«INVESTIR SUR LE MARCHE INERNATIONAL DES ACTIONS A-T-IL PLUS D EFFET SUR LA PERSISTANCE DE LA PERFORMANCE DES FONDS? ILLUSTRATION BRITANNIQUE»

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "«INVESTIR SUR LE MARCHE INERNATIONAL DES ACTIONS A-T-IL PLUS D EFFET SUR LA PERSISTANCE DE LA PERFORMANCE DES FONDS? ILLUSTRATION BRITANNIQUE»"

Transcription

1 Manuscrit auteur, ublié dans "«COMPTABILITE ET ENVIRONNEMENT», France (007)" «INVESTIR SUR LE MARCHE INERNATIONAL DES ACTIONS A-T-IL PLUS D EFFET SUR LA PERSISTANCE DE LA PERFORMANCE DES FONDS? ILLUSTRATION BRITANNIQUE» Kamel Laaradh ATER, LEO (Université d Orléans) et Variances Rue de Blois, BP 6739, Orléans, Cedex, France, Tel: +33 (0) , Fax: +33 (0) kamel.laaradh@univ-orleans.fr Version réliminaire - Janvier Résumé : L objectif de cet article est de tester si la diversification internationale des ortefeuilles a un effet ositif sur leur erformance comme le soutient la théorie de finance moderne. Pour se faire, nous roosons d étudier la ersistance de la erformance d un ensemble d échantillon des fonds de ension et des unit trusts britanniques investissant en actions internationales sur la ériode mars 1995 et février 005. Nous utilisons des mesures inconditionnelles et conditionnelles (Ferson et Schadt (1996) et Christoherson, Ferson et Glassman (1998)) our évaluer la erformance des ces fonds. Pour l analyse de la ersistance de cette erformance nous nous référons aux tests non-aramétriques. Globalement la majorité des fonds ont des erformances instables, voir même réversibles our quelques-uns, articulièrement à long terme et au début de ériode d un horizon moyen. Néanmoins, Comarés entre eux, les fonds de ension et les unit trusts euvent se concurrencer en termes de la stabilité de leur erformance quand elle existe. Mots clefs : diversification internationale des ortefeuilles, mesures conditionnelles et inconditionnelles de erformance, tests non-aramétriques, ersistance de la erformance. Classification JEL : G11, G3, C3 et C5. Abstract: The objective of this article is to test if the international diversification of ortfolio has a ositive effect in their erformance as recommended by the modern ortfolio theory. For this, we roose to study the erformance ersistence of a UK ension funds and unit trusts with international equity objectives between March 1990 and February 005. We use unconditional and conditional erformance measures (based on Ferson and Schadt (1996) and Christoherson, Ferson and Glassman (1998)). For ersistence analysis, we aly nonarametric tests. Our results show that, generally, the majority of funds have not stable erformances, articularly in the long term and at the beginning of eriod of a medium horizon. Nevertheless, Comared among them, the ension funds and unit trusts can comete in terms of the stability of their erformance when it exists. Keywords: international diversification, unconditional and conditional erformance measurement, erformance ersistence, non-arametric tests. Je tiens à remercier monsieur George Gallais-Hamonno sans qui je n aurais u obtenir les données. Je remercie aussi madame Marina Ivanoff de Standard & Poor s Fund Services Paris de m avoir fourni les données ainsi qu à Yvan Stroa our son aide et sa disonibilité.

2 1. INTRODUCTION Les analyses de la ersistance de la erformance sont majoritairement dédiées aux fonds investissant dans des actifs (articulièrement actions) nationaux. Celles qui ont abordé cette question en ce qui concerne les fonds (de ension et mutuels) investissant sur des marchés internationaux sont eu nombreuses. Ceendant, selon la théorie moderne de ortefeuille la diversification internationale ermet d éliminer les risques «systématiques» rovenant des lacements limités aux marchés domestiques (Solnik (1998 et 003)). Elle constitue donc une stratégie imortante our améliorer la erformance du ortefeuille. Ainsi, nous estimons qu une étude de la ersistance de la erformance des fonds diversifiés internationalement ermet de savoir si ces fonds adotent cette technique lors de constitution de leurs ortefeuilles. Autrement dit, nous cherchons à savoir si l investissement des investisseurs institutionnels sur le marché international des actions leur ermet de «battre» les indices rerésentatifs de ces marchés ou du moins faire mieux que ceux qui se limitent aux marchés domestiques. En effet, la ersistance de la erformance des fonds est un élément imortant dans un système d éargne de moyen ou long terme uisque our choisir un fonds, les investisseurs euvent se baser sur sa erformance assée ar raort à celle de fonds moyen ou encore ar raort à celle du marché (ou d un indice de marché). Les investisseurs cherchent alors à savoir si un bon gérant (ou un fonds) le reste au fil du tems. La question qui reste osée est celle de savoir si la faculté d anticiation de certains des oérateurs sur le marché ne ourrait as se traduire ar une erformance sensiblement suérieure à celle du marché ris dans son ensemble, et ce de manière quasi-ermanente. C est une réonse à cette question qu ont tenté d aorter quelques auteurs à travers la mise en lace de tests de ersistance de la erformance. Ces tests corresondent rincialement à une série d examens des erformances des rofessionnels ayant en charge un ortefeuille (fonds commun de lacement, fonds d investissement, fonds de ensions, etc.) : s il aaraissait, statistiques à l aui, que certains rofessionnels sont caables, et de façon quasi-ermanente, d obtenir une meilleure rentabilité que celle du marché ris dans son ensemble, on ne ourrait que reconnaître la stabilité de cette erformance. Si au contraire, statistiques à l aui, il aaraissait qu aucun gérant d organisme collectif n est caable d obtenir, et ce de manière ersistante, une rentabilité suérieure à celle du marché, on ne eut que conclure our l incaacité d une erformance durable. L article est organisé comme suit : la remière section est consacrée à une revue de littérature mettant en évidence les rinciaux résultats de la ersistance de la erformance des fonds investissant dans des actifs nationaux en lus des ortées des rares études dédiés aux fonds diversifiés internationalement. Dans la deuxième et troisième section sont résentés les différentes mesures de erformance (inconditionnelles, conditionnelles) ainsi que les tests non-aramétriques, basés essentiellement sur le tableau de contingence, utilisés our analyser la ersistance de la erformance. La dernière section fait l objet des résultats de ces tests sur notre échantillon. --

3 - REVUE DE LITTERATURE Beaucou d études se sont enchées sur le roblème de la ersistance des erformances des investisseurs institutionnels 1. La majorité d entre elles concerne les fonds de ension et les mutual funds qui investissent rincialement sur les marchés domestiques des actions. Les résultats des ces études sont contradictoires et ne ermettent as de trancher our l existence de la ersistance avec certitude. Ainsi, les études menées ar Jensen (1968), Malkiel (1995), Kahn et Rudd (1995) et lus récemment Berk et Green (004), armi d autres, constatent qu il n y a as de ersistance. En revanche, Grinblatt et Titman (199), Hendriks et alii (1993) Goetzmann et Ibboston (1994) et lus récemment Fletcher et Forbes (00), Tonks (005) et Bollen et Buss (005) concluent à l existence de ersistance mais à des degrés divers. Toutefois, Brown et Goetzmann (1995) et Carhart (1997) trouvent que la ersistance des fonds erdants est lus forte que celle des fonds gagnants ce qui réconcilie en grande artie la divergence des résultats sur ce sujet. Un facteur imortant de cette différence entre les études est la notion de la erformance même sur laquelle les tests de la ersistance sont basés. C est ourquoi, nous emloyons lusieurs mesures de la erformance en suosons que ceci eut-être un moyen d identifier les mesures ermettant le mieux de détecter les fonds dont les erformances ersistent. Par ailleurs, les fonds diversifiés internationalement n ont fait l objet que de quelques analyses ortant essentiellement sur leur erformance en se référant à un nombre faible d observation. Ainsi, Cumby et Glen (1990) évaluent la erformance de 15 mutual funds américains et concluent our une sous-erformance de tous le fonds ar raort à l indice MSCI. Dans leur étude sur 19 mutual funds américains investissant sur le marché international des actions, Eun et alii (1991) cherchent à savoir si ces fonds ont un intérêt en termes de diversification our les investisseurs américains. Leurs résultats mettent en évidence l intérêt d investir dans des ortefeuilles diversifiés internationalement ar raort à un investissement sur le marché américain des actions. En effet, lus de 90 % des fonds surerforment l indice domestique (S&P 500). Ceendant, ces constats sont moins imortants quand un indice MSCI est ris comme benchmark. Enfin, concernant l analyse de la ersistance des erformances des fonds diversifiés internationalement, les études qui y sont consacrées sont eu nombreuses. La remière étude dans ce domaine est celle de Droms et Walker (001). Ces auteurs utilisent la méthode basée sur le tableau de contingence our évaluer la ersistance à cours terme de la erformance de tous les fonds américains investissant sur le marché international des actions entre 1977 et Ils concluent our une ersistance annuelle significative à 1%. 3. LES MESURES DE PERFORMANCE Dans ce qui suit nous résenterons les mesures de erformance conditionnelles. Les mesures de erformance dites traditionnelles sont résentées en annexes 1. 1 Voir Giles et al. (00a,b) et Blake et Timmerman (003) our une résentation lus détaillée des résultats des études ortant sur des fonds américains, britanniques et australiens, essentiellement. Pour une résentation lus comlète et détaillée des ces mesures le lecteur eut se raorter à Grandin (1998), Amenc et Le Sourd (003) et Jacquillat et Solnik (004) armi d autres. -3-

