Faits marquants en Franche-Comté

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1 L ALCOOL ET SES CONSEQUENCES SUR LA SANTE ETUDE SUR LA FRANCHE-COMTE Les accidents de la route sont une des conséquences graves d une alcoolisation excessive. C'est pourquoi, dans le cadre d une réflexion sur le lien entre alcool et sécurité routière, l'observatoire régional de la sécurité routière a souhaité élargir la vision de la problématique alcool à l ensemble de ses effets sur la santé. En effet, il s'agit d'une priorité de la politique de sécurité routière pour laquelle les quatre départements francs-comtois ont mis en place des groupes de travail qui étudient ce sujet afin de déterminer les priorités d'actions locales dans ce domaine. Cette étude a donc pour objectif de mettre à disposition une information la plus complète possible, notamment pour permettre de replacer la problématique de la conduite en état d'alcoolémie dans une perspective de santé publique. Faits marquants en Franche-Comté Chaque année en Franche-Comté 350 décès directement liés à une consommation chronique excessive d alcool (cancer des voies aéro-digestives supérieures (VADS) et de l œsophage, cirrhose et psychose alcoolique ou alcoolisme). Il s agit d hommes 8 fois sur 10. Plus de 30 accidents de la route mortels liés à une alcoolémie illégale (supérieure à 0,5g/litre de sang) occasionnent au moins 43 victimes graves (30 tués et 13 blessés hospitalisés). Ce chiffre est en fait minoré car, dans près d'un accident mortel sur cinq, l'alcool est indéterminé. 9 % des hommes vus en consultation de médecine générale et 15 % des patients hospitalisés ont un problème de dépendance à l alcool. Des épisodes d ivresse de plus en plus fréquents chez les Francs-Comtois de 17 ans avec des ivresses répétées pour 4 garçons sur admissions en affection de longue durée (ALD) pour cancer des VADS et cirrhose ou maladie chronique active du foie. Une bonne prise en charge, avec un taux de recours aux centres de cure ambulatoire en alcoologie (CCAA) parmi les plus élevés de France. Novembre 2008

2 CONTEXTE NATIONAL La loi du 9 août 2004, relative à la politique de santé publique, préconise de diminuer la consommation annuelle moyenne d alcool par habitant de 20 % entre 1999 et Depuis le début des années 60, la consommation d'alcool en France a fortement diminué passant de 26,0 litres d'alcool pur, par an, et par habitant (âgé de 15 ans et plus) en 1961, à 12,7 litres en Ce volume annuel est équivalent à un peu moins de 3 verres d'alcool standard par jour et par habitant âgé de 15 ans et plus. L'Organisation mondiale de la santé (OMS) recommande de ne pas dépasser plus de 2 verres par jour, pour les femmes, et plus de 3 verres par jour, pour les hommes, de façon régulière. Elle recommande aussi l abstinence d alcool durant la grossesse, pendant l enfance et lors de la conduite. les plus instruits. Il est au contraire beaucoup plus fréquent chez les femmes diplômées de l enseignement supérieur que chez les moins diplômées. La catégorie socioprofessionnelle semble avoir une plus grande incidence sur la manière de boire des hommes que sur celle des femmes. En France, le vin est la boisson alcoolisée la plus consommée, représentant un peu plus de 60 % de la consommation totale d alcool. La consommation de spiritueux reste globalement stable et celle de bières a diminué depuis le début des années De nouveaux produits très sucrés, dont la teneur en alcool s élève à 5-6 %, ont été mis sur le marché français en Ils sont plus particulièrement destinés aux jeunes : les premix (mélanges de sodas ou jus de fruits avec des alcools forts) et les alcopops (mélange de boissons alcoolisées ou d un alcool avec un arôme). 2 La consommation d alcool, principalement au quotidien, baisse en France depuis plusieurs décennies, mais la consommation occasionnelle excessive se maintient. La France reste parmi les pays les plus consommateurs de l Union européenne. Les modes de consommation d alcool sont très variables selon les âges et les générations. Si la proportion de buveurs quotidiens diminue depuis le milieu des années 90, les ivresses alcooliques déclarées et la proportion de buveurs à risque sont restées stables depuis Les hommes sont trois fois plus nombreux que les femmes à consommer quotidiennement de l alcool. L'ivresse au cours de l'année s'avère trois fois plus fréquente parmi les hommes que parmi les femmes et décroît significativement avec l'âge. Les jeunes boivent moins d alcool quotidiennement mais ont plus souvent des comportements d ivresse que leurs