Modèles d'autorité du logement MODÈLE DEUX - COMMISSION DU LOGEMENT INDÉPENDANTE DOTÉE D UN CONSEIL D ADMINISTRATION. Assemblée des Premières Nations

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "Modèles d'autorité du logement MODÈLE DEUX - COMMISSION DU LOGEMENT INDÉPENDANTE DOTÉE D UN CONSEIL D ADMINISTRATION. Assemblée des Premières Nations"

Transcription

1 Modèles d'autorité du logement MODÈLE DEUX - COMMISSION DU LOGEMENT INDÉPENDANTE DOTÉE D UN CONSEIL D ADMINISTRATION Assemblée des Premières Nations Mai 2012

2 TABLE DES MATIÈRES MODÈLE DEUX COMMISSION DU LOGEMENT INDÉPENDANTE DOTÉE D UN CONSEIL D ADMINISTRATION...3 GOUVERNANCE... 3 ACTIVITÉS... 5 GESTION FINANCIÈRE... 7 ENTRETIEN RENDEMENT EN MATIÈRE DE GESTION... 13

3 MODÈLE DEUX - COMMISSION DU LOGEMENT INDÉPENDANTE DOTÉE D UN CONSEIL D ADMINISTRATION Dans ce document, l emploi du masculin n a d autres fins que celle d alléger le texte. GOUVERNANCE RESPONSABILITÉS Dans ce modèle, la gouvernance du portefeuille du logement de la Première Nation est confiée à une commission du logement indépendante créée par le Chef en Conseil et dotée du mandat d entreprise d administrer le logement communautaire. Dans ce cas-ci, les rôles et responsabilités liés à la gouvernance sont pour la plupart clairement définis. Le Chef en Conseil garde toutefois la responsabilité d élaborer les politiques selon la volonté de la communauté, la commission du logement agit en tant qu administratrice selon la volonté du Conseil et la législation sur la responsabilisation d entreprise régit les exigences en matière d exploitation et de production de rapports. Chef en Conseil En tant que représentant politique de la Première Nation, le Chef en Conseil est chargé d élaborer les politiques et procédures destinés à gouverner les activités de la commission du logement dans le meilleur intérêt de la communauté. À cet effet, il est recommandé de mettre sur pied un «cercle communautaire» qui sera chargé de formuler des conseils et recommandations à l intention de la commission du logement et du Chef en Conseil. Le cercle communautaire comprendra un ensemble de membres socialement représentatifs de la communauté souhaitant devenir représentants communautaires bénévoles. Il est important de noter que les fonctions du cercle sont purement consultatives le cercle ne possèdera aucun pouvoir décisionnel. Afin d assurer le fonctionnement optimal de ce modèle de gouvernance, le Chef en Conseil et la commission du logement devront entretenir des relations de collaboration positives avec le cercle. Commission du logement Dans ce modèle, la commission du logement est l entité chargée d administrer les activités quotidiennes du portefeuille du logement de la Première Nation. Son mandat d entreprise nécessite une structure de gouvernance particulière composée d un conseil d administration doté des responsabilités suivantes : examiner et approuver les budgets et plans; examiner et approuver les rapports financiers; trouver les ressources financières des programmes. Le conseil d administration peut décider de mettre sur pied des comités et sous-comités pour s occuper de certaines fonctions administratives. Par exemple, la commission du logement peut être épaulée par un comité de sélection des résidants/locataires, un comité d entretien, un comité des finances et un comité chargé des relations avec le cercle communautaire. Il est courant que des membres du conseil d administration de la commission du logement - en tant que subordonnée du Conseil - soient des délégués nommés pour des raisons politiques ou des représentants politiques, 3