4 Initialement aliquées à des fonds investissant en actions domestiques, lusieurs études ont étendu ces mesures aux fonds diversifiés internationalement (Gallo et Swanson (1996), Redman et alii (000), Fletcher et marshall (005), etc.). Ferson et Schadt (1996) sont les remiers à avoir roosé des mesures de erformance conditionnelles qui contrôlent linéairement l effet de l information ublique sur les variations temorelles du risque des fonds mutuels mesuré ar leur bêta. Ce modèle a était déveloé ar Christoherson et alii (1998). En effet, ces derniers ont suosé que non seulement le bêta varie dans le tems mais aussi l alha qui déend des mêmes variables économiques. Ces deux modèles reosent sur une forme conditionnelle du MEDAF et sur l hyothèse d efficience semi-forte au sens de Fama (1970). 3.1 Le modèle de Ferson et Schadt (1996) Ces auteurs roosent d évacuer de la mesure de erformance une stratégie d investissements qui eut être réliquée à l aide d information ublique. Ils évaluent la erformance des fonds mutuels en s auyant sur un modèle du MEDAF conditionnel dont le bêta des ortefeuilles déend de l information ublique telle que définie ar le choc retardé d une ériode de quelques variables macroéconomiques (Z t-1 ) 3. Sécifiquement, ces auteurs suosent que le bêta est une fonction linéaire du vecteur des variables macroéconomiques Z t-1 comme le décrit l équation suivante : β ( Z t 1 ) = β o + B zt 1 où zt 1 = Zt 1 E( Z ) (1) β 0 rerésente le bêta moyen du ortefeuille (c est le bêta quand toute les variables d information sont égales à leur moyenne) et le vecteur B mesure la sensibilité du bêta au vecteur z 4 t-1. En remlaçant le bêta ar son exression dans l équation fournissant l alha de Jensen, on eut extraire l une des mesures de erformance roosée ar Ferson et Schadt (1996) : / R = α + β R + B z R + ε (),t f,t 0 ( m,t f,t ) ( t 1( m,t f,t ), t Sous l hyothèse nulle que les gestionnaires ne réalisent as de meilleures erformances que le ortefeuille de marché, α = 0, un α significativement ositif (négatif) signifie que les gestionnaires choisissent de meilleurs (ires) investissements que la moyenne des investisseurs. Ce tye de modèle conditionnel ermet donc de dissocier de la erformance des fonds la gestion du bêta qui ourrait s auyer sur de l information ublique. 3. Le modèle de Christoherson, Ferson et Glassman (1998) Dans une étude emirique, Christoherson et alii (1998) raisonnent de la même façon que Ferson et Schadt mais en suosant que non seulement le bêta mais aussi l alha eut varier au cours du tems en fonction d un ensemble d information Z t-1 comme définit ar l équation 1 (voir sura) : 3 Soit le taux des bons du Trésor américain venant à échéance dans un mois, le taux de dividendes de l indice CRSP, la ente de la structure à terme, la rime de risque de défaut des obligations d entrerises et une variable muette our le mois de janvier. 4 Le fait de soustraire leurs moyennes aux variables d informations est référable dans les études conditionnelles (Christoherson et alii (1999) et (001)) d autant lus que ça simlifie le modèle théorique roosé ar Ferson et Schadt (1996)). -4-

5 ( Z t 1 ) = α o + A zt 1 α (3) où = Z E( Z ). zt 1 t 1 t 1 Ainsi, le modèle de Jensen conditionnel eut s écrire : / R,t f,t = α o + A zt 1 + β0 ( Rm,t f,t ) + B( zt 1( Rm,t f,t ) + ε (4), t Christoherson et alii (1999, 001) récisent que chaque variable est évaluée ar sa valeur esérée (moyenne), α 0 est alors considéré comme étant l alha conditionnel de tye time varying alha. Ces mesures 5 euvent être aliquées à des modèles mono-facteurs (MEDAF) ou multifacteurs ou encore à des mesures de market timing. Il suffit our cela d ajouter un nombre de terme quadratique, ar exemle, égal à celui des indices utilisés our obtenir une mesure lus généralisée de Treynor et Mazuy. De même ce modèle eut être aliqué à la mesure de Henriksson et Merton ou encore celle de Weigel. Evidemment, on eut associer d autres facteurs afin de mieux exliquer la erformance des gérants d autant lus que ces facteurs euvent nous informer sur les natures des fonds étudiés et, artant, le style de gestion suivit ar les gérants. 4. LES MESURES DE LA PERSISTANCE DE LA PERFORMANCE La ersistance de la erformance eut être définie comme une relation ositive entre les classements de erformances sur une remière ériode et ceux sur une ériode subséquente (Carhart, 1997). L étude de la ersistance a our but de vérifier si les gestionnaires euvent, systématiquement, battre le marché. Pour se faire, et arès avoir choisie les méthodes de mesures de erformance à aliquer, il faut classer les fonds selon chaque méthode. A l aide des outils statistiques, il suffit d étudier la réartition de ces classements our ouvoir conclure quant à la ersistance de cette erformance. Au Royaume-Uni, lusieurs tyes d analyse sont menés our étudier la ersistance de la erformance des fonds de ension et mutuels telles que les études académiques (Blake et Timmerman (1998), Allen et Tan (1999), Fletcher et Forbes (00), Blake et alii (1999), Tonks (005)), les études des raticiens (Quigley et Sinquefield (000)), les études des associations (Giles et alii, (00a,b)) ainsi que celles faites ar des agents de contrôle (Rhodes (00), Blake et Timmerman (003)). La luart de ces études, surtout les académiques 6, montrent que la ersistance de la erformance est moins évidente que celle de la souserformance. Différentes techniques sont emloyées en littérature académique et rofessionnelle afin d'examiner la ersistance de la erformance dans l'univers des fonds (de ension et/ou mutuels). La remière aroche examine ce qui eut s'aeler ersistance relative, c est-àdire la ersistance en terme de rang entre gagnants et erdants. Elle utilise des tests nonaramétriques qui se basent rincialement sur le tableau de contingence. Sur chaque sous- 5 Pour une meilleure comréhension de fonctionnement des mesures conditionnelles, le lecteur eut se référer à Christoherson et alii (1999) qui roosent un exemle simlifié de l alication des telles mesures. Aftalion et Poncet (003) ou encore Amenc et Le Sourd (003) résentent aussi l extension de leurs utilisations. 6 Pour lus de détail sur les études de la ersistance de la erformance aux Etats-Unis et au Royaume-Uni voir Giles et alii (00 a, b). -5-

6 ériode, les fonds sont classés entre gagnants et erdants ou en d autres tyes de groue. La ersistance du statut gagnant (ou erdants) ou la ersistance de l aartenance à un rang d une catégorie donnée est examinée. La deuxième aroche imlique d'examiner la ersistance ure, c est-à-dire la ersistance de la erformance d un fonds sans considérer celle d un autre en même tems. Elle reose sur des tests aramétriques qui euvent être soit des analyses des régressions en coues (Grinblatt et Titmann (199), Kahn et Rudd (1995), Christoherson et alii (1998) etc.) ou des tests sur des séries temorelles (Hendricks et alii (1993), Goetzmann et Ibbotson (1994), Elton et alii, (1996a) Carhart (1997) etc.). Ces deux aroches offrent deux visions indéendantes de la ersistance, et les résultats de l un n'assortissent as nécessairement les résultats de l'autre. Dans ce qui suit on se limitera à la remière technique (tests non-aramétriques). 4.1 Les mesures fondées sur les tableaux de contingence Ces techniques reosent essentiellement sur les tableaux de contingence. Cette méthode envisage de diviser la ériode d étude en sous-ériode et de classer, mesures de erformance à l aui, les fonds de chaque ériode en deux catégories : erdants (Loser) et gagnants (Winner) selon qu il se situe en dessous ou en dessus de la valeur médiane. Pour deux sousériodes (P1 et P), on obtient un tableau de contingence de tye tableau 1. P1 Tableau 1 : Tableau de contingence utilisé our évaluer la ersistance de la erformance P Performance suérieure Performance inférieure Performance suérieure * Performance inférieure * Tests utilisés Fonds gagnant (WW) Performance variable (LW) Performance variable (WL) Fonds erdant (LL) Chi-deux CPR, Z-test et Chi-deux * Une erformance est qualifiée de suérieure (inférieure) si elle est suérieure (inférieure) à la médiane. Pour analyser la robustesse du hénomène de ersistance, lusieurs tests statistiques sont utilisés dont on illustrera les trois lus imortants dans ce qui suit Test d indéendance des classements sur deux ériodes Traditionnellement, un test de Chi-deux est utilisé our mesurer l adéquation entre la distribution emirique et la distribution théorique normale des séries. Particulièrement, il ermet d établir le degré d indéendance des résultats entre deux ériodes. Il est alors ossible de construire our les sous-ériodes des classements différents selon le nombre d années, afin d évaluer la ersistance de la erformance. Pour un tableau de contingence à l lignes et c colonnes et our juger de l adéquation entre la réartition des fonds entre les différentes classes et une loi uniforme, on utilise le test défini ar la statistique suivante (Kahn et Rudd (1995)) : -6-

