UNIVERSITE DE PARIS I PANTHEON SORBONNE MASTER2 RECHERCHE POLITIQUES SOCIALES ET SOCIETE LES EFFETS DE LA DECENTRALISATION DE LA

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "UNIVERSITE DE PARIS I PANTHEON SORBONNE MASTER2 RECHERCHE POLITIQUES SOCIALES ET SOCIETE LES EFFETS DE LA DECENTRALISATION DE LA"

Transcription

1 UNIVERSITE DE PARIS I PANTHEON SORBONNE MASTER2 RECHERCHE POLITIQUES SOCIALES ET SOCIETE LES EFFETS DE LA DECENTRALISATION DE LA FORMATION PROFESSIONNELLE EN FRANCE UN ETUDE DE CAS : LES ECOLES DE LA DEUXIEME CHANCE EN ILE-DE-FRANCE (EXEMPLE SEINE-SAINT-DENIS) Ugurtan TASKINER Directeur de mémoire : Monsieur le Professeur Jean-Luc OUTIN Année

2 TABLE DES MATIERES INTRODUCTION 5 PARTIE I : CONTEXTE 15 Chapitre 1 : Décentralisation de la formation professionnelle en France La loi de juillet 1971 et les premiers étapes de la décentralisation La loi du 7 janvier La loi quinquennale du 20 décembre La loi du 13 août Chapitre 2 : Le système français de la formation professionnelle Le rôle de la Région dans le système français de la formation professionnelle La Région Ile-de-France et l E2C Les relations entre les acteurs de la Formation Professionnelle Qui sont les acteurs? L Etat Les entreprises Les collectivités territoriales Les organismes de formation Les élèves, les usagers, les bénéficiaires des politiques 32 Chapitre 3 : L approche européenne de la formation professionnelle L importance du partenariat dans l approche européenne Le Fonds social européen (FSE) et l Objectif Le Fonds social européen (FSE) missions et fonctionnement L Objectif Qui bénéficient du financement du FSE et qui est le décideur? Le Fonds social européen (FSE) en Ile-de-France 45 Chapitre 4 : Les Ecoles de la Deuxième chance en Europe 47

3 PARTIE II : LES ECOLES DE LA DEUXIEME CHANCE EN ILE-DE-FRANCE UN CAS PARTICULIER : LES ECOLES DE LA DEUXIEME CHANCE EN SEINE- SAINT-DENIS 56 Chapitre 1 : L histoire et les principes fondateurs Le processus de création des Sites L équipe Les principes de fonctionnement Public concerné La durée du parcours L alternance Une approche individuelle 64 Chapitre 2 : Les Caractéristiques de l E2C en Seine-Saint-Denis Partenariat Réseaux L engagement des collectivités territoriales et locales Complémentarité avec les dispositifs existants Le Comité de pilotage - l Association Partenariat avec les acteurs économiques Un projet différent par rapport aux autres dispositifs existants Le concept d «école» E2C : Un instrument de la «violence symbolique» des entreprises? Un projet réaliste ou mollasse? 87 Chapitre 3 : Financement des Ecoles de la Deuxième Chance 89 Chapitre 4 : D une initiative locale vers un dispositif national? 95 Conclusion 99 BIBLIOGRAPHIE 104 ANNEXES 109 TABLE DES SIGLES 114

4 INTRODUCTION Les jeunes qui vivent coupés des systèmes de formation et qui n'ont pas accès à l'emploi se comptent aujourd'hui par centaines de milliers dans l'union européenne, et plus précisément dans les grandes agglomérations urbaines. Cette situation constitue une injustice et menace la cohésion sociale de notre société (Cresson, 1998). Quoi faire pour lutter contre cette réalité de notre temps? Parmi plusieurs politiques publiques et initiatives locales dans le domaine de la formation/emploi, l initiative de l Ecole de Deuxième Chance (E2C), avec ses plusieurs acteurs impliqués, résultats positifs et son actualité, nous paraît comme un bon exemple pour pouvoir examiner l évolution des tendances dans le champ de la formation professionnelle. Dans ce travail nous allons essayer d analyser le processus de l installation d une notion «Ecole de la Deuxième Chance» dans le système de la formation professionnelle française. Comment un dispositif est devenu progressivement un remède contre l exclusion dans le marché de travail? Comment le processus de la décentralisation a mobilisé certains acteurs de la formation professionnelle pour agir ensemble? Est-ce que l E2C est une nouvelle invention de la politique de la formation professionnelle ou bien, juste une mystification d une notion ancienne à travers le jeu de mots? Et enfin, est-ce que c est une gloire du marché sur l Etat? Le problématique de ce travail donc va s articuler autour du développement de l idée d E2C en tant qu initiative locale et son élargissement dans le territoire jusqu à ce qu elle se transforme à un réseau national (un probable dispositif national dans l avenir). Nous allons poser les questions au dessus pour avoir une idée sur les effets de la décentralisation sur la formation professionnelle, pour comprendre les dynamiques de ce processus et enfin pour pouvoir montrer les opportunités liées à ce processus en France. Aujourd hui, ce ne sera pas un discours exagéré de prétendre que le système éducatif est au cœur de tous les problèmes de notre société. Le développement économique, l emploi, la protection sociale, la cohésion sociale, la lutte contre l exclusion, le travail, les loisirs, l équilibre géographique, impliquent de manière forte dans le système éducatif (Bournazel, 2001 : 7).

5 Etant toujours le produit d une histoire, un système éducatif évolue avec l histoire. Mais il traduit toujours l essentiel des valeurs de la société qui lui a donné naissance. Il est donc par excellence un problème politique majeur. (Bournazel, 2001 : 8) Contrairement au système allemand impliquant largement les acteurs socio-économiques dans la construction et la gestion de l offre de formation initiale, le système éducatif français semblait toujours assez éloigné des milieux économiques. Encore structuré par un idéal méritocratique qui est censé assurer l égalité de chances, il veille à rester un espace préservé de toute ingérence extérieur (Giret et al., 2005 : 13). Par contre, pendant ces derniers vingtaines d années la France connaît un processus de décentralisation. Ce processus de décentralisation est senti plus clairement dans le monde de l éducation et la formation professionnelle. Les régions, les collectivités territoriales, les initiatives locales ont de plus en plus leurs mots sur le sujet. Les lois perpétuelles élargissent le champs d activité de ces structures en leur permettant d intervenir de plus en plus dans le monde de la formation. Evidemment, la décentralisation renforce les initiatives locales non seulement en étendant leur champs d activité mais aussi en transformant la nature de leurs actions. Depuis certain temps, dans le champs de l emploi et la formation, des initiatives locales peuvent partir d un endroit, se stabiliser, devenir un réseau et enfin un dispositif reconnu par les institutions progressivement. Et ensuite cette initiative locale s inscrit dans un paysage institutionnel. Mais comment une initiative locale essaie de se faire reconnaître et de se constituer en réseau national? C est une des questions clefs qu on va essayer de répondre dans ce travail. Pour la réponse nous allons examiner la création et le fonctionnement des E2C qui nous paraît un bon exemple actuel d initiative locale dans le domaine de la formation/emploi. Donc, l intérêt dans l analyse institutionnelle des E2C est de bien mettre en évidence le paysage institutionnelle très compliqué en France et très éclaté où même dispositif d un territoire à l autre peut en fait trouver des soutiens très différents, ou avec des équilibres financiers très différents. Dans ce cadre, l E2C peut nous servir l illustration de la complexité des règles de compétence entre Etat-collectivités territoriales, partenaires sociaux-organismes consulaires en France. De plus, le travail peut servir à lecteur de mieux situer l E2C dans le monde de la formation/emploi en tant qu un dispositif original qui n est pas vraiment de la formation qui n est plus de la formation initiale qui n est pas de la formation des salariés tout

