FÉDÉRATION DE LA SANTÉ DU QUÉBEC (FSQ-CSQ) Soins infirmiers et cardiorespiratoires Notre vision de l avenir

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1 FÉDÉRATION DE LA SANTÉ DU QUÉBEC (FSQ-CSQ) Le contexte actuel Soins infirmiers et cardiorespiratoires Notre vision de l avenir Une pénurie de personnel importante dans le réseau qui subsistera. Conséquences actuelles : recours abusif aux heures supplémentaires, alourdissement des tâches, épuisement professionnel, absentéisme, désertion professionnelle, attraction très difficile (l aspiration à la carrière infirmière est passée du 2 e rang à plus du 50 e rang). La pénurie est aussi présente chez les médecins, une situation qui perdurera également. Cela ne peut tout simplement pas durer ainsi longtemps, car on est prêt du point de rupture. Il nous faut absolument envisager des solutions innovantes et pour cela nous projeter dans l avenir. «Si vous ne construisez pas votre avenir, il ne cesse pas de se construire pour autant.» Tim Porter-O Grady, conseiller principal Bureau de la politique des soins infirmiers de Santé Canada Le contexte probable en l an 2020 Le Bureau de la politique des soins infirmiers de Santé Canada a mené une vaste enquête auprès des associations représentant le personnel infirmier de tout le Canada de même que de celles représentant leurs employeurs. L enjeu consistait à se projeter en l an 2020 et d imaginer quels seront les nouveaux contextes de travail pour le personnel infirmier et donc, les tâches qui y seraient associées. En 2020, il y aura davantage de soins qui seront prodigués à domicile et dans la communauté plutôt qu en milieu hospitalier. Il y aura beaucoup d auto-traitement effectué par le patient lui-même à l aide de technologies monitorées à distance. Cela impliquera pour les infirmières davantage de tâches centrées sur l enseignement aux patients. Les soins en milieu hospitalier seront davantage spécialisés et les soins infirmiers de même.

2 Donc, de façon générale, le niveau de tâches exercées par les différentes catégories de personnel, incluant les médecins, sera rehaussé. Ainsi, l infirmière deviendra le premier contact au niveau des soins primaires plutôt que le médecin. L infirmière auxiliaire en milieu institutionnel (soins généraux et de longue durée) aura un rôle accru. La majorité des infirmières en milieu hospitalier auront un rôle spécialisé. Les infirmières tant en milieu communautaire qu en milieu institutionnel feront le gros du travail. On pourrait résumer la situation projetée ainsi : aucune des catégories d emploi ne fera des tâches qu il sera possible de faire exécuter par d autres. Donc, chaque catégorie d emploi devra relever le niveau de soins qu elle prodigue actuellement. Chaque profession devra travailler à l extrémité supérieure de son champ d exercices. Suivant cette projection, si on voyait la pénurie de personnel d un autre angle La majeure partie des discussions sur les pénuries de personnel se déroule suivant le contexte actuel de prestation de soins, d organisation du travail et de distribution des tâches. Or, ce cadre d organisation sera désuet dans moins de 15 ans. Si nous maintenons les modes de prestation et les niveaux de demande actuels, il sera impossible de résorber les pénuries de personnel. Les pénuries de personnel exigent donc des changements radicaux à l intérieur du système de soins et des modèles de prestation. Les soins de santé devront être prodigués par un nombre plus réduit de professionnels, selon des modèles plus efficaces. Alors, plutôt que de chercher à régler les pénuries en trouvant comment augmenter les ratios pour combler les besoins selon les façons actuelles d organiser les soins, on peut réfléchir à ce qu il est nécessaire de changer pour que ce ratio soit suffisant dans 15 ans. 1. Clarification des champs d exercices autorisés et des chevauchements. 2. Orientation de l organisation du travail vers la responsabilisation d une équipe interdisciplinaire de soins plutôt que suivant un cadre préalablement défini par l employeur de la division du travail. 3. Orientation de la formation. 2