7 n q ( Oij Tij ) χ = (5) T i= 1 j= 1 O ij est la fréquence observée de la i ème ligne et la j ème colonne et T ij est la fréquence théorique de la i ème ligne et la j ème colonne. Cette statistique suit une loi Chi-deux à (l-1)x(c-1) degrés de liberté. Pour un tableau de contingence de tye tableau 1, l équation 5 est équivalente à : n(ww LL WL LW ) χ = χ (1) (5 ) (WW + WL )( LW + LL )(WW + LW )(WL + LL ) avec n = WW + WL + LW + LL Quand on utilise des résultats d une distribution continue our des données discrètes ou our des échantillons de etite taille on eut rocéder à la correction (de continuité) de Yates en définissant la statistique suivante : l c i= 1 j= 1 ij ( O T 0,5 ) ij ij χ = (6) T ij Pour un tableau de contingence de tye tableau, cette statistique aura our exression : n( WW LL WL LW 0,5n ) χ = χ (1) (6 ) (WW + WL )( LW + LL )(WW + LW )(WL + LL ) Il y a ersistance de la erformance si la valeur statistique calculée est suérieure à celle de la table, our un niveau de confiance déterminé Le roduit-en-croix Le roduit en croix (Cross Product Ratio, CPR ou Odds Ratio, OR) est définit ar Brown et Goetzmann (1995) comme suit : WW LL OR = (7) WL LW Pour des échantillons de grande taille il est ossible de définir une variable statistique Z qui suit une loi normale centrée réduite (0,1) ar : ln( OR ) Z = (7 ) σ ln( OR ) Christensen (1990) définie l écart-tye du logarithme du OR ar : σ ln( OR ) = (8) WW WL LL LW L hyothèse nulle de ce test, absence de ersistance, est vérifiée si OR est roche de l unité Test de la ersistance des fonds gagnants Pour confirmer les résultats obtenus ar le test de Chi-deux et l OR, un autre test, dit le Z- test, roosé ar Malkiel (1995), est utilisé dans l évaluation de la ersistance de la -7-

8 erformance des fonds gagnants. Ce test est défini ar une variable statistique Z ayant une distribution normale centrée réduite (0,1) et défini ar : Y n Z = (9) n(1 ) avec Y, le nombre de fonds gagnants sur deux ériodes consécutive (WW), suit une loi binomiale (n,), n est le nombre de fonds classés comme gagnants sur la remière ériode, soit WW + WL et est la robabilité qu un fonds gagnant sur une ériode continu de l être sur la ériode suivante. En absence de la ersistance sera égale à 0,5. Autrement dit, une robabilité suérieure à 0,5 témoigne de l existence d une erformance stable. Ainsi, our un tableau de contingence (x), la statistique définie ar l équation 9 aura our exression : WW 0,5 (WW + WL ) Z = N(0,1) (9 ) 0,5 0,5 (WW + WL ) Le test de l existence de la ersistance revient à tester si cette statistique est significativement ositive. 4. Test de corrélation des rangs Soit, our deux ériodes 1 et, R 1 le rang d un fonds i dans l'échantillon sur la ériode 1 et R son rang sur la ériode. Pour ce fonds, le coefficient de corrélation de Searman est donné ar : Ou lus simlement : n 1 ( Ri )( Ri ) i= 1 r s = (10) n n 1 ( Ri ) ( Ri ) i= 1 i= 1 n 6 r = 1 n( n 1) + 1 ( ) s i i i & (10 ) Ce coefficient ne se sert as des tableaux de contingence mais suose de classer les fonds relativement à la mesure de erformance considérée. La table de Searman fournit les valeurs critiques au-delà desquelles les coefficients de corrélation de Searman obtenus sont significatifs. Pour juger de la significativité de r s on utilise la statistique Z = rs n 1 7 qui suit une loi normale centrée et réduite. Sous l'hyothèse H 0 d'indéendance des rangs (absence de ersistance), aucune corrélation n'est observée. 5. RESULTATS Dans ce qui suit nous nous intéressons à l évaluation de le ersistance de la erformance de deux tyes d investisseurs institutionnels à savoir les fonds de ension et les mutual funds 7 On eut aussi utilisé la statistique t = rs ( n ) /( 1 rs ) qui suit une loi de Student à n- degrés de liberté. r s -8-

9 investissant sur le marché international des actions. Pour se faire nous utilisons des données mensuelles de ces deux échantillons. 5.1 Echantillons, benchmarks et variables d information Les données fournies ar Standard and Poor s Fund Services concernent les rendements de deux tyes de fonds à savoir les fonds de ensions britanniques et les unit trusts. Ces rendements sont mensuels sur la ériode mars 1990 février 005. Cette base ne révèle as les frais d entrée et de sortie et surtout les fonds sortis (our cause de fusion, de cessation d activité ou simlement our arrêt de l envoi des données à la base) endant la ériode d étude. Ceci nous amène à dire que notre base de donnée souffre d un biais de survivance (survivorshi bias), on gardera donc résent à l'esrit que les rentabilités des fonds de notre échantillon sont robablement «tirées» vers le haut. L imact de ce biais a été étudié sur des fonds américains (Elton et alii (1996b), Carenter et Lynch, (1999), Myers (000), ou encore Carhart et alii (00), ar exemle). Ces études montrent que le fait de ne rendre en comte que les fonds survivants biaise ositivement les résultats. De même Blake et Timmerman, (1998), en effectuant la même étude sur des fonds de ension britanniques, ont aboutis aux mêmes résultats. Par ailleurs, Elton et alii (1996b) montrent que ce biais eut être limité en rétrécissant la ériode d étude. En effet, ils trouvent que lorsque la ériode d analyse asse de vingt à dix ans le biais de survie baisse jusqu à 0,49%. De lus, la lus art des études qui ortent sur l analyse des ortefeuilles des investisseurs institutionnels souffrent d un tel biais. Parmi ces études on eut citer celles d Iolito et Turner (1987), Brown et alii (199), Coggin et alii (1993), Christoherson et alii (1998), our les fonds américains et Brown et alii (1997), Blake et alii (1999 et 00) our des fonds investissant sur le marché britannique. De lus cette base de donnée ne donne as d informations sur la ériode qu un gérant eut rester à la tête d un fonds. En effet, et vu la longueur de la ériode d étude (quinze ans), il y a une forte robabilité qu un fonds a été géré ar lus d un manager 8. Enfin, nous avons conservé de cette base de données les fonds investissant en actions internationales et ayant un historique comlet (180 oints mensuels). Ainsi, notre étude ortera sur 113 fonds de ension et 85 unit trusts. Ces retraitements assurent une certaine homogénéité au sein des différentes catégories et ermettra alors l utilisation de la mesure de Jensen (1968) qui nécessite des fonds ayant les mêmes risques our ouvoir classer leurs erformances. Ces données sont sous la forme de valeurs liquidatives mensuelles calculées ar S&P. Si on désigne ar VL,t la valeur de liquidative du fonds à la date t et VL,t-1 sa valeur à t-1, la rentabilité de ce même fonds est donnée ar 9 : VL,t R,t = ln (11) VL,t 1 Ces valeurs sont calculées avec dividendes réinvestis. Ils sont nets des frais de transactions et des coûts exlicites (frais de gestion annuels...) mais brut des frais de souscrition et de rachat. 8 En effet, selon Blake et alii (1999), la durée moyenne d un mandat d un gestionnaire d un fonds de ension est de 7 ans. 9 La rentabilité logarithmique, et vu les roriétés qu elle rocure, est souvent utilisée dans les études de erformance des fonds. Elle est même suggérée ar quelques auteurs dans les estimations du MEDAF (Cambell et alii (1997) et Aftalion (004)). -9-