aînés. Avant 14 ans, la consommation d alcool reste rare, mais à 17 ans, l alcool est de loin la substance psychoactive la plus consommée. Les jeunes de 17 ans ont augmenté leurs consommations régulières d alcool entre 2000 et Entre 18 et 44 ans, le niveau d'alcoolisation excessive ponctuelle est particulièrement important et diminue ensuite avec l'âge, tandis que le niveau d'alcoolisation excessive chronique augmente à partir de 45 ans. Les manières de boire diffèrent fortement suivant le sexe et le milieu social. Chez les hommes, l usage régulier d alcool est un peu plus rare chez Les jeunes privilégient les bières et les premix, devant les alcools forts et le vin. Les garçons consomment davantage de bière, d alcool fort puis de premix, et les filles préfèrent les premix, le champagne puis la bière. Un phénomène, importé d Angleterre est apparu chez les jeunes en France ces dernières années : le «binge-drinking». Il consiste à boire afin d être ivre le plus vite possible (au moins cinq verres d'alcool standard en une seule occasion). Ce phénomène touche plus particulièrement les garçons qui, à 17 ans, sont 56 % à l avoir déjà expérimenté contre 36 % des filles, et 3,6 % au moins dix fois dans l'année contre 0,7 % des filles. L impact de la consommation excessive d alcool sur la santé reste important en termes de mortalité, de morbidité et de dommages sociaux. On attribue à décès directement liés à une consommation excessive d alcool (décès par cancer des voies aéro-digestives supérieures, par maladie alcoolique du foie ou cirrhose, par troubles mentaux ou du comportement liés à l alcool). Les cancers des voies aéro-digestives supérieures (VADS : lèvres, bouche, pharynx, larynx) et de l œsophage sont liés à une alcoolisation chronique. Elle favoriserait également d autres cancers : foie, sein et côlon-rectum. Plus de 8 % des cas de cancer sont imputables à l alcool. L alcool est à l origine de maladies alcooliques du foie, dont la cirrhose, qui peut évoluer vers l insuffisance hépatique ou le cancer primitif du foie..

3 Par ailleurs, l alcoolisme chronique entraîne des troubles neurologiques par lésion du système nerveux central et/ou périphérique, dont la réversibilité n est souvent que partielle à l arrêt de l alcool. La surdose peut aboutir à un coma éthylique. Enfin, le syndrome de sevrage alcoolique, dont la forme majeure est le delirium tremens, non ou mal traité, peut entraîner des lésions cérébrales qui peuvent évoluer en démence et sont à l origine de décès en L alcool a plusieurs effets pathogènes sur le système cardiovasculaire. Une forte consommation d alcool favorise les accidents vasculaires cérébraux hémorragiques. C'est aussi un facteur de risque des myocardiopathies, responsables d insuffisance cardiaque et de troubles du rythme cardiaque, facteurs de risque de mort subite. À l inverse, on a mis en évidence un effet protecteur de l alcool vis à vis des maladies cardiovasculaires ischémiques du fait de ses propriétés antithrombotiques. Cet effet a été montré pour des consommations faibles et régulières (10 à 20 g/j). Le risque de cardiopathie ischémique est diminué de 10 % à 50 % par rapport aux non consommateurs. La mortalité cardiovasculaire globale diminue de 17 % à 40 %. Le risque d accident vasculaire cérébral (AVC) ischémique est diminué. On a montré que le vin pourrait aussi protéger les personnes âgées des démences et notamment de la maladie d Alzheimer. Selon une étude de cohorte française chez les plus de 65 ans, le risque était moindre pour le groupe consommant 30 à 40 g/j par rapport aux abstinents ou aux consommateurs jusqu'à 20 g/j. En dehors de ces conséquences pour les consommateurs, les effets d une consommation d alcool durant la grossesse peuvent également être graves et perturber le développement psychomoteur de l enfant (retards de croissance, retards psychomoteurs, dysmorphies faciales et autres malformations ainsi que des handicaps chez l enfant). L incidence du syndrome d alcoolisation fœtale est estimée entre 0,5 et 3 cas pour naissances, ce qui représente en France entre 400 et cas par an sur les naissances enregistrées. Par ailleurs, les risques de mortalité périnatale, de petit poids de naissance, de déficit intellectuel et de troubles du comportement de l enfant sont avérés dès la consommation de 20 g d alcool par jour. Dans les premières semaines de grossesse, toute consommation d alcool, même ponctuelle, peut avoir un impact sur le développement de l embryon. L alcool, et son effet désinhibiteur, favorise la prise de risques et entraîne des