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1 Observatoire du crédit aux sociétés non financières boulevard de Berlaimont 14 BE-1000 Bruxelles Tel Fax TVA BE RPM Bruxelles Liens: observatoire du crédit Executive summary Au premier trimestre de 2016, l octroi de crédits aux sociétés non financières par les banques résidentes a sensiblement augmenté en Belgique. À la fin de mars, le taux de variation sur une base annuelle s est établi à 4,1 %, contre 2,3 % en décembre Depuis janvier de cette année, ce taux est nettement supérieur à sa moyenne de long terme sur la période L embellie s explique principalement par la croissance des crédits à moyen et à long termes. Le taux de variation des crédits à long terme (plus de cinq ans) s est fixé à 4,9 % à la fin de mars 2016, contre 3,7 % à la fin du trimestre précédent, tandis que celui des crédits à moyen terme (entre un et cinq ans) est passé à 7,2 %, contre 5 % en décembre Celui des prêts à court terme (moins d un an) s est pour sa part redressé et est redevenu positif pour la première fois depuis mars 2012: il s est affiché à 1 % à la fin de mars, contre -1,7 % à la fin de décembre Le relèvement du taux de croissance a été soutenu par la poursuite du recul des coûts des crédits, qui a fait suite à celui des taux d intérêt sur les marchés des capitaux au premier trimestre de Le taux d intérêt à long terme (plus de cinq ans) appliqué aux nouveaux crédits bancaires a continué de diminuer par rapport au trimestre précédent, de 17 points de base, revenant à 1,98 %. Celui à moyen terme (entre un et cinq ans) s est également replié, de 4 points de base, à 1,58 %. Quant aux taux d intérêt à court terme, se conformant à la baisse des taux de référence sur le marché monétaire, ils ont cédé respectivement 1 et 5 points de base, selon que les prêts étaient inférieurs ou supérieurs à un million d euros, pour se chiffrer à 1,76 et 1,50 %. Les banques ont principalement attribué la croissance des crédits à un redressement de la demande. Au premier trimestre de 2016, les quatre grandes banques belges ont rapporté une stabilisation de leurs critères d octroi de crédits aux sociétés non financières. Elles ont aussi fait référence à une atténuation de la perception des risques, attribuable à une amélioration des prévisions concernant l activité économique, ainsi qu à une exacerbation de la pression concurrentielle, surtout entre établissements bancaires, mais aussi en raison de la disponibilité de financements de marché. Par ailleurs, les banques ont de nouveau fait état d un accroissement de la demande de crédits qui, selon leur appréciation, serait imputable à la hausse des besoins de financement, au bas niveau des taux d intérêt, à la gestion des stocks et du fonds de roulement, ainsi qu à la reprise des activités de fusion et d acquisition. Par contre, le recours à des financements alternatifs aurait bridé la demande de crédits. Pour le deuxième trimestre de 2016, les banques belges tablent, d une part, sur un nouvel assouplissement de leurs critères d octroi de crédits et, d autre part, sur une expansion de la demande de prêts. Du point de vue des entreprises, les conditions globales de crédit ont été considérées comme favorables, et ce pour le huitième trimestre d affilée. Des développements semblables ont été observés dans l ensemble de la zone euro, où le taux de variation annuelle des crédits bancaires aux entreprises a augmenté au premier trimestre de 2016, ressortant à 1,1 %, contre 0,2 % le trimestre précédent. S agissant de l'évolution des crédits, l'hétérogénéité perdure cependant entre les États membres. Par ailleurs, les banques de l union monétaire ont fait mention d un relâchement de leurs critères d'octroi de crédits aux entreprises durant cette période, ainsi que d un raffermissement de la demande de crédits. Elles prévoient un nouvel assouplissement de leurs conditions de prêt et une progression de la demande de crédits au deuxième trimestre de