4 qui peuvent avoir une influence tant positive que négative. D une part, la représentation politique peut accroître la responsabilisation de la communauté par l intermédiaire de processus démocratiques traditionnels p. ex., si les représentants politiques du conseil d administration de la commission du logement n accomplissent pas les tâches confiées par la communauté, leur mandat initial peut ne pas être renouvelé. D autre part, posséder une commission du logement qui est très liée aux institutions politiques locales peut laisser croire que les programmes de logement sont dictés par des visées politiques plutôt que par de véritables besoins de la communauté par exemple, si la base votante du gouvernement est principalement constituée de familles à revenu moyen, elle pourrait axer ses efforts sur l offre d options de financement de l accès à la propriété à ce type de familles, tout en négligeant les personnes âgées à revenu faible ou fixe de la communauté ayant besoin de programmes d aide au logement locatif. Tel qu indiqué, les tâches de la commission du logement sont établies par le mandat qui lui aura été confié par le Chef en Conseil. Ainsi, elles varient d une communauté à l autre. En général, elles sont les suivantes : (1) Déterminer les besoins et le portefeuille social de la communauté en évaluant les conditions de vie et de logement et en étudiant les moyens et méthodes nécessaires pour améliorer la situation; (2) Élaborer, mettre en œuvre et suivre de près des plans pour le portefeuille du logement de la communauté; (3) Selon les pouvoirs délégués à la commission du logement par le Chef en Conseil, la commission du logement pourrait être chargée de mettre en œuvre et de surveiller les politiques et procédures de logement, mais aussi d élaborer des politiques et procédures; (4) Surveiller et assurer l exploitation et le suivi des projets et programmes de logement de la bande, dont l accomplissement de toutes les tâches administratives habituellement liées à l élaboration et à la gestion des programmes de logement social; (5) Assurer la construction, l amélioration et/ou la réparation des logements de la bande; (6) Faciliter la construction de logements privés s il y a lieu; (7) Proposer des solutions de financement au Chef en Conseil, qui aideront la commission du logement à accomplir son mandat, qui consiste à fournir des logements sûrs, sains et écoénergétiques à tous les membres de la communauté; (8) Présenter des rapports sur toutes les activités de la commission du logement au Chef en Conseil, au cercle communautaire et à l ensemble de la communauté afin d assurer une responsabilisation politique, financière et publique ainsi qu une transparence opérationnelle. 4

5 ACTIVITÉS RELATIONS AVEC LES RÉSIDANTS Politiques d admissibilité des locataires ou des membres Selon le niveau de pouvoir accordé par le Chef en Conseil, le comité sur le logement, le Chef en Conseil ou les deux entités ensemble mettront en place une politique d admissibilité des membres explicite et défendable. Cette politique devra s appliquer invariablement à tous les demandeurs et s inscrire dans les objectifs de la commission du logement, en plus d être conforme aux lois provinciales régissant la location et les droits de la personne. Des politiques distinctes doivent être élaborées pour chaque projet ou programme administré par la commission du logement afin de marquer les différences existant dans les objectifs des projets. Calculer les paiements du loyer ou de l habitation Selon les programmes de logement offerts, le Chef en Conseil aura pour fonction de mettre en place des procédures qui seront appliquées par la commission du logement pour calculer les paiements du loyer et de l habitation par les locataires et les propriétaires cherchant respectivement un logement au loyer proportionné au revenu (LPR) ou un accès à la propriété subventionné. Les méthodes de calcul doivent s appliquer invariablement à tous les locataires et à tous les propriétaires. Bien que dans ce cas-ci les Premières Nations bénéficient d une marge de manœuvre pour décider de la façon de définir et déterminer le revenu, l emploi et d autres paramètres, le gouvernement du Canada a établi la règle générale suivante : pour qu un logement soit considéré comme un logement «abordable», les personnes ou la famille ne doivent pas consacrer plus de 30 % de leur revenu brut mensuel pour se loger. Processus d appel Les membres de la bande peuvent faire appel d une décision de la commission du logement au sujet du processus de sélection utilisé pour l attribution d une location et aux prêts. Il est recommandé que les membres aient aussi la possibilité de faire appel d une décision concernant les montants d aide financière. Les appels doivent être interjetés par écrit auprès de la commission du logement dans les dix jours suivant la réception des décisions en matière de sélection ou de calcul. Si une réunion de la commission du logement est prévue dans les deux prochaines semaines, l appel y sera examiné, sinon le président du conseil d administration devra, en tant que président de la commission, convoquer une réunion extraordinaire. La partie appelante aura la possibilité de présenter son cas à la réunion, puis la commission du logement examinera le cas et prendra une décision en privé. Si, le motif de l appel relève de la compétence de la commission, la décision prise sera considérée comme une décision finale. Si, le motif de l appel ne relève pas de la compétence de la commission, celle-ci formulera une recommandation concernant l appel au Chef en Conseil, et ce dernier prendra la décision finale dans les deux semaines suivant la réception de la recommandation de la commission du logement. 5