erreurs dans la réalisation des tâches de la vie courante et professionnelle. En 2007, 10 % des accidents corporels de la route et 29 % des accidents mortels impliquaient un conducteur à l alcoolémie positive. Au total, les accidents avec alcool ont fait tués et blessés dont hospitalisés. En supprimant le sur-risque d accident dû à l alcool, l Observatoire national interministériel de sécurité routière (ONISR) estime qu un quart des accidents mortels et des tués pourrait être évité. L alcool serait également en cause dans 10 % à 20 % des accidents du travail et dans 3 % à 20 % des accidents de la vie courante (domestiques, du sport et des loisirs). L alcool favorise la violence. Il serait impliqué dans la moitié des rixes et des actes criminels, et un délit sur cinq serait commis sous l emprise de l alcool. Il serait un facteur aggravant dans 5 % à 25 % des suicides. Face à l'ampleur des dommages sanitaires et sociaux induits par l'alcool, divers types de structures spécialisées tentent d apporter des réponses adaptées et complémentaires à la prise en charge des personnes ayant une consommation excessive : les unités hospitalières d alcoologie, les centres de cure ambulatoire en alcoologie et addictologie (CCAA), les centres de cure et de postcure, les foyers d hébergement et de réinsertion sociale De nombreuses associations jouent également un rôle dans le dispositif de lutte contre l alcool, en particulier l association nationale de prévention en alcoologie et addictologie (Anpaa), qui gère de nombreux CCAA et les associations d entraide (mouvements d anciens buveurs). Par ailleurs, dans le milieu du travail, certains organismes interviennent dans les entreprises pour assurer l accompagnement psychologique des personnes qui en font la demande. Enfin les médecins généralistes occupent une place importante dans le repérage, l orientation et le suivi des personnes ayant un problème avec l alcool. La loi du 10 janvier 1991 (Loi Evin) a renforcé le dispositif juridique préexistant en matière de mesures contre l alcoolisme : limitation de la publicité, du parrainage et interdiction de vente dans les enceintes sportives (ces mesures ont été fortement restreintes par des amendements successifs), amélioration de l information du consommateur (mention «l abus d alcool est dangereux pour la santé»), interdiction de vente d alcool aux mineurs de moins de 16 ans. 3

4 En matière de sécurité routière, il faut souligner l abaissement du seuil d alcoolémie permis au volant. Depuis septembre 1995, une alcoolémie supérieure ou égale à 0,5 g/l (soit 0,25 mg/l d air expiré) et 0,2 g/l pour les conducteurs de transports en commun, constitue une infraction passible d une amende forfaitaire de 135 euros et d un retrait de six points du permis de conduire. Dès 0,8 g/l, il s agit d un délit passible de deux ans de prison, d une amende de euros et d une suspension ou d une annulation du permis de conduire. Les peines sont alourdies en cas d accident mortel ou avec blessé grave. En 2005, 11,4 millions de tests d alcoolémie ont été réalisés, dont 9,0 millions à titre préventif. Entre 2004 et 2005, le nombre de tests d alcoolémie a ainsi progressé de 13 % et celui des tests réalisés à titre préventif de 14 %. Parmi les objectifs du gouvernement pour la période , figure la diminution de moitié des accidents mortels dus à une alcoolémie excessive. Pour cela, le comité interministériel de la sécurité routière du 13 février 2008 a défini des mesures pour diminuer les comportements à risque. Le renforcement de la lutte contre les risques liés à l alcool en fait partie, il comprend diverses mesures : promouvoir l autocontrôle d alcoolémie, imposer l installation d éthylotest antidémarrage en cas de délit de conduite sous l emprise de l alcool pendant une durée déterminée et confiscation du véhicule en cas de récidive, équiper d éthylotests électroniques anti-démarrage les véhicules de transport d enfants à compter de la rentrée scolaire 2009, imposer la présence d éthylotests électroniques dans les établissements de loisirs servant de l alcool (discothèques), interdire toute vente de boissons alcoolisées dans les points de vente de carburant. Enfin des États généraux de l alcool ont été organisés dans toutes les régions de France fin 2006, à la demande du ministère chargé de la santé. Ils avaient pour objectifs de fournir des informations précises et validées scientifiquement, d ouvrir un débat citoyen et un dialogue avec les producteurs. Des jurys citoyens ont transmis leurs recommandations régionales qui doivent contribuer à la refonte de la politique de santé publique sur cette question. Ces débats régionaux ont été suivis d une journée de synthèse nationale. 