2 ÉVOLUTION DES CRÉDITS AUX ENTREPRISES AU PREMIER TRIMESTRE DE Volume des crédits Au premier trimestre de , le taux de variation annuelle de l octroi de crédits aux entreprises par les banques résidentes s est nettement amélioré en Belgique. Il s'est établi à 4,1 % à la fin de mars, contre 2,3 % à la fin de décembre Parallèlement à cette évolution, le flux net de crédits, après désaisonnalisation, s est inscrit en forte hausse sur l'ensemble des quatre derniers trimestres, atteignant 4,6 milliards d euros. Après avoir augmenté de, respectivement, 1,3 et 1,2 milliards au troisième et au quatrième trimestres de 2015, l octroi de nouveaux crédits s est encore accru au premier trimestre de 2016, les flux nets désaisonnalisés se chiffrant à 1,9 milliard. Une ventilation par maturité des crédits fait apparaître des évolutions en sens positif pour toutes les catégories. Le taux de variation à un an d écart des crédits à long terme (plus de cinq ans) a continué de grimper, se chiffrant à 4,9 % à la fin de mars, contre 3,7 % à la fin du trimestre précédent. Celui 1 Les données relatives à l évolution des crédits bancaires octroyés par les banques résidentes aux sociétés non financières en Belgique sont à présent établies selon la méthodologie du SEC L introduction de nouvelles définitions pour les secteurs des sociétés financières et non financières, conformément à cette nouvelle méthodologie, le reclassement d unités institutionnelles dans le secteur des administrations publiques et dans le secteur financier à la suite d une recommandation d Eurostat et la modification du format de transmission des séries dans le cadre d une nouvelle réglementation de la BCE ont engendré des changements dans les données de crédit et l apparition d une rupture de série dans les données d encours entre novembre et décembre

3 des crédits à moyen terme (entre un et cinq ans) s est également raffermi, affichant une valeur de 7,2 %, contre 5 % à la fin de décembre Enfin, le volume des crédits à court terme (moins d un an) est repassé en territoire positif pour la première fois depuis le premier trimestre de Leur taux de croissance annuelle s est établi à 1 % à la fin de mars, contre -1,7 % à la fin de décembre Pour se financer, les entreprises belges peuvent également faire appel aux banques étrangères 2. Les comptes financiers établis par la Banque sur la base des statistiques de la balance des paiements 3 permettent d'appréhender les flux de crédits émanant des banques non résidentes. Par rapport à la période correspondante de l année précédente, l octroi de crédits par les banques étrangères s est globalement réduit au quatrième trimestre de 2015: à un an d'écart, les transactions nettes en provenance des banques de la zone euro (hors Belgique) ont diminué de 1,4 milliard d'euros (pour totaliser près de 12,7 milliards), tandis que les flux nets de crédits accordés par les autres banques étrangères ont été à peine positifs (0,1 milliard) au cours de cette même période. Dès lors, le taux de variation à un an d'écart des crédits bancaires, compte tenu de l ensemble des crédits de ce type octroyés aux entreprises belges, est ressorti à 0,9 % au quatrième trimestre de Dans la zone euro, l octroi de crédits aux entreprises a rebondi au premier trimestre de En mars, le taux de variation annuelle s est fixé à 1,1 %, contre 0,2 % à la fin du trimestre précédent. Bien que le taux de variation de ces crédits dans la zone euro reste inférieur à celui enregistré en 2 3 La notion de banque étrangère (ou non résidente) repose sur le concept de territorialité. Les filiales et succursales de banques étrangères qui possèdent un établissement stable en Belgique sont comprises dans le concept des banques résidentes. L octroi de crédits par des banques étrangères recouvre donc uniquement celui qui est opéré par des établissements situés à l étranger. Ces données sont disponibles plus tardivement que celles relatives aux crédits accordés par les banques résidentes. Elles existent actuellement jusqu au quatrième trimestre de

4 Belgique, on note une amélioration sensible par rapport au creux observé au premier trimestre de 2014 (-3,5 %). Le taux de variation moyen pour la zone euro continue cependant de masquer une forte hétérogénéité: alors que la majorité des pays, parmi lesquels la Finlande (4,4 %) et la France (4,3 %), ainsi que, dans une moindre mesure, l Allemagne (2,0 %) et l Italie (0,1 %), ont affiché une croissance annuelle positive de l'octroi de crédits bancaires aux entreprises, celle-ci est demeurée négative, parfois de manière significative, dans d autres États. Cela a été le cas, notamment, en Irlande (-3,8 %), aux Pays-Bas (-3,8 % également), au Portugal (-2,2 %), en Espagne (-1,1 %) et en Grèce (-1,0 %). Les statistiques issues de la Centrale des crédits aux entreprises 4, qui concernent tant les ouvertures de lignes de crédit que l'utilisation de celles-ci auprès des banques résidentes, permettent d'apprécier non seulement l'évolution des crédits en fonction de la taille des entreprises emprunteuses, mais également celles au sein de leur secteur d'activité et de la région où elles sont installées. 4 Les données relatives à la Centrale des crédits aux entreprises sont alimentées en continu par les institutions participantes. Les séries sont susceptibles d être révisées, et ce sur une période d un an. Dans les graphiques présentés pour ce commentaire, seules les données antérieures à mars 2015 sont considérées comme définitives. Ces données sont conformes à la méthodologie du SEC 2010 à partir de décembre