6 en s inscrivant pas complètement dans la logique stage de formation financé par un Conseil régional. Donc, notre travail peut être considéré comme une monographie qui essaie d éclairer les différents volets d un dispositif relativement nouveau dans le système de la formation professionnelle française. De nos jours, ce n est pas possible d expliquer les réformes économiques et sociales des pays à partir des motifs uniquement nationaux. Pour une analyse bien compréhensive, il faut tenir en compte les dynamiques mondiales. Dans ce contexte, le travail va se concentrer aussi sur les effets de la mondialisation, sur le rôle des acteurs internationaux et supranationaux sur la détermination et la mise en œuvre des politiques de formation/emploi et de l éducation. Etant l organisation le plus influente pour la détermination des politiques nationales de la formation/emploi des Etats membres, et l organisation initiatrice pour les E2C, l Union européenne est l organisation essentielle qui attire l intérêt de notre travail. Nombre de travaux ont montré que les jeunes subissent, plus que les autres catégories de main-d œuvre, l ajustement de l emploi à la production. La dégradation de la conjoncture semble avoir en effet nettement pesé sur l insertion professionnelle des jeunes (CEREQ, 2004). De ce fait, notre travail va interroger les effets de la mondialisation et des besoins du marché de travail sur la détermination des politiques de la formation professionnelle. Est-ce que les politiques nationales de la formation professionnelle et plus largement les politiques d éducation risquent-elles d être tombées dans la logique de marché? Eloignées de plus en plus du financement de l Etat, est-ce que ces initiatives locales pour la formation agissent sous l influence de leurs financeurs privés? Est-ce qu on ajuste la formation initiale des jeunes générations aux évolutions prévisibles des emplois? Si oui, jusqu où et comment? Est-ce qu une formation professionnelle initiale doit-elle garder une vocation assez large pour constituer demain des travailleurs mobiles et adaptables? Faut-il privilégier les formations/orientations aux métiers sur lesquels des difficultés de recrutement existent de manière plus ou moins durable? Voila les questions que nous allons essayer de répondre via l exemple E2C. D autre part, nous partageons l idée que l école doit favoriser l accès de la culture à tous. Même si l enseignement français a une dimension culturelle plus large qu ailleurs, même si les programmes sont qualifiés de démentiel, on ne peut pas dire que les jeunes qui sortent du système éducatif soient particulièrement ouverts à la culture (Bournazel, 2001 : 33). Dans ce

7 contexte, nous allons essayer de trouver les traces de la «reproduction sociale» de P. Bourdieu dans les limites d une reproduction d une culture ouvrier dans la banlieue parisienne. Dans ce contexte nous allons interroger si les E2C offrent une vraie deuxième chance aux jeunes en risque d être exclu, ou bien elles donnent cette deuxième chance au système éducatif pour produire ces jeunes qui lui avaient échappés. En effet, un tel travail sur un nouveau dispositif de l insertion pourrait nous servir à prévoir le rôle des initiatives locales pour les années à venir dans le domaine de la formation professionnelle. Lorsqu on tient en compte que le président de la République, Nicolas Sarkozy, et sa secrétaire d Etat à la Politique de la ville, Fadela Amara, ont annoncé qu ils comptaient généraliser le dispositif E2C avec l objectif d accueillir stagiaires d ici 2012 ( l intérêt de ce travail peut être mieux évalué. L école de la deuxième chance en Seine-Saint-Denis et les institutions/les entreprises qui s impliquent dans le comité de pilotage de ces écoles en tant que partenaires constituent le terrain de notre travail. Parmi les 15 E2C en France nous avons choisi l E2C de Seine-Saint- Denis en raison de la proximité géographique et sa particularité avec ses quatre sites dans la Région d Ile-de-France. Son ancienneté et son titre «école fondatrice» du réseau des E2C en France titre partagé avec trois autres premières E2C) sont aussi des facteurs qui ont influencé notre choix. L E2C de Seine-Saint-Denis est composée de quatre sites dans les différents départements1 qui bénéficient d une capacité d accueil de 240 jeunes pour l année Dans la même année, 550 jeunes sont accueilli par l E2C de Seine-Saint-Denis. Les quatre sites fonctionnent sous l administration pédagogique d un seul siège administratif. Etant un résultat d une initiative locale, le perspectif pédagogique de l E2C de Seine-Saint-Denis est déterminé après les débats au sein du Comité de Pilotage du dispositif qui est composé des partenaires publics et privés de ce projet. Nous avons ainsi interrogé des interlocuteurs reparties à Seine-Saint- Denis. L enquête à été mené en 2008 et les entretiens sont réalisés dans la même année. La grande majorité de données bénéficiées correspondent aux pratiques de ces institutions cette année-là et récupérées chez nos interlocuteurs, c est-à-dire à la source. 1 Les quatre sites de l E2C en Seine-Saint-Denis: Site de la Courneuve, Site de Plaine Commune, Site de Rosnysous-Bois, Site de Sevran.

8 La méthodologie de ce travail dépend sur l analyse des données obtenues soit par les documents officiels, rapports publiés ou non publiés, la littérature sur la formation professionnelle et la décentralisation soit par les entretiens effectués avec les responsables des E2C et des institutions publiques et les jeunes impliqués dans le dispositif E2C. Il s agit de récits individuels, et donc de perceptions subjectives. Le choix d une démarche qualitative et compréhensive suppose de considérer ce qui est dit avec les précautions d usage. L échantillon que nous avons constitué peut être qualifié d aléatoire dans la mesure où nous avons ni cherché à interroger systématiquement les représentants d une administration, d un service ou d un corps, ni voulu rencontrer l ensemble des acteurs concernés à un moment donné par une politique de formation professionnelle particulière. L objectif en l occurrence consistait à couvrir l ensemble des institutions ou des sites concernés au sein de l Etat par cette politique, afin de proposer une approche globale du secteur qui serait d une certaine façon le complément de l étude de cas consacré aux E2C. Les entretiens ne portaient donc pas d abord sur des problèmes ou des dossiers précis. On s appuie donc d un côté sur un thème particulier, -les E2C-, et de l autre sur des entretiens plus éclatés ou moins thématiques comme les effets de la décentralisation. L objet de ces derniers était moins de raconter le processus de decision-making particulier du développement des partenariats pour les E2C que d apporter des témoignages plus généraux sur les pratiques individuelles et collectives des entreprises partenaires, de par leurs positions dans l initiative, de par leurs responsabilités dans les processus décisionnels concernant la politique de la formation professionnelle dans les E2C. Notre première initiative avait été consisté à contacter systématiques les institutions dans le comité de pilotage du dispositif de l E2C, les entreprises et les institutions partenaires affichées au site internet de l E2C Seine-Saint-Denis2. La liste que nous avions bénéficié pour les partenaires nous a conduit à opter pour une méthode plus pragmatique que scientifique. Elle a consisté à dérouler la pelote de laine, c est-à-dire à solliciter l aide des premières personnes que nous avons pu rencontrer en leur livrant quelques noms de personnes que nous souhaitons interroger après elles. 2

9 Il nous a été assez difficile peut-être parce que nous n avions aucun contact préalable dans le monde politico-administratif et formation/emploi d entrer en relation avec les premiers interlocuteurs. Toutefois, un certain nombre des acteurs parmi les plus importants, haut fonctionnaires de l Education Nationale pour le FSE et certains membres du Comité de pilotage de l E2C et, ont argué de leurs emplois du temps surchargés pour refuser l entretien tout en nous renvoyant vers ceux qu ils appelaient des «spécialistes». Quant aux entreprises partenaires, certains ont refusé notre demande mais la grande majorité des entreprises n ont pas répondu à notre demande d entretien. D autre part, il est possible que nous ayons parfois trop clairement précisé l objet qui nous intéressait, ce qui a conduit les personnes contactés à mettre en avant le fait que la personne demandé n était pas l interlocuteur adéquat et à renvoyer vers d autres institutions. Il a été nécessaire de s adapter à des personnes très au fait du sujet, et habituées qui plus est pour la plupart aux situations d entretiens. Il a fallu néanmoins mener un important travail préparatoire pour se présenter face à des spécialistes avec des références suffisantes pour suivre leurs démonstrations parfois difficile et surtout, pour montrer ici ou là, par quelques mots ou quelques mentions factuelles, sa capacité à parler le même langage. En la matière notre formation initiale et l expérience professionnelle n était pas inutile. Enfin, le statut de chercheur en formation professionnelle nous a semblé bien perçu. Le fait de demander aux jeunes de parler de leur vie scolaire et d eux-mêmes, de solliciter en quelque sorte des récits de vie, n a pas été sans poser des problèmes. En effet, faire parler du récit scolaire suppose d évoquer, explicitement ou non, un échec. A coté de plusieurs élèves rencontrés occasionnellement, parmi nos sept interlocuteurs nous devons compter Mme Edith Cresson qui est la fondatrice des E2C, Mme Marie-Laure Meyer qui est la conseillère régionale et secrétaire de la Commission Formation professionnelle d'ile-de-france, la directrice de l E2C de Seine-Saint-Denis, le responsable de site de Sevran, deux responsables de l administration publique et un expert d évaluation du projet. Enfin, nous avons souhaité de conduire les entretiens périphériques auprès d interlocuteurs de la sphère étatique les représentants du patronat ou les responsables d entreprises afin de disposer aussi d avis extérieur sur les E2C. Mais, malgré nos essais persistants nous n avons pas pu arriver à réaliser des entretiens chez ces cercles pour des raisons déjà citées, et qui constitue un point fragile de notre travail.