10 Par ailleurs, et comme taux sans risque nous utilisons le taux moyen (middle rate) des taux offert et demandé, sur les bons du trésor britanniques. En effet, Fletcher et Marshall (005a-b) ont utilisé ce même taux our évaluer la erformance des unit trusts britanniques diversifiés internationalement. De même, Cumby et Glen (1990), Detzler et Wiggins (1997) et Patro (001) our des fonds américains ou encore Gallagher et Jarnecic (004) our des fonds australiens investissant en actions internationales considèrent eux aussi des taux sans risque nationaux our mesurer la erformance de ces fonds. De lus, et comte tenu qu on travaille sur des données mensuelles nous avons choisi comme taux sans risque le 1 mounth UK Treasury Bill. En effet, ce taux est garanti ar l Etat britannique ce qui n est as le cas du LIBOR 10, ar exemle, qui est lus risqué d autant lus qu il est utilisé ar lusieurs études traitant la erformance et la ersistance de la erformance des fonds britanniques. Nous abordons donc la erformance de ces investisseurs du oint de vue d un investisseur britannique. Toutefois, ces taux sont exrimés en ourcentages annuels. Pour les mensualiser nous avons aliqué la formule de caitalisation usuelle suivante 11 : 1 Taux mensuel = (1 + Taux annuel ) 1 / 1 (1) Comme indices de référence (benchmarks), nous utilisons : - MSCI World excluding UK (MSCI World ex UK) : un indice Morgan Stanley Caital International. Le oids de chacun des ays comris dans cet indice est défini roortionnellement à son PIB. Cumby et Glen (1990), Eun et al. (1991), our les fonds américains et Fletcher et Marshall (005a-b) our les fonds britanniques utilisent des indices MSCI comme rerésentatifs des marches des actions internationaux. - Datastream World excluding UK (DS World ex UK) : un indice Datastream couvrant les ays inclus dans l indice MSCI World Excluding UK et l Argentine, le Brésil, le Chili, la Chine, la Colombie, la Corée du Sud, l Inde, l Indonésie, la Malaisie, le Mexique, le Pérou, les Philiines, la Pologne, l Afrique du Sud, Taiwan, la Thaïlande et la Turquie. Le fait que cet indice inclut des marchés émergents ne doit as avoir une influence imortante sur les résultats des mesures de erformance. Pour utiliser les modèles conditionnels nous avons besoin de définir les variables d information. Notons à cet effet que eu d études se sont intéressées à l évaluation des fonds diversifiés internationalement et encore moins sont celles qui ont utilisées des modèles conditionnels (Patro (001) et Otten et Bams (006) our des fonds américains, Fletcher et Marshall (005a,b) et Timmerman et Blake (005) our les fonds britanniques). Par ailleurs, Fletcher et Kihanda (005) cherchent à savoir si les résultats sont sensibles au choix des variables d information en rassemblant un sous-ensemble d instruments comlémentaires que des études récédentes ont trouvé imortant dans la révision des rentabilités des actions sur le marché américain, britannique et international (Ferson et Harvey (1993), Clare et al. (1997), Pesaran et Timmerman (000), Zhang (006), etc.). Ces instruments incluent des variables d'information relatives au marché local du Royaume-Uni ainsi que des variables qui ont été emloyées dans la révision des rendements des actions internationaux. Ces auteurs testent le choix de deux «rinciales» variables d information à savoir le taux sans risque retardé et le taux de dividende retardé. Ils constatent que ces deux instruments ont une caacité imortante de rédictibilité des rentabilités nettes de taux sans risque des ortefeuilles étudiés. Ensuite, ils examinent séarément la contribution rogressive 10 Taux auquel les banques se finance entre elles. 11 Il est aussi ossible d aliquer la formule suivante : Taux mensuel = ln(1+ Taux annuel ) /

11 des cinq variables comlémentaires locales et trois variables internationales dans les régressions de rédiction. Ils constatent que les remières ont une caacité significative de rédictibilité en lus des deux variables rinciales. Ce qui n est as le cas des deuxièmes qui ne fournissent aucune contribution significative de rédictibilité. Ainsi, et our évaluer la erformance des fonds britanniques diversifiés internationalement ar les modèles conditionnels, nous utilisons trois variables d information. Les deux remières sont celles définies ar Fletcher et Kihanda (005) comme étant les lus significatives en termes de rédictibilité à savoir la valeur annualisée retardée du taux sans risque à 1 mois (Treasury Bill à 1 mois) (TSR) et le taux de dividende retardé sur l indice de marché (TD). Pour cette variable, seuls les taux de dividende sur l indice MSCI sont ris en comte. En effet, cet indice est le lus rerésentatif de marché des actions internationales. De lus, il est souvent utilisé dans la littérature dédiée à l évaluation de la erformance des fonds diversifiés internationalement. La troisième variable d information est celle liée à l anomalie causée ar le mois de janvier (VMJ). C est une variable muette qui rend la valeur 1 our le mois de janvier et la valeur zéro our les autres mois. 5. Illustration britannique Pour ces fonds, l utilisation des mesures non conditionnelles montrent qu à long terme, les unit trusts rofitent mieux de la diversification internationale de leur ortefeuille que les fonds de ension (tableau 1). En effet, our les remiers, les tests sont significatifs our la majorité des mesures. Notamment, le Z-test et le coefficient de Searman sont ositifs ce qui établit que la erformance concerne surtout les fonds les meilleurs. Pour les fonds de ension, l événement n est constaté que ar le test de Searman aliquée à quelques mesures. Ceendant, la ositivité de ces coefficients montre que la ersistance de la erformance de ces fonds, si elle existe, concerne essentiellement les fonds les meilleurs. Le recours aux modèles conditionnels n exose as une différence marquante entre les deux tyes de fonds (tableau ). En effet, les tests ne sont significatifs que our quelques mesures (rentabilité et modèles de timing). Toutefois, le Z-test ainsi que le coefficient de Searman sont négatifs our les dernières mesures concernant les unit trusts. Les erformances sont alors réversibles our ces fonds ce qui n est as le cas our les fonds de ension dont ces tests montrent une ersistance de la erformance des fonds les meilleurs. L étude menée à moyen terme (5 ans) sur les fonds de ension (tableaux 3 et 4) montre l inexistence de la ersistance de leur erformance au début de ériode quelle que soit la mesure utilisée. En fin de ériode, cette erformance devient réversible surtout en utilisant la rentabilité ou les mesures ajustées ar le risque (Share et Treynor) comme mesure de erformance. Ce constat est lus notable our les mesures conditionnelles. Ceendant, il est imortant de noter que quelques mesures (H-M et Weigel non conditionnels et alha de Jensen et T-M avec bêta conditionnel) laissent à enser que la erformance, notamment celle des fonds les meilleurs, est lutôt ersistante. Pour les unit trusts, les mesures non conditionnelles font reuves d une ersistance de leur erformance de début de ériode (tableaux 5). Les deux derniers tests témoignent de la ersistance de la sur-erformance. En fin de ériode, le hénomène est inversé uisque non seulement les tests sont non significatifs mais aussi ceux qui le sont ont des coefficients négatifs. Particulièrement, un coefficient de Searman négatif atteste que la erformance devient réversible sur cette ériode. L utilisation des modèles conditionnels (tableaux 6) ne -11-

Des familles de deux enfants

Des familles de deux enfants Des familles de deux enfants Claudine Schwartz, IREM de Grenoble Professeur, Université Joseh Fourier Les questions et sont osées dans le dernier numéro de «Pour la Science» (n 336, octobre 2005, article

Plus en détail

dénombrement, loi binomiale

dénombrement, loi binomiale dénombrement, loi binomiale Table des matières I) Introduction au dénombrement 1 1. Problème ouvert....................................... 2 2. Jeux et dénombrements...................................

Plus en détail

Fabrice HERVÉ * ATER en Sciences de Gestion

Fabrice HERVÉ * ATER en Sciences de Gestion La persistance de la performance des fonds de pension individuels britanniques : une étude empirique sur des fonds investis en actions et des fonds obligataires. Fabrice HERVÉ * ATER en Sciences de Gestion

Plus en détail

Key words : pension funds performance

Key words : pension funds performance La persistance de la performance des fonds de pension individuels britanniques : une étude empirique sur des fonds investis en actions et des fonds obligataires Classification JEL : G12, G14, G23 Fabrice

Plus en détail

NFE107 Urbanisation et architecture des systèmes d information. Juin 2009. «La virtualisation» CNAM Lille. Auditeur BAULE.L 1

NFE107 Urbanisation et architecture des systèmes d information. Juin 2009. «La virtualisation» CNAM Lille. Auditeur BAULE.L 1 Juin 2009 NFE107 Urbanisation et architecture des systèmes d information CNAM Lille «La virtualisation» Auditeur BAULE.L 1 Plan INTRODUCTION I. PRINCIPES DE LA VIRTUALISATION II. DIFFÉRENTES TECHNIQUES

Plus en détail

Accès optiques : la nouvelle montée en débit

Accès optiques : la nouvelle montée en débit Internet FTR&D Dossier du mois d'octobre 2005 Accès otiques : la nouvelle montée en débit Dans le domaine du haut débit, les accès en France sont our le moment très majoritairement basés sur les technologies

Plus en détail

Un modèle de composition automatique et distribuée de services web par planification

Un modèle de composition automatique et distribuée de services web par planification Un modèle de comosition automatique et distribuée de services web ar lanification Damien Pellier * Humbert Fiorino ** * Centre de Recherche en Informatique de Paris 5 Université Paris Descartes 45, rue

Plus en détail

Sous le feu des questions

Sous le feu des questions ARTICLE PRINCIPAL Assureurs Protection juridique Sous le feu des questions Comment les assureurs Protection juridique vont-ils désormais romouvoir leurs roduits? Seraient-ils artisans d une assurance Protection

