Languedoc- Roussillon

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1 Languedoc- Roussillon Juillet 2014 Après deux années de hausse continue en 2010 et 2011, le résultat courant avant impôts (RCAI) des exploitations agricoles du Languedoc-Roussillon fléchit à euros en Même s il dépasse le RCAI de l année 2010, ce résultat place la région au dernier rang des régions de métropole. Les conditions climatiques de la campagne sont difficiles pour les productions végétales. Elles impactent en particulier la viticulture, touchée par une forte baisse du volume de la vendange. Néanmoins les cours des vins restent élevés. La filière animale profite d une conjoncture plutôt favorable sur les volumes et les prix de ses produits. Les hausses sensibles des postes de charges engrais et amendements, aliments grossiers, fournitures et personnel extérieur à l entreprise participent principalement au 3 % de majoration sur les charges d exploitation. En matière de classes de revenus, l orientation «Tous herbivores» est en meilleure position que la spécialisation «Viticulture». Le taux moyen d endettement des exploitations régionales reste stable à 33 % mais le poids de la dette s alourdit en raison de la diminution de l excédent brut d exploitation (EBE). Dans les filières, l évolution du ratio est contradictoire : allègement de quatre points pour les élevages d herbivores et alourdissement de six points pour la viticulture. Les résultats économiques des exploitations agricoles du réseau d information comptable agricole (RICA) Fléchissement du résultat 1 régional en 2012 Le RCAI reste supérieur au résultat de l année 2010 En 2012, le résultat courant avant impôts (RCAI) des exploitations agricoles moyennes et grandes du Languedoc-Roussillon s élève en valeur réelle à euros en moyenne. Après deux années successives de hausse (2010 et 2011), l indicateur central du RICA recule de 12 % en valeur courante. Le niveau de l année 2003 retrouvé en 2011 ( euros) ne s est pas maintenu ; toutefois, le résultat régional dépasse celui de l année de reprise de Le résultat national progresse encore (+ 3 % en valeur courante) et s affiche à euros, montant le plus élevé obtenu depuis L évolution dans les régions de métropole est majoritairement à la hausse ou à la stabilité, mais huit régions sont en recul. La plus forte baisse (- 29 %) concerne la région Champagne-Ardenne. L Île-de-France tient le premier rang à euros et le Languedoc-Roussillon régresse de l avant-dernière place à la dernière place après la Corse. Le champ du RICA Pour la France métropolitaine, le champ du RICA est celui des exploitations agricoles d au moins euros de production brute standard (PBS). 1- Dans la suite du texte : «résultat» signifie résultat courant avant impôts (RCAI) «revenu» signifie résultat courant avant impôts par unité de travail non salarié (RCAI / UTANS) Le résultat courant avant impôts dans les orientations en 2012 Le résultat des élevages se redresse Viticulture 16,9 50,1-2 0,8-2 8,4 Ensemble 22,7 51,3-12,1 + 2,8 Tous herbivores 25,9 33,5-7,2 + 13,7 RCAI France RCAI Languedoc-Roussillon Évolution France Évolution Languedoc-Roussillon Source : Srise Languedoc-Roussillon - RICA résultats définitifs 2012 et 2011

2 Qu est ce que le RICA Le réseau d'information comptable agricole ou RICA est une opération communautaire annuelle de recueil d informations comptables et extracomptables auprès d'un échantillon de exploitations agricoles de l'union européenne. Réalisée dans l ensemble des 27 États membres de l Union européenne selon des définitions et des règles communes, elle permet de comparer les résultats financiers obtenus pour les différents types d'agriculture. Cet échantillon représente près de cinq millions d exploitations, qui constituent 96 % du potentiel économique de l agriculture communautaire. En France métropolitaine, le RICA couvre le champ des exploitations définies comme moyennes et grandes dont la production brute standard (PBS) est supérieure à euros, soit exploitations en 2012 représentant 97 % du total de la production brute standard. Sur la métropole, l échantillon total enquêté en 2012 regroupe exploitations. Pour le Languedoc-Roussillon, l'échantillon interrogé rassemble 426 exploitations représentant moyennes et grandes exploitations. Les évolutions du résultat courant avant impôts (RCAI) sont exprimées en valeur réelle à l aide de l indice des prix du produit intérieur brut. L univers de base servant à la pondération est issu du recensement de l'agriculture Les comparaisons inter-annuelles sont réalisées sur un échantillon constant (constitué d exploitations présentes à la fois en 2011 et en 2012) et sont exprimées, sauf exception, en valeur courante. Les données présentées dans la publication sont des valeurs moyennes par exploitation. Des conditions climatiques plutôt difficiles pour les productions régionales Le bilan régional de la campagne 2012 est mitigé pour l agriculture en matière de récolte, de niveau de prix et de commercialisation 2, les conditions météorologiques difficiles de l hiver, du printemps et de l été ayant perturbé ou impacté certaines productions végétales. En fruits et légumes, trois cultures importantes ont même fait l objet d une déclaration de crise conjoncturelle. Pour les deux orientations technicoéconomiques (Otex) «Viticulture» et «Tous herbivores» retenues pour la diffusion des données 3, la situation de l année est différente. En 2011, la filière viticole régionale bénéficiait d une bonne conjoncture simultanément sur les rendements des vignes et sur les prix des vins. La mauvaise météorologie de l année 2012 pénalise fortement la vendange qui baisse à 12 millions d hectolitres (- 19 % par rapport à 2011). Toutefois, ce contexte permet aux cours des vins de poursuivre leur progression. Les élevages d herbivores sortaient fragilisés en 2011 à cause de la sécheresse qui, en réduisant les stocks de fourrages avait entraîné de lourdes conséquences sur les trésoreries. En 2012, les exploitations connaissent une situation fourragère hétérogène dans la région, certains départements ayant été plus ou moins pénalisés par le froid hivernal et la sécheresse de Tous herbivores Ensemble Viticulture 4,2 3,8 12,7 31,1 Subvention d'exploitation France 37,8 39,9 Subvention d'exploitation Languedoc-Roussillon l été. Globalement, la production annuelle des prairies est légèrement déficitaire par rapport à une année normale (- 8 %). L accroissement des cours des gros bovins s accélère en Les prix des veaux de boucherie continuent d augmenter. Le prix à la production des ovins et caprins continue de s accroître 4. Le prix moyen annuel du lait de vache payé aux exploitations laitières de la région est toujours supérieur à 2009 (année de forte chute) mais se rétracte de 2 %. Les livraisons de lait poursuivent leur progression entamée en La dévalorisation des stocks de produits pénalise la production de l exercice Avec une année mitigée pour l agriculture, le montant régional des ventes et de l autoconsommation de l exploitation augmente encore de 6 % pour atteindre euros. À la différence de 2010 et de 2011, les productions, stockées et immobilisées, se rétractent de 56 % en raison de la dévalorisation importante des stocks de produits entre 2012 et 2011 ( euros). Cela a pour conséquence une stabilisation de la production de l exercice à euros en moyenne. Pour les exploitations de la viticulture, la valeur de la production de l exercice s élève à euros en léger retrait contre euros pour les élevages d herbivores (+ 23 %). Subventions d'exploitation en 2012 La contraction des aides touche moins les élevages -18,3 Évolution France -4,4-6,7-5,5-1,7 0,0 Évolution Languedoc-Roussillon Source : SRISE Languedoc-Roussillon - RICA résultats définitifs 2012 et Source : DRAAF Languedoc-Roussillon 3- cf. l encart page 2 de la publication RICA Source : Agreste Les dossiers N 15 2

