Contribution à la mise en service d une ferme de serveurs connectée à une grille de calcul pour la Physique des Hautes Energies

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "Contribution à la mise en service d une ferme de serveurs connectée à une grille de calcul pour la Physique des Hautes Energies"

Transcription

1 Contribution à la mise en service d une ferme de serveurs connectée à une grille de calcul pour la Physique des Hautes Energies Mémoire présenté pour l obtention du grade académique de Licencié en Informatique par Fabrice CHARLIER Université Mons-Hainaut Académie Universitaire Wallonie-Bruxelles Directeurs: Philippe HERQUET & Alain ROMEYER Rapporteurs: Chantal POIRET & Joseph HANTON Année Académique

2 Computer Science is no more about computers than astronomy is about telescopes. E. Dijkstra

3 Remerciements Je tiens ici à remercier les personnes sans qui ce mémoire ne serait pas ce qu il est : Monsieur le professeur Philippe Herquet pour m avoir accueilli durant cette année dans son service ; Monsieur Alain Romeyer pour l accompagnement durant toute la durée de mon travail ainsi que l aide apportée pour la rédaction de ce document ; Messieurs Joseph Hanton et Francis Lequeux pour leur disponibilité, les conseils prodigués ainsi que l aide apportée pour la rédaction de ce document ; Les autres membres du service pour l accueil chaleureux et pour l aide scientifique, informatique et logistique ; Mademoiselle Dorothée De Visscher et Monsieur Alexandre Mollet pour la relecture ce document ; Enfin je tiens à remercier toutes les personnes que j ai consultées au sein de l université dans le cadre de ce travail. 3

4 4

5 Conventions typographiques Voici les conventions typographiques utilisées dans ce document : Commandes et arguments sont en gras ; Chemins dans l arborescence en mode machine à écrire ; La première occurence d un terme repris dans le lexique est en italique ; Marques, noms déposés,... en PETITES CAPITALES ; L abréviation de octet (byte) est B tandis que l abréviation de bit est b. 5

6 6

7 Table des matières Remerciements 3 Conventions typographiques 5 1 Introduction Sujet du mémoire Présentation du service La Physique des Hautes Energies et l Informatique L expérience Large Hadron Collider L expérience "IceCube" Lien avec l Informatique Le Clustering et le Grid Computing Qu est-ce qu un cluster? De la nécessité du Grid Computing La technologie du Grid Computing Architecture de LHC Computing Grid Architecture logicielle du LHC Computing Grid : le middleware LCG Utilisation du Grid au sein du projet IceCube Conception de l architecture du cluster PPE Cahier des charges Plan de travail Vue globale de l architecture Aspect matériel Description matérielle des serveurs Description du réseau interconnectant les serveurs Aspect logiciel Choix du système d exploitation Utilisation du middleware LCG Le gestionnaire de tâches : Condor Composants logiciels installés sur chaque machine Installation, administration et mise à jour automatisée du cluster PPE Description de la problématique Automatisation du processus d installation Présentation du logiciel KickStart Configuration du système d exploitation et finalisation de l installation

8 TABLE DES MATIÈRES Portage de la solution pour la ferme IceCube Outil d administration centralisée Description des exigences Implémentation de l outil Exemple d exécution de l outil Automatisation du processus de mise à jour Description de la problématique Description de la solution Cache RPM Politique de mise à jour Sécurisation du cluster PPE Pourquoi sécuriser le cluster PPE? Sécurité informatique Description des outils utilisés Pare-feu Système de détection d intrusions Cryptographie asymétrique Outils OpenSSH Outils de surveillance des performances Outils de surveillance des températures via le réseau Monitoring des journaux Analyse anti-virus Description de la solution sécurisée Composants de la sécurité communs à toutes les machines Composants de la sécurité sur PpeGrid Sécurité au niveau de la grille : Authentification des utilisateurs Conclusion 77 Bibliographie 79 Lexique 81 A Configuration des services offerts au cluster à partir de la machine PpeCore 83 A.1 Serveur DHCP A.2 Service RPC portmapper A.3 Serveur NIS A.4 Serveur NFS B Installation du gestionnaire de tâches Condor 93 C Mise en oeuvre et utilisation des scripts d installation 97 C.1 Mise en oeuvre du serveur d installation C.1.1 Le serveur PXE C.1.2 Le serveur TFTP C.1.3 Le serveur HTTP C.2 Etapes à effectuer pour installer une nouvelle machine au sein du cluster

9 TABLE DES MATIÈRES 9 C.2.1 Dépendances de la méthode d installation C.2.2 Configuration du démarrage via le réseau C.2.3 Configuration de KickStart C.2.4 Configuration des scripts de post-installation D Outils d aide à l administration du serveur 109 D.1 Script d administration centralisée D.2 Script de surveillance des températures E Configuration des services sur PpeGrid 111 E.1 Gestion de l envoi des s : ssmtp E.2 Moteur PHP E.3 Proxy : Squid E.4 Pare-feu : Shorewall E.5 Serveur de synchronisation de temps : NTP E.6 Système de détection d intrusion : Snort E.7 Configuration du système de monitoring E.7.1 Partie client E.7.2 Partie serveur F Demande de certificat pour les utilisateurs et les noeuds de type Computing Element 121 G Utilisation de Condor 125 H Quelques mots sur le cluster de tests 129

10 TABLE DES MATIÈRES 10

11 Table des figures 1.1 Vue schématique du LHC et des quatre expériences Vue schématique du détecteur CMS Vue schématique du détecteur IceCube Vue schématique de l architecture de la grille de calcul LHC Vue schématique des relations entre les différents composants du middleware LCG Vue schématique des flux d informations au sein du cluster Photo de l équipement constituant le cluster Vue schématique du réseau constituant le cluster Plan d adressage du cluster Capture d écran de l installateur Anaconda (version Ncurses) Schéma représentant les différentes interactions entre client et serveur lors d une installation via KickStart Quelques exemples de graphiques générés à l aide de l analyseur de journaux SnortALog Page d accueil de l interface Web de Lemon, permettant d accéder aux statistiques détaillées de chaque machine Mécanisme d authentification au sein de la grille F.1 Formulaire de demande de certificat F.2 Résumé des données entrées et confirmation de la taille de la clé F.3 Fin de la procédure de demande de certificat F.4 Formulaire pour la demande d entrée dans la VO CMS

12 TABLE DES FIGURES 12

13 Chapitre 1 Introduction Dans ce chapitre, nous introduirons le sujet de ce mémoire. Nous présenterons ensuite le service de Physique Générale et Physique des Particules Elementaires de l université de Mons-Hainaut au sein duquel il a été réalisé. Nous terminerons par la présentation des domaines de recherche qui y sont abordés et leurs liaisons avec l informatique. Dans le chapitre deux, nous présenterons deux techniques utilisées dans ce travail : le Clustering et le Grid Computing. Dans le chapitre trois, nous présenterons l environnement matériel et logiciel dans lequel ce travail a été réalisé. Dans les chapitre quatre et cinq, nous présenterons les réflexions et développement effectués dans les domaines de l installation automatisée, la sécurisation et l aide à la gestion d une ferme de calcul. Dans le chapitre six, nous présenterons les conclusions de notre travail. 1.1 Sujet du mémoire Le sujet de ce mémoire consiste en la mise en oeuvre d une ferme de calcul (encore appelée cluster) de serveurs qui sera utilisée dans un cadre de recherche en physique des hautes énergies. Cette ferme de calcul est constituée de vingt machines bi-processeurs. Afin de faciliter leur administration, nous développerons une solution automatisée d installation et de mise à jour des différents noeuds qui la composent. Nous aurons également à développer des outils destinés à la gestion et à la surveillance du cluster après l installation de celui-ci. Les différentes solutions apportées devront être performantes et sécurisées. Notons que Messieurs Joseph Hanton, Francis Lequeux et Alain Romeyer, membres du service de physique des particules élémentaires, avaient déjà effectué une première installation du cluster. Leurs différentes expérimentations et résultats ont donc servi de base à mon travail. Dans la suite du document, nous appellerons "cluster PPE" (PPE pour Physique des Particules Elémentaires), la ferme de calcul dont il est ici question. 1.2 Présentation du service Le service de Physique Générale et de Physique des Particules Elémentaires, au sein duquel j ai effectué mon mémoire, est dirigé par monsieur le professeur Philippe Herquet. Les deux principales activités de ce service sont l enseignement au sein de la faculté des sciences et la recherche dans le domaine de la physique des hautes énergies. 13