4 DEFINITIONS - PRECISIONS Concernant la mortalité, les données sont lissées sur 3 ans, chaque anné présentée intègre les deux années qui l entourent. Taux comparatifs (standardisés) : taux que l on observerait dans la région si elle avait la même structure par âge que la population de référence (ici la population de la France métropolitaine au recensement de 1990). Cancer des VADS et de l œsophage (voies aérodigestives supérieures : lèvres, bouche, pharynx, larynx) : code CIM10 C00-C15, C32 Maladies alcooliques du foie : cirrhose alcoolique ou non précisé : code CIM10 K70, K746 Psychoses alcooliques et alcoolisme : code CIM10 F10

5 MORTALITÉ 350 décès par an liés à une consommation alcoolique excessive Le poids de l alcool dans la mortalité est mesuré à partir des décès directement liés à une consommation alcoolique chronique excessive. Il s agit : des cancers des voies aérodigestives supérieures (VADS) et de l œsophage, des maladies alcooliques du foie, dont principalement la cirrhose et enfin des psychoses alcooliques et de l alcoolisme. A ces décès il faudrait ajouter ceux d autres causes en relation plus ou moins directes avec l alcool (certains troubles neurologique, cardiomyopathies, accident, chute, homicide ). En Franche-Comté, sur la période , près de 350 décès en moyenne, chaque année, sont attribués à l alcool. Les hommes sont davantage concernés que les femmes : 82 % de ces décès sont masculins. Par convention, dans la suite du document, pour parler de la période on écrira 2004, année centrale qui intègre les deux années qui l entourent. Nombre de décès annuels et taux comparatifs de mortalité liés à l alcool en Franche-Comté et dans ses départements en Hommes Femmes Effectifs Tx cp. mortalité Effectifs Tx cp. mortalité Doubs Cancer des VADS et de l'œsophage 57 24,2 10 3,3 Maladies alcooliques du foie 31 12,8* 10 3,4* Psychose alcoolique et alcoolisme 17 6,4 4 1,3 Jura Cancer des VADS et de l'œsophage 39 31,8 4 4 Maladies alcooliques du foie 23 15,8 4 2,4* Psychose alcoolique et alcoolisme ,3 Haute-Saône Cancer des VADS et de l'œsophage 44 31,6 7 2,5* Maladies alcooliques du foie 16 12,7* 8 5,2 Psychose alcoolique et alcoolisme 8 5,3 1 0,9 Ter. de Belfort Cancer des VADS et de l'œsophage 14 21,6 3 3,8 Maladies alcooliques du foie 14 20,6 7 8,7 Psychose alcoolique et alcoolisme 6 8,6 1 0,8 Franche-Comté Cancer des VADS et de l'œsophage ,5 25 3,4 Maladies alcooliques du foie 84 14,3* 29 4,2* Psychose alcoolique et alcoolisme 42 6,8 7 1,2* France métrop. Cancer des VADS et de l'œsophage , Maladies alcooliques du foie , ,2 Psychose alcoolique et alcoolisme , ,4 *Taux significativement différent de la moyenne nationale. Les taux sont standardisés sur la population française (RP 90). Les données sont lissées sur 3 ans, chaque année présentée intègre les deux années qui l entourent Sources : Inserm CépiDc, Insee On observe une sous-mortalité régionale significative pour les cirrhoses hépatiques (de -20 % pour les hommes et de -45 % pour les femmes) et pour les psychoses alcooliques et l alcoolisme (-14 % pour les femmes). Les différences observées entre le niveau régional et national, pour le cancer des VADS et de l œsophage ne sont pas significatives. Les départements présentent des spécificités : le Doubs et le Jura ont une sous-mortalité féminine par psychoses alcooliques et alcoolisme (respectivement -45 % et -61 %) ; le Doubs et la Haute- Saône ont une sous-mortalité masculine par psychoses alcooliques et alcoolisme (respectivement -28 % et -29 %) ; la Haute-Saône a une sousmortalité féminine par cancer des VADS et de l œsophage (-38 %). 5 Les ans sont les plus touchés par les décès liés à l alcool Part des décès liés à l alcool dans la mortalité toutes causes en Franche-Comté en ans et ans ans 1,3 1,5 0,1 5,1 1,5 Source : Inserm CépiDc 0,7 0,6 Cancer des VADS Psy. alc. et Alcoolisme Cirrhose 2,4 3, % Si les décès liés à l alcool représentent 3,4 % de la mortalité totale de la région, ils influencent plus fortement la mortalité prématurée (avec 8,6 % des décès avant 65 ans liés à l alcool). La proportion des décès imputables à l alcool varie avec l âge, elle est de 11 % pour la tranche d âge des ans, 4 % pour les ans et 2 % pour les personnes de plus de 65 ans. Quel que soit l âge, les deux causes de mortalité les plus importantes sont les cancers des VADS et de l œsophage, et la cirrhose du foie. Leur part est encore plus grande chez les ans.