6 Mixité de revenus Afin d assurer la viabilité financière des complexes de logement sociaux, il est généralement recommandé de consacrer un pourcentage des unités aux locataires nécessitant une subvention et un autre à ceux n en ayant pas besoin (LPR et non LPR). Les complexes d habitations à mixité de revenus constituent une source stable de revenus pour les promoteurs, car une partie des unités disponibles est réservée à des personnes capables d assumer sans aide l intégralité du paiement mensuel de l habitation; ces personnes permettent de compenser les «pertes» ou de minimiser le remboursement de prêts provenant de la subvention du coût du logement accordée aux personnes qui sont partiellement (p.ex. celles occupant un emploi saisonnier ou sous-employées qui peuvent assumer une partie du coût du logement) ou très (p.ex. celles qui sont très sousemployées ou au chômage et qui sont incapables de payer d importantes mensualités pour le logement) dépendantes de programmes de subventions ou d aide. ADMINISTRATION Ententes d exploitation Il est recommandé que le Chef en Conseil, en partenariat avec la commission du logement, prépare une entente d exploitation pour chaque programme administré par la commission du logement afin d établir clairement la portée des pouvoirs de la commission du logement et d orienter l administration du portefeuille du logement des Premières Nations. L entente d exploitation devrait comprendre, entre autres, les éléments suivants : (1) La description de la répartition des pouvoirs entre le Chef en Conseil et la commission du logement, y compris les rôles et responsabilités de chacun; (2) Les exigences en matière d établissement de rapports sur le budget, les finances, l exploitation et l administration (y compris les exigences de vérification indépendante; les dates et conditions des vérifications, etc.); (3) Les critères de sélection des locataires ou membres; (4) La procédure de calcul des paiements du loyer ou de l habitation du locataire ou du propriétaire; Les procédures de règlement des différents et des appels. Contrats de location Lorsqu une personne ou un groupe s engage dans des activités de fournisseur de logements, elle ou il acquiert les droits et responsabilités habituels du propriétaire. Ainsi, le Conseil de bande, par l intermédiaire de l autorité déléguée au comité sur le logement quant à l exploitation et à la gestion du portefeuille du logement de la bande, est considéré comme le propriétaire par toutes les personnes et familles résidant dans les unités de logement appartenant à la bande; il doit assumer les responsabilités propres au propriétaire auprès des locataires. L une d entre elles est une exigence qui est mentionnée dans toutes les lois provinciales régissant la location, à savoir que le propriétaire doit conclure un contrat de location avec tous les locataires de tous les complexes d habitations. Ce contrat décrit les conditions de la location (p.ex. la durée du bail, le montant du loyer, la date du paiement du loyer, le paiement des services publics et les lignes directrices régissant la fin du bail par l une ou l autre des parties) et les 6

