MAIRIE DE CHATELAILLON-PLAGE. Création du lotissement communal des Sulkys, Avenue de l Hippodrome, Châtelaillon-Plage

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1 MAIRIE DE CHATELAILLON-PLAGE Création du lotissement communal des Sulkys, Avenue de l Hippodrome, Châtelaillon-Plage ETUDE GÉOTECHNIQUE PRELIMINAIRE DE SITE Dossier n Etabli par Vérifié par Indice Date Nom Visa Nom Visa 0 26/09/2012 C. MOREAU S. JOSENSI Commentaires Agence de Rochefort et Siège Social Agence de Niort 16, rue d Hendaye, BP , rue d Archimède ROCHEFORT Cedex NIORT Tél Tél Fax : Fax S.A.R.L. au capital de ,35 RCS LA ROCHELLE - SIREN APE 7112B - E - mail : contact@josensi-consultant.com

2 A la demande de la Mairie de Châtelaillon-Plage, la société a réalisé une étude géotechnique préliminaire de site sur un terrain situé avenue de l Hippodrome, commune de Châtelaillon-Plage La mission confiée au bureau d Etudes JOSENSI est définie et limitée comme suit : Reconnaissance des divers faciès du sol. Fournir un modèle géologique préliminaire et certains principes d adaptation. Cette mission est une étude géotechnique préliminaire de site de type G11, et n implique qu une obligation de moyens et non de résultats. Elle ne prévoit pas la participation du bureau d études JOSENSI à l élaboration et aux diverses phases d exécution des ouvrages. Le présent rapport expose les résultats.

3 SOMMAIRE A) LE PROJET 1 B) CONTEXTE DU SITE 1 1) Situation 1 2) Contexte géologique 2 3) Contexte hydrogéologique 3 4) Contexte sismique 3 5) Cartographie de l aléa retrait-gonflement des argiles 3 C) RECONNAISSANCE DES SOLS 4 D) RESULTATS 4 1) Les sondages à la tarière 4 2) Les essais pressiométriques 5 E) ETUDE PRELIMINAIRE DE SITE POUR LES BATIMENTS 6 1) Contexte géologique et géotechnique 6 2) Comportement géotechnique des différents sols rencontrés 7 3) Principes généraux de fondations envisageables 8 F) EXPLOITATION DU RAPPORT 9 ANNEXES 10 - Plan de situation. - Plan d implantation des sondages. - Sondages pressiométriques SP1 à SP3. - Sondage à la tarière ST4. - Conditions particulières. - Classification des missions géotechniques types.

4 Mairie Création d un lotissement Châtelaillon-Plage (17) A) LE PROJET Le projet consiste en la création d un lotissement, sur un terrain situé, avenue de l Hippodrome, commune de Châtelaillon-Plage (17). Il s agira de construire des maisons individuelles, en rez de chaussée ou R+1, d une superficie de 150m² environ en moyenne. Des sondages et essais d infiltration avaient été réalisés en 2010, par nos soins, pour ce projet, dossier n G Lors de notre intervention sur site, les travaux de VRD étaient en cours de réalisation. Liste de documents : Date d édition Désignation Communiqué oui non - Plan de situation x - Plan topographique x - Plan de composition x - Éléments particuliers et historique du site x B) CONTEXTE DU SITE 1) Situation Le terrain naturel (T.N.) actuel se situe dans une zone d altitude moyenne d environ +4m NGF, d après la carte IGN au 1 :

5 Mairie Création d un lotissement Châtelaillon-Plage (17) 2) Contexte géologique D après la carte géologique de France ( au 1/50000 ème, feuille «Rochefort» n 658, les formations affleurantes correspondent, aux anciens cordons littoraux de galets (M y ) et dunes étendues (D) recouvrant les alluvions flandriennes argileuses (bri) (MF ya ). Le substratum sous-jacent est représenté par les marno-calcaires du Jurassique supérieur (j). 2

