Méthodologie d enquête

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2 En , étudiants ont obtenu leur Master 2 à l Université Paris Descartes (UPD). L enquête portant sur l insertion menée par l Observatoire du SOFIP, en convention avec le Ministère de l Enseignement Supérieur et de la Recherche (MESR), s interroge sur le devenir des étudiants, 30 mois après l obtention de leur diplôme. Les diplômés ont-ils poursuivi des études ou se sont-ils insérés sur le marché de l emploi immédiatement après l obtention de leur diplôme? Quels moyens utilisent-ils pour rechercher un emploi? Combien de temps mettent-ils pour décrocher leur premier emploi? Le stage est-il un facteur décisif de leur insertion professionnelle? Dans quels secteurs d activité exercent-ils? Occupent-ils des emplois stables ou des emplois précaires? Travaillent-ils plutôt à temps plein ou à temps partiel? Leur emploi correspond-il à leur spécialité de Master? Sont-ils satisfaits de leur situation professionnelle? Comment a évolué leur emploi en 30 mois? En envisageant l évolution de leur situation professionnelle sur 30 mois, cette étude montre ce qu ils sont devenus. Méthodologie d enquête L Observatoire du SOFIP réalise chaque année une enquête sur l insertion professionnelle des diplômés de Master 2 de l Université Paris Descartes (UPD). Ces enquêtes font l objet d une convention avec le Ministère de l Enseignement Supérieur et de la Recherche. En décembre 2013, soit 30 mois après l obtention de leur diplôme, les diplômés de Master 2 de l UPD (promotion 2011) ont été interrogés via un questionnaire papier ou en ligne. Cette première phase d enquête a été suivie entre janvier et mars 2014 par des relances téléphoniques et par ing qui ont permis d augmenter le taux de réponse. Finalement, personnes ont répondu à l enquête, soit un taux de réponse net de 74% 1. Parmi les répondants, 91% ont suivi leur Master 2 en formation initiale (y compris les contrats d apprentissage et de professionnalisation), contre 9% d étudiants en formation continue et en VAE. L insertion professionnelle des étudiants en formation continue et des médecins étant particulière, les données sur les poursuites d études, le premier emploi et l emploi actuel ne concernent pas ces deux catégories. L étude présentée ici porte donc sur les diplômés de Master 2 en formation initiale et non médecins ayant répondu à l enquête. L'entrée des universités françaises dans l'espace européen de l'enseignement supérieur s'est traduite, par la mise en place progressive du schéma LMD (licence-master-doctorat). Les intitulés des spécialités et surtout des mentions de masters s'harmonisent peu à peu, comportant une double spécialité «Recherche & Professionnelle» (R&P), appelés également «masters indifférenciés» dont l objectif est d adosser des formations à la recherche et d'insertion professionnelle des étudiants. L analyse portera donc sur ces trois types de masters : Recherche, Professionnel et Indifférencié. NB : La population des répondants est comparable à celle des diplômés de Master 2 de 2011 (Annexe : Profil des répondants). Les réponses sont donc représentatives de l ensemble des diplômés de Masters. 1 Taux de réponse net = nombre de répondants / (nombre d étudiants interrogés nombre d étudiants qui n ont pas pu être contactés faute de coordonnées à jour). 2

3 CHIFFRES CLES - Parmi les répondants à l enquête, 85% des diplômés de l Université Paris Descartes se sont insérés professionnellement, c est-à-dire qu ils ont déjà eu un emploi durant les 30 mois suivant l obtention leur diplôme. Ils ont mis 8,3 mois en moyenne pour trouver leur premier emploi. - Leur premier salaire est, en moyenne, de 1800 euros dans le secteur privé et 1610 euros dans le secteur public, soit 1725 euros pour l ensemble. Le salaire au 1 er emploi est plus élevé que pour la promotion % des répondants travaillent en Ile de France dont 36% à Paris. - Les répondants sont globalement satisfaits de leur emploi, des missions et de l autonomie dans leur travail. Le niveau de rémunération reste le point négatif, 45% estiment que leur rémunération n est pas en adéquation avec leur diplôme. LE PREMIER EMPLOI PRINCIPAUX INDICATEURS DE L INSERTION PROFESSIONNELLE Plus de huit répondants sur dix déclarent avoir déjà accédé à un premier emploi depuis la sortie de leur master. Selon les domaines, le taux d insertion ainsi que la durée moyenne de recherche entre l obtention du diplôme et le premier emploi varient assez considérablement. Les diplômés de DEG et SHS occupent un premier emploi plus de 8 mois après l obtention de leur diplôme contre 6,7 mois pour les STS. Tableau 1 : Tableau récapitulatif selon les domaines d'enseignement Domaines Taux Temps moyen d'accès à l'emploi (en 1er Contrats d'insertion 2 mois) salaire stables DEG 77% 9, % SHS 90% 8, % STS 85% 6, % Ensemble 85% 8, % Le taux d insertion des SHS 3 est élevé, cependant, la part de contrats stables parmi les diplômés est plus faible que pour les DEG. Les écarts sont considérables, plus de 400 entre les salaires SHS et les deux autres domaines. Parmi les diplômés, 11,7% ont trouvé un emploi dès l obtention de leur diplôme. Parmi les diplômés en emploi au moment de l enquête, 67% occupent toujours leur premier emploi contre 44% pour les répondants de l APEC (légère diminution depuis la promotion précédente). 2 Taux d insertion : nombre de diplômés qui ont déjà occupé un emploi depuis l obtention de leur diplôme/ensemble des diplômés 3 STS : Sciences, Technologies, Santé / SHS : Sciences Humaines et Sociales / DEG : Droit, Economie, Gestion 3

