juin 2012 La zone euro à l épreuve Dégradation du climat des affaires Hausse du chômage de longue durée

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1 juin 2012 N 327 la vie économique et sociale Épilogue de la bulle immobilière, Madrid, 29 mai 2012 conjoncture internationale La zone euro à l épreuve conjoncture française Dégradation du climat des affaires emploi Hausse du chômage de longue durée situation sociale Engagements présidentiels et contraintes économiques

2 Sommaire Économie 1 Conjoncture internationale 2 Repères statistiques 8 Conjoncture française 10 Repères statistiques 16 Emploi & Salaires 18 Emploi 19 Repères statistiques 24 Social 26 Situation sociale 27 Abonnement 43 ACTUALITÉ Union des Industries et Métiers de la Métallurgie 56, avenue de Wagram PARIS Directeur-rédacteur en chef : Régis PLATEL Conseiller de la rédaction : Gérard ADAM Assistante : Martine MAIRESSE Photographie sur la couverture : AFP PHOTO / Dominique Faget Graphiques élaborés à partir de Thomson Reuters Datastream Conception Graphique : JBA Édition : ADASE Imprimeur : GALAXY Dépôt légal juin ISSN Retrouvez chaque mois des extraits choisis de la revue Actualité sur Internet : dans la rubrique «Nos publications»

3 Conjoncture internationale 2 actualité N 327 juin 2012 La zone euro à l épreuve conjoncture internationale La crise bancaire espagnole a éclaté fin mai, alors que le feu brûlait depuis longtemps sous la cendre. Elle affecte gravement le destin d un pays déjà confronté à une explosion du chômage, notamment des jeunes. Les besoins de recapitalisation du système financier sont la conséquence ultime d une bulle immobilière de grande ampleur, sur laquelle reposait une large part de la croissance du pays au cours des dernières décennies. L assainissement sera d autant plus long que le secteur industriel est trop faiblement armé pour profiter à plein de la croissance des économies émergentes. L asphyxie de l économie espagnole par des taux à long terme supérieurs à 6 % constitue pour la zone euro un défi plus important que la crise grecque, l Espagne comptant près de 50 millions d habitants contre un peu plus de 10 millions pour la Grèce. Cet enjeu économique pose brutalement le choix politique entre un fédéralisme accru et l éclatement de la zone euro. Sur le plan budgétaire stricto sensu, l austérité appliquée en phase de dépression suscite des réserves même parmi les partisans de l orthodoxie budgétaire. L affaiblissement de l euro constitue en revanche une nouvelle réconfortante pour les producteurs européens longtemps désavantagés par la force excessive de leur devise. Un euro faible apparaît de plus en plus comme la condition nécessaire pour accompagner une longue période d ajustement des économies de la zone euro.

