ARTICLE. Revue internationale d analyse des risques alimentaires. Angela Catford, Marie-Claude Lavoie, Ben Smith, Enrico Buenaventura, Hélène Couture,

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "ARTICLE. Revue internationale d analyse des risques alimentaires. Angela Catford, Marie-Claude Lavoie, Ben Smith, Enrico Buenaventura, Hélène Couture,"

Transcription

1 ARTICLE Revue internationale d analyse des risques alimentaires Observations Issues de L évaluation des Risques pour la Santé que Comporte la Présence d Escherichia coli O157 dans les Produits de Bœuf Attendris Mécaniquement au Canada Angela Catford1,*, Marie-Claude Lavoie1, Ben Smith2, Enrico Buenaventura1, Hélène Couture1, Aamir Fazil2 et le Dr Jeffrey M. Farber1 1 Ministère de l Agriculture, des Pêcheries et de l Alimentation du Québec, Agence canadienne d inspection des aliments, (Division de la salubrité des aliments et programmes des viandes), Conseil des viandes du Canada 2 Agence de la santé publique du Canada, (Laboratoire de lutte contre les zoonoses d origine alimentaire), Conseil canadien du commerce de détail * Corresponding author angela.catford@hc-sc.gc.ca Reçu le 14 Mai 2012; la version finale reçue le 28 Mai Catford et al.; licensee InTech. Ceci est un article en libre accès distribué sous les termes de la Creative Commons Attribution License ( qui permet l'utilisation illimitée, la distribution et la reproduction sur tout support, à condition que le travail original est correctement cité. RésuméAuCanada,àlafinde2012,untotalde18casde maladies d origine alimentaire provoquées par Escherichia colio157(e.colio157)ontétésignalésdanslecadred une éclosion causée par du bœuf contaminé. Au cours de l enquêtesurlasalubritéalimentairerelativeàl éclosion,la consommation de bœuf attendri mécaniquement (BAM) chezdesdétaillants aétémiseencausedansdequelques cas. Les détails de cette enquête et du suivi afférent sont consultables en ligne sur le site Web de l Agence canadienned inspectiondesaliments(acia)*. Cet évènement a sensibilisé d avantage la communauté scientifiqueetlepubliccanadiensàlapratiqueconsistant à attendrir le bœuf mécaniquement. En outre, quatre * pour les consommateurs/enquete sur la salubrite des aliments/xl foods inc /fra/ / éclosions d E. colio157 relativement récentes survenues auxétats Unisontmisenévidencelefaitquelesproduits non intacts autres que le bœuf haché, par exemple les rôtisetlesbiftecksattendris,puissentcomporterunplus grandrisquedemaladiequelespiècesdemuscleintactes (service d inspection et de la salubrité des aliments du département de l Agriculture des É. U. [FSIS USDA], 2005; Laine et coll., 2005; CDC, 2010). Dans le but d évaluer le risque en question, Santé Canada (SC) et l AgencedelasantépubliqueduCanada(ASPC)ontmis au point un plan de travail visant à recueillir des renseignements et à communiquer à la population canadienne tout risque éventuel que pourrait comporter lapratiqueconsistantàattendrirlebœufmécaniquement. Le Bureau des dangers microbiens de la Direction des alimentsdesantécanadaenpartenariatavecladivision Int. food riskfazil anal. Vol. M. 3, 3:2013 Angela Catford, Marie-Claude Lavoie, Ben Smith, Enrico Buenaventura, Hélène Couture, Aamir et j., le 2013, Dr Jeffrey Farber: Observations Issues de L évaluation des Risques Pour la Santé que Comporte la Présence d Escherichia Coli O157 dans les Produits de Boeuf Attendris Mécaniquement au Canada 1

2 des sciences des risques pour la santé publique du Laboratoire de lutte contre les zoonoses d origine alimentaire de l Agence de la santé publique du Canada etencollaborationavecd autresintervenantsdudomaine delasalubritéalimentaireontélaboréuneévaluationdes risques éventuels pour la santé que comportent les produits de BAM au Canada. Le présent document résume les premières observations issues de l évaluation etactualiselesestimationsdurisquerelatifaucanadaen s appuyantsurlastructuredumodèlepubliéen2013par l ASPC (Smith et coll., 2013), tout en tenant compte de nouveauxrenseignements. Selon le modèle, la consommation de BAM comporte environ cinq fois plus de risques que celle des pièces de bœuf intactes. À des fins comparatives, le bœuf haché comporte1500et7300foisplusderisquequelebamet lespiècesdebœufintactes,respectivement.deplus,des modélisations incluant une intervention réalisée immédiatement avant l attendrissage ont permis de démontrer que le risque calculé que comporte le BAM pourrait éventuellement être réduit de telle sorte qu il avoisineceluiquecomporteunepiècedebœufintacte. Undocumentd évaluationpluscomplettenantcomptedes données remises à SC très récemment (enavril et en mai 2013) et présentant une caractérisation détaillée de la modélisationmathématiquedesdiversscénariosenvisagés estencoursdepréparationetserapubliéultérieurement. l ingestion d E. colio157:h7 sont caractérisées par la diarrhée et la colite hémorragique; cependant, la maladie peuts aggraveretprovoquer,lesyndromehémolytiqueet urémique (SHU), une séquelle constituant un danger de mortetnécessitantdestransfusionssanguinesetladialyse. Les symptômes du SHU, lequel peut se révéler mortel, varient et se manifestent généralement chez quelque 5 à 10% de l ensemble des victimes d E. colio157:h7, et environ 15% des jeunes enfants et des aînés ayant contracté l infection en seront atteints. Une atteinte rénale permanentepeutenêtreuneautreséquelle(aspc,2013b). Bienqu E.coliO157aitétédétectéechezdiversesespèces animales (domestiques et sauvages), les bovins bien portants sont considérés comme le réservoir animal le plus étroitement lié à sa présence dans la chaîne alimentaireetparconséquent,àl infectionchezl humain (YoonetHovde,2008).Pendantlesprocessusd abattage, d habillage et de fabrication des produits de bœuf, si E. coli O157 se trouve sur le cuir ou dans le contenu intestinaldelabête,ilpeutêtretransféréàlasurfacedes carcasses parées et par la suite, sur les pièces de viande, p.ex.,lescoupesprimairesetsous primaires. Généralement,lacontaminationdepiècesoudebiftecksde bœuf intacts par E. colio157 n est que superficielle, et les pratiques de cuisson habituelles suffisent à inactiver la bactérie. Cependant, lorsque la contamination touche du bœufnonintact,celle cipeutsepropagerauproduitentier. Commedenombreuseséclosionsl ontdémontré(huanget Sheen, 2011), la consommation de bœuf haché contaminé cuit sans que sa température interne ait atteint 71 C est l une des principales causes d infection par E. colio157. Il estfréquentquel ondécouvrequelesproduitscontaminés etincriminésdansleséclosionsdemaladieontfaitobjetde manipulation ou cuisson inadéquates, p. ex., contamination croisée, de température de cuisson inadéquate, négligence de vérifier la température interne, etc. Par conséquent, puisque les produits de bœuf haché sont considérés comme les plus préoccupants sur le plan de la santé publique en regard du contrôle d E. coli O157, ce sont aussi ceux que l industrie et les autorités réglementairesontprincipalementciblés. 1.Contexte Comme le nombre de cassignalés par l intermédiaire de labasededonnéesdesmaladiesàdéclarationobligatoire et le Programme national de surveillance des maladies entériques de l Agence de la santé publique du Canada permet d en juger (voir le tableau1), le nombre de maladies d origine alimentaire causées par E. colio157 chez les humains semble avoir diminué au cours des dernières années (ASPC, 2013a). Cependant, l infection d originealimentairepare.colio157demeureunecause importante de gastroentérite au Canada, et cet agent pathogène continue à provoquer de nombreuses éclosions partout dans le monde (Pennington, 2010). En règlegénérale,lessymptômesassociésàl infectionsuiteà Agentpathogène/ groupe Total Taux* Total Taux Total Taux Total Taux Total Taux Total Taux E.coliO , , , , , ,39 Tableau1.Donnéespartielles totauxettauxannuels(par100000)relatifsàe.colio157signalésaupnsmede2006à2011 *TauxcalculésenrecourantauxestimationsdémographiquespourleCanadaau1erjuilletdesannées2006à2011,telsquedéclaréspar StatistiqueCanada. Seulslescasd E.coliO157sontcomprisdanscetableau,puisquelescasd autrese.colinesontpassignalésavecconstanceparlesprovinces. Letableaucompletestconsultableauhttp:// aspc.gc.ca/fs sa/fs fi/ecoli fra.php. 2 Int. food risk anal. j., 2013, Vol. 3, 3:2013

3 Année Nombre decas Typedeviande Endroit Sourcedelapublication 2000 Biftecks de surlonge attendris au moyen d aiguilles États Unis 2 FSIS USDA,2005 FR70: Filet de bœuf désossé bardé de tranches de bacon préparé à partir de produit de bifteckinjectédemarinade États Unis 11 Laineetcoll.,2005 J.FoodProt.68(6): Produitdebifteckmarinéetattendri États Unis 4 FSIS USDA,2005 FR70: Biftecksattendrisaumoyendelames États Unis 21 CDC,2010 Publicationélectronique 2012 Biftecksattendrisaumoyend aiguilles Canada 5 ASPC,2013 Communicationsinternes Tableau2.ÉclosionsenAmériqueduNordliéesàdespiècesdebœufentièresdontlesignalementadéquatapermisdedéterminerleur étatnonintact(c. à d.,qu unattendrissageaeulieu). Uneéclosiond E.coliO157survenueauCanadaetquatre qui ont sévi aux É. U. (tableau2) ont mis en évidence le faitqu outrelesproduitsdebœufhaché,lesproduitsnon intacts tels que les rôtis et les biftecks attendris peuvent comporter des risques de maladie qu une mesure de gestiondesrisquespeutécarter. En plus de l attention portée au bœuf attendri mécaniquement (BAM) en raison de ces éclosions, des études sur les produits attendris mécaniquement ont été publiées dans des revues scientifiques au cours de la dernière décennie. Ces études ont démontré que parfois, les produits de BAM ne sont pas cuits uniformément et/ouqueleurtempératureinternen apasatteintledegré permettant d en assurer la salubrité. Cela résulte du fait que des bactéries, y compris des agents pathogènes, par exemple E. coli O157 et Salmonella spp., peuvent être transférées dans la pièce de viande au moyen de l attendrissage mécanique, avec ou sans injection de marinades et de saumures (Echeverry et coll., 2009; Echeverry et coll., 2010; Gill et McGinnis, 2004; Gill et McGinnis, 2005; Gill et coll., 2005a; Gill et coll., 2005b; Graumann et Holley, 2007; Huang et Sheen, 2011; Luchansky et coll., 2008; Luchansky et coll., 2009; Luchanskyetcoll.,2011;Luchanskyetcoll.,2012). Les autorités fédérales en matière de salubrité des aliments ont pris plusieurs initiatives dans le but de comprendre ce qui fait en sorte que les produits non intacts peuvent comporter des risques de maladie ainsi quelafaçondontceux cipeuventêtreécartésaumoyen de mesures de gestion. Par exemple, une évaluation intitulée Comparative Risk Assessment for Intact And Non intact (Tenderized) Beef a été réalisée par le service d inspection et de la salubrité des aliments du départementdel AgriculturedesÉ. U(FSIS USDA,2002) puis publiée en mars À ce moment, le FSIS USDA est parvenu à la conclusion que les produits de BAM ne comportaientpasdavantagederisquesquelespiècesde viande intactes. Plus précisément, selon cette évaluation desrisques,1casdemaladiepar15,9millionsdeportions de biftecks intacts et 1 par 14,2 millions de portions de biftecksnonintacts(attendris)étaientprévus.deplus,on y a indiqué ce qui suit «il n existe pratiquement aucunedifférencesurleplandesrisquesdemaladieentre les biftecks intacts (non attendris) et non intacts (attendris).»et«laprobabilitéqu E.coliO157:H7survive àlacuissontypique,quecesoitdanslesbiftecksattendris ou non attendris, est minuscule.». Cependant, à la lumière de cas de maladies causés par E. coli O157 et associés au BAM depuis la publication l évaluation en 2002, le FSIS USDA a annoncé l actualisation de cette évaluation des risques. Cette mise à jour n a pas encore été publiée, mais jusqu à ce qu elle le soit, les observations issues des travaux entrepris auparavant, lesquels ont été réalisés minutieusement, demeurent pertinentes*. AuCanada,uneéquipedel Agencedelasantépublique ducanada(aspc)apublié,àtitredemiseaupointd un modèled évaluationdesrisquesantérieurpubliéen1998, un modèle stochastique d évaluation quantitative des risques dans le but d estimer les effets des interventions effectuées à diverses étapes avant l abattage et la transformation, préalables à la fabrication finale des produitsdebœuf(smithetcoll.,2013). Portée Lesfacteursci dessousdécriventlaportéedelaprésente évaluation. Agentspathogènespréoccupants: E.coliO157:H7etE.coliO157:NM(E.coliO157). IlconvientdenoterqueSantéCanadan apasanalysélerapport du FSIS USDA dans le but d en déterminer l applicabilité au Canada, en recourant aux données canadiennes publiées récemment, ni dans la perspective de proposer certaines mises aupointquipourraientyêtreapportéesparl organisme. * Angela Catford, Marie-Claude Lavoie, Ben Smith, Enrico Buenaventura, Hélène Couture, Aamir Fazil et le Dr Jeffrey M. Farber: Observations Issues de L évaluation des Risques Pour la Santé que Comporte la Présence d Escherichia Coli O157 dans les Produits de Boeuf Attendris Mécaniquement au Canada 3