4 Comparaison du premier emploi entre les «mobiles» et les «stables» Afin d affiner l analyse concernant le premier emploi des répondants à l enquête, il est judicieux de comparer le type de contrat entre ceux qui ont occupé au moins 2 emplois ou sont en recherche actuellement («les mobiles») et ceux qui occupent actuellement toujours leur premier emploi («les stables»). Graphe 1 : Type de contrat du 1er emploi selon le domaine et le type de master parmi les "mobiles" 65% 67% 66% 69% 58% 63% 62% 26% 26% 31% 25% 24% 28% 24% 4% 3% 4% 6% 2% 5% 10% 4% 3% 4% 6% 6% 4% 3% CDI, FP Prof. Lib et indépendants CDD, vacations Autre Ensemble DEG SHS STS Master (R&P) Master Pro Master Rech Parmi les répondants «mobiles», 65% occupaient un premier emploi précaire (CDD, vacation, emplois aidés, intérim ) et 26% un emploi «stable» (CDI, Fonction publique et professions libérales). Cependant, la part des contrats précaires a diminué par rapport à l enquête des diplômés 2010 qui représentait 75% des contrats du 1 er emploi. Graphe 2 : Type de contrat du 1er emploi selon le domaine et le type de master pour les "stables" 61% 63% 64% 68% 56% 55% 45% 15% 8% 6% 10% 7% 2% 3% 48% 39% 33% 28% 28% 21% 23% 2% 1% 3% 3% 3% 2% 3% CDI, FP Prof. Lib et indépendants CDD, vacations Autre Ensemble DEG SHS STS Master (R&P) Master Pro Master Rech Cependant, pour les «stables», le taux de contrats stables est conséquent, soit 61% pour l ensemble des répondants. A l inverse des «mobiles», les écarts entre masters apparaissent plus nettement. Ainsi, les diplômés d un Master Recherche obtiennent davantage de contrats précaires, (48%), contre 23% pour les diplômés d un Master Professionnel. Nous pouvons aussi noter une proportion importante de professions libérales et d indépendants parmi les DEG, soit 15%. Parmi l ensemble des répondants («mobiles» et «stables»), l écart entre les hommes et les femmes tend à se réduire, 45% des femmes ont un premier emploi précaire contre 39% pour les hommes. Pour leur premier emploi, plus de 40% des répondants ont travaillé dans une entreprise privée et 30% dans la fonction publique. Bien que les diplômés d un Master Recherche travaillent davantage dans la fonction publique que les diplômés d un Master Professionnel, l écart se resserre. Les répondants de SHS restent les plus nombreux à travailler au sein d un organisme à but non lucratif : 20% contre moins de 5% parmi les DEG et STS. Près des deux tiers déclarent occuper un poste de niveau de cadre, notamment pour 70% des STS. 4

5 LE STAGE INFLUE-T-IL SUR L INSERTION PROFESSIONNELLE? LE STAGE, ESSENTIEL POUR L INSERTION PROFESSIONNELLE Graphe 3 : Part des diplômés ayant effectué un stage par type de Master et par domaine 76% 79% 94% 79% 89% 46% Dans l ensemble, 80% des répondants ont effectué un stage lors de leur Master 2, plus précisément, 79% pour les diplômés d un Master (R&P), 89% pour les titulaires d un Master Pro et 46% pour les Masters Recherche. Pour 96% des répondants ayant effectué un stage, il s agit d un stage obligatoire. Parmi les répondants effectuant un stage, les Masters Professionnels et (R&P) sont plus de 95% à faire un stage obligatoire et 80% pour les Masters Recherche. DEG SHS STS MASTER (R&P) MASTER PRO MASTER REC Parmi les répondants, les étudiants de STS ont davantage tendance à effectuer un stage obligatoire, puisqu ils sont 95% contre 76% en DEG et 79% en SHS. La durée moyenne des stages en Master 2 est de 6,4 mois. Il varie selon les domaines : pour les répondants de STS ou SHS, ce stage dure environ 7 mois alors que pour ceux de DEG, la durée moyenne est inférieure à 5 mois (cf. tableau 2). De même, les étudiants en apprentissage réalisent des stages de 11 mois en moyenne. Les DEG obtiennent davantage une gratification financière (81%) contrairement aux SHS qui sont seulement 40% à en obtenir une. Les femmes restent désavantagées, l écart s est creusé par rapport à l enquête des diplômés Tableau 2 Durée moyenne du stage (en mois) Gratification financière Master Pro Master Recherche Master (R&P) DEG SHS STS Hommes Femmes Ensemble 5,6 7,3 5,6 4,7 7,1 6,8 5,9 6,6 6,4 56% 49% 77% 81% 40% 74% 75% 58% 63% Pour décrocher un stage, les candidatures spontanées restent le moyen le plus utilisé par les répondants quel que soit le type de master. Néanmoins, les Masters Professionnels utilisent davantage leurs relations (familiales, amicales, professionnelles ) alors que les Masters Recherche sont 25% à trouver leur stage grâce à l intervention d un enseignant, ce qui s explique par le fait que les stages en recherche se font souvent dans des laboratoires de recherche. Bien que les réseaux sociaux se développent de plus en plus, ils sont très rarement utilisés par les étudiants. Hormis les candidatures spontanées (plus de 43% quel que soit le domaine), les étudiants de STS soulignent davantage l aide apportée par un professeur : dans 24% des cas, ils trouvent leur stage par 5