10 Les acteurs que nous avons rencontrés étaient en fonction pendant Nous avons choisi de ne pas aborder aux responsables des autres E2C en France pour une raison simple: nous souhaitons nous en tenir au fonctionnement de l E2C en Seine-Saint-Denis. Les entretiens ont eu lieu en 2008 sur les lieux de travail des personnes sollicitées. Leur durée est étagée entre une et deux heures. Les entretiens sont tous été enregistrés à l exception d un- et transcrits en accord avec nos interlocuteurs. De ce fait, nous voyons aucune inconvenance de citer chacun de nos interlocuteurs nominativement. La première partie de notre travail est consacré aux définitions des quatre concepts qui sont la décentralisation, la formation professionnelle, le Fonds social européen et l Ecole de la deuxième chance. La compréhension de ces quatre concepts et leur interaction dans le territoire français est primordial pour pouvoir analyser le développement des E2C en France. Cette partie du travail dépend plutôt à la littérature et aux rapports officiels sur les sujets traités. Pour commencer, il faut savoir que le sujet de décentralisation vient territorialiser les débats sur le pilotage des formations et donner une tournure plus opérationnelles avec des questions portant sur l ajustement entre le développement économique des territoires et l offre de formation. Ainsi, la question de l adaptation de la formation initiale aux besoins du système productif ré-émerge à un niveau local (Giret, 2005 : 14). Pour ce premier chapitre, nous avons suivi une analyse chronologique des lois sur le sujet et leurs effets sur la relation formation/emploi. Tenant en compte que l E2C est un résultat d une initiative locale, ce chapitre est très important pour voir l évolution de la décentralisation qui facilite, de plus en plus, les initiatives locales dans le champ de la formation/emploi. Second, on a essayé de comprendre le fonctionnement du système de la formation professionnelle en France. Sous ce chapitre, on a fait une attention particulière aux pratiques de la Région Ile-de-France dans le cadre du rôle des régions dans le nouvel ordre institutionnel établi selon les principes de la décentralisation. Ainsi, on souhaite que le développement de l idée de l E2C dans une perspective régionale soit beaucoup mieux compris dans la deuxième partie consacrée aux E2C. A partir de même principe, le deuxième chapitre d analyse du système de la formation professionnelle est consacré aux acteurs du système de la formation professionnelle et leurs

11 relations entre eux. La reconnaissance de ces relations nous sert à comprendre les équilibres régionales et faire des analyses plus consistants sur les E2C. Tertio, nous avons donné des informations historiques sur l approche européenne de la formation professionnelle et les programmes européens pour situer l idée d E2C dans la conception européenne. Puisque l E2C est un projet européen, il faut savoir les raisons économique, sociale et globale de la naissance d un tel dispositif en Europe ainsi que les conditions de l UE pour soutenir les projets de l E2C. Pour vue que ces conditions soient claires, nous avons constaté que la compréhension de l Objectif 3 et FSE qui donnent naissance aux E2C sont très important. Dans le dernier chapitre de la première partie, nous avons expliqué l E2C dans le perspectif européenne parce que cela nous paraît indispensable pour comprendre ses déviations/différences locales de la pratique française. Il fallait savoir les caractéristiques générales des E2C en Europe pour voir les points de décalage avec l implantation du dispositif en France. Dans la deuxième partie, nous sommes entrées dans une analyse approfondie de l E2C en Seine-Saint-Denis en tant qu un cas particulier des E2C en France. Dans cette partie nous avons souhaité de montrer le processus d évolution d un dispositif d insertion dans le système français de la formation professionnelle étape par étape, dès sa création. Les caractéristiques des écoles et leurs principes de fonctionnement devraient être considérés à la fois comme des reflets du processus de décentralisation et des relations entre les acteurs de la formation/emploi en France. Grâce à ces données sur les E2C en Seine-Saint-Denis, le travail vise à montrer les dynamiques locales de la formation/emploi et à situer les E2C par rapport aux autres dispositifs dans le système français en déterminant ses différences. Avec son initiateur CCIP 93, ses dirigeants d origine du monde économique et le soutien croissant des entreprises locales, l exemple de l E2C en Seine-Saint-Denis nous sert à mieux comprendre les relations entre les acteurs de la formation professionnelle. Nous souhaitons que ce travail puisse faire une contribution aux analyses concernant les effets de la décentralisation sur la formation professionnelle en France et ainsi à la multiplication des initiatives qui visent à lutter contre l exclusion des jeunes dans le marché de travail. Cela reste comme un défi à lancer pour la cohésion sociale de notre société.

Le diagnostic Partagé,

Le diagnostic Partagé, Le diagnostic Partagé, un outil au service du projet Territorial enfance jeunesse Les Guides Pratiques Introduction Parce que nous sommes dans un monde complexe, Définitions, enjeux, méthodologie Phase

Plus en détail

Nouvelle stratégie européenne d action pour la jeunesse «Investir en faveur de la jeunesse et la mobiliser»

Nouvelle stratégie européenne d action pour la jeunesse «Investir en faveur de la jeunesse et la mobiliser» Nouvelle stratégie européenne d action pour la jeunesse «Investir en faveur de la jeunesse et la mobiliser» Odile Quintin Directrice générale de la DG Education et Culture Commission européenne Bruxelles,

Plus en détail

26 et 27 mai 2015. Discours de clôture de la Présidente du Conseil Général

26 et 27 mai 2015. Discours de clôture de la Présidente du Conseil Général 26 et 27 mai 2015 Discours de clôture de la Présidente du Conseil Général Mesdames, Messieurs, Lors de mes propos introductifs à ces débats, je vous ai dit que le développement social, comme le développement

Plus en détail

Master of Business Administration

Master of Business Administration UFR LSHS Cellule de Formation Continue Master of Business Administration Diplôme Universitaire Associé à un Master 2 Professionnel Diplôme : MBA Management Territorial Durable Associé au : Master 2 professionnel

Plus en détail

Pourquoi et comment les collectivités locales associent d autres acteurs à la définition et à la mise en œuvre d actions publiques?

Pourquoi et comment les collectivités locales associent d autres acteurs à la définition et à la mise en œuvre d actions publiques? Pourquoi et comment les collectivités locales associent d autres acteurs à la définition et à la mise en œuvre d actions publiques? Rencontre professionnelle 4 Ont participé à cet atelier : David ALCAUD,

Plus en détail

Discours de Marylise LEBRANCHU. Echanges avec les étudiants du master collectivités locales de. l Université de Corse, à Corte en Haute-Corse

Discours de Marylise LEBRANCHU. Echanges avec les étudiants du master collectivités locales de. l Université de Corse, à Corte en Haute-Corse Discours de Marylise LEBRANCHU Echanges avec les étudiants du master collectivités locales de l Université de Corse, à Corte en Haute-Corse Jeudi 17 octobre 2013 Je suis heureuse de pouvoir commencer,

Plus en détail

LICENCE Administration publique Parcours : MANAGEMENT PUBLIC 2 ème année

LICENCE Administration publique Parcours : MANAGEMENT PUBLIC 2 ème année LICENCE Administration publique Parcours : MANAGEMENT PUBLIC 2 ème année CONTENU DES ENSEIGNEMENTS ET MODALITES D EVALUATION Semestre 1 : 30 crédits 9 EC obligatoires 1 EC optionnelle à choisir parmi 2

Plus en détail

APPEL A PROJETS 2010. Axe d intervention 4. Version corrigée Mars 2010. PO FSE 2007-2013 «Compétitivité régionale et emploi» Ile-de-France

