PROVINCE DU BAS CONGO PROFIL RESUME PAUVRETE ET CONDITIONS DE VIE DES MENAGES RDC. Unité de lutte contre la pauvreté

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1 Programme des nations unies pour le développement Unité de lutte contre la pauvreté RDC PROVINCE DU BAS CONGO PROFIL RESUME PAUVRETE ET CONDITIONS DE VIE DES MENAGES Mars 2009

2 Sommaire PROVINCE DU BAS CONGO Province Superficie Bas Congo km2 Population en ,2 millions Densité 60 habitants / km² Nombre de districts 3 Nombre de villes 2 Nombre de territoires 10 Nombre de cités 17 Nb de communes 6 Nombre de secteurs 55 Routes urbaines km Routes nationales km Routes d intérêt provincial 303 km Routes de dessertes agricoles km Réseau ferroviaire 365 km Avant-propos La province du Bas Congo en un clin d oeil La pauvreté dans le Bas Congo L éducation Le développement socio-économique des femmes La malnutrition et la mortalité infantile La santé maternelle Le sida et le paludisme L habitat, l eau et l assainissement Le développement communautaire et l appui des Partenaires Techniques et Financiers (PTF)...16 Gestion de la province Gouvernement Provincial Nb de ministres provinciaux 10 Nb de députés provinciaux 29-2

3 Avant-propos Le présent rapport présente une analyse succincte des conditions de vie des ménages du Bas Congo. L analyse se base essentiellement sur les récentes enquêtes statistiques menées en RDC. Il fait partie d une série de documents sur les conditions de vie de la population des 11 provinces de la RDC. Cette série de rapports constitue une analyse menée en toute indépendance par des experts statisticiens-économistes, afin de fournir une vision objective de la réalité de chaque province en se basant sur les principaux indicateurs de pauvreté et conditions de vie de la population, spécialement ceux se rapportant aux OMD et à la stratégie de réduction de la pauvreté. LES OBJECTIFS DU MILLENAIRE POUR LE DEVELOPPEMENT Objectif 1 : Éliminer l extrême pauvreté et la faim Objectif 2 : Assurer l éducation primaire pour tous Objectif 3 : Promouvoir l égalité des sexes et l autonomisation des femmes Objectif 4 : Réduire la mortalité des enfants de moins de 5 ans Objectif 5 : Améliorer la santé maternelle Objectif 6 : Combattre le VIH/sida, le paludisme et d autres maladies Objectif 7 : Assurer un environnement durable Objectif 8 : Mettre en place un partenariat mondial pour le développement Il ressort des statistiques que sept individus sur dix vivent dans la pauvreté dans la province du Bas Congo. Près de 8 actifs sur dix y travaillent dans l agriculture. Le revenu moyen d activité de la province est faible mais légèrement supérieur à la moyenne nationale. Les conditions de vie sont précaires : la majorité des ménages n ont accès ni à l eau potable ni à l électricité mais le taux de raccordement à ces deux biens publics est supérieur à la plupart des autres provinces de la RDC. Malgré les progressions enregistrées au cours des dernières années, la malnutrition et la mortalité infantile restent élevées. Enfin, la scolarisation des enfants se heurtent à l incapacité financière des ménages. Le secteur santé, et plus particulièrement la santé maternelle, rencontrent des difficultés mais moindres par rapport à la plupart des autres provinces. Nous espérons que ce rapport sera utile pour les divers responsables étatiques et les partenaires de développement pour la formulation de programmes ciblés en faveur de cette province et pour le suivi évaluation de la lutte contre la pauvreté. - 3

4 1 La province du Bas Congo en un clin d œil 1-1 Géographie L a est située dans la partie Sud-ouest de la RDC. Elle constitue la seule porte ouverte du Pays sur l Océan. La province s étend sur km², soit 2,3% du territoire national. Elle occupe ainsi la 8 ème place en superficie. Elle comptait en 2005 près de 3,2 millions d habitants, soit 5,9% de la population nationale. Sa population urbaine représente 3,8% du milieu urbain de la RDC. Sa densité est forte (60 hab./km²) par rapport à la moyenne nationale (24 hab./km²). Cette province est caractérisée par un climat tropical de type soudanien dont la saison sèche s étend de mai en septembre. La saison des pluies prend le reste de l année mais est entrecoupée au mois de février par une petite saison sèche. La température moyenne annuelle est assez uniforme et oscille autour de 25 C. La végétation du Bas Congo comprend trois types de formation naturelle distincts : (i) la végétation de mangroves dans les terrains marécageux de l embouchure du Fleuve Congo et les steppes dans les plateaux dominant la côte de Moanda ; (ii) la forêt sur toute l étendue du district du Bas-Fleuve ; (iii) la savane entrecoupée de forêt dans les districts des Cataractes et de la Lukaya Organisation politique et administrative Le Bas Congo a comme chef lieu la ville de Matadi. Administrativement, la province comprend 2 villes, formées elles-mêmes de 6 communes. Outre ces villes, le milieu urbain du Bas Congo comporte également 17 cités. Le milieu rural est composé de 3 districts subdivisés en 10 territoires. La province est dirigée par un Gouverneur provincial, assisté d un Vice Gouverneur, tous deux élus par l Assemblée provinciale. Le Gouvernement provincial compte 10 Ministres provinciaux nommés par le Gouverneur de la province dirigeant les ministères suivants : (i) Intérieur, Administration Publique et Affaires Coutumières, (ii) Agriculture, Développement Rural, Pêche, Elevage et Petites et Moyennes Entreprises (iii) Travaux Publics, Infrastructures, Affaires foncières et (iv) Plan, Budget, et Fonction Publique, (v) Economie, Finances et Commerce Extérieur, (vi Justice, Droits Humains, Information et Presse (vii), Hydrocarbures, Energie, Transport et Communication, (viii) Santé, Education, Genre, Travail et Affaires Sociales, (ix) Environnement, Conservation de la Nature, Tourisme, Urbanisme et Habitat, (x) Sports, Loisirs, Jeunesse, Culture et Arts. Il faut ajouter au Gouvernement provincial le Commissariat Général aux Mines dont le responsable a rang de ministre. L Assemblée provinciale est dirigée par un Président secondé par un Vice Président, tous deux élus par leurs pairs. Elle est composée de 29 députés provinciaux (dont 1 femme) élus au suffrage universel et représentants les Territoires où ils ont été élus. 1- LA SUBDIVISION ADMINISTRATIVE DE LA PROVINCE DU BAS CONGO Villes Communes Quartiers Matadi Boma Matadi Mvuzi Nzanza Kabondo Kalamu Nzadi Total 6 34 Districts Territoires Secteurs/ chefferies Bas-Fleuve Chef lieu : Tshela Lukula Seke-Banza Tshela Les Cataractes Chef lieu : Mbanza- Songololo Luozi Mbanza-Ngungu Ngungu Lukaya Chef lieu : Madimba Kasangulu Madimba Kimvula (Boma) Moanda 3 Total Sources : Monographie de la province du Bas Congo, Ministère de l Intérieur, Sécurité et Décentralisation Les infrastructures de transport Bien qu en mauvais état, les voies de communication de la province du Bas Congo sont en meilleur état comparativement à la plupart des autres provinces de la RDC. Néanmoins, leur renouvellement et réhabilitation devraient être l une des priorités de la province car certaines zones de la province restent encore enclavées. En 2003, le réseau routier comptait km dont km de routes d intérêt national, 303 km de routes provinciales, km de routes urbaines et km de routes de desserte agricole. La nationale n 1, route d intérêt stratégique, relie la capitale Kinshasa au port de Matadi sur 365 km puis au port de Boma permettant la grande partie des importations et exportations du pays. Il existe également dans la province un transport maritime qui a comme point de départ et de chute le port de Banana. Ce port est relié aux deux autres de la province (Matadi et Boma) par une voie navigable sur le fleuve Congo, long de 150 km