6 l intermédiaire d un professeur du Master (contre 13 % en SHS et 8% en DEG). Les étudiants de DEG ont davantage tendance à trouver leur stage par relation : 24% des DEG contre 13% en SHS contre 15% en STS. Parmi les répondants ayant effectué un stage, la moitié estime que leur stage de master les a aidé à trouver un emploi. Cette tendance est plus marquée pour les Masters Professionnels que pour les Masters Recherche (54% contre 38%). Pour 31% des répondants, le stage a même débouché sur une offre d emploi dans l entreprise où ils ont effectué ce stage. Cependant, il faut nuancer un tant soit peu l impact du stage : plus de 80% des répondants ont effectué un stage, mais le taux d insertion professionnelle parmi les répondants n ayant pas effectué de stage est quasiment égal à celui des répondants ayant obtenu un stage : respectivement 84% contre 86%. LA MOITIE DES REPONDANTS POURSUIVENT OU REPRENNENT DES ETUDES APRES L OBTENTION DE LEUR MASTER Dans 79% des cas, il s agit d une poursuite d études directement après l obtention du master. La reprise d études concerne 12% des répondants après un délai d un an et 8% après deux ans. Graphe 4 : Part des répondants continuant leurs études après le master selon le domaine et le type de master Ensemble DEG SHS STS Master (R&P) 43% 49% 52% 55% 60% Les étudiants de STS et de DEG poursuivent davantage des études après leur master (cf. graphe 3). En toute logique, les Masters Recherche poursuivent plus souvent leurs études que les Masters Pro. Les Masters (R&P) permettent aux étudiants de poursuivre leurs études, leur objectif étant de ne pas déterminer «l après» master de l étudiant. Master Pro 37% Dans l ensemble, ils poursuivent en Master recherche 72% doctorat, reprennent un autre Master Professionnel ou un Master Recherche (cf. tableau 2). La catégorie «Autre» regroupe différentes formations telles que les préparations aux concours CAPA, ENM, notariat et autres. Pour l année qui a suivi la sortie du master, près de la moitié des répondants de STS qui ont poursuivi des études, ont opté pour une thèse contre seulement 31% en SHS et 11% en DEG. Les DEG ont plus souvent poursuivi une autre formation que la thèse contrairement aux répondants % des Masters Recherche poursuivant des études sont en thèse contre 14% pour les Masters Pro et 37% pour les Masters (R&P). Nous remarquons que ce nouveau type de Master rassemble davantage les caractéristiques d un Master Pro mais détermine moins les orientations futures après l obtention du diplôme. Les Masters Pro sont davantage dans une logique de cumuler des compétences bien que les écarts se réduisent entre une thèse et un Master Professionnel. (14% dans les deux cas). 6

7 Tableau 3 : Répartition des diplômés poursuivant leurs études selon le type de master, le domaine et le sexe Niveau d'études DEG SHS STS Master Master Master Pro (R&P) Recherche Femmes Hommes Ensemble Doctorat 11% 31% 56% 37% 14% 50% 27% 37% 30% Autre (CAPA, notariat) 60% 43% 21% 36% 60% 25% 50% 29% 44% Master Professionnel 21% 12% 12% 16% 14% 18% 13% 23% 15% Master Recherche 6% 11% 7% 8% 9% 5% 8% 9% 8% Licence ou école 2% 3% 5% 3% 3% 2% 3% 2% 3% Total 100% 100 % 100 % 100% 100% 100% 100% 100% 100% En , 75% de ceux qui poursuivaient des études ont obtenu leur diplôme, pour 14% ce diplôme était encore en cours et seuls 7% ont échoué ou abandonné. Pour confirmer ce qui a été dit avant, les Masters Professionnels ont plus souvent validé leur diplôme à la fin de la première année (84% contre 76% des Masters Recherche et 70% des Masters (R&P)). En effet, pour 16% des répondants titulaires d un Master Recherche leur diplôme était encore en cours puisqu ils réalisent plus souvent une thèse qui nécessite plusieurs années pour son obtention et 20% pour les Masters (R&P). Les répondants de la promotion 2011 déclarent plus souvent les études comme leur activité principale à la date de l enquête par rapport aux promotions précédentes : 16% cette année contre 10% les années antérieures. 7