4 Alimentoualimentspréoccupants: Le bœuf attendri mécaniquement produit au Canada (c. à d., les produits de bœuf non intacts dont la surface est traversée par des lames ou des aiguilles et/ou qui sont injectés d une solution, ou barattésoubienpétrisdanscelle ci); o Exclut le bœuf en dés, en cubes et les produits reformés, o Exclutlesproduitsimportés(lesdonnéessurles principales caractéristiques de ces produits ne sontpasaccessibles). Populationd intérêt: Populationcanadienne. Effetoueffetspréoccupants: La maladie, peu importe sa gravité, causée par E. colio157. Étapes dans la production, la transformation, la distribution,lapréparationetlaconsommation: Touteslesétapes,delafermeàl assiette. Mesuresdecontrôleetd atténuation: Modificationdanslesconditionsd attendrissage; Influence sur le comportement du consommateur (c. à d., l ajout de messages dans l étiquetage, l éducation du consommateur, etc.), particulièrement au moyen de la communication d une recommandation sur la température de cuisson (conformément aux spécifications des gestionnairesdesrisques); o La connaissance des effets des mesures de contrôle et d atténuation ci dessus, l élaboration etlamiseenœuvreéventuellesdesinstruments de politique (c. à d., des documents d orientation, des lignes directrices, etc.) pourraientêtremieuxétayées. Lesdonnéescomprennent: Ladocumentationscientifiqueetpubliée; Les données non publiées fournies par d autres ministères, organismes et intervenants gouvernementaux. Objectifs Les principaux objectifs de la présente évaluation consistentà: Caractériser les risques que peut comporter le BAM danslaperspectivedespratiquesmisesenœuvreaux étapes préalables à la fabrication et suivant celles ci enrecourantàunemesuredesrisquesparportion; o Lacaractérisationdesrisquesquipourraientêtre liésaubamparrapportàceuxquecomportent lebœufhachéetlespiècesdeviandeintactes. Examinerlesstratégiesd atténuationoudecontrôle qui pourraient être mises en œuvre par les divers intervenants de la chaîne alimentaire (p. ex., transformateurs, détaillants, responsables de la réglementation, consommateurs) et analyser leurs effetssurlesrisqueséventuels. Attendrissage chez le détaillant ou HRI Attendrissage chez le transformateur Consommateur Détaillant ou HRI* Consommateur Transformateur Détaillant ou HRI Attendrissage par le consommateur Consommateur Attendrissage chez le détaillant ou HRI Figure1.Voied expositionsimplifiée *HRI:Hôtel,restaurant,institution 4 Int. food risk anal. j., 2013, Vol. 3, 3:2013

5 Afin d atteindre ces objectifs, les questions suivantes serontprisesencompte: Question1: Quels sont les risques par portion de BAM auxquels les consommateurs peuvent être exposés à cause du bœuf canadien? Comment ces risques se comparent ils aux risques par portion que comporte la consommation de produitsdebœufintactsetnonintacts(ycomprislebœuf haché,lebœufinjectédesaumureetlesbiftecksentiers)? o L application d une température de cuisson recommandée aurait elle d importants effets sur les risquesparportion? Question2: Selon les spécifications particulières établies par les gestionnairesdesrisques,l effetdelatempératuredecuisson, àtitredel unedesmesuresdecontrôle,doitfairel objetd un examen. Selon les résultats de l évaluation des risques, une température de cuisson ciblant exclusivement le BAM devrait elleêtrerecommandéeauxconsommateurset/ouaux exploitantsd établissementsdeservicesalimentaires? 2.Démarche Santé Canada a entrepris une évaluation des risques éventuels que comporte E. coli O157 dans le BAM en recourantauxélémentsducadred évaluationdesrisques pour la santé intitulé Principes et directives régissant la conduite de l évaluation des risques microbiologiques, CCA/GL30 (1999) élaboré par la Commission du Codex Alimentarius(FAO/OMS). Dans le cadre de ce travail, un examen de la documentation scientifique traitant de la question du BAM a été effectué. Santé Canada a aussi publié une demande de données6 dans le but d obtenir des renseignementsparticuliersaucontextecanadien. De plus, au moyen de collaborations et de partenariats avec des intervenants ainsi que de l intégration des données nouvellement disponibles, le modèle stochastiqued évaluationquantitative desrisquespublié par l ASPC (Smith et coll., 2013) a été actualisé et utilisé pour comparer le degré de risques que comportent le bœuf haché, les pièces de bœuf intact et le BAM pour le public canadien, produisant ainsi une évaluation des risquessemi quantitative. Laprésenteétudeviseàmettreàjourlesestimationsdes risquesrelatifsaucanadaenrecourantàlastructuredu modèlepubliéen2013parl ASPCetentenantcomptede nouveaux renseignements. Cela comprend la prise en comptedelacomplexitéducontinuumdeproductiondu bœuf au Canada et la possibilité que l attendrissage ait 6 sc.gc.ca/fn an/consult/2012 ecoli/index fra.php. lieu à diverses étapes, y compris chez le producteur, le détaillant et/ou le consommateur (Figure1). La compréhension de l ampleur de l attendrissage est essentielle pour celle des risques éventuels que pourrait comporterlaconsommationdebamaucanada. En outre, Santé Canada met ces travaux à contribution pourexaminerlesstratégiesd atténuationoudecontrôle qui pourraient être mises en œuvre au cours du continuum de production du bœuf et jouer un rôle dans la diminution des risques que court la population canadienne. Ces travaux ont porté plus particulièrement sur la mise en œuvre éventuelle d une température de cuissonrecommandée. 2.1Vued ensembledumodèle Le modèle de l ASPC est un modèle stochastique d évaluation quantitative des risques que comporte la consommation d E. colio157:h7 dans les produits de bœuf(smithetcoll.,2013).lemodèleaétémisaupoint entenantcomptedesdeuxprincipauxobjectifssuivants: soit 1) l évaluation de l efficacité relative d interventions avant l abattage et au cours de la transformation et 2) la détermination des risques qui découlent de la consommation d E. colio157:h7 dans le bœuf haché, dans des pièces de bœuf non intactes (p. ex., le BAM) et les pièces de bœuf intactes au moment de la mise à jour du modèle. Les résultats issus du modèle ont révélé une réductiondurisquepourlasantépubliquevariant,selon différentes combinaisons et applications d un certain nombre d interventions, entre 30,9 et 99,99%. Selon l estimation, les risques que comportent les pièces de bœuf non intactes attendries au moyen de lames ou d injection de saumure sont plus importants que ceux qu entraînentlespiècesintactes. Lemodèledel ASPCestdegrandeenvergure,saportée s étendant de la «ferme à l assiette»; après y avoir appliqué quelques modifications mineures et avoir pris encomptelesnouvellesdonnées,ilaétéadoptéauxfins de la présente étude. Élaboré en Excel2010 de Microsoft coupléà@risk(version5.5.0,palisadecorporation,new York, É. U.), le modèle recourt à la simulation de type Monte Carlo alliée à une technique d échantillonnage hypercubique latine. Chaque scénario exploré au moyen dumodèleadonnélieuà25000itérations. La structure du modèle est décrite en détail ailleurs (Smithetcoll.,2013),etsesélémentsdebasesontrésumés ici.lesdonnéescanadiennesdécrivantlaprévalenceetla concentrationd E.coliO157danslesmatièresfécalesdes bovins d élevage dans les exploitations agricoles et les parcs d engraissement ont été utilisées à titre de paramètresdedépartauxfinsdel évaluation.enutilisant les taux et les facteurs de transfert calculés à partir des études observationnelles, la fréquence d E. colio157 sur la peau et par la suite, sur les carcasses en milieu de Angela Catford, Marie-Claude Lavoie, Ben Smith, Enrico Buenaventura, Hélène Couture, Aamir Fazil et le Dr Jeffrey M. Farber: Observations Issues de L évaluation des Risques Pour la Santé que Comporte la Présence d Escherichia Coli O157 dans les Produits de Boeuf Attendris Mécaniquement au Canada 5

6 transformation, ont été calculées. La prévalence, la concentration et le comportement d E. colio157 ont été modélisés aux diverses étapes de la transformation menantàlaproductiondebœufhaché,depiècesdebœuf non intactes et de pièces de bœuf intactes en utilisant l information et en s appuyant sur les relations dont la documentation scientifique et les rapports gouvernementauxfontétat.lesdonnéesutiliséesavecle scénario reproduisant les pratiques de transformation actuellesprisesencomptedanslemodèledel ASPCsont issues d examens et de méta analyses systématiques visant l évaluation des incidences des interventions pratiquéesparlestransformateurscanadiens.modifiéde manière à refléter le recours accru aux interventions à l étape de la transformation au Canada, le scénario d intervention selon les pratiques courantes de Smith et coll.(2013)aétéutiliséàtitredescénarioderéférenceaux finsdelaprésenteévaluation. Lespratiquesdeconservationtantauréfrigérateurqu au congélateur,chezledétaillantetleconsommateur,ontété utilisées concurremment aux modèles d inactivation ou de prolifération afin de déterminer les concentrations en E. coli O157 dans les produits de bœuf avant qu ils ne soient cuits. Les distributions des températures internes atteintespendantlacuissondubœufhaché,despiècesde bœuf non intactes et intactes ainsi que les portions déterminéesontétéutiliséesauxfinsducalculdeladose d E.coliO157ingérée.Ladosemodéliséeaétéintégréeà un modèle dose réponse bêta binomial afin de déterminer les principaux extrants du modèle: la probabilité de maladie par portion de chacun des produitsdebœuf. Aux fins de la présente évaluation, les équations mathématiques et le modèle de processus établis par Smith et coll. (2013) ont été conservés tels quels, mis à part ce qui suit: le paramètre décrivant la proportion de pièces de viande soumises au processus d attendrissage utilisépourlecalculdupibcdansl étudedesmithetcoll. (2013) n a pas été pris en compte. Cette proportion est inconnue, et étant donné les objectifs de la présente évaluation, il est préférable de comparer les risques inhérents à chacun des produits sans tenir compte de la probabilité que chaque produit soit consommé. Ce paramètre pourrait être utilisé lors de prochains travaux de modélisation tout en intégrant des données sur le volume de consommation afin de déterminer le nombre de maladies par an, etc. De plus, dans le cadre de la présente évaluation, les risques sont exprimés comme nombre moyen de portions provoquant un seul cas de maladie, soit l inverse de la probabilité moyenne de maladieparportion. 3.Déterminationetcaractérisationdesrisques E. colio157:h7 et E. colio157:nm (E. colio157) sont les agents pathogènes d intérêt dans le cadre des présents 6 Int. food risk anal. j., 2013, Vol. 3, 3:2013 travaux.lesparticularitésdel espèce,sescaractéristiques biologiques, sa virulence ainsi que les conditions de prolifération, d inhibition et d inactivation de cet agent pathogène sont bien décrites ailleurs (ICMSF, 1996; NZFSA,2001;Mengetcoll.,2007).Enoutre,lagravitéde la maladie liée à l infection par E. colio157 ainsi que les séquelleséventuelleseteffetsquiendécoulentsontaussi biendocumentés(pennington,2010). La dose infectieuse minimale d E. coli entéro hémorragique est estimée entre 100 à 200cellules et il suffit possiblement d aussi peu que de 10 cellules pour provoquerlamaladie,commeentémoignentdesanalyses rétrospectives de bœuf haché et de salami mis en cause dansdeséclosions(mengetcoll.,2007).lemodèledose réponseretenudanslemodèlequantitatifactualiséutilisé en appui aux présents travaux est le modèle bêta binomial élaboré par Cassin et coll. (1998), ce dernier produitégalementl estimationd unedoseinfectieusetrès faible. Actuellement, il n existe pas de modèles dose réponse relatifs à la maladie provoquée par E. colio157:h7fondéssurdesdonnéesd éclosionsliéesàla consommationdebamoudebiftecks. 4.Évaluationdel exposition L évaluationdel expositionestaxéesur: Leprocessusd attendrissagemécaniqueetseseffets sur la prévalence et la concentration d E. colio157 lorsquecelle cisetrouvedanslesproduits; Les interventions éventuelles qui pourraient être appliquées au bœuf immédiatement avant l attendrissage; L ampleur de l attendrissage dans le continuum de production/distribution de même que chez le consommateur. En tenant compte de ce qui précède, voici les principaux facteursinfluantsurlaprésenteévaluationdel exposition: 1. Selon les pratiques qui ont cours au sein de l industrie,ontientpouracquisquelatransformation primaireauneffetimportantsurlerisqueabsolu.les transformateursexerçantleursactivitésenconditions normales et appliquant les BPF7 devraient diminuer efficacementlacontaminationquinedevraitsubsister Le sigle BPF est utilisé dans le texte à titre de sigle générique englobant toutes les principales conditions et mesures que les fabricants doivent appliquer pour veiller à la salubrité et au caractère approprié des aliments pendant la fabrication. Il est entendu que les établissements agréés par le gouvernement fédéral exercent leurs activités conformément au Programme d amélioration de la salubrité des aliments (PASA), que ce système s apparente à l analyse des dangers et maîtrise des points critiques (HACCP), et qu il est englobé par les concepts desbpfdontilestquestiondansleprésentdocument. 7