14 1.3. La Physique des Hautes Energies et l Informatique 14 Les axes de recherche sont structurés autour de deux grandes thématiques de la physique des hautes énergies : La physique des particules proprement dites avec le "Large Hadron Collider" (abréviation : LHC) et plus particulièrement l expérience "Compact Muon Solenoïd" (abréviation : CMS) ; Les astroparticules avec l expérience "IceCube". En plus des scientifiques, le personnel du service de physique des particules élémentaires compte deux informaticiens. Ceux-ci ont pour mission la gestion des stations de travail et portables de type PC du service, la gestion du cluster PPE, du serveur Web du service et de la base de données utilisée dans le cadre de la coopération autour du projet IceCube. De plus, leur expertise dans le domaine informatique est sollicitée par les scientifiques. Après avoir présenté de manière générale le service de Physique Générale et de Physique des Particules Elémentaires, présentons maintenant plus précisément les deux axes de recherche mentionnés précédemment et le lien fort qu implique ces activités avec le monde de l informatique. 1.3 La Physique des Hautes Energies et l Informatique La physique des particules étudie les plus petits objets qui constituent notre monde. Paradoxalement, cette étude s effectue en utilisant un appareillage gigantesque. Nous présenterons ci-après les expériences LHC et IceCube ainsi que leurs liens avec l informatique L expérience Large Hadron Collider Le "Large Hadron Collider" alias LHC est le grand défi de la Physique des Hautes Energies en ce début de 21e siècle. Le LHC, est un accélérateur de particules situé à Genève au sein du "Centre Européen pour la Recherche Nucléaire" mieux connu sous l acronyme CERN. Cet accélérateur est pour l instant en construction et devrait être opérationnel dès mi Il est composé d un tunnel circulaire de 27 kilomètres de circonférence dans lequel circule des faisceaux de protons de hautes énergies guidés par des aimants. Le but de cette expérience : faire se percuter deux protons accélérés à % de la vitesse de la lumière 1 afin de recréer les conditions telles qu elles étaient quelques fractions de secondes après le Big-Bang! Sur la circonférence du LHC sont réparties quatre expériences : Alice, Atlas, CMS et LHC-B (voir fig 1.1). Celle dans laquelle la Belgique est impliquée, CMS, a entre autres pour but de mettre en évidence l existence d une particule appelée "Boson de Higgs". Pour ce faire, le détecteur CMS (voir fig 1.2) est équipé de plusieurs types de capteurs afin de pouvoir détecter et identifier les particules issues de la désintégration du boson de Higgs. Le boson de Higgs est particulièrement important pour les physiciens car, d après les modèles théoriques il permettrait d expliquer l origine de la masse des particules par interaction avec celui-ci. Derrière le projet LHC, il n y a pas que le personnel du CERN. Cinq mille physiciens répartis sur tout le globe travaillent sur ce projet et sur la construction des quatres expériences. Pour l instant, même si l accélérateur ne fonctionne pas encore, ils travaillent sur des données obtenues par simulation pour se préparer à la chasse au Higgs. Nous verrons ce qu implique du point de vue de la gestion des données, cette répartition des scientifiques au niveau mondial. 1 Vitesse de la lumière : m/s

15 1.3. La Physique des Hautes Energies et l Informatique 15 FIG. 1.1 Vue schématique du LHC et des quatre expériences. FIG. 1.2 Vue schématique du détecteur CMS.

16 1.3. La Physique des Hautes Energies et l Informatique L expérience "IceCube" FIG. 1.3 Vue schématique du détecteur IceCube. L expérience IceCube consiste en la construction d un télescope noyé dans la glace du Pôle Sud (voir fig 1.3). Celui-ci a pour mission de détecter les particules appelées neutrinos provenant de phénomèmes extra-terrestres comme l explosion d une étoile ou encore de phénomènes cataclysmiques impliquant des trous noirs. Le télescope est composé de capteurs optiques répartis dans un volume de glace de 1 km 3. Ces capteurs sont disposés sur des câbles, à raison de 60 capteurs par câble. Au total, pas moins de 80 câbles de ce type seront noyés dans la glace du Pôle Sud. Ces câbles sont ensuite descendus à une profondeur telle que les capteurs soient situés entre 1400 et 2400 mètres dans un puits creusé à même la glace. Les capteurs ont pour but de détecter la lumière créée par le passage d un muon au sein du détecteur (ce muon ayant lui-même été produit par l interaction d un neutrino avec la matière). Les informations sont alors transmises à la surface via le câble sur lequel ils sont fixés. Elles sont ensuite pré-traitées par un complexe informatique situé au pôle et envoyées par satellite vers le continent américain. Pour l instant, seuls une dizaine de câbles porteurs sont immergés dans la glace. Le planning de déploiement prévoit que l ensemble des câbles seront posés pour Après avoir décrit l instrumentation utilisée au sein des expériences, présentons maintenant leurs relations avec l informatique Lien avec l Informatique L acquisition des données expérimentales se réalise via des procédés électroniques. Cette première étape étant réalisée, il est nécessaire de les analyser par des moyens informatiques. Comme nous l avons vu, les deux expériences, auxquelles participe le service de PPE, sont constituées de nombreux capteurs fournissant un important volume d informations qui doivent ensuite être

17 1.3. La Physique des Hautes Energies et l Informatique 17 stockées et analysées. Ainsi, lorsque l expérience CMS débutera, le détecteur produira plusieurs centaines de mégaoctet de données par seconde! Vu, non seulement la quantité, mais aussi la complexité des données, il n est pas concevable d effectuer leur analyse manuellement. C est à partir de ce point qu intervient l informatique. Des bases de données ou des fichiers seront ainsi utilisés afin de stocker les données acquises avant leur analyse via des algorithmes s exécutant sur un ou plusieurs ordinateurs pour en accélérer le traitement. Le cluster sur lequel j ai eu l occasion de travailler cette année est l instrument de travail indispensable aux chercheurs du service. L informatique et la physique des hautes énergies sont des sciences fortement liées et ceci depuis de nombreuses années. Citons par exemple, le fait que la première ébauche du "World Wide Web" en 1990, est l oeuvre d un physicien travaillant au CERN, Tim Berners-Lee. Son but étant de faciliter la communication au sein de la collaboration européenne. Citons aussi les différents records de vitesse de transfert de données établis entre le CERN et l Institut Californien des Technologies (plus communément appellé Caltech) dans le cadre du projet Internet2. Le dernier en date est de 6,57 Gb/s 2. Nous verrons dans le chapitre deux, que la physique des hautes énergies est en passe d amorcer une autre révolution de l informatique : le Grid Computing. 2 Une telle vitesse permet le transfert d un CD audio en moins d une seconde ou encore le transfert d un DVD vidéo en 7s. Pour plus d information :

18 1.3. La Physique des Hautes Energies et l Informatique 18

19 Chapitre 2 Le Clustering et le Grid Computing Après avoir présenté l environnement de la Physique des Particules et brièvement introduit l importance des moyens informatiques nécessaires à l analyse des données, nous présenterons dans ce chapitre le concept de Clustering et de Grid Computing. Nous verrons ensuite comment ce concept a été appliqué dans le cadre de l expérience LHC. 2.1 Qu est-ce qu un cluster? Avant toute chose, commençons par définir le concept de cluster en prenant la définition proposée par l agence wallonne des télécommunications 1 : Grappe de machines interconnectées et vues comme un même ensemble de traitement, apportant des fonctions de disponibilité, de répartition de charge et de partage des données. L interconnexion des machines se réalise via un réseau informatique à haut débit (En utilisant du matériel répondant à la norme FastEthernet, par exemple). Les machines que nous trouverons dans ce genre de cluster sont souvent de type PC c est-à-dire qu elles possèdent une architecture processeur de type x86. Nous distinguerons plusieurs types de cluster : Les clusters de haute disponibilité (ou High-Availability Clusters) : leur but est d offrir un temps de disponibilité maximum pour un service. Pour ce faire, chaque machine du cluster exécute ce même service. Si la machine offrant actuellement le service tombe en panne, immédiatement une autre machine du cluster prend sa relève. Cette technique est intéressante, par exemple, dans le cas du partage d une ressource qui doit être accessible 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7 ; Les clusters de répartition de charge (ou Load Balancing Clusters) : leur but est d offrir une qualité de service maximal pour un service. Un cluster de ce type est configuré de manière à ce que toutes les machines exécutent ce service. Une machine centralise toutes les requêtes au service et les redistribue équitablement entre toutes les machines du cluster. Cette technique est intéressante, par exemple, dans le cas où il faut maintenir un accès rapide à un site Web ayant beaucoup de visiteurs ; Les clusters de calcul (ou High Performance Clusters) : leur but est d offrir une puissance de calcul à disposition des utilisateurs afin de résoudre des problèmes complexes ou d effectuer 1 Site officiel de l agence wallonne des télécommunications : 19