7 responsabilités du locataire et du propriétaire (p. ex. l entretien). Tous les contrats de location doivent être conformes aux lois provinciales régissant la location, à la loi sur les droits de la personne et aux objectifs ou principes du conseil, tels qu indiqué dans l entente d exploitation. Toute clause du contrat de location violant une loi sur la location ou les droits de la personne est nulle. Le conseil, en tant que propriétaire, et les locataires, ont recours aux mêmes mécanismes de règlement des différents (en général des tribunaux de location immobilière établis par une loi provinciale) lorsqu ils estiment que des clauses du contrat de location ou des dispositions de la loi provinciale régissant la location ont été violées. Gestion des documents La commission du logement devrait être requise de classer les documents relatifs à ses activités à l écart des documents du Conseil de bande. Dans ce cas-ci, le conseil d administration de la commission du logement devra veiller à la mise à jour, à l exactitude et à l exhaustivité des documents relatifs aux activités administratives immobilières de la commission. Les exigences en matière de production de rapports seront clairement définies dans l entente d exploitation et dans les lois provinciales régissant la constitution en société. En général, les fournisseurs de logements appliquant une bonne gouvernance gèrent les documents suivants : les documents d entreprise (l information sur les membres, les procès-verbaux des réunions, les descriptions de postes des membres du conseil d administration, etc.), les documents d exploitation (information sur les programmes et l exploitation quotidienne, données sur les bâtiments et procès verbaux des réunions), les documents administratifs (copies des rapports et ententes, information sur les assurances, rapports et renseignements financiers, renseignements sur le personnel et les membres, etc.) et les documents sur les demandeurs et locataires (copies des contrats de location, correspondance entre la commission du logement et les locataires, renseignements personnels et financiers des demandeurs et locataires compilés durant la procédure de demande et/ou la location). GESTION FINANCIÈRE POLITIQUES ET PROCÉDURES Il est impératif que le Chef en Conseil élabore des politiques et procédures détaillées de tenue de registres à l intention de la commission du logement, qui s inscrivent dans des pratiques de comptabilité et des principes de gouvernance communément acceptés (c.-àd. des vérifications financières doivent être entreprises au moins une fois par an par un comptable accrédité indépendant et les résultats des vérifications doivent être tenus à la disposition de la communauté) et les lois provinciales régissant la gestion des documents des entreprises. Des politiques et des lignes directrices procédurales doivent aussi être établies pour régir le pouvoir de dépenser (p. ex lorsque le comité sur le logement autorise des dépenses et lorsque les dépenses doivent être approuvées par le Chef en Conseil), l achat de biens et services (la législation provinciale devrait être consultée afin de déterminer si les projets doivent faire l objet d un appel d offres et de quelle façon ou si un simple contrat est suffisant), la budgétisation annuelle et, tel que discuté précédemment, les lignes directrices pour calculer les paiements du loyer ou de 7

8 l habitation. Ces politiques et ces lignes directrices procédurales sont importantes non seulement pour garantir la responsabilisation de la commission du logement à l égard du Chef en Conseil, mais aussi pour garantir la responsabilisation du Chef en Conseil et de la commission du logement à l égard de la communauté qu ils servent. Commission du logement La commission du logement sera chargée de déléguer les activités financières quotidiennes du portefeuille du logement de la Première Nation au coordonnateur du logement du gestionnaire, qui veillera à effectuer les vérifications financières trimestrielles; les rapports seront présentés au conseil d administration et au Chef en conseil. Conseil d administration Il est chargé de : (1) Surveiller les activités de la commission du logement; (2) Prendre des décisions concernant des questions administratives et financières relevant de son mandat et de son budget, tel que définis et attribués par le Chef en Conseil; (3) Formuler des recommandations à l intention du Chef en Conseil quant aux moyens d accéder à un financement; (4) Prendre des décisions en matière de budgétisation fondées sur le budget fourni par le Chef en Conseil. Chef en Conseil Il est chargé de : (1) Établir un budget annuel pour les activités de la commission du logement; (2) Obtenir un financement pour les programmes et projets de logement; (3) S assurer que les vérifications annuelles des programmes de logement sont effectuées et que les résultats sont mis à la disposition des membres de la bande; (4) Prendre des décisions financières finales s il y a lieu, tel qu indiqué dans l entente d exploitation conclue avec la commission du logement. FONDS DE RÉSERVE POUR REMPLACEMENTS Il est très recommandé que les Premières Nations administrant des programmes de logement de location gèrent un fonds de réserve pour remplacements. Ce fonds permettrait de veiller à ce que des éléments essentiels, tels que les revêtements de sol, les appareils ménagers et les couvre-fenêtres, soient remplacés au besoin, principalement lorsqu ils ont dépassé leur durée de vie, et ils seront administrés par la commission du logement au moyen des fonds alloués par le Chef en Conseil. Ce fonds devrait être placé dans un compte bancaire destiné seulement à cet effet. Il est entendu que, si ce fonds devait être investi, il devrait l être seulement dans des entreprises «sans risque», par exemple un compte épargne ou chèque, un dépôt à terme ou des obligations d État. Tout promoteur de logements ayant des ressources limitées ou un financement peu fiable devrait posséder un fonds de réserve pour remplacements, en tant que mécanisme garantissant la durabilité du complexe d habitations. 8