6 Mairie Création d un lotissement Châtelaillon-Plage (17) 3) Contexte hydrogéologique Des niveaux d eau peuvent être présents à la base des dunes. La piézométrie du bri est influencée par la pluviométrie, les échanges avec le réseau hydraulique de surface (fossés) et l aquifère éventuel sous-jacent. Dans le Kimméridgien, les circulations d eau se font dans les fissures et sur les niveaux marneux. La carte de remontée de nappe établie par le BRGM ( situe le secteur en zone de sensibilité très faible. 4) Contexte sismique La prévention des risques sismiques est définie par les décrets et (Délimitation des zones de sismicité du territoire français) du 22 octobre 2010 et l arrêté du 22 octobre 2010 (classification et règles de construction parasismique applicables aux bâtiments de la classe dite «à risque normal». Le secteur d étude est déclaré en zone de sismicité modérée (zone 3). 5) Cartographie de l aléa retrait-gonflement des argiles D après la cartographie de l aléa retrait-gonflement des argiles ( dans le département de la Charente Maritime, établie par le BRGM, le secteur se situe en zone d aléa moyen. Légende : Aléa fort Aléa moyen Aléa faible Aléa à priori nul 3

7 Mairie Création d un lotissement Châtelaillon-Plage (17) Plusieurs arrêtés de catastrophe naturelle «Mouvements de terrain différentiels consécutifs à la sécheresse et à la réhydratation des sols» ont été prononcés sur la commune pour les étés des années 1989, 2003 et C) RECONNAISSANCE DES SOLS Le programme de la reconnaissance géotechnique comprend : Sondage Nature Profondeur (m/tn) Essais in situ Essais en laboratoire SP1 5 Essais pressiométriques - SP2 Sondage à la tarière 5 Essais pressiométriques - mécanique 15,0 SP3 6 Essais pressiométriques - Ø 63 mm ST4 - - L implantation des sondages figure en annexes. D) RESULTATS Les profondeurs citées dans le présent rapport ont été mesurées par rapport au terrain naturel tel qu il était le jour de l intervention. Le nivellement des têtes de sondages a été effectué par nos soins, prenant pour repère topographique une chambre télécom côte +100,00 m (repère indépendant voir plan d implantation des sondages). Sondages SP1 SP2 SP3 ST4 Cote altimétrique (m) +100,21 +99,73 +99,72 +99,68 1) Les sondages à la tarière Les sondages ont été réalisés à l aide d une foreuse sur chenilles Ecofore, à la tarière hélicoïdale de diamètre φ 63 mm, le 11/07/

8 Mairie Création d un lotissement Châtelaillon-Plage (17) Les formations rencontrées au droit des sondages, peuvent se décrire de haut en bas, par : - de 0,00 à 0,30/1,90 m environ : Faciès 01 : Remblais : limon, sable, graves et blocs calcaires, - de 0,30 à 1,90/3,10 m : uniquement au droit de SP2 et SP3 : Faciès 02a : Sable dunaire humide à gorgé d eau, - de 1,90 à 3,60/3,80 m : uniquement au droit de SP3 et ST4 : Faciès 02b : Sable vasard peu compact, - de 1,10 à 2,50 m : uniquement au droit de SP1 : Faciès 03a : Argile vasarde plastique feuilletée, - de 2,50/3,80 à 8,60/11,30 m : Faciès 03b : Argile vasarde molle saturée en eau, - de 10,10/10,70 à 13,20/13,30 m : uniquement au droit de SP2 et SP3 : Faciès 04a : Argile légèrement marneuse, - de 11,30/13,20 à 14,30/15,00 m : uniquement au droit de SP2 et ST4 : Faciès 04b : Marne grise, - de 8,60/14,30 à 15,00 m : uniquement au droit de SP1, SP2 et SP3 : Faciès 04c : Marnocalcaire altéré, Niveau d eau mesuré à une profondeur de 1,80/2,30m/T.N. actuel au droit des sondages au jour de l intervention (période sèche). 2) Les essais pressiométriques Les essais pressiométriques Ménard ont été réalisés conformément à la norme NF P La sonde utilisée est en gaine toilée ou caoutchouc, de diamètre φ 60 mm. Les essais pressiométriques mettent en évidence les caractéristiques suivantes : Module pressiométrique E M. Pression de fluage nette Pf*. Pression limite nette Pl*. Les résultats sont exprimés en Mégapascals (1 MPa 10 bars). 5