20 2.1. Qu est-ce qu un cluster? 20 des simulations. Ce type de cluster, est intéressant, par exemple, dans le cadre de recherches scientifiques. Souvent les deux premiers types de clusters (High-Availability et Load Balancing cluster) présentés ci-dessus sont associés afin de fournir un service de qualité sans interruption. Nous pouvons dégager deux types de clusters de calcul existant : Les clusters de calcul parallèle : une même tâche de calcul est divisée en plusieurs sous-tâches. Chacune de ces sous-tâches s exécute sur un noeud différent du cluster. Ce type de cluster nécessite que le programme de calcul soit développé à l aide d une bibliothèque permettant l exécution de tâches en parallèle telle que MPI ; Les clusters de calcul par ordonnancement : dans un tel type de cluster, un des noeuds joue le rôle de gestionnaire de tâches (ou ordonnanceur) entre les différents noeuds. Lorsqu un utilisateur désire soumettre une tâche au cluster, il est nécessaire de contacter le gestionnaire de tâches, qui va attribuer celle-ci à un des noeuds en fonction de paramètres tels que le nombre de tâches déjà attribuées à ce noeud, la quantité de mémoire disponible, etc... Ce type d architecture ne nécessite pas de modification au niveau de l implémentation du programme. Le cluster PPE est un cluster de calcul par ordonnancement. Ce choix est imposé par le fait que les programmes de calcul utilisés par les scientifiques sont implémentés via des librairies provenant du CERN ou de la collaboration IceCube ne supportant pas forcément le calcul parallèle. Dans les années 1980, lorsqu un centre de recherche ou une entreprise souhaitait disposer d une puissance de calcul importante, il était nécessaire d acquérir un supercalculateur comme par exemple une machine vectorielle fabriquée par la firme Cray. Mais ce type de machine coûtait excessivement cher et donc n était pas à la portée de tout un chacun. Dans les années 1990, deux phénomènes ont vu le jour : La démocratisation du prix du matériel informatique de type PC, couplée à l augmentation constante des performances de ce matériel ; La naissance d un système d exploitation de type UNIX gratuit et open-source ainsi qu une communauté suivant ce modèle : GNU/Linux 2. Le premier organisme intéressé par l utilisation de ces deux technologies fut l Agence Américaine chargée de l Aéronautique et de l Espace, alias NASA, qui parallèlement à des réductions budgétaires, dûes à la fin de la course à l espace, voulait se doter d une puissance de calcul suffisante afin de continuer ses recherches. La solution fut l association du matériel PC bon marché et du système d exploitation performant et fiable Linux. Ce projet portait le nom de Beowulf et a donné son nom au Beowulf Cluster qui désigne ce type de machine. Actuellement, dans le classement des 500 plus puissantes machines dans le monde 3, 70% sont des clusters Beowulf. 2 Les informaticiens utilise souvent la dénomination LINUX à la place de la dénomination correcte : GNU/LINUX. LINUX est le noyau du système d exploitation et non le système d exploitation complet! Le préfixe GNU provient du fait qu une grande partie des programmes de base nécessaires au fonctionnement du système d exploitation sont l oeuvre du projet du même nom. Néanmoins dans le reste du document, j utiliserai la dénomination courte par facilité d écriture. 3 Site officiel du classement des 500 machines les plus puissantes :

21 2.3. La technologie du Grid Computing De la nécessité du Grid Computing... A partir de 2007, le LHC produira annuellement 15 pétaoctets de données 4 soit 21,3 millions de CD-ROM ou 3,2 millions de DVD-ROM 5. Les cinq mille scientifiques participant à ce projet devront pouvoir y accéder et les analyser. Les concepteurs du LHC ont donc été confrontés aux problèmes suivants : Comment mettre à disposition un tel volume de données à l ensemble des scientifiques travaillant sur le projet LHC? Comment disposer de la puissance de calcul nécessaire afin d analyser ces données? Comment gérer un si grand parc de machines tout en offrant une qualité de service élevée? L approche traditionnelle voudrait que les installations informatiques chargées de traiter les données soient proches du lieu de l expérience. Afin de répondre aux exigences du projet LHC, une toute autre approche a été utilisée : l utilisation du Grid Computing. Outre le fait de permettre le stockage et l analyse de grands volumes de données de manière distribuée, l utilisation du Grid Computing au sein d un projet tel que LHC a deux autres avantages : Le financement des ressources informatiques n est plus centralisé par une seule institution mais distribué entre chaque institution membre de la collaboration. Il en est de même pour la gestion technique du parc informatique ; Dans un système distribué, il n y a pas de point de faiblesse unique qui peut causer une panne totale du système. Comme nous le verrons ci-après, l utilisation d une grille permet la réplication des données entre plusieurs points géographiquement distants, tout en y accédant de manière transparente. Autre exemple, même si un noeud de calcul de la grille n est plus en état d assurer sa mission, il en existe d autres qui pourront prendre le relais. 2.3 La technologie du Grid Computing Après avoir démontré la nécessité de l utilisation du Grid Computing, présentons maintenant cette technologie plus en détails. Commençons par définir ce qu est le Grid Computing en utilisant la définition proposée par le projet Globus 6 : Partage coordonné de ressources dans un environnement flexible et sécurisé par une collection dynamique d individus et d institutions. De manière conceptuelle, la grille LHC peut être vue comme un réseau virtuel sécurisé prenant place au-dessus du réseau physique constituant Internet. Ce réseau virtuel interconnecte différentes ressources informatiques. Ces ressources sont très souvent des clusters offrant : du temps processeur pour l analyse des données ; de l espace de stockage pour entreposer les données provenant de l accélerateur ou de programmes de simulation ; l accès à des données stockées et archivées (sur disque ou bande magnétique) provenant de simulation ou d une expérience LHC. 4 1 pétaoctect = octects 5 Nous avons ici considéré des CD-ROMS et des DVD-ROMS ayant une capacité de stockage de, respectivement, 700MB et 4,7GB 6 Site officiel du projet Globus :