7 qu à de faibles niveaux. Cependant, dans le cadre de cetteétude,ontientpouracquisqu unecarcassen est pas étiquetée comme destinée à produire des pièces de viande qui seront attendries. Par conséquent, toutes les pièces seraient traitées en recourant aux mêmes processus de transformation primaire et interventions,peu importe qu ellessoient destinéesà l attendrissage ou non. Selon ces hypothèses principales, il est entendu que la transformation primaire n aura pas d influence importante sur la déterminationdurisquerelatifprésentéici. 2. Lesdonnéesrecueilliesetpubliéessurlaprévalenceet laconcentrationd E.coliO157àdiversesétapesdela transformation, depuis la carcasse débitée jusqu aux pièces de bœuf vendues au détail, permettent de présumerqu ellessontfaibles. 3. Les transformateurs de bœuf disposent de plusieurs processus d attendrissage. Ceux ci peuvent être répartis selon les grandes catégories suivantes: attendrissage au moyen de lames, au moyen d aiguilles,avecousansinjectiondemarinadesoude saumure(aussiappeléeinjectionenprofondeur,injection de marinade, amélioration ou amélioration de l humidité), injectionàhautepressionsansaiguillesetbarattageet pétrissageavecsolution. a.danslescasoùlesbactériessonttransféréespar un mouvement vertical (poussées à partir de la surface vers l intérieur de la pièce de bœuf), les donnéesdonnentàpenserquelamajeurepartie de la microflore demeure près du premier centimètre sous la surface de la viande. Cependant, selon la méthode d attendrissage, cette donnée peut varier (Sporing, 1999; Gill et McGinnis,2005;Luchanskyetcoll.,2008et2009; HuangetSheen,2011;Johnsetcoll.,2011.) b.les données permettent de croire que les attendrisseursmécaniquestransfèrentlesbactéries de façon horizontale (c. à d. qu ils propagent la bactérie d un bifteck non contaminé à un autre bifteck)(sporing,1999;gilletcoll.,2005aet2005b; Luchansky et coll., 2008; Adler et coll., 2012; Jeremiah et coll., 1999). Un seul événement de contaminationpeutêtreàlasourced untransfert horizontal dont au moins quatre pièces de bœuf additionnelles feront l objet (Huang et Sheen, 2011). Comme les renseignements font défaut au sujet des biftecks subséquents (c. à d. après le quatrième), le nombre de pièces de plus qui seraientcontaminéesdemeureinconnu. c.plusieurs sources de données donnent à penser que les méthodes d attendrissage ont divers effets sur la propagation de la contamination. Plus particulièrement, l attendrissage au moyen de l injection de saumure semble augmenter la profondeur de la distribution et la quantité de bactéries dans une pièce de bœuf. La réutilisation de la saumure injectée peut aussi contribuer à la propagation horizontale de la contamination(gilletcoll.,2005a;helleretcoll., 2007; Uttaro et Aahlus, 2007). Les données permettentdecroirequel injectionsansaiguilles peut aussi faire pénétrer les bactéries depuis la surfacejusquedanslaviande(rayetcoll.,2010; Jeffriesetcoll.,2012). Il existe une quantité relativement importante de travaux portant sur les interventions appliquées aux carcasses, aux parures et aux autres pièces de bœuf qui font état d une variation de l efficacité selon le traitement (Geornaras et coll., 2011, Pittman et coll., 2012).Quelquesétudesontétéconsacréesàl efficacité desinterventionsdanslecontexteparticulierdubam (Heller et coll., 2007; Echeverry et coll., 2009). Les données présentées dans la documentation scientifique publiée donnent à penser que les interventions précédant immédiatement l attendrissage mécanique peuvent réduire la pénétration de l agent pathogène se trouvant en surface(helleretcoll.,2007;echeverryetcoll.,2009et 2010).Helleretcoll.(2007)indiquentuneréductionde 0,9 à 1,1 log de la concentration en E. colio157 à la suited unetelleintervention. L entretien et le nettoyage de l équipement destiné à l attendrissagesontessentielspourlalimitationdela propagation horizontale (Sporing, 1999; Gill et McGinnis, 2005; Luchansky et coll., 2008; Sofos et Geornaras,2010;HuangetSheen,2011). L ampleur exacte de l attendrissage mécanique du bœufaucanadaestinconnue. a.des données concernant les établissements agréés par le gouvernement fédéral ont été recueillies et procurent une estimation du recoursàcettepratiquechezlestransformateurs. Selon ces données, le BAM représente tout au plus 25% du volume total de production. Cependant, il est possible que ce pourcentage soitconsidérablementmoinsélevé. Les données au sujet des établissements de vente au détailontaussiétérecueilliesetcelles cimontrentquela capacitéd attendrissagepourraityêtrejusqu àtroisfois plus élevée que chez les transformateurs (selon le volume potentiel pouvant être traité compte tenu de l équipement destiné à l attendrissage qui s y trouve). Les données fournies à Santé Canada par les intervenants de janvier à mars 2013 ont révélé que l attendrissage au moyen d aiguilles et d injections est beaucoupmoinspopulairequeceluiaumoyendelames, alorsquelerapportestde1produitattendriinjectépour 11produitsattendrisaumoyendelames.Enenvisageant les recommandations relatives à la température de cuisson, il est important de tenir compte également de facteurstelsquelaméthodedecuisson,letypedepièce Angela Catford, Marie-Claude Lavoie, Ben Smith, Enrico Buenaventura, Hélène Couture, Aamir Fazil et le Dr Jeffrey M. Farber: Observations Issues de L évaluation des Risques Pour la Santé que Comporte la Présence d Escherichia Coli O157 dans les Produits de Boeuf Attendris Mécaniquement au Canada 7

8 debœuf,l épaisseuretlesingrédientsdelasaumures il yalieu,carceux cionttousuneincidencesurl efficacité destempératuresdecuissonauxfinsdel inactivationde l agent pathogène (Sporing, 1999; Luchansky et coll., 2009et2011;Porto Fettetcoll.,2013;Mukherjeeetcoll., 2008;Gilletcoll.,2009;Yoonetcoll.,2009;Shenetcoll., 2010;Adleretcoll.,2012). 8. L étiquetage de certains produits de BAM est assez récent au Canada, et aucune donnée n est disponible sur l adoption par les consommateurs d un comportement visant à observer les conseils de cuissonquis ytrouvent. Les produits de BAM préparés en appliquant les BPF et en appliquant des interventions avant l attendrissage ne sont pas considérés comme des aliments qui comportent un risque considérablement plus important que les produits de viande intacts non attendris vendus sur le marchécanadienetproduitsdemanièresemblable. Ces observations sont soutenues par l analyse quantitative détaillée ci dessous à la section intitulée Réponsepréliminaireauxquestionsd orientation. 6.Réponsepréliminaireauxquestionsd orientation Question1: Quels sont les risques par portion de BAM auxquels les consommateurs peuvent être exposés à cause du bœuf canadien? Comment ces risques se comparent ils aux risques par portion que comporte la consommation de produitsdebœufintactsetnonintacts(ycomprislebœuf haché,lebœufinjectédesaumureetlesbiftecksentiers)? o L application d une température de cuisson recommandée aurait elle d importants effets sur les risquesparportion? 5.Principalesobservationsetopinionpréliminaire Au cours de la présente évaluation des risques, des connaissances scientifiques acquises antérieurement sur l identification et la caractérisation d E. colio157 ont été examinéesetdemeurenttoujoursapplicables.deplus,un certain nombre de facteurs qualitatifs présentés dans l évaluation de l exposition indiquent que bien qu une différence éventuelle puisse exister entre les risques que comportelebametceuxquepeuvententraînerlespièces debœufintactes,cetécartestvraisemblablementfaible,et actuellementl expositionàe.colio157sembleêtrefaible. Scénario Étatdelapiècedeviande Intacte BAM Bœufhaché BAM,interventionderéduction logarithmiquede0,4 0,6log BAM,interventionderéduction logarithmiquede0,9 1,1log BAM,interventionderéduction logarithmiquede1,4 1,6log Intacte BAM Nombredeportionsà lasourcede1maladie 1,29milliard 265millions Risqueparrapport àlaréférence millions 3,6 487millions 2,7 1,19milliard 1,1 15,9millions 14,2millions 1 1,1 Source Évaluationdesrisques,SC (2013)/Modèleactualiséde l ASPC9 ÉvaluationdesrisquesFSIS USDA(2002)(nonactualisée) Tableau3.Sommairedesrésultatsdelamodélisation Une différence de 1 représente le risque de référence choisi pour le scénario de modélisation choisi. Les nombres supérieurs à 1 indiquentuneaugmentationdesrisquesparrapportàlaréférence(parexemple,«5»représenteunrisquede«5foissupérieur»). 9Pourlecalculdesrisques,lemodèledel ASPCfaitappelàlatechniquenumériquedeMonteCarlo.Celapermetl intégrationd une distribution d éventuelles valeurs d entrée pour tout paramètre individuel. En présentant une prédiction du nombre de portions requises pour causer une maladie, il s agit de la valeur inverse (probabilité moyenne de maladie causée par une portion donnée) calculée au moyen du modèle. Dans le modèle, les calculs comprennent la variation implicite dans les distributions d un paramètre d entrée,dontleslimitesnesontpasprésentéesdanscedocument. 10Lesréductionslogarithmiquesd E.coliO157découlantdesinterventionsmisesàl essaiparhelleretcoll.(2007)devraientsesituerde0,9à1,1 log.d autresréductions(c. à d.,de0,4à0,6etde1,4à1,6log)ontétéfondéesenrecourantàdesdonnéesdifférentes(pittmanetcoll.,2012, Geornarasetcoll.,2011;Echeverryetcoll.,2009).Onatenupouracquisquelesinterventionsdécritesontétéeffectuéesimmédiatementavant lʹattendrissageetquelaréductionlogarithmiqueatraitàlaconcentrationd E.coliO157àlasurfacedelapiècedeviande. 11Lemodèled évaluationdesrisquesdesé. U.(2002)n estpasfondésurlamêmestructurenisurlesmêmesélémentsd entréequele modèle d évaluation des risques de l ASPC et par conséquent, les résultats n ont pas pu être comparés. Cependant, ces résultats illustrentlaportéed autresprédictionsdesrisquesdecettenature. 8 8 Int. food risk anal. j., 2013, Vol. 3, 3:2013