3 Languedoc-Roussillon Les produits courants et les charges courantes dans les orientations en 2012 Une hausse des charges supérieure à celle des produits (milliers d'euros) Ensemble Viticulture Tous herbivores (%) (milliers d'euros) (%) Source : Srise Languedoc-Roussillon - RICA résultats définitifs 2012 et 2011 (milliers d'euros) (%) Produits courants (1) 140,4 + 0,3 121,4-2,9 117,6 + 10,3 Charges courantes (2) 117,7 + 3,0 104,5 + 2,9 91,7 + 9,4 RCAI (1) - (2) 22,7-12,1 16,9-28,4 25,9 + 13,7 Charges courantes / Produits courants 84 % - 86 % - 78 % - L aide découplée DPU représente 41 % des aides En 2012, l application depuis 2010 des mesures prises dans le cadre du «Bilan de santé de la Politique Agricole Commune» se poursuit : à nouveau des aides sont encore découplées de la production. Pour l ensemble régional des exploitations, le montant des subventions d exploitation perçu par exploitation diminue de 6 %. En moyenne, les exploitations touchent, tous types d aides confondus, euros, niveau le plus faible de l ensemble des régions. Au niveau France métropolitaine, le recul du soutien aux exploitations apparaît mais il est moins conséquent (- 2 %). Et avec euros, le montant moyen encaissé est 2,45 fois plus élevé que pour une exploitation de la région euros (soit 61 % des subventions totales) sont versés aux exploitations régionales au titre des aides au secteur du vin, de l aide pour compenser un handicap géographique et de l aide aux droits à paiement unique (DPU). L aide découplée DPU (normaux et spéciaux) à euros constitue à elle seule 41 % des subventions d exploitation, mais cette part est faible au regard des 72 % atteints pour l ensemble de la métropole. L aide à l assurance récolte qui prend partiellement en charge depuis 2010 les cotisations d assurance multirisques climatiques payées par les exploitants atteint 200 euros par exploitation. Les subventions d exploitation en baisse de 18 % pour la filière viticole Alors qu en 2011, la baisse des aides ne touchait que la viticulture, en 2012, les deux filières, viticulture et élevages d herbivores, sont concernées par la diminution des subventions d exploitation (- 18 % et - 7 %). Les aides sectorielles à la filière viticole 5 totalisent seulement euros en moyenne (- 42 %) très loin des euros de En effet, pour la région Languedoc-Roussillon, la campagne a marqué l arrêt définitif du programme des primes à l arrachage définitif. Sur les euros de subventions d exploitation, le soutien au secteur du vin ne représente plus que 27 % contre 38 % en Dans le même temps, l aide découplée DPU normaux se maintient à euros. La filière animale (représentée dans le document par les élevages d herbivores) reçoit onze fois plus d aides ( euros) que les exploitations viticoles. La prime herbagère agri-environnementale (PHAE) et l aide pour compenser un handicap géographique (ICHN) atteignent 42 % dans les élevages de la région. L aide découplée DPU constitue un tiers des soutiens ( euros). Au niveau national, son montant est de euros (61 % des subventions). La part des aides dans le résultat reste très élevée dans les élevages En 2012, le ratio des subventions d exploitation rapportées au résultat courant avant Tous herbivores Ensemble Viticulture 8% 23% 56% 61% impôts est de 56 % contre 63 % l année précédente. Au niveau France métropolitaine, les aides représentent 61 % du RCAI, en baisse également par rapport à Dans les filières régionales, la différence du soutien financier apporté par les subventions dans le RCAI apparaît : avec un ratio de 154 % contre seulement 23 % pour la viticulture, la filière élevage est bien plus soutenue que la viticulture. Des produits courants stables Les produits courants (ou produit brut) 6 sont composés principalement de la production de l exercice (en valeur) issue des ventes (et de l autoconsommation sur l exploitation) et des subventions d exploitation (pour chacune des Otex analysées, ces deux postes représentent 99 % des produits courants). Pour l ensemble des exploitations de la région, les produits courants augmentent de 1 % à euros. Ils varient de euros pour la viticulture à euros pour les élevages (cf. le tableau ci-dessus). Part des subventions d'exploitation dans le résultat courant en 2012 () Les élevages régionaux d'herbivores sont mieux soutenus 113% 154% 0% 50% 100% 150% 200% part Languedoc-Roussillon part France Source : Srise Languedoc-Roussillon - RICA résultats définitifs Elles comprennent les aides au stockage privé des vins et moûts, l aide au relogement des vins et les aides communautaires à la reconversion et l arrachage du vignoble. L aide à l enrichissement des vins a été supprimée en Les produits courants sont égaux à la somme de la production de l exercice (nette des achats d animaux), des subventions d exploitation, des indemnités d assurance, des remboursements forfaitaires de TVA, des rabais, remises et ristournes obtenus, des autres produits de gestion courante et des transferts de charge. 3

4 Des charges courantes encore à la hausse Comme c était le cas en 2011, l année 2012 présente des augmentations sensibles sur la majorité des coûts de production : les charges courantes croissent encore de 3 % à euros (+ 6 % pour le niveau national). Les factures d engrais et d amendements, d aliments grossiers, de fournitures et de personnel extérieur à l exploitation sont celles qui s alourdissent le plus en valeur et en évolution. Constituant 98 % des charges courantes, les charges d exploitation à euros subissent encore 3 % de hausse. Les charges financières, deuxième agrégation de postes des charges courantes, continuent de régresser (- 2 %). Ces intérêts et frais financiers payés par les exploitations baissent à euros (5 200 euros pour la moyenne métropolitaine). Le poste des charges de structures (appelé aussi autres charges d exploitation) est le poste agrégé le plus important dans les charges d exploitation devant celui des approvisionnements, puisqu il compte pour 72 % contre 28 % pour les charges d approvisionnements. Les charges de personnel (somme des salaires et des charges de sécurité sociale et de prévoyance des salariés de l exploitation) à euros en moyenne par exploitation, premier poste des charges courantes (15 %) est suivi par celui des amortissements ( euros). Le poids des charges courantes (ratio charges courantes sur produits courants) passe de 82 % à 84 % pour 2012 (contre 79 % au niveau France métropole). Dans les Otex «Viticulture» et «Tous herbivores», le ratio est respectivement de 86 % et de 78 %. 14 % de hausse sur les charges d approvisionnement des élevages En 2012, les charges d approvisionnement grimpent à euros, subissant globalement une croissance de 8 % : l unique baisse sur le poste des aliments concentrés ne peut compenser les hausses des autres postes. Dans les exploitations, les engrais et amendements à euros accusent une augmentation de 14 % du fait de la hausse de leur prix d achat au cours de la campagne comparable à celle de Au contraire de 2011, les produits phytosanitaires (22 % des approvisionnements) s élèvent de 3 %. Comme les prix des différents produits sont proches de ceux dont Engrais et amendements dont Semences et plants dont Produits phytosanitaires dont Aliments grossiers dont Aliments concentrés Autres charges d'exploitation dont Loyers et fermages dont Charges de personnel dont Amortissements de , il est possible de relier la hausse de la charge à des quantités épandues de produits de protection des cultures plus importantes du fait des conditions climatiques difficiles de la campagne La facture énergétique (combustibles, carburants et lubrifiants) n est majorée que de 4 % contre 11 % pour les exploitations France métropolitaine. Très impactés par la hausse de 34 % sur les achats d aliments grossiers, les aliments pour le bétail supportent aussi 13 % d augmentation. En effet, pour les élevages d herbivores la campagne 2011 avait été calamiteuse sur les surfaces en herbe du fait de la sécheresse et les stocks de fourrages n étaient pas reconstitués dans les exploitations en fin d année. Cela a entraîné en 2012, des achats Tous herbivores Approvisionnements Charges financières Ensemble Viticulture Détail des charges courantes en 2012, Ensemble des exploitations Les postes les plus lourds sont en hausse dont fournitures 4,1 2,4 2,0 4,7 2,7 7,1 7,9 5,9 17,8 15,9 32,1 Source : SRISE Languedoc-Roussillon - RICA résultats définitifs 2012 et ,4 6,1 82,9-5,6-2,2 + 7,8 + 3,3 + 1,4 + 0,4 + 0,0 + 0,2 + 13,6 + 8,8 + 8,3 + 33,9 importants d aliments pour nourrir les troupeaux (+ 18 %). Le gazole non routier remplace le fioul domestique comme nouveau carburant Pour l ensemble des exploitations de la région, la dépense totale en énergie (6 100 euros) s alourdit encore de 4 %. La hausse qui s inscrit dans l évolution engagée depuis les deux années précédentes (7 % en 2010 et 15 % en 2011) se ralentit toutefois. L année 2012 connaît une augmentation sensible des prix de l énergie qui est à relier 7 principalement à la substitution du gazole au fioul domestique comme carburant pour les tracteurs et autres véhicules agricoles. En effet, depuis novembre Charges en énergie par orientation en 2012 La hausse de la facture énergétique se poursuit 6,6 Source : SRISE Languedoc-Roussillon - RICA résultats définitifs 2012 et ,5 + 3,7 + 10,8 7- Source : AGRESTE Les dossiers N 15 4