9 Mairie Création d un lotissement Châtelaillon-Plage (17) Les résultats sont : Faciès Nature E M (MPa) Pl* (MPa) E / Pl 02a Sable dunaire 7,1 > 0,86-03b Argile vasarde 0,9 0,09/0,16 3,9-6,4 04a Argile lgt marneuse 4,2/17,6 > 0,23/1,66-04c Marno-calcaire altéré 23,1 1,91/2,06 - (1 MPa 10 bars). Remarques : anomalie des essais pressiométriques en SP2 à 2,0m, 4,0m, 5,0m ; en SP3 à 2,5m, 3,5m, 4,5m, 5,5m. une profondeur de 1,90m. : essais pressiométriques annulés en ST4 du fait de l éboulement du sondage à E) ETUDE PRELIMINAIRE DE SITE POUR LES BATIMENTS 1) Contexte géologique et géotechnique Les formations rencontrées au droit des sondages dans la zone destinée au projet de constructions se traduisent, sous un horizon de remblais limono-sablo-graveleux à blocs (01) d épaisseur 0,30/1,90m environ et parfois (SP2 et SP3) de sables dunaire humide à gorgé d eau (02a) jusqu à une profondeur de 3,10/3,80m puis/ou (SP3 et ST4) de sable vasard peu compact (02b) jusqu à 3,60/3,80m, par des alluvions argileuses. Il s agit en tête, en SP1, d argile vasarde plastique feuilletée (03a) jusqu à 2,50m, puis/ou d argile vasarde molle saturée en eau (03b) jusqu à 8,60/11,30m. Les argiles légèrement marneuses (04a) sous-jacentes ont été identifiées en SP2 et SP3 jusqu à 13,20/13,30m. Les marnes grises (04b), en SP2 et ST4 jusqu à 14,30/15,0m et le marno-calcaire altéré (04c), en SP1, SP2 et SP3, jusqu à une profondeur de 15,00m/T.N. actuel. Niveau d eau mesuré à une profondeur de 1,80/2,30m/T.N. actuel au droit des sondages au jour de l intervention (période sèche). 6

10 Mairie Création d un lotissement Châtelaillon-Plage (17) 2) Comportement géotechnique des différents sols rencontrés Les remblais (01) peuvent présenter une nature et des caractéristiques mécaniques très variables. La campagne de sondages à l hydropelle réalisée en 2010 avait révélée, ponctuellement la présence de débris de bois, métal et béton (P5 et P9). Le sables dunaires (02a) et sables vasards (02b) présentent un comportement de type sableux, avec des caractéristiques mécaniques moyennes en tête, se dégradant vers la profondeur. Les formations argilo-vasardes (03), au comportement argileux, sont sensibles à l eau et au remaniement avec, pour la partie non saturée, phénomènes de retrait-gonflement possibles. Les essais pressiométriques révèlent des caractéristiques mécaniques particulièrement faibles. Ces argiles saturées en eaux sont donc fortement compressibles. Les argiles légèrement marneuses (04a) présentent un comportement de type argileux. Les caractéristiques mécaniques sont variables. Les essais pressiométriques réalisés dans les marnes (04b) et marno-calcaires altérés à dominante marneuse (04c) révèlent des faciès tendres. - Hydrogéologie Des niveaux d eau ont été mesurés sur l ensemble des sondages à une profondeur de 1,80/2,30m/T.N. actuel. - Risques sismiques La prévention des risques sismiques est définie par les décrets et (Délimitation des zones de sismicité du territoire français) du 22 octobre 2010 et l arrêté du 22 octobre 2010 (classification et règles de construction parasismique applicables aux bâtiments de la classe dite «à risque normal». 7