APPEL A PROJETS 2010. Axe d intervention 4. Version corrigée Mars 2010. PO FSE 2007-2013 «Compétitivité régionale et emploi» Ile-de-France PO FSE 2007-2013 «Compétitivité régionale et emploi» Ile-de-France Contacts Direction régionale du travail, de l emploi et de la formation professionnelle d Ile de France Orientation et appui Service FSE

Plus en détail

MASTER 1 MANAGEMENT PUBLIC ENVIRONNEMENTAL CONTENU DES ENSEIGNEMENTS

MASTER 1 MANAGEMENT PUBLIC ENVIRONNEMENTAL CONTENU DES ENSEIGNEMENTS MASTER 1 MANAGEMENT PUBLIC ENVIRONNEMENTAL CONTENU DES ENSEIGNEMENTS Le Master 1 : Management Public Environnemental forme aux spécialités de Master 2 suivantes : - Management de la qualité o Parcours

Plus en détail

22M 151M. L action de l Union européenne. 3 fonds. européens. 3 objectifs pour 2007-2013. Et l Ile-de-France? FSE : FEADER FEDER FSE

22M 151M. L action de l Union européenne. 3 fonds. européens. 3 objectifs pour 2007-2013. Et l Ile-de-France? FSE : FEADER FEDER FSE ça change notre quotidien! L Union européenne consacre plus d un tiers de son budget à l accompagnement des politiques nationales et régionales. L objectif est d harmoniser les niveaux de vie dans l ensemble

Plus en détail

MASTER 1 MANAGEMENT DES ADMINISTRATIONS PUBLIQUES ET DES TERRITOIRES

MASTER 1 MANAGEMENT DES ADMINISTRATIONS PUBLIQUES ET DES TERRITOIRES MASTER 1 MANAGEMENT DES ADMINISTRATIONS PUBLIQUES ET DES TERRITOIRES Libellé de l UE (Unité d enseignement) et de l EC (Elément constitutif) SEMESTRE 1 S1 : UE OBLIGATOIRES Management public et stratégie

Plus en détail

La Qualité de Vie au Travail, Pourquoi aujourd hui? C est quoi? Pour faire quoi? Comment? Jeudi 5 février 2015 Rencontre Prévention - STSM

La Qualité de Vie au Travail, Pourquoi aujourd hui? C est quoi? Pour faire quoi? Comment? Jeudi 5 février 2015 Rencontre Prévention - STSM La Qualité de Vie au Travail, Pourquoi aujourd hui? C est quoi? Pour faire quoi? Comment? Jeudi 5 février 2015 Rencontre Prévention - STSM Organisation générale Une association paritaire Un conseil d administration

Plus en détail

MONITEUR-EDUCATEUR ANNEXE I : REFERENTIEL PROFESSIONNEL. Le moniteur-éducateur intervient dans des contextes différents :

MONITEUR-EDUCATEUR ANNEXE I : REFERENTIEL PROFESSIONNEL. Le moniteur-éducateur intervient dans des contextes différents : MONITEUR-EDUCATEUR ANNEXE I : REFERENTIEL PROFESSIONNEL 1.1 DEFINITION DE LA PROFESSION ET DU CONTEXTE DE L INTERVENTION Le moniteur-éducateur participe à l'action éducative, à l'animation et à l'organisation

Plus en détail

LES RÉFÉRENTIELS RELATIFS AUX ÉDUCATEURS SPÉCIALISÉS

LES RÉFÉRENTIELS RELATIFS AUX ÉDUCATEURS SPÉCIALISÉS LES RÉFÉRENTIELS RELATIFS AUX ÉDUCATEURS SPÉCIALISÉS 1. RÉFÉRENTIEL PROFESSIONNEL D ÉDUCATEUR SPÉCIALISÉ 2. RÉFÉRENTIEL ACTIVITÉS 3. RÉFÉRENTIEL DE 4. RÉFÉRENTIEL DE CERTIFICATION 5. RÉFÉRENTIEL DE FORMATION

Plus en détail

Evaluation des cursus «Information & Communication» 2009-2010

Evaluation des cursus «Information & Communication» 2009-2010 Evaluation des cursus «Information & Communication» 2009-2010 RAPPORT FINAL DE SYNTHÈSE Université Catholique de Louvain (UCL) Comité des experts : M. Pascal LARDELLIER, président Mme Martine SIMONIS,

Plus en détail

CENTRE DE GESTION DE LA FONCTION PUBLIQUE TERRITORIALE. Le partage de solutions

CENTRE DE GESTION DE LA FONCTION PUBLIQUE TERRITORIALE. Le partage de solutions CENTRE DE GESTION DE LA FONCTION PUBLIQUE TERRITORIALE Le partage de solutions RH Partageons nos solutions RH... Dans chaque collectivité, la collaboration active entre élus et personnels est la clé de

Plus en détail

Accompagnement renforcé du public PLIE Cadre de référence de Plaine Commune, Le PLIE

Accompagnement renforcé du public PLIE Cadre de référence de Plaine Commune, Le PLIE Accompagnement renforcé du public PLIE Cadre de référence de Plaine Commune, Le PLIE I- PREAMBULE 2 II- CAHIER DES CHARGES 2 II-1-Objectifs /Finalité 2 II-2-Public visé 3 II-3-Durée des parcours 3 II-4-Missions

Plus en détail

Cadre Stratégique Commun 2014-2020

Cadre Stratégique Commun 2014-2020 Assemblée des Régions d Europe Cadre Stratégique Commun 2014-2020 Contribution de l ARE au document de travail des services de la Commission Juillet 2012 Cadre Stratégique Commun 2014-2020 Assemblée des

Plus en détail

www.u-bordeaux3.fr Master 2 professionnel Soin, éthique et santé Mention Philosophie

www.u-bordeaux3.fr Master 2 professionnel Soin, éthique et santé Mention Philosophie www.u-bordeaux3.fr Master 2 professionnel Soin, éthique et santé Mention Philosophie Une formation approfondie à la réflexion éthique appliquée aux secteurs du soin et de la santé En formation continue,

Plus en détail

Rapport d évaluation du master

Rapport d évaluation du master Section des Formations et des diplômes Rapport d évaluation du master Droit et gestion des finances publiques de l Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne Vague D 2014-2018 Campagne d évaluation 2012-2013

Plus en détail

FICHE TECHNIQUE : METTRE EN PLACE UNE GPEC

FICHE TECHNIQUE : METTRE EN PLACE UNE GPEC METTRE EN PLACE UNE GPEC Gestion Prévisionnelle des Emplois et des Compétences Cette fiche technique aborde la mise en place d une démarche GPEC sous l angle de la description d un processus. Elle présente

Plus en détail

L action du gouvernement espagnol et de l Institut de la jeunesse concernant le Pacte européen pour la jeunesse

L action du gouvernement espagnol et de l Institut de la jeunesse concernant le Pacte européen pour la jeunesse L action du gouvernement espagnol et de l Institut de la jeunesse concernant le Pacte européen pour la jeunesse Institut de la jeunesse Madrid Les débuts de toute chose sont toujours petits. Cicéron La

Plus en détail

EVALUATION FINALE SEN/024. Programme d Appui à la Mise en Œuvre de la Réforme de l Enseignement technique et Formation professionnelle

EVALUATION FINALE SEN/024. Programme d Appui à la Mise en Œuvre de la Réforme de l Enseignement technique et Formation professionnelle EVALUATION FINALE SEN/024 Programme d Appui à la Mise en Œuvre de la Réforme de l Enseignement technique et Formation professionnelle FICHE SYNTHETIQUE Pays Titre long du projet Titre court du projet Code

Plus en détail

APPEL A PROJETS SERVICE REGIONALE DE L APPRENTISSAGE

APPEL A PROJETS SERVICE REGIONALE DE L APPRENTISSAGE APPEL A PROJETS SERVICE REGIONALE DE L APPRENTISSAGE L apprentissage dans l enseignement supérieur a pour mission de faciliter l accès à des formations de haut niveau et de permettre à des étudiants de

Plus en détail

Aide au recrutement, à l accueil et à l intégration des nouveaux entrants Professionnalisation et fidélisation d un salarié Tutorat

Aide au recrutement, à l accueil et à l intégration des nouveaux entrants Professionnalisation et fidélisation d un salarié Tutorat Objectifs : Être au plus près des entreprises et de leurs salariés en proposant des services et outils adaptés à leurs besoins. 12 fiches «service» synthétiques, répertoriées en 5 grands thèmes : PROFESSIONNALISATION

Plus en détail

Axes de travail et plan d action 2015

Axes de travail et plan d action 2015 19 novembre 2014 Axes de travail et plan d action 2015 SOMMAIRE Introduction... 3 Partager l information sur les métiers, l emploi et la formation professionnelle en LR ; être plus utile et plus accessible...