5 2011, l application de la directive européenne 2009/30/CE a imposé l utilisation d un gazole avec une très faible teneur en soufre pour les engins mobiles non routiers. Cette obligation s est traduite par la création d un gazole dit «non routier» (GNR) à utiliser en remplacement du fioul domestique, dont l usage est désormais limité aux installations fixes (installations de chauffage et moteurs fixes). Ce gazole est davantage taxé que le fioul domestique. Ainsi, sur ce poste carburant, la hausse de prix est de 19 % 7. Les mesures fiscales en faveur des agriculteurs, appliquées les années précédentes (réduction de taxes sur le fioul domestique, le fioul lourd, le gazole non routier et le gaz naturel) sont reconduites et sont toujours prises en compte dans les charges d énergie des exploitations. La charge en énergie stockée sur les exploitations s élève à euros en moyenne (56 % du poste énergie). Le nouveau carburant GNR contribue pour 38 % à la facture totale des carburants, combustibles et lubrifiants (52 % pour le niveau France). En 2012, la dépense supplémentaire régionale atteint 200 euros contre euros pour le niveau national à euros. La part de la facture énergétique dans les charges courantes représente 5 % en moyenne, le ratio variant selon la spécialisation entre 4 % et 8 %. En viticulture, ce ratio reste en dessous des 5 %. Dans les élevages des bovins et des caprins et ovins, l énergie constitue 7 % des charges. Ramené à l hectare de surface agricole utilisée (SAU), le poste «énergie» atteint en moyenne 133 euros (+ 4 % par rapport à 2011). Dans les filières, le coût est trois fois moins élevé en élevage d herbivores % d'exploitations 30% 27% 24% 21% 18% 15% 12% 9% 6% 3% 0% Médiane 2012 : euros (50 euros par hectare) qu en viticulture (156 euros). Le recours au personnel extérieur à l exploitation s accroît Les charges de structures croissent de 1 % à euros en moyenne par exploitation. La baisse de 15 % sur les fournitures pour productions immobilisées ne permet pas de neutraliser les hausses des autres postes de charges. Ces charges d exploitation sont constituées à 41 % par les charges de personnel (salariés de l exploitation) et la dotation aux amortissements, postes qui se maintiennent en Le nombre d unités de travail agricole salarié (UTA) à 0, 85 se rétracte de 4 %. En complément de ce personnel, les exploitations agricoles font appel à de la main d œuvre extérieure par l intermédiaire des groupements d employeurs, des sociétés d intérim, etc. Cette dépense qui représente pour l ensemble des exploitations de la région 18 % des charges de personnel (salariés et personnel extérieur), s accélère fortement en 2012 (+ 16 %) pour s établir à euros. Redressement du résultat pour les élevages Dans le contexte conjoncturel de l année 2012, le résultat régional recule de euros à champ constant (- 12 %) car la hausse des charges courantes (+ 3 %) est supérieure à la hausse des produits courants (+ 1 %). Dans les filières, la situation en matière de RCAI est différente (cf. le tableau p. 3) et l évolution des résultats constatée entre 2010 et 2011 se renverse : les élevages d herbivores améliorent leur résultat alors que le RCAI de la viticulture se dégrade. Distribution des exploitations selon le revenu en % des exploitations régionales sont bénéficiaires Languedoc-Roussillon France Classe de revenu en milliers d'euros < Source : Srise Languedoc-Roussillon - RICA résultats définitifs 2012 Les indicateurs de résultat Le résultat courant avant impôts (RCAI) est la différence entre les produits courants et les charges courantes. Ce revenu mesure la somme dont dispose le chef d exploitation (et le(s) associé(s)- exploitant(s)) pour rémunérer le travail des actifs non salariés et les capitaux investis. Il doit aussi permettre de régler les charges sociales de la main-d œuvre non salariée (chef d exploitation, collaborateur(s), aide(s) familial(ux) et associé(s)) car contrairement aux règles traditionnelles comptables et fiscales, ces charges sociales ne sont pas déduites du résultat dans le RICA. Le RCAI correspond au résultat de l activité permanente de l exploitation agricole dans la mesure où les produits et les charges exceptionnelles sont exclus. En revanche, il prend en compte les revenus annexes comme ceux provenant de l agritourisme si l activité reste limitée. Le RCAI prend en compte, d une part des charges qui doivent se traduire par des flux financiers et, d autre part des charges calculées (les amortissements). Pour appréhender les flux financiers potentiels, il ne faut pas tenir compte des charges calculées. Les analystes utilisent le plus souvent la capacité d autofinancement (CAF) qui diffère du RCAI principalement par le fait que ne sont pas déduits les amortissements. Des charges et des produits à caractère exceptionnel sont retenus dans le calcul de la capacité d autofinancement, mais ces charges et produits sont en moyenne peu importants. La capacité d autofinancement est la ressource essentielle du tableau de financement. Pour d'autres analyses, l excédent brut d exploitation (EBE) peut être préféré. À la différence de la capacité d autofinancement, l EBE n intègre ni les charges et produits financiers, ni les charges et produits exceptionnels. Il exprime un flux de trésorerie potentiel généré par les opérations d'exploitation, avant rémunération des apporteurs externes de capitaux. 5

6 Dispersion du revenu par orientation en 2012 Des revenus plus dispersés en viticulture qu'en élevage d'herbivores REVENU milliers d euros Viticulture France 9 ème décile 3 ème quartile Médiane 1 er quartile 1 er décile Languedoc-Roussillon Les valeurs extrêmes et les valeurs éloignées sont masquées Tous herbivores Source : Srise Languedoc-Roussillon - RICA résultats définitifs 2012 Répartition du nombre d'exploitations par tranche de revenu (RCAI/UTANS) et par orientation en 2012 () Les revenus de plus de euros sont plus fréquents en viticulture 100% 90% 80% 70% 60% 50% 40% 30% 20% 10% 0% Ensemble Viticulture Tous herbivores Languedoc- Roussillon France Languedoc- Roussillon France Languedoc- Roussillon France Revenu négatif de 0 à euros de à euros de à euros supérieur à euros Source : Srise Languedoc-Roussillon - RICA résultats définitifs 2012 Le RCAI de l Otex des herbivores progresse de 14 % à euros et se positionne ainsi au-dessus de la moyenne décennale à euros. Pour la viticulture, l indicateur central du RICA recule de 29 % à euros. Il reste cependant très au-dessus de la moyenne décennale à euros. En 2012, 84 % des exploitations régionales sont bénéficiaires. La part des exploitations à RCAI négatif se maintient à 16 % après avoir sensiblement diminué entre 2010 et 2011 de 21 à 15 %. En comparaison, le niveau France avec seulement 8 % d exploitations en déficit, reste dans une tendance baissière. La dispersion des revenus des exploitations se réduit Un revenu moyen en baisse Le revenu régional moyen s établit en 2012 à euros en retrait de 12 %. Le résultat courant avant impôts ne tient pas compte des charges sociales payées par les entreprises aux organismes sociaux pour le personnel non salarié de l exploitation (ou main d œuvre familiale). Pour analyser la dispersion des revenus, le résultat est rapporté au nombre d unités de travail non salarié (UTANS). Dans la région, la dispersion des revenus est toujours très importante en 2012 mais elle se contracte légèrement : l intervalle entre le premier décile et le neuvième décile (étendue des revenus obtenue après suppression des 10 % des revenus les plus faibles et des 10 % des revenus les plus élevés) atteint moins de euros contre en En viticulture, les disparités restent élevées, l intervalle interdécile se réduit mais approche les euros ( euros en 2011) ; pour les élevages d herbivores, la dispersion est moins importante et l intervalle à moins de euros, est proche de 2011 ( euros). Un revenu supérieur à euros pour 22 % des exploitations viticoles La proportion des exploitations à faible revenu (moins de euros par exploitation) augmente (34 % contre 31 % en 2011) tandis que diminue celle des exploitations avec un revenu de plus de euros (24 % en 2012 contre 29 % en 2011). Au niveau national, le taux des exploitations à revenu de plus de euros se maintient (45 %). du RCAI, de l'ebe et de l'ete sur échantillon constant () L ETE est globalement en hausse Tous herbivores France Région Viticulture EBE ETE RCAI Excédent brut d'exploitation ou EBE - augmentation des stocks* - augmentation des créances d'exploitation* + augmentation des dettes d'exploitation* = Excédent de trésorerie d'exploitation ou ETE * changement de signe si diminution Source : Srise Languedoc-Roussillon - RICA résultats définitifs 2012 % 6