5 La voie ferroviaire au Bas Congo est longue de 365 km, reliant Kinshasa à Matadi. Cette voie est utilisée pour l exportation et l importation des marchandises qui passent par Kinshasa en provenance ou à destination des autres provinces du pays. Néanmoins, cette voie ne donne pas satisfaction à cause notamment du non entretien et non renouvellement de la voie et du matériel roulant devenu trop vétuste. La province compte une vingtaine de plaines d aviation desservies par des avions petits porteurs utilisés surtout pour le transport des personnes Economie Porte d entrée et de sortie d une grande partie des produits importés et exportés, le Bas Congo est l une des provinces les plus prospères du pays et elle forme avec Kinshasa et le Katanga les 3 provinces les plus développées du pays. La province du Bas Congo est à vocation agricole. Mais l agriculture y est surtout pratiquée par des ménages agricoles non encadrées utilisant des outils rudimentaires, des semences non améliorées et des techniques culturales dépassées. Néanmoins, il existe de plus en plus d exploitations couvrant de plus vastes étendues et sont utilisées de nouvelles techniques culturales, notamment la mécanisation agricole et les intrants sélectionnés. Mais elles sont handicapées par le manque des structures de conservation des produits et les difficultés de transport. L élevage de gros et petits bétails, dans la province, alimente les marchés de Kinshasa. Le Bas Congo dispose d une richesse énergétique incommensurable estimée au minimum à MVA dont seulement 478 MVA sont opérationnelles. Cette énergie est produite actuellement par le barrage d Inga et deux autres de moindre importance (Zongo et Nsanga) qui approvisionnent Kinshasa, le Katanga et d autres pays africains tels que la République du Congo, la Zambie et l Afrique du Sud. Les capacités installées sont faibles, le matériel vétuste et le réseau de distribution non entretenu et surchargé, entraînant des coupures intempestives d électricité. Sur l Océan Atlantique, la province dispose des réserves pétrolières prouvées de l ordre de 4 milliards de barils et d un potentiel de pêche qui peut atteindre une production de tonnes de poissons par an. Il existe au Bas Congo des indices de gisements de plusieurs minerais dont la bauxite, le phosphate, les schistes bitumeux, le sable asphaltique, le gypse, le marbre, le calcaire, le fer, l or et le diamant. Ce ne sont que les deux derniers minerais (or et diamant) qui sont exploités mais de façon artisanale seulement. La sous exploitation de ce secteur est liée à l insuffisance des études géologiques et de prospection et à l inexistence d une véritable politique minière. Enfin, les industries de transformation de la province sont constituées par deux cimenteries, une sucrière, une minoterie, des huileries, des scieries etc Conditions de vie Le taux de pauvreté est très élevé au Bas Congo (69,8%) même s il est légèrement inférieur à la moyenne nationale (71,3%). La population de la province est jeune puisque plus de la moitié a moins de 20 ans. Le chômage y est relativement faible (1,4% en 2005). Le secteur agricole est très répandu, donnant du travail à 8 personnes sur 10. Le Bas Congo présente un taux net de scolarisation dans le primaire (64,7% année 2005) plus élevé que la moyenne nationale. Le taux de mortalité infantile y est très élevé (127 année 2007) par rapport à l ensemble du pays (92 ). Par ailleurs, plus de 90% des ménages du Bas Congo ne disposent pas d un robinet d eau dans leur parcelle et près de 85% ne sont pas raccordés à l électricité. L assainissement est également préoccupant avec 15,1% des ménages de la province qui n ont pas de toilettes. Enfin, la quasi-totalité (99,4%) des ménages optent pour le dépotoir sauvage, la rue ou les cours d eaux pour se débarrasser de leurs ordures. Néanmoins, avec Kinshasa, le Bas Congo est l une des provinces où les services de santé sont acceptables : 17 lits pour habitants et on compte 1 médecin pour habitants alors que la norme de l OMS est de 1 médecin pour habitants. 2 - LES CHIFFRES CLES SUR LA PROVINCE Bas Congo RDC Population (millions) ,2 55,3 Densité de pop.(hab./km²) Taux de pauvreté 69,8% 71,3% Taille moyenne des ménages 4,8 5,3 Taux de chômage (sens BIT) 1,4% 3,7% Part de l informel non agricole 14,0% 19,2% dans l emploi Part de l agricole dans l emploi 76,0% 71,4% Taux net de scolarisation dans le 64,7% 55,0% primaire Taux de mortalité infantile Nb de lits pour hab. 17 9,9 Ratio médecin / population 1/7305 1/ Prévalence du SIDA (15-49 ans) 1,1% 4,0% Taux d électrification 15,6% 10,3% Taux de raccordement en eau de 8,4% 10,9% robinets dans la parcelle Evacuation des ordures par les 0,6% 2,3% services de voiries Ménages n ayant pas de toilettes 15,1% 12,1% Sources : INS, Enquête 1-2-3, EDS 2007, ONUSIDA, Annuaire sanitaire, nos propres calculs - 5

6 Objectif 1 : Éliminer l extrême pauvreté et la faim 2 La pauvreté dans le Bas Congo ette section aborde la question de la C pauvreté qui est le premier Objectif du Millénaire pour le Développement (OMD). Dans ce sens, elle traite également la question de la consommation et celle de l emploi, deux thèmes fortement liés à la pauvreté La population La population du Bas Congo est estimée à près de 3,2 millions d habitant en 2005 alors qu elle n en comptait qu environ 2 millions il y a 20 ans (voir graphique 1). Cette population est constituée de 48% d hommes et de 52% de femmes. Sa population urbaine représente 3,8% du milieu urbain de la RDC. Les personnes de nationalité congolaise constituent la grande majorité des habitants de la province (99,2%). Les «étrangers», toutes nationalités confondues, ne forment que 0,8% de la population. Graphique 1 : Evolution de la population de la province du Bas-Congo entre 1984 et Bas-congo Sources : INS, Enquête 1-2-3, Monographie de la province du Bas Congo. La structure de la population laisse apparaître l image d une population caractéristique des pays en développement avec une forte proportion de jeunes et une faible proportion de personnes âgées : 55,0% de la population ont moins de 20 ans. Ainsi, le taux de dépendance s élève à 1,4 dans cette province (contre 1,7 en RDC). L âge moyen est de 22,5 ans. La taille moyenne des ménages est plus faible (4,8) comparée aux autres provinces (5,3 en RDC). La polygamie n est pas très fréquente dans le Bas Congo (2,9% de la population contre 7,2% en RDC). En revanche, on y retrouve la plus forte proportion de population en union libre (19,1% contre 5,1% au niveau national) L incidence de la pauvreté C est en 2005 qu on a une première estimation de la pauvreté monétaire en RDC. Si l incidence de la pauvreté nationale est estimée à 71,3% en RDC, elle varie de 41,6% à 93,6% selon les provinces (voir graphique 2). L incidence de la pauvreté s élève à 69,8% dans la province du Bas Congo. Cette incidence est légèrement en dessous du niveau national de pauvreté (71,3%). Comme cette province représente 5,9% de la population nationale, elle rassemble 5,7% des pauvres congolais. Ces pauvres vivent surtout dans le milieu rural (79,3%). Les enquêtes montrent que la pauvreté est très importante dans toutes les catégories de ménages. Elle atteint 79,2% chez les ménages du secteur privé formel, 71,6% chez les ménages des entreprises publiques et 70,7% chez les informels agricoles. Graphique 2 : In c id e n c e d e la p a u v re té e n R D C National Kasaï occidental K asaï oriental K atanga S u d K iv u M a n ie m a N o r d K iv u P rovince orientale E quateur B andundu B as-c ongo K inshasa 41,6% 71,3% 55,8% 62,3% 69,1% 84,7% 58,5% 72,9% 75,5% 93,6% 89,1% 69,8% 0% 20% 40% 60% 80% 100% Sources : INS, Enquête 1-2-3, DSCRP. - 6