9 Calcul du fonds de réserve pour remplacements Le montant du fonds de réserve variera d un complexe d habitations à l autre et devra être calculé durant la première année d exploitation. Des dépôts devront être effectués mensuellement ou annuellement dans le compte du fonds. La méthode de calcul du fonds de réserve sera la suivante : (coût de l élément x nombre d éléments) durée de vie estimée ou moyenne de l élément Cette méthode de calcul devra être appliquée pour tous les éléments remplaçables, et toutes les sommes devront être additionnées. La somme finale représentera le montant total qui devra être déposé annuellement dans le fonds de réserve pour remplacements pour couvrir les dépenses nécessaires pendant la durée de vie du complexe. PROGRAMMES DE FINANCEMENT DE LA PROPRIÉTÉ PRIVÉ Les Premières Nations ont le choix entre de nombreuses solutions pour aider leurs membres à accéder à la propriété privée, selon si elles préfèrent des initiatives d accession à la propriété par financement direct ou par facilitation financière. Les trois initiatives les plus utilisées sont : (1) agir en tant que garant de prêt; (2) l administration d un fonds de prêt ou prêt hypothécaire renouvelable; (3) l administration d un programme de location avec option d achat. Programmes renouvelables de prêts ou de prêts hypothécaires Un programme renouvelable de prêts ou de prêts hypothécaires permet aux Premières Nations de fournir un financement aux propriétaires potentiels. Dans ce type de programme, la bande fournit un fonds de capital et d emprunt qui est administré par la commission du logement à l intention des propriétaires admissibles potentiels sous la forme de prêts directs ou de prêts hypothécaires - qui sont remboursés par des paiements mensuels. Lorsqu ils sont gérés convenablement, les fonds renouvelables constituent une source de financement durable pour les membres de la communauté nécessitant une aide financière, tout en permettant à la communauté de moins dépendre d entités de financement extérieures, telles que la SCHL et d autres institutions financières. Si, dans le cadre de ce modèle de gouvernance, une Première Nation choisissait de mettre en place un programme renouvelable de prêts ou prêts hypothécaires, le fonds serait probablement administré sur la base d une fiducie; la commission du logement assurerait le plein contrôle administratif des fonds fournis par le Conseil, tout en satisfaisant les exigences en matière de rapports et de vérifications mentionnées dans les lois régissant les fiducies. Exemple Le fonds renouvelable de prêts hypothécaires utilisé par les affiliés d Habitat pour l humanité, Fonds renouvelable pour l humanité, constitue un exemple couronné de succès : les affiliés proposent des prêts hypothécaires sans intérêts à leurs familles membres. Ils pérennisent cette pratique en sélectionnant les demandeurs en fonction de leur capacité de rembourser le prêt hypothécaire et en appliquant un double prêt hypothécaire sur chaque habitation. Cela permet de s assurer que (1) les familles ont accès à des taux d emprunt hypothécaire bas et que (2) les familles participantes ne 9

10 profitent pas directement à court terme de l accès à la propriété en mettant l habitation sur le marché précocement. Premier prêt hypothécaire Le premier prêt hypothécaire a pour but de payer la construction de l habitation; la valeur de la maison est calculée en fonction du véritable coût de la construction (y compris la valeur des matériaux fournis gratuitement, le coût des matériaux achetées, les frais administratifs et le coût de la main-d œuvre ou sa valeur si elle est bénévole) et de l achat et de la viabilisation du terrain. En général, les conditions du prêt hypothécaire sont calculées pour une période d amortissement d environ 25 ans, et le remboursement du prêt est calculé en fonction du revenu : les familles ne paient pas plus que 25 ou 30 % de leur revenu brut mensuel et des ajustements sont effectués en fonction de toute diminution ou augmentation du revenu. Deuxième prêt hypothécaire Le deuxième prêt hypothécaire est destiné à s assurer que les propriétaires ne profitent pas des conditions généreuses du premier prêt hypothécaire, qui ne prend pas en compte la valeur du marché de l habitation. Ce deuxième prêt hypothécaire est basé sur la différence de valeur entre le coût réel de l habitation (tel que représenté par le premier prêt hypothécaire) et sa juste valeur du marché au moment de la vente. Il est radié lorsque le premier prêt hypothécaire a été entièrement remboursé ou à la fin du terme hypothécaire, selon la dernière de ces éventualités. Cela signifie que si un propriétaire rembourse son premier prêt hypothécaire précocement et décide de vendre son logement afin de profiter des conditions avantageuses du marché, il doit rembourser intégralement le deuxième prêt hypothécaire. Garanties de prêts Les Premières Nations souhaitant aider des membres de la communauté à financer l accès à la propriété, sans vouloir ou sans pouvoir pour une raison quelconque administrer un fonds de prêt renouvelable, peuvent choisir d agir en tant que garants auprès de membres ne possédant pas suffisamment de capitaux qui présentent une demande de prêt ou de prêt hypothécaire auprès d institutions financières extérieures. Dans ce type de situation, «le professionnalisme de l Office du logement et la solidité des états financiers de la Première Nation seront pris en compte dans les négociations avec les prêteurs. Les prêts garantis par la bande seront mentionnés sur les états financiers de la bande en tant que passif éventuel» [Federation of Saskatchewan Indian Nations, 2005 : 66]. En agissant en tant que garant, la Première Nation évite surtout aux membres de la communauté de dépendre des garanties de prêt des ministères et de la SCHL, par l intermédiaire de l article 10, pour obtenir un financement facilitant l accession à la propriété. Location avec option d achat Aux États-Unis, quelques communautés des Premières Nations administrent des programmes de location avec option d achat dans les réserves : certaines habitations sont désignées en tant que propriétés de location dotées d une option permettant de les transformer en propriétés privées. Dans ce type de programme, la bande est responsable du financement et du financement de la construction des habitations à louer. Les 10