8 LA SITUATION PROFESSIONNELLE 30 MOIS APRES L OBTENTION DU MASTER Au 1er décembre 2013, 81% des répondants étaient en emploi. Le taux d insertion 4 (diplômés ayant déjà occupé un emploi depuis l obtention de leur diplôme) a diminué par rapport aux répondants 2010, (85%). Le taux d emploi 5 des répondants est équivalent aux taux calculé par l APEC 6. Concernant l insertion, les écarts entre taux selon le domaine sont équivalents à ceux des taux d emploi : soit 77% pour les DEG, 90,5% pour les SHS et 85% pour les STS. Tableau 4 : Indicateurs d insertion professionnelle par domaine, sexe et type de master Tableau DEG SHS STS Femmes Hommes Master Pro Master Recherche Master (R&P) Total général Taux d'emploi 67% 89% 83% 82% 77% 87% 68% 73% 81% Taux de recherche 18% 7% 10% 10% 12% 8% 20% 10% 10% Contrats stables (%) * 77% 65% 56% 65% 63% 71% 45% 61% 65% Cadres (%) ** 78% 84% 92% 85% 87% 84% 93% 86% 86% Salaire Moyen (en euros)*** En études **** 17% 10% 28% 15% 19% 7% 36% 24% 16% * Comprend les CDI, les fonctionnaires ainsi que les professions libérales, indépendants et chef d entreprise. ** Comprend les personnels de catégorie A de la FP ainsi que ceux de niveau cadre ou ingénieur. *** Salaire net mensuel (hors primes et 13 ème mois) pour un temps plein. **** Enquêtés étant exclusivement en études au moment de l enquête. SITUATION GLOBALE Depuis la sortie du master, 15% des répondants n ont jamais exercé d emploi et 66% en ont occupé un seul. On retrouve les difficultés d insertion pour les DEG : 23% n ont eu aucun emploi contre 15% en STS et 10% en SHS. Au 1 er décembre 2013, les répondants en emploi étaient, en moyenne, depuis 21 mois sur leur poste. Pour rappel, 67% occupent toujours leur premier emploi. Les SHS s insèrent davantage que les DEG et STS, ils sont 90% à avoir trouvé un emploi depuis leur diplôme contre 67% pour les DEG et 83% pour les STS. Les DEG sont aussi les diplômés les plus nombreux (en proportion) à rechercher un emploi. 4 Taux d insertion : nombre de diplômés qui ont déjà occupé un emploi depuis l obtention de leur diplôme/ensemble des diplômés 5 Taux d emploi : Nombre de personnes déclarant être en emploi au moment de l enquête / nombre de répondants à la question sur leur situation professionnelle. 6 «L Insertion Professionnelle des jeunes diplômés : promotion 2011». LES ETUDES DE L EMPLOI CADRE n APEC février

9 Graphe 5 : Type de contrat selon le domaine et le type de master Ensemble DEG SHS STS Master (R&P) Master Pro Master recherche 64% 64% 58% 56% 55% 52% 55% 40% 33% 22% 37% 38% 38% 28% 13% 7% 5% 3% 8% 7% 4% 2% 1% 2% 3% 2% 2% 2% CDI, FP Prof. Libérale, indépendants CDD, vacations Autre Caractéristiques de l emploi : Employeur : Contrairement à l année précédente où les entreprises privées étaient le premier employeur des répondants avec un écart significatif devant la fonction publique (40% contre 28%), en 2013, nous pouvons noter une augmentation des emplois dans la fonction publique parmi nos répondants, soit 37% dans la fonction publique, 38% en entreprises privées et 10% dans les associations ou organismes à but non lucratif. 33% des répondants travaillent dans le secteur de la santé humaine ou de l action sociale, 17% se dirigent vers l enseignement, 14% exercent dans d autres activités de services et 9% dans des activités financières et d assurance. Statut : Par ailleurs, 85% des répondants occupent un poste de cadre, ingénieur, professions intellectuelles supérieures ou de catégorie A dans la fonction publique (même proportion que pour la promotion 2008, léger recul par rapport aux deux promotions précédentes). La proportion de cadres est pratiquement identique chez les hommes et les femmes : 84% et 86%. Contrat : Les diplômés de Master obtiennent en majorité, (58%), des contrats «stables» (CDI, titulaire de la fonction publique, profession libérale, indépendant, chef d entreprise ou autoentrepreneur). Salaire : La rémunération mensuelle nette moyenne des répondants est plus élevée que ceux de la promotion précédente (2066 euros contre 1987 euros en moyenne pour la promotion 2010). Temps de travail : En moyenne, le temps partiel est aussi fréquent pour les diplômés de Master que pour l ensemble des Français : 18% des répondants exercent leur emploi à temps partiel (18,4% pour les Français en 2013). L écart entre hommes et femmes reste important : les femmes ont plus souvent un emploi à temps partiel (22% contre 10% pour les hommes). Cependant, au niveau national, les taux d emploi à temps partiel parmi les hommes et femmes diplômés d un bac + 3 au minimum restent inférieurs à ceux des répondants : 5,9% des hommes âgés de 20 à 29 ans sont à temps partiel et 13,2% pour les femmes 7. Parmi les 18% qui exercent à temps partiel, près de la moitié n a pas fait ce choix et 7 Insee Première N août