7 Le tableau de financement en 2012 Une variation de trésorerie nette négative pour les élevages Moyennes par exploitation (en milliers d'euros) Si le pourcentage des exploitations de revenu élevé (plus de euros) atteint 24 % pour la France métropolitaine, il n est que de 8 % dans la région. Les éleveurs apparaissent en meilleure position que les viticulteurs. Le pourcentage d exploitations à faible revenu est deux fois moins important dans les élevages (21 % contre 42 % pour la viticulture) mais les revenus plus élevés sont plus rares (18 % contre 22 %). Des ressources financières sensiblement à la baisse En 2012, le recul sur les résultats économiques entraîne une réduction de 11 % ( euros en moyenne) des ressources financières produites par les exploitations. Au niveau national, la perte moyenne n est que de 900 euros par exploitation. La capacité d autofinancement 8 (CAF) à euros décroît de euros en moyenne (- 9 %). France Languedoc-Roussillon Ensemble Viticulture Tous herbivores Nombre d'exploitations représentées RESSOURCES DURABLES (1) 125,5 56,0 48,6 65,9. capacité d autofinancement 81,3 38,5 32,5 43,3. cessions d'immobilisations 9,7 3,4 2,6 5,0. subventions d'équipement reçues 1,3 2,6 3,8 0,6. Nouvelles dettes financières 33,2 11,4 9,7 17,0 DIMINUTION DES ACTIFS CYCLIQUES (2) AUGMENTATION DES DETTES CYCLIQUES (3) 2,0 2,8 2,5 2,1 DIMINUTION DES LIQUIDITES (4) 2,7 TOTAL RESSOURCES 127,5 58,7 51,0 70,7 ACTIFS STABLES(5) 120,3 55,1 47,3 68,5. acquisition d'immobilisations 41,0 19,7 17,9 25,9. augmentation des reproducteurs 1,0-0,1 0,0 0,0. charges à répartir 0,0 0,0 0,0 0,0. emprunts MLT remboursés 31,1 12,3 11,8 12,8. prélèvements nets de l'exploitant 47,2 23,1 17,6 29,8 AUGMENTATION DES ACTIFS CYCLIQUES (6) 6,3 3,5 2,3 2,1 DIMINUTION DES DETTES CYCLIQUES (7) AUGMENTATION DES LIQUIDITES (8) 0,9 0,1 1,5 0,0 TOTAL EMPLOIS 127,5 58,7 51,0 70,7 Variation du fonds de roulement net (1)-(5) 5,3 0,9 1,3-2,7 Variation du besoin en fonds de roulement net (6)+(7)-(2)-(3) 4,4 0,8-0,2 0,1 Variation de trésorerie nette (8)-(4) 0,9 0,1 1,5-2,7 Source : Srise Languedoc-Roussillon - RICA résultats définitifs 2012 en valeurs moyennes par exploitation Elle représente les ressources brutes restant à l exploitation à l'issue de l'exercice. Celle-ci peut choisir soit de les distribuer aux exploitants par les prélèvements privés, soit de les réserver au financement de ses investissements. Alors que les ressources sont moins importantes en 2012 ( euros), les exploitants prélèvent davantage pour leurs besoins privés (+ 8 %) ; cela génère un autofinancement de euros qui ne permet de financer qu à hauteur de 78 % les acquisitions d immobilisations. Compte-tenu du contexte économique favorable de 2011, les exploitants ont un peu plus investi en 2012 (+ 2 %). L investissement 9 s élève à euros en moyenne soit un niveau relativement important pour la région mais deux fois moins élevé que le niveau national à euros. Et de plus, c est le montant régional le plus bas de France métropolitaine. L excédent de trésorerie d exploitation (ETE), solde entre les flux de trésorerie générés par les produits encaissés et les charges d exploitation décaissées (au contraire de la CAF, les effets de stocks et de créances ne sont pas pris en compte) atteint à champ constant euros contre euros en L évolution à la hausse observée depuis 2011 se maintient mais le flux financier reste très éloigné des euros du niveau France. Les prélèvements privés s élèvent pour la région à euros en moyenne. Ce poste correspond au solde des prélèvements et des versements (ou apports) de liquidités en caisse ou sur le compte bancaire de l exploitation agricole effectués par les exploitants tout au long de l exercice comptable. Les sommes prélevées permettent de payer les charges sociales dues aux organismes de couvertures sociales (Mutualité sociale agricole et GAMEX) et de rémunérer l activité non salariée. En 2012, les exploitants ont payé euros de charges sociales les concernant soit 15 % de plus par rapport à Cette charge dont le calcul est basé sur les revenus professionnels des agriculteurs, est très hétérogène d une filière à l autre : elles varient de euros en viticulture à euros pour les élevages d herbivores. Elles représentent en 2012, près d un tiers du RCAI (charges sociales de l exploitant non déduites). Un ratio capitaux propres sur immobilisations de 1,20 L actif total de l ensemble des exploitations du Languedoc-Roussillon est évalué à euros en moyenne en fin d exercice 2012 (+ 2 %). Avec des investissements qui sont légèrement en hausse, les immobilisations (56 % de l actif) chiffrées à euros évoluent peu (+ 1 %). Les agriculteurs ont toutefois investi dans les aménagements de terrains et le matériel et l outillage. Dans le contexte de la campagne précédente calamiteuse pour les élevages, la valeur des animaux reproducteurs continue de reculer (cf. la publication RICA 2011). Les stocks et en-cours, poste principal de l actif circulant (64 %) à euros se stabilisent alors que les valeurs réalisables et les valeurs disponibles bénéficient d une hausse de 7 %. En 2012, l ensemble des dettes des exploitations constitue 33 % du passif. À euros, l endettement progresse de 2 %. Le montant des capitaux propres, qui représente la différence entre ce que l exploitation possède et ce qu elle doit, est égal à euros. 8- La CAF est égale à la somme du revenu courant avant impôts, des amortissements et du solde intermédiaire des charges et produits exceptionnels 9- L investissement regroupe les acquisitions d immobilisations (diminuées des cessions d immobilisations) augmentées de la différence entre la valeur du cheptel reproducteur en début et en fin d exercice 7

8 Le ratio capitaux propres sur immobilisations permet d apprécier la solidité financière d une entreprise. Il est supérieur à 1 pour l ensemble des exploitations de la région (1,20 contre 1,17 en 2011) comme pour les exploitations de la France métropolitaine, ce qui signifie que les capitaux propres suffisent pour couvrir les immobilisations. Les entreprises de la viticulture apparaissent financièrement plus solides que les élevages. L endettement auprès des tiers s accroît En 2012, les exploitations régionales sont un peu plus endettées ( euros en moyenne) en raison essentiellement de la forte hausse des dettes auprès des tiers. Les dettes à long et à moyen terme (52 % des dettes totales) financent notamment les acquisitions d immobilisations. Elles reculent légèrement à euros alors même que l investissement progresse. Globalement, les dettes financières à moins d un an (comptes financiers) après une hausse de 45 % en 2011, se rétractent de 11 % à euros. Les dettes auprès des tiers, deuxième poste de dettes (41 % de l endettement), augmentent de 9 % à euros. Ces dettes comprennent à 75 % les dettes aux fournisseurs et les dettes sociales. L augmentation est à relier à l alourdissement des charges constaté sur l exercice. En effet, les dettes prises auprès des fournisseurs à euros augmentent de 3 %. Depuis 2011, les dettes sociales et du personnel comprennent aussi les dettes sur les cotisations sociales des exploitants car un solde important peut en effet traduire des difficultés financières, qu il est intéressant de pouvoir mettre en évidence. Elles s élèvent en moyenne par exploitation à euros. Elles sont de l ordre de euros pour la viticulture alors que les éleveurs sont peu débiteurs auprès des organismes sociaux (500 euros). Les taux d endettement se maintiennent Dans les exploitations, le taux moyen d endettement (rapport des dettes totales sur l ensemble de l actif) régional varie peu : 33 % en moyenne (contre 40 % au niveau national). Pour la filière viticole, il se maintient à 30 % alors qu il augmente de deux points dans l Otex «Tous herbivores». La situation financière par orientation en 2012 Les exploitations régionales sont financièrement plus solides Moyennes par exploitation Le poids de la dette repart à la hausse France Avec le fléchissement des résultats de l agriculture régionale, le poids de la dette (somme des remboursements des emprunts à long ou moyen terme et des charges financières rapportée à l excédent brut d exploitation) s alourdit de 9 % en A 34 %, très proche du niveau Ensemble Languedoc-Roussillon Viticulture Tous herbivores Actif total (milliers d'euros) 426,6 284,7 307,3 332,4 Actif immobilisé (milliers d'euros) 250,9 159,8 163,2 234,6 Actif circulant (milliers d'euros) 174,1 124,2 143,7 97,6 Actif immobilisé / Actif total 59% 56% 53% 71% Actif circulant / Actif total 41% 44% 47% 29% Stocks et en-cours/ Actif circulant 59% 64% 77% 50% Endettement (milliers d'euros) 171,6 93,1 92,1 81,8 Taux d'endettement () Dettes à long et moyen terme / Endettement total 65% 52% 50% 70% Capitaux propres (milliers d'euros) 254,9 191,6 215,2 250,6 Capitaux propres / Passif total 60% 67% 70% 75% Immobilisations / Capitaux propres 98% 83% 76% 94% Ratio de solidité financière 1,02 1,20 1,32 1,07 Source : SRISE Languedoc-Roussillon - RICA résultats définitifs ,7 4,8 France métropolitaine, l indicateur endosse trois points par rapport à 2011 en lien avec la baisse de 7 % de l EBE. La viticulture pénalisée par la baisse de volume de la vendange, présente en 2012 le poids de la dette le plus fort de 37 % et la hausse la plus importante de 6 points. Pour la filière animale, le ratio recule de quatre points à 32 %. Endettement par type de dettes en 2012, Ensemble des exploitations Des exploitations un peu plus endettées Dettes auprès de tiers Total endettement Dettes à long et à moyen terme Autres dettes financières à -1 an Emprunts à court terme 38,1 48,5 93,1-0,9-11,3-15,0 Source : SRISE Languedoc-Roussillon - RICA résultats définitifs 2012 et ,5 + 1,8 8