Plus en détail

Investir l excellence et la solidarité

Investir l excellence et la solidarité Investir l excellence et la solidarité www.fondation.dauphine.fr CULTURE. ÉGALITÉ DES CHANCES. CAMPUS. RECHERCHE. INTERNATIONAL. ENTREPRENEURIAT La Fondation Dauphine Notre vision La Fondation Dauphine

Plus en détail

Le système d accréditation n est pas un système basé sur la conformité à la. de ce fait, il se différencie

Le système d accréditation n est pas un système basé sur la conformité à la. de ce fait, il se différencie Système d accreditation des organismes de formation Origine, objectifs et méthodologie du système d accréditation Carlos Capela Coordinateur du projet INOFOR - Institut pour l innovation dans la formation

Plus en détail

Introduction à l enquête 2012 «Organisation fonctionnelle des équipes». ADBU

Introduction à l enquête 2012 «Organisation fonctionnelle des équipes». ADBU Introduction à l enquête 2012 «Organisation fonctionnelle des équipes». ADBU NB : les notes font référence au diaporama de synthèse de l enquête en ligne sur le site de l'adbu Comment les SCD tentent-ils

Plus en détail

Rédacteur territorial principal de 2 ème classe L ENTRETIEN AVEC UN JURY

Rédacteur territorial principal de 2 ème classe L ENTRETIEN AVEC UN JURY 17/10/2013 Document élaboré par les membres d une cellule pédagogique nationale associant des représentants des centres de gestion de la fonction publique territoriale Rédacteur territorial principal de

Plus en détail

LE PROJET D ÉTABLISSEMENT DE L ENIL DE MAMIROLLE. Réunion du 28 mars 2014

LE PROJET D ÉTABLISSEMENT DE L ENIL DE MAMIROLLE. Réunion du 28 mars 2014 LE PROJET D ÉTABLISSEMENT DE L ENIL DE MAMIROLLE Réunion du 28 mars 2014 SOMMAIRE PARTIE 1 : Le Cadre de travail Pourquoi réaliser un Projet d Etablissement? Qu est-ce qu un Projet d Etablissement? Un

Plus en détail

Rapport d évaluation de la licence professionnelle

Rapport d évaluation de la licence professionnelle Section des Formations et des diplômes Rapport d évaluation de la licence professionnelle Création et développement numérique en ligne de l Université Paris 8 - Vincennes Saint-Denis Vague D 2014-2018

Plus en détail

PRÉSENTATION GÉNÉRALE

PRÉSENTATION GÉNÉRALE PRÉSENTATION GÉNÉRALE Cadrage institutionnel : Arrêté du 27 août 2013 fixant le cadre national des formations dispensées au sein des masters «métiers de l enseignement, de l éducation et de la formation»

Plus en détail

Master Audiovisuel, communication et arts du spectacle

Master Audiovisuel, communication et arts du spectacle Formations et diplômes Rapport d'évaluation Master Audiovisuel, communication et arts du spectacle Université Toulouse II - Jean Jaurès - UT2J Campagne d évaluation 2014-2015 (Vague A) Formations et diplômes

Plus en détail

10 REPÈRES «PLUS DE MAÎTRES QUE DE CLASSES» JUIN 2013 POUR LA MISE EN ŒUVRE DU DISPOSITIF

10 REPÈRES «PLUS DE MAÎTRES QUE DE CLASSES» JUIN 2013 POUR LA MISE EN ŒUVRE DU DISPOSITIF 10 REPÈRES POUR LA MISE EN ŒUVRE DU DISPOSITIF «PLUS DE MAÎTRES QUE DE CLASSES» JUIN 2013 MEN-DGESCO 2013 Sommaire 1. LES OBJECTIFS DU DISPOSITIF 2. LES ACQUISITIONS PRIORITAIREMENT VISÉES 3. LES LIEUX

Plus en détail

Rapport d évaluation de la licence professionnelle

Rapport d évaluation de la licence professionnelle Section des Formations et des diplômes Rapport d évaluation de la licence professionnelle Management des organisations de l économie sociale et solidaire de l Université de la Réunion Vague E 2015-2019

Plus en détail

Au profit des apprentis du bâtiment et des travaux publics

Au profit des apprentis du bâtiment et des travaux publics DOSSIER DE PRESSE PARTENARIAT CCCA-BTP et PRO BTP Au profit des apprentis du bâtiment et des travaux publics Bernard Charpenel / CCCA-BTP Signature de la convention et point presse 10 mars 2010 0 SOMMAIRE

Plus en détail

LES FRANÇAIS ET LA COMPLEMENTAIRE SANTE

LES FRANÇAIS ET LA COMPLEMENTAIRE SANTE Centre de Recherche pour l Etude et l Observation des Conditions de Vie LES FRANÇAIS ET LA COMPLEMENTAIRE SANTE Anne LOONES Marie-Odile SIMON Août 2004 Département «Evaluation des Politiques Sociales»

Plus en détail

Appel à propositions

Appel à propositions Appel à propositions Dispositif de professionnalisation des acteurs de l accueil, l information, l orientation, l emploi, la formation professionnelle initiale (par la voie de l apprentissage) et la formation

Plus en détail

Observatoire des Fonctions Publiques Africaines (OFPA)

Observatoire des Fonctions Publiques Africaines (OFPA) Observatoire des Fonctions Publiques Africaines (OFPA) PLACE ET RÔLE DE L ADMINISTRATION - DE LA FONCTION PUBLIQUE - DANS LA MISE EN ŒUVRE DES MISSIONS DE L ETAT ET DE LA VISION NATIONALE DE DEVELOPPEMENT

Plus en détail

C ) Détail volets A, B, C, D et E. Hypothèses (facteurs externes au projet) Sources de vérification. Actions Objectifs Méthode, résultats

C ) Détail volets A, B, C, D et E. Hypothèses (facteurs externes au projet) Sources de vérification. Actions Objectifs Méthode, résultats C ) Détail volets A, B, C, D et E Actions Objectifs Méthode, résultats VOLET A : JUMELAGE DE 18 MOIS Rapports d avancement du projet. Réorganisation de l administration fiscale Rapports des voyages d étude.

Plus en détail

Migration: un plus pour la Suisse Relations entre État social et migration: la position de Caritas

Migration: un plus pour la Suisse Relations entre État social et migration: la position de Caritas Migration: un plus pour la Suisse Relations entre État social et migration: la position de Caritas Prise de position de Caritas_mars 2011 Migration: un plus pour la Suisse En bref: Quel est l effet de

Plus en détail

EVALUATION DU DISPOSITIF DEPARTEMENTAL EDUCATIF DE FORMATION ET D INSERTION (D 2 EFI)

EVALUATION DU DISPOSITIF DEPARTEMENTAL EDUCATIF DE FORMATION ET D INSERTION (D 2 EFI) EVALUATION DU DISPOSITIF DEPARTEMENTAL EDUCATIF DE FORMATION ET D INSERTION (D 2 EFI) Note méthodologique relative à l outil de suivi en continu du projet de formation et du projet professionnel La direction

Plus en détail

Séminaire éducation Focus Rythmes scolaires Compte-rendu 11 mars 2014

Séminaire éducation Focus Rythmes scolaires Compte-rendu 11 mars 2014 Séminaire éducation Focus Rythmes scolaires Compte-rendu 11 mars 2014 OUVERTURE DU SEMINAIRE : Bernard Amsalem, Vice-président du CNOSF Etat de l avancée des travaux depuis le dernier séminaire Rappel

Plus en détail

Depuis 2009, l'éducation nationale s'est déjà mobilisée pour développer des banques de stages et des outils associés.