4 actualité N 327 juin Conjoncture internationale la synthèse La crise européenne a pris une nouvelle dimension avec la montée en puissance des inquiétudes sur le système bancaire espagnol. La demande d assistance aux instances européennes est en fait la conséquence des excès du secteur immobilier jusqu au milieu des années 2000, époque où les permis de construire approchaient un million en rythme annuel. Ils ne ressortent plus qu à 60 milliers aujourd hui. En même temps, l emploi dans la construction s est effondré de près de 60 %, entraînant une montée continue du chômage. Les autres grandes économies européennes sont également fragilisées, à l image de l Italie, dont le PIB a nettement reculé fin 2011-début En Allemagne même, le climat des affaires s est retourné au mois de mai. Enfin, au Royaume-Uni, la production industrielle retombe sur ses plus bas de la fin Aux États-Unis, le maintien des marges d exploitation à un niveau record contribue à la résistance des investissements des entreprises, tandis que, les dépenses des ménages en logements s inscrivent sur une pente ascendante. Par ailleurs, la consommation se montre dynamique (+ 3,6 % l an en avril) grâce à la réduction du taux d épargne et à l amélioration du marché du travail. Les créations nettes d emplois sont toutefois moins soutenues en fin de période ( en avril et en mai) après un excellent début 2012 (moyenne de en janvierfévrier). Au Japon, la consommation s est nettement ressaisie depuis le printemps 2011, de sorte qu elle dépasse de près de 2 % son plus haut précédent de la fin Le ratio des offres sur demandes d emploi se redresse continûment et les ménages bénéficient d une légère augmentation des salaires nominaux (1,2 % sur un an en avril). En revanche, l activité industrielle peine à retrouver son niveau d avant le tremblement de terre il y a quinze mois, en dépit des bons résultats affichés par le secteur automobile. De ce fait, les exportations n ont quasiment pas évolué depuis deux ans, pénalisées par l atonie des ventes à destination des autres nations asiatiques. La croissance des deux principales économies émergentes d Asie se ralentit, en particulier en Inde où l activité manufacturière n a guère progressé depuis douze mois. En Chine, le marché de la construction se retourne et les prix des logements s infléchissent, de sorte que la politique monétaire est graduellement desserrée. Les taux d intérêt directeurs viennent d être abaissés pour la première fois depuis Néanmoins, les dépenses de consommation demeurent solides, comme l indiquent les immatriculations automobiles qui atteignent un record de 16 millions en rythme annuel. En Corée, le rythme de l expansion revient à moins de 3 % l an, alors que celui enregistré en Indonésie reste supérieur à 6 %, en particulier grâce à la bonne tenue des investissements (+ 10 %).

5 Conjoncture internationale 4 actualité N 327 juin États-unis : déception sur l EMPLOI Réveil progressif de la construction résidentielle 1,2 1,1 1,0 0,9 0,8 0,7 million en rythme annuel Permis de construire La crise économique mondiale de 2008 était l aboutissement ultime de la bulle américaine des prêts «subprime», dont l éclatement a ramené les constructions annuelles de logements de à seulement en Une reprise durable aux États-Unis ne peut donc être envisagée qu à la condition de la fin de la crise immobilière. Après beaucoup d hésitations, cette étape est en voie d être franchie. Les mises en chantier sont en effet remontées à , tandis que le nombre de maisons en vente revenait, pour la première fois depuis le début 2006, vers son étiage normal de 4-5 mois de transactions. 0,6 0, Source : Census Bureau L embellie dans la construction résidentielle participe à la croissance, désormais évaluée à 1,9 % l an au cours du premier trimestre La consommation des ménages n est pas en reste, puisqu elle a progressé au rythme annuel de 2,7 %, portée par la réduction du taux d épargne à 3,6 % du revenu disponible, alors que le pouvoir d achat de la masse salariale continue de marquer le pas. L augmentation de l emploi est contrebalancée par la faible progression des salaires nominaux (1,7 % sur un an) face à une inflation qui demeurait vive en début d année. Le déficit public américain ressort à 8,1 % du PIB au début % du PIB Au cours des prochains mois, le pouvoir d achat sera soutenu par la décélération de l inflation en lien avec le repli des cours de l énergie. La principale inconnue demeure l emploi, compte tenu des chiffres très décevants d avril et mai ( créations en moyenne mensuelle). La dynamique de la reprise n est pourtant pas enrayée, puisque l indice des directeurs d achat du secteur manufacturier (53,5) et celui des services (53,7) suggèrent une progression significative de l activité. Les créations d emplois devraient être soutenues par l impossibilité d augmenter la durée hebdomadaire du travail, qui approche son record historique Solde des administrations publiques Source : Bureau of Economic Analysis L évolution de l emploi jouera un grand rôle lors de l élection présidentielle de début novembre. Les ménages demeurent pour l instant circonspects. Ils sont encore environ 40 % à juger qu il est difficile de trouver du travail, contre près de 50 % à l été 2011 mais moins de 25 % en Le taux de chômage, qui était monté à 10 % en 2009, ressort à 8,2 % en mai, mais l écart avec la moyenne de 4,5 % enregistrée en reste conséquent. L enjeu principal de l élection pour les États-Unis mais aussi pour le reste du monde sera la politique budgétaire. Au premier trimestre 2012, le déficit des administrations publiques atteignait encore 8,1 % du PIB, ratio qui entretient un vif gonflement de la dette publique, qui est désormais de même ordre que le PIB. La gravité et la complexité de la crise budgétaire européenne ainsi que le poids géopolitique des États-Unis immunisent actuellement les taux longs américains, mais la dérive actuelle des comptes publics devra impérativement être corrigée.