9 Mises à jour du modèle de l ASPC (Smith et coll., 2013), résultatsdelamodélisationetdiscussion En plus des données actualisées concernant les interventionsaucoursdelatransformationlescénariode référence du modèle, depuis sa publication en 2013, un autre changement important au modèle de l ASPC porte sur l exposition éventuelle attribuable plus particulièrement au rapport entre le volume de bœuf attendriaumoyendelamesetceluiattendriparinjection de saumure (point7 de la section intitulée Évaluation de l exposition). Lemodèleactualisédel ASPCpréditlenombremoyende portionsquientraîneraituncasdemaladieattribuableàe. colio157 après avoir consommé un bifteck de BAM, un bifteckintactetdubœufhaché.unrésumédecetteanalyse estprésentéautableau3.selonl analyse,lenombremoyen deportionsquiprovoqueraituncasdemaladieattribuable àe.colio157aprèsavoirconsomméunbifteckdebamest de 265millions. En comparaison, le nombre moyen de portions de bœuf haché qui pourrait causer un cas de maladie attribuable à E. coli est de Enfin, le nombre moyen de portions de pièces de bœuf intactes (bifteck) qui produirait ce résultat correspond à 1,29 milliard.toutesproportionsgardées,lesrésultatsissusdu modèle indiquent que la consommation de BAM comporteraitenvironcinqfoisplusderisquesquecelledes pièces de bœuf intactes. À des fins comparatives, le bœuf haché comporte 1500 et 7300fois plus de risque que le BAMetlespiècesdebœufintactes,respectivement. Les facteurs à la source des écarts entre les risques calculésdécoulantdubœufhaché,dubametdespièces intactespeuventêtrenombreux.l unedescauseslesplus importantes de la différence entre les risques que comportelebœufhachéetceuxquidécoulentdespièces de bœuf intactes est la probabilité élevée de contaminationdumatérielutilisépourlaproductiondu bœuf haché (c. à d., les parures de bœuf). Les parures sonthabituellementobtenuesdelasurfaced unecarcasse qui est plus exposée à la contamination éventuelle que l intérieur et celles ci sont généralement emballées dans de grands contenants de 1000kg (contenants combo) dans lesquels la contamination croisée peut se produire relativementfacilement. Pourlecalculdesrisques,lemodèledel ASPCfaitappel à la technique numérique de Monte Carlo. Cela permet l intégration d une distribution de valeurs d entrée possibles pour tout paramètre individuel. Dans le modèle, les calculs comprennent la variation implicite dansladistributiondesparamètresd entrée.cesontces variations qui permettent de tenir compte des changementsdansl estimationdesrisquesdécoulant,par exemple des différentes méthodes d attendrissage, des traitements appliqués aux pièces de bœuf (c. à d., des interventions) et des écarts entre les températures de cuisson,entreautresfacteurs. Deplus,lemodèledel ASPCestalimentéparlesdonnées issues de la documentation scientifique montrant que le degré et la variabilité de l inactivation pendant la cuisson peuvent différer selon que le bifteck est intact (Sporing, 1999), attendri au moyen d aiguilles/injecté (Luchansky coll., 2011) ou attendri au moyen de lames (Luchansky et coll.,2009;luchanskyetcoll.,2012;sporing,1999).afinde déterminer ces écarts, les auteurs ont principalement comparé des biftecks de diverses épaisseurs cuits en recourantàlamêmeméthode. Danslecasdesteaksattendrisparinjectiondesaumure, lesréductionsdelaconcentrationd E.coliO157résultant de la cuisson variaient entre 0,3 et 4,1 log UFC/g (Luchanskyetcoll.,2011),etdansceluidesteaksattendris à l aide de lames, lacuisson a entraîné une réduction de concentration de la bactérie de l ordre de 0,5 à 6,3 log UFC/g(Luchanskyetcoll.,2009;Luchanskyetcoll.,2012; Sporing, 1999). Aux fins de l illustration de l intégration de ces données dansle modèle de l ASPC, siles biftecks sont cuits jusqu à ce que la température interne atteigne 63ou71 C,lesréductionsmoyennesdelaconcentration d E.coliO157calculéespourlesbiftecksinjectés,attendris aumoyendelamesetintactsontétéétabliesà2,7,à3,8et à4,5logufc/gà63 C,età3,3,à4,4età5,2logUFC/gà 71 C,respectivement.Celanesignifiepasqu ils agissait desseulestempératuresprisesencomptedanslemodèle, carlemodèlerecourtàunedistributiondesvaleurspour cetintrantparticulier12,maisqu à63ouà71 C,sichaque valeur est sélectionnée de manière aléatoire pour une simulationdonnée,lesréductionslogarithmiquesseraient calculéescommeindiquéci dessus. 6.1Simulationsadditionnelles 6.1.1Unscénarioéventuelcomportantuneintervention antimicrobienneavantl attendrissage. En plus du scénario de référence du modèle de l ASPC, trois traitements appliqués immédiatement avant l attendrissagedubœufontaussiétéexplorés(scénario2 du tableau3). Le modèle publié en 2013 par l ASPC ne prévoyait pas la possibilité d une intervention précédant immédiatement l attendrissage, mais on sait que des producteurs peuvent, dans ces circonstances, appliquer un traitement tel que le rinçage à l eau chaude ou à l acide lactique de la surface de la pièce de viande, par exemple. Selon le scénario comportant une intervention d uneefficacitésemblableàcelledelafourchettepubliée par Heller et coll. (2007), pour une variété de types FondésurlʹenquêteEcoSure(2008)auprèsdesconsommateurs; lesdétailssontlesmêmesquedanssmithetcoll.,(2013). 12 Angela Catford, Marie-Claude Lavoie, Ben Smith, Enrico Buenaventura, Hélène Couture, Aamir Fazil et le Dr Jeffrey M. Farber: Observations Issues de L évaluation des Risques Pour la Santé que Comporte la Présence d Escherichia Coli O157 dans les Produits de Boeuf Attendris Mécaniquement au Canada 9

10 d interventions, la probabilité moyenne d un cas de maladie attribuable à E. colio157 par portion de bifteck de BAM se trouve réduite de telle sorte que sa consommation est environ 2,7 fois plus risquée que celle d unepièceintacte. Dans le cas où une intervention dont l efficacité est semblableàcelledesfourchettesdevaleurspubliéesdans lesouvragesscientifiques(variantentreaucuneffetetune réduction logarithmique de 1,6) précède immédiatement l attendrissage,alorsl effetsurlesrisquescalculésvariera. Par exemple, les biftecks traités immédiatement avant l attendrissage en pratiquant une intervention entraînant une réduction logarithmique de 0,4 à 0,6 comportent environ 3,6 fois plus de risques que les pièces intactes. Si une intervention plus efficace est appliquée (p. ex., produisantuneréductionlogarithmiquede1,4à1,6),alors lesrisquescalculésquecomporteraientlesbiftecksdebam peuvent être réduits jusqu à atteindre un degré presque équivalentauxrisquesdécoulantdebiftecksintacts. Danslecadredecestravaux,ilaétésupposé(hypothèse) quetoutelacuneoutoutelimitationdedonnéesprésente dans le modèle élaboré par l ASPC n aient pas d incidence sur les écarts relatifs entre les risques que comportent le BAM,les pièces intactes et lebœuf haché. Enoutre,malgrélefaitquecertaineslacunesdedonnées ont été comblées depuis la publication des évaluations desrisquesparl ASPCen2013eten1998,leslacunesde données restantes et les difficultés inhérentes à la structuredumodèleutilisédanscecadre(abordéesdans la section intitulée Principales difficultés et lacunes de données) s appliqueraient aux conclusions finales des travauxprésentésici Unexempledescénarioconcernant latempératuredecuissonetlebam En tentant de répondre à la question L application d une température de cuisson recommandée aurait elle d importants effets sur les risques par portion?, le modèle actualisé de l ASPC a été utilisé de nouveau afin de comparer les risques par portion de BAM cuit à une gamme de températures en se conformant à la recommandation dansdiversesmesures.desscénarioshypothétiquesselon lesquels le respect d une recommandation de cuire le BAM jusqu à une température interne donnée varie ont ensuiteétéproduits.lesscénarioshypothétiquesquiont étémisàl essaiétaientfondéssurdestauxdeconformité variant entre 60 et 100% et des températures recommandéesvariantentre63et77 C. L analyseduscénarioamenéauxobservationssuivantes: Lesrisquesmoyensquecomportentuneportionde BAM cuit jusqu à l atteinte d une température interne de 63 C, et ce, à 100% du temps, peuvent être réduits de sorte qu ils atteignent le même 10 Int. food risk anal. j., 2013, Vol. 3, 3:2013 niveau moyen de risques par portion que les biftecks intacts cuits sans tenir compte des recommandations sur la température, c. à d., à une fourchettedetempératuresestiméesdanslemodèle deréférence(de27à138oc). La mesure dans laquelle le respect de la recommandation sur la cuisson jusqu à l atteinte d unetempératureinternespécifiquepourraitvarier et les taux de conformité auxquels on pourrait s attendre sont inconnus. Les valeurs utilisées aux fins de cette analyse ont été choisies de manière arbitraire. Toutefois, on s attend à ce qu il subsiste uneincertitudeimportanteàl égarddespréférences des consommateurs et de l empressement dont ils ferontpreuveàadopterdesrecommandations. D autres facteurs qui seraient importants pour l analyse del efficacitéd unetempératuredecuissonn ontpasété intégrés à l analyse du scénario ci haut, mais ceux ci serontabordésbrièvementàlaquestion2. Question2: Selon les spécifications particulières établies par les gestionnaires des risques, l effet de la température de cuisson,àtitredel unedesmesuresdecontrôle,doitfaire l objetd unexamen.selonlesrésultatsdel évaluationdes risques, une température de cuisson ciblant exclusivement lebamdevrait elleêtrerecommandéeauxconsommateurs et/ou aux exploitants d établissements de services alimentaires?lecaséchéant,quelleserait elle? Lesrésultatsdemodélisationobtenusàl aidedumodèle d évaluation des risques utilisé dans ces travaux suggèrentque ledegréderisquesassociéaubamserait cinqfoisplusélevéqueceluiquecomportelespiècesde bœuf intactes si l ensemble des produits sont fabriqués dansdescirconstancesnormalesetenrespectantlesbpf. Toutefois, comme indiqué dans la réponse à la Question1, si une intervention est appliquée immédiatement avant l attendrissage, le risque calculé que comporte le BAM peut être réduit jusqu à avoisiner celuicalculédanslecasdespiècesintactes.ils ensuitque silesrisquesquecomportentlebametlespiècesintactes sont équivalents, l utilité de la recommandation aux consommateurs de la cuisson jusqu à l atteinte d une températureinternedonnéepourraitserévélerlimitée. Sionexaminelesrecommandationssurlestempératures internes devant être atteintes pendant la cuisson afin de réduire l exposition à E. colio157 avec efficacité, il importeaussidetenircomptedelaméthodedecuisson, du type de pièce de bœuf, de son épaisseur et des ingrédientsdelasaumure(lecaséchéant).actuellement, aucun consensus n est atteint dans la documentation scientifique, et des incertitudes subsistent quant à la réaction du consommateur aux emballages étiquetés de

11 produits de BAM et du comportement qu il adoptera à leur égard. Des données supplémentaires sont donc nécessaires afin de mieux documenter et éclairer davantageunerecommandationéventuellesurlacuisson jusqu àl atteinted unetempératureinternedonnéesiune tellerecommandationdevaitêtreadoptée. 7.Principalesdifficultésetlacunesdedonnées 1. Dans l ensemble de cette évaluation des risques, les observationsdontilestquestionfontabstraction,par exemple, de circonstances dans lesquelles une défaillance aurait pu survenir dans le processus de transformation chez un transformateur ou du fait qu unarrivageapuluiparvenircontaminéàunpoint tel que même un processus soigneusement conçu seraitmisenéchec,etc.ilimportedesoulignerquede tels problèmes sont considérés comme des circonstances extraordinaires et rares et qu il n existe pasdedonnéespermettantd enestimerlafréquence. 2. Une part importante de l évaluation des risques consisteàdéterminerlesquestionsausujetdesquelles lesconnaissancessontincomplètes(incertitudes)àun point tel que l application des observations issues de l évaluation des risques devient si limitée qu elles ne peuvent satisfaire les spécifications définies à l attention de l équipe de l évaluation. La déterminationdessecteursdanslesquelslavariabilité d un paramètre ou d un processus est si importante qu ils peuvent avoir le même effet est toute aussi importante.latechniquedemontecarloutiliséeaux fins du volet quantitatif de cette évaluation permet unecertaineanalysedetelseffets.cependant,dansle cadre de la présente évaluation des risques, l analyse quantitative ne constituait pas l objectif principal, et lesestimationsfinalesdesrisquesn ontétéprésentées qu à titre de valeurs moyennes et non de distributions. Or, dans une perspective qualitative, il convient de souligner que la mesure de l incertitude est élevée à l égard de paramètres relatifs au comportementduconsommateur,particulièrementau sujetdelamiseenœuvredesrecommandationssurla cuisson.toutefois,tenircompteducomportementdu consommateur dans le cadre d une évaluation des risques demeurera une importante difficulté dans touslescas. 3. En ce qui concerne l analyse quantitative, toutes les lacunes de données constatées dans l évaluation des risques de Smith et coll. (2013) s appliqueraient aux conclusions tirées aux fins de cette évaluation. Néanmoins, certaines lacunes de données ont été combléesdepuisladernièrepublication,etlemodèle aétémisàl essaiaveccesnouvellesdonnées. a.denouvellesdonnéessurlacuissonpubliéespar Luchansky et coll. (2012) ont été utilisées pour étendre la distribution des réductions logarithmiques produites par la cuisson appliquéedanscemodèle. b.de nouvelles données sur le rapport entre le recours aux lames, aux aiguilles et aux injections pourl attendrissagedubœufontétéutiliséespour renforcerl ensembledescalculsdesrisques.. c.de nouvelles données au sujet du scénario du modèle de référence (plans d interventions préalables à la transformation ou au début du processus) ont été utilisées afin de renforcer l ensembledescalculsdesrisques. d. La mesure de l écart entre les méthodes et les températures appliquées pour la cuisson de diverses pièces de bœuf est inconnue. Bien que l enquête dont les données sur les temps de cuisson ont été utilisées aux fins du volet de modélisation de cette évaluation portait précisémentsurlebœufhachéoulebœuf,aucune distinction entre les rôtis et les biftecks n a été établie,parexemple. 4. Lesinterventionsétudiéesdansl évaluationdesrisques réalisée par Smith et coll. (2013) ont été quantifiées en recourantàdesdonnéesissuesd examensetde méta analysessystématiques.l interventionantimicrobienne additionnelle évaluée (c. à d., une intervention applicable immédiatement avant l attendrissage) était appuyéeparunerevuenarrative. 5. En ce qui concerne les données issues de tests moléculairesetmicrobiologiques,celles cicomportent toujours une part inhérente de variabilité et d incertitude. Dans les données publiées, les détails requis aux fins de l intégration de la variabilité et de l incertitude dans l analyse quantitative n étaient pas disponibles à même les sources de données utilisées dans la présente évaluation des risques. De plus, la capacitédelastructuredumodèledel ASPCdegérer cesanalysesn apasétémiseàl épreuve. a.le recours à des études expérimentales produisant une estimation de la réduction logarithmique constitue une difficulté particulière. En règle générale, dans le cadre de ces études, les concentrations de l inoculum (p. ex.,de106à109ufc/mlouufc/g)sontdeloin plus élevées que celles auxquelles on s attend sur les coupes de bœuf selon les données de surveillance et par conséquent, une surestimation des réductions logarithmiques peutendécouler. 6. En ce qui a trait aux données issues des tests microbiologiques ou moléculaires, l interprétation du comportement, de la présence et de la concentration d organismes indicateurs par rapport à E. coli O157:H7 constitue aussi une difficulté, alors qu aucunedonnéeconcernantl agentpathogènen est aisément accessible. Aucune étude d ajustements Angela Catford, Marie-Claude Lavoie, Ben Smith, Enrico Buenaventura, Hélène Couture, Aamir Fazil et le Dr Jeffrey M. Farber: Observations Issues de L évaluation des Risques Pour la Santé que Comporte la Présence d Escherichia Coli O157 dans les Produits de Boeuf Attendris Mécaniquement au Canada 11