7 3. L INCIDENCE DE LA PAUVRETE SELON LEMILIEU ET LES CARACTERISTIQUES SOCIO- DEMOGRAPHIQUES DU CHEF DE MENAGE Bas Congo RDC Milieu Urbain 70,5% 61,5% Rural 69,6% 75,7% Sexe Hommes 67,6% 71,6% Femmes 78,5% 69,9% Niveau d éducation Sans instruction 78,0% 77,0% Primaire 71,1% 76,3% Secondaire 69,1% 71,9% que le passage du cycle primaire au cycle secondaire n a pas d impact très significatif sur le niveau de vie puisque les incidences de la pauvreté des deux catégories de ménages respectives sont très proches (71,1% pour le primaire et 69,1% pour le secondaire) La consommation Les dépenses globales par tête par an sont évaluées à 174 $US au Bas Congo contre 175 $US en RDC. La structure des dépenses des ménages révèle une prédominance des dépenses alimentaires (64,6%) qui font partie des besoins incompressibles aussi bien pour les non pauvres que pour les pauvres. Cette part de l alimentation est légèrement supérieure à celle de l ensemble du pays de la RDC (62,9%). Programme non formel 86,7% 56,3% Universitaire 52,5% 34,1% Secteur institutionnel Administration Publique 62,4% 65,0% Entreprises publiques 71,6% 59,1% Privé formel 79,2% 49,6% Informel agricole 70,7% 77,1% Informel non agricole 63,8% 64,5% Associations 68,2% 60,1% Inactifs, chômeurs et retraités 75,4% 67,1% Ensemble 69,8% 71,3% Sources : INS, Enquête 1-2-3, nos propres calculs. La taille moyenne des ménages est un facteur déterminant des conditions de vie des ménages. Plus la taille du ménage est faible, moins celui-ci est exposé à la pauvreté et vice versa. Dans la province du Bas Congo, la taille moyenne des ménages pauvres est de 6,0 alors que celle des non pauvres s élève à 3,5. Par ailleurs, la pauvreté est plus répandue dans les ménages dirigés par les femmes (78,5%) que pour les ménages dirigés par les hommes (67,6%). Graphique 3 : Cette configuration de la pauvreté selon le sexe du chef de ménage n est pas surprenante compte tenu de la précarité des statuts des 400 femmes sur le marché du travail et de leur statut social qui limite leur accès aux actifs 350 productifs LA CONSOMMATION DES MENAGES Bas Congo RDC Dépense par tête par an 174 $US 175 $US Pauvre 117 $US 102 $US Non pauvres 274 $US 347 $US Part des dépenses alimentaires 64,6% 62,9% Pauvres 66,6% 67,2% Non pauvres 63,1% 60,0% Part du quartile le plus pauvre 18,4% 11,0% Part du quartile le plus riche 33,8% 46,3% Indice de Gini 0,30 0,40 Sources : INS, Enquête 1-2-3, nos propres calculs. On observe une nette disparité des dépenses entre pauvres et non pauvres (voir graphique 3). Les non pauvres font environ 2,3 fois plus de dépenses que les ménages pauvres dont la dépense moyenne s élève à 117$ par tête (voir graphique 3). Celle-ci est largement dominée par l alimentation qui représente 66,6% de la consommation totale. Pour les non pauvres, les dépenses par tête par an s élèvent à 274 $ (contre 347$ pour la RDC). 274$ Dépenses par tête par an au Bas-Congo 347$ Objectif 1 : Éliminer l extrême pauvreté et la faim 250 Le niveau d instruction est aussi un facteur discriminant du niveau de vie : plus le niveau d instruction du chef de ménage est élevé, plus le ménage a de chance d échapper à la pauvreté. Ainsi, l incidence de la pauvreté s élève à 71,1% chez les ménages dont le chef a atteint le niveau primaire pour descendre à 52,5% chez les ménages dont le chef a atteint le niveau universitaire. Néanmoins, il semble $ $ 102$ Bas-Congo Pauvres Non pauvres Ensemble Sources : INS, Enquête 1-2-3, nos propres calculs. RDC 175$ - 7

8 L autoconsommation alimentaire n est pas négligeable au Bas Congo. Elle représente respectivement 35% et 49% des dépenses alimentaires des pauvres et des non pauvres. La consommation est peu monétarisée au Bas Congo puisque les ménages tirent une part importante de leur consommation alimentaire de leur production agricole. Un soutien au développement de l agriculture serait bénéfique pour ces ménages puisqu il permettrait d améliorer leur consommation alimentaire mais aussi de réduire leur pauvreté. Graphique 4 : Répartition des dépenses totales dans le province de Bas-Congo selon le quartile de consommation 100% 25% 33,8% 75% 25% 26,4% 50% 25% 21,5% 25% 25% 18,4% 0% Part dans l'effectif total Part dans la consommation totale Quartile le plus pauvre Quartile 2 Quartile 3 Quartile le plus riche Source : INS, Enquête 1-2-3, nos propres calculs. Objectif 1 : Éliminer l extrême pauvreté et la faim Les dépenses non alimentaires représentent une part relativement limitée des dépenses globales des ménages (35,4%). Les dépenses non alimentaires par tête des non pauvres sont 2,6 fois supérieures à celles des pauvres. On note que la part des dépenses de santé des non pauvres (3,5%) est quasiment identique à celle des pauvres (3,8%). En revanche, en terme monétaire, les écarts sont significatifs puisque les pauvres dépensent 4,4$ par tête par an contre 9,6$ par tête par an chez les non pauvres. Quant à l éducation, les parts des dépenses s élèvent à 1,4% des dépenses totales chez les pauvres et 4,4% chez les non pauvres. En somme, les pauvres investissent moins dans le capital humain, ce qui entretient la transmission générationnelle de la pauvreté. Ces écarts montrent qu il y a une inégalité dans la province comme le confirme l indice de Gini de la consommation (0,3). Cette inégalité est plus faible que celle qui prévaut sur l ensemble de la RDC (Gini=0,40). Pour illustrer cette inégalité entre les ménages on peut considérer le poids des ménages des différents quartiles (voir graphique 4). Le quartile le plus pauvre (qui représente 25% des ménages du Bas Congo) consomme 18,4% de la consommation totale de la province alors que le quartile le plus riche (qui représente également 25% des ménages du Bas Congo) consomme à leur tour 33,8% de la consommation totale de la province. marché du travail. En effet, le taux d activité des adultes du Bas Congo âgés de 35 ans et plus est systématiquement plus élevé que celui des autres provinces de la RDC. 5. LES CHIFFRES DE L EMPLOI Bas Congo RDC Taux d activité 64,2% 60,2% Taux de chômage au sens du BIT 1,4% 3,7% Taux de sous-emploi visible 48,3% 49,0% Taux de sous-emploi invisible 38,6% 38,2% Taux de sous-emploi global 73,4% 72,7% Structure de l emploi Administration publique 4,3% 4,5% Parapublique 2,0% 1,8% Privé formel 3,2% 1,7% Informel non agricole 14,0% 19,2% Informel agricole 76,0% 71,4% Associations 0,5% 1,4% Taux de salarisation 11,2% 11,2% Sources : INS, Enquête 1-2-3, nos propres calculs. Les chômeurs au sens du BIT sont les personnes à la fois sans emploi, disponibles à travailler et recherchaient activement du travail, du moins durant la période de référence de l enquête. Taux de sous-emploi visible: rapport du nombre d'actifs occupés travaillant involontairement moins de 35 heures par semaine, à la population active occupée. Taux de sous-emploi invisible: rapport du nombre d'actifs occupés gagnant moins que le salaire minimum, à la population active occupée L emploi La réduction de la pauvreté est tributaire de la création d emploi et d un travail décent pour tous. La proportion de la population active figure ainsi parmi les indicateurs de suivi de la pauvreté. Le taux d activité (64,2%) est plus élevé que la moyenne nationale (60,2%). Ceci s explique par une plus grande insertion des adultes sur le Les taux d activité des enfants de ans (9,4% contre 9,1% en RDC) et des jeunes de 15 à 24 ans (44,9% contre 44,2% en RDC) sont également supérieurs aux moyennes nationales. Le chômage est plus faible dans cette province (1,4%) qu au niveau national (3,7%). Il touche surtout les deux - 8