5 Au total, selon les statistiques de la Centrale des crédits, le montant des lignes de crédit aux sociétés non financières autorisé par les établissements de crédit résidents a atteint 173,1 milliards d euros à la fin de mars Le volume des crédits effectivement utilisés par les entreprises s est quant à lui établi à 121,2 milliards d'euros. Ces prêts ont en grande partie été accordés à de petites entreprises qui, à la fin de décembre, s arrogeaient 68,3 milliards d euros de crédits autorisés et 57,3 milliards d'euros de crédits utilisés. Par ailleurs, des crédits avaient été octroyés à des entreprises de taille moyenne pour un montant de 34,8 milliards d euros, dont 24,6 milliards d euros de crédits utilisés. Enfin, les entreprises de grande taille comptabilisaient pour leur part 56,5 milliards d euros de crédits autorisés et 28,5 milliards d'euros de crédits utilisés 5. Le montant moyen des crédits utilisés calculé pour les entreprises qui avaient effectivement contracté des crédits se chiffrait à 14 millions d'euros par grande entreprise, à 2,1 millions par société de taille moyenne et à 0,2 million par petite entreprise. Le taux d utilisation des crédits, qui rapporte le montant des crédits utilisés à celui des crédits autorisés, illustre l intensité avec laquelle les entreprises sollicitent leurs lignes de crédit. De manière générale, il est inversement proportionnel à la taille de l entreprise. Ce constat pourrait s expliquer 5 La somme des prêts accordés aux petites, moyennes et grandes entreprises est inférieure au total des crédits autorisés ou utilisés répertoriés. Un certain nombre d entre eux sont en effet octroyés à des entreprises pour lesquelles on ne dispose pas d informations relatives à la taille (parce qu elles n ont pas encore déposé de bilan ou parce qu elles ne sont pas tenues de le faire). Au total, les crédits octroyés à ces entreprises se chiffraient, en mars 2016, à 13,5 milliards d euros pour les crédits autorisés et à 10,8 milliards d'euros pour les crédits utilisés. 5

6 par le fait que les petites sociétés ne peuvent guère recourir à d'autres moyens de financement, mais il peut également être le signe d'une corrélation négative entre la taille de la firme emprunteuse et l appréciation du risque par les établissements de crédit. À la fin de mars 2016, le taux d utilisation des crédits était de 83,9 % pour les petites entreprises, de 70,7 % pour celles de taille moyenne et de 50,5 % pour les grandes. Par rapport à la situation qui prévalait un an auparavant (fin de mars 2015), ces taux correspondaient à une légère augmentation du degré d'utilisation par les petites d entreprises, de l'ordre de 0,2 point de pourcentage, tandis que celui-ci avait diminué pour les firmes de taille moyenne (de 0,5 point de pourcentage) et pour les grandes sociétés (de 4,7 points de pourcentage). Cette baisse notable du taux des grandes entreprises est directement corrélée à la hausse sensible des crédits autorisés à cette catégorie de firmes entre septembre et décembre 2015, ce qui correspond notamment à des lignes de crédits octroyées à des entreprises du secteur de l industrie manufacturière dans le cadre d activités de fusion et d acquisition. Le taux d utilisation varie aussi considérablement en fonction de la branche d activité. Ainsi, les entreprises de l industrie manufacturière disposent des plus grandes marges en matière de crédits «non utilisés», comme le donne à penser un taux d utilisation structurellement bas. En revanche, les sociétés de l horeca ou du secteur de l'immobilier souvent des PME se servent généralement d une plus grande partie des lignes de crédit mises à leur disposition. À la fin de mars 2016, le taux d utilisation des crédits était de 86,5 % pour les firmes du secteur de l horeca et de 85,5 % pour celles de l immobilier. Il affichait une valeur intermédiaire pour les entreprises du commerce (73,8 %) et était le plus faible pour les secteurs de la construction et de l industrie (respectivement 59,9 % et 6