12 quantitatifsadditionnelsaumodèledel ASPCn aété entrepriseencequiconcernel intégrationdedonnées surdesorganismesindicateurs. 7. Encequiatraitàladéterminationdel expositionau BAM, le nombre de voies éventuelles que peut emprunterunepiècedebœufparticulièreavantd être attendrie, puis consommée constitue un obstacle d envergure.commementionné,laquantitéexactede bœuf soumis à l attendrissage au Canada demeure inconnue. Par conséquent, il a fallu formuler des hypothèsesausujetdelafréquencedel attendrissage (c. à d., chez le transformateur, le détaillant ou le consommateur),cequifaitobstacleàladétermination des risques auxquels la population est exposée. Un schéma général illustrant ces hypothèses figure à l Annexe(figure1). a.comme indiqué dans l évaluation de l exposition, les estimations des volumes de BAMproduitsdanslesétablissementsagrééspar le gouvernement fédéral, de même que chez les détaillants ont été recueillies. Plus de données sur ces deux types d établissements pourraient êtredisponiblesprochainement. b.desdonnéesmanquentsurlesecteurnonagréé par le gouvernement (c. à d., les établissements régisparlesautoritésprovinciales). 8. Il existe davantage de sources de données, particulièrement de données issues de tests microbiologiques ou moléculaires (p. ex., sur la prévalence et la concentration d E.coliO157 à différents points du continuum de production du bœuf),ausujetdel industriedubœufauxétats Unis. Danslescasoùdesdonnéescanadiennesnesontpas disponibles, l applicabilité réelle des données américaines dans le contexte canadien demeure inconnue. On a tenu pour acquis que la représentativité des données américaines était adéquateauxfinsdeladéterminationdesrisquesque comportelebamaucanada. 9. La faible prévalence d E. colio157 dans le bœuf soulèveuncertainnombrededifficultés.parexemple, les schémas d échantillonnage microbiologique et les méthodes d analyse peuvent avoir des limites de détection ne permettant pas aux évaluateurs des risques de faire des déductions au sujet de la populationbactérienneréelleprésentedanslespièces debœufprimairesetsous primaires. 8.Références [1] Adler,J.M.,I.Geornaras,K.EBelk,G.C.SmithetJ. N. Sofos. «Thermal Inactivation of Escherichia coli O157:H7 Inoculated at Different Depths of Non IntactBlade TenderizedBeefSteaks»,J.FoodScience, 2012,77,p.M108 M Int. food risk anal. j., 2013, Vol. 3, 3:2013 [2] ASPC (Agence de la santé publique du Canada). E. coli Feuillet d information, accessible au aspc.gc.ca/fs sa/fs fi/ecoli fra.php, consultéen2013a. [3] ASPC (Agence de la santé publique du Canada). E. coli Surveillance, accessible au aspc.gc.ca/fs sa/fs fi/ecoli fra.php,consultéen2013b. [4] Cassin, M. H., A. M. Lammerding, A. M., E.C.D. Todd, W. Ross et R. S. McColl. «Quantitative risk assessment for Escherichia coli O157:H7 in ground beef hamburgers», Int. J. Food Microbio, 1998, 41, p [5] CDC (US Centers for Disease Control). «Multistate OutbreakofE.coliO157:H7InfectionsAssociatedwith BeeffromNationalSteakandPoultry»,2010,accessible auhttp:// consultéen2012. [6] Echeverry,A.,J.C.Brooks,M.F.Miller,J.A.Collins, G.H.LoneraganetM.M.Brashears.«Validationof lactic acid bacteria, lactic acid, and acidified sodium chlorite as decontaminating interventions to control Escherichia coli O157:H7 and Salmonella Typhimurium DT 104 in mechanically tenderized and brine enhanced (nonintact) beef at the purveyor», J. Food Prot,2010,73;p [7] Echeverry,A.,J.C.Brooks,M.F.Miller,J.A.Collins, G.H.LoneraganetM.M.Brashears.«Validationof intervention strategies to control Escherichia coli O157:H7 and Salmonella typhimurium DT 104 in mechanically tenderized and brine enhanced beef», J.FoodProt,2009,72,p [8] Geornaras, I., H. Yang, N. Andritsos, A. Fouladkhah, S. Manios, G. D. Moschonas, M. C. Nunnelly, K. E. Belk, K. K. Nightingale, D. R. Woerner,G.C.SmithetJ.N.Sofos.«Evaluationof chemical decontamination treatments for beef trimmings against Escherichia coli O157:H7, non O157 Shiga toxin producing E. coli and antibiotic resistant and susceptible Salmonella Typhimurium and Salmonella Newport», Report: American Meat InstituteFoundation,2011;accessibleau content/uploads/ pdf, consultéen2013. [9] Gill, C.O. et J. C. McGinnis. «Factors affecting the microbiological condition of the deep tissues of mechanicallytenderizedbeef»,j.foodprot,2005,68, p [10] Gill, C.O. et J. C. McGinnis. «Microbiological conditions of mechanically tenderized beef cuts prepared at four retail stores», Int. J. Food Microbiol, 2004,95,p [11] Gill,C.O.,J.C.McGinnis,A.Houde,L.Lamoureux et D. Leblanc. «Microbiological conditions of moisture enhanced pork before and after cooking», FoodMicrobiol,2005a,22,p

13 [12] Gill,C.O.,J.C.McGinnis,K.Rahn,D.Young,N.Lee et S. Barbut. «Microbiological condition of beef mechanically tenderized at a packing plant», Meat Sci,2005b,69,p [13] Graumann, G. H. et R.A. Holley. «Survival of Escherichia coli O157:H7 in needle tenderized dry curedwestphalianham»,int.j.foodmicrobiol,2007, 118,p [14] Heller,C.E.,J.A.Scanga,J.N.Sofos,K.E.Belk,W. Warren Serna, G. R. Bellinger, R. T. Bacon, M. L. Rossman et G. C. Smith. «Decontamination of Beef SubprimalCutsIntendedforBladeTenderizationor Moisture Enhancement», J. Food Prot, 2007, 70, p [15] Huang, L. et S. Sheen. «Quantitative analysis of verticaltranslocationandlateralcross contamination of Escherichia coli O157:H7 during mechanical tenderizationofbeef»,journaloffoodsafety,2011,31, p [16] ICMSF (International Commission on Microbiological Specifications for Foods). «Microorganisms in Foods 5: Characteristics of Microbial Pathogens», Blackie Academic & Professional,1996,Londres. [17] Jefferies, L. K., C. L. Hansen et F. M. Steele. «Translocation and Cross Contamination of E. coli O157 in Beef Eye of Round Subprimal Cuts ProcessedwithHigh PressureNeedlelessInjection», J.FoodScience,2012,77,p [18] Jeremiah,L.E.,L.L.GibsonetB.Cunningham.«The influence of mechanical tenderization on the palatabilityofcertainbovinemuscles»,foodres.int, 1999,32,p [19] Johns, D. F., C. L. Bratcher, C. R. Kerth et T. McCaskey. «Translocation of Surface Inoculated Escherichia coli into Whole Muscle Nonintact Beef Striploins following Blade Tenderization», J Food Prot,2011,74,p [20] Laine,E.S.,J.M.Scheftel,D.J.Boxrud,K.J.Vought, R. N. Danila, K. M. Elfering et K. E. Smith. «Outbreak of Escherichia coli O157:H7 infections associated with non intact blade tenderized frozen steaks sold by door to door vendors», J. Food Prot, 2005,68,p [21] Luchansky, J. B.,A. C. Porto Fett, B. A. Shoyer, J. E. Call,W.Schlosser,W.Shaw,N.BaueretH.Latimer. «Fate of Shiga toxin producing O157:H7 and non O157:H7Escherichiacolicellswithinblade tenderized beefsteaksaftercookingonacommercialopen flame gasgrill»,j.foodprot,2012,75,p [22] Luchansky, J. B.,A. C. Porto Fett, B. A. Shoyer, J. E. Call,W.Schlosser,W.Shaw,N.BaueretH.Latimer. «InactivationofShigatoxin producingo157:h7and non O157:H7 Shiga toxin producing Escherichia coli in brine injected, gas grilled steaks», J. Food Prot, 2011,74,p [23] Luchansky, J. B., A. C. Porto Fett, B. Shoyer, R. K. Phebus, H. Thippareddi, et J. E. Call. «Thermal inactivation of Escherichia coli O157:H7 in blade tenderizedbeefsteakscookedonacommercialopen flamegasgrill»,j.foodprot,2009,72,p [24] Luchansky,J.B.,R.K.Phebus,H.ThippareddietJ.E. Call.«Translocationofsurface inoculatedescherichia coli O157:H7 into beef subprimals following blade tenderization»,j.foodprot,2008,71,p [25] Meng, J., M. P. Doyle, T. Zhao et S. Zhao. «Enterohemorrhagic Escherichia coli. Chapter 12 in ʺFood Microbiology: Fundamentals and Frontiers», 3e ed. ASM Press, édité par Doyle, M.P. et Beuchat, L.R,2007. [26] Mukherjee,A.,Y.Yoon,J.K.E.Belk,A.Scanga,G.C. Smith et J. N. Sofos. «Thermal Inactivation of Escherichia coli O157:H7 in Beef Treated with Marination and Tenderization Ingredients», J. Food Prot,2008,71,p [27] NZFSA, (New Zealand Food Safety Authority). «Microbial Pathogen Data Sheets, Escherichia coli O157:H7»,2001,accessibleau risk/hazard data sheets/pathogen data sheets.htm, consulté en [28] Pennington, H. «Escherichia coli O157», The Lancet, 2010,376,p [29] Pittman, C. I., I. Geornaras, D. R. Woerner, K. K. Nightingale, J. N. Sofos, L. Goodridge et K. E. Belk. «Evaluation of Lactic Acid as an Initial and SecondarySubprimalInterventionforEscherichiacoli O157:H7, Non O157 Shiga Toxin Producing E. coli, and a Nonpathogenic E. coli Surrogate for E. coli O157:H7»,J.FoodProt,2012,75,p [30] Porto Fett,A.C.,B.A.Shoyer,H.ThippareddietJ.B. Luchansky. «Fate of Escherichia coli O157:H7 in Mechanically Tenderized Beef Prime Rib following Searing, Cooking, and Holding under Commercial Conditions»,J.FoodProt,2013,76,p [31] Santé Canada. Demande de données et de renseignements scientifiques par Santé Canada au sujet dʹe. coli O157 dans les produits de bœuf crus attendrismécaniquement;accessibleau: sc.gc.ca/fn an/consult/2012 ecoli/ index fra.php,consultéen2012. [32] Ray,A.N.,Dikeman,M.E.B.A.Crow,R.K.Phebus, J.P.GrobbeletL.C.Hollis.«Microbialtranslocation of needle free versus traditional needle injection enhancedbeefstriploins»,meatscience,2010,84,p [33] Smith, B.A., A. Fazil et A. M. Lammerding. «A risk assessment model for Escherichia coli O157:H7 in groundbeefandbeefcutsincanada:evaluatingthe effects of interventions», 2013, Food Control, 29, p Angela Catford, Marie-Claude Lavoie, Ben Smith, Enrico Buenaventura, Hélène Couture, Aamir Fazil et le Dr Jeffrey M. Farber: Observations Issues de L évaluation des Risques Pour la Santé que Comporte la Présence d Escherichia Coli O157 dans les Produits de Boeuf Attendris Mécaniquement au Canada 13

14 [34] Sofos,J.N.etGeornaras.«Overviewofcurrentmeat hygiene and safety risks and summary of recent studies on biofilms, and control of Escherichia coli O157:H7 in nonintact, and Listeria monocytogenes in ready to eat,meatproducts»,meatscience,2010,86, p [35] Sporing, S. B. «Escherichia coli O157:H7 risk assessment for production and cooking of blade tenderizedbeefsteaks»,masterthesis,1999,kansas StateUniversity,Manhattan,KS. [36] USDA FSIS(UnitedStatesDepartmentofAgriculture Food Safety and Inspection Service). «FSIS Policy on Non intact Raw Beef Products Contaminated with E. colio157:h7»,1999,accessibleau htm,consulteren Int. food risk anal. j., 2013, Vol. 3, 3:2013 [37] USDA FSIS (United States Department of Agriculture Food Safety and Inspection Service). «Comparative Risk Assessment for Intact (non tenderized) and Non Intact (tenderized) Beef: TechnicalReport»,accessibleau port_mar2002.pdf,consulteren2012. [38] USDA FSIS (United States Department of Agriculture Food Safety and Inspection Service). «Federal Register Notice. 70: », 2005, consulteren2012. [39] Uttaro,B.etJ.L.Aalhus.«Effectofthawingrateon distribution of an injected salt and phosphate brine inbeef»,meatscience,2007,75,p