9 villes (Matadi et Boma) de la province de Bas Congo où le chômage atteint 12,5%. Parmi les actifs occupés, près de 39% gagnent moins du SMIG (1 USD par jour) et près de 48% travaillent involontairement moins de 35h par semaine. Ainsi, le phénomène de sous-emploi est répandu (73,4%) dans la province. A ceci s ajoutent le faible taux de salarisation (11,2%) et l importance du secteur informel (90%) Le poids de l agriculture Le secteur agricole est le principal pourvoyeur d'emplois dans le Bas Congo. En effet, ce dernier fournit la majorité des emplois (76,0%), suivi par le secteur informel non agricole (14,0%). Les emplois dans l administration publique sont très faibles (4,3%) ainsi que ceux du secteur privé formel, des entreprises publiques et des associations (respectivement 3,2%, 2,0% et 0,5%). Ceux qui travaillent dans l informel non agricole sont tournés essentiellement vers le commerce de détail. Enfin, on retrouve la majorité des employés de l administration publique dans l enseignement (50%) et dans le service de santé et action sociale (10%) Le revenu Le revenu d activité moyen par actif (en 2005) est proche de la moyenne nationale dans cette province : 23$ par actif par mois contre 22$ sur l ensemble de la RDC. Mais ce niveau de revenu varie selon le secteur institutionnel (voir graphique 5). On observe le revenu le plus faible chez les fonctionnaires de l administration public (14$) qui sont pour la plupart des enseignants et du personnel de santé. Ils sont suivis par les actifs du Graphique5 : associations secteur informel non agricole secteur primaire secteur privé formel secteur parapublic secteur agricole (20$), les employés du secteur informel non agricole (25$) et des associations (25$). Enfin, les revenus les plus élevés se retrouvent dans le secteur parapublic (42$) et dans le secteur privé formel (50$). 6. LE REVENU DE L EMPLOI Revenu des ménages Bas Congo RDC Revenu mensuel moyen par actif 23$ 22$ Revenu mensuel moyen des ménages Revenu mensuel d'activité par secteur institutionnel (en $) 37$ 42$ Origine du revenu des ménages secteur l informel 93,6% secteur public 4,0% secteur privé formel 2,4% Sources : INS, Enquête 1-2-3, nos propres calculs. 94,6% 3,6% 1,8% On retrouve ici un résultat similaire dans les 11 provinces de la RDC : les revenus les plus faibles sont observés non seulement chez les actifs du secteur agricole mais aussi dans l administration publique. Certes, certaines conditions de travail sont meilleures dans l administration publique (travail permanent, bulletin de paie, contrat) mais la faible rémunération ne permet pas aux fonctionnaires de s affranchir de la pauvreté. Quant aux agriculteurs, il s agit surtout de petits exploitants n ayant jamais reçu de formation dans ce domaine (99%) et appliquant des techniques rudimentaires, ce qui explique la faiblesse de leur revenu. Comme l ancienneté dans l emploi s élève en moyenne à 14 années dans la province, et plus particulièrement 15 années dans la branche agriculture, on peut dire que la pauvreté dans laquelle vivent les ménages est une situation structurelle et non conjoncturelle, due essentiellement à la faiblesse du revenu d activité. Ceci rejoint d ailleurs, la perception des congolais sur leurs conditions de vie: plus de 62% pensent que le manque de travail apparait comme la principale cause de la pauvreté. Cette situation de dénuement est relativement profonde puisque selon les ménages du Bas Congo, seulement 34% d entre eux «arrivent juste à satisfaire leurs besoins essentiels» tandis que 36% sont «obligés de s endetter» pour assurer leurs besoins. Objectif 1 : Éliminer l extrême pauvreté et la faim administration publique Sources : INS, Enquête 1-2-3, nos propres calculs. - 9

10 Objectif 2 : Assurer l éducation primaire pour tous 3 L éducation L a question de l éducation ne peut être occultée dès lors que l on aborde la problématique de la réduction de la pauvreté. C est pourquoi, l éducation primaire pour tous constitue le second objectif des OMD. L accès aux infrastructures scolaires semble un peu plus difficile dans le Bas Congo que dans les autres provinces. En effet, 79,2% ménages habitent dans un rayon de 2km d une école primaire publique contre 83,9% sur l ensemble de la RDC. Pourtant, cette province compte moins de non instruits qu au niveau national (13,6% des 15 ans et plus contre 20,1% au niveau national). 50,2% de la population ont atteint le niveau secondaire et 2,2% le niveau universitaire. Alors que ces chiffres atteignent respectivement 44,8% et 3,2% au niveau national. Néanmoins, le niveau d étude moyen reste identique à l ensemble de la RDC (6,9 années d études réussies pour les 15 ans et plus). 7. L EDUCATION Bas Congo RDC Taux Brut de Scolarisation (TBS) 107,6% 90,9% dans le primaire Taux Net de Scolarisation (TNS) dans le primaire (enquête 1-2-3) (enquête MICS 2) 64,7% 60,6% 55,0% 51,7% Taux Net de Scolarisation (TNS) dans le secondaire (enquête 1-2-3) 27,4% 25,7% Proportion de la population de 15 ans et plus alphabétisé (enquête 1-2-3) 46,2% 43,2% Niveau d instruction des 15 ans et plus Aucune instruction 13,6% 20,1% Primaire 33,3% 31,3% Secondaire 50,2% 44,8% Programme non formel 0,8% 0,6% Universitaire 2,2% 3,2% Proportion de ménages habitant à 2 79,2% 83,9% km d une EPP Sources : INS, Enquête d alphabétisation de 46,2% contre 43,2% en RDC. La tendance enregistrée sur les dernières années montre une progression du taux de scolarisation dans le primaire (60,6% en 2001 et 64,7% en 2005), mais le taux reste encore bien loin de l objectif de l éducation pour tous. On rappelle d ailleurs que 9,4% des enfants de 10 à 14 ans sont déjà sur le marché du travail dans cette province. 8. LES ECOLES PAR REGIME DE GESTION Bas Congo RDC Primaire Nb % Nb % Non conventionnée ,8% ,0% Conventionnée ,0% ,0% Privée 137 8,2% ,0% Total % ,0% Secondaire Nb % Nb % Non conventionnée ,2% ,0% Conventionnée ,6% ,8% Privée 93 10,2% ,2% Total % ,0% Sources : Annuaire statistique de l enseignement primaire, secondaire et professionnel , nos propres calculs. Le privé joue un rôle limité dans le secteur de l éducation dans la province du Bas Congo puisqu il ne contribue qu à 8% des écoles primaires et 10% des écoles secondaires. Autrement dit, l Etat assure la majorité du service de l éducation. Pourtant, le problème financier est le premier motif de l arrêt de la scolarisation évoqué par les ménages : 39,7% dans le Bas Congo contre 41,3% en RDC. L éloignement des écoles n est cité que par 1,5% des ménages. Par ailleurs, 70% des ménages ayant des enfants à l école déclarent avoir connu au moins une exclusion de leurs enfants pour non paiement des frais scolaires. En somme, la capacité financière des parents jouent un rôle déterminant dans l éducation des enfants. Les taux de scolarisation ainsi que le taux d alphabétisation sont légèrement plus élevés dans cette province : taux net de scolarisation dans le primaire de 64,7% contre 55,0% pour la RDC, taux - 10