Plus en détail

Module : réponse d un système linéaire

Module : réponse d un système linéaire BSEL - Physique aliquée Module : réonse d un système linéaire Diaoramas () : diagrammes de Bode, réonse Résumé de cours - Caractérisation d un système hysique - Calcul de la réonse our une entrée donnée

Plus en détail

S2I 1. quartz circuit de commande. Figure 1. Engrenage

S2I 1. quartz circuit de commande. Figure 1. Engrenage TSI 4 heures Calculatrices autorisées 214 S2I 1 L essor de l électronique nomade s accomagne d un besoin accru de sources d énergies miniaturisées. Les contraintes imosées à ces objets nomades sont multiles

Plus en détail

D Expert en Finance et Investissements

D Expert en Finance et Investissements MODULES FINAL D Expert en Finance et Investissements Copyright 2014, AZEK AZEK, Feldstrasse 80, 8180 Bülach, T +41 44 872 35 35, F +41 44 872 35 32, info@azek.ch, www.azek.ch Table des matières 1. Modules

Plus en détail

Santé et hygiène bucco-dentaire des salariés de la RATP

Santé et hygiène bucco-dentaire des salariés de la RATP Santé et hygiène bucco-dentaire des salariés de la RATP Percetion des salariés et examen clinique du raticien Période 2006-2009 14 juin 2012 Dominique MANE-VALETTE, Docteur en Chirurgie dentaire dominique.mane-valette@rat.fr

Plus en détail

prix par consommateur identiques différents prix par identiques classique 3 unité différents 2 1

prix par consommateur identiques différents prix par identiques classique 3 unité différents 2 1 3- LE MONOOLE DISCRIMINANT Le monoole eut vendre ertaines unités de roduit à des rix différents. On arle de disrimination ar les rix. Selon une terminologie due à igou (The Eonomis of Welfare, 1920), on

Plus en détail

DIVERSIFICATION DES ACTIVITES ET PRIVATISATION DES ENTREPRISES DE CHEMIN DE FER : ENSEIGNEMENTS DES EXEMPLES JAPONAIS

DIVERSIFICATION DES ACTIVITES ET PRIVATISATION DES ENTREPRISES DE CHEMIN DE FER : ENSEIGNEMENTS DES EXEMPLES JAPONAIS Ecole Nationale des Ponts et Chaussées Laboratoire Paris-Jourdan Sciences Economiques DIVERSIFICATION DES ACTIVITES ET PRIVATISATION DES ENTREPRISES DE CHEMIN DE FER : ENSEIGNEMENTS DES EXEMPLES JAPONAIS

Plus en détail

Découvrez les bâtiments* modulaires démontables

Découvrez les bâtiments* modulaires démontables Découvrez les bâtiments* modulaires démontables w Industrie w Distribution * le terme «bâtiment» est utilisé our la bonne comréhension de l activité de Locabri. Il s agit de structures modulaires démontables

Plus en détail

Bois. P.21 Bois-béton à Paris. Carrefour du Bois. Saturateurs. Usinage fenêtres. Bardages P.25 P.34 P.31 P.37. La revue de l activité Bois en France

Bois. P.21 Bois-béton à Paris. Carrefour du Bois. Saturateurs. Usinage fenêtres. Bardages P.25 P.34 P.31 P.37. La revue de l activité Bois en France CMP Bois n 19-12 avril - mai 2010 P.25 Carrefour du Bois P.34 cm La revue de l activité Bois en France Bois Saturateurs P.31 Usinage fenêtres P.37 Bardages Tout our l usinage du bois massif. Tout d un

Plus en détail

L information sera transmise selon des signaux de nature et de fréquences différentes (sons, ultrasons, électromagnétiques, électriques).

L information sera transmise selon des signaux de nature et de fréquences différentes (sons, ultrasons, électromagnétiques, électriques). CHAINE DE TRANSMISSION Nous avons une information que nous voulons transmettre (signal, images, sons ). Nous avons besoin d une chaîne de transmission comosée de trois éléments rinciaux : 1. L émetteur

Plus en détail

Le risque Idiosyncrasique

Le risque Idiosyncrasique Le risque Idiosyncrasique -Pierre CADESTIN -Magali DRIGHES -Raphael MINATO -Mathieu SELLES 1 Introduction Risque idiosyncrasique : risque non pris en compte dans le risque de marché (indépendant des phénomènes

Plus en détail

Compression scalable d'images vidéo par ondelettes 2D+t

Compression scalable d'images vidéo par ondelettes 2D+t Comression scalable d'images vidéo ar ondelettes 2D+t Madji Samia, Serir Amina et Ouanane Abdelhak Université des Sciences et de la Technologie Houari Boumediene, Laboratoire de traitement d images et

Plus en détail

Raisons convaincantes d investir dans le Fonds de revenu élevé Excel

Raisons convaincantes d investir dans le Fonds de revenu élevé Excel 3 Raisons convaincantes d investir dans le Fonds de revenu élevé Excel Rendements revenus au risque, de stables et de gains en capital Mai 2015 1 6 5 2 2 de 0 1 2 3 4 5 6 7 8 Rendement Marchés émergents

Plus en détail

DIPLOME D'ETUDES APPROFONDIES EN ECONOMIE ET FINANCE THEORIE DES MARCHES FINANCIERS. Semestre d hiver 2001-2002

DIPLOME D'ETUDES APPROFONDIES EN ECONOMIE ET FINANCE THEORIE DES MARCHES FINANCIERS. Semestre d hiver 2001-2002 Département d économie politique DIPLOME D'ETUDES APPROFONDIES EN ECONOMIE ET FINANCE THEORIE DES MARCHES FINANCIERS Semestre d hiver 2001-2002 Professeurs Marc Chesney et François Quittard-Pinon Séance

Plus en détail

Procès - Verbal du Conseil Municipal Du lundi 15 décembre 2014

Procès - Verbal du Conseil Municipal Du lundi 15 décembre 2014 Procès - Verbal du Conseil Municial Du lundi 15 décembre 2014 Nombre de membres comosant le Conseil Municial : 15 Nombre de membres en exercice : 15 Nombre de Conseillers résents : 14 Nombre de Conseillers

Plus en détail

TP : Outils de simulation. March 13, 2015

TP : Outils de simulation. March 13, 2015 TP : Outils de simulation March 13, 2015 Chater 1 Initialisation Scilab Calculatrice matricielle Exercice 1. Système Unix Créer sous Unix un réertoire de travail outil_simulation dans votre home réertoire.

Plus en détail

Gestion de Portefeuille. Mesures de Performance Ajustées du Risque

Gestion de Portefeuille. Mesures de Performance Ajustées du Risque Gestion de Portefeuille Mesures de Performance Ajustées du Risque Le Ratio de Sharpe La mesure de performance (ajustée du risque) la plus utilisée Rappel: Propriétés du ratio de Sharpe Mesure de la stratégie:

Plus en détail

Les marchés du crédit dans les PVD

Les marchés du crédit dans les PVD Les marchés du crédit dans les PVD 1. Introduction Partout, les marchés du crédit sont au centre de la caacité des économies à croître, uisqu ils financent l investissement. Le Taleau 1 montre ar exemle

Plus en détail

DynAmiser vos investissements

DynAmiser vos investissements DynAmiser vos investissements Aequam en quelques mots Jeune entreprise indépendante et innovante Agréée AMF n GP-10000038 Incubée par le Pôle Sponsorisée par Fondatrice de Savoir-faire / Innovation 5 associés

Plus en détail

Les matières premières : une classe d actifs à part entière?

Les matières premières : une classe d actifs à part entière? Les matières premières : une classe d actifs à part entière? PHILIPPE MONGARS, CHRISTOPHE MARCHAL-DOMBRAT Direction des Opérations de marché Service de Suivi et d Animation des marchés L intérêt des investisseurs

Plus en détail

www.styleanalytics.com

www.styleanalytics.com www.styleanalytics.com Style Analytics EuroPerformance a le plaisir de vous présenter Style Analytics, outil de mesure des risques et de la performance des fonds d investissement. Style Analytics offre

Plus en détail

L approche mondiale en matière d allocation d actifs stratégique

L approche mondiale en matière d allocation d actifs stratégique L approche mondiale en matière d allocation d actifs stratégique Une étude menée par Vanguard Juillet 2012 Sommaire. L importance du choix d une allocation d actifs stratégique est désormais reconnue par

Plus en détail

Matinale recherche. Gestion des risques comme source inexploitée de performance : impact sur la gestion d actifs et la gestion actif-passif

Matinale recherche. Gestion des risques comme source inexploitée de performance : impact sur la gestion d actifs et la gestion actif-passif Matinale recherche Gestion des risques comme source inexploitée de performance : impact sur la gestion d actifs et la gestion actif-passif Intervenante : Adina GRIGORIU, Directrice de recherche, AAAiC,

Plus en détail

Construire des portefeuilles durables dans un environnement incertain

Construire des portefeuilles durables dans un environnement incertain PORTFOLIO RESEARCH AND CONSULTING GROUP Construire des portefeuilles durables dans un environnement incertain Tirer parti de l approche Durable Portfolio Construction * Nous pensons que les investisseurs