11 Mairie Création d un lotissement Châtelaillon-Plage (17) Le secteur d étude est déclaré en zone de sismicité modérée (zone 3). - Classement du sol support au sens de la norme NF EN de septembre 2005: Sol de classe D. - Risque de liquéfaction : Les sables peu compacts sous l eau situés à des profondeurs inférieurs à 15m de la surface du sol sont suspects de liquéfaction, caractéristique pouvant engendrer une perte de portance en cas de séisme. 3) Principes généraux de fondations envisageables Le projet de lotissement envisagé est situé sur des alluvions de caractéristiques mécaniques particulièrement faibles. A ce stade il pourrait être envisagé pour les futures constructions : - Un mode de fondation superficiel sur radier. Cette solution sera uniquement envisageable, pour des bâtiments de formes géométriques simples (carrée ou rectangle) et à structure légère (rez de chaussée). Il conviendra de tenir compte de tassements importants. Une substitution partielle des remblais pourra par ailleurs s avérer nécessaire. Nous déconseillons la mise en place de remblais complémentaires (risques de tassements). Si la côte de niveau bas devait être surélevée par rapport au T.N. actuel, la technique du radier caisson sera préférée. - Un mode de fondation profond par pieux ou micro-pieux. L ancrage sera réalisé à partir des marnes et des marno-calcaires (04b-c). La technique de pieux en métal battu devra tenir compte des avoisinants. Une étude vibratoire sera si-nécessaire réalisée. Le niveau bas des bâtiments sera de type plancher porté. La réalisation de sous-sols est déconseillée compte tenu des arrivées d eau possibles à faible profondeur (cuvelage) et des difficultés techniques associées (soutènement). 8

12 Mairie Création d un lotissement Châtelaillon-Plage (17) F) EXPLOITATION DU RAPPORT A ce stade de l étude, le client ne nous a pas communiqué la nature et l implantation précise des ouvrages. La présente mission correspond donc à une étude préliminaire de faisabilité géotechnique de type G11 au sens de la norme NF P de décembre Elle est donc limitée à la définition de principes généraux. Afin de confirmer le contexte géotechnique et les solutions proposées, il convient de réaliser des investigations complémentaires au droit de chaque ouvrage, au sens d une mission de type G12 et telle que prévu dans la tranche conditionnelle du marché d étude géotechnique. Toute variante retenue sans notre accord, désengagerait la responsabilité de la société Josensi Consultant. 9

13 Mairie Création d un lotissement Châtelaillon-Plage (17) ANNEXES - Plan de situation. - Plan d implantation des sondages. - Sondages pressiométriques SP1 à SP3. - Sondage à la tarière ST4. - Conditions particulières. - Classification des missions géotechniques types. 10

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15 Bureau d'études : Dossier: Sondage pressiométrique :SP1 Client : Mairie Etude :Création d'un lotissement, Châtelaillon (17) Entreprise de forage : Atlantique Sondages Niveau d'eau: 2,00m Système : Echelle : Z: 100,21 m Date d'exécution : 05/09/2012 X: Début : 0,00 m Y: Indépendant 1 / 90 Fin : Page: 15,00 m 1 / Altitude (m) Profondeur (m/t.n.) Coupe schématique du terrain Remblais : sable, graves et blocs calcaires 1.1 Argile vasarde plastique feuilletée 2.5 Argile vasarde molle saturée Marno-calcaire altéré à dominante marneuse 8.6 Jurassique Alluvions Remblais Etage Eau Foration 2.00 Tarière 63 mm Profondeur > Pf* (MPa) Pl* (MPa) Module pressiométrique EM (MPa) 23.1 Em/Pl < Observations Organisme Nom Signature

16 Bureau d'études : Dossier: Sondage pressiométrique :SP2 Client : Mairie Etude :Création d'un lotissement, Châtelaillon (17) Entreprise de forage : Atlantique Sondages Niveau d'eau: 2,10m Système : Echelle : Z: 99,73 m Date d'exécution : 05/09/2012 X: Début : 0,00 m Y: Indépendant 1 / 90 Fin : Page: 15,00 m 1 / Altitude (m) Profondeur (m/t.n.) Coupe schématique du terrain Remblais Sable dunaire humide Sable dunaire saturé Argile vasarde Argile légèrement marneuse 13.2 Dunaire-Cordons Jurassique Alluvions mb Etage littoraux Eau 2.10 Foration Tarière 63 mm Profondeur > 0.00 > 0.00 > > 0.23 Pf* (MPa) Pl* (MPa) > Module pressiométrique EM (MPa) Em/Pl < 8.2 < Marne grise Marno-calcaire altéré Observations Organisme Nom Signature