11 4 Le développement socio-économique des femmes L élimination de la disparité entre les sexes figure parmi les actions à entreprendre pour la lutte contre la pauvreté. C est pour cette raison qu elle figure parmi les OMD (3 ème objectif). L éducation et le marché du travail sont deux domaines dans lesquels on rencontre le plus souvent cette disparité L éducation Le taux net de scolarisation des filles semble s écarter de celui des garçons à mesure que le niveau d instruction monte. Allant de 61,3% dans le primaire, il descend à 23,1% dans le secondaire puis 0,3% pour le niveau supérieur. Par ailleurs, l accès à l éducation paraît plus difficile pour les filles que les garçons. En effet, si on compte 8 filles pour 10 garçons au niveau primaire, on ne compte plus que 7 filles pour 10 garçons au niveau secondaire et 2 filles pour dix garçons au niveau supérieur. Alors que 62,6% des garçons ont arrêté leurs études pour des raisons financières, seulement 47,4% des filles ont évoqué ce problème financier tandis que 24,6% ont arrêté leurs études à cause d une grossesse ou d un mariage. D ailleurs, selon l EDS, la proportion de jeunes filles de ans qui ont déjà commencé leur vie féconde s élève à 25,6% dans cette province. Néanmoins, le taux de scolarisation des filles dans le primaire semble avoir progressé dans le temps, comme celui des garçons. Le niveau moyen d éducation des femmes de 15 ans et plus reste toutefois inférieur à celui des hommes (6,1 années contre 7,6 années). Des approches ciblées sont nécessaires pour que les filles puissent poursuivre leur scolarité. Ceci est d autant plus nécessaire que les enquêtes montrent l influence positive de l éducation des mères sur la santé des enfants L emploi des femmes Cette inégalité dans le domaine de l éducation se répercute sur le marché du travail. Les femmes représentent 52% de la population du Bas Congo. Leur taux d activité (67,1%) est légèrement plus élevé que celui des hommes (61,0%) contrairement à leur taux de chômage (1,1% pour les femmes et 1,7% pour les hommes). Mais leurs conditions d activité sont plus précaires : un revenu mensuel moyen moins élevé (16$ pour les femmes contre 28$ pour les hommes) et un faible taux de salarisation (4,6% pour les femmes et 19,4% pour les hommes). Par ailleurs, 59,1% des emplois du secteur informel sont occupés par des femmes, que l'on trouve concentrées dans les emplois les plus vulnérables, notamment parmi les travailleurs à leur compte (50,9%) et les aides familiaux (46,8%). 9. LA DISPARITE SELON LE GENRE Femmes Hommes Taux net de scolarisation dans le primaire 2005 (enquête 1-2-3) 61,3% 67,8% 2001 (MICS 2) 60,5% 60,7% Taux d activité 67,1% 61,0% Taux de chômage 1,1% 1,7% Revenu mensuel par actif 16$ 28$ Taux de salarisation 4,6% 19,4% Sources : INS, Enquête 1-2-3, nos propres calculs. Objectif 3 : Promouvoir l égalité des sexes et l autonomisation des femmes Graphique 6 : Taux net de scolarisation et rapport de l'effectif filles / garçons dans la province du Bas-Congo TNS Primaire TNS Secondaire TNS Universitaire Bas-Congo Fille 61,3 23,1 0,3 Bas-Congo Garçons 67,8 31,4 0,9 Bas-Congo Rapport filles/garçons 83,4 69,8 19,4 Sources : INS, Enquête 1-2-3, nos propres calculs Les femmes et la politique Enfin, la participation des femmes à la vie politique est marginale avec 1 femme pour 29 députés, soit un taux de participation de 3,5%. Il en est de même dans le gouvernement provincial qui ne compte que 1 femme sur les 12 membres. - 11

12 5 La malnutrition et la mortalité infantile Il semble, au vu des indicateurs, que la mortalité infantile et juvénile est plus grave dans cette province que sur l ensemble de la RDC alors que la malnutrition atteint le même degré de profondeur. C ette section aborde la question de la mortalité infantile répondant principalement à l OMD n 4. Liée très souvent à la pauvreté, la malnutrition affecte beaucoup d enfants dans les pays en développement. La RDC, et en particulier la province du Bas Congo dont l incidence de la pauvreté s élève à 69,8%, n échappent ni à la malnutrition ni à la mortalité infantile. Objectif 4 : Réduire la mortalité des enfants de moins de 5 ans 10. LA MALNUTRTION Bas Congo Pourcentage d enfants ayant un poids 8,4% à la naissance < 2,5 kg Retard de croissance -Chronique (Taille/âge<-2ET) -Sévère (Taille/âge<-3ET) Emaciation -Chronique (Poids/taille<-2ET) -Sévère (Poids/taille<-3ET) Insuffisance pondérale -Chronique (Poids/âge<-2ET) -Sévère (Poids/âge<-3ET) Sources : EDS ,7% 24,5% 9,3% 3,8% 25,6% 7,5% RDC 7,7% 45,5% 24,2% 10,0% 4,3% 25,1% 8,4% Selon les résultats de l EDS 2007, la malnutrition est aussi importante dans cette province que dans les autres provinces de la RDC. Ce résultat n est pas surprenant au vu de la forte incidence de la pauvreté dans la province. En effet, environ 8,4% des enfants de la province ont un poids insuffisant à la naissance (inférieur à 2,5kg) et de ce fait sont susceptibles de mourir durant le premier mois de vie contre 7,7% au niveau national. Le taux de mortalité néonatale (décès avant un mois) s élève à 46 dans le Bas Congo, contre 27 en RDC. L amélioration des soins néonataux et maternels serait donc indispensable pour sauver ces enfants. Le taux de mortalité infantile (127 ) et infantojuvénile (185 ) sont également très importants dans cette province. Certes, des progrès ont été réalisés au cours de la dernière décennie mais les taux restent préoccupants : (respectivement 131 et 221 pour le taux de mortalité infantile et le taux de mortalité infantojuvénile en 2001). En effet, 24,5% des enfants de moins de 5 ans du Bas Congo (contre 24,2% en RDC) souffrent de retard de croissance sévère (c est-à-dire que leur taille est inférieure à la norme d un enfant de leur âge), tandis que le niveau de l émaciation sévère (faiblesse du poids par rapport à la taille) atteint 3,8% (contre 4,3% en RDC). Enfin, l insuffisance pondérale sévère (faiblesse du poids pour l âge) s élève à 7,5% (contre 8,4% en RDC). Ainsi, outre l état nutritionnel, d autres facteurs, comme le paludisme par exemple, sont probablement à prendre en compte pour expliquer cette forte mortalité. Taux de mortalité néonatale (EDS) Taux de mortalité infantile (EDS) (MICS 2) 11. LA MORTALITE INFANTILE Taux de mortalité infanto-juvénile (EDS) (MICS 2) Sources : MICS 2001, EDS Bas Congo RDC