7 55,3 %). Par rapport à la fin de mars 2015, le taux d utilisation a reculé dans toutes les branches d activité, en raison d une augmentation proportionnellement plus soutenue des lignes de crédit, sauf dans celle du commerce, où il a grimpé de 2,5 points de pourcentage, sous l impulsion d une contraction relativement plus importante des crédits autorisés. En ce qui concerne les régions, le taux d utilisation reste en moyenne plus élevé en Wallonie et en Flandre qu à Bruxelles, principalement en raison de la concentration des sièges sociaux de grandes entreprises sur le territoire de la Région de Bruxelles-Capitale. À la fin de mars 2016, il atteignait 75,8 % au Sud du pays et 74 % au Nord. À Bruxelles, il se chiffrait à 51,8 %. Comparativement à la situation observée en mars 2015, le taux d utilisation des crédits s est infléchi dans toutes les régions: -0,7 point de pourcentage en Wallonie, -0,6 point de pourcentage en Flandre et -7,2 points de pourcentage à Bruxelles en raison de la forte hausse des crédits autorisés dont question ci-dessus. 2. Taux d intérêt Les taux appliqués par les banques belges et par celles de la zone euro aux nouveaux crédits accordés aux entreprises constituent l un des principaux déterminants du coût des crédits proposés aux sociétés non financières. Ils sont collectés au travers de l enquête MIR (cf. Au premier trimestre de 2016, les taux de référence à court terme sur le marché monétaire se sont repliés. La BCE a abaissé son taux d intérêt directeur à 0 % le 16 mars, tandis qu elle a décidé de réduire également son taux de dépôt au jour le jour de 10 points de base (à -0,40 %). L OIS à trois mois s est établi à -0,35 % à la fin de mars (contre -0,25 % à la fin de l année 2015). Pour ce qui est des taux à long terme sur les marchés des capitaux, les rendements des emprunts publics belges à cinq ans se sont à nouveau contractés au cours du premier trimestre, retombant à un minimum historique à la fin de février (-0,31 %). À la fin de mars 2016, le rendement sur ces emprunts s affichait à -0,19 % (contre 0,02 % à la fin de décembre 2015). S agissant des emprunts publics à dix ans, ce taux était de 0,45 % à la fin de mars, contre 1,01 % à la fin de Les taux d intérêt à court terme appliqués aux nouveaux crédits bancaires ont diminué, suivant les mouvements des taux du marché monétaire. Par rapport au trimestre précédent, celui appliqué aux crédits dont la valeur était inférieure à un million d euros a reculé de 1 point de base, se fixant à 1,76 % en mars, tandis que celui associé aux prêts dont la valeur était supérieure à cette somme a été raboté de 5 points de base, à 1,50 %. Le coût des crédits d échéance moyenne (c est-à-dire assortis d'un taux fixe, d une durée comprise entre un et cinq ans et d un montant inférieur à un million d euros) a diminué de 4 points de base entre la fin de décembre 2015 et la fin de mars 2016, pour retomber à 1,58 %. En ce qui concerne le taux des prêts d échéance longue (c est-à-dire assortis d un taux fixe, d une durée supérieure à cinq ans et d un montant inférieur à un million d euros), la tendance baissière s est également poursuivie au premier trimestre: celui-ci s est replié de 17 points de base, à 1,98 %. La baisse des taux de référence n a toutefois pas entièrement reflété celle sur les taux de détail à la clientèle. Les marges indicatives des banques sur les crédits à moyen et à long termes (approximées par les écarts entre les taux des crédits aux entreprises et les taux OIS 6 ) ont en 6 Taux swaps au jour le jour (overnight index swap - OIS). Il s agit des taux sur les prêts à des banques très bien notées (prime banks). Les taux sur les crédits à court terme ont été comparés à l OIS à un an, ceux à moyen terme à l OIS à trois ans et ceux à long terme à l OIS à sept ans. 7