6 Diminution de la mortalité d origine alcoolique Face à la mortalité d origine alcoolique, la situation s est considérablement améliorée entre 1981 et Les taux comparatifs de mortalité, pour les trois principales causes de décès liées à un alcoolisme chronique, ont fortement baissé. La baisse observée dans la région est plus importante qu en France, pour la cirrhose du foie chez les hommes, et, pour les psychoses alcooliques et l alcoolisme chez les hommes comme chez les femmes. Contrairement à la tendance nationale, le taux comparatif de mortalité féminine par cancer des VADS et de l œsophage a progressé de 3 % dans la région, alors qu il a baissé de 17 % en moyenne en France sur la même période. On peut penser que l évolution de la mortalité liée à cette pathologie est probablement plus le reflet indirect de la progression du tabagisme féminin que celui de phénomènes liés à l alcool Evolution des taux comparatif de mortalité* Franche-Comté, France Cancers des VADS et de l'oesophage Femmes Hommes En Franche-Comté, en 2004, 180 personnes sont décédées d un cancer des voies aéro-digestives et de l œsophage, il s agit essentiellement d hommes (86 %). Le taux comparatif de mortalité masculine est de 27,5 pour hommes, proche de la moyenne nationale (26,9). La mortalité féminine est beaucoup plus faible : 3,5 décès pour femmes (4,0 en moyenne nationale). La mortalité par cancer des VADS et de l œsophage a fortement diminué depuis le début des années quatre-vingts. Pour les hommes, entre 1981 et 2004, la baisse enregistrée dans la région est comparable à celle observée en moyenne en France (respectivement -57 % et -56 %). L évolution est moins favorable pour les femmes, la baisse de 17 % observée au niveau national, n est pas enregistrée dans la région (hausse de 3 % de la mortalité). Ces différences d évolution conduisent à une réduction importante de l écart entre hommes et femmes. Les maladies alcooliques du foie sont essentiellement représentées par les cirrhoses alcooliques. En Franche-Comté, en 2004, personnes sont décédées d une cirrhose hépatique, Maladies alcooliques du foie % étaient des hommes. La mortalité régionale est 40 significativement inférieure à la moyenne nationale, 35 pour les hommes comme pour les femmes. Depuis 30 Hommes , on enregistre de fortes baisses de la mortalité, 25 3 plus importantes pour les hommes que pour les femmes : -67 % chez les hommes et -58 % chez les femmes (elles sont respectivement de -60 % et -59 % en moyenne nationale). Les écarts de niveaux de mortalité entre hommes et femmes ont ainsi tendance à se réduire Femmes Psychoses alcooliques et alcoolisme Femmes Hommes En Franche-Comté, en 2004, 50 personnes sont décédées d une psychose alcoolique ou d alcoolisme, 85 % étaient des hommes. La mortalité régionale ne diffère pas de la moyenne nationale pour les hommes, alors qu elle est significativement inférieure pour les femmes. Les taux régionaux sont de 6,8 pour hommes et de 1,2 pour femmes, pour une moyenne nationale respectivement de 7,3 et 1,7. Pour ces pathologies aussi, on enregistre une diminution de la mortalité. Ces baisses sont plus importantes dans la région qu en France (chez les hommes : -48 % en Franche-Comté, -37 % en France ; chez les femmes : -37 % en Franche-Comté, -29 % en France). Comme pour les causes précédemment citées, l écart entre hommes et femmes s est réduit Franche-Comté France métropolitaine *Taux standardisés sur la population française (RP 90), les données sont lissées sur 3 ans, chaque année présentée intègre les deux années qui l entourent Taux significativement différent de la moyenne nationale Sources : Inserm CépiDc, Insee

7 Un accident mortel sur trois est lié à l alcool En France en 2007, selon l Observatoire national de la sécurité routière, le bilan des victimes des accidents avec alcool est le suivant : tués, blessés dont hospitalisés. Ainsi, 29 % des tués, 15 % des blessés hospitalisés et 9 % des blessés légers étaient impliqués dans un accident avec alcool. En Franche-Comté, sur la période , on estime que la proportion d accidents corporels dans lesquels au moins un des conducteurs impliqués avait un taux d alcoolémie supérieur au maximum légal (0,5 g/l) est de 13 %, elle est de 31 % pour les accidents mortels (respectivement 10 % et 29 % en France). Part des accidents corporels, des victimes graves et des accidents mortels avec alcool ( ) % Victimes graves / Accidents corp. avec alcool (1 ) Accidents corporels avec alcool (2) Accidents mortels avec alcool (3 ) Doubs 18% 12% 36% Jura 18% 16% 33% Haute-Saône 21% 21% 23% Territoire de Belfort 28% 8% 28% Franche-Comté 20% 13% 31% France métrop. - 10% 29% (1) Part des victimes graves à taux d'alcoolémie positif parmi l'ensemble des victimes graves à taux d'alcoolémie connu. (2) Part d accidents corporels à taux d'alcoolémie positif parmi l'ensemble des accidents mortels à taux d alcoolémie connue. (3) Part d'accidents mortels à taux d'alcoolémie positif parmi l'ensemble des accidents mortels à taux d'alcoolémie connu. Source : ONISR, fichier des accidents Exploitation ORSR Franche-Comté Entre 2003 et 2007, en moyenne chaque année, sur l ensemble des accidents mortels où l alcoolémie était connue, il y a eu dans la région, 30 accidents mortels pour lesquels le conducteur avait une alcoolémie positive. Sur la même période, on dénombre en moyenne annuelle, 135 victimes graves (tués et blessés hospitalisés) dans des accidents pour lesquels le conducteur avait une alcoolémie positive, soit 20 % du total des victimes d accidents à taux connus. Parmi ces victimes graves, 43 sont dénombrées dans des accidents mortels avec alcool soit 32 %. 