22 2.4. Architecture de LHC Computing Grid 22 Soulignons dès maintenant le fait qu une telle architecture doit être sécurisée. En effet, une personne ayant réussi à se connecter sur la grille LHC sans autorisation aurait à sa disposition une puissance de calcul qu il pourrait utiliser à des fins moins nobles que la recherche scientifique. De plus, même si dans le cadre du LHC les données transitant sur la grille ne sont pas "sensibles", d autres domaines d application tels que le secteur financier ont besoin d une protection forte de leurs données. Nous verrons dans le chapitre cinq comment la sécurisation de la grille LHC appelée LHC Computing Grid est implémentée, mais commençons par sa présentation. 2.4 Architecture de LHC Computing Grid Du fait des spécificités des expériences LHC, la topologie de cette grille est différente de ce qu il est commun de rencontrer. En effet, tous les noeuds connectés à la grille n ont pas le même rôle (Les informations fournies ici proviennent essentiellement de [1, 2]). Cette architecture est présentée graphiquement à la figure 2.1. Le flux brut de données provenant d une expérience est d abord traité dans le centre informatique dédié à celle-ci ( online system ). Le but de cette opération est d effectuer un premier filtrage des données afin de ne conserver que celles qui sont intéressantes pour une analyse future. Les flux de données provenant des différentes expériences seront enregistrés au centre de traitement dénommé "Tier-0" et situé au CERN. Une première reconstruction des données aura lieu dans ce centre. Les données brutes et reconstruites sont ensuite transmises pour archivage aux centres dénommés "Tier-1" correspondant à l expérience ayant produit les données. Les centres de type "Tier-1" ont pour mission de stocker les données brutes et déjà analysées et de fournir la puissance de calcul nécessaire afin de travailler sur de grand volume de données. Dans l état actuel des choses, il y a onze "Tier-1" chacun servant plusieurs expériences. Les centres de type "Tier-2" ont pour mission de fournir la puissance de calcul et l espace de stockage pour permettre la simulation d événements via la méthode de Monte Carlo et d autres types d analyses effectuées par les chercheurs. Un peu plus de cent "Tier-2" sont présents dans l architecure LCG chacun étant lié à une et une seule expérience. Enfin, les centres de type "Tier-3", sont les ressources utilisées dans les institutions afin d effectuer des analyses de données au niveau local. Ces ressources ne sont pas partagées sur la grille i.e. seules les personnes appartenant à l institution pourront exécuter des tâches sur ces ressources. Cependant, il est nécessaire que celles-ci aient accès aux données et ressources de traitement mis à disposition sur la grille. Typiquement, le cluster du service de physique des particules élementaires est un "Tier-3". L ensemble des utilisateurs de la grille et des ressources mises à disposition sont répartis en groupe appelé Virtual Organisation alias VO. Ces VO regroupent des objets présentant des caractérisques similaires. Dans le cadre de la grille LHC, chaque VO contient les scientifiques et le matériel assigné à une des quatre expériences. La Belgique étant un acteur de l expérience CMS via les universités de Bruxelles (ULB et VUB), Louvain-La-Neuve (UCL), Anvers (UIA) et Mons (UMH), un centre de type "Tier-2" est en cours d installation entre Louvain-la-Neuve et Bruxelles. Notre cluster devra donc être en mesure de communiquer avec ce centre à travers la grille. La grille LCG n est pas un projet solitaire. Au niveau européen, il interagit avec le projet "Enabling Grids for E-SciencE", alias EGEE, lui-même composé de projets à échelle nationale comme "INFN Grid" en Italie, "DutchGrid" aux Pays-Bas "GridPP", au Royaume-Unis et "BEGrid" en Bel-

Gestion de clusters de calcul avec Rocks

Gestion de clusters de calcul avec Rocks Gestion de clusters de calcul avec Laboratoire de Chimie et Physique Quantiques / IRSAMC, Toulouse scemama@irsamc.ups-tlse.fr 26 Avril 2012 Gestion de clusters de calcul avec Outline Contexte 1 Contexte

Plus en détail

Rapport d activité. Mathieu Souchaud Juin 2007

Rapport d activité. Mathieu Souchaud Juin 2007 Rapport d activité Mathieu Souchaud Juin 2007 Ce document fait la synthèse des réalisations accomplies durant les sept premiers mois de ma mission (de novembre 2006 à juin 2007) au sein de l équipe ScAlApplix

Plus en détail

Prérequis techniques pour l installation du logiciel Back-office de gestion commerciale WIN GSM en version ORACLE

Prérequis techniques pour l installation du logiciel Back-office de gestion commerciale WIN GSM en version ORACLE Prérequis techniques pour l installation du logiciel Back-office de gestion commerciale WIN GSM en version ORACLE Version de juin 2010, valable jusqu en décembre 2010 Préalable Ce document présente l architecture

Plus en détail

«clustering» et «load balancing» avec Zope et ZEO

«clustering» et «load balancing» avec Zope et ZEO IN53 Printemps 2003 «clustering» et «load balancing» avec Zope et ZEO Professeur : M. Mignot Etudiants : Boureliou Sylvain et Meyer Pierre Sommaire Introduction...3 1. Présentation générale de ZEO...4

Plus en détail

Spécifications Techniques Générales. Techno Pole Internet. Lycée Djignabo / Ziguinchor

Spécifications Techniques Générales. Techno Pole Internet. Lycée Djignabo / Ziguinchor Techno Pole Internet Lycée Djignabo / Ziguinchor Sommaire 1 ARCHITECTURE LOGICIELLE 2 1.1 APACHE, UN SERVEUR POLYVALENT, PERFORMANT ET MONDIALEMENT RECONNU 2 1.2 ARCHITECTURE LOGICIELLE DU SERVEUR 2 1.3

Plus en détail

Middleware et services de la grille

Middleware et services de la grille 1 2 La vision EGEE (Enabling Grids for E-sciencE) Création d une infrastructure Grid à travers l Europe, qui implique les réseaux de recherches scientifiques actuelle et futur Offrir à la communauté des

Plus en détail

Les clusters Linux. 4 août 2004 Benoît des Ligneris, Ph. D. benoit.des.ligneris@revolutionlinux.com. white-paper-cluster_fr.sxw, Version 74 Page 1

Les clusters Linux. 4 août 2004 Benoît des Ligneris, Ph. D. benoit.des.ligneris@revolutionlinux.com. white-paper-cluster_fr.sxw, Version 74 Page 1 Les clusters Linux 4 août 2004 Benoît des Ligneris, Ph. D. benoit.des.ligneris@revolutionlinux.com white-paper-cluster_fr.sxw, Version 74 Page 1 Table des matières Introduction....2 Haute performance (High

Plus en détail

Livre blanc Haute disponibilité sous Linux

Livre blanc Haute disponibilité sous Linux Livre blanc Haute disponibilité sous Linux Nicolas Ferre 29 septembre 2000 Résumé Ce livre blanc décrit une solution informatique à haute disponibilité. Les technologies mises

Plus en détail

Cluster High Availability. Holger Hennig, HA-Cluster Specialist

Cluster High Availability. Holger Hennig, HA-Cluster Specialist Cluster High Availability Holger Hennig, HA-Cluster Specialist TABLE DES MATIÈRES 1. RÉSUMÉ...3 2. INTRODUCTION...4 2.1 GÉNÉRALITÉS...4 2.2 LE CONCEPT DES CLUSTERS HA...4 2.3 AVANTAGES D UNE SOLUTION DE

Plus en détail

Cahier des charges pour la mise en place de l infrastructure informatique

Cahier des charges pour la mise en place de l infrastructure informatique 1 COMMUNE DE PLOBSHEIM Cahier des charges pour la mise en place de l infrastructure informatique Rédaction Version 2 : 27 /05/2014 Contact : Mairie de PLOBSHEIM M. Guy HECTOR 67115 PLOBSHEIM dgs.plobsheim@evc.net

Plus en détail

Clusters de PCs Linux

Clusters de PCs Linux Clusters de PCs Linux Benoit DELAUNAY delaunay@in2p3.fr Centre de Calcul de l'in2p3 Plan Historique PC au CCIN2P3. Une première étape. Une réponse à la demande. Une véritable orientation. La place des

Plus en détail

Etude d architecture de consolidation et virtualisation

Etude d architecture de consolidation et virtualisation BOUILLAUD Martin Stagiaire BTS Services Informatiques aux Organisations Janvier 2015 Etude d architecture de consolidation et virtualisation Projet : DDPP Table des matières 1. Objet du projet... 3 2.

Plus en détail

L état de l ART. Évolution récente des technologies. Denis Szalkowski Formateur Consultant

L état de l ART. Évolution récente des technologies. Denis Szalkowski Formateur Consultant L état de l ART Évolution récente des technologies Denis Szalkowski Formateur Consultant Composants et infrastructure L entreprise interconnecté Les composants Les processeurs Le stockage La sauvegarde

Plus en détail

Cours 13. RAID et SAN. 2004, Marc-André Léger

Cours 13. RAID et SAN. 2004, Marc-André Léger Cours 13 RAID et SAN Plan Mise en contexte Storage Area Networks Architecture Fibre Channel Network Attached Storage Exemple d un serveur NAS EMC2 Celerra Conclusion Démonstration Questions - Réponses

Plus en détail

NOTIONS DE RESEAUX INFORMATIQUES

NOTIONS DE RESEAUX INFORMATIQUES NOTIONS DE RESEAUX INFORMATIQUES GENERALITES Définition d'un réseau Un réseau informatique est un ensemble d'équipements reliés entre eux afin de partager des données, des ressources et d'échanger des

Plus en détail

3A-IIC - Parallélisme & Grid GRID : Définitions. GRID : Définitions. Stéphane Vialle. Stephane.Vialle@supelec.fr http://www.metz.supelec.