Plus en détail

couverture du risque de change sur les obligations étrangères

couverture du risque de change sur les obligations étrangères The Comprendre buck stops le «here: rendement Vanguard de couverture money» : L impact market funds de la couverture du risque de change sur les obligations étrangères Une étude menée par Vanguard Juillet

Plus en détail

Best Styles ou comment capturer au mieux les primes de risque sur les marchés d actions

Best Styles ou comment capturer au mieux les primes de risque sur les marchés d actions Stratégie Best Styles ou comment capturer au mieux les primes de risque sur les marchés d actions La recherche des primes de risque constitue une stratégie relativement courante sur les marchés obligataires

Plus en détail

VOIP. Pr MOUGHIT Mohamed m.moughit@gmail.com. Cours VOIP Pr MOUGHIT Mohamed 1

VOIP. Pr MOUGHIT Mohamed m.moughit@gmail.com. Cours VOIP Pr MOUGHIT Mohamed 1 VOIP Pr MOUGHIT Mohamed m.moughit@gmail.com Cours VOIP Pr MOUGHIT Mohamed 1 Connexion fixe, rédictible Connexion établie avant la numérotation user Centre de commutation La Radio est le suort imrédictible

Plus en détail

Séance 4 - Les rachats d engagements de retraite sur le marché américain. Caitlin Long Groupe de solutions en matière de retraite

Séance 4 - Les rachats d engagements de retraite sur le marché américain. Caitlin Long Groupe de solutions en matière de retraite Séance 4 - Les rachats d engagements de retraite sur le marché américain Caitlin Long Groupe de solutions en matière de retraite Ce sont GM et Verizon qui ont ouvert le marché des rachats d engagements

Plus en détail

Discours de Eric Lemieux Sommet Aéro Financement Palais des congrès, 4 décembre 2013

Discours de Eric Lemieux Sommet Aéro Financement Palais des congrès, 4 décembre 2013 Discours de Eric Lemieux Sommet Aéro Financement Palais des congrès, 4 décembre 2013 Bonjour Mesdames et Messieurs, Je suis très heureux d être avec vous aujourd hui pour ce Sommet AéroFinancement organisé

Plus en détail

Does it pay to improve Corporate Governance? An empirical analysis of European Equities

Does it pay to improve Corporate Governance? An empirical analysis of European Equities Does it pay to improve Corporate Governance? An empirical analysis of European Equities Joseph GAWER NATIXIS Asset Management Université Paris Dauphine joseph.gawer@am.natixis.com Association Française

Plus en détail

Directives relatives au règlement d'examen professionnel supérieur d expert en finance et investissements

Directives relatives au règlement d'examen professionnel supérieur d expert en finance et investissements Commission AQ pour l examen professionnel supérieur d expert en finance et investissements Directives relatives au règlement d'examen professionnel supérieur d expert en finance et investissements Où l'obtenir:

Plus en détail

Table des matières. l a r c i e r

Table des matières. l a r c i e r Chapitre 1 Introduction... 1 1.1. Objectifs et structure du livre.... 1 1.2. Qu est-ce que la gestion de portefeuille?.... 2 1.3. Qu est-ce que «investir»?.... 3 1.4. Canalisation des flux d épargne et

Plus en détail

En vue de l'obtention du. Présentée et soutenue par Philippe NERISSON Le 5 février 2009

En vue de l'obtention du. Présentée et soutenue par Philippe NERISSON Le 5 février 2009 THÈSE En vue de l'obtention du DOCTORAT DE L UNIVERSITÉ DE TOULOUSE Délivré ar l Institut National Polytechnique de Toulouse Disciline ou sécialité : Dynamique des Fluides Présentée et soutenue ar Philie

Plus en détail

Scénarios économiques en assurance

Scénarios économiques en assurance Motivation et plan du cours Galea & Associés ISFA - Université Lyon 1 ptherond@galea-associes.eu pierre@therond.fr 18 octobre 2013 Motivation Les nouveaux référentiels prudentiel et d'information nancière

Plus en détail

J.P. Morgan Asset Management

J.P. Morgan Asset Management J.P. Morgan Asset Management Insight + Process = Results Héritage du groupe JPMorgan Chase & Co. De la Bank of the Manhattan Company - première institution de l héritage du groupe agréée en 1799 à l acquisition

Plus en détail

Un nouveau standard pour mesurer la performance des gérants

Un nouveau standard pour mesurer la performance des gérants Données de performance amleague Euro Equities Année en cours Période du 31 Décembre 2013 au 30 septembre 2014 Un nouveau standard pour mesurer la performance des gérants Un univers de compétition équitable

Plus en détail

Présentation Macro-économique. Mai 2013

Présentation Macro-économique. Mai 2013 Présentation Macro-économique Mai 2013 1 Rendement réel des grandes catégories d actifs Janvier 2013 : le «sans risque» n était pas une option, il l est moins que jamais Rendement réel instantané 2,68%

Plus en détail

Les Obligations Convertibles (introduction)

Les Obligations Convertibles (introduction) TROISIEME PARTIE Les Obligations Convertibles (introduction) Avril 2011 Licence Paris Dauphine 2011 Sommaire LES OBLIGATIONS CONVERTIBLES Sect 1 Présentation, définitions Sect 2 Eléments d analyse et typologie

Plus en détail

PROJET DE GESTION PORTEFEUILLE. Evaluation d une Stratégie de Trading

PROJET DE GESTION PORTEFEUILLE. Evaluation d une Stratégie de Trading PROJET DE GESTION PORTEFEUILLE Evaluation d une Stratégie de Trading Encadré par M. Philippe Bernard Master 1 Economie Appliquée-Ingénierie Economique et Financière Taylan Kunal 2011-2012 Sommaire 1) Introduction

Plus en détail

CURRICULUM VITAE. CHAMP DE SPÉCIALISATION Économie financière. Économétrie financière. Économétrie.

CURRICULUM VITAE. CHAMP DE SPÉCIALISATION Économie financière. Économétrie financière. Économétrie. CURRICULUM VITAE Nom: Bruno Feunou Citoyenneté: Canadien Langues: Bangam, Bandjoun, Français, Anglais Adresse: Duke University Department of Economics 213 Social Sciences Building Durham, NC 27708, US

Plus en détail

Action quote-part d'une valeur patrimoniale; participation au capital-actions d'une société.

Action quote-part d'une valeur patrimoniale; participation au capital-actions d'une société. Glossaire Action quote-part d'une valeur patrimoniale; participation au capital-actions d'une société. Alpha Alpha est le terme employé pour indiquer la surperformance d un placement après l ajustement

Plus en détail

Problèmes de crédit et coûts de financement

Problèmes de crédit et coûts de financement Chapitre 9 Problèmes de crédit et coûts de financement Ce chapitre aborde un ensemble de préoccupations devenues essentielles sur les marchés dedérivésdecréditdepuislacriseducréditde2007.lapremièredecespréoccupations

Plus en détail

5 raisons d investir dans des fonds d actions américaines

5 raisons d investir dans des fonds d actions américaines 5 raisons d investir dans des fonds d actions américaines Avec toute la volatilité qui règne sur les marchés ces derniers temps, nombreux sont les investisseurs qui cherchent à diversifier leur portefeuille.

Plus en détail

Koris International. Historique

Koris International. Historique Koris International Historique Koris International est une société de conseil en investissements financiers spécialisée dans la conception et le développement de modèles d allocation d actifs. La société

Plus en détail

Commande prédictive des systèmes non linéaires dynamiques

Commande prédictive des systèmes non linéaires dynamiques Rébliqe Algérienne Démocratiqe et olaire Ministère de l Enseignement Sérier et de la Recherche Scientifiqe Université Molod Mammeri de Tizi-Ozo Faclté de Génie Electriqe et Informatiqe Déartement Atomatiqe

Plus en détail

Éligible PEA. La recherche de la performance passe par une approche différente

Éligible PEA. La recherche de la performance passe par une approche différente Éligible PEA La recherche de la performance passe par une approche différente FIDELITY EUROPE : UNE GESTION Sur la durée, on constate qu il est difficile pour les Sicav de battre les indices des grandes

Plus en détail

La gestion à succès d une stratégie «market neutral» alternative

La gestion à succès d une stratégie «market neutral» alternative Stratégie 24 Update II/2014 La gestion à succès d une stratégie «market neutral» alternative Depuis la fin de l année 2007, le secteur des hedges funds a entamé une traversée du désert. Pourtant, le nouveau

Plus en détail

Économétrie, causalité et analyse des politiques

Économétrie, causalité et analyse des politiques Économétrie, causalité et analyse des politiques Jean-Marie Dufour Université de Montréal October 2006 This work was supported by the Canada Research Chair Program (Chair in Econometrics, Université de

Plus en détail

Fiche info financière Assurance-vie Top Protect Alpha Turbo 08/2018 1

Fiche info financière Assurance-vie Top Protect Alpha Turbo 08/2018 1 Fortis AG - Vos assurances chez votre courtier Top Protect Alpha Turbo 08/208 Fiche info financière Assurance-vie Top Protect Alpha Turbo 08/208 Cette fiche d information financière Assurance-vie décrit