10 subit le fait de travailler ainsi (nous constatons une légère diminution par rapport à la promotion précédente). Il y a une disparité selon le sexe bien qu elle tend à diminuer aussi. Tableau 5 : Proportion de travail à temps partiel et temps partiel subi DEG SHS STS Femmes Hommes Ensemble Temps partiel 5% 31% 8% 22% 10% 18% Subi 30% 48% 40% 49% 30% 46% On remarque des variations selon le domaine de formation et le type de Master (cf. Graphe 5 et tableau 5). selon le type de Master : Employeur : La moitié des répondants titulaire d un Master Recherche se dirige vers la fonction publique (contrat doctoral, enseignement) alors que les diplômés d un Master Professionnel privilégient les entreprises privées (40% contre 35%). Cependant, l écart se réduit, une nouvelle fois, nous constatons une augmentation des emplois au sein de la fonction publique. Concernant les Masters (R&P), ils se répartissent pratiquement de manière équivalente entre fonction publique et entreprises privées. La part de répondants travaillant dans les associations a diminué par rapport aux répondants de l enquête A la différence de la promotion précédente, les répondants en Master Recherche se sont davantage orientés vers la santé humaine ou l action sociale : 37% et 35% pour les Masters Professionnels. Notons une part importante des Masters (R&P) pour l enseignement soit 20%. Les répondants en Master Indifférencié sont répartis de manière plus égale que les répondants des autres types de masters, ce qui peut confirmer l objectif voulu par ces masters, à savoir une orientation moins déterminée par le master. Statut : Les taux de cadres (cadres, ingénieurs, catégorie A dans la fonction publique) sont équivalents entre les différents types de masters : 93% pour les Masters (R&P), 83% pour les Masters Professionnels et 85% pour les Masters (R&P). La proportion de catégorie A dans la fonction publique parmi les Masters Recherche est plus importante que pour les autres masters. Contrat : Une nette différence apparaît : les Masters Recherche sont toujours les plus concernés par la précarité de l emploi, plus de 55% ont signé des CDD ou vacations contre 28% pour les Masters Professionnels et 38% pour les Masters (R&P). Les Masters Professionnels sont 64% à avoir signé un contrat «stable». Salaire : Les Masters Recherche sont les répondants qui gagnent le moins bien que les écarts n excèdent pas 150 euros entre les divers masters. Temps de travail : 25% des Masters Recherche occupent un emploi à temps partiel, 21% pour les Masters (R&P) et 25% pour les Masters Professionnels dont 56% estiment subir ce temps partiel. 10

11 selon le domaine : Employeur : Les DEG sont beaucoup plus nombreux à travailler au sein d une entreprise privée (64% contre 11% au sein de la fonction publique) ainsi que pour les STS dans une moindre mesure (46% contre 33%). Les SHS travaillent davantage au sein de la fonction publique ou auprès d associations et organismes à but non lucratif, (cf Graphe 6). De même, on remarque des différences selon le domaine de formation. 25% des répondants de DEG travaillent dans le secteur financier et d assurance et 34% dans d autres activités de services. Ceux de SHS et de STS exercent eux, plus souvent dans la santé humaine ou l action sociale (respectivement 47% et 34%) Statut : Plus de 9 répondants sur 10 en STS occupent un emploi de cadre ou de catégorie A, 85% parmi les répondants SHS et 79% parmi les DEG. 38% des SHS sont des cadres dans la fonction publique contre 7% pour les DEG et 14% pour les STS. Les titulaires d un master du domaine DEG ont plus de mal à valoriser leur diplôme (77% de cadres en DEG contre 91% en STS et 85% en SHS). La tendance s était inversée pour la promotion 2010 entre SHS et DEG Contrat : Les DEG sont plus de 77% à obtenir un contrat «stable» (64% ont signé des CDI ou été titularisés dans la fonction publique et 13% exercent en indépendant ou une profession libérale), contre 65% et 56% pour les SHS et STS. Notons une augmentation des contrats stables pour les autres domaines : près de 60% pour les SHS et STS. Salaire : Les DEG perçoivent un salaire plus élevé que les SHS, plus de 300 euros d écart en moyenne. (cf. Tableau 4). Cela peut s expliquer par le fait qu ils exercent plus souvent des professions libérales ou indépendantes, plus rémunératrices, mais aussi dans les entreprises privées où le salaire est davantage négocié que dans la fonction publique (notamment pour les CDD et vacations). Temps de travail : Le temps de travail varie aussi fortement selon le domaine du Master. Si presque un tiers des répondants de SHS exerce à temps partiel, ils sont près de 3 fois moins nombreux en STS et très rares en DEG (cf. Tableau 5). 37% 53% 33% Graphe 6 : L'employeur selon le domaine 64% 46% 38% 11% 14% 5% 1% 1% 19% 8% 3% 1% 3% 16% 10% 4% 4% 3% 3% 2% 4% 4% 2% 6% 3% La fonction publique Profession libérale, indépendant Une entreprise privée Une entreprise publique Une association Autre Vous même Ensemble DEG SHS STS 11