3A-IIC - Parallélisme & Grid GRID : Définitions. GRID : Définitions. Stéphane Vialle. Stephane.Vialle@supelec.fr http://www.metz.supelec. 3A-IIC - Parallélisme & Grid Stéphane Vialle Stephane.Vialle@supelec.fr http://www.metz.supelec.fr/~vialle Principes et Objectifs Evolution Leçons du passé Composition d une Grille Exemple d utilisation

Plus en détail

MIGRATION ANNEXE SAINT YVES. 1 : L existant. Pourquoi cette migration Schéma et adressage IP. 2 : Le projet. Schéma et adressage IP.

MIGRATION ANNEXE SAINT YVES. 1 : L existant. Pourquoi cette migration Schéma et adressage IP. 2 : Le projet. Schéma et adressage IP. MIGRATION ANNEXE SAINT YVES 1 : L existant 2 : Le projet Pourquoi cette migration Schéma et adressage IP Schéma et adressage IP 3: Mise en œuvre A- Esxi What that? a. Wmware Converter + vsphere B- Serveur

Plus en détail

Marché à procédure adaptée (en application de l article 28 du code des Marchés Publics)

Marché à procédure adaptée (en application de l article 28 du code des Marchés Publics) ETABLISSEMENT PUBLIC DE SANTE MENTALE «Morbihan» 22, Rue de l Hôpital - B. P. 10 56896 SAINT-AVE Cédex Marché à procédure adaptée (en application de l article 28 du code des Marchés Publics) CAHIER DES

Plus en détail

MODULE I1. Plan. Introduction. Introduction. Historique. Historique avant 1969. R&T 1ère année. Sylvain MERCHEZ

MODULE I1. Plan. Introduction. Introduction. Historique. Historique avant 1969. R&T 1ère année. Sylvain MERCHEZ MODULE I1 Plan Chapitre 1 Qu'est ce qu'un S.E? Introduction Historique Présentation d'un S.E Les principaux S.E R&T 1ère année Votre environnement Sylvain MERCHEZ Introduction Introduction Rôles et fonctions

Plus en détail

Solution de stockage et archivage de grands volumes de données fichiers. www.active-circle.com

Solution de stockage et archivage de grands volumes de données fichiers. www.active-circle.com Solution de stockage et archivage de grands volumes de données fichiers www.active-circle.com Stocker et archiver de grands volumes de fichiers n a jamais été aussi simple! LES FONDAMENTAUX D ACTIVE CIRCLE

Plus en détail

10 tâches d administration simplifiées grâce à Windows Server 2008 R2. 1. Migration des systèmes virtuels sans interruption de service

10 tâches d administration simplifiées grâce à Windows Server 2008 R2. 1. Migration des systèmes virtuels sans interruption de service 10 tâches d administration simplifiées grâce à Windows Server 2008 R2 Faire plus avec moins. C est l obsession depuis plusieurs années de tous les administrateurs de serveurs mais cette quête prend encore

Plus en détail

2. MAQUETTAGE DES SOLUTIONS CONSTRUCTIVES. 2.2 Architecture fonctionnelle d un système communicant. http://robert.cireddu.free.

2. MAQUETTAGE DES SOLUTIONS CONSTRUCTIVES. 2.2 Architecture fonctionnelle d un système communicant. http://robert.cireddu.free. 2. MAQUETTAGE DES SOLUTIONS CONSTRUCTIVES 2.2 Architecture fonctionnelle d un système communicant Page:1/11 http://robert.cireddu.free.fr/sin LES DÉFENSES Objectifs du COURS : Ce cours traitera essentiellement

Plus en détail

Concours interne d ingénieur des systèmes d information et de communication. «Session 2010» Meilleure copie "étude de cas architecture et systèmes"

Concours interne d ingénieur des systèmes d information et de communication. «Session 2010» Meilleure copie étude de cas architecture et systèmes Concours interne d ingénieur des systèmes d information et de communication «Session 2010» Meilleure copie "étude de cas architecture et systèmes" Note obtenue : 14,75/20 HEBERGE-TOUT Le 25 mars 2010 A

Plus en détail

ETUDE ET IMPLÉMENTATION D UNE CACHE L2 POUR MOBICENTS JSLEE

ETUDE ET IMPLÉMENTATION D UNE CACHE L2 POUR MOBICENTS JSLEE Mémoires 2010-2011 www.euranova.eu MÉMOIRES ETUDE ET IMPLÉMENTATION D UNE CACHE L2 POUR MOBICENTS JSLEE Contexte : Aujourd hui la plupart des serveurs d application JEE utilise des niveaux de cache L1

Plus en détail

Alcatel-Lucent VitalQIP Appliance Manager

Alcatel-Lucent VitalQIP Appliance Manager Alcatel-Lucent Appliance Manager Solution complète de gestion des adresses IP et de bout en bout basée sur des appliances Rationalisez vos processus de gestion et réduisez vos coûts d administration avec

Plus en détail

Services Réseaux - Couche Application. TODARO Cédric

Services Réseaux - Couche Application. TODARO Cédric Services Réseaux - Couche Application TODARO Cédric 1 TABLE DES MATIÈRES Table des matières 1 Protocoles de gestion de réseaux 3 1.1 DHCP (port 67/68)....................................... 3 1.2 DNS (port

Plus en détail

Retour d expérience en Astrophysique : utilisation du Cloud IaaS pour le traitement de données des missions spatiales

Retour d expérience en Astrophysique : utilisation du Cloud IaaS pour le traitement de données des missions spatiales Retour d expérience en Astrophysique : utilisation du Cloud IaaS pour le traitement de données des missions spatiales Cécile Cavet cecile.cavet at apc.univ-paris7.fr Centre François Arago (FACe), Laboratoire

Plus en détail

4. Utilisation d un SGBD : le langage SQL. 5. Normalisation

4. Utilisation d un SGBD : le langage SQL. 5. Normalisation Base de données S. Lèbre slebre@unistra.fr Université de Strasbourg, département d informatique. Présentation du module Contenu général Notion de bases de données Fondements / Conception Utilisation :

Plus en détail

Spécialiste Systèmes et Réseaux

Spécialiste Systèmes et Réseaux page 1/5 Titre professionnel : «Technicien(ne) Supérieur(e) en Réseaux Informatiques et Télécommunications» inscrit au RNCP de niveau III (Bac + 2) (J.O. du 19/02/2013) 24 semaines + 8 semaines de stage

Plus en détail

Configuration matérielle et logicielle requise et prérequis de formation pour le SYGADE 6

Configuration matérielle et logicielle requise et prérequis de formation pour le SYGADE 6 Configuration matérielle et logicielle requise et prérequis de formation pour le SYGADE 6 DMFAS6/HardwareSoftware/V4 Octobre 2013 2 Configuration matérielle et logicielle requise et prérequis de formation

Plus en détail

Protection des données avec les solutions de stockage NETGEAR

Protection des données avec les solutions de stockage NETGEAR Protection des données avec les solutions de stockage NETGEAR Solutions intelligentes pour les sauvegardes de NAS à NAS, la reprise après sinistre pour les PME-PMI et les environnements multi-sites La

Plus en détail

Competence Management System (Système de Gestion de Compétences)

Competence Management System (Système de Gestion de Compétences) Dispositif :... 3 Qu est-ce qu un CMS?... 3 Quels sont les dispositifs intégrés à un CMS... 3 Comment envoyer des emails?... 3 Puis-je envoyer des emails seulement à un groupe de personnes?... 4 Comment

Plus en détail

PROGRAMME DU CONCOURS DE RÉDACTEUR INFORMATICIEN

PROGRAMME DU CONCOURS DE RÉDACTEUR INFORMATICIEN PROGRAMME DU CONCOURS DE RÉDACTEUR INFORMATICIEN 1. DÉVELOPPEMENT D'APPLICATION (CONCEPTEUR ANALYSTE) 1.1 ARCHITECTURE MATÉRIELLE DU SYSTÈME INFORMATIQUE 1.1.1 Architecture d'un ordinateur Processeur,

Plus en détail

MARCHE DE FOURNITURE D EQUIPEMENTS INFORMATIQUES ET RESEAU POUR LE PROJET D APPUI A LA NAVIGABILITE DES VOIES FLUVIALES ET LACUSTRES EN R.D.