11 locataires savent qu ils peuvent acheter ce type d habitation à condition de remplir certains critères. Avant de devenir propriétaire, l acheteur doit avoir payé l intégralité du prix d achat en payant un loyer mensuel préalablement calculé. Les deux formules les plus couramment employées pour déterminer le prix d achat sont : 1) le prix d achat équivaut à 70 % du coût total de la construction; 2) fixer un montant en fonction de la superficie en pieds carrés pour toutes les unités. Si la bande ou la commission du logement préfère calculer le prix d achat en employant une autre méthode, il ou elle doit tenir compte de divers facteurs, dont les suivants, dans ses calculs : le coût d exploitation, le coût total de la construction et de la viabilisation et le type et la taille de l unité. Lorsque l acheteur a rempli toutes les obligations décrites dans l entente de l acheteur, l habitation peut être transférée (transfert de propriété). Les obligations sont généralement les suivantes : le paiement intégral du prix d achat, le paiement des taxes et de l assurance pour la première année, le paiement des frais de règlement et de clôture et tout autre coût jugé approprié par la bande ou la commission du logement. La bande ou la commission du logement doit adopter une politique indiquant à quel montant du remboursement du solde dû, il est possible d émettre un avis de règlement imminent de l intégralité du solde dû. Lorsque ce dernier a été réglé et que toutes les mesures juridiques ont été effectuées, le titre de propriété est transféré de la bande ou de la commission du logement à l acheteur. Un service de consultation est proposé au propriétaire d une première habitation, notamment à l occasion du changement de statut d acheteur à celui de propriétaire, afin de s assurer que ce dernier connaît ses droits, ses responsabilités et ses obligations en tant que propriétaire. PROGRAMMES DE LOGEMENTS DE LOCATION SUBVENTIONNÉS Les programmes de logements de location subventionnés sont probablement l option la plus couramment choisie par les communautés pour proposer des logements abordables à leurs membres. Ces programmes constituent un mécanisme efficace pour alléger le fardeau des personnes et familles à faible revenu, qui, autrement, seraient dans l obligation de payer les loyers du marché. Ces programmes sont modulables en fonction des divers besoins, parfois spéciaux, des membres habitant tant à l intérieur qu à l extérieur de la réserve. Voici quelques exemples de programmes de logements de location subventionnés mis en œuvre dans l ensemble du Canada : des programmes d aide au logement destinés aux aînés, des programmes pour les jeunes à risque en milieu urbain, des programmes destinés aux célibataires à faible revenu vivant en milieu urbain et divers programmes d aide à la vie autonome pour les personnes ayant des problèmes mentaux et/ou physiques. Ces programmes peuvent être financés de manière indépendante par le conseil de bande et administrés par la commission du logement de la bande. La bande peut aussi décider d avoir recours à des partenariats de subventions auprès d organismes de subventions publics ou privés; cela limite les responsabilités financières de la bande tout en lui offrant une grande indépendance dans l élaboration et l administration des programmes. Les programmes de subventions varient d une province à l autre et parfois d une municipalité à l autre (p. ex. en Ontario). Ainsi, il est important que le Chef en Conseil connaisse les exigences et particularités locales inhérentes à toute participation à un partenariat de subventions. Dans les programmes de logements de location subventionnés (ou programmes de logements de location dont le loyer est proportionné au revenu), les locataires consacrent au maximum 30 % de leur revenu brut mensuel au loyer, en tant que contribution au coût d exploitation (ou le loyer du marché, 11