8 effet légèrement augmenté par rapport au début de l année. Elles sont estimées à, respectivement, 196 et 199 points de base en mars, contre 181 et 183 points de base à la fin de Dans la zone euro, les tarifs appliqués aux crédits bancaires se sont globalement contractés. Les taux des prêts d échéance courte ont fléchi de, respectivement, 5 et 8 points de base, selon que leur montant était inférieur ou supérieur à un million d euros, à 2,60 et 1,42 %. Le tarif bancaire des crédits assortis d un taux fixe, d'une durée comprise entre un et cinq ans et d une valeur inférieure à un million d euros a diminué de 10 points de base, à 2,64 %. Enfin, celui des crédits d'une durée supérieure à cinq ans et d une valeur inférieure à un million d euros s est établi à 2,17 % (-10 points de base par rapport à la fin du trimestre précédent). 8

9 3. Enquêtes sur les conditions de crédit L'enquête de l'eurosystème sur la distribution du crédit bancaire (cf. fournit des informations qualitatives sur l évolution des critères d octroi et de la demande de crédits, ainsi que sur les facteurs qui les soustendent. Au premier trimestre de 2016, les quatre grandes banques belges interrogées dans le cadre de cette enquête ont rapporté que les critères d octroi de crédits aux entreprises étaient globalement demeurés inchangés. De leur côté, les établissements de crédit de la zone euro ont fait état d un relâchement modeste de leurs critères sur toutes les catégories de crédits. L hétérogénéité en la matière est restée contenue entre les États de la zone euro. Dans la plupart d entre eux, les banques ont globalement gardé constants ou assoupli leurs critères d octroi de crédits. Seules Malte, la Grèce, l Autriche et la France les ont rendus plus stricts. En Belgique, les banques participantes identifient l amélioration de la perception des risques (en particulier des perspectives liées à l activité économique générale) ainsi que l accroissement de la pression concurrentielle (celle qu elles ressentent de la part des autres établissements bancaires et celle qu exercent les marchés financiers) comme des facteurs jouant favorablement sur les conditions de crédit. 9

10 Les banques disposent de plusieurs outils pour moduler leur offre de crédits aux entreprises. Ainsi, elles peuvent l étendre (la restreindre), en procédant à un resserrement (élargissement) des marges, mais aussi en assouplissant (durcissant) les critères non monétaires, et en particulier les exigences de garanties, les clauses des contrats de crédit ou les frais divers inhérents à la prise de crédit. Le maintien des critères d octroi de crédits au premier trimestre de 2016 est allé de pair avec des évolutions positives de la plupart des déterminants monétaires et non monétaires. Les banques déclarantes ont en effet rapporté un rétrécissement des marges sur les crédits standard, qu ils soient proposés aux grandes entreprises ou aux PME, tandis que les marges sur les crédits plus risqués sont restées inchangées. Les établissements de crédit ont, dans l ensemble, signalé avoir allégé les conditions relatives au volume des prêts, aux demandes de garanties et aux clauses des contrats de crédit. Pour le deuxième trimestre de 2016, les banques belges, comme celles de la zone euro, s attendent à un nouvel assouplissement de leurs critères d octroi de crédits. Par ailleurs, en Belgique, les banques ont fait état d'un accroissement de la demande de crédits au premier trimestre de Ce dernier serait attribuable tant aux grandes entreprises qu aux PME. Selon les établissements de crédit interrogés, la hausse de la demande est imputable à plusieurs facteurs: l augmentation des besoins de financement liés aux investissements et aux activités de fusion et d acquisition, la gestion des stocks et du fonds de roulement et le bas niveau des taux d intérêt. En revanche, les prêts accordés par d autres institutions bancaires et le recours au financement de marché par des émissions de titres de créance auraient exercé une influence inverse en contenant la demande. Pour le deuxième trimestre de 2016, les banques belges prévoient une nouvelle expansion de la demande de prêts, tant par les grandes entreprises que par les PME. 10

11 Les banques de la zone euro ont également rapporté un raffermissement de la demande de crédits au premier trimestre de 2016, soutenu à la fois par les grandes entreprises et par les PME. Comme en Belgique, il serait dû à l accroissement des besoins de financement liés à une pléthore de facteurs (gestion des stocks et du fonds de roulement, restructuration des dettes, niveau des taux d intérêt, fusions et acquisitions ainsi qu investissements). Il aurait toutefois été légèrement atténué par les financements alternatifs disponibles. Les établissements de crédit de la zone euro anticipent une nouvelle accélération de la demande de crédits au deuxième trimestre de 2016, tant par les grandes entreprises que par les PME. 11