6 actualité N 327 juin Conjoncture internationale 2. zone euro : crise bancaire espagnole Rechute du moral des industriels 10 La crise de la zone euro a changé de dimension ces dernières semaines. Alors que la Grèce connaîtra des élections législatives cruciales le 17 juin, les déséquilibres de l économie espagnole apparaissent au grand jour avec les énormes besoins de recapitalisation du système bancaire moyenne de long terme Climat des affaires dans l industrie Source : Commission européenne La vive dégradation des finances publiques avait quelque peu occulté l origine des difficultés espagnoles, à savoir la constitution d une énorme bulle immobilière. En 2006, le pays construisait près de logements, niveau disproportionné en regard des besoins démographiques. Désormais seuls sont construits annuellement, ce qui pèse fortement sur l activité et donc l emploi. En même temps, nombre de constructions récentes sont inoccupées et/ou ont perdu beaucoup de valeur, ce qui plombe les comptes d un système bancaire où les fusions des dernières années n ont en rien constitué un remède. Le gouvernement s attelle avec retard à une recapitalisation, au moment où les sombres perspectives des finances publiques conduisent les prêteurs à exiger des taux d intérêt de plus en plus élevés, supérieurs à 6 % pour les obligations d État à 10 ans. Le taux du chômage européen dépasse de trois points celui des États-Unis % de la population active États-Unis Zone euro Sources : Eurostat, BLS Cette nouvelle étape de la crise, impliquant cette fois un grand pays (47 millions d habitants) impose des initiatives fortes. La Banque centrale européenne ne peut rester seule en première ligne. Son président a indiqué le 31 mai que seule une clarification par les responsables européens de leur vision de l avenir de l euro permettrait de réduire l aversion au risque des marchés. Pendant ce temps, les perspectives d activité pour la zone euro continuent de se dégrader. L indice du sentiment économique, calculé par la Commission européenne, a fléchi nettement en mai pour le deuxième mois consécutif. La dégradation touche au premier chef les économies d Europe du Sud, notamment l Italie, mais plus aucun pays n est préservé. L Allemagne et les économies situées dans sa mouvance connaissent aussi une inflexion, via la détérioration de leur commerce avec les pays méditerranéens. Ceci explique que le moral des industriels européens passe sous sa moyenne de longue période, ce qui ne s était pas produit à l automne Logiquement, l euro s affaiblit vis-à-vis des autres devises mais, à 1,25 $, il demeure encore surévalué en regard de la devise américaine. La baisse de l euro apparaît comme un des rares vecteurs d amélioration de la conjoncture européenne, d autant que les risques inflationnistes doivent clairement être placés au deuxième rang face à l arrêt de la croissance du continent.