9 ZOOM SUR L OTEX VITICULTURE Le résultat redescend en dessous des euros En 2011, à euros le RCAI des exploitations régionales de la filière viticole passait la barre des euros pour la première fois depuis l année Pour l exercice 2012, le RCAI de la viticulture régresse à euros subissant un recul de 29 % en valeur courante. Les exploitations viticoles (France métropolitaine) connaissent la même évolution (- 21 %) et dégagent un RCAI de euros. Plus de la moitié des régions viticoles sont à la baisse à l exception notable de la région Poitou-Charentes qui augmente de 28 % et occupe le premier rang avec euros (producteurs de vins blancs destinés à la production de Cognac et de Pineau). Le Languedoc-Roussillon se place à l avantdernière place devant la Corse. Une petite vendange mais des cours des vins à la hausse La viticulture régionale avait bénéficié en 2011 de rendements exceptionnels et de prix des vins à la production à la hausse. En matière de restructuration du vignoble, la campagne marque l arrêt de la prime à l arrachage définitif ( hectares arrachés entre 2004 et 2011). Pour l année 2012, les conditions climatiques difficiles pénalisent fortement la production et la vendange se rétracte à 12 millions d hectolitres (- 19 % par rapport à 2011). Les cours des vins continuent leur progression (+ 6 % 10 en moyenne annuelle sur l ensemble des vins). Des stocks de vins fortement dévalorisés Les produits courants des exploitations viticoles reculent de 3 % à euros. Au niveau national, ils s établissent à euros (- 5 %). Les ventes et autoconsommation de l exploitation croissent de 10 % à euros car les prix des vins sont le plus souvent haussiers. Fortement impactée par la diminution de la production stockée ( euros en moyenne à champ constant), la production de l exercice à euros est en retrait de 3 % (- 5 % au niveau national). Détail des charges courantes en 2012, Viticulture Peu de postes de charges se rétractent Approvisionnements dont Engrais et amendements dont Semences et plants dont Produits phytosanitaires dont Fournitures Autres charges d'exploitation dont Loyers et fermages dont Charges de personnel dont Amortissements Charges financières Le même phénomène est constaté au niveau national. La baisse de récolte impacte la valeur des stocks de vins malgré les prix haussiers. L évolution de la production de l exercice étant négative et les consommations intermédiaires 11 en hausse (+ 4 %), les exploitations viticoles dégagent une valeur ajoutée en baisse de 9 % à euros. Comme les subventions d exploitation et les indemnités d assurance reculent de 12 % et les loyers et fermage, les impôts et taxes et les charges de personnel augmentent de 3 %, l excédent brut d exploitation (EBE) diminue de 17 % à euros. Le fléchissement des amortissements et des charges financières (52 % de l EBE) conduit à la dégradation du RCAI euros de charges courantes supplémentaires par exploitation En 2012, les postes de charges en diminution sont peu nombreux pour les exploitations viticoles de la région. Après les 2 % de hausse de 2011, les charges courantes continuent donc de s alourdir (+ 3 %) à euros. Pour le niveau national, l augmentation est légèrement moindre. Le ratio charges courantes sur produits courants est de 86 % (contre 77 % au niveau national). 3,2 0,6 5,3 2,7 8,2 8,8 16,1 15,6 23,3 78,5 Source : SRISE Languedoc-Roussillon - RICA résultats définitifs 2012 et ,2-7,9-0,3 + 6,6 + 3,3 + 2,2 + 4,7 + 0,0 + 16,0 + 11,1 Les charges d exploitation à euros (97 % des charges totales) augmentent de euros par exploitation alors que les charges financières reculent encore de 8 %. Ces dernières sont inférieures à euros pour la première fois depuis Comme en 2011, les dépenses d approvisionnement ( euros) représentent 22 % des charges totales ; les autres charges d exploitation ou charges dites de structures constituent les trois-quarts des charges courantes. À euros, le poste des fournitures est le poste des approvisionnements le plus élevé ; il comprend notamment les frais d emballages pour les vins des exploitations en cave particulière (bouteilles et cartons). Deuxième poste de charges, les produits phytosanitaires représentent 35 % des charges d approvisionnement et 8 % des charges totales. Ces deux postes (16 % des charges courantes) supportent jusqu à 11 % de hausse. La dépense en produits de protection des cultures par hectare de SAU est de 290 euros contre 375 euros au niveau France métropolitaine. De la même façon, la dépense régionale à l hectare en engrais et amendements à 112 euros est inférieure de 36 % par rapport à l ensemble des exploitations viticoles françaises. 10- Source : DRAAF Languedoc-Roussillon Comptes régionaux égales à la somme des approvisionnements et des charges de structures non compris loyers et fermage, impôts et taxes, charges de personnel et amortissements 9

10 Endettement par type de dettes en 2012, Viticulture L'endettement des viticulteurs se maintient Dettes auprès de tiers Total endettement Dettes à long et à moyen terme Autres dettes financières à - 1 an Emprunts à court terme 1,8 Après la hausse de 11 % en 2011, le poste de dépenses «achats de travaux et services pour cultures et élevages» dans lequel se trouve notamment la prestation de service de la vendange à la machine se stabilise à euros. Constituant 16 % des charges courantes totales et 21 % des charges structurelles, les charges de personnel sont en hausse de 5 %. Á euros, c est le poste de charges le plus lourd et il devance les amortissements ( euros). La charge du personnel extérieur à l exploitation se majore de 15 %. Cette dépense représente 9 % des charges de personnel (salariés et personnel extérieur) pour la région soit la moitié du ratio régional. Le nombre d UTA salarié à 0,76 est en hausse de 2 %. La main d œuvre non salariée de l exploitation représente 1,15 UTA soit 60 % des UTA totales (47 % pour la France métropolitaine). La baisse des ressources freine l investissement En 2012, avec un RCAI en forte diminution et des amortissements stables, la CAF des exploitations viticoles recule de 17 %. La baisse de la valorisation totale des vins impacte bien ce flux financier alors qu elle n affecte pas les prélèvements privés, les viticulteurs ayant probablement tenu compte de la conjoncture économique propice de la campagne 4,8 39,4 46,1 92,1-25,2 Source : SRISE Languedoc-Roussillon - RICA résultats définitifs 2012 et ,5-3,4-9,4 + 6,3 précédente. Les prélèvements privés augmentent donc de 28 % ce qui a pour conséquence un autofinancement en baisse de 41 %. Le montant finançable par l exploitation représente 45 % des ressources financières produites par les exploitations de la viticulture ; celles-ci sont donc réduites de 21 % en 2012 (9 000 euros en moyenne). Au niveau national, les ressources totales baissent d un tiers par rapport à 2011 ( euros par exploitation). L autofinancement généré à euros ne permet de financer qu à 83 % les acquisitions d immobilisations. L excédent de trésorerie d exploitation atteint à champ constant euros contre euros en L évolution à la hausse observée depuis 2011 se maintient mais le flux financier reste très éloigné des euros du niveau France métropolitaine. En 2012, les prélèvements privés s élèvent pour la viticulture régionale à euros en moyenne. Les viticulteurs ont payé euros de charges sociales personnelles (+ 23 %). Ces cotisations représentent en 2012, 35 % du RCAI (charges sociales de l exploitant non déduites) et un tiers des prélèvements privés contre 23 % pour le niveau national. Malgré le contexte économique favorable de la filière en 2011, les structures de la viticulture ont moins investi en 2012 (- 6 %). L investissement total se réduit car les acquisitions d immobilisations se sont rétractées de 9 % ( euros) et les cessions d immobilisations n ont baissé que de 21 %. Il s élève à euros en moyenne soit un niveau relativement important pour la région. Le montant investi par l Otex est 6 % inférieur à celui de l ensemble des exploitations. Le recul du niveau national en matière d investissement entre 2011 et 2012 est bien plus important (- 16 %). L endettement à long et à moyen terme s allège En 2012, l endettement total de la filière viticole du Languedoc-Roussillon ( euros) se maintient. Comme en 2011, les viticulteurs de la région sont deux fois moins endettés que ceux de la viticulture nationale ( euros). Les emprunts à long ou à moyen terme (50 % des dettes totales) continuent à se resserrer à euros. Les dettes auprès des tiers ( euros), deuxième poste de dettes, s alourdissent de 6 %. Elles comportent pour 73 %, les dettes contractées auprès des fournisseurs et les dettes sociales et sur le personnel. Leur évolution peut en partie s expliquer par la hausse des dépenses des charges d approvisionnement. En effet, dans le contexte de charges en augmentation, les dettes prises auprès des fournisseurs (63 % des dettes de tiers et 27 % de l endettement) augmentent de 4 %. À euros par exploitation, les dettes sociales et du personnel ne représentent que 5 % des dettes totales. Les dettes à court terme 12 sont évaluées à euros (- 14 %). Le taux d endettement, à 30 %, est inférieur à la moyenne nationale et à la moyenne régionale, et perd moins d un point par rapport à Le poids de l endettement de 37 % augmente de six points en lien avec le retrait de l excédent brut d exploitation (- 17 %). Ce ratio de l endettement subit la dégradation la plus importante pour la viticulture que ce soit au niveau de la région (+ 19 %) ou de la métropole (+ 18 %). 12- somme des emprunts à court terme et des autres dettes financières à moins d un an 10