17 Bureau d'études : Dossier: Sondage pressiométrique :SP3 Client : Mairie Etude :Création d'un lotissement, Châtelaillon (17) Entreprise de forage : Atlantique Sondages Niveau d'eau: 2,30m Système : Echelle : Z: 99,72 m Date d'exécution : 05/09/2012 X: Début : 0,00 m Y: Indépendant 1 / 90 Fin : Page: 15,00 m 1 / Altitude (m) Profondeur (m/t.n.) Coupe schématique du terrain Remblais Sable dunaire Sable vasard peu compact Argile vasarde saturée molle 10.7 Argile légèrement marneuse 13.3 Jurassique Alluvions Dunaire-Cordons littoraux mb Etage Eau Foration 2.30 Tarière 63 mm Profondeur > > > > Pf* (MPa) Pl* (MPa) > Module pressiométrique EM (MPa) 17.6 Em/Pl < 8.0 < 22.5 < 16.3 < Marno-calcaire altéré à dominante marneuse Observations Organisme Nom Signature

18 Bureau d'études : Sondage : ST4 Dossier: Date d'exécution: 05/09/2012 Système : Indépendant Client : Mairie Etude : Création d'un lotissement, Châtelaillon (17) Entreprise de forage : Atlantique Sondages Niveau d'eau: 1,80m Z: 99,68 m X: Y: Echelle : 1 / 90 Altitude (m) Profondeur (m) DESCRIPTION LITHOLOGIQUE NATURE DU TERRAIN Remblais Sable vasard peu compact Argile vasarde saturée molle Marne grise plastique Dunaire-Cordons Jurassique Alluvions Remblais Etage littoraux Eau 1.80 Foration Tarière 63 mm Observation : Eboulé à 1,90m Pages : 1 / 1

19 CONDITIONS GENERALES D UTILISATION DES RAPPORTS GEOTECHNIQUES Un rapport géotechnique et toutes ses annexes identifiées constituent un ensemble indissociable. Les deux exemplaires de références en sont les deux originaux conservés : un par le client et le second par notre société. Le rapport géotechnique devient la propriété du client après paiement du prix de la prestation. Le client devient alors responsable de son usage et de sa diffusion. Dans ce cadre, toute autre interprétation qui pourrait être faite d une communication ou reproduction partielles ne saurait engager la responsabilité de notre société. En particulier l utilisation même partielle de ces résultats et conclusions par un autre maître d ouvrage ou par un autre constructeur ou pour un autre ouvrage que celui objet de la mission confiée ne pourra en aucun cas engager la responsabilité de notre société et pourra faire l objet de poursuite judiciaire à l encontre du contrevenant. Il est précisé que l étude géotechnique repose sur une reconnaissance du sol dont la maille ne permet pas de lever la totalité des aléas toujours possibles en milieu naturel. En effet, des hétérogéneités, naturelles ou du fait de l homme, des discontinuités et des aléas d exécution peuvent apparaître compte tenu du rapport entre le volume échantillonné ou testé et le volume sollicité par l ouvrage, et ce d autant plus que ces singularités éventuelles peuvent être limitées en extension. Les éléments géotechniques nouveaux mis en évidence lors de l exécution, pouvant avoir une influence sur les conclusions du rapport, doivent immédiatement être signalés au géotechnicien chargé du suivi géotechnique d exécution (mission G4) afin qu il en analyse les conséquences sur les conditions d exécution voire la conception de l ouvrage géotechnique. Si un caractère évolutif particulier a été mis en lumière (glissement, érosion, dissolution, remblais évolutif, tourbe,...), l application des recommandations du rapport nécessite une validation à chaque étape suivante de la conception ou de l exécution. En effet, un tel caractère évolutif peut remettre en cause ces recommandations notamment s il s écoule un laps de temps important avant leur mise en œuvre. Le rapport géotechnique constitue le compte-rendu de la mission géotechnique définie par la commande au titre de laquelle il a été établi et dont les références sont rappelées en tête. Conformément à la classification des missions géotechniques types, chaque mission ne couvre qu un domaine spécifique de la conception ou de l exécution du projet. En particulier : Une mission confiée à notre société peut ne contenir qu une partie des prestations décrites dans la mission type correspondante ; Une mission type G1 à G5 n engage notre société sur son devoir de conseil que dans le cadre strict, d une part des objectifs explicitement définis dans notre proposition technique sur la base de laquelle la commande et ses avenants éventuels ont été établis, d autre part du projet décrit par les documents graphiques ou plans cités dans le rapport ; Une mission type G1 ou G5 exclut tout engagement de notre société sur les dimensionnements, quantités, coûts et délais d exécution des futurs ouvrages géotechniques ; Une mission type G2 engage notre société en tant qu assistant technique à la maîtrise d œuvre dans les limites du contrat fixant l étendue de la mission et la (ou les ) partie(s) d ouvrage(s) concerné(s). La responsabilité de notre société ne saurait être engagée en dehors du cadre de la mission géotechnique objet du rapport : en particulier, toute modification apportée au projet ou à son environnement nécessite la réactualisation du rapport géotechnique dans le cadre d une nouvelle mission. A défaut de clauses spécifiques contractuelles, le remise du rapport géotechnique fixe la fin de la mission. Par référence à la CLASSIFICATION DES MISSIONS GEOTECHNIQUES TYPES (norme NF P de décembre 2006), il appartient au maître d ouvrage et à son maître d œuvre de veiller à ce que toutes les missions géotechniques nécessaires à la conception puis à l exécution de l ouvrage soient engagées avec les moyens et délais opportuns, et confiées à des hommes de l Art.