Plus en détail

Allianz Invest 1. Type d'assurance-vie. Public cible. Rendement. Garanties. Fonds

Allianz Invest 1. Type d'assurance-vie. Public cible. Rendement. Garanties. Fonds Fiche Info Financière Assurance-Vie branches 21 et 23 Allianz Invest 1 Type d'assurance-vie Allianz Invest est une assurance-vie combinant : Un rendement garanti de 0% par la compagnie d assurances et

Plus en détail

Catalogue 3 Chaine sur Mesure

Catalogue 3 Chaine sur Mesure Catalogue 3 Chaine sur Mesure SUBAKI Les Chaines 2009 CAALGUE 3 Classification chaine sur mesure sériés de chaîne ye de chaîne subaki Caractéristiques RUNNER BS Performance suérieure Général Chaînes à

Plus en détail

Cedrus Sustainable Opportunities CSO Présentation du fonds Réservé exclusivement aux clients professionnels au sens de la Directive MIF

Cedrus Sustainable Opportunities CSO Présentation du fonds Réservé exclusivement aux clients professionnels au sens de la Directive MIF Cedrus Sustainable Opportunities CSO Présentation du fonds Cette information est établie à l'intention exclusive de son destinataire et est strictement confidentielle Cedrus AM est une Société de Gestion

Plus en détail

Le théorème des deux fonds et la gestion indicielle

Le théorème des deux fonds et la gestion indicielle Le théorème des deux fonds et la gestion indicielle Philippe Bernard Ingénierie Economique& Financière Université Paris-Dauphine mars 2013 Les premiers fonds indiciels futent lancés aux Etats-Unis par

Plus en détail

Série Smart Beta Partie 2 : Smart ne rime pas toujours avec intelligence

Série Smart Beta Partie 2 : Smart ne rime pas toujours avec intelligence Série Smart Beta Partie 2 : Smart ne rime pas toujours avec intelligence John F. Brown John F. Brown Vice-Président Senior, Directeur du Développement jbrown@intechjanus.com (561) 775.1163 L efficacité

Plus en détail

Commission des finances

Commission des finances Autorité internationale des fonds marins ISBA/21/FC/5 Commission des finances Distr. limitée 4 juin 2015 Français Original : anglais Vingt et unième session Kingston (Jamaïque) 13-24 juillet 2015 État

Plus en détail

GENERALI INVESTMENTS EUROPE GF FIDELITE FR0010113894 15 juin 2015

GENERALI INVESTMENTS EUROPE GF FIDELITE FR0010113894 15 juin 2015 Sur la période 11 mai 2015 au 10 juin 2015, la performance du fonds est en retrait de -1.04% par rapport à son indicateur de référence*. Néanmoins, depuis le début d année, GF Fidélité surperforme son

Plus en détail

Options et Volatilité (introduction)

Options et Volatilité (introduction) SECONDE PARTIE Options et Volatilité (introduction) Avril 2013 Licence Paris Dauphine 2013 SECONDE PARTIE Philippe GIORDAN Head of Investment Consulting +377 92 16 55 65 philippe.giordan@kblmonaco.com

Plus en détail

Seuls 37 % des. investisseurs sont. confiants sur. leur capacité. à financer une. retraite confortable.

Seuls 37 % des. investisseurs sont. confiants sur. leur capacité. à financer une. retraite confortable. «Seuls 37 % des investisseurs sont confiants sur leur capacité à financer une retraite confortable.» WHY BLACKROCK BlackRock helps millions of people, as well as the world s largest institutions and governments,

Plus en détail

Gestion obligataire passive

Gestion obligataire passive Finance 1 Université d Evry Séance 7 Gestion obligataire passive Philippe Priaulet L efficience des marchés Stratégies passives Qu est-ce qu un bon benchmark? Réplication simple Réplication par échantillonnage

Plus en détail

Chapitre 3. Les distributions à deux variables

Chapitre 3. Les distributions à deux variables Chapitre 3. Les distributions à deux variables Jean-François Coeurjolly http://www-ljk.imag.fr/membres/jean-francois.coeurjolly/ Laboratoire Jean Kuntzmann (LJK), Grenoble University 1 Distributions conditionnelles

Plus en détail

La gestion actions. Nicolas Pelletier Responsable de la Gestion active Actions américaines BCV Asset Management 05.11.2014

La gestion actions. Nicolas Pelletier Responsable de la Gestion active Actions américaines BCV Asset Management 05.11.2014 La gestion actions Nicolas Pelletier Responsable de la Gestion active Actions américaines BCV Asset Management 05.11.2014 Sommaire Le marché des actions Les styles de gestion et les outils Business case

Plus en détail

INFORM GESTION DE FORTUNE ACTIVE OU PASSIVE? INFORMATIONS FINANCIÈRES ESSENTIELLES POUR LES CAISSES DE PENSION

INFORM GESTION DE FORTUNE ACTIVE OU PASSIVE? INFORMATIONS FINANCIÈRES ESSENTIELLES POUR LES CAISSES DE PENSION 1 2002 INFORM INFORMATIONS FINANCIÈRES ESSENTIELLES POUR LES CAISSES DE PENSION GESTION DE FORTUNE ACTIVE OU PASSIVE? On prône souvent en faveur de la gestion de fortune passive en arguant que la plupart

Plus en détail

Exercice : la frontière des portefeuilles optimaux sans actif certain

Exercice : la frontière des portefeuilles optimaux sans actif certain Exercice : la frontière des portefeuilles optimaux sans actif certain Philippe Bernard Ingénierie Economique & Financière Université Paris-Dauphine Février 0 On considère un univers de titres constitué

Plus en détail

INFORM OBLIGATIONS DE PREMIÈRE QUALITÉ ET OBLIGATIONS À HAUT RENDEMENT: AUGMENTER LE RENDEMENT ET DIMINUER LE RISQUE GRÂCE À UNE JUSTE COMBINAISON

INFORM OBLIGATIONS DE PREMIÈRE QUALITÉ ET OBLIGATIONS À HAUT RENDEMENT: AUGMENTER LE RENDEMENT ET DIMINUER LE RISQUE GRÂCE À UNE JUSTE COMBINAISON 2 2002 INFORM INFORMATIONS FINANCIÈRES ESSENTIELLES POUR LES CAISSES DE PENSION OBLIGATIONS DE PREMIÈRE QUALITÉ ET OBLIGATIONS À HAUT RENDEMENT: AUGMENTER LE RENDEMENT ET DIMINUER LE RISQUE GRÂCE À UNE

Plus en détail

FORMATION ET DIPLOMES OBTENUS

FORMATION ET DIPLOMES OBTENUS Jean Gabriel Cousin Faculté de Finance, Banque et Comptabilité Université Lille Nord de France né le 27/01/1976 1, Place Déliot 2 enfants 59000 Lille tél. : 03.20.90.76.06 courriel : jgcousin@univ-lille2.fr

Plus en détail

VOTRE GESTIONNAIRE DE PATRIMOINE, TENEZ LE A L OEIL!

VOTRE GESTIONNAIRE DE PATRIMOINE, TENEZ LE A L OEIL! VOTRE GESTIONNAIRE DE PATRIMOINE, TENEZ LE A L OEIL! Que vous réserve la Bourse? Stremersch, Van Broekhoven & Partners (SVBP) ne disposent pas d une boule de cristal, mais ils ont développé Portefeuille

Plus en détail

Ambassade de France au Royaume-Uni Service Science et Technologie. Octobre 2007. Télescope Lovell - Copyright : Jodrell Bank, University of Manchester

Ambassade de France au Royaume-Uni Service Science et Technologie. Octobre 2007. Télescope Lovell - Copyright : Jodrell Bank, University of Manchester Service Science et Technologie Télescope Lovell - Copyright : Jodrell Bank, University of Manchester Un budget de la science et de l innovation en augmentation pour 2008 à 2011 Politique scientifique Un

Plus en détail

Chambre Régionale de Métiers et de l Artisanat. Région Auvergne. Région Auvergne

Chambre Régionale de Métiers et de l Artisanat. Région Auvergne. Région Auvergne Chambre Régionale de Métiers et de l Artisanat L Artisanat en Auvergne, l Energie du Déveloement Région Auvergne Région Auvergne Edito Edito Valoriser la formation des jeunes et des actifs : un enjeu

Plus en détail

Experts en finance et investissements

Experts en finance et investissements Guide d examens Professionnels Supérieurs pour Experts en finance et investissements (Diplôme Fédéral) Copyright 2007, SFAA SFAA, Feldstrasse 80, 8180 Bülach, T +41 44 872 35 40, F +41 44 872 35 32, info@sfaa.ch,

Plus en détail

LA FINANCE EST-ELLE DEVENUE TROP CHERE? ESTIMATION DU COUT UNITAIRE D INTERMEDIATION FINANCIERE EN EUROPE 1951-2007

LA FINANCE EST-ELLE DEVENUE TROP CHERE? ESTIMATION DU COUT UNITAIRE D INTERMEDIATION FINANCIERE EN EUROPE 1951-2007 LA FINANCE EST-ELLE DEVENUE TROP CHERE? ESTIMATION DU COUT UNITAIRE D INTERMEDIATION FINANCIERE EN EUROPE 1951-2007 Les notes de l IPP n 10 Juin 2014 Guillaume Bazot www.ipp.eu Résumé La finance a pris

Plus en détail

PIB : Définition : mesure de l activité économique réalisée à l échelle d une nation sur une période donnée.