11 ZOOM SUR L OTEX TOUS HERBIVORES Un RCAI en hausse à euros En 2011, le résultat dégagé par les exploitations spécialisées en herbivores reculait de 14 %. La campagne 2012 est plus favorable pour la filière régionale : le RCAI des élevages de bovins, ovins et caprins s affiche à près de euros (+ 14 %). Il se positionne ainsi au-dessus de la moyenne décennale à euros. Si, régionalement, le résultat progresse sensiblement, c est le contraire au niveau national pour lequel le résultat subit un recul de 7 % ( euros). En effet, il est impacté par le résultat en forte baisse (- 19 %) de l orientation Bovins lait. Dans plus des deux tiers des régions métropolitaines, les résultats des élevages d herbivores sont en régression. En valeur, le Languedoc-Roussillon se positionne au 16 ème rang devant l Auvergne. Une conjoncture plutôt favorable pour la filière animale En 2011, les élevages d herbivores de la région avaient été impactés par la sécheresse de la campagne (hausse des charges d achats d aliments grossiers, stocks plus faibles de céréales en fin d exercice, ventes anticipées de bétail et abattages plus importants d animaux). En matière de production de lait de vache, le prix moyen annuel poursuivait sa hausse entamée en 2009 et les volumes de lait livrés augmentaient. En 2012, certains départements du Languedoc-Roussillon étant plus ou moins pénalisés par le froid hivernal et la sécheresse estivale, les exploitations d herbivores connaissent une situation fourragère hétérogène. Globalement, la production annuelle des prairies est légèrement déficitaire par rapport à une année normale La Lozère avec près de la moitié des surfaces régionales fourragères est dans une situation conforme à la normale et enregistre les meilleurs rendements. La production double après l année 2011 calamiteuse. Les prix à la production des bovins et des ovins et caprins (viande et animaux vivants) sont plus rémunérateurs en En ce qui concerne la filière laitière, le prix moyen annuel du lait de vache payé aux exploitations se rétracte de 2 % mais reste Détail des charges courantes en 2012, Tous herbivores Les conséquences de la sécheresse 2011 impactent les charges Approvisionnements dont Engrais et amendements dont Semences et plants dont Aliments concentrés dont Aliments grossiers dont Produits vétérinaires Autres charges d'exploitation dont Loyers et fermages dont entretien des bâtiments et du matériel dont Amortissements Charges financières toujours supérieur à Les livraisons de lait continuent de progresser. La valeur de la production stockée concerne principalement les produits végétaux Pour les élevages, les produits courants de l exercice 2012 augmentent de 10 % à euros. Nationalement, ils totalisent euros (+ 3 %). La conjoncture haussière des prix et des volumes des produits (viande, animaux et lait) permet encore cette année aux ventes (et autoconsommation de l exploitation) de croître de 4 % à euros. La valeur de la production de l exercice progresse fortement (+ 23 %). Cette hausse provient essentiellement de l évaluation de la production stockée à la clôture de l exercice 13. Le montant des stocks à euros en moyenne en valeur réelle est constitué à 81 % par les stocks de produits végétaux (céréales et foin). Les consommations intermédiaires augmentent (+ 16 %) mais moins fortement que la production ce qui a pour conséquence un doublement de la valeur ajoutée à euros. Mais même si les loyers et fermage, les impôts et taxes et les charges de personnel baissent (- 5 %), comme les subventions d exploitation et les indemnités 1,0 4,1 2,6 2,3 4,9 6,2 8,6 13,1 17,5 36,7 52,6-7,8-1,4-2,1-2,1 + 4,3 + 6,3 + 8,1 + 7,3 + 6,3 + 14,0 Source : SRISE Languedoc-Roussillon - RICA résultats définitifs 2012 et ,7 d assurance reculent de 8 %, l EBE n augmente que de 6 % à euros. Le recul des amortissements et des charges financières de 600 euros contribue au redressement du RCAI de 14 %. 18 % de hausse sur l alimentation des animaux En 2011, à la fois impactés par la hausse sur les prix de l énergie et par les conséquences du déficit fourrager, les élevages d herbivores étaient les plus pénalisés par la hausse des coûts de production. En 2012, les postes de charges les plus lourds qui font partie principalement des approvisionnements continuent à subir des hausses très importantes. A euros, l ensemble des charges courantes présente une augmentation de 9 %. Pour le niveau national, l évolution est moins conséquente (+ 5 %). Les charges courantes représentent 78 % du produit brut ( euros) contre 80 % en Les charges d exploitation (98 % des charges totales) à euros augmentent de 10 % alors que les charges financières (3 % des charges) reculent à euros. Les dépenses d approvisionnement (40 % des charges totales), s élèvent à euros en hausse de 14 %. 57 % des charges sont liées aux structures de l exploitation (comme au niveau national). 13- stocks de céréales produites et utilisées pour l autoconsommation du bétail et cheptel présent sur l exploitation à la clôture de l exercice 11

12 Á euros, les charges pour l alimentation du bétail (aliments concentrés et aliments grossiers) reste le plus gros poste de charges. Elles constituent comme en 2011, 23 % des charges car les exploitants ont pallié par des achats d aliments le manque de stocks de fourrages dans les exploitations. Et, dans ce contexte, le poste subit une hausse de 18 %. Á cause des quantités de fourrages, paille, etc. supplémentaires achetés, le poste des aliments grossiers augmente de euros en moyenne. Les amortissements ( euros) forment après la nourriture des animaux, le deuxième poste de charges des élevages (19 %). Avec en moyenne euros dépensés en charges d énergie (7 % des charges totales), la filière ne dépense que 50 euros par hectare de SAU. La dépense supplémentaire régionale en énergie atteint 700 euros contre 900 euros pour le niveau national. L entretien des bâtiments d exploitation et du matériel reste le quatrième poste de charges des élevages. Les éleveurs investissent beaucoup et s endettent Pour les élevages des herbivores, à euros la capacité d autofinancement croît (+ 7 %). La conjoncture plutôt favorable sur les ventes impacte à la hausse simultanément la CAF et le montant des prélèvements privés des exploitants (+ 44 %). Ce prélèvement très important induit une baisse de l autofinancement à euros et les nouvelles immobilisations ne sont autofinancées qu à 52 %. L autofinancement ne représente que 33 % des ressources financières à la disposition des élevages. En 2012, ces dernières augmentent de euros du fait des nouvelles dettes financières contractualisées. L excédent de trésorerie d exploitation atteint à champ constant euros contre euros en Il poursuit donc sa tendance baissière entamée en Au niveau France métropolitaine, le flux financier s affiche à euros. Les éleveurs d herbivores prélèvent en moyenne par exploitation euros pour leurs besoins privés. Les charges sociales de l exploitant s élèvent à euros dans les élevages ce qui représente 23 % des prélèvements privés (26 % pour le niveau national). Les entreprises d élevages spécialisés bovins ou ovins et caprins ont beaucoup plus investi qu en 2011 : l investissement total des exploitations d herbivores à euros croît de 62 %. En effet, les acquisitions d immobilisations, augmentées du poste «augmentation des animaux reproducteurs», sont majorées de 50 % à euros alors que les cessions d immobilisations n augmentent que de 600 euros à euros. Dans le même temps, l investissement supplémentaire régional s affiche à euros contre euros pour la France métropolitaine. Les constructions et installations spécialisées sont bien plus importantes dans la filière animale ( euros contre en viticulture). Allégement du poids de la dette des élevages de quatre points Á la fin de l exercice 2012, les élevages d herbivores sont beaucoup plus endettés qu en 2011 (+ 12 %). Le taux d endettement, à 25 % augmente de deux points mais reste bien inférieur à la moyenne nationale de l orientation 39 %). Tous les postes de dettes sont à la hausse. La filière reste en pourcentage, la plus endettée sur les emprunts à long ou à moyen terme (71 % des dettes totales Emprunts à court terme Autres dettes financières à - 1 an Dettes auprès de tiers Total endettement Dettes à long et à moyen terme 1,8 3,3 19,0 57,7 contre 50 % pour la viticulture). Les dettes auprès de tiers augmentent de 16 % mais, comparées aux exploitations viticoles à euros contre euros, elles pèsent deux fois moins dans ces dettes. En 2012, les dettes auprès des fournisseurs et les dettes sociales et sur le personnel s élèvent à euros (78 % des dettes auprès des tiers). L augmentation des charges d approvisionnement que connaît la filière en 2012 (+ 14 %) doit se répercuter sur les dettes aux fournisseurs ; celles-ci s alourdissent de 9 % en valeur réelle. La spécialisation est peu redevable envers les organismes sociaux : le montant des dettes sociales et du personnel avoisine les 500 euros (3 % des dettes auprès de tiers). Á titre de comparaison, la viticulture doit en moyenne euros par exploitation. Les dettes à court terme continuent d augmenter et atteignent euros. Avec l amélioration des résultats, le poids de l endettement (somme du remboursement en capital des emprunts à long et moyen terme et des charges financières sur l EBE) baisse de quatre points à 32 %. Endettement par type de dettes en 2012, Tous herbivores Tous les postes de dettes en augmentation 81,8 + 12,2 + 6,5 + 15,5 + 68,1 Source : Srise Languedoc-Roussillon - RICA résultats définitifs 2012 et ,8 12