7 Conjoncture internationale 6 actualité N 327 juin ALLEMAGNE : freinage de la demande Étrangère Dégradation du climat des affaires en mai = 100 Situation courante Perspectives à 6 mois Source : Ifo À la surprise générale, le PIB allemand s est nettement redressé au premier trimestre, affichant une croissance de 0,5 % après un repli de 0,2 %. Ce résultat tient principalement à la vigueur des exportations qui se sont accrues de 1,7 % tandis que les importations stagnaient. Du côté de la demande intérieure, les évolutions ont été plus contrastées. Ainsi, l investissement a reculé de 1,1 %, pénalisé par le repli dans les machines et équipements (- 0,8 %) et dans la construction (- 1,3 %), notamment en raison de la rigueur de l hiver. Dans le même temps, la consommation des ménages est restée bien orientée, progressant de 0,4 %. Elle bénéficie de la hausse soutenue des salaires qui ressort à des rythmes de plus de 4 % l an depuis début 2011, situation inédite depuis la réunification. Enfin, les variations de stocks ont eu une contribution négative sur la croissance. Ces résultats sont cependant menacés par l intensification de la crise européenne. L Ifo a ainsi enregistré en mai son recul le plus important depuis août dernier (- 3 points, à 106,9) se rapprochant de ses points bas de l automne Cette évolution tient principalement au sentiment sur la situation courante, qui affiche sa chute la plus importante depuis décembre 2008 (- 4,2 points, à 113,3) et retrouve son niveau d août Les perspectives à six mois se replient aussi (- 1,8 point, à 100,9), mais restent supérieures au minimum de novembre dernier. Le repli des commandes adressées à l industrie en avril va dans le même sens. Ce résultat tient à la contraction de la demande étrangère, les commandes domestiques progressant faiblement. 4. irlande : chute de l investissement La croissance plombée par la chute des investissements début 2007 = 100 PIB Le PIB, qui s était légèrement redressé durant la première moitié de 2011, a reculé au troisième puis au quatrième trimestre. En fait, il est à peine supérieur à son point bas de la fin 2009 et se situe près de 12 % en deçà de son pic des derniers mois de Le retournement de la demande intérieure, et en particulier des investissements, est impressionnant. Ces derniers ont en effet chuté de plus de 60 % en l espace de moins de quatre ans. Ce mouvement doit être relié à l effondrement du marché immobilier, puisque les logements terminés s inscrivent désormais à moins de par mois en rythme annuel en regard de plus de en De surcroît, la baisse de la consommation des ménages, qui avait connu un répit en 2010, s est ensuite poursuivie, de sorte qu elle est inférieure de 12,5 % à son niveau d avant-récession. En revanche, les exportations de biens et services ont franchement rebondi au cours des deux derniers exercices, à l issue d une baisse de 9,5 % Source : Central Statistics Office L excédent des administrations publiques jusqu en 2007 a laissé place à un déficit qui a représenté près d un tiers de la production nationale en 2010, suite au sauvetage du système bancaire par l État. Selon la Commission européenne, le déficit ressortirait à 8,3 % du PIB cette année, de sorte que la dette monterait à 116 %. Elle s affichait à seulement 25 % il y a cinq ans.

8 actualité N 327 juin Conjoncture internationale 5. inde : ralentissement de la croissance L inflation remonte au-dessus de 10 % variation sur un an en % Prix à la consommation Source : Labour Bureau Le PIB s est raffermi de 2 % au premier trimestre 2012, après 1,3 % à la fin de Cette performance relève toutefois en partie de l aléa, puisque les exportations affichent une hausse jamais observée par le passé et que les importations chutent dans le même temps de plus de 10 %. À l inverse les investissements se contractent pour le troisième trimestre consécutif et la consommation fléchit légèrement après une excellente fin d année. En fait, comme dans les autres économies émergentes d Asie, l activité se ralentit en Inde depuis quelques trimestres. Ainsi, la croissance ressort désormais à 5,3 % sur un an, en regard de 9,2 % au premier trimestre 2011, incitant les autorités monétaires à abaisser les taux d intérêt. Le taux directeur est revenu de 8,5 à 8 % en avril dernier, alors qu il avait été relevé quelques mois auparavant. En même temps, les tensions inflationnistes se renforcent : le glissement annuel des prix à la consommation a atteint 10,2 % sur un an en avril, rythme qui n avait plus été enregistré depuis la fin Ce mouvement s explique notamment par l envolée des prix de l énergie (+ 20 %), mouvement qui devrait s accentuer compte tenu de l augmentation du prix des carburants décidée par le gouvernement fin mai. En fait, le renchérissement de la facture énergétique est lié à la dépréciation de la roupie, dont le taux de change contre dollar a quasiment rejoint son plus bas historique de la fin de l an passé.