Depuis 2009, l'éducation nationale s'est déjà mobilisée pour développer des banques de stages et des outils associés. Pôles de stages Mise en place dans les académies de pôles de stages NOR : MENE1505070C circulaire n 2015-035 du 25-2-2015 MENESR - DGESCO A2-2 Texte adressé aux rectrices et recteurs d'académie Que ce

Plus en détail

TERMES DE RÉFÉRENCE AXE : FORMATION CREATION ET GESTION DE BASES DE DONNEES

TERMES DE RÉFÉRENCE AXE : FORMATION CREATION ET GESTION DE BASES DE DONNEES REPUBLIQUE TUNISIENNE --*-- MINISTERE DE L ENSEIGNEMENT SUPERIEUR, DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE, DES TECHNOLOGIES DE L INFORMATION ET DE LA COMMUNICATION TERMES DE RÉFÉRENCE AXE : FORMATION CREATION ET

Plus en détail

Prise de position de l association Trait d union concernant la mise en consultation de l avant-projet de loi HES-SO Fribourg.

Prise de position de l association Trait d union concernant la mise en consultation de l avant-projet de loi HES-SO Fribourg. Prise de position de l association Trait d union concernant la mise en consultation de l avant-projet de loi HES-SO Fribourg. 1. PREAMBULE L association, Trait d union Association fribourgeoise pour la

Plus en détail

COMMUNIQUE DE PRESSE Saint-Denis, le 4 mars 2014

COMMUNIQUE DE PRESSE Saint-Denis, le 4 mars 2014 COMMUNIQUE DE PRESSE Saint-Denis, le 4 mars 2014 Aider les plus démunis à rester connectés Connexions Solidaires ouvre à Saint-Denis Grâce au soutien de la Mairie, du Centre Communal d Action Sociale (CCAS)

Plus en détail

PROMISAM - II. Formation en Suivi /Evaluation des Plans de Sécurité Alimentaire 2009

PROMISAM - II. Formation en Suivi /Evaluation des Plans de Sécurité Alimentaire 2009 Présidence de la République Commissariat à la Sécurité Alimentaire APCAM/MSU/USAID Projet de Mobilisation des Initiatives en matière de Sécurité Alimentaire au Mali Phase II (PROMISAM - II) PROMISAM -

Plus en détail

Guide pour aider à l évaluation des actions de formation

Guide pour aider à l évaluation des actions de formation Guide pour aider à l évaluation des actions de formation Pourquoi évaluer? L évaluation constitue la dernière étape du service d ingénierie que le conseiller de l AGEFOS PME Bretagne peut apporter à l

Plus en détail

Recommandation de RECOMMANDATION DU CONSEIL. concernant le programme national de réforme du Luxembourg pour 2015

Recommandation de RECOMMANDATION DU CONSEIL. concernant le programme national de réforme du Luxembourg pour 2015 COMMISSION EUROPÉENNE Bruxelles, le 13.5.2015 COM(2015) 265 final Recommandation de RECOMMANDATION DU CONSEIL concernant le programme national de réforme du Luxembourg pour 2015 et portant avis du Conseil

Plus en détail

MASTER RECHERCHE MEDIATIONS DES SCIENCES. Mention HISTOIRE, PHILOSOPHIE ET. Histoire et Philosophie des Sciences. Année 2007/2008

MASTER RECHERCHE MEDIATIONS DES SCIENCES. Mention HISTOIRE, PHILOSOPHIE ET. Histoire et Philosophie des Sciences. Année 2007/2008 Année 2007/2008 Domaine LETTRES ET SCIENCES HUMAINES MASTER RECHERCHE Mention HISTOIRE, PHILOSOPHIE ET MEDIATIONS DES SCIENCES Spécialité Histoire et Philosophie des Sciences Unités de Formation et de

Plus en détail

ETUDE SUR LES STAGIAIRES AYANT SUIVI UNE FORMATION DIPLOMANTE DANS LA BRANCHE DES ACTEURS DU LIEN SOCIAL ET FAMILIAL

ETUDE SUR LES STAGIAIRES AYANT SUIVI UNE FORMATION DIPLOMANTE DANS LA BRANCHE DES ACTEURS DU LIEN SOCIAL ET FAMILIAL ETUDE SUR LES STAGIAIRES AYANT SUIVI UNE FORMATION DIPLOMANTE DANS LA BRANCHE DES ACTEURS DU LIEN SOCIAL ET FAMILIAL LA SYNTHESE L Observatoire de la branche des acteurs du lien social et familial - centres

Plus en détail

Introduction. Les articles de la presse spécialisée tendent à nous laisser penser que c est en effet le cas :

Introduction. Les articles de la presse spécialisée tendent à nous laisser penser que c est en effet le cas : Introduction Le CRM se porte-t-il si mal? Les articles de la presse spécialisée tendent à nous laisser penser que c est en effet le cas : «75 % de projets non aboutis» «La déception du CRM» «Le CRM : des

Plus en détail

CONSEIL DES MINISTRES

CONSEIL DES MINISTRES CONSEIL DES MINISTRES LE PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE A REUNI LE CONSEIL DES MINISTRES AU PALAIS DE L ÉLYSEE LE MERCREDI 1 ER AVRIL 2015 À L ISSUE DU CONSEIL, LE SERVICE DE PRESSE DE LA PRESIDENCE DE LA

Plus en détail

www.u-bordeaux3.fr Master professionnel Urbanisme : stratégie, projets, maîtrise d ouvrage (USPMO)

www.u-bordeaux3.fr Master professionnel Urbanisme : stratégie, projets, maîtrise d ouvrage (USPMO) www.u-bordeaux3.fr Master professionnel Urbanisme : stratégie, projets, maîtrise d ouvrage (USPMO) Former des urbanistes Le master Urbanisme : stratégie, projets, maîtrise d ouvrage (USPMO) s appuie sur

Plus en détail

L'insertion professionnelle des bénéficiaires du RSA en outre-mer

L'insertion professionnelle des bénéficiaires du RSA en outre-mer Inspection générale des affaires sociales RM2014-090R Inspection générale de l administration N 14-122/14-077/01 L'insertion professionnelle des bénéficiaires du RSA en outre-mer SYNTHESE Établie par Michel

Plus en détail

CONTRAT DE VILLE DE NOUVELLE GENERATION

CONTRAT DE VILLE DE NOUVELLE GENERATION Direction de la ville et de la cohésion urbaine CONTRATT DE VILLE DE NOUVELLE GENERATION Proposition d architecture Novembre 2014 Les contrats de ville de nouvelle génération qui succèderont, à compter

Plus en détail

Rapport d évaluation du master

Rapport d évaluation du master Section des Formations et des diplômes Rapport d évaluation du master Management public de l Université de Lorraine Vague C 2013-2017 Campagne d évaluation 2011-2012 Section des Formations et des diplômes

Plus en détail

Présentation du dispositif départemental d aide au «Microcrédit Personnel»

Présentation du dispositif départemental d aide au «Microcrédit Personnel» DOSSIER DE PRESSE Présentation du dispositif départemental d aide au «Microcrédit Personnel» Lundi 21 janvier 2013 à 15h30 A l Hôtel du Département, à Rouen En présence de : Didier MARIE, Président du

Plus en détail

Cinzia Grassi, Loredana Ceccacci, Anna Elisa D Agostino Observatoire pour le contraste de la pédophilie et de la pornographie enfantine

Cinzia Grassi, Loredana Ceccacci, Anna Elisa D Agostino Observatoire pour le contraste de la pédophilie et de la pornographie enfantine 14. La collecte de données sur la violence envers les enfants Cinzia Grassi, Loredana Ceccacci, Anna Elisa D Agostino Observatoire pour le contraste de la pédophilie et de la pornographie enfantine Introduction

Plus en détail

Associations Dossiers pratiques

Associations Dossiers pratiques Associations Dossiers pratiques Optimisez la gestion financière de votre association (Dossier réalisé par Laurent Simo, In Extenso Rhône Alpes) Les associations vivent et se développent dans un contexte

Plus en détail

Méthodologie du mémoire

Méthodologie du mémoire Méthodologiedumémoire UFRCultureetcommunication LicenceInformationetcommunication Lesenjeuxdumémoire Un enjeu pédagogique: la préprofessionnalisation suppose de la part de l étudiant des facultésd adaptationenmilieuprofessionnel,etuncertainreculquidoitluipermettre,audelà