3 La vision de l Ordre des infirmières et infirmiers du Québec (OIIQ) Dans un mémoire déposé à la Table de concertation visant à répondre à la situation de la pénurie de main-d œuvre en soins infirmiers, l OIIQ formule les principales orientations suivantes : Passer des stratégies d augmentation de l offre d infirmières à celles de gestion de la demande par niveau de formation (DEC, BAC, maîtrise) en lien avec les rôles attendus : De délivrer un permis d infirmière clinicienne à toutes les infirmières détentrices d un baccalauréat en sciences infirmières et à toutes les infirmières ayant deux ans d expérience et plus dans un ou plusieurs des domaines suivants, soit les soins critiques, les soins de première ligne dans la communauté et les soins en santé mentale et d exiger ce permis pour exercer la profession d infirmière dans ces domaines. Dans les soins de première ligne dans la communauté, d augmenter le ratio d infirmières cliniciennes dans les groupes de médecine familiale (GMF) et les cliniques-réseau. De garantir pour les autres domaines de pratique un nombre suffisant d infirmières cliniciennes pour assurer le suivi systématique de clientèles et les rôles d infirmières pivots. Déployer les nouvelles activités et responsabilités confiées aux infirmières par la loi 90. Départager les rôles entre les médecins et les infirmières pour améliorer l accessibilité aux soins et aux services à la population. Accélérer et intensifier l introduction d infirmières praticiennes spécialisées en établissant un ratio d infirmières praticiennes requises dans les domaines de la néphrologie, de la cardiologie et de la néonatalogie et viser l introduction de 500 infirmières praticiennes spécialisées en soins de première ligne. Passer à l action pour attirer et retenir le plus grand nombre d infirmières. Garantir la formation continue et l ajustement des compétences liées à la Loi 90. 3

4 Enquête CSQ Au-delà des changements nécessaires à l organisation du travail, l amélioration des conditions de travail s avère également une cible à examiner de façon prioritaire pour contrer la pénurie de personnel. L attraction et le maintien en emploi se trouvent, en effet, au cœur de la résolution à court et moyen terme de cette pénurie. Conjointement avec la CSQ, le Syndicat des infirmières, inhalothérapeutes, infirmières auxiliaires du Cœur-du-Québec a entrepris une enquête auprès de ses membres afin de connaître leur point de vue sur les conditions d insertion et de maintien en emploi et sur les enjeux liés à ces problématiques. Cette recherche vise les trois groupes professionnels représentés par le SIIIACQ et employés au Centre hospitalier régional de Trois-Rivières (CHRTR). À terme, cette enquête devrait permettre d identifier les pistes d action qui contribueront au développement de conditions gagnantes pour le maintien en emploi en tentant d identifier les mesures pour assurer une insertion réussie, contrer la désertion professionnelle et s assurer d un transfert adéquat d expertise intergénérationnelle. Une première démarche a sondé 35 personnes retraitées sur les raisons qui les ont amenées à prendre leur retraite, même avec une rente réduite, et sur les conditions qui auraient pu les maintenir en emploi. Parmi les motifs qui ont incité les personnes à prendre leur retraite, les trois premiers sont : - l atteinte du critère d admissibilité (20/35) malgré une rente réduite pour la majorité (27/35) soit, 77 % des personnes interrogées; - la perte d intérêt pour le travail (14/35) ; - les conditions de travail (10/35). Les conditions qui auraient pu les maintenir en emploi sont : - une charge de travail plus normale (16/35) ; - une plus grande reconnaissance au travail (12/35) ; - une réduction du temps de travail (11/35) ; - une meilleure ambiance de travail (8/35) ; - rien (8/35) ; Certains répondants ont signalé plus de quatre motifs. 4