12 Il ressort de l'enquête réalisée par la Banque 7 en avril 2016 que les chefs d entreprise ont, et ce depuis deux ans, une perception positive des conditions générales d'accès au crédit bancaire. La part des entreprises de l industrie manufacturière, de la construction et des services aux entreprises qui jugeaient favorables les conditions d accès à de nouveaux crédits bancaires a atteint 44 %, tandis que 7 % d entre elles les considéraient comme défavorables. Au total, le solde net des réponses des chefs d entreprise s'est élevé à 37,5 % (contre 29,8 % au trimestre précédent). Ce sentiment positif des chefs d entreprise découle d une appréciation toujours bonne de l évolution des conditions d'accès 7 Dans le cadre de cette enquête, on demande aux entreprises de se prononcer sur deux questions. La première porte sur les conditions de crédit au moment de l enquête («Les conditions auxquelles vous pourriez faire appel au crédit auprès des banques vous semblent-elles actuellement: favorables, neutres ou défavorables?»). Dans le commentaire, les réponses à cette question sont traitées sous l intitulé «Conditions générales». La seconde question porte sur les évolutions constatées au cours du trimestre précédant l enquête (amélioration, stabilisation ou dégradation des conditions), et les réponses sont ventilées selon des critères spécifiques (taux d intérêt, autres frais, volume de crédit, garanties exigées). Les réponses à cette question sont commentées critère par critère. 12

13 au crédit au cours des trois mois antérieurs à l'enquête. La satisfaction relative aux mouvements du taux d intérêt, mesurée par le solde des opinions favorables et défavorables, a encore nettement augmenté (37 %, contre 21 % en janvier), même si une majorité des chefs d entreprise (55 %) ont évalué ce critère comme stable lors de la dernière vague de l enquête. Pour ce qui est des conditions non monétaires d'octroi de crédits, les chefs d entreprise ont globalement fait état d'une évolution favorable sur le plan du volume de crédit (solde de 0 %, contre -2 % au trimestre précédent) et sur celui des frais annexes (-12 contre -14 %), tandis que la situation est restée inchangée en ce qui concerne les garanties exigées (-12 %). Il convient toutefois de noter que, pour l ensemble des critères non monétaires (volume, frais et garanties), les soldes des réponses se situent à des niveaux nettement plus favorables que celui de leur moyenne depuis 2009 (date du début de l enquête trimestrielle). Les résultats par branche d activité montrent que les conditions de crédit ont de nouveau été jugées favorables dans toutes les branches d activité interrogées. Dans l industrie manufacturière et les services, les soldes des réponses ont été de, respectivement, 39 et 34 % (soit +6 points de pourcentage par rapport à janvier). Avec un retard d un trimestre par rapport à ces secteurs, une forte progression des estimations positives a également été observée dans le secteur de la construction (37 % d opinions positives, contre 20 % le trimestre précédent). Ces développements sont sous-tendus par de meilleures appréciations, au premier trimestre de 2016, des chefs d entreprise quant à l évolution du taux d intérêt sur les nouveaux crédits, et ce dans les trois branches d activité. Les conditions relatives aux frais annexes et au volume de crédit ont, globalement, bénéficié d évolutions positives, tandis que les opinions concernant les garanties exigées sont plus mitigées. 13

14 S'agissant des différences par classe de taille, toutes les catégories d entreprises ont porté, en avril 2016, un jugement favorable sur les conditions générales de crédit: le solde des réponses était de 32 % pour les petites entreprises (de 1 à 49 employés), de 46 % pour les entreprises de taille moyenne (de 50 à 249 travailleurs), de 36 % pour les grandes (de 250 à 499 employés) et de 43 % pour les très grandes (500 travailleurs ou plus). L appréciation des conditions liées aux fluctuations des taux d intérêt s est inscrite en nette hausse pour toutes les catégories d entreprises. Les évaluations relatives aux évolutions des frais annexes, au volume de crédit et aux garanties exigées se sont globalement améliorées comparativement au quatrième trimestre de

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