13 6 La santé maternelle accouchements ont été assistés par des infirmiers. En tout, 90,3% des accouchements ont été assistés par un personnel de santé (contre 64,4% en RDC). C ette section analyse l accès aux infrastructures de santé et traite de la question de la santé maternelle, 5 ème OMD Les infrastructures de santé Par rapport aux autres provinces, l accessibilité géographique des services de santé semble être plus difficile dans le Bas Congo. En effet, selon l enquête , seulement 66,5% des ménages de cette province habitent dans un rayon de 2 km d un poste de santé tandis que plus de la moitié des ménages habitent dans un rayon supérieur à 10 km d un hôpital. Malgré les éloignements géographiques, il semble que les ménages s adressent tout de même aux services de santé. En effet, les centres de santé et les hôpitaux sont utilisés respectivement par 76,1% et 65,2% des ménages tandis que ces proportions sont de 63,2% et 36,9% sur l ensemble de la RDC. Toutefois, les services de santé dans le Bas Congo sont mieux pourvus en personnel que beaucoup de services de santé d autres provinces de la RDC. En effet, on y compte 17,7 lits pour habitants contre 9,9 en RDC et 1 médecin pour habitants (si la norme OMS est de 1 médecin pour habitants) La santé maternelle Outre le problème d accessibilité géographique des services de santé, la majorité des femmes du Bas Congo déclarent avoir rencontré des problèmes pour accéder aux soins de santé : 22,0% des femmes déclarent s être vu refuser la permission d aller se soigner, 38,8% ont rencontré des problèmes de transport et enfin 72,1% ont eu des problèmes financiers. On rappelle que les ménages du Bas Congo consacrent 3,6% de leurs dépenses totales aux dépenses de santé, soit 6$ par personne par an. D ailleurs, en plus des médicaments qu il faudra acheter auprès des pharmacies, le service public de santé est payant en RDC même dans les centres de santé de base. Ainsi, seulement 21,9% des femmes ont pu effectuer des soins prénatals chez un médecin ou une sagefemme au cours de sa dernière grossesse. Globalement, la santé maternelle semble moins problématique dans la province du Bas Congo en comparaison avec les autres provinces de la RDC. Néanmoins, la situation n est pas satisfaisante. La pauvreté est le premier obstacle à l accès des femmes aux services de santé, suivie par l accès géographique et le problème de genre. L inégalité selon le genre sur le marché du travail et dans le domaine de l éducation rend déjà les femmes vulnérables. L accès limité au service de santé ne fait qu accroître cette vulnérabilité. 12. L ACCES AUX SERVICES DE SANTE ET LA SANTE MATERNELLE Proportion de ménages habitant à 2km d un poste de santé Proportion de ménages habitant à 10km d un hôpital Nb de lits pour habitants Ratio médecins / populations % de femmes (15-49 ans) ayant rencontré des problèmes pour accéder aux soins Problème financier Problème de transport Permission d y aller Utilisation d une méthode contraceptive (15-49 ans) Soins prénatals (15-49 ans) chez médecin ou sage femmes Accouchement en établissement sanitaire Accouchement assisté par - médecin - sage femme - infirmier - total personnel de santé Bas Congo 66,5% 61,1% 17,7 1/ ,7% 72,1% 38,8% RDC 74,4% 65,4% 9,9 1/ ,1% 75,6% 44,0% 22,0% 22,1% 39,5% 20,6% 21,9% 92,3% 3,5% 21,2% 65,6% 90,3% 35,8% 70,1% 5,2% 31,6% 27,6% 64,4% Taux de mortalité maternelle Nd 549 Sources : INS, Enquête 1-2-3, EDS 2007, Annuaire sanitaire, nos propres calculs. nd : non disponible. Objectif 5 Améliorer la santé maternelle Néanmoins, 92,3% des accouchements se font dans les établissements sanitaires contre seulement 70,1% au niveau de l ensemble de la RDC. 3,5% des accouchements ont été assistés par un médecin et 21,2% par une sage-femme. Par contre 65,6% des - 13

14 Objectif 6 : Combattre le VIH/sida, le paludisme et d autres maladies 7 Le sida et le paludisme a lutte contre le sida, le paludisme et les maladies L graves (objectif n 6 des OMD) est cruciale car ces maladies peuvent handicaper le développement humain en fragilisant la santé surtout pour une population déjà affaiblie par la pauvreté Le sida Selon les chiffres de l ONUSIDA, la prévalence du Sida calculée à partir du système national de séro-surveillance du VIH s élève à près de 4% en RDC. En revanche, la prévalence du sida dans la province du Bas Congo est estimée à environ 1,1% pour la population de ans. Elle est par contre évaluée entre 3,3% et 4,9% pour les femmes enceintes de la province. Avec ce taux 1,1%, le Bas Congo figure parmi les régions à faible prévalence en RDC. Mais cette proportion représente en effectif absolu près cas de séropositifs de 15 à 49 ans, ce qui nécessite d intervenir dès maintenant pour éviter une explosion de l épidémie. Il faudrait alors que les mesures prises soient renforcées, notamment l information du grand public sur le sida, la prévention de la transmission par voies sexuelle et sanguine du VIH et la surveillance épidémiologique et le contrôle sérologique systématique des dons de sang. En effet, si la majorité des individus de 15 à 49 ans du Bas Congo ont entendu parler du VIH/sida (97% des femmes et 98% des hommes); seulement 16,3% des femmes et 21,1% des hommes peuvent être considérés comme ayant une connaissance «complète» du sida (voir graphique 7). En outre, seulement 50,6% des jeunes filles et 68,3% des jeunes hommes connaissent un endroit où se procurer un condom. Ces proportions sont trop faibles pour prévenir la transmission du sida par voie sexuelle. Graphique 7 : 100% 90% 80% 70% 60% 50% 40% 30% 20% 10% 0% Source : INS, EDS Connaissance du sida des ans dans la province du Bas Congo 96,9% 97,7% Femmes 16,3% A entendu parler du sida ans Hommes 21,1% Connaissance complète du sida Rappelons que la thérapie antirétrovirale et d autres traitements contre le VIH permettent aux malades de vivre plus longtemps et leur procurent également une meilleure qualité de vie, en leur permettant de retourner au travail ou de poursuivre leurs études, de continuer de prendre soin de leur famille et d avoir un rôle actif dans la société. Mais les coûts de la thérapie antirétrovirale (100$ par mois) restent un obstacle important aux malades dont le revenu moyen d activité ne s élève qu à 23$ par mois. 13. PREVALENCE DU SIDA ET PALUDISME Bas Congo RDC Prévalence du SIDA ans 1,1% 4,0% Connaissance complète du sida Femmes ans 17,4% 15,1% Femmes 15 à 49 ans 16,3% 15,3% Hommes ans Hommes 15 à 49 ans Connaissance d un endroit pour se procurer d un condom Femmes ans Hommes ans Possession de moustiquaire (imprégné ou non) Utilisation de moustiquaire pour dormir - enfant moins de cinq ans - femmes ans - femmes ans enceintes Sources : Enquête EDS Le paludisme 22,8% 21,1% 50,6% 20,7% 22,2% 37,2% 68,3% 60,5% 55,6% 28,0% 52,5% 39,4% 40,5% 19,0% 18,9% 20,0% En (RDC), le paludisme demeure l endémie majeure et la première cause de morbidité. L utilisation de moustiquaire est l un des moyens de prévention de cette maladie. La situation semble meilleure dans le Bas Congo que dans les autres provinces de la RDC. En effet, 42,0% des ménages disposent de moustiquaire traitée initialement et 34,6% des moustiquaires imprégnée industriellement (contre respectivement 16,0% et 9,2% en RDC). Globalemnt, 55,6% des ménages du Bas Congo disposent de moustiquaires imprégnées ou non (contre 28,0% en RDC). Par ailleurs, l utilisation des moustiquaires semble également meilleure dans le Bas Congo comparé aux autres provinces de la RDC. En effet, 52,5% des enfants de moins de 5 ans et 39,4% des femmes (15 49 ans) utilisent une moustiquaire pour dormir dans cette province. Ces résultats suggèrent de renforcer davantage les stratégies et mesures de lutte contre le paludisme dans cette province. - 14