5 Les commissions de la fédération La commission des infirmières Déléguer les tâches qui ne relèvent pas strictement de la profession infirmières (ex. : donner les bains, passer et retirer les cabarets, aider à l alimentation du patient, etc.) à d autres catégories d emploi afin d augmenter la disponibilité des infirmières aux visites cliniques des patients. Pour les services ambulatoires, réserver aux infirmières toutes les tâches qui exigent une autonomie professionnelle en matière d investigation, une évaluation et un jugement cliniques, mais laisser l application technique aux infirmières auxiliaires. Réserver aux infirmières les fonctions qui requièrent une grande autonomie pour la gestion des cas, la gestion des soins d un groupe de patients, l enseignement auprès des patients et de leur famille, mais accroître l interdisciplinarité pour le reste. Il est reconnu qu à peine 1 % des patients qui se présentent à l urgence ont vraiment besoin d une consultation médicale. Au regard des infirmières praticiennes, utiliser au maximum leur expertise. L infirmière est capable de diriger les patients accueillis à l urgence vers des examens diagnostiques. En CHSLD, l infirmière peut prescrire des traitements pour des plaies, des rougeurs, elle peut appliquer pendant trois mois des ordonnances. Alors, les visites médicales qui se font actuellement une fois par semaine pourraient être espacées et l infirmière pourrait assurer le suivi si les conditions du patient restent stables. La commission des infirmières auxiliaires Réintégrer les infirmières auxiliaires dans tous les départements de soins. Appliquer les fonctions permises à la Loi 90 uniformément, partout, en y incluant la reconnaissance de l autonomie à les exercer. Consulter le personnel en place pour déterminer le modèle de soins à appliquer dans le milieu quant au fonctionnement de l équipe, à sa composition, à l organisation des soins et services. Ajuster les salaires en fonction des responsabilités. 5

6 Revoir la formation initiale de base afin qu on y fasse l apprentissage de toutes les situations de soins dévolues aux infirmières auxiliaires, incluant des stages spécialisés. Assurer la formation en cours d emploi pour actualiser les compétences. Mentorat pour guider les recrues. Déléguer les soins de base aux préposés essentiellement. Être en mesure de prendre les ordonnances téléphoniques. Intégrer les familles à exécuter les soins simples pour dégager l infirmière auxiliaire à réaliser les soins propres à ses compétences. La commission des inhalothérapeutes Appliquer la Loi 90. Tenir compte du fonctionnement des régions dans l organisation du travail au regard du besoin de polyvalence dans l exercice de la profession. Assurer la formation adéquate aux activités déléguées. Avoir un préposé à l équipement pour changer les bonbonnes ou autres appareils oxygéniques à l étage. Aux urgences, l inhalothérapeute devrait pouvoir réaliser au complet l évaluation des patients en détresse respiratoire et initier les traitements comme cela se fait au Nouveau-Brunswick. Aux soins intensifs, l inhalothérapeute devrait pouvoir réaliser le sevrage des patients vers l autonomie respiratoire. Les conditions de réussite à l application de ces orientations Augmenter les équipes interdisciplinaires de base, incluant les catégories de personnel de soutien, et former des équipes stables. Favoriser le travail d équipes en diminuant les fardeaux de tâches afin de donner de l espace pour que les membres d une équipe puissent se parler et convenir d un fonctionnement. 6