MARCHE DE FOURNITURE D EQUIPEMENTS INFORMATIQUES ET RESEAU POUR LE PROJET D APPUI A LA NAVIGABILITE DES VOIES FLUVIALES ET LACUSTRES EN R.D. MARCHE DE FOURNITURE D EQUIPEMENTS INFORMATIQUES ET RESEAU POUR LE PROJET D APPUI A LA NAVIGABILITE DES VOIES FLUVIALES ET LACUSTRES EN R.D.CONGO Référence de publication : EuropeAid/136564/IH/SUP/CD REPONSES

Plus en détail

Dynamic Computing Services solution de backup. White Paper Stefan Ruckstuhl

Dynamic Computing Services solution de backup. White Paper Stefan Ruckstuhl Dynamic Computing Services solution de backup White Paper Stefan Ruckstuhl Résumé pour les décideurs Contenu de ce White Paper Description de solutions de backup faciles à réaliser pour des serveurs virtuels

Plus en détail

Les environnements de calcul distribué

Les environnements de calcul distribué 2 e Atelier CRAG, 3 au 8 Décembre 2012 Par Blaise Omer YENKE IUT, Université de Ngaoundéré, Cameroun. 4 décembre 2012 1 / 32 Calcul haute performance (HPC) High-performance computing (HPC) : utilisation

Plus en détail

SQL Server Installation Center et SQL Server Management Studio

SQL Server Installation Center et SQL Server Management Studio SQL Server Installation Center et SQL Server Management Studio Version 1.0 Grégory CASANOVA 2 SQL Server Installation Center et SQL Server Management Studio [03/07/09] Sommaire 1 Installation de SQL Server

Plus en détail

Grid Technology. ActiveMQ pour le grand collisionneur de hadrons (LHC) Lionel Cons Grid Technology Group Information Technology Department

Grid Technology. ActiveMQ pour le grand collisionneur de hadrons (LHC) Lionel Cons Grid Technology Group Information Technology Department DB GT CF Grid ActiveMQ pour le grand collisionneur de hadrons (LHC) Lionel Cons Grid Group Information Department Journée de la communauté FUSE, Paris, 2010 CERN IT Department CH-1211 Geneva 23 Switzerland

Plus en détail

Tests de performance du matériel

Tests de performance du matériel 3 Tests de performance du matériel Après toute la théorie du dernier chapitre, vous vous demandez certainement quelles sont les performances réelles de votre propre système. En fait, il y a plusieurs raisons

Plus en détail

La surveillance réseau des Clouds privés

La surveillance réseau des Clouds privés La surveillance réseau des Clouds privés Livre blanc Auteurs : Dirk Paessler, CEO de Paessler AG Gerald Schoch, Rédactrice technique de Paessler AG Publication : Mai 2011 Mise à jour : Février 2015 PAGE

Plus en détail

Ubuntu Linux Création, configuration et gestion d'un réseau local d'entreprise (3ième édition)

Ubuntu Linux Création, configuration et gestion d'un réseau local d'entreprise (3ième édition) Introduction 1. Introduction 13 2. Le choix de l'ouvrage : Open Source et Linux Ubuntu 13 2.1 Structure du livre 13 2.2 Pré-requis ou niveau de connaissances préalables 13 3. L'objectif : la constitution

Plus en détail

Sauvegarde des données au LAAS

Sauvegarde des données au LAAS Sauvegarde des données au LAAS Laurent Blain, LAAS-CNRS 1 Configuration Technique 1 Serveur de sauvegarde connecté à une bibliothèque de bandes 1 bibliothèque Qualstar 88132 3 lecteurs LTO-2 100 bandes

Plus en détail

CA ARCserve r16 devance Veeam Backup and Replication 6.5 dans le domaine de la protection virtuelle

CA ARCserve r16 devance Veeam Backup and Replication 6.5 dans le domaine de la protection virtuelle devance Veeam Backup and Replication 6.5 dans le domaine de la protection virtuelle En octobre 2012, Network Testing Labs (NTL) a réalisé une analyse concurrentielle à la demande de CA Technologies. Selon

Plus en détail

Fiche Technique Windows Azure

Fiche Technique Windows Azure Le 25/03/2013 OBJECTIF VIRTUALISATION mathieuc@exakis.com EXAKIS NANTES Identification du document Titre Projet Date de création Date de modification Fiche Technique Objectif 25/03/2013 27/03/2013 Windows

Plus en détail

en version SAN ou NAS

en version SAN ou NAS tout-en-un en version SAN ou NAS Quand avez-vous besoin de virtualisation? Les opportunités de mettre en place des solutions de virtualisation sont nombreuses, quelque soit la taille de l'entreprise. Parmi

Plus en détail

VMWare Infrastructure 3

VMWare Infrastructure 3 Ingénieurs 2000 Filière Informatique et réseaux Université de Marne-la-Vallée VMWare Infrastructure 3 Exposé système et nouvelles technologies réseau. Christophe KELLER Sommaire Sommaire... 2 Introduction...

Plus en détail

Manuel de System Monitor

Manuel de System Monitor Chris Schlaeger John Tapsell Chris Schlaeger Tobias Koenig Traduction française : Yves Dessertine Traduction française : Philippe Guilbert Traduction française : Robin Guitton Relecture de la documentation

Plus en détail

Demande d'ap informatique 2012

Demande d'ap informatique 2012 Demande d'ap informatique 2012 Architecture Laboratoire: Les postes de travail Les environnements Linux/Windows Le réseau du Laboratoire Grille de Calcul à l IPN Unité mixte de recherche CNRS-IN2P3 Université

Plus en détail

Détection d'intrusions en environnement haute performance

Détection d'intrusions en environnement haute performance Symposium sur la Sécurité des Technologies de l'information et des Communications '05 Détection d'intrusions en environnement haute performance Clusters HPC Fabrice Gadaud (fabrice.gadaud@cea.fr) 1 Sommaire

Plus en détail

Plan du Travail. 2014/2015 Cours TIC - 1ère année MI 30

Plan du Travail. 2014/2015 Cours TIC - 1ère année MI 30 Plan du Travail Chapitre 1: Internet et le Web : Définitions et historique Chapitre 2: Principes d Internet Chapitre 3 : Principaux services d Internet Chapitre 4 : Introduction au langage HTML 2014/2015

Plus en détail

La sécurité dans les grilles

La sécurité dans les grilles La sécurité dans les grilles Yves Denneulin Laboratoire ID/IMAG Plan Introduction les dangers dont il faut se protéger Les propriétés à assurer Les bases de la sécurité Protocoles cryptographiques Utilisation

Plus en détail

Sur un ordinateur portable ou un All-in-One tactile, la plupart des éléments mentionnés précédemment sont regroupés. 10) 11)

Sur un ordinateur portable ou un All-in-One tactile, la plupart des éléments mentionnés précédemment sont regroupés. 10) 11) 1/ Généralités : Un ordinateur est un ensemble non exhaustif d éléments qui sert à traiter des informations (documents de bureautique, méls, sons, vidéos, programmes ) sous forme numérique. Il est en général

Plus en détail

Comment reproduire les résultats de l article : POP-Java : Parallélisme et distribution orienté objet

Comment reproduire les résultats de l article : POP-Java : Parallélisme et distribution orienté objet Comment reproduire les résultats de l article : POP-Java : Parallélisme et distribution orienté objet Beat Wolf 1, Pierre Kuonen 1, Thomas Dandekar 2 1 icosys, Haute École Spécialisée de Suisse occidentale,

Plus en détail

Chapitre 1. Infrastructures distribuées : cluster, grilles et cloud. Grid and Cloud Computing

Chapitre 1. Infrastructures distribuées : cluster, grilles et cloud. Grid and Cloud Computing Chapitre 1. Infrastructures distribuées : cluster, grilles et cloud Grid and Cloud Computing Problématique Besoins de calcul croissants Simulations d'expériences coûteuses ou dangereuses Résolution de

Plus en détail

Réplication de données de classe entreprise pour environnements distribués et reprise sur sinistre

Réplication de données de classe entreprise pour environnements distribués et reprise sur sinistre Réplication de données de classe entreprise pour environnements distribués et reprise sur sinistre La tendance actuelle vers une conception distribuée de l entreprise, avec des agences, des centres de