12 LOCALISATION DES REPONDANTS En décembre 2013, 84% des répondants travaillent à Paris et dans sa région (36% à Paris et 48% en Ilede-France, hors Paris), seulement 12% ont trouvé leur emploi en Province et 4% à l étranger. La mobilité géographique est donc faible d autant plus que 89% des étudiants qui habitaient en IDF lors de leurs études, travaillent en région parisienne au moment de l enquête. Près de la moitié des répondants qui habitaient en Province, est retournée y travailler. De même, 12% des étudiants de nationalité étrangère, exercent un emploi à l étranger contre seulement 3% des étudiants de nationalité française. LES REPONDANTS SONT GLOBALEMENT SATISFAITS DE LEUR EMPLOI Graphe 7 : La Satisfaction concernant l'emploi occupé Votre niveau d'autonomie et de responsabilité Les missions que vous avez à accomplir 92% 92% Votre niveau de rémunération 56% L'adéquation emploi et spécialité de Master 76% L'adéquation salaire/ niveau de qualification 46% Vos conditions de travail 88% Plutôt satisfait Les conditions de travail sont jugées satisfaisantes pour plus de 85% des répondants (cf graphe 7). Plus de 9 répondants sur 10 sont satisfaits de leurs missions et de leur niveau de responsabilité. Le point négatif concerne le niveau de rémunération, plus de la moitié des répondants estime que leur salaire n est pas en adéquation avec leur niveau de qualification. Parmi ceux en emploi, 29% des répondants recherchent un autre emploi au gré des opportunités et 12% recherchent activement. 12

13 UNE PROGRESSION SIGNIFICATIVE ENTRE LE 1ER EMPLOI ET L EMPLOI ACTUEL Les conditions d emploi ont progressé à l occasion du changement d emploi. En effet, 30 mois après l obtention de leur Master, ils sont 65% à obtenir un contrat «stable» contre 29% lors de leur première embauche (cf. Graphes 4 et 6). De même, le salaire net mensuel médian augmente de 250 euros entre le premier poste et celui qu ils occupent au moment de l enquête. Nous avions déjà noté une amélioration des types des contrats, plus de CDI ou fonctionnaires. Ce tableau résume assez nettement les écarts entre le premier et l emploi actuel. De nouveau, l augmentation des emplois dans la fonction publique est visible. Tableau 6 : Evolution des principaux indicateurs entre 1er emploi* et l emploi à 30 mois 1er emploi Emploi au 1er décembre 2013 Taux de contrats stables 29% 65% Taux de CDD 69% 33% Taux de "Ingénieurs, Cadres, prof. Libérales et prof. Intell. Sup" 64% 85% Salaire mensuel net médian Taux de diplômés en emploi dans une entreprise privée 39% 38% Taux d'emploi dans la fonction publique ou entreprise publique 34% 40% *pour évaluer la progression, nous avons tenu compte du 1 er emploi parmi ceux qui ont trouvé un second emploi COMPARAISON DES DIPLOMES INSERES Tableau 7 : Taux de contrat stable Taux de cadres Salaire net moyen 1er emploi Emploi actuel 1er emploi Emploi actuel 1er emploi Emploi actuel Mobiles 8 27% 51% 63% 84% Stables 9 61% 85% Le taux d emploi à la date de l enquête est de 81%. Par contre, 85% de nos répondants se sont insérés. Les diplômés insérés correspondent à ceux qui ont déjà accédé à un premier emploi. A la date de l enquête certains occupent toujours leur premier poste, alors que d autres ont changé ou n en ont pas retrouvé. En effet, il y a un écart important entre ceux qui sont toujours en poste, les «stables», et ceux qui en ont changé, les «mobiles». Lorsqu ils occupent leur nouvel emploi, la situation des répondants ayant changé d emploi évolue de façon nette. Seuls 26% d entre eux occupaient un emploi «stable» dans leur 1er emploi. Dans leur nouvel emploi, le taux passe à 51% (un peu moins élevé que la promotion précédente) ; ce taux se rapproche fortement de celui observé parmi les diplômés restés dans leur premier emploi (61%). De même, la proportion de cadres chez les «mobiles» est de 63% pour leur premier travail. Elle augmente à 84% dans leur emploi au moment de l enquête avoisinant celui des 8 Les répondants qui ont occupé au moins 2 emplois ou sont en recherche actuellement 9 Les répondants qui occupent actuellement toujours leur premier emploi 13