15 8 L habitat, l eau et l assainissement C ette section traite de la question de la préservation de l environnement, de l assainissement et de l accès à l eau potable, correspondant au 7 ème OMD. Globalement, les conditions d habitation sont largement insatisfaisantes dans la province du Bas Congo. Comme dans le reste du pays, les ménages du Bas Congo habitent surtout dans des concessions. La plupart des maisons sont en briques adobes (47,3%) avec des sols en terre battue ou en paille (67,0%). soit près de ménages n ont pas de toilettes. Ces problèmes sont d autant plus inquiétants quand on sait combien les conditions d hygiène conditionnent l environnement mais aussi la santé et risquent de constituer un frein à la réalisation des objectifs du millénaire dans le secteur. En résumé, malgré les disponibilités importantes en ressources naturelles, la province du Bas Congo souffre de retards importants dans le secteur de l énergie, de l eau et de l assainissement. Cette situation résulte essentiellement à l insuffisance des infrastructures, ellemême due à des investissements très limités dans le secteur. Cette province devra déployer d importants efforts dans ces domaines en commençant notamment par l élaboration de plan d actions prioritaires pour le développement de la province. La majorité des ménages du Bas Congo n a pas accès à l eau et à l électricité. En effet, seuls 8,4% des ménages ont accès à un robinet dans leur parcelle. Les ménages boivent de l eau provenant surtout de sources aménagées (36,0%) ou non (28,0%). Quant à l éclairage, 15,6% des ménages ont accès à l électricité contre 10,3% en RDC. La lampe pétrole est la source d éclairage la plus utilisée (80,2% des ménages) dans le Bas Congo. 14 L HABITAT Bas Congo RDC Type d habitation : maison dans 89,6% 83,2% concession Type de murs Mur en pisé 4,8% 38,7% Brique adobe 47,3% 30,1% Bloc de ciment 13,5% 10,3% Brique cuite 29,6% 8,5% Type de sols Terre battue ou paille 67,0% 80,8% Planche ou ciment 31,5% 16,7% Sources : Enquête 1-2-3, nos propres calculs. 15 CONDITIONS DE VIE Bas Congo Source d eau de boisson - robinet dans la parcelle 8,4% - robinet chez d autres ménages 6,1% - source non aménagée 28,0% - cours d eau 9,4% - source aménagée 36,0% - puits (protégé ou non) 9,2% - borne fontaine ou forage 2,6% Source d éclairage - raccordement à l électricité 15,6% - pétrole 80,2% - feu de bois 1,2% - bougies 0,0% Evacuation des ordures Services de voirie 0,6% Voie publique 1,4% Incinération 17,6% Compost ou fumier 7,7% Enfouissement 9,9% Dépotoir sauvage 60,8% RDC 10,9% 6,7% 31,2% 19,0% 18,2% 8,4% 5,0% 10,3% 44,5% 15,5% 3,4% 2,3% 3,4% 7,2% 11,1% 19,7% 52,9% Objectif 7 : Assurer un environnement durable L assainissement est également un problème important pour l environnement dans cette province. En effet, 60,8% des ménages ont choisi le dépotoir sauvage comme mode d évacuation des ordures. A ceux là s ajoutent 1,4% de ménages qui jettent leurs ordures sur la voie publique. Quelques ménages pratiquent tout de même l incinération (17,6%), l enfouissement (9,9%) ou la transformation des ordures en compost ou fumiers (7,7%). Plus globalement, le service d assainissement n est pas utilisé par les ménages. Types de toilettes Chasse d eau 3,5% Latrine 21,3% Trou ou autres 59,9% Pas de toilettes 15,1% Sources : Enquête 1-2-3, nos propres calculs. 7,6% 15,2% 65,2% 12,1% Enfin, la majorité des ménages déclare disposer de toilettes mais la plupart sont des trous dans la parcelle (59,9%). Il faut noter également que 15,1% des ménages, - 15

16 Objectif 8 : Mettre en place un partenariat mondial pour le développement 9 Le développement communautaire et l appui des Partenaires Techniques et Financiers (PTF) 9-1- La dynamique communautaire L a dynamique communautaire figure parmi les cinq piliers de la stratégie de croissance et de réduction de la pauvreté en RDC. Elle est entendue comme l organisation d une population en association en vue de se prendre en charge et résoudre les problèmes vitaux de la vie quotidienne. Elle mobilise la population à participer à l amélioration de la qualité de la vie dans un processus de responsabilisation et de solidarité pour un développement durable. Les ONG, les ASBL, les associations villageoises ou paysannes et les mutuelles constituent le pilier de cette dynamique communautaire. Pendant la longue période de mauvaise gouvernance que vient de traverser le pays, certaines régions de la province du Bas Congo, particulièrement celles qui sont enclavées comme Luozi et Kimvula, n étaient pratiquement plus gouvernées. L Etat a été supplanté par les organisations communautaires qui ont essayé de combler le vide pour mener des actions sociales et de développement communautaire. Ces organisations, qui ont fait leurs preuves sur le terrain, peuvent être soutenues par l Etat et les Partenaires Techniques et Financiers (PTF) en vue de dynamiser leurs activités. Des actions peuvent être menées pour une meilleure participation de ces structures à la prise de décision, leur promotion et pour le renforcement de leurs capacités d interventions et d appui. Un accent particulier devra être mis sur les organisations de femmes et de jeunes ainsi que des églises. Des mesures devraient être prises pour faciliter l accès de ces organisations, et partant de la population, au crédit et à l épargne, et leur accompagnent dans la formation en gestion des projets axée sur les résultats et au suivi évaluation de leurs projets et programmes. Cette dynamique communautaire peut être aussi mise à contribution pour la création de nouvelles infrastructures et la fourniture de services de base, spécialement dans les écoles, les établissements de santé, les coopératives, les caisses d épargnes et les voies communication. Spécialement pour l agriculture qui occupe une place importante dans la province et dans l activité des pauvres, la création des champs-écoles devra être encouragée en vue de la vulgarisation de nouvelles techniques et méthodes culturales et la facilitation pour l acquisition par les agriculteurs des outils de production performants et des semences améliorées. Le nombre exact des associations de la dynamique communautaire œuvrant au Bas Congo n est pas connu mais on peut l estimer à plusieurs centaines. En 2003, la Division provinciale du Plan a identifié 311 ONG, 410 associations paysannes, 39 coopératives de production et de commercialisation et 69 coopératives d épargne et de crédit opérationnelles dans la province. Ces organisations sont des partenaires potentiels pour la lutte contre la pauvreté dans la province et leurs activités sont reparties dans les domaines suivants : (i) l agriculture et l élevage, (ii) l entreprenariat pour le renforcement des capacités managériales des leaders, (iii) la santé, le genre et le développement, (iv) les infrastructures routières et l environnement), (v) la bonne gouvernance, (vi) l accompagnement des communautés de base dans le développement, (vii) la micro finance Les projets et aides extérieurs Selon le Bulletin statistique sur les aides extérieures mobilisées en RDC, 46,1% des aides de la RDC sur la période ont été affectés directement aux provinces, soit 3555,9 millions $US sur les 7705,3 millions $US obtenus. Les fonds restant étant attribués essentiellement à des programmes au niveau national. 16 TOTALES DES AIDES EXTERIEURS EN RDC (millions $US) PERIODE Destination ou gestion des aides Montant Part Affectées aux 11 provinces Multiprovinces Nationales ou autres 3555,9 789,8 3353,6 46,1% 10,3% 43,6% Aides totales de la RDC 7705,3 100,0% Sources : Bulletin statistique sur les aides extérieures mobilisées en RDC sur la période La même source indique que la majorité de cette aide dédiée directement aux provinces est concentrée dans la province de Kinshasa (91,7%) (voir tableau ci-après). La part du Bas Congo dans cette aide est estimée à 32,9 millions $us soit seulement 1,1% du montant total, ou encore 0,5% de la totalité des aides de la RDC. Rapporté au nombre d habitants, la province du Bas Congo a obtenu en moyenne 1,7 $US par habitant par an - 16