7 Former l ensemble des catégories de personnel, incluant le personnel de soutien non régi par des ordres professionnels, aux conditions sanitaires de base (ex. : l entretien ménager en fonction de prévenir les infections). Implanter une culture organisationnelle qui favorise les attitudes et comportements interprofessionnels démontrant une capacité à reconnaître les compétences d autrui. Engagement des employeurs à offrir de la formation continue en milieu de travail. Reconnaissance salariale reliée aux exigences du poste et des responsabilités. Reconnaître l autonomie. Tous les établissements sont actuellement en réorganisation du travail, il ne faudrait pas que les employeurs agissent avec un retard de vision, mais qu ils tiennent compte immédiatement des nouvelles façons d envisager la pénurie. Il faut que la technologie de pointe soit disponible dans les institutions de formation initiale. Il faut que les employeurs posent les exigences adéquates dans les affichages de poste, ils ont tendance à les surestimer. Les syndicats et les ordres professionnels devraient exercer des pressions aux divers paliers de gouvernance pour que la Loi 90 soit appliquée entièrement et uniformément dans les plus brefs délais. Au regard de la formation initiale, elle doit être en adéquation avec les connaissances et compétences nécessaires et réelles pour exécuter la tâche, les établir, les respecter sans les surestimer. Cela demandera des stages plus poussés pour être fonctionnel dès la sortie de la formation initiale. Éliminer le recours systématique aux heures supplémentaires. Éliminer le recours aux agences privées de placement. Il pourrait être intéressant de faire des projets pilotes avec une unité ou un département qui réaliserait une organisation du travail optimale, utilisant les ressources d une équipe interdisciplinaire autogérée sur le plan du fonctionnement et de la distribution des rôles et responsabilités. 7

8 ATELIER D ÉCHANGE ET DE DISCUSSION (Questions qui ont été posées dans les assemblées générales des syndicats à la suite de la tenue des rencontres FSQ par commissions) En grand groupe 1. Êtes-vous d accord avec cette nouvelle façon de considérer la pénurie dans le futur soit en changeant l organisation du travail en fonction d optimiser au maximum les ressources humaines disponibles? Par catégorie d emplois 2. Dans ce contexte, comment voyez-vous votre rôle dans une nouvelle organisation du travail? Est-ce que vous identifiez dans l organisation actuelle des services ou l exercice du travail, des responsabilités plus complexes que vous pourriez exercer (incluant celles des médecins) et d autres moins complexes qui pourraient être exercées par d autres catégories d emplois? 3. Quelles sont, selon, vous les conditions de réussite de cette nouvelle façon de concevoir l organisation du travail? Autres commentaires 8

9 Questions qui ont été posées lors du Conseil fédéral à la suite des compte rendus des assemblées générales des 3 autres syndicats sur les questions précédentes 4. Dans votre tâche quotidienne et celle des membres de votre milieu, quelles mesures pourraient être mises en place rapidement qui changeraient votre vie au travail? 5. Identifiez les trois pistes de solution les plus urgentes et qui toucheraient le plus grand nombre de membres possibles. 6. Qu est-ce qui pourrait accélérer l application de la Loi 90 dans tous les établissements de même que l application des mesures les plus urgentes que vous avez identifiées pour contrer la pénurie? 9

10 Questions complémentaires 7. Le gouvernement envisage de plus en plus d accorder une rémunération différente au personnel selon les exigences du secteur dans lequel il œuvre (soins intensifs, salles d urgence, par exemple). Seriez-vous d accord pour que la FSQ explore ce type de solutions? 8. Dans son mémoire déposé à la table de concertation, l Ordre des infirmières et infirmiers du Québec (OIIQ) propose de délivrer un permis d infirmière clinicienne à toutes les infirmières détentrices d un baccalauréat en sciences infirmières et à toutes les infirmières ayant deux ans d expérience et plus dans un ou plusieurs des domaines suivants, soit les soins critiques, les soins de première ligne dans la communauté et les soins en santé mentale et d exiger ce permis pour exercer la profession d infirmière dans ces domaines. Êtes-vous d accord avec cette orientation? 10

11 Annexe Liste des activités réservées (Loi 90, 14 juin 2002) Médecins Infirmières Infirmières auxiliaires Diagnostiquer les maladies. Inhalothérapeutes Évaluer la condition physique et mentale d une personne symptomatique. Prescrire les examens diagnostiques. Utiliser les techniques diagnostiques invasives ou présentant des risques de préjudice. Effectuer des examens et des tests diagnostiques invasifs, selon une ordonnance. Effectuer des prélèvements, selon une ordonnance. Effectuer des épreuves de la fonction cardiorespiratoire, selon une ordonnance. Effectuer des prélèvements, selon une ordonnance. Initier des mesures diagnostiques et thérapeutiques, selon une ordonnance. Initier des mesures diagnostiques à des fins de dépistage dans le cadre d une activité découlant de l application de la Loi sur la santé publique (2001), chapitre 60). 11