Plus en détail

PROTOCOLE POUR L ACCUEIL DES STAGIAIRES D ÉCOLES DE TRAVAIL SOCIAL

PROTOCOLE POUR L ACCUEIL DES STAGIAIRES D ÉCOLES DE TRAVAIL SOCIAL Actualisation 07/2009 PROTOCOLE POUR L ACCUEIL DES STAGIAIRES D ÉCOLES DE TRAVAIL SOCIAL Partie 1 : LE CADRE GENERAL I. OBJECTIFS DE L INSTITUTION DANS LA FORMATION PROFESSIONNELLE Participer à l effort

Plus en détail

Rapport d évaluation du master

Rapport d évaluation du master Section des Formations et des diplômes Rapport d évaluation du master Administration et gestion des entreprises de l Université de Versailles Saint- Quentin-en-Yvelines - UVSQ Vague E 2015-2019 Campagne

Plus en détail

Santé et sécurité des adjoints techniques territoriaux des établissements d enseignement (ATTEE)

Santé et sécurité des adjoints techniques territoriaux des établissements d enseignement (ATTEE) Point réglementation N 1 Santé et sécurité des adjoints techniques territoriaux des établissements d enseignement (ATTEE) (anciennement TOS, exerçant dans les lycées et collèges) Mis à jour en septembre

Plus en détail

Les «devoirs à la maison», une question au cœur des pratiques pédagogiques

Les «devoirs à la maison», une question au cœur des pratiques pédagogiques Les «devoirs à la maison», une question au cœur des pratiques pédagogiques Parmi les trois domaines d activités proposés aux élèves volontaires dans le cadre de l accompagnement éducatif, «l aide aux devoirs

Plus en détail

TITRE DE LA PRÉSENTATION > TITRE DE LA PARTIE PROJET D ORGANISATION ADMINISTRATIVE ET TECHNIQUE CIBLE

TITRE DE LA PRÉSENTATION > TITRE DE LA PARTIE PROJET D ORGANISATION ADMINISTRATIVE ET TECHNIQUE CIBLE TITRE DE LA PRÉSENTATION > TITRE DE LA PARTIE PROJET D ORGANISATION ADMINISTRATIVE ET TECHNIQUE CIBLE 2 Projet organisation administrative et technique > Sommaire Sommaire PREAMBULE POURQUOI? Les objectifs

Plus en détail

PRDFP. 2011-2015 Le Contrat de Plan Régional de Développement des Formations Professionnelles. cohérence. Concertation. Innovation.

PRDFP. 2011-2015 Le Contrat de Plan Régional de Développement des Formations Professionnelles. cohérence. Concertation. Innovation. cohérence ÉGALITÉ DES CHANCES/DYNAMIQUE ÉCONOMIQUE Concertation Innovation Innovation www.regionreunion.com Concertation cohérence 2011-2015 Le Contrat de Plan Régional de Développement des Formations

Plus en détail

REFERENTIEL PROFESSIONNEL DU DIPLÔME D ETAT D INGENIERIE SOCIALE (DEIS) Contexte de l intervention

REFERENTIEL PROFESSIONNEL DU DIPLÔME D ETAT D INGENIERIE SOCIALE (DEIS) Contexte de l intervention REFERENTIEL PROFESSIONNEL DU DIPLÔME D ETAT D INGENIERIE SOCIALE (DEIS) Contexte de l intervention Les transformations sociales, la territorialisation et la complexité croissante des dispositifs liés aux

Plus en détail

«Donnons envie aux entreprises de faire de la Formation continue à l Université!» (Stand D07) La formation continue à l Université Fiche expérience

«Donnons envie aux entreprises de faire de la Formation continue à l Université!» (Stand D07) La formation continue à l Université Fiche expérience «Donnons envie aux entreprises de faire de la Formation continue à l Université!» (Stand D07) La formation continue à l Université Fiche expérience UNIVERSITE PARIS 8 ENTREPRISE FNAIM Monter les salariés

Plus en détail

ISBN-13 : 978-2-922325-43-0 Dépôt légal : Bibliothèque et Archives nationales du Québec, 2009

ISBN-13 : 978-2-922325-43-0 Dépôt légal : Bibliothèque et Archives nationales du Québec, 2009 REMERCIEMENTS AUX PARTENAIRES Cette étude a été réalisée grâce à la participation financière de la Commission des partenaires du marché du travail et du ministère de l Éducation, du Loisir et du Sport.

Plus en détail

Pré-diagnostic du Développement Durable

Pré-diagnostic du Développement Durable Pré-diagnostic du Développement Durable à l usage des PME-PMI et Autres Entreprises Le présent questionnaire a été réalisé par le groupe Développement Durable de l AUEG qui comprenait des membres d entreprises,

Plus en détail

Rapport d évaluation du master

Rapport d évaluation du master Section des Formations et des diplômes Rapport d évaluation du master Droits de l'homme de l Université de Strasbourg Vague C 2013-2017 Campagne d évaluation 2011-2012 Section des Formations et des diplômes

Plus en détail

LES PREMIÈRES ÉTAPES DU PACTE DE RESPONSABILITÉ ET DE SOLIDARITÉ EN SEINE-SAINT-DENIS

LES PREMIÈRES ÉTAPES DU PACTE DE RESPONSABILITÉ ET DE SOLIDARITÉ EN SEINE-SAINT-DENIS LES PREMIÈRES ÉTAPES DU PACTE DE RESPONSABILITÉ ET DE SOLIDARITÉ EN SEINE-SAINT-DENIS Edition 2014 SOMMAIRE Editorial de Monsieur le préfet. 1 Le pacte est au service des entreprises et des ménages 2-3

Plus en détail

UNIVERSITE DES ANTILLES et DE LA GUYANE Campus de Fouillole BP250-97157 Pointe-à-Pitre Cedex MASTER D S P. Mention : DROIT PUBLIC

UNIVERSITE DES ANTILLES et DE LA GUYANE Campus de Fouillole BP250-97157 Pointe-à-Pitre Cedex MASTER D S P. Mention : DROIT PUBLIC UNIVERSITE DES ANTILLES et DE LA GUYANE Campus de Fouillole BP50-97157 Pointe-à-Pitre Cedex MASTER D S P Mention : DROIT PUBLIC Spécialité 1 : droit public fondamental Spécialité : droit et administration

Plus en détail

Appel à candidature. Portage d une plateforme mobilité sur le territoire de la Communauté d agglomération d Angers

Appel à candidature. Portage d une plateforme mobilité sur le territoire de la Communauté d agglomération d Angers Appel à candidature Portage d une plateforme mobilité sur le territoire de la Communauté d agglomération d Angers Contexte La mobilité géographique est l un des sujets centraux lorsque l on aborde la question

Plus en détail

La construction métropolitaine en Ile-de-France

La construction métropolitaine en Ile-de-France 1 La construction métropolitaine en Ile-de-France Eléments d actualité: La réforme territoriale Le devenir du Grand Paris 29 Novembre 2012 Intercommunalité et Métropolisation en Ile-de-France 2 Eléments

Plus en détail

Schéma Régional d Intelligence Economique (SRIE) de la région CENTRE 2012-2015

Schéma Régional d Intelligence Economique (SRIE) de la région CENTRE 2012-2015 Orléans, le 5 octobre 2012 Schéma Régional d Intelligence Economique (SRIE) de la région CENTRE 2012-2015 Introduction L intelligence économique, c est le dispositif par lequel tout acteur économique assure

Plus en détail

CENTRE FORMATION CONTINUE PANTHEON-SORBONNE

CENTRE FORMATION CONTINUE PANTHEON-SORBONNE 1 CENTRE FORMATION CONTINUE PANTHEON-SORBONNE MASTER 2 «A.C.M.P.» «AUDIT CONTRÔLE ET MANAGEMENT PUBLIC» DIRECTEUR : Dr Farouk HEMICI E MAIL : farouk.hemici@univ-paris1.fr Madame Ilona GOBJILA Gestionnaire

Plus en détail

Cette synthèse est destinée à faciliter la lecture et. Juillet 2012. Avertissement

Cette synthèse est destinée à faciliter la lecture et. Juillet 2012. Avertissement COUR DES COMPTES Synthèse du Rapport public thématique Juillet 2012 La politique de la ville Une décennie de réformes Avertissement Cette synthèse est destinée à faciliter la lecture et l utilisation du

Plus en détail

Centre Régional Africain d Administration du Travail (CRADAT) BP 1055 Yaoundé Tél. 22.23.32.04 Fax. 22.22.21.80 E-mail. : cradat@ilo.