13 Toutes orientations de production exploitations représentées en Languedoc-Roussillon, soit 5,2 % du total national Résultats économiques et situation financière des exploitations en 2012 Valeurs moyennes par exploitation et pourcentages d'évolution* Languedoc-Roussillon France Indice régional** 100=France Caractéristiques physiques Surface agricole utilisée (en ha) 46,2 85,7 54 dont SAU en fermage 28,6 70,5 41 Unités de travail annuel (UTA) 1 2,08 2, dont actifs salariés 0,85 0, dont actifs non salariés 1,23 1,44 85 Effectifs animaux (en UGB) 2 12,4 85, Unités de travail annuel (équivalent temps plein de l'agriculture) 2- UGB : unité de gros bétail ; 1 UGB équivaut à une vache laitière, une brebis-mère à 0,18 UGB " - " : donnée absente par nature Résultats de gestion d'une exploitation Languedoc-Roussillon France Indice régional** en milliers d'euros en milliers d'euros 100=France Ventes et autoconsommation 119,0 + 5,6 204,0 + 6,5 58 Production de l'exercice 125,8 + 0,0 207,8 + 6,5 61 Production de l'exercice à l'hectare (K / ha) 2,7-2,4-112 Production de l'exercice par actif (K / UTA) 60,4-101,3-60 Valeur ajoutée (hors fermages) 52,3-6,2 81,2 + 4,9 64 Excédent brut d'exploitation (EBE) 40,9-7,2 85,2 + 3,0 48 Résultat d'exploitation 25,0-11,4 55,8 + 2,3 45 Résultat courant avant impôts (RCAI) 22,7-12,1 51,3 + 2,8 44 RCAI par actif non salarié (UTANS) 18,4-11,7 35,5 + 3,7 52 Résultat de l'exercice 26,2-12,9 58,0 + 3,5 45 Subventions Subventions d'exploitation 12,7-5,5 31,1-1,7 41 Part dans le RCAI 55,8-60,5-92 Aide pour compenser un accident climatique 0,7-19,6 0,5-42,0 135 Aide découplée DPU 5,2-1,5 22,5 + 0,3 23 Charges Charges d'exploitation (1) 115,0 + 3,1 185,5 + 6,1 62 Charges d'approvisionnement 32,1 + 7,8 76,0 + 9,2 42 Charges de structure 82,9 + 1,4 109,6 + 4,1 76 dont charges de personnel 17,8 + 0,0 13,5 + 4,2 132 Charges financières (2) 2,7-2,2 5,2-0,7 52 Charges sociales de l'exploitant 6,9 + 15,4 11,4 + 12,0 61 Charges courantes (1) + (2) 117,7 + 3,0 190,7 + 5,9 62 Charges courantes à l'hectare (K / ha) 2,5-2,2-115 Dettes Dettes totales 93,1 + 1,8 171,6 + 1,8 54 Dettes à long et à moyen terme 48,5-0,9 112,1 + 0,7 43 Emprunts à court terme 1,7-15,0 6,3-1,3 26 Autres dettes financières à - 1an 4,8-11,3 7,8 + 7,9 62 Dettes auprès de tiers 38,1 + 8,5 45,4 + 4,1 84 Taux d'endettement (%) 32,7-0,1 40,2-1,6 81 Poids de la dette (%) 33,7 + 8,6 34,6-1,7 97 Investissements Investissement total 16,2 + 2,3 32,2 + 4,3 50 Champ : Ensemble des moyennes et grandes exploitations * Les évolutions sont exprimées en valeur courante et calculées sur un échantillon constant, constitué d'exploitations présentes à la fois en 2012 et 2011 ** Indice régional = valeur Languedoc-Roussillon / valeur France * 100 Source : SRISE Languedoc-Roussillon - RICA résultats définitifs 2012 et 2011 en valeurs moyennes par exploitation 13

14 Viticulture exploitations représentées en Languedoc-Roussillon, soit 20,4 % du total national Résultats économiques et situation financière des exploitations en 2012 Valeurs moyennes par exploitation et pourcentages d'évolution* Languedoc-Roussillon France Indice régional** 100=France Caractéristiques physiques Surface agricole utilisée (en ha) 28,4 23,6 120 dont SAU en fermage 15,0 16,1 94 Unités de travail annuel (UTA) 1 1,91 2,76 69 dont actifs salariés 0,76 1,46 52 dont actifs non salariés 1,15 1,30 89 Effectifs animaux (en UGB) 2 0,0 0, Unités de travail annuel (équivalent temps plein de l'agriculture) 2- UGB : unité de gros bétail ; 1 UGB équivaut à une vache laitière, une brebis-mère à 0,18 UGB " - " : donnée absente par nature Résultats de gestion d'une exploitation Languedoc-Roussillon France Indice régional** en milliers d'euros en milliers d'euros 100=France Ventes et autoconsommation 108,3 + 9,5 207,3 + 2,2 52 Production de l'exercice 116,6-2,5 214,9-4,5 54 Production de l'exercice à l'hectare (K / ha) 4,1-9,1-45 Production de l'exercice par actif (K / UTA) 61,0-77,9-78 Valeur ajoutée (hors fermages) 54,1-9,3 127,2-9,3 43 Excédent brut d'exploitation (EBE) 34,9-16,5 75,5-14,8 46 Résultat d'exploitation 19,4-26,4 54,4-19,5 36 Résultat courant avant impôts (RCAI) 16,9-28,4 50,1-20,8 34 RCAI par actif non salarié (UTANS) 14,7-27,9 38,5-19,2 38 Résultat de l'exercice 20,4-25,3 53,9-20,1 38 Subventions Subventions d'exploitation 3,8-18,3 4,2-0,0 91 Part dans le RCAI 22,6-8,4-269 Aide pour compenser un accident climatique 0,0 + 2,2 0, ,7 0 Aide découplée DPU 1,3-1,8 2,1 + 0,8 63 Charges Charges d'exploitation (1) 101,8 + 3,2 166,6 + 1,8 61 Charges d'approvisionnement 23,3 + 6,6 34,8 + 8,5 67 Charges de structure 78,5 + 2,2 131,9 + 0,2 60 dont charges de personnel 16,1 + 4,7 34,3 + 3,0 47 Charges financières (2) 2,7-7,9 4,6-0,1 58 Charges sociales de l'exploitant 5,9 + 23,4 12,6 + 8,6 47 Charges courantes (1) + (2) 104,5 + 2,9 171,2 + 1,7 61 Charges courantes à l'hectare (K / ha) 3,7-7,2-51 Dettes Dettes totales 92,1-0,5 184,8-0,4 50 Dettes à long et à moyen terme 46,1-3,4 88,3-1,9 52 Emprunts à court terme 1,8-25,2 12,1-2,1 15 Autres dettes financières à -1 an 4,8-9,4 11,4 + 2,0 42 Dettes auprès de tiers 39,4 + 6,3 73,1 + 1,6 54 Taux d'endettement (%) 30,0-1,7 31,3-0,8 96 Poids de la dette (%) 36,7 + 19,1 31,4 + 17,5 117 Investissements Investissement total 15,3-5,9 18,8-15,5 81 Champ : Ensemble des moyennes et grandes exploitations * Les évolutions sont exprimées en valeur courante et calculées sur un échantillon constant, constitué d'exploitations présentes à la fois en 2012 et 2011 ** Indice régional = valeur Languedoc-Roussillon / valeur France * Source : SRISE Languedoc-Roussillon - RICA résultats définitifs 2012 et 2011 en valeurs moyennes par exploitation

15 Tous herbivores grandes et moyennes exploitations en Languedoc-Roussillon, soit 2,0 % du total national Résultats économiques et situation financière des exploitations en 2012 Valeurs moyennes par exploitation et pourcentages d'évolution* Languedoc-Roussillon France Indice régional** 100=France Caractéristiques physiques Surface agricole utilisée (en ha) 132,3 95,1 139 dont SAU en fermage 87,0 74,4 117 Unités de travail annuel (UTA) 1 1,49 1,70 88 dont actifs salariés 0,08 0,16 53 dont actifs non salariés 1,41 1,54 91 Effectifs animaux (en UGB) 2 65,2 102, Unités de travail annuel (équivalent temps plein de l'agriculture) 2- UGB : unité de gros bétail ; 1 UGB équivaut à une vache laitière, une brebis-mère à 0,18 UGB " - " : donnée absente par nature Résultats de gestion d'une exploitation Languedoc-Roussillon France Indice régional** en milliers d'euros en milliers d'euros 100=France Ventes et autoconsommation 74,6 + 3,9 136,7 + 1,7 55 Production de l'exercice 76,9 + 22,8 140,8 + 5,0 55 Production de l'exercice à l'hectare (K / ha) 0,6-1,5-39 Production de l'exercice par actif (K / UTA) 51,6-83,0-62 Valeur ajoutée (hors fermages) 12,5 + 84,6 40,2 + 1,8 31 Excédent brut d'exploitation (EBE) 45,5 + 5,9 64,9-2,9 70 Résultat d'exploitation 28,0 + 11,6 37,8-6,8 74 Résultat courant avant impôts (RCAI) 25,9 + 13,7 33,5-7,2 77 RCAI par actif non salarié (UTANS) 18,4 + 14,2 21,8-6,9 84 Résultat de l'exercice 30,0 + 11,3 39,6-4,1 76 Subventions Subventions d'exploitation 39,9-6,7 37,8-4,4 105 Part dans le RCAI 154,1-112,7-137 Aide pour compenser un accident climatique 1,8-63,9 0,8-55,6 223 Aide découplée DPU 13,3-1,1 23,0-1,0 58 Charges Charges d'exploitation (1) 89,4 + 9,9 142,2 + 5,5 63 Charges d'approvisionnement 36,7 + 14,0 57,1 + 7,9 64 Charges de structure 52,6 + 7,3 85,1 + 3,9 62 dont charges de personnel 1,5-16,2 3,0 + 17,0 49 Charges financières (2) 2,3-7,8 4,7-1,5 49 Charges sociales de l'exploitant 6,7 + 15,1 8,7 + 10,2 78 Charges courantes (1) + (2) 91,7 + 9,4 146,9 + 5,3 62 Charges courantes à l'hectare (K / ha) 0,7-1,5-45 Dettes Dettes totales 81,8 + 12,2 148,4 + 2,5 55 Dettes à long et à moyen terme 57,7 + 6,5 107,5 + 1,4 54 Emprunts à court terme 1, ,8 4,5 + 3,3 39 Autres dettes financières à -1 an 3,3 + 68,1 4,8 + 8,1 69 Dettes auprès de tiers 19,0 + 15,5 31,6 + 5,1 60 Taux d'endettement (%) 24,6 + 10,1 38,7-0,3 64 Poids de la dette (%) 32,3-10,6 40,8 + 1,8 79 Investissements Investissement total 20,9 + 61,6 30,2 + 15,0 69 Champ : Ensemble des moyennes et grandes exploitations * Les évolutions sont exprimées en valeur courante et calculées sur un échantillon constant, constitué d'exploitations présentes à la fois en 2012 et 2011 ** Indice régional = valeur Languedoc-Roussillon / valeur France * 100 Source : SRISE Languedoc-Roussillon - RICA résultats définitifs 2012 et 2011 en valeurs moyennes par exploitation 15