12 Médecins Infirmières Infirmières auxiliaires Inhalothérapeutes Déterminer le traitement médical. Déterminer le plan de traitement relié aux plaies et aux altérations de la peau et des téguments et prodiguer les soins et traitements qui s y rattachent. Prescrire les médicaments et les autres substances. Prescrire les traitements. Utiliser les techniques ou appliquer les traitements, invasifs ou présentant des risques de préjudice, incluant les interventions esthétiques. Appliquer des techniques invasives. Effectuer et ajuster les traitements médicaux, selon une ordonnance. Introduire un instrument ou un doigt, selon une ordonnance, au-delà du vestibule nasal, des grandes lèvres, du méat urinaire, de la marge de l anus ou dans une ouverture artificielle du corps humain. Si habilité par une attestation de formation, introduire un instrument, selon une ordonnance, dans une veine périphérique à des fins de prélèvements. Introduire un instrument, selon une ordonnance, dans une veine périphérique ou dans une ouverture artificielle ou dans et au-delà du pharynx ou au-delà du vestibule nasal. Effectuer l assistance ventilatoire, selon une ordonnance. Prodiguer des soins et des traitements reliés aux plaies et aux altérations de la peau et des téguments, selon une ordonnance ou selon le plan de traitement 12

13 Médecins Infirmières Infirmières auxiliaires infirmier. Inhalothérapeutes Administrer et ajuster des médicaments ou d autres substances, lorsqu ils font l objet d une ordonnance. Procéder à la vaccination dans le cadre d une activité découlant de l application de la Loi sur la santé publique (2001), chapitre 60). Appliquer des mesures invasives d entretien du matériel thérapeutique. Administrer, par des voies autres que la voie intraveineuse, des médicaments ou d autres substances, lorsqu ils font l objet d une ordonnance. Contribuer à la vaccination dans le cadre d une activité découlant de l application de la Loi sur la santé publique (2001, chapitre 60). Administrer et ajuster des médicaments ou d autres substances, lorsqu ils font l objet d une ordonnance. Décider de l utilisation des mesures de contention. Décider de l utilisation des mesures de contention. Exercer une surveillance clinique de la condition des personnes malades dont l état de santé présente des risques. Exercer une surveillance clinique de la condition des personnes dont l état de santé présente des risques, incluant le monitorage et les ajustements du plan thérapeutique infirmier. Observer l état de conscience d une personne et surveiller les signes neurologiques. Exercer une surveillance clinique de la condition des personnes sous anesthésie, y compris la sédation-analgésie, ou sous assistance ventilatoire. Effectuer le suivi infirmier des personnes présentant des problèmes de santé complexes. 13

14 Médecins Infirmières Infirmières auxiliaires Inhalothérapeutes Effectuer le suivi de grossesse et pratiquer des accouchements. Contribuer au suivi de grossesse, à la pratique des accouchements et au suivi postnatal. Mélanger des substances en vue de compléter la préparation d un médicament, selon une ordonnance. Mélanger des substances en vue de compléter la préparation d un médicament, selon une ordonnance. Mélanger des substances en vue de compléter la préparation d un médicament, selon une ordonnance. Par ailleurs, le projet de loi établit un cadre qui permettra d autoriser des professionnels autres que les médecins à exercer certaines activités médicales. Plus particulièrement et dans certaines conditions, des infirmières seraient autorisées à : - prescrire des examens diagnostiques ; - utiliser des techniques diagnostiques invasives ou présentant des risques de préjudice ; - prescrire des médicaments et d autres substances ; - prescrire des traitements médicaux ; - utiliser des techniques ou appliquer des traitements médicaux invasifs ou présentant des risques de préjudice. 14

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