Plus en détail

Présentation du logiciel Free-EOS Server

Présentation du logiciel Free-EOS Server Présentation du logiciel Free-EOS Server Ce document décrit la solution logicielle de serveur intranet/internet/extranet développée dans le projet free-eos. 1. Distribution serveur free-eos Server Le logiciel

Plus en détail

Le Programme SYGADE SYGADE 5.2. Besoins en équipement, logiciels et formation. UNCTAD/GID/DMFAS/Misc.6/Rev.7

Le Programme SYGADE SYGADE 5.2. Besoins en équipement, logiciels et formation. UNCTAD/GID/DMFAS/Misc.6/Rev.7 CONFÉRENCE DES NATIONS UNIES SUR LE COMMERCE ET LE DÉVELOPPEMENT UNITED NATIONS CONFERENCE ON TRADE AND DEVELOPMENT Le Programme SYGADE SYGADE 5.2 Besoins en équipement, logiciels et formation UNCTAD/GID/DMFAS/Misc.6/Rev.7

Plus en détail

25/08/2013. Vue Nagios. Vue Nagios. Le réseau du lycée

25/08/2013. Vue Nagios. Vue Nagios. Le réseau du lycée Le réseau du lycée 1. Mise en évidence de la complexité du réseau Le réseau vu par les utilisateurs Le réseau vu par le technicien 2. «Architecture matérielle» du réseau Topologie Le switch, élément central

Plus en détail

ORACLE 10g Découvrez les nouveautés. Jeudi 17 Mars Séminaire DELL/INTEL/ORACLE

ORACLE 10g Découvrez les nouveautés. Jeudi 17 Mars Séminaire DELL/INTEL/ORACLE ORACLE 10g Découvrez les nouveautés Jeudi 17 Mars Séminaire DELL/INTEL/ORACLE Le Grid Computing d Entreprise Pourquoi aujourd hui? Principes et définitions appliqués au système d information Guy Ernoul,

Plus en détail

CAHIER DES CHARGES D IMPLANTATION

CAHIER DES CHARGES D IMPLANTATION CAHIER DES CHARGES D IMPLANTATION Tableau de diffusion du document Document : Cahier des Charges d Implantation EVRP Version 6 Etabli par DCSI Vérifié par Validé par Destinataires Pour information Création

Plus en détail

Zimbra Collaboration 8.X

Zimbra Collaboration 8.X Zimbra Collaboration 8.X Administrateur systèmes Méthodologie Formation certifiante menée par un instructeur certifié Zimbra. Durée 3 jours Nombre de participants 12 maximum Public cible Administrateur

Plus en détail

IDEC. Windows Server. Installation, configuration, gestion et dépannage

IDEC. Windows Server. Installation, configuration, gestion et dépannage IDEC Windows Server Installation, configuration, gestion et dépannage Les deux tomes du manuel d installation, configuration gestion et dépannage vous sont fournis à la fois comme support de cours et comme

Plus en détail

Exigences système Edition & Imprimeries de labeur

Exigences système Edition & Imprimeries de labeur Exigences système Edition & Imprimeries de labeur OneVision Software France Sommaire Asura 10.2, Asura Pro 10.2, Garda 10.2...2 PlugBALANCEin10.2, PlugCROPin 10.2, PlugFITin 10.2, PlugRECOMPOSEin 10.2,

Plus en détail

Administration de systèmes

Administration de systèmes Administration de systèmes Windows NT.2000.XP.2003 Copyright IDEC 2002-2004. Reproduction interdite. Sommaire... 2 Eléments logiques et physiques du réseau... 5 Annuaire et domaine... 6 Les utilisateurs

Plus en détail

1/ Pré requis techniques pour l installation du logiciel complet de gestion commerciale Wingsm en version Hyper File :

1/ Pré requis techniques pour l installation du logiciel complet de gestion commerciale Wingsm en version Hyper File : 1/ Pré requis techniques pour l installation du logiciel complet de gestion commerciale Wingsm en version Hyper File : Version de novembre 2014, valable jusqu en mai 2015 Préalable Ce document présente

Plus en détail

NetCrunch 6. Superviser

NetCrunch 6. Superviser AdRem NetCrunch 6 Serveur de supervision réseau Avec NetCrunch, vous serez toujours informé de ce qui se passe avec vos applications, serveurs et équipements réseaux critiques. Documenter Découvrez la

Plus en détail

vbladecenter S! tout-en-un en version SAN ou NAS

vbladecenter S! tout-en-un en version SAN ou NAS vbladecenter S! tout-en-un en version SAN ou NAS Quand avez-vous besoin de virtualisation? Les opportunités de mettre en place des solutions de virtualisation sont nombreuses, quelque soit la taille de

Plus en détail

HPC by OVH.COM. Le bon calcul pour l innovation OVH.COM

HPC by OVH.COM. Le bon calcul pour l innovation OVH.COM 4 HPC by OVH.COM Le bon calcul pour l innovation 2 6 5 6 2 8 6 2 OVH.COM 5 2 HPC by OVH.COM 6 HPC pour High Performance Computing Utilisation de serveurs et de grappes de serveurs (clusters), configurés

Plus en détail

UFR de Mathématiques et Informatique Année 2009/2010. Réseaux Locaux TP 04 : ICMP, ARP, IP

UFR de Mathématiques et Informatique Année 2009/2010. Réseaux Locaux TP 04 : ICMP, ARP, IP Université de Strasbourg Licence Pro ARS UFR de Mathématiques et Informatique Année 2009/2010 1 Adressage IP 1.1 Limites du nombre d adresses IP 1.1.1 Adresses de réseaux valides Réseaux Locaux TP 04 :

Plus en détail

TP : STATION BLANI 2000 SIMULATION DU RESEAU INFORMATIQUE

TP : STATION BLANI 2000 SIMULATION DU RESEAU INFORMATIQUE SIN STI2D - Système d'information et Numérique TD TP Cours Synthèse Devoir Evaluation Projet Document ressource TP : STATION BLANI 2000 SIMULATION DU RESEAU INFORMATIQUE 1 MISE EN SITUATION Le plan réseau

Plus en détail

TAI049 Utiliser la virtualisation en assistance et en dépannage informatique TABLE DES MATIERES

TAI049 Utiliser la virtualisation en assistance et en dépannage informatique TABLE DES MATIERES TAI049 Utiliser la virtualisation en assistance et en dépannage informatique TABLE DES MATIERES 1 DECOUVERTE DE LA VIRTUALISATION... 2 1.1 1.2 CONCEPTS, PRINCIPES...2 UTILISATION...2 1.2.1 Formation...2

Plus en détail

Pourquoi choisir ESET Business Solutions?

Pourquoi choisir ESET Business Solutions? ESET Business Solutions 1/6 Que votre entreprise soit tout juste créée ou déjà bien établie, vous avez des attentes vis-à-vis de votre sécurité. ESET pense qu une solution de sécurité doit avant tout être

Plus en détail

Plan du cours. Incarnations/applications du Grid Computing. Super-calcul virtuel

Plan du cours. Incarnations/applications du Grid Computing. Super-calcul virtuel Plan du cours Les grilles informatiques : concepts et infrastructures La grille nationale Grid5000 Modèles de programmation et intergiciels pour le grilles Etude de cas : Globus, MPICH-G2 et GridRPC Taxinomie

Plus en détail

Nouvellement recruté au sein de l entreprise STEpuzzle, Vous êtes stagiaire administrateur réseau et système.

Nouvellement recruté au sein de l entreprise STEpuzzle, Vous êtes stagiaire administrateur réseau et système. PRESENTATION GENERALE CONTEXTE PROFESSIONNEL Nouvellement recruté au sein de l entreprise STEpuzzle, Vous êtes stagiaire administrateur réseau et système. SITUATION PROFESSIONNELLE Voir cahier des charges

Plus en détail

Chapitre VII : Principes des réseaux. Structure des réseaux Types de réseaux La communication Les protocoles de communication

Chapitre VII : Principes des réseaux. Structure des réseaux Types de réseaux La communication Les protocoles de communication Chapitre VII : Principes des réseaux Structure des réseaux Types de réseaux La communication Les protocoles de communication Introduction Un système réparti est une collection de processeurs (ou machines)

Plus en détail

PROJET ARCHI WINDOWS SERVER 2008 2010

PROJET ARCHI WINDOWS SERVER 2008 2010 PROJET WINDOWS SERVER 2008 2010 Groupe 79 Etienne Lecubin Michael TE David Vang Amin Zaazoua 1 INDEX I. Présentation 3 II. III. Introduction.4 Architecture EM-SERIOUS..5 1. Plan d adressage réseau 5 2.