14 répondants «stables» (85%). On note la même tendance lorsque nous regardons le salaire moyen net mensuel. Il passe de euros à 2057 euros entre le premier emploi et leur nouvel emploi. La précarité dans l emploi entraine les répondants à changer de postes. Et ce changement a permis d améliorer significativement leurs conditions d emploi qui étaient au départ moins favorables. La mobilité est donc liée à la situation par rapport à l emploi selon l APEC 10. Les diplômés «mobiles» ont pu obtenir des conditions d emploi proches de celles des «stables». Certains diplômés connaissent une insertion précaire 18% de nos répondants ont eu trois emplois ou plus depuis l obtention du master. Il s agit plus souvent de femmes venant du domaine SHS et ayant plus souvent que l ensemble. Leurs conditions d emploi sont moins favorables que pour l ensemble. A peine la moitié à obtenu un contrat «stable» (63% pour l ensemble). Ils exercent plus souvent dans le secteur de la santé humaine ou de l action sociale (53% contre 33% pour l ensemble). De même, nous les retrouvons davantage dans des organismes à but non lucratif ou des associations (26% contre 14%). 4 sur 10 travaillent à temps partiel (21% pour l ensemble) et gagnent environ 200 euros en moins en moyenne par mois. Quand nous les interrogeons sur leur satisfaction par rapport à leur emploi, ils sont logiquement moins satisfaits que l ensemble des répondants. Les différences sont surtout visibles en ce qui concerne la rémunération, l adéquation entre le salaire et le niveau de qualification et les conditions de travail. LA RECHERCHE D EMPLOI Parmi nos répondants, 20% ne sont pas en activité et parmi ceux-ci, la moitié recherche un emploi ou est en attente d un contrat. En comparant cette population avec l ensemble de nos répondants, nous remarquons qu ils ont plus de difficultés à s insérer. 44,4% n ont jamais occupé de poste depuis l obtention de leur diplôme (5% de l ensemble). La durée de recherche varie selon la situation professionnelle. Quand les répondants en recherche ont réussi à décrocher un 1er emploi, on s aperçoit qu ils ont mis 2 mois de plus que l ensemble : 10 mois en moyenne contre 8 mois. Pour 70% des répondants en recherche d emploi, ce premier emploi était un contrat précaire (43% de l ensemble des répondants pour leur 1er emploi). 52% déclarent avoir occupé un poste de cadre (64% pour l ensemble). En moyenne, ils sont en recherche d emploi depuis 7,1 mois (1,4 mois en moins par rapport à la promotion 2010). Pour cette recherche, ils ont envoyé 76 candidatures en moyenne, plus de 50% en ont envoyées 30 et 27%, plus de 100 lettres. Ils n ont réussi à obtenir que 3 entretiens d embauche en moyenne suite à ces candidatures, 33% n en ont décroché aucun, 13% un seul entretien et plus de 50% ont obtenu plus de 2 entretiens. 10 «L Insertion Professionnelle des jeunes diplômés : promotion 2011». LES ETUDES DE L EMPLOI CADRE n APEC février

15 Ces répondants en recherche déclarent avoir essentiellement des difficultés suite à un manque d offre dans le secteur recherché, notamment, en ce qui concerne les sciences humaines et sociales. Le manque d expérience professionnelle est le second problème qu ils rencontrent ainsi qu une absence de réponse à leur candidature. Cependant, ils conviennent en grande majorité, que leur formation est reconnue et que celle-ci est plutôt adaptée au marché et 85% ne ressentent pas un manque de préparation à la recherche d emploi contrairement à la promotion précédente. CONCLUSION - Le taux de recherche d emploi des répondants (10%) de l Université Paris Descartes correspond aux taux de recherche calculés par l APEC des autres universités françaises au niveau national. 23% des diplômés déclarent rechercher un emploi activement, qu ils soient sans emploi actuellement ou qu ils souhaitent en changer, et 25% recherchent au gré des opportunités. - Cette enquête permet de révéler parmi les répondants deux profils assez distincts des diplômés 2011 insérés sur le marché du travail. Nous observons une certaine stabilité dans l emploi pour le premier profil (que nous pouvons définir par «stable») car, pour 66% des répondants en emploi au 1 er décembre 2013, leur emploi actuel correspond à leur premier emploi. Ils sont en grande majorité satisfaits de leurs conditions de travail, leur emploi et leur rémunération sont en adéquation avec leur niveau de diplôme et leur spécialité de Master. Le second profil, («mobile»), regroupe des diplômés qui ont davantage de difficultés à s insérer. Ils obtiennent des contrats plus précaires, leur niveau de rémunération est plus faible, ils recherchent plus longuement un emploi. Cependant, l évolution entre leur premier emploi et les suivants est positive. Leur insertion est certes plus laborieuse à la sortie du diplôme mais ils réussissent 30 mois après à obtenir les mêmes conditions de travail et de rémunération que les diplômés décrits précédemment. - Notons aussi l augmentation des emplois dans la fonction publique (fonctionnaires, vacataires, CDD), assez importante par rapport à l enquête des diplômés 2010 pour que nous le soulignions. - Près de 50% des diplômés ont repris des études que ce soit l année directement après le master (38%), après un délai d un an (12%) ou de deux ans (8%). La part des diplômés qui reprennent des études a augmenté par rapport à la promotion précédente (40%). - L objectif des Masters à finalité indifférenciée semble être atteint dans la mesure où les diplômés de ces masters ont des parcours plus diversifiés que les deux autres masters (professionnel et recherche). Laura Duval EN SAVOIR PLUS Pour compléter ces données générales, l Observatoire a créé par diplômes des des «fiches IP». Données mises en ligne sur la page web : 15