20 Boutique AFNOR pour : JOSENSI CONSULTANT le 27/2/ :53 11 NF P Tableau 2 Classification des missions types d ingénierie géotechnique L enchaînement des missions d ingénierie géotechnique doit suivre les étapes d élaboration et de réalisation de tout projet pour contribuer à la maîtrise des risques géologiques. Chaque mission s appuie sur des investigations géotechniques spécifiques. Il appartient au maître d ouvrage ou à son mandataire de veiller à la réalisation successive de toutes ces missions par une ingénierie géotechnique. ÉTAPE 1 : ÉTUDES GÉOTECHNIQUES PREALABLES (G1) Ces missions excluent toute approche des quantités, délais et coûts d exécution des ouvrages géotechniques qui entre dans le cadre d une mission d étude géotechnique de projet (étape 2).Elles sont normalement à la charge du maître d ouvrage. ÉTUDE GÉOTECHNIQUE PRÉLIMINAIRE DE SITE (G11) Elle est réalisée au stade d une étude préliminaire ou d esquisse et permet une première identification des risques géologiques d un site : Faire une enquête documentaire sur le cadre géotechnique du site et l existence d avoisinants avec visite du site et des alentours. Définir un programme d investigations géotechniques spécifique, le réaliser ou en assurer le suivi technique, en exploiter les résultats. Fournir un rapport avec un modèle géologique préliminaire, certains principes généraux d adaptation du projet au site et une première identification des risques. ÉTUDE GÉOTECHNIQUE D AVANT PROJET (G12) Elle est réalisée au stade de l avant projet et permet de réduire les conséquences des risques géologiques majeurs identifiés : Définir un programme d investigations géotechniques spécifique, le réaliser ou en assurer le suivi technique, en exploiter les résultats. Fournir un rapport donnant les hypothèses géotechniques à prendre en compte au stade de l avant-projet, certains principes généraux de construction (notamment terrassements, soutènements, fondations, risques de déformation des terrains, dispositions générales vis-à-vis des nappes et avoisinants). Cette étude sera obligatoirement complétée lors de l étude géotechnique de projet (étape 2). ÉTAPE 2 : ÉTUDE GÉOTECHNIQUE DE PROJET (G2) Elle est réalisée pour définir le projet des ouvrages géotechniques et permet de réduire les conséquences des risques géologiques importants identifiés. Elle est normalement à la charge du maître d ouvrage et peut être intégrée à la mission de maîtrise d œuvre générale. Phase Projet Définir un programme d investigations géotechniques spécifique, le réaliser ou en assurer le suivi technique, en exploiter les résultats. Fournir une synthèse actualisée du site et les notes techniques donnant les méthodes d exécution proposées pour les ouvrages géotechniques (notamment terrassements, soutènements, fondations, dispositions vis-à-vis des nappes et avoisinants) et les valeurs seuils associées, certaines notes de calcul de dimensionnement niveau projet. Fournir une approche des quantités/délais/coûts d exécution de ces ouvrages géotechniques et une identification des conséquences des risques géologiques résiduels. Phase Assistance aux Contrats de Travaux Établir les documents nécessaires à la consultation des entreprises pour l exécution des ouvrages géotechniques (plans, notices