Plus en détail

Présentation du module Base de données spatio-temporelles

Présentation du module Base de données spatio-temporelles Présentation du module Base de données spatio-temporelles S. Lèbre slebre@unistra.fr Université de Strasbourg, département d informatique. Partie 1 : Notion de bases de données (12,5h ) Enjeux et principes

Plus en détail

Petit guide des sous-réseaux IP

Petit guide des sous-réseaux IP Petit guide des sous-réseaux IP Robert Hart, hartr@interweft.com.au version française par Laurent Caillat-Vallet, caillat@univ-lyon1.fr v1.0, 31 Mars 1997 Ce document décrit pourquoi et comment découper

Plus en détail

Les formations. Administrateur Systèmes et Réseaux. ENI Ecole Informatique

Les formations. Administrateur Systèmes et Réseaux. ENI Ecole Informatique Titre professionnel : «Système et Réseau» Inscrit au RNCP de Niveau II (Bac) (J.O. du 07/02/09) 35 semaines + 16 semaines de stage (uniquement en formation continue) page 1/8 Unité 1 : Gestion du poste

Plus en détail

Licence professionnelle Réseaux et Sécurité Projets tutorés 2012-2013

Licence professionnelle Réseaux et Sécurité Projets tutorés 2012-2013 Licence professionnelle Réseaux et Sécurité Projets tutorés 2012-2013 Sujets proposés à l Université de Cergy-Pontoise 1. Déploiement d'une architecture téléphonique hybride : PC-Asterisk/PABX analogique,

Plus en détail

SAN AoE (ATA over Ethernet)

SAN AoE (ATA over Ethernet) Paris - 1 décembre 2010 LEGI - Laboratoire des Ecoulements Geophysiques et Industriels CNRS / UJF / G-INP - Grenoble, France http://www.legi.grenoble-inp.fr/ 1 décembre 2010 1 Généralités sur l AoE 2 3

Plus en détail

Serveur de sauvegarde à moindre coût

Serveur de sauvegarde à moindre coût 1/28 Serveur de sauvegarde à moindre coût Yann MORÈRE LASC http://www.lasc.univ-metz.fr/ I. Cahier des charges II. Solution III. Présentation des outils utilisés IV. Mise en œuvre 2/28 Cahier des charges

Plus en détail

CNAM 2010-2011. Déploiement d une application avec EC2 ( Cloud Amazon ) Auteur : Thierry Kauffmann Paris, Décembre 2010

CNAM 2010-2011. Déploiement d une application avec EC2 ( Cloud Amazon ) Auteur : Thierry Kauffmann Paris, Décembre 2010 CNAM 2010-2011 Déploiement d une application avec EC2 ( Cloud Amazon ) Auteur : Thierry Kauffmann Paris, Décembre 2010 Déploiement d une application dans le cloud. 1. Cloud Computing en 2010 2. Offre EC2

Plus en détail

Firewall Net Integrator Vue d ensemble

Firewall Net Integrator Vue d ensemble Net Integration Technologies, Inc. http://www.net-itech.com Julius Network Solutions http://www.julius.fr Firewall Net Integrator Vue d ensemble Version 1.00 TABLE DES MATIERES 1 INTRODUCTION... 3 2 ARCHITECTURE

Plus en détail

La continuité de service

La continuité de service La continuité de service I INTRODUCTION Si la performance est un élément important de satisfaction de l'utilisateur de réseau, la permanence de la disponibilité des ressources l'est encore davantage. Ici

Plus en détail

Étendez les capacités de vos points de vente & sécurisez vos transactions.

Étendez les capacités de vos points de vente & sécurisez vos transactions. Solutions VPN Point Of Sales by NBS System Étendez les capacités de vos points de vente & sécurisez vos transactions. NBS System 1999-2012, all right reserved Managed Hosting & Security www.nbs-system.com

Plus en détail

MANUEL D INSTALLATION D UN PROXY

MANUEL D INSTALLATION D UN PROXY MANUEL D INSTALLATION D UN PROXY Squid, SquidGuard, Dansguardian Dans ce guide on va détailler l installation et la configuration d une solution proxy antivirale en utilisant les outils ; squid, dansguardian,

Plus en détail

Pré-requis techniques

Pré-requis techniques Sommaire 1. PRÉAMBULE... 3 2. PRÉ-REQUIS TÉLÉCOM... 4 Généralités... 4 Accès Télécom supporté... 4 Accès Internet... 5 Accès VPN... 5 Dimensionnement de vos accès... 6 3. PRÉ-REQUIS POUR LES POSTES DE

Plus en détail

ParallelKnoppix. Majid Hameed. Copyright 2005 Majid Hameed. Copyright 2005 Gauthier Savart. Copyright 2005 Joëlle Cornavin

ParallelKnoppix. Majid Hameed. Copyright 2005 Majid Hameed. Copyright 2005 Gauthier Savart. Copyright 2005 Joëlle Cornavin Linux Gazette n 110 Janvier 2005 Majid Hameed Copyright 2005 Majid Hameed Copyright 2005 Gauthier Savart Copyright 2005 Joëlle Cornavin Article paru dans le n 110 de la Gazette Linux de janvier 2005. Traduction

Plus en détail

Mettez Linux en boîte avec ClearOS

Mettez Linux en boîte avec ClearOS Mettez Linux en boîte avec ClearOS Jonas FERNANDEZ Administrateur GNU/Linux LPIC 1 Association LoLiTa, Logiciels Libres à Tahiti et ses îles 13 mars 2013 Présentation réalisée avec L A TEX. 13 mars 2013

Plus en détail

Version de novembre 2012, valable jusqu en avril 2013

Version de novembre 2012, valable jusqu en avril 2013 Pré requis techniques pour l installation du logiciel complet de gestion commerciale WIN GSM en version hyper File en configuration Windows Terminal Serveur Version de novembre 2012, valable jusqu en avril

Plus en détail

Ingénierie des réseaux

Ingénierie des réseaux Ingénierie des réseaux Services aux entreprises Conception, réalisation et suivi de nouveaux projets Audit des réseaux existants Déploiement d applications réseau Services GNU/Linux Développement de logiciels

Plus en détail

Le e s tocka k ge g DAS,NAS,SAN

Le e s tocka k ge g DAS,NAS,SAN Le stockage DAS,NAS,SAN Sommaire Introduction SAN NAS Conclusion Bibliographie Questions Introduction Besoin de partage de données à travers un réseau Explosion des volumes de données Comment assurer les

Plus en détail

CA ARCserve r16 devance Symantec Backup Exec 2012

CA ARCserve r16 devance Symantec Backup Exec 2012 devance En juillet 2012, Network Testing Labs (NTL) a réalisé une analyse concurrentielle à la demande de CA Technologies. Son rapport compare la gamme de produits CA ARCserve r16 à la gamme de produits

Plus en détail

CAHIER DES CLAUSES TECHNIQUES

CAHIER DES CLAUSES TECHNIQUES CAHIER DES CLAUSES TECHNIQUES 1. Contexte Ce document décrit les différentes fournitures et prestations à mettre en œuvre dans le cadre du remplacement de la solution de proxy et firewall actuellement

Plus en détail

Proposition d une architecture pour ebay, en mettant l accent sur les notions de scalabilité, de résilience, et de tolérance aux pannes.

Proposition d une architecture pour ebay, en mettant l accent sur les notions de scalabilité, de résilience, et de tolérance aux pannes. PROJET «EBAY» V1 MANUEL ROLLAND, SCIA 2009, REMIS LE 7 MARS 2008 1. Rappels sur le projet : Proposition d une architecture pour ebay, en mettant l accent sur les notions de scalabilité, de résilience,

Plus en détail

Progiciels pour TPE - PME - PMI

Progiciels pour TPE - PME - PMI Gexos GexosPro Progiciels pour TPE - PME - PMI Parce qu une entreprise organisée est une entreprise plus productive et plus proche de sa clientèle, nous avons conçu la gamme GexosPro, progiciels de gestion

Plus en détail