16 ANNEXE : PROFIL DES REPONDANTS Le tableau ci-dessous permet de comparer les caractéristiques sociodémographiques des répondants à l enquête à celles des diplômés de Master 2 en La population enquêtée est représentative de l ensemble des diplômés de Master 2, notamment en ce qui concerne la répartition par sexe et par âge. Toutefois, les répondants de nationalité étrangère sont légèrement sous représentés dans notre enquête (cf. Tableau ci-dessous). Cela s explique par leur plus forte mobilité géographique, et de ce fait, de la difficulté à les contacter pour obtenir leur participation à l enquête. La répartition des répondants par domaine de formation ne reflète pas exactement la structure de l ensemble des diplômés. Alors que les diplômés de STS sont bien représentés ; les diplômés de DEG sont légèrement sous-représentés au profit des diplômés de SHS. En dépit de ce léger biais, le fort taux de réponse à l enquête (74 %) assure une bonne représentativité de l ensemble des diplômés de Master 2. Caractéristiques de l'ensemble des diplômés de Master 2 de l UPD Caractéristiques des répondants 71% de femmes 71% de femmes 22% de diplômés de nationalité étrangère 17% de diplômés de nationalité étrangère 74% possèdent un bac général 78% possèdent un bac général âge moyen : 27 ans / âge médian : 25 ans âge moyen : 27 ans / âge médian : 25 ans en formation initiale : 92% en formation initiale : 91% Domaine de formation : Domaine de formation : STS : 34% STS : 34% SHS : 36% SHS : 40% DEG : 30% DEG : 26% L ensemble des répondants est composé à 71% de femmes et 29% d hommes. Cette structure est bien représentative de l ensemble de diplômés de Master 2 en 2011, ce qui permet par la suite une analyse de l insertion professionnelle en fonction du genre. La répartition par sexe varie selon le domaine de formation, même si les femmes sont toujours plus nombreuses quel que soit le secteur disciplinaire. C est en SHS qu elles sont les plus fortement représentées (cf. Graphe 8 ). Cette répartition correspond à peu près à celle que l on observe parmi l ensemble des diplômés : 61 % de femmes en STS, 84 % en SHS et 65 % en DEG. 16

17 Graphe 8 : Répartition des répondants par sexe et par domaine de formation Hommes Femmes 83% 65% 61% 70% 17% 35% 39% 30% SHS DEG STS Ensemble Graphe 9 : Répartition des répondants selon le type de Master Master Ind. Master Pro Master Rech 49% 15% 36% Parmi les répondants à l enquête, 50% ont obtenu un Master Professionnel, plus d un tiers un master indifférencié et seulement 15% un master spécifiquement recherche. Au total, 78% des diplômés de Master 2 répondant à l enquête sont titulaires d un baccalauréat général : 13% ont un Bac L, 23% un Bac ES, 42% un Bac S. Ensuite, 6% ont obtenu un Bac professionnel ou technologique, et 16% un autre diplôme ou une équivalence (baccalauréat étranger, capacité en droit, VAE, DAEU). Les répondants se répartissent inégalement dans les domaines de formation en fonction du type de Baccalauréat (cf, graphe 10 ). Ainsi, en STS, une très large majorité des diplômés sont titulaires d un Bac S (72%), alors qu ils ne sont que 28% en DEG et 26% en SHS. A l inverse, la filière STS ne compte que 1% de bacheliers L et 5% de bacheliers ES, alors qu ils sont respectivement 25% et 28% en SHS et 12% et 38% en DEG. Les effectifs sont plus équilibrés en SHS, puisque l on observe une proportion à peu près équivalente de bacheliers L, ES et S. De plus, on constate que les bacheliers professionnels et technologiques ont plus de chance de s orienter vers un Master SHS : ce domaine compte 8% de bacheliers professionnels ou technologiques, contre 5% en DEG et 4% en STS. 17

18 Graphe 10 : Répartition des répondants par domaine selon le Bac 71% 1% 5% 38% 42% 28% 26% 25% 28% 20% 23% 12% 16% 14% 13% 16% 4% 5% 8% 6% STS DEG SHS Ensemble S L ES Pro & Tech Autres - Une large majorité des répondants (70%) ont obtenu un Master 1 ou une Maîtrise leur permettant ainsi d entrer en Master 2. Ils étaient 13% â être déjà titulaires d un M2 Professionnel ou DESS, 6% d un M2 Recherche ou DEA, et 8% d un autre diplôme. Enfin, 2% des répondants ont accédé au Master 2 par le biais de la VAE (Validation des Acquis d Expérience). 18