techniques, cadre de bordereau des prix et d estimatif, planning prévisionnel). Assister le client pour la sélection des entreprises et l analyse technique des offres. ÉTAPE 3 : EXÉCUTION DES OUVRAGES GÉOTECHNIQUES (G3 et G 4, distinctes et simultanées) ÉTUDE ET SUIVI GÉOTECHNIQUES D EXÉCUTION (G3) Se déroulant en 2 phases interactives et indissociables, elle permet de réduire les risques résiduels par la mise en œuvre à temps de mesures d adaptation ou d optimisation. Elle est normalement confiée à l entrepreneur. Phase Étude Définir un programme d investigations géotechniques spécifique, le réaliser ou en assurer le suivi technique, en exploiter les résultats. Étudier dans le détail les ouvrages géotechniques : notamment validation des hypothèses géotechniques, définition et dimensionnement (calculs justificatifs), méthodes et conditions d exécution (phasages, suivis, contrôles, auscultations en fonction des valeurs seuils associées, dispositions constructives complémentaires éventuelles), élaborer le dossier géotechnique d exécution. Phase Suivi Suivre le programme d auscultation et l exécution des ouvrages géotechniques, déclencher si nécessaire les dispositions constructives prédéfinies en phase Etude. Vérifier les données géotechniques par relevés lors des excavations et par un programme d investigations géotechniques complémentaire si nécessaire (le réaliser ou en assurer le suivi technique, en exploiter les résultats). Participer à l établissement du dossier de fin de travaux et des recommandations de maintenance des ouvrages géotechniques. SUPERVISION GÉOTECHNIQUE D EXÉCUTION (G4) Elle permet de vérifier la conformité aux objectifs du projet, de l étude et du suivi géotechniques d exécution. Elle est normalement à la charge du maître d ouvrage. Phase Supervision de l étude d exécution Avis sur l étude géotechnique d exécution, sur les adaptations ou optimisations potentielles des ouvrages géotechniques proposées par l entrepreneur, sur le programme d auscultation et les valeurs seuils associées. Phase Supervision du suivi d exécution Avis, par interventions ponctuelles sur le chantier, sur le contexte géotechnique tel qu observé par l entrepreneur, sur le comportement observé de l ouvrage et des avoisinants concernés et sur l adaptation ou l optimisation de l ouvrage géotechnique proposée par l entrepreneur. DIAGNOSTIC GÉOTECHNIQUE (G5) Pendant le déroulement d un projet ou au cours de la vie d un ouvrage, il peut être nécessaire de procéder, de façon strictement limitative, à l étude d un ou plusieurs éléments géotechniques spécifiques, dans le cadre d une mission ponctuelle. Définir, après enquête documentaire, un programme d investigations géotechniques spécifique, le réaliser ou en assurer le suivi technique, en exploiter les résultats. Étudier un ou plusieurs éléments géotechniques spécifiques (par exemple soutènement, rabattement, causes géotechniques d un désordre) dans le cadre de ce diagnostic, mais sans aucune implication dans d autres éléments géotechniques. Des études géotechniques de projet et/ou d exécution, de suivi et supervision, doivent être réalisées ultérieurement, conformément à l enchaînement des missions d ingénierie géotechnique, si ce diagnostic conduit à modifier ou réaliser des travaux.