9 Conjoncture française 10 actualité N 327 juin 2012 Dégradation du climat des affaires conjoncture française Dans la tourmente des crises grecque et espagnole, les marchés considèrent avec suspicion un nombre croissant d économies européennes. C est notamment le cas de l Italie, où la multiplication des obstacles aux réformes initiées à l été 2011 instille le doute. À l opposé, l Allemagne apparaît comme la valeur-refuge, à ce point que les taux d intérêt des obligations publiques à 10 ans sont tombés en dessous de 1,5 %. Les taux d intérêt français se situent dans une position intermédiaire, plus proches des taux allemands que des taux italiens ou espagnols. Le jugement des marchés illustre fidèlement la situation de notre économie. La France n est pas victime d une bulle immobilière, même si certains excès sont en cours de correction. La dette publique est élevée, symbole des errements des dernières décennies, mais la réduction du déficit public paraît bien engagée, au moins pour l année En revanche, les réformes à mener restent nombreuses. La Commission européenne a exprimé le 31 mai une série de recommandations qui seront soumises au Conseil européen fin juin. La Commission place au premier rang l enjeu de la compétitivité, puisque la France a subi, parmi les pays membres, une des plus fortes baisses de part de marché à l exportation. À l évidence, cette situation préoccupante devra être prise en considération lors des arbitrages de politique budgétaire des prochaines semaines.

10 actualité N 327 juin Emploi Hausse du chômage de longue durée Emploi La légère hausse de l emploi au début 2012 à l issue de six mois de recul ne sera probablement pas rééditée les trimestres suivants. En effet, les enquêtes de conjoncture font toutes apparaître une dégradation des perspectives d activité à partir du printemps. En conséquence, les chefs d entreprise sont plus pessimistes sur l évolution future de leurs effectifs, notamment dans la construction et les services. Cette orientation défavorable est confirmée par l accentuation du repli des offres d emploi déposées à Pôle emploi. Après avoir longtemps résisté au ralentissement conjoncturel, elles baissent nettement depuis le début de l année, revenant d une moyenne mensuelle de à seulement en avril. Le nombre de demandeurs d emploi continue donc de s accroître. Au cours des douze derniers mois, il a augmenté de 6,5 % pour les catégories A à C. Cette moyenne recouvre une progression de 5 % pour les moins de 25 ans, de 5,6 % pour les ans et de 15,6 % pour les 50 ans et plus. La part des demandeurs inscrits depuis plus d un an ne cesse de progresser, s inscrivant à 38,5 % en avril en regard d un record de 41,4 % en septembre Dans ces conditions, la situation financière de l assurance chômage se dégrade rapidement. La maîtrise des dépenses continue donc de s imposer, sachant que toute hausse des prélèvements risque d entraver le développement de l emploi et donc des recettes de l Unédic.

11 actualité N 327 juin situation sociale Engagements présidentiels et contraintes économiques situation sociale Pour bien marquer sa détermination à concrétiser sans tarder ses «60 engagements pour la France», François Hollande a balisé avec minutie le parcours des premiers mois de son quinquennat, avec notamment quelques mesures immédiates dans le domaine social : coup de pouce au Smic, augmentation de l allocation de rentrée scolaire, départ à la retraite à 60 ans pour les carrières longues, puis une conférence sociale qui donnera, en juillet, le coup d envoi aux réformes structurelles. Au cours de la période électorale actuelle dont l issue sera déterminante pour ses projets, le chef de l État doit éviter tout faux pas, alors que la situation économique ne lui accorde aucun état de grâce. Il ne peut ni reculer sur le programme sur lequel il a été élu, ni ignorer que certaines de ses promesses sont à haut risque au regard de l impératif de réduction de l endettement public. Mais, de ce point de vue, ce n est qu à l automne avec les projets de loi sur le budget et la Sécurité sociale qu interviendra la minute de vérité. L accent mis sur «la refondation de la démocratie sociale» par le nouveau gouvernement lui impose de prendre en compte mais jusqu à quel point? les demandes des partenaires sociaux, donc d amender ses propositions en tenant compte à la fois des impatiences sociales exprimées par les syndicats et des impératifs de la compétitivité des entreprises soulignés par le patronat : un équilibre difficile à trouver pour ne pas trop mécontenter les uns et les autres. Surtout, les pouvoirs publics ne peuvent pas ignorer les recommandations et avertissements tous convergents de la Cour des comptes, de la Commission européenne et de l Inspection générale des finances. Pour la première, «il faut agir davantage sur les dépenses que sur les recettes, compte tenu de notre niveau de prélèvements obligatoires», a souligné son président, Didier Migaud, lors d une intervention récente devant le Sénat.