7 Ces chiffres sont en fait minorés car, dans près d'un accident mortel sur cinq, l'alcool est indéterminé. Les raisons en sont diverses. La prise de sang est effectuée mais les résultats ne sont pas connus des forces de l'ordre au moment de renvoyer le Bulletin d'analyse des accidents corporels (BAAC), qui sert à alimenter les bases de données de la sécurité routière. Il est aussi possible que le conducteur refuse de se soumettre au test d'alcoolémie (cas assez rare). Enfin, la gravité des blessures peut rendre impossible la réalisation d'une prise de sang. Les pourcentages régionaux ne reflètent pas la diversité des situations départementales. Ces différences peuvent être en partie expliquées par une part plus importante d accidents urbains selon les départements (en particulier dans le Territoire de Belfort), mais aussi par des pratiques de recensement local qui peuvent légèrement varier selon les départements.

8 CONSOMMATION Un nombre de débits de boissons qui diminue Un taux d interpellation pour ivresse publique parmi les plus élevés Les établissements où l on consomme de l alcool sur place sont classés en fonction de la licence qui leur est délivrée. Les établissements ayant une licence IV sont ceux qui proposent l ensemble des boissons alcoolisées. Il faut rappeler que ces lieux de vente ne sont pas les seuls et que la majorité des ventes d alcool se réalise en grande distribution. Les débits de boissons licence IV Nombre Taux* Nombre Taux* Nombre Taux* Nombre Taux* Doubs Jura Haute-Saône Ter. de Belfort Franche-Comté *Taux = nombre de débits de boissons Licence IV pour habitants de plus de 16 ans Sources : Direction générale des douanes et droits indirects, INSEE La Franche-Comté compte près de débits de boissons licence IV, ce qui représente 302 établissements pour habitants de plus de 16 ans, plaçant la région au 12 ème rang par ordre décroissant, soit une position moyenne. Le Jura est le département où le taux de débits de boisson est le plus élevé. Depuis 1999, le nombre de débits de boisson a baissé de 3 % dans la région. Avec un taux d interpellation pour ivresse publique de 25,3 pour habitants de 20 à 70 ans en 2006, la Franche-Comté est la 4 ème région ayant le taux d interpellations le plus élevé (moyenne nationale : 18,6). En 2005, selon la direction générale des douanes et droits indirects, 97 milliers d hectolitres de vins (rouges, rosés et blancs) ont été récoltés en Franche-Comté, ce qui correspond à 0,2 % de la récolte nationale. 8 Comportement d alcoolisation Une enquête nationale a été réalisée en 2000, par les ORS et les Drass dans toutes les régions de France, sur la prévalence des problèmes d alcool parmi les personnes de plus de 16 ans ayant recours au système de soins (vues en consultation par les médecins généralistes francs-comtois ou hospitalisées un jour donné). Dans l enquête en médecine générale de ville, en Franche-Comté, 66 % des patients ont une consommation d alcool sans risque particulier, 6 % ont une consommation ponctuellement à risque et 4 % une consommation régulièrement à risque. Ces pourcentages sont respectivement de 37 %, 4 % et 6 % pour les personnes hospitalisées, un jour donné. Proportion des patients ayant un profil à risque, avec et sans dépendance, selon le sexe % Médecine de ville 21,2 8,6 Hommes sans dépendance avec dépendance 4,8 Femmes 1, % Hospitalisation sans dépendance 30 avec dépendance 21, ,8 10 4,0 5 14,9 0 Hommes Femmes H France métropolitaine : F sans dpdce : 22,3 % 6,1 % avec dpdce : 8,2 % 2,3 % H France métropolitaine : F sans dpdce : 21,6 % 6,9 % avec dpdce : 12,2 % 4,1 % Source : Drees, Fnors, ORS Que la prise en charge ait lieu en ville ou à l hôpital, la proportion d hommes ayant un profil à risque sans dépendance est de 21 %. La dépendance à l alcool concerne 9 % des hommes vus en consultation et 15 % de ceux hospitalisés un jour donné. Ces proportions sont respectivement de 1 et 4 % pour les femmes. La Franche-Comté occupe une position intermédiaire en ce qui concerne les hommes vus en médecine de ville ayant un profil à risque d alcoolisation excessive ; par contre, la région est parmi les moins touchées de France pour le risque alcool dans la population féminine.