RAPPORT D'ENQUÊTE SPÉCIALE DU PROTECTEUR DU CITOYEN: Gestion de la crise de listériose associée aux fromages québécois SOMMAIRE

RAPPORT D'ENQUÊTE SPÉCIALE DU PROTECTEUR DU CITOYEN: Gestion de la crise de listériose associée aux fromages québécois SOMMAIRE RAPPORT D'ENQUÊTE SPÉCIALE DU PROTECTEUR DU CITOYEN: Gestion de la crise de listériose associée aux fromages québécois LE CONTEXTE SOMMAIRE Le 19 août 2008, le ministère de la Santé et des Services sociaux

Plus en détail

2.0 Interprétation des cotes d évaluation des risques relatifs aux produits

2.0 Interprétation des cotes d évaluation des risques relatifs aux produits 2.0 Interprétation des cotes d évaluation des risques relatifs aux produits L interprétation des cotes attribuées dans le cadre des évaluations des risques relatifs aux produits décrite plus loin repose

Plus en détail

Ligne directrice sur les simulations de crise à l intention des régimes de retraite assortis de dispositions à prestations déterminées

Ligne directrice sur les simulations de crise à l intention des régimes de retraite assortis de dispositions à prestations déterminées Ligne directrice Objet : Ligne directrice sur les simulations de crise à l intention des régimes de retraite assortis de dispositions à prestations déterminées Date : Introduction La simulation de crise

Plus en détail

DÉMARCHE HACCP RESTAURATION. Guide pour l analyse des dangers. Restauration commerciale Restauration collective à caractère social

DÉMARCHE HACCP RESTAURATION. Guide pour l analyse des dangers. Restauration commerciale Restauration collective à caractère social DÉMARCHE HACCP EN RESTAURATION Guide pour l analyse des dangers Restauration commerciale Restauration collective à caractère social Ce livre a obtenu un prix dans la catégorie ouvrages professionnels -

Plus en détail

22/12/11. Plan de la présentation

22/12/11. Plan de la présentation http://www.dda.ulg.ac.be L appréciation quantitative du risque microbiologique et la microbiologie prévisionnelle pour les entreprises. La microbiologie prévisionnelle Deux exemples simples L appréciation

Plus en détail

Incertitude et variabilité : la nécessité de les intégrer dans les modèles

Incertitude et variabilité : la nécessité de les intégrer dans les modèles Incertitude et variabilité : la nécessité de les intégrer dans les modèles M. L. Delignette-Muller Laboratoire de Biométrie et Biologie Evolutive VetAgro Sup - Université de Lyon - CNRS UMR 5558 24 novembre

Plus en détail

Tuberculose bovine. Situation actuelle

Tuberculose bovine. Situation actuelle Tuberculose bovine Situation actuelle 21 mai 2013 Dr G. Peduto Vétérinaire cantonal Service de la consommation et des affaires vétérinaires 1 Tuberculose bovine La Suisse est indemne depuis 1959 Dernier

Plus en détail

Registre des dossiers et des mesures correctives du programme LCQ

Registre des dossiers et des mesures correctives du programme LCQ Programme Lait canadien de qualité des Producteurs laitiers du Canada Registre des dossiers et des mesures correctives du programme LCQ Utiliser avec le Registre et le Calendrier de DGI pour des dossiers

Plus en détail

CENTRE DE RECHERCHE EN SCIENCES ANIMALES DE DESCHAMBAULT. Plan HACCP bœuf qualité plus pour les bovins de boucherie

CENTRE DE RECHERCHE EN SCIENCES ANIMALES DE DESCHAMBAULT. Plan HACCP bœuf qualité plus pour les bovins de boucherie CENTRE DE RECHERCHE EN SCIENCES ANIMALES DE DESCHAMBAULT Plan HACCP bœuf qualité plus pour les bovins de boucherie Voici le Programme de salubrité des aliments à la ferme pour le bœuf- Bœuf Qualité Plus-

Plus en détail

Table des matières. Intro SQF BRC. Conclusion. - Introduction et historique du référentiel - Différence version 6 et 7

Table des matières. Intro SQF BRC. Conclusion. - Introduction et historique du référentiel - Différence version 6 et 7 Table des matières Intro SQF - Introduction et historique du référentiel - Différence version 6 et 7 BRC - Introduction et historique du référentiel - Différence version 5 et 6 Conclusion 2 Innovaltech

Plus en détail

August 2014. ASSOCIATION CANADIENNE DE LA CONSTRUCTION MÉMOIRE PRÉBUDGÉTAIRE 2015 Comité permanent des finances

August 2014. ASSOCIATION CANADIENNE DE LA CONSTRUCTION MÉMOIRE PRÉBUDGÉTAIRE 2015 Comité permanent des finances August 2014 ASSOCIATION CANADIENNE DE LA CONSTRUCTION MÉMOIRE PRÉBUDGÉTAIRE 2015 Comité permanent des finances Résumé L Association canadienne de la construction (ACC) représente 20 000 entreprises membres

Plus en détail

Contexte réglementaire en hygiène alimentaire

Contexte réglementaire en hygiène alimentaire Contexte réglementaire en hygiène alimentaire 1 Réforme de la législation communautaire pour la restauration collective Approche traditionnelle = obligation de moyens Réglementation Arrêté Ministériel

Plus en détail

Qualité. Sécurité Alimentaire

Qualité. Sécurité Alimentaire Le service Qualité Présentation du Service Démarche Qualité Qualité Réalisation des dossiers d agrément sanitaire pour les cuisines centrales >60 affermés API Réalisation des dossiers d accréditation en

Plus en détail

Livret de l évaluateur : Calcul niveau 2

Livret de l évaluateur : Calcul niveau 2 Livret de l évaluateur : Calcul niveau 2 Ce livret de l évaluateur se divise en deux sections. La première section comprend : des instructions à l intention de l évaluateur sur la façon d administrer le

Plus en détail

Annexe 1. Glossaire... 19 Annexe 2. Éléments de gestion de la PFQ de produit GM dans le grain... 22

Annexe 1. Glossaire... 19 Annexe 2. Éléments de gestion de la PFQ de produit GM dans le grain... 22 Projet de politique nationale sur la gestion de la présence de faibles quantités de cultures génétiquement modifiées dans les importations et son cadre de mise en œuvre connexe Septembre 2012 Table des

Plus en détail

www.marquecanadabrand.agr.gc.ca www.mangezcanadien.ca

www.marquecanadabrand.agr.gc.ca www.mangezcanadien.ca La recherche antérieure a montré que la majorité des consommateurs canadiens affichent une préférence marquée pour l achat de produits alimentaires canadiens par rapport aux produits d importation. Est-ce

Plus en détail

MÉMOIRE DE L ORDRE DES MÉDECINS VÉTÉRINAIRES DU QUÉBEC PRÉSENTÉ À LA COMMISSION DE L AGRICULTURE, DES PÊCHERIES ET DE L ALIMENTATION

MÉMOIRE DE L ORDRE DES MÉDECINS VÉTÉRINAIRES DU QUÉBEC PRÉSENTÉ À LA COMMISSION DE L AGRICULTURE, DES PÊCHERIES ET DE L ALIMENTATION MÉMOIRE DE L ORDRE DES MÉDECINS VÉTÉRINAIRES DU QUÉBEC PRÉSENTÉ À LA COMMISSION DE L AGRICULTURE, DES PÊCHERIES ET DE L ALIMENTATION DANS LE CADRE DE SA CONSULTATION SUR LES NOUVEAUX ENJEUX DE LA SÉCURITÉ

Plus en détail

formations professionnelles fin 2014 / début 2015 hygiène alimentaire en restauration collective audit, conseil et formation professionnelle

formations professionnelles fin 2014 / début 2015 hygiène alimentaire en restauration collective audit, conseil et formation professionnelle audit, conseil et formation professionnelle Stage 1 Bonnes pratiques d hygiène en restauration collective 19 et 26 novembre Stage 2 Règles d hygiène lors du service 3 décembre Stage 3 Le nettoyage et la

Plus en détail

Analyse des risques points critiques pour leur maîtrise (HACCP)

Analyse des risques points critiques pour leur maîtrise (HACCP) 59 Chapitre 11 Analyse des risques points critiques pour leur maîtrise (HACCP) 11.1 PRINCIPES DE BASE DE L HACCP... 59 11.2 APPLICATION DES PRINCIPES HACCP À LA PURIFICATION DES MOLLUSQUES BIVALVES...

Plus en détail

Évaluation Qualitative des Risques. Microbiologiques que Comportent les jus non Pasteurisés de Pomme et D autres Fruits

Évaluation Qualitative des Risques. Microbiologiques que Comportent les jus non Pasteurisés de Pomme et D autres Fruits ARTICLE Revue internationale d analyse des risques alimentaires Évaluation Qualitative des Risques Microbiologiques que Comportent les jus non Pasteurisés de Pomme et D autres Fruits Biljana Mihajlovic1,*,

Plus en détail

Brock. Rapport supérieur

Brock. Rapport supérieur Simplification du processus de demande d aide financière dans les établissementss : Étude de cas à l Université Brock Rapport préparé par Higher Education Strategy Associates et Canadian Education Project

Plus en détail

COMMENTAIRE. Services économiques TD

COMMENTAIRE. Services économiques TD COMMENTAIRE Services économiques TD 16 juillet 213 LES MÉNAGES CANADIENS SONT PLUS ENDETTÉS QUE LES MÉNAGES AMÉRICAINS, MAIS UNIQUEMENT PAR SUITE DU RÉCENT DÉSENDETTEMENT AUX ÉTATS-UNIS Faits saillants

Plus en détail

EXIGENCES CONCERNANT LES AUDITS EN SALUBRITÉ ALIMENTAIRE

EXIGENCES CONCERNANT LES AUDITS EN SALUBRITÉ ALIMENTAIRE EXIGENCES CONCERNANT LES AUDITS EN SALUBRITÉ ALIMENTAIRE DERNIÈRE RÉVISION : 1 ER AOÛT 2013 Tous droits réservés 2013. Costco Wholesale Corporation. Le présent document appartient à Costco Wholesale et

Plus en détail

FORMATION OBLIGATOIRE A L HYGIENE ALIMENTAIRE

FORMATION OBLIGATOIRE A L HYGIENE ALIMENTAIRE FORMATION OBLIGATOIRE A L HYGIENE ALIMENTAIRE REFERENTIEL DE CAPACITE DE L OPERATEUR EN RESTAURATION COMMERCIALE (annexe II de l arrêté du 5 octobre 2011) Conseils d utilisation: Vous pouvez suivre la

Plus en détail

Science et technique. La température et la durée de stockage sont des facteurs déterminants. Viande bovine et micro-organisme pathogène

Science et technique. La température et la durée de stockage sont des facteurs déterminants. Viande bovine et micro-organisme pathogène Science et technique Viande bovine et micro-organisme pathogène La température et la durée de stockage sont des facteurs déterminants La contamination des carcasses lors des opérations d abattage et la

Plus en détail

CATALOGUE DE FORMATIONS 2014 2015

CATALOGUE DE FORMATIONS 2014 2015 CATALOGUE DE FORMATIONS 2014 2015 Professionnels de l alimentation 06.47.75.88.57 HQSA Consulting contact@hqsafrance.fr Numéro de déclaration de prestataire de formation : SIRET SIRET : 804 : 284 284 420

Plus en détail

Modifications apportées au cahier des charges «VBF sur plats cuisinés»

Modifications apportées au cahier des charges «VBF sur plats cuisinés» Modifications apportées au cahier des charges «VBF sur plats cuisinés» Version du 05/11/2002 Nouvelle version 12/02/2014 Principes généraux L agrément délivré par INTERBEV a pour objectif d autoriser l

Plus en détail

NOP: Organic System Plan (OSP) / EOS: Description de l Unité Information et documents requis

NOP: Organic System Plan (OSP) / EOS: Description de l Unité Information et documents requis TITRE NOP: Organic System Plan (OSP) / EOS: Description de l Unité Information et documents requis Selon le règlement NOP de l USDA 205.406(a), un opérateur certifié doit transmettre chaque année à son

Plus en détail

SURVEILLANCE DES SALARIES MANIPULANT DES DENREES ALIMENTAIRES

SURVEILLANCE DES SALARIES MANIPULANT DES DENREES ALIMENTAIRES SURVEILLANCE DES SALARIES MANIPULANT DES DENREES ALIMENTAIRES Dr Virginie NAEL Service de Santé au travail du personnel hospitalier CHU Nantes 44èmes journées FMC ANMTEPH / SOHF - Lausanne - Septembre

Plus en détail

Utilisation de produits sains et sûrs Mise en oeuvre de procédures strictes et rigoureuses

Utilisation de produits sains et sûrs Mise en oeuvre de procédures strictes et rigoureuses INTRODUCTION H.A.C.C.P. ou A.R.M.P.C. L Analyse des risques et maîtrise des points critique La nouvelle réglementation en matière d hygiène (ar. 09 mai 1995 et ar. 29 septembre 1997) oblige les responsables

Plus en détail

Système de management H.A.C.C.P.