PIB : Définition : mesure de l activité économique réalisée à l échelle d une nation sur une période donnée. PIB : Définition : mesure de l activité économique réalisée à l échelle d une nation sur une période donnée. Il y a trois approches possibles du produit intérieur brut : Optique de la production Optique

Plus en détail

master Principes de Finance d Entreprise Corporate Finance Création de valeur Philippe Thomas Collection BANQUE FINANCE ASSURANCE

master Principes de Finance d Entreprise Corporate Finance Création de valeur Philippe Thomas Collection BANQUE FINANCE ASSURANCE Collection master BANQUE FINANCE ASSURANCE Principes de Finance d Entreprise Corporate Finance Création de valeur Philippe Thomas Table des matières Introduction... 9 Chapitre 1 L entreprise : l investissement

Plus en détail

IGEA Patrimoine FCP agréé par l AMF

IGEA Patrimoine FCP agréé par l AMF IGEA Patrimoine FCP agréé par l AMF Présentation La Société de Gestion IGEA Finance La structure L approche originale Société de gestion agréée par l AMF Gestion diversifiée, patrimoniale Clients privés

Plus en détail

Diversification obligataire et recherche de rendement : Un rôle stratégique pour la dette émergente. Insight + Process = Results

Diversification obligataire et recherche de rendement : Un rôle stratégique pour la dette émergente. Insight + Process = Results Diversification obligataire et recherche de rendement : Un rôle stratégique pour la dette émergente Insight + Process = Results Des fondamentaux solides Un potentiel de diversification Dans un environnement

Plus en détail

Théorie Financière 8 P. rod i u t its dé dérivés

Théorie Financière 8 P. rod i u t its dé dérivés Théorie Financière 8P 8. Produits dit dérivés déié Objectifsdelasession session 1. Définir les produits dérivés (forward, futures et options (calls et puts) 2. Analyser les flux financiers terminaux 3.

Plus en détail

Les perspectives mondiales, les déséquilibres internationaux et le Canada : un point de vue du FMI

Les perspectives mondiales, les déséquilibres internationaux et le Canada : un point de vue du FMI Présentation à l Association des économistes québécois Le 19 mai 25 Les perspectives mondiales, les déséquilibres internationaux et le Canada : un point de vue du FMI Kevin G. Lynch Administrateur Fonds

Plus en détail

Mémoire d actuariat - promotion 2010. complexité et limites du modèle actuariel, le rôle majeur des comportements humains.

Mémoire d actuariat - promotion 2010. complexité et limites du modèle actuariel, le rôle majeur des comportements humains. Mémoire d actuariat - promotion 2010 La modélisation des avantages au personnel: complexité et limites du modèle actuariel, le rôle majeur des comportements humains. 14 décembre 2010 Stéphane MARQUETTY

Plus en détail

Le Fol Gaëlle. Current Position - Status. Former positions. Education and qualification. Full professor. gaelle.le_fol@dauphine.fr

Le Fol Gaëlle. Current Position - Status. Former positions. Education and qualification. Full professor. gaelle.le_fol@dauphine.fr Le Fol Gaëlle Full professor gaelle.le_fol@dauphine.fr Current Position - Status Head of an education program : Master 203 - Financial Markets Department of attachment : MSO Centre of Research : Dauphine

Plus en détail

BLACKROCK GLOBAL FUNDS

BLACKROCK GLOBAL FUNDS CE DOCUMENT EST IMPORTANT ET REQUIERT VOTRE ATTENTION IMMEDIATE. En cas de doute quant aux mesures à prendre, consultez immédiatement votre courtier, votre conseiller bancaire, votre conseiller juridique,

Plus en détail

Exchange Traded Funds (ETF) Mécanismes et principales utilisations. 12 Mai 2011

Exchange Traded Funds (ETF) Mécanismes et principales utilisations. 12 Mai 2011 Exchange Traded Funds (ETF) Mécanismes et principales utilisations 12 Mai 2011 Sommaire I Présentation du marché des ETF II Construction des ETF III Principales utilisations IV Les ETF dans le contexte

Plus en détail

Hedge funds: des faiblesses dans la gestion des risques

Hedge funds: des faiblesses dans la gestion des risques Avec leurs rendements supérieurs aux actifs traditionnels et leur faible volatilité, les hedge funds attirent toujours de nombreux investisseurs. Néanmoins, ils restent risqués. Hedge funds: des faiblesses

Plus en détail

Méthodes de la gestion indicielle

Méthodes de la gestion indicielle Méthodes de la gestion indicielle La gestion répliquante : Ce type de gestion indicielle peut être mis en œuvre par trois manières, soit par une réplication pure, une réplication synthétique, ou une réplication

Plus en détail

PORTEFEUILLES SYMÉTRIE. Solution de placement façon fonds de pension

PORTEFEUILLES SYMÉTRIE. Solution de placement façon fonds de pension PORTEFEUILLES SYMÉTRIE Solution de placement façon fonds de pension MOINS ÉLEVÉ POTENTIEL DE RENDEMENT PLUS ÉLEVÉ PORTEFEUILLES SYMÉTRIE Portefeuille croissance Symétrie Portefeuille croissance modérée

Plus en détail

Mesure et gestion des risques d assurance

Mesure et gestion des risques d assurance Mesure et gestion des risques d assurance Analyse critique des futurs référentiels prudentiel et d information financière Congrès annuel de l Institut des Actuaires 26 juin 2008 Pierre THEROND ptherond@winter-associes.fr

Plus en détail

.NET remoting. Plan. Principes de.net Remoting

.NET remoting. Plan. Principes de.net Remoting Plan.NET remoting Clémentine Nebut LIRMM / Université de Montellier 2 de.net Remoting côté serveur côté client.net Remoting en ratique Les canaux de communication L'activation L'invocation Les aramètres

Plus en détail

Une approche rationnelle Investir dans un monde où la psychologie affecte les décisions financières

Une approche rationnelle Investir dans un monde où la psychologie affecte les décisions financières La gamme de fonds «Finance Comportementale» de JPMorgan Asset Management : Une approche rationnelle Investir dans un monde où la psychologie affecte les décisions financières Document réservé aux professionnels

Plus en détail

BCGE. Profession de foi de la BCGE

BCGE. Profession de foi de la BCGE L investissement en entreprise Profession de foi de la BCGE Septembre 2012 Sommaire 1. La BCGE est bien placée pour connaître les entreprises 2. La performance est produite par l économie réelle et ses

Plus en détail

DERIVES SUR ACTIONS ET INDICES. Christophe Mianné, Luc François

DERIVES SUR ACTIONS ET INDICES. Christophe Mianné, Luc François DERIVES SUR ACTIONS ET INDICES Christophe Mianné, Luc François Sommaire Notre activité Nos atouts La gestion du risque Conclusion 2 Notre activité 3 Les métiers Distribution de produits dérivés actions

Plus en détail

Gestion financière et. Assurance Vie au Luxembourg

Gestion financière et. Assurance Vie au Luxembourg Gestion financière et Assurance Vie au Luxembourg 1- IGEA Finance : Présentation de la structure IGEA Finance - Gestion financière et Assurance Vie au Luxembourg La Société de Gestion IGEA Finance La structure

Plus en détail

Les gestionnaires d actifs Actions

Les gestionnaires d actifs Actions Les gestionnaires d actifs Actions La réussite d Investissements Standard Life inc. repose sur une recherche méticuleuse et une approche rigoureuse axée sur le travail d équipe. Dans le cas des fonds à

Plus en détail

Manuel de l'utilisateur

Manuel de l'utilisateur 0 Manuel de l'utilisateur Mise en route... 4 Votre Rider 0... 4 Réinitialiser le Rider 0... 5 Accessoires... 5 Icônes d'état... 5 Connexion, synchro et chargement... 6 Allumer/éteindre le Rider 0... 6

Plus en détail

Vous êtes un prestataire touristique dans les Monts de Guéret? L Office de Tourisme du Grand Guéret peut vous accompagner!

Vous êtes un prestataire touristique dans les Monts de Guéret? L Office de Tourisme du Grand Guéret peut vous accompagner! Le guide 2015 e u q i t s i r u o t e r i du artena Vous êtes un restataire touristique dans les Monts de Guéret? L Office de Tourisme du Grand Guéret eut vous accomagner! Qui sommes nous? 2 Edito Nouveau

Plus en détail

Des dividendes élevés, synonymes d une forte croissance des bénéfices futurs

Des dividendes élevés, synonymes d une forte croissance des bénéfices futurs Des dividendes élevés, synonymes d une forte croissance des bénéfices futurs Plus le taux de versement des dividendes est élevé, plus les anticipations de croissance des bénéfices sont soutenues. Voir

Plus en détail