9 CONSOMMATION 13 % des jeunes francs-comtois de 17 ans déclarent consommer régulièrement de l alcool et 31 % avoir des ivresses répétées Parmi les jeunes francs-comtois interrogés lors de l enquête Escapad 2005, 13 % déclarent consommer régulièrement (plus de 10 fois dans le mois) de l alcool. L alcoolisation des jeunes francs-comtois reste plus masculine. Les filles déclarent moins que les garçons une consommation régulière et des ivresses, qu elles soient occasionnelles ou régulières, mais pour l initiation (avoir consommé au moins une fois de l alcool) l écart entre les sexes est plus faible. Si 21 % des garçons disent en boire régulièrement, les jeunes filles ne sont que 5 % à déclarer un tel usage. Pratiquement les trois quarts des jeunes déclarent avoir eu au moins un épisode d ivresse au cours des douze derniers mois. Les ivresses alcooliques concernent également plus souvent les garçons que les filles. Comparée aux jeunes français, la consommation au cours du mois est similaire dans la région. Il en est de même pour l usage régulier, qui reste stable par rapport au niveau enregistré dans la région, en 2002/2003. Les adolescents francs-comtois se déclarent plus souvent ivres que ceux du reste de la métropole, quelle que soit la fréquence des ivresses observées. Comparée à l enquête Escapad 2002/2003, la fréquence des ivresses répétées en Franche-Comté a nettement augmenté. On peut supposer qu un lien existe avec l augmentation des consommations de type «binge drinking» (recherche d ivresse rapide par absorption de grande quantité d alcool). Usage d alcool des jeunes de 17 ans (Escapad 2005) % Franche-Comté France métrop. 2002/ Usage au cours du mois Ensemble Garçons Filles Usage régulier (au moins 10 fois au cours du dernier mois) Ensemble Garçons Filles 5 6 Ivresse au cours de la vie Ensemble Garçons Filles Ivresses répétées (au moins 3 dans l'année) Ensemble Garçons Source Filles : OFDT - Enquête Escapad Escapad est une enquête réalisée lors de la journée d appel et de préparation de la défense, sur la consommation de substances psychoactives auprès des jeunes âgés de ans. Elle repose sur un questionnaire auto-administré et strictement anonyme, relativement court (une vingtaine de minutes). Réalisée régulièrement depuis 2000, Escapad constitue un baromètre des usages d alcool, de tabac, de médicaments psychotropes et de drogues illicites à un âge stratégique.