Système de management H.A.C.C.P. NM 08.0.002 Norme Marocaine 2003 Système de management H.A.C.C.P. Exigences Norme Marocaine homologuée par arrêté du Ministre de l'industrie, du Commerce et des Télécommunications N 386-03 du 21 Février

Plus en détail

Décrire l'ensemble des mesures de maîtrise et des mesures de surveillance dans des procédures ou modes opératoires portés à la connaissance de tous.

Décrire l'ensemble des mesures de maîtrise et des mesures de surveillance dans des procédures ou modes opératoires portés à la connaissance de tous. DEMARCHE HACCP EN CUISINE CENTRALE Alimentation GROSJEAN L, Vénissieux Juin 2010 Objectif La démarche HACCP (de l'américain Hazard Analysis Critical Control Point) est une méthode préventive visant à maîtriser

Plus en détail

CONFIANCE DANS L INDUSTRIE AGRO-

CONFIANCE DANS L INDUSTRIE AGRO- CONFIANCE DANS L INDUSTRIE AGRO- ALIMENTAIRE AU QUÉBEC RÉSULTATS D UNE CONSULTATION DES ACTEURS DU SECTEUR AGROALIMENTAIRE AU SUJET DE LEUR CONFIANCE ENVERS LEURS PERSPECTIVES FUTURES Préparé pour l Union

Plus en détail

Objet : Critères microbiologiques applicables aux auto-contrôles sur les carcasses d'animaux de boucherie. Destinataires d'exécution

Objet : Critères microbiologiques applicables aux auto-contrôles sur les carcasses d'animaux de boucherie. Destinataires d'exécution Ordre de méthode Direction générale de l'alimentation Sous-direction de la sécurité sanitaire des aliments Bureau des établissements d'abattage et de découpe 251 rue de Vaugirard 75 732 PARIS CEDEX 15

Plus en détail

Crédits d impôt pour la recherche scientifique et le développement expérimental («RS&DE»)

Crédits d impôt pour la recherche scientifique et le développement expérimental («RS&DE») Crédits d impôt pour la recherche scientifique et le développement expérimental («RS&DE») Aperçu du programme et occasions à saisir Pascal Martel Yara Bossé-Viola 8 octobre 2014 Objectifs Objectifs du

Plus en détail

Un fournisseur unique

Un fournisseur unique Autour de l os Un fournisseur unique L accent sur l automatisation La viande est l un des produits alimentaires les plus exigeants et ayant le plus de valeur, notamment en raison du grand nombre de ressources

Plus en détail

La Banque Nationale divulgue des résultats record au premier trimestre de 2014

La Banque Nationale divulgue des résultats record au premier trimestre de 2014 COMMUNIQUÉ PREMIER TRIMESTRE 2014 La Banque Nationale divulgue des résultats record au premier trimestre de 2014 L information financière contenue dans le présent document est basée sur les états financiers

Plus en détail

Établissement des taux d actualisation fondés sur la meilleure estimation aux fins des évaluations de provisionnement sur base de continuité

Établissement des taux d actualisation fondés sur la meilleure estimation aux fins des évaluations de provisionnement sur base de continuité Ébauche de note éducative Établissement des taux d actualisation fondés sur la meilleure estimation aux fins des évaluations de provisionnement sur base de continuité Commission des rapports financiers

Plus en détail

Note d orientation : La simulation de crise Établissements de catégorie 2. Novembre 2013. This document is also available in English.

Note d orientation : La simulation de crise Établissements de catégorie 2. Novembre 2013. This document is also available in English. Note d orientation : La simulation de crise Établissements de catégorie 2 This document is also available in English. La présente Note d orientation s adresse à toutes les caisses populaires de catégorie

Plus en détail

Le programme Serving Safer Food Alberta

Le programme Serving Safer Food Alberta Le programme Serving Safer Food Alberta Michael Sidra MBA, CISP(C) Contrôleur HACCP agréé par l ASQ (American Society for Quality) Coordinateur du programme HACCP Services de santé de l Alberta Vue d ensemble

Plus en détail

QUELLES APPLICATIONS INDUSTRIELLES POUR LA MICROBIOLOGIE PREVISIONNELLE

QUELLES APPLICATIONS INDUSTRIELLES POUR LA MICROBIOLOGIE PREVISIONNELLE QUELLES APPLICATIONS INDUSTRIELLES POUR LA MICROBIOLOGIE PREVISIONNELLE ELLOUZE M IFIP, 7, Avenue du Général de Gaulle 94704 Maisons-Alfort. Présentation et historique La microbiologie prévisionnelle est

Plus en détail

Webinaire ICCA/RBC : Tendances conjoncturelles Les opérations de change : un risque ou une occasion d affaires?

Webinaire ICCA/RBC : Tendances conjoncturelles Les opérations de change : un risque ou une occasion d affaires? Webinaire ICCA/RBC : Tendances conjoncturelles Les opérations de change : un risque ou une occasion d affaires? Vue d ensemble Le marché des changes : comment ça fonctionne Mythes Études de cas Gestion

Plus en détail

817.025.21 Ordonnance du DFI sur l exécution de la législation sur les denrées alimentaires

817.025.21 Ordonnance du DFI sur l exécution de la législation sur les denrées alimentaires Ordonnance du DFI sur l exécution de la législation sur les denrées alimentaires du 23 novembre 2005 (Etat le 1 er janvier 2014) Le Département fédéral de l intérieur (DFI), vu les art. 59, al. 2, 66 et

Plus en détail

Conditions pour devenir un auditeur CanadaGAP

Conditions pour devenir un auditeur CanadaGAP Conditions pour devenir un auditeur CanadaGAP Pour être admissibles aux postes d auditeurs du programme CanadaGAP, tous les nouveaux candidats ayant reçu la formation après le 1 er avril 2015 doivent remplir

Plus en détail

Politique et Standards Santé, Sécurité et Environnement

Politique et Standards Santé, Sécurité et Environnement Politique et Standards Santé, Sécurité et Environnement Depuis la création de Syngenta en 2000, nous avons accordé la plus haute importance à la santé, à la sécurité et à l environnement (SSE) ainsi qu

Plus en détail

Analyse prospective des risques: application de la méthode AMDEC

Analyse prospective des risques: application de la méthode AMDEC Analyse prospective des risques: application de la méthode AMDEC Prof. Pascal BONNABRY Certificat qualité des soins Genève, 14 avril 2011 Agenda Introduction: analyse de risques Exemple d application de

Plus en détail

L hygiène en restauration

L hygiène en restauration L hygiène en restauration Remise directe au consommateur Avertissement : les fiches présentées dans cette rubrique ont valeur de première information synthétique et ne tiennent pas compte des spécificités

Plus en détail

Annexe A de la norme 110

Annexe A de la norme 110 Annexe A de la norme 110 RAPPORTS D ÉVALUATION PRÉPARÉS AUX FINS DES TEXTES LÉGAUX OU RÉGLEMENTAIRES OU DES INSTRUCTIONS GÉNÉRALES CONCERNANT LES VALEURS MOBILIÈRES Introduction 1. L'annexe A a pour objet

Plus en détail

Prévenir la colonisation par Campylobacter chez les poulets de chair. Dr. Wael Abdelrahman Consultant technique, Probiotiques volailles

Prévenir la colonisation par Campylobacter chez les poulets de chair. Dr. Wael Abdelrahman Consultant technique, Probiotiques volailles Prévenir la colonisation par Campylobacter chez les poulets de chair Dr. Wael Abdelrahman Consultant technique, Probiotiques volailles Prévenir la colonisation par Campylobacter chez les poulets de chair

Plus en détail

BAX MC Contrats à terme sur acceptations bancaires canadiennes de trois mois

BAX MC Contrats à terme sur acceptations bancaires canadiennes de trois mois BAX MC Contrats à terme sur acceptations bancaires canadiennes de trois mois Groupe TMX Actions Bourse de Toronto Bourse de croissance TSX Equicom Produits dérivés Bourse de Montréal CDCC Marché climatique

Plus en détail

Rapport final des réunions d information avec les intéressés concernant le programme de salubrité du poisson comestible et des produits du poisson

Rapport final des réunions d information avec les intéressés concernant le programme de salubrité du poisson comestible et des produits du poisson Rapport final des réunions d information avec les intéressés concernant le programme de salubrité du poisson comestible et des produits du poisson proposé et règlement éventuel en vertu de la Loi de 2001

Plus en détail

La nouvelle réglementation européenne relative à l hygiène des aliments: «Paquet Hygiène»

La nouvelle réglementation européenne relative à l hygiène des aliments: «Paquet Hygiène» La nouvelle réglementation européenne relative à l hygiène des aliments: «Paquet Hygiène» Direction Départementale des Services Vétérinaires de Meurthe-et-Moselle Plan 1. Objectifs de la réforme 2. Quels

Plus en détail

Qualité Sécurité Environnement

Qualité Sécurité Environnement Qualité Sécurité Environnement FORMATION AUDIT CONSEIL EXPERTISE >> Catalogue 2014 Nos innovations: e-learning, évaluation des compétences personnalisation Formation Hygiène Alimentaire ISO 9001 : 2008...

Plus en détail

Conférence technique internationale de la FAO

Conférence technique internationale de la FAO Décembre 2009 ABDC-10/7.2 F Conférence technique internationale de la FAO Biotechnologies agricoles dans les pays en développement: choix et perspectives pour les cultures, les forêts, l élevage, les pêches

Plus en détail

Banque Zag. Troisième pilier de Bâle II et III Exigences de divulgation. 31 décembre 2013

Banque Zag. Troisième pilier de Bâle II et III Exigences de divulgation. 31 décembre 2013 Banque Zag Troisième pilier de Bâle II et III Exigences de divulgation 31 décembre 2013 Le présent document présente les informations au titre du troisième pilier que la Banque Zag (la «Banque») doit communiquer

Plus en détail

Coup d œil sur l assurance prêt hypothécaire de la SCHL

Coup d œil sur l assurance prêt hypothécaire de la SCHL Coup d œil sur l assurance prêt hypothécaire de la SCHL Au Canada, en vertu de la loi, les prêteurs assujettis à la réglementation fédérale et la plupart des institutions financières assujetties à une

Plus en détail

CHRISTINE BOUDREAU Téléphone: (514) 990-7582 Courriel: cb@cbmc-inc.ca Site web : www.cbmc-inc.ca

CHRISTINE BOUDREAU Téléphone: (514) 990-7582 Courriel: cb@cbmc-inc.ca Site web : www.cbmc-inc.ca CHRISTINE BOUDREAU Téléphone: (514) 990-7582 Courriel: cb@cbmc-inc.ca Site web : www.cbmc-inc.ca Christine Boudreau, Microbiologiste Consultante inc. Consultation dans le domaine alimentaire Formation

Plus en détail

Rapport financier du premier trimestre de 2013-2014

Rapport financier du premier trimestre de 2013-2014 Rapport financier du premier trimestre de -2014 Pour la période terminée le Financement agricole Canada Financement agricole Canada (FAC), dont le siège social se trouve à Regina, en Saskatchewan, est

Plus en détail

Outil d autoévaluation LPRPDE. Loi sur la protection des renseignements personnels et les documents électroniques

Outil d autoévaluation LPRPDE. Loi sur la protection des renseignements personnels et les documents électroniques Outil d autoévaluation LPRPDE Loi sur la protection des renseignements personnels et les documents électroniques table des matières Utilité de cet outil... 3 Utilisation de cet outil... 4 PARTIE 1 : Guide

Plus en détail

Affaires autochtones et Développement du Nord Canada. Rapport de vérification interne

Affaires autochtones et Développement du Nord Canada. Rapport de vérification interne Affaires autochtones et Développement du Nord Canada Rapport de vérification interne Vérification du cadre de contrôle de gestion pour les subventions et contributions de 2012-2013 (Modes de financement)

Plus en détail

Guide FAO/OMS d application des principes et des procédures d analyse des risques lors des urgences en matière de sécurité sanitaire des aliments

Guide FAO/OMS d application des principes et des procédures d analyse des risques lors des urgences en matière de sécurité sanitaire des aliments Guide FAO/OMS d application des principes et des procédures d analyse des risques lors des urgences en matière de sécurité sanitaire des aliments Guide FAO/OMS d application des principes et des procédures

Plus en détail

La gestion de l offre dans le secteur laitier, un mode de régulation toujours pertinent SOMMAIRE. Daniel-Mercier GOUIN

La gestion de l offre dans le secteur laitier, un mode de régulation toujours pertinent SOMMAIRE. Daniel-Mercier GOUIN Groupe de recherche en économie et politique agricoles, Département d économie agroalimentaire et des sciences de la consommation, Université Laval SOMMAIRE PRÉAMBULE Daniel-Mercier Gouin est directeur

Plus en détail

Comparaisons internationales de la dette

Comparaisons internationales de la dette Annexe 2 Comparaisons internationales de la dette Faits saillants Selon les statistiques officielles publiées par le Fonds monétaire international (FMI) et l Organisation de coopération et de développement

Plus en détail

NOVEMBRE 2014. Rapport annuel 2013-2014 du CPAC

NOVEMBRE 2014. Rapport annuel 2013-2014 du CPAC FOCUS Bulletin NOVEMBRE 2014 DANS CE NUMÉRO Activités du CPAC Affaires du CPAC Nouvelles du portefeuille Rapport annuel 2013-2014 du CPAC Le Conseil des produits agricoles du Canada (CPAC) est heureux