16 Définitions Production de l'exercice : Somme des produits bruts élémentaires (animaux, produits animaux, végétaux, produits végétaux, produits horticoles) et des produits issus de la production immobilisée, des travaux à façon, de la vente de produits résiduels, des pensions d'animaux, des terres louées prêtes à semer, des autres locations, de l'agritourisme et des produits d'activités annexes. Valeur ajoutée : Production de l'exercice nette des achats d'animaux déduction faite des consommations intermédiaires, des loyers et fermages, des primes d'assurance et des rabais et ristournes. Excédent brut d'exploitation (EBE) : Valeur ajoutée produite + remboursement forfaitaire de TVA + subventions d'exploitation + indemnités d'assurances - impôts et taxes - charges de personnel. Résultat d'exploitation : Excédent brut d'exploitation + transferts de charges + autres produits de gestion courante - dotations aux amortissements - autres charges de gestion courante. Résultat courant avant impôts (RCAI) : Somme du résultat d'exploitation et du résultat financier. Dans le Rica, il est calculé avant déduction des cotisations sociales de l exploitant. C'est aussi la différence entre les produits et les charges courantes. Il constitue une forme de revenu permettant de rémunérer le travail non salarié et les capitaux propres. Résultat de l exercice : somme du résultat courant avant impôts et du résultat exceptionnel. Subventions d'exploitation : Sommes accordées à l'entreprise à titre gratuit par l Union européenne, l'état, certaines collectivités publiques, ou éventuellement d'autres tiers, pour lui permettre de compenser l'insuffisance de certains produits normaux ou de faire face à certaines charges normales de l'exercice. Charges courantes à l'hectare (en milliers d euros par hectare) : Ensemble des charges d'exploitation et des charges financières rapportées à la SAU. Charges d exploitation : Somme des charges d'approvisionnement et des autres charges d exploitation (ou charges de structures). Charges d'approvisionnement : Engrais et amendements, semences et plants, produits phytosanitaires, aliments du bétail, produits vétérinaires, combustibles, carburants et lubrifiants, fournitures et emballages. Charges de structures : Travaux par tiers, eau, gaz, électricité, eau d'irrigation, petit matériel, autres fournitures y compris carburant à la pompe, redevances de crédit-bail, loyers et fermages, loyers du matériel, loyers des animaux, entretien des bâtiments, entretien du matériel, assurances, honoraires vétérinaires, autres honoraires, transports et déplacements, frais divers de gestion, autres travaux à façon et services extérieurs, impôts et taxes, charges de personnel, dotations aux amortissements. Charges de personnel : Rémunération du personnel salarié et charges sociales correspondantes. Charges financières : Intérêts et frais financiers. Charges sociales de l exploitant : Cotisations qui financent les assurances maladie, vieillesse, accident du travail et maladies professionnelles, et familiales de l exploitant et des co-exploitants non salariés agricoles. Dans le RICA, elles sont exclues des charges de l exploitation ainsi que les prestations sociales car elles font partie du domaine du privé mais elles sont enregistrées de façon extra-comptable. Dettes financières à long et à moyen terme : Emprunts à plus de 2 ans (Crédit agricole et autres banques). Dettes financières à court terme : Emprunts bancaires à moins de deux ans (Crédit agricole et autres banques) et comptes financiers (banques, chèques postaux, intérêts à payer, concours bancaires). Dettes non financières (ou dettes auprès des tiers) : Avances et acomptes reçus des clients, dettes d exploitation (fournisseurs, dettes sociales, État (TVA), dettes sur immobilisations, autres dettes), produits constatés d avance. Taux d endettement () : Ensemble des dettes rapporté au total du passif. Poids de la dette () : Somme des annuités des emprunts à long et moyen terme et des frais financiers des emprunts à court terme sur l excédent brut d exploitation. Investissement total : Ce sont les acquisitions diminuées des cessions pour l ensemble des immobilisations (y compris les immobilisations foncières, incorporelles et financières) réalisées au cours de l exercice augmentées de la différence entre les stocks de début et de fin d exercice pour les animaux reproducteurs. 16

17 MÉTHODOLOGIE Réforme de la typologie et du champ du RICA depuis 2010 Le plan de sondage et la présentation des résultats du RICA sont fondés sur la typologie communautaire des exploitations agricoles, définie dans un règlement de la Commission. Cette typologie croise l orientation technico-économique (OTEX) et la classe de dimension économique (CDEX). Le principe de classement est le suivant. Les caractéristiques physiques de l exploitation (surfaces, effectifs d animaux) sont converties en un équivalent monétaire à l aide de coefficients régionalisés. La dimension économique de l exploitation est calculée par totalisation de tous les équivalents monétaires, l orientation par la contribution des différentes activités de l exploitation à sa dimension économique. Depuis 2010, des simplifications ont été apportées à l arbre de classification des OTEX, tandis que les classes de dimension ont été complètement revues. Elles sont aussi plus nombreuses, pour intégrer de façon plus correcte les formes d exploitation très contrastées des pays récemment entrés dans l Union européenne. Même si l architecture générale n est pas fondamentalement modifiée, le cadre concret dans lequel doit se présenter le plan de sélection du RICA et la répartition de l échantillon entre les strates sont très différents. Un point fondamental a été de déterminer le nouveau champ du RICA pour la France. Le RICA ne couvre pas la totalité des exploitations agricoles telles qu elles sont définies dans les recensements, mais un sous-ensemble, qui élimine les petites exploitations de retraite, de loisir, de subsistance, en général à temps partiel. Le champ du RICA est celui des exploitations agricoles d au moins euros de production brute standard (PBS). Méthodes de collecte et concepts Le RICA consiste en un recueil annuel d informations comptables et extra-comptables auprès d exploitations sélectionnées par échantillonnage (méthode des quotas). Quand l'exploitation dispose d'une comptabilité, celle-ci est harmonisée selon les règles du RICA et donc soumise à des retraitements (recours aux amortissements linéaires, inscription de toutes les terres en propriété au bilan, par exemple) puis complétée par des données extra-comptables (temps de travail, surfaces, nombre d'animaux, etc.). Une comptabilité RICA est établie spécifiquement s'il n'en existe pas (exploitation au forfait non sujette à la tenue d'une comptabilité). Le travail est en général confié à des centres de gestion et de comptabilité spécialisés, centres d économie rurale du réseau CER France, associations dépendants du réseau AS (Accompagnement Stratégie), divers autres centres comptables, experts-comptables, et de façon marginale, écoles d agriculture, centres de recherche et agents de l administration. Comme il s'agit d'informations individuelles, on peut reconstituer des ensembles répondant à différents critères, en fonction des objectifs d'étude poursuivis. Les résultats individuels sont étendus à l'ensemble du champ en utilisant un système de pondération basé sur le rapprochement du nombre des exploitations de l échantillon avec celui de l univers Ce dernier est obtenu à partir d une extrapolation pour l année 2012 des données des recensements de l agriculture 2000 et Un poids est calculé pour chacune des strates résultant du croisement des trois critères : orientation technico-économique (OTEX) - région - taille (CDEX). Les concepts centraux du RICA sont ceux de la comptabilité d'entreprise, définis par le Plan comptable agricole, lui-même adapté du plan comptable général. Un rapprochement important des concepts et des principes d évaluation a été opéré lors de l établissement de la nouvelle base 1995 des comptes macroéconomiques agricoles, et notamment des comptes par OTEX. Pour en savoir plus sur le RICA 2012 Données disponibles sur les sites Internet : - de la DRAAF Languedoc-Roussillon : - du service de la statistique et de la prospective (SSP) : La publication RICA France Tableaux standard 2012 de février 2014 est intégralement disponible. Pour la télécharger : Les tableaux nationaux (métropole) et régionaux, par Otex et taille de l exploitation pour les années 1988 à 2012 sont disponibles dans l espace «Données en ligne» «Rubrique Économie agricole» du site Agreste mais aussi sur la plate-forme DISAR dans l espace «Rubrique Économie agricole». Pour accéder à la plate-forme DISAR à partir du site Internet de la DRAAF Languedoc-Roussillon : agriculture.gouv.fr Direction régionale de l alimentation, de l agriculture et de la forêt Service régional de l information statistique et économique Place Jean-Antoine Chaptal - CS Montpellier cedex 02 Tél. : Fax : Courriel : srise.draaf-languedoc-roussillon@agriculture.gouv.fr Directeur de la publication : Philippe Mérillon Rédactrice en chef : Camille de Caix Auteur : Nicole Jacquottet Composition : Barbara Deltour Dépôt légal : à parution Agreste

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