Centre Régional Africain d Administration du Travail (CRADAT) BP 1055 Yaoundé Tél. 22.23.32.04 Fax. 22.22.21.80 E-mail. : cradat@ilo. Centre Régional Africain d Administration du Travail (CRADAT) BP 1055 Yaoundé Tél. 22.23.32.04 Fax. 22.22.21.80 E-mail. : cradat@ilo.org I- PRESENTATION DU CRADAT A- Création - Siège Le Centre Régional

Plus en détail

POUR DIFFUSION AUX AGENTS. CONSEILLER EN HYGIENE ET PROPRETE (h/f) B- TECHNICIEN TERRITORIAL C- AGENT DE MAITRISE C- ADJOINT TECHNIQUE BOBIGNY

POUR DIFFUSION AUX AGENTS. CONSEILLER EN HYGIENE ET PROPRETE (h/f) B- TECHNICIEN TERRITORIAL C- AGENT DE MAITRISE C- ADJOINT TECHNIQUE BOBIGNY MESDAMES ET MESSIEURS LES DIRECTEURS ET CHEFS DE SERVICE PPRS/DGP/ERH4/CP/FG/DEJ/N 13-21( 1 bis) Equipe RH 4 01 43 93 89 45 POUR DIFFUSION AUX AGENTS POSTE A POURVOIR : DIRECTION ET SERVICE : CATEGORIE

Plus en détail

Cahier des charges pour le tutorat d un professeur du second degré

Cahier des charges pour le tutorat d un professeur du second degré Cahier des charges pour le tutorat d un professeur du second degré Référence : Circulaire n 2010-037 du 25 février 2010 relative au dispositif d'accueil, d'accompagnement et de formation des enseignants

Plus en détail

Débat national sur les valeurs, missions et métiers de la Fonction publique. Synthèse des contributions des participants au débat public 25/02/2008

Débat national sur les valeurs, missions et métiers de la Fonction publique. Synthèse des contributions des participants au débat public 25/02/2008 Débat national sur les valeurs, missions et métiers de la Fonction publique Synthèse des contributions des participants au débat public 25/02/2008 Sommaire 1. Périmètre du débat et méthodologie des contributions

Plus en détail

Position de l ASTEE sur l innovation en matière de services d eau et de déchets

Position de l ASTEE sur l innovation en matière de services d eau et de déchets Position de l ASTEE sur l innovation en matière de services d eau et de déchets Les services publics locaux de l environnement : des services discrets mais moteurs de développement Depuis leur mise en

Plus en détail

Programme de stabilité 2015-2017 Quel impact sur l investissement local?

Programme de stabilité 2015-2017 Quel impact sur l investissement local? Le 3 juillet 2014 Programme de stabilité 2015-2017 Quel impact sur l investissement local? Guy Gilbert * et Alain Guengant ** Les résultats qui suivent sont obtenus sous l hypothèse que les comportements

Plus en détail

GDR des CPE sous la direction de Nathalie Szoc LIVRET DE FORMATION ET DE COMPETENCE CPE

GDR des CPE sous la direction de Nathalie Szoc LIVRET DE FORMATION ET DE COMPETENCE CPE GDR des CPE sous la direction de Nathalie Szoc LIVRET DE FORMATION ET DE COMPETENCE CPE Compétences communes à tous les professeurs et personnels d éducation Référentiel des compétences professionnelles

Plus en détail

Ressources Humaines Enjeux et Stratégie dans un contexte international

Ressources Humaines Enjeux et Stratégie dans un contexte international Ressources Humaines Enjeux et Stratégie dans un contexte international 1 LES ENJEUX DE LA FONCTION R.H. Environnement : La mondialisation L accélération des changements L incontournable performance Le

Plus en détail

Evaluation du dispositif de Volontariat de Solidarité Internationale. Résumé MAEE

Evaluation du dispositif de Volontariat de Solidarité Internationale. Résumé MAEE MAEE RAPPORT FINAL Evaluation du dispositif de Volontariat de Solidarité Internationale Résumé Agnès Lambert, Raphaël Beaujeu, Helena Stucky de Quay, Didier Beaufort, Moctar Ahmed, Riad Bensouiah, Ralison

Plus en détail

Profil du programme. 2 Synapse Center version : 2.0

Profil du programme. 2 Synapse Center version : 2.0 SYNAPSE CENTER CHALLENGE Un programme de création d emplois pour les jeunes Synapse Center/IYF Profil du programme Titre du programme : Challenge Composantes : 1. Renforcement de l employabilité des jeunes

Plus en détail

Parcours métiers certifiants

Parcours métiers certifiants CYCLE CNEH Réf. : 1159 CNEH PRAXIS Parcours métiers certifiants Contrôleur de gestion ressources humaines en établissement de santé CYCLE CNEH Certifiant Le CNEH est habilité par l ISQ-OPQF à délivrer

Plus en détail

La fonction publique en France

La fonction publique en France MINISTÈRE DE LA RÉFORME DE L ÉTAT, DE LA DÉCENTRALISATION ET DE LA FONCTION PUBLIQUE édition 2013 La fonction en France Des métiers au service des citoyens les essentiels Dans la fonction, tous les agents

Plus en détail

Faut-il développer la scolarisation à deux ans?

Faut-il développer la scolarisation à deux ans? Faut-il développer la scolarisation à deux ans? 01 L école maternelle française est fréquemment citée comme l un des points forts de notre système éducatif et la pression de certaines familles est aujourd'hui

Plus en détail

Le programme. @Reseau3D #Colloque3D

Le programme. @Reseau3D #Colloque3D Le programme @Reseau3D #Colloque3D 1 Les parcours thématiques A Les données et leurs utilisations avancées Partant d une base existante, les données se construisent ou s obtiennent auprès de ceux qui les

Plus en détail

L emploi des jeunes. Les résultats de l étude Avril 2015. pour

L emploi des jeunes. Les résultats de l étude Avril 2015. pour L emploi des jeunes Les résultats de l étude Avril 2015 pour Contact : Laurent Bernelas Directeur de l activité Corporate & Management Tel : 01 78 94 89 87 Mob : 07 77 94 30 21 Email : lbernelas@opinion-way.com

Plus en détail

Le point de vue de l UNSA

Le point de vue de l UNSA Le point de vue de l UNSA La GPEC, une opportunité pour le dialogue social dans l entreprise La gestion prévisionnelle des emplois et des compétences (GPEC) est devenue objet de négociation dans l entreprise

Plus en détail

TERMES DE RÉFÉRENCE AXE : FORMATION PORTAIL, INTRANET ET OUTILS DE COMMUNICATION : SHAREPOINT

TERMES DE RÉFÉRENCE AXE : FORMATION PORTAIL, INTRANET ET OUTILS DE COMMUNICATION : SHAREPOINT REPUBLIQUE TUNISIENNE --*-- MINISTERE DE L ENSEIGNEMENT SUPERIEUR, DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE, DES TECHNOLOGIES DE L INFORMATION ET DE LA COMMUNICATION TERMES DE RÉFÉRENCE AXE : FORMATION PORTAIL, INTRANET

Plus en détail

DEVIS D ÉVALUATION. Efficacité du système d assurance qualité du Collège Shawinigan. Automne 2013

DEVIS D ÉVALUATION. Efficacité du système d assurance qualité du Collège Shawinigan. Automne 2013 DEVIS D ÉVALUATION Efficacité du système d assurance qualité du Collège Shawinigan Automne 2013 La mise en contexte de l évaluation Depuis sa création en 1993, la commission d évaluation de l enseignement

Plus en détail

RÉSEAU INSTITUTIONNEL DE FORMATION. INC - 27 janvier 2014

RÉSEAU INSTITUTIONNEL DE FORMATION. INC - 27 janvier 2014 RÉSEAU INSTITUTIONNEL DE FORMATION INC - 27 janvier 2014 DIAGNOSTIC DU RÉSEAU INSTITUTIONNEL DE FORMATION SOMMAIRE La formation et le RIF : constats Les engagements de la COG Ucanss 2013-2016 La création

Plus en détail