Plus en détail

La transformation des petits fruits et l'inspection des aliments. Présenté par Sylvie Bujold inspectrice des aliments, chef d équipe 2013-10-30

La transformation des petits fruits et l'inspection des aliments. Présenté par Sylvie Bujold inspectrice des aliments, chef d équipe 2013-10-30 La transformation des petits fruits et l'inspection des aliments Présenté par Sylvie Bujold inspectrice des aliments, chef d équipe 2013-10-30 Plan de présentation Cadre légal Types et catégories de permis

Plus en détail

Modélisation de la réforme des pensions

Modélisation de la réforme des pensions Modèle PROST de la Banque Mondiale Modélisation de la réforme des pensions Mécanisme de simulation des options de réforme des retraites, de la Banque Mondiale L es politiques de pension d aujourd hui peuvent

Plus en détail

Sensibilisation des opérateurs à l hygiène des aliments

Sensibilisation des opérateurs à l hygiène des aliments Sensibilisation des opérateurs à l hygiène des aliments Le respect des bonnes pratiques d hygiène de fabrication, par chaque opérateur, constitue le préalable à toute démarche de maîtrise de la sécurité

Plus en détail

Document de réflexion : Précisions et orientations sur les formes inappropriées de promotion des aliments pour nourrissons et jeunes enfants

Document de réflexion : Précisions et orientations sur les formes inappropriées de promotion des aliments pour nourrissons et jeunes enfants Document de réflexion : Précisions et orientations sur les formes inappropriées de promotion des aliments pour nourrissons et jeunes enfants CONTEXTE 1. La bonne alimentation des nourrissons et des jeunes

Plus en détail

Devenir un employeur de choix. Utilisation du régime de pension agréé collectif pour attirer et fidéliser les meilleurs éléments

Devenir un employeur de choix. Utilisation du régime de pension agréé collectif pour attirer et fidéliser les meilleurs éléments Devenir un employeur de choix Utilisation du régime de pension agréé collectif pour attirer et fidéliser les meilleurs éléments Les propriétaires de petites et moyennes entreprises ont tout intérêt à mettre

Plus en détail

CATALOGUE DE FORMATION. Qualité Hygiène et Sécurité Alimentaire. Au service des professionnels des métiers de bouche sur tout le territoire national

CATALOGUE DE FORMATION. Qualité Hygiène et Sécurité Alimentaire. Au service des professionnels des métiers de bouche sur tout le territoire national Qualité Hygiène et Sécurité Alimentaire 2015 Au service des professionnels des métiers de bouche sur tout le territoire national CATALOGUE DE FORMATION Enregistré sous le numéro 53350863735 auprès du Préfet

Plus en détail

NOTE D INFORMATION. Conseils sur l autoévaluation en matière de cybersécurité

NOTE D INFORMATION. Conseils sur l autoévaluation en matière de cybersécurité Date : Le 28 octobre 2013 NOTE D INFORMATION Destinataires : Institutions financières fédérales Objet : Conseils sur l autoévaluation en matière de cybersécurité Les cyberattaques sont de plus en plus

Plus en détail

Opérations entre apparentés

Opérations entre apparentés exposé-sondage CONSEIL SUR LA COMPTABILITÉ DANS LE SECTEUR PUBLIC PROJET DE NORMES COMPTABLES Opérations entre apparentés Septembre 2012 DATE LIMITE DE RÉCEPTION DES COMMENTAIRES : LE 21 NOVEMBRE 2012

Plus en détail

L État du commerce électronique dans l industrie du sport au Canada

L État du commerce électronique dans l industrie du sport au Canada L État du commerce électronique dans l industrie du sport au Canada Mars 2002 icongo, Inc 740, rue St Maurice, bureau 602 Montréal, (Québec) Canada H3C 1L5 Tél. : 514-866-2664 Télécopieur : 514-866-8404

Plus en détail

SOMMAIRE. AVRIL 2013 TECHNOLOGIE ÉTUDE POINTS DE VUE BDC Recherche et intelligence de marché de BDC TABLE DES MATIÈRES

SOMMAIRE. AVRIL 2013 TECHNOLOGIE ÉTUDE POINTS DE VUE BDC Recherche et intelligence de marché de BDC TABLE DES MATIÈRES AVRIL 2013 TECHNOLOGIE ÉTUDE POINTS DE VUE BDC Recherche et intelligence de marché de BDC TABLE DES MATIÈRES Faits saillants du sondage 2 Contexte et méthode de sondage 3 Profil des répondants 3 Investissements

Plus en détail

CATALOGUE DE PRESTATIONS FORMATION ET CONSEILS

CATALOGUE DE PRESTATIONS FORMATION ET CONSEILS (1/30pages) CATALOGUE DE PRESTATIONS FORMATION ET CONSEILS ANNEE : 2015 Date de mise à jour : 09/03/2015 1 - Microbiologie des eaux - Microbiologie des aliments Formation technique de Microbiologie HYGIÈNE

Plus en détail

N o : D-1A Version initiale : décembre 1997 Révision : juillet 2010

N o : D-1A Version initiale : décembre 1997 Révision : juillet 2010 Ligne directrice Objet : (entreprises d assurance-vie) Catégorie : Comptabilité N o : D-1A Version initiale : décembre 1997 Révision : juillet 2010 Introduction La présente ligne directrice énonce les

Plus en détail

Traitement de Visa Débit

Traitement de Visa Débit Traitement de Visa Débit Information à l intention des marchands sur le traitement des transactions du commerce électronique et des commandes par téléphone Table des matières À propos de ce guide 3 Procédures

Plus en détail

LA TRAÇABILITÉ, C EST GRATUIT

LA TRAÇABILITÉ, C EST GRATUIT LA TRAÇABILITÉ, C EST GRATUIT L avantage concurrentiel de la traçabilité des aliments pour la gestion des chaînes de valeur 12 août 2013 Auteurs : Martin Gooch, Ph. D. Directeur, Centre de gestion de chaînes

Plus en détail

LE NIVEAU ÉLEVÉ DE LA DETTE à la consommation

LE NIVEAU ÉLEVÉ DE LA DETTE à la consommation Wendy Pyper Prendre du retard dans ses paiements LE NIVEAU ÉLEVÉ DE LA DETTE à la consommation au Canada a suscité un certain nombre de préoccupations. En octobre 2001, quelque 44 millions de cartes de

Plus en détail

Mesure et détection de substances dangereuses : EX-OX-TOX (IS-013) Version CT-Q 2011-11-15

Mesure et détection de substances dangereuses : EX-OX-TOX (IS-013) Version CT-Q 2011-11-15 Mesure et détection de substances dangereuses : EX-OX-TOX (IS-03) Version CT-Q 0--5 Groupe cible Collaborateurs qui doivent effectuer des mesures EX-OX-TOX sur un terrain d exploitation, les interpréter

Plus en détail

LOIS SUR LES INVESTISSEMENTS ÉTRANGERS

LOIS SUR LES INVESTISSEMENTS ÉTRANGERS Lois sur les investissements étrangers 13 LOIS SUR LES INVESTISSEMENTS ÉTRANGERS La Loi sur Investissement Canada (LIC) est la seule loi fédérale sur les investissements étrangers d application générale.

Plus en détail

Chapitre 3 : INFERENCE

Chapitre 3 : INFERENCE Chapitre 3 : INFERENCE 3.1 L ÉCHANTILLONNAGE 3.1.1 Introduction 3.1.2 L échantillonnage aléatoire 3.1.3 Estimation ponctuelle 3.1.4 Distributions d échantillonnage 3.1.5 Intervalles de probabilité L échantillonnage

Plus en détail

Modélisation du développement microbien dans un aliment et application à l'appréciation quantitative des risques. Historique. Niveaux de modélisation

Modélisation du développement microbien dans un aliment et application à l'appréciation quantitative des risques. Historique. Niveaux de modélisation Modélisation du développement microbien dans un aliment et application à l'appréciation quantitative des risques Objectifs de la microbiologie prévisionnelle micro-organisme pathogène ou d altération produit

Plus en détail

Le nouvel indice de taux de change effectif du dollar canadien

Le nouvel indice de taux de change effectif du dollar canadien Le nouvel indice de taux de change effectif du dollar canadien Janone Ong, département des Marchés financiers La Banque du Canada a créé un nouvel indice de taux de change effectif du dollar canadien,

Plus en détail

LES INCONTOURNABLES DE L HYGIENE ALIMENTAIRE EN RESTAURANT SATELLITE

LES INCONTOURNABLES DE L HYGIENE ALIMENTAIRE EN RESTAURANT SATELLITE LES INCONTOURNABLES DE L HYGIENE ALIMENTAIRE EN RESTAURANT SATELLITE Direction Départementale de la Protection des Populations De Seine-Saint-Denis (DDPP 93) - Immeuble l Européen - 5 et 7 promenade Jean

Plus en détail

d évaluation Objectifs Processus d élaboration

d évaluation Objectifs Processus d élaboration Présentation du Programme pancanadien d évaluation Le Programme pancanadien d évaluation (PPCE) représente le plus récent engagement du Conseil des ministres de l Éducation du Canada (CMEC) pour renseigner

Plus en détail

La lutte contre la tuberculose est régie par l arrêté royal du 17 octobre 2002.

La lutte contre la tuberculose est régie par l arrêté royal du 17 octobre 2002. Le diagnostic de la tuberculose bovine La lutte contre la tuberculose est régie par l arrêté royal du 17 octobre 2002. 1. Tuberculination Dans la première phase d une infection de tuberculose bovine (Mycobacterium

Plus en détail

Rapport du comité d experts du Québec sur les moyens de pérenniser le système de retraite

Rapport du comité d experts du Québec sur les moyens de pérenniser le système de retraite Le 19 avril 2013 Rapport du comité d experts du Québec sur les moyens de pérenniser le système de retraite Le comité d experts a été formé vers la fin de 2011, et on lui a donné le mandat de formuler des

Plus en détail

La résistance d'agents infectieux aux médicaments antimicrobiens

La résistance d'agents infectieux aux médicaments antimicrobiens DECLARATION COMMUNE DES ACADEMIES DU G SCIENCE 2013 La résistance d'agents infectieux aux médicaments antimicrobiens Une menace globale pour l'humanité Depuis l introduction dans les années 40 du premier

Plus en détail

Agricultures paysannes, mondialisation et développement agricole durable

Agricultures paysannes, mondialisation et développement agricole durable Agricultures paysannes, mondialisation et développement agricole durable Marcel MAZOYER professeur à La Paz juillet 2 007 Contenu 1. Une situation agricole et alimentaire mondiale inacceptable 2. Développement

Plus en détail

Norme internationale d information financière 9 Instruments financiers

Norme internationale d information financière 9 Instruments financiers Norme internationale d information financière 9 Instruments financiers IFRS 9 Chapitre 1 : Objectif 1.1 L objectif de la présente norme est d établir des principes d information financière en matière d

Plus en détail

Revue des Marchés. Charles Gagné 2015-04-16

Revue des Marchés. Charles Gagné 2015-04-16 9. Revue des Marchés Charles Gagné 2015-04-16 Les faits saillants 1. Inventaires de porcs aux É.-U. ( Hogs & Pigs) Croissance de 2 % du troupeau reproducteur 2. Baisse des exportations américaines Valeur

Plus en détail

Le montant des garanties constituées aux fins du STPGV est-il excessif?

Le montant des garanties constituées aux fins du STPGV est-il excessif? Le montant des garanties constituées aux fins du STPGV est-il excessif? Kim McPhail et Anastasia Vakos* L e système canadien de transfert des paiements de grande valeur (STPGV) sert à effectuer les paiements

Plus en détail

HYGIENE EN RESTAURATION COLLECTIVE

HYGIENE EN RESTAURATION COLLECTIVE HYGIENE EN RESTAURATION COLLECTIVE Dr Erick KEROURIO DIRECTION DEPARTEMENTALE DE LA PROTECTION DES POPULATIONS DE L ESSONNE Le cadre réglementaire LA RESTAURATION COLLECTIVE Notion de «clientèle» captive

Plus en détail

Module 6 Envois de matières infectieuses réfrigérés avec de la glace carbonique

Module 6 Envois de matières infectieuses réfrigérés avec de la glace carbonique Module 6 Envois de matières infectieuses réfrigérés avec de la glace Aperçu Page 2 de 28 Emballages appropriés Marquage et étiquetage Documentation exigée Exercice: emballage en présence de glace Page

Plus en détail

Mémoire relatif au Règlement sur le dépannage et le remorquage des véhicules sur le territoire de la Communauté urbaine de Montréal

Mémoire relatif au Règlement sur le dépannage et le remorquage des véhicules sur le territoire de la Communauté urbaine de Montréal Mémoire relatif au Règlement sur le dépannage et le remorquage des véhicules sur le territoire de la Communauté urbaine de Montréal Présenté à La Commission du développement économique de la Communauté

Plus en détail

Compte rendu de l examen par le BSIF des coefficients du risque d assurance

Compte rendu de l examen par le BSIF des coefficients du risque d assurance Compte rendu de l examen par le BSIF des coefficients du risque d assurance Le présent document précise encore davantage les données et la méthodologie utilisées par le BSIF pour calculer les marges pour

Plus en détail