12 situation sociale 28 actualité N 327 juin 2012 La seconde tient un discours comparable et insiste sur l objectif de réduction du déficit budgétaire à 3 % du PIB l an prochain, indiquant, dans un langage très diplomatique, que «les autorités françaises ont encore à préciser les mesures de correction du déficit avec une attention particulière sur l évolution des dépenses dans les budgets sociaux». Faut-il rappeler que ce taux constitue un engagement de la France maintenant soumise, comme les autres pays, à la surveillance des autorités de Bruxelles? Le rapport «Maîtriser les dépenses de l État» de l IGF enfin souligne qu un retour à l équilibre des comptes publics, qui reposerait essentiellement sur une hausse des recettes, «serait contradictoire avec les efforts visant à améliorer la compétitivité de son économie et le pouvoir d achat des ménages».

13 actualité N 327 juin Cher Lecteur, Vous recevez régulièrement Actualité. Cette publication mensuelle est certainement susceptible d intéresser d autres personnes, notamment parmi vos relations professionnelles. Pour leur permettre de partager et d apprécier la revue, nous vous invitons à nous communiquer leurs coordonnées. Dès réception, nous nous ferons un plaisir de leur assurer un service gracieux pendant trois mois. NOM Fonction Société Adresse professionnelle Prénom NOM Fonction Société Adresse professionnelle Prénom NOM Fonction Société Adresse professionnelle Prénom

14 À compléter et à retourner à ADASE - Actualité 56 avenue de Wagram PARIS cedex 17 Tél. : Fax : mmairesse@uimm.com Nom Prénom Société Lycéen Code Naf N Siret _ ou Étudiant Fonction Professeur École/Université Adresse Code postal Localité Pays France Abonnement 1 an 2 ans TTC (HT) TTC (HT) Normal 93,00 (88,15 ) 158,00 (149,76 ) Groupé* Premier abonnement 93,00 (88,15 ) 158,00 (149,76 ) Abonnement supplémentaire 47,00 (44,55 ) x... 79,00 (74,88 ) x... Multiple* premier abonnement 93,00 (88,15 ) 158,00 (149,76 ) Abonnement supplémentaire 56,00 (53,08 ) x... 95,00 (90,05 ) x... (liste des destinataires à joindre sur feuille séparée) Professeur/Étudiant 47,00 (44,55 ) 79,00 (74,88 ) (nous fournir une copie de la carte justificative en cours) * pour les entreprises et les chambres syndicales adhérentes à l UIMM. Abonnement Groupé : un seul souscripteur et une expédition unique de plusieurs exemplaires à une même adresse. Abonnement Multiple : un seul souscripteur avec autant d expéditions que d adresses précisées. Étranger Abonnement 1 an 2 ans Normal 117,00 199,00 Professeur/Étudiant 59,00 99,00 PRIX AU numéro 11,50 TTC 10,90 HT Règlement ci-joint par chèque bancaire à l ordre de ADASE - Actualité* d un montant de date signature *une facture vous sera systématiquement adressée. Taux de TVA : 7% / Remise libraire : 10%

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