10 PRISE EN CHARGE 550 admissions en ALD liées à une consommation alcoolique excessive Nombre et taux comparatifs* d admission en ALD pour cancer des VADS et maladies chroniques actives du foie et cirrhoses en Franche-Comté et dans ses départements ( ) Hommes Femmes Nombre Taux* Nombre Taux* Doubs Cancer des VADS 92 38,5 16 5,9 Maladies chroniques actives du foie et cirrhoses 96 39, ,5 Jura Cancer des VADS 48 36,0 9 5,9 Maladies chroniques actives du foie et cirrhoses 36 28, ,5 Haute-Saône Cancer des VADS 44 36,1 8 6,0 Maladies chroniques actives du foie et cirrhoses 41 34, ,0 Territoire de Belfort Cancer des VADS 21 32,9 5 6,7 Maladies chroniques actives du foie et cirrhoses 22 31, ,6 Franche-Comté Cancer des VADS ,3 38 6,0 Maladies chroniques actives du foie et cirrhoses , ,0 France métrop. Cancer des VADS , ,4 Maladies chroniques actives du foie et cirrhoses , ,0 *Taux comparatif de nouvelles admissions en ALD, standardisation sur la population française (RP 99), pour habitants VADS : voies aéro-digestives supérieures Sources : CNAMTS, CANAM, CCMSA, Insee En Franche-Comté, sur la période , chaque année environ 550 nouvelles admissions en ALD sont liées à une consommation excessive d alcool. Elle concerne des hommes dans près des trois quarts des cas. Quelles que soient les pathologies, et quel que soit le sexe, les taux régionaux se situent en dessous de la moyenne nationale. Les pathologies prises en compte sont les cancers des VADS et les maladies chroniques actives du foie et cirrhoses. Un taux de recours aux CCAA parmi les plus élevés de France 10 Les centres de cure ambulatoire en alcoologie (CCAA) en Franche-Comté en 2005 En 2005, près de consultants sont passés dans un des huit centres de cure ambulatoire en alcoologie (CCAA) de la région. Il y a entre 1 et 3 CCAA selon les départements. Avec un taux de recours aux CCAA de 373 pour habitants de 15 ans ou plus, la Franche- Comté offre une réponse en consultation de CCAA nettement supérieure à celle observée en moyenne nationale (245/10 000), elle est la 3 ème région la mieux placée, après la Picardie et la Basse- Normandie. Nombre de CCAA Nombre total de consultants* Taux de recours aux CCAA** Doubs Jura Haute-Saône Ter. de Belfort Franche-Comté France * Sont compris les buveurs (venant ou non pour la 1ère fois dans l'année) et les proches des buveurs ** taux pour habitants de 15 ans ou plus Sources : DGS, Rapport d activité des CCAA Exploitation OFDT Précisions Les CCAA (centre de cure ambulatoire en alcoologie) sont des structures d'accueil, de soins et de prévention, d'accès gratuit, où est assuré le suivi de toute personne en difficulté avec l'alcool. Les CCAA ont été mis en place à partir de 1975 (circulaire Veil de 1975, complétée par la circulaire Ralite de 1983). Ils sont implantés sur tout le territoire français et travaillent en réseau à l'échelle locale avec les autres intervenants médico-sociaux et les mouvements d'anciens malades alcooliques. Ces structures appartiennent aux secteurs privé ou public et font l objet d un financement par l Assurance maladie, l Etat ou les collectivités territoriales. Taux de recours aux CCAA et à leurs antennes : nombre de consultants accueillis pour habitants de 15 ans ou plus. Les données ne reflètent pas l ensemble du tissu associatif existant en matière de prise en charge dans toutes les régions. Les sources statistiques ne permettent pas d obtenir l exhaustivité des données.

11 Références bibliographiques Arwidson P. Consommation d alcool déclarée, France BEH 2006;34-35: Beck F, Legleye S. Alcool : une baisse sensible des niveaux de consommations. In Beck F, Guilbert P, Gautier A. Baromètre santé Saint-Denis: éd. Inpes; p Canarelli T, Cadet-Tairou A, Palle C. Indicateurs de la morbidité et de la mortalité liées à l alcool en France. BEH 2006;34-35: Fédération nationale des observatoires régionaux de la santé. Le cancer dans les régions de France : morbidité, incidence, affections de longue durée, hospitalisations. Paris: Fnors; Institut national de la santé et de la recherche médicale. Alcool. Dommage sociaux, abus et dépendance. Paris: éd. Inserm; Institut national de la santé et de la recherche médicale. Alcool. Effets sur la santé. Paris: éd. Inserm; Ministère de l Intérieur et de l aménagement du territoire. Bilan du comportement des usagers de la route, année Paris: Ministère de l Intérieur et de l aménagement du territoire; Ministère de la santé et des solidarités. La prise en charge et la prévention des addictions. Plan Paris: Ministère de la santé et des solidarités; Observatoire Français des Drogues et des Toxicomanies. Drogues et dépendances, données essentielles. Paris: La Découverte; Observatoire Français des Drogues et des Toxicomanies. Drogues et dépendances. Indicateurs et tendances Paris: OFDT; Observatoire national interministériel de la sécurité routière en France. Bilan de l année Paris: La documentation française; 2006.

12 Financement Ministère de l'écologie, de l'énergie, du développement durable et de l'aménagement du territoire Direction régionale de l Equipement Observatoire régional de la sécurité routière 6, rue du Roussillon BP Besançon cedex Tél martine.cretin@developpement-durable.gouv.fr 8 3, rue Auguste Rodin Besançon Tél Fax contact@ors-franchecomte.org

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