17 sur la période contre 24,3 $US au niveau national. aides puisqu elles ne sont corrélées ni au nombre d habitants ni à l incidence de la pauvreté. Provinces 17 REPARTITION TOTALES DES AIDES EXTERIEURS (millions $US) PERIODE Montant Part (%) province Aides provinces / aides totales RDC Kinshasa 3261,7 91,7% 42,3% Bas Congo 32,9 0,9% 0,43% Bandundu 39,2 1,1% 0,51% Equateur 23,4 0,7% 0,30% Province Orientale 70,5 2,0% 0,91% Nord Kivu 58,1 1,6% 0,75% Maniema 6,0 0,2% 0,08% Sud Kivu 25,0 0,7% 0,32% Katanga 18,1 0,5% 0,23% Kasaï oriental 15,3 0,4% 0,20% Kasaï occidental 5,7 0,2% 0,07% Total 3 555,9 100,0% 46,1% Sources : Bulletin statistique sur les aides extérieures mobilisées en RDC sur la période Ce ratio, aide par habitant, a été toujours faible même s il a progressé depuis 2003 puisqu il n a dépassé le niveau de 1$ par tête qu en 2004 et 2005 où il a atteint respectivement 1,2$ et 6,9$ par tête. Malgré la faiblesse de l aide obtenue par cette province, le Bas Congo ne se situe pas toutefois en queue de peloton puisque son ratio le place en quatrième position après Kinshasa, le Nord-Kivu et la province Orientale qui ont obtenu en moyenne respectivement 98,8$, 2,9$ et 1,9$ par tête par an en moyenne sur la période Il semble que d autres critères jouent dans l attribution des 18 RATIO AIDES EXTERIEURS PAR HABITANT (millions $US) ANNEE Bas Congo RDC ,6$ 0,1$ 1,0$ 0,7$ 1,2$ 6,9$ 8,5$ 7,3$ 33,3$ 19,6$ 25,3$ 52,1$ Moyenne sur la période 1,7$ 24,3$ Sources : Bulletin statistique sur les aides extérieures mobilisées en RDC sur la période , nos propres calculs. Enfin, la communauté internationale appuie le développement de la province du Bas Congo par le biais de certains projets. On peut citer entres autres, la Coopération Technique Belge (CTB) avec le programme d appui à l éducation, eau et assainissement, appui aux groupes vulnérables, promotion et appui aux activités génératrices de revenu, réhabilitation et appui global et structurel du secteur santé, réhabilitation et entretien des routes de desserte agricole. Le système des Nations-Unies est présent à travers l Unicef : (survie de l enfant et de la femme, nutrition de l enfant, eau, hygiène et assainissement, développement et éducation de l enfant, protection de groupes vulnérables), UNFPA (santé de la reproduction, genre, population et développement), le PNUD (micro - finances, cadre de vie et renforcement des capacités d organisation et de gestion, le PAM (nutrition et agriculture), la FAO (appui au secteur semencier), le HCR (projet d Urgence, réhabilitation des infrastructures de base, amélioration du Cadre de vie). L Union Européenne (Réhabilitation des routes et d autres infrastructures), le Canada (appui dans l agriculture, le développement communautaire, évacuation et commercialisation des produits agricoles, renforcement de capacité, etc.) et la BAD (réhabilitation des routes de desserte agricoles) sont également présents dans la province. Objectif 8 : Mettre en place un partenariat mondial pour le développement - 17

18 Références bibliographiques 1. Ministère du plan 2007, Enquête Démographique et de Santé 2. Institut National de la Statistique, Rapport de l enquête sur l emploi, le secteur informel et la consommation des ménages de Unité de Pilotage du processus DSCRP 2006, Document de Stratégie de Croissance et de Réduction de la Pauvreté (DSCRP) 4. Unité de Pilotage du processus DSCRP 2008, Documents de Stratégie de Croissance et de Réduction de la Pauvreté (DSCRP) du Bas Congo 5. Unité de Pilotage du processus DSCRP 2005, Monographie de la province du Bas Congo 7. Ministère de la santé, Annuaire sanitaire de Banque mondiale, Profil de la pauvreté en RDC 9. PNUD/UNOPS 1998, Monographie de la province du Bas Congo 10. Institut National de la Statistique 2008, RDCongo- Info 11. Ministère de l Enseignement Primaire, Secondaire et Professionnel, Annuaire statistique de l Enseignement Primaire, Secondaire et Professionnel Institut National de la Statistique 1995, Rapport sur la situation des enfants et des femmes (MICS1) 13. Institut National de la Statistique 2001, Rapport sur la situation des enfants et des femmes (MICS2) 14. Observatoire Congolais de la Pauvreté et de l Inégalité 2008, Rapport National des progrès sur les OMD 15. CNONGD 2004, Répertoire du réseau CNONGD- CRONGD-ONGD 16. Service National des Statistiques Agricoles, Statistiques de production agricole, horticole et animale en RDC ( ) Sigles et abréviations ASBL : Association Sans But Lucratif CNONGD : Conseil National des Organisations Non Gouvernementales pour le Développement. CRONGD : Conseil Régional des Organisations Non Gouvernementales pour le Développement. CTB : Coopération Technique Belge DSCRP : Document de Stratégie de Croissance et de Réduction de la pauvreté EPP : Ecole Primaire Publique FAO : Organisation des Nations Unies pour l Alimentation et l Agriculture HCR : Haut Commissariat des Nations Unies aux Réfugiés INS : Institut National de la Statistique MICS 1 : Multiple Indicatiors Clustrer Survey 1 MICS 2 : Multiple Indicatiors Clustrer Survey 2 OMD :Objectif(s) du Millénaire pour le Développement OMS : Organisation Mondiale de la Santé ONG : Organisation Non Gouvernementale ONGD : Organisation Non Gouvernementale de Développement PNUD : Programme des Nations Unies pour le Développement PTF : Partenaires Techniques et Financiers RDC : République Démocratique du Congo SMIG : Salaire Minimum Interprofessionnel Garanti UNFPA : Fonds des Nations Unies pour la Population UNICEF : Fonds des Nations Unies pour l Enfance UPI : Unité de Production Informelle UPPE-SRP : Unité de Pilotage du Processus d Elaboration et de mise en œuvre de la Stratégie de Réduction de la Pauvreté VIH/Sida : Virus immunodéficience humaine/syndrome d immunodéfience acquis - 18

19 Définition du contenu / supervision technique Gilbert AHO Rédaction, estimations statistiques, conception et mise en page Julia Rachel RAVELOSOA, Appui à la rédaction et aux estimations statistiques, revue documentaire Alexis LUKAKU Nzinga Lecture finale Photos Unité Communication PNUD Carte géographique de la province : MDK Mapping - Keyops - 19

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