12 selon que le programme fonctionne comme un programme sans but lucratif ou à but lucratif) de leur unité. La différence entre le coût d exploitation et la contribution du locataire se présentant sous la forme d un loyer est payée par des transferts de subventions. ENTRETIEN RESPONSABILITÉS EN MATIÈRE D ENTRETIEN La commission du logement et le Chef en Conseil, en tant que promoteurs et gestionnaires de propriétés, sont chargés de s assurer, de la planification à la fin du projet, que tous les nouveaux projets de construction respectent les normes de santé et de sécurité. Ils doivent aussi veiller à ce que les nouveaux logements, une fois terminés et occupés, soient entretenus selon ces normes. La commission du logement est chargée de veiller à la mise en place de systèmes et procédures d entretien pour assurer le bon fonctionnement des complexes d habitations. Cela comprend au moins une inspection détaillée annuelle des bâtiments et des terrains (par des inspecteurs professionnels au besoin) et des registres détaillant les travaux nécessaires, les éléments à remplacer ou à réparer et d autres données. REGISTRES D ENTRETIEN La commission du logement sera chargée de tenir à jour des registres détaillés des bâtiments et de l entretien pour tous les complexes d habitations, notamment pour les sujets suivants : inspections des terrains (comprenant les travaux à accomplir, ceux effectués, le coût estimé ou réel des travaux et le nom et les coordonnées des travailleurs ou entreprises chargés de la construction ou de l entretien); les copies de tous les contrats; les manuels d entretien des bâtiments et de l équipement et les garanties de l équipement, du travail et des appareils ménagers; les caractéristiques et rendus architecturaux des bâtiments (y compris les plans d ouvrages terminés); les inventaires détaillés de l équipement, des fournitures, des appareils ménagers et des outils. La commission du logement devrait aussi tenir à jour des registres détaillés pour chaque unité d un complexe d habitations, qui décrirait les inspections, le travail réalisé à la suite de chaque inspection, le travail effectué à la demande du locataire, l information sur les appareils ménagers et d autres éléments. NOUVEAUX COMPLEXES D HABITATIONS À l occasion de tout projet de construction d un nouveau complexe d habitations, la commission du logement doit travailler en étroite collaboration avec les entrepreneurs et architectes à toutes les étapes du projet afin de s assurer que les intérêts du comité sont protégés et qu en cas de défaut de construction, la responsabilité soit convenablement attribuée. La commission doit veiller à ce que les unités et le terrain du complexe soient inspectés adéquatement et périodiquement. L entrepreneur doit fournir des documents à la commission du logement, entre autres les suivants : les manuels d entretien et d instruction et les garanties des produits, des systèmes d exploitation et des matériaux; les caractéristiques et plans d ouvrages terminés des bâtiments; les copies des permis de construction et d occupation; la liste des entrepreneurs et sous-contractants responsables des travaux. 12

13 ACHATS ET CONTRATS DE SERVICES Il est essentiel que le Chef en Conseil et la commission du logement travaillent ensemble à l établissement de lignes directrices claires au sujet des achats et des contrats afin d assurer la transparence et la cohérence dans les achats et contrats de services et d éviter les conflits d intérêts. Tel qu indiqué précédemment, il est préférable de déterminer les dépenses requérant l approbation du Chef en Conseil et celles nécessitant seulement l approbation de la commission du logement. Les exigences relatives au processus d appel d offres et à l attribution de contrats varient d une province à l autre; la commission du logement veille à ce que les politiques sur l attribution des contrats et les appels d offres soient conformes aux lois en vigueur. RENDEMENT EN MATIÈRE DE GESTION EXAMEN ORGANISATIONNEL Afin de s assurer que les normes de fonctionnement mentionnées dans l entente d exploitation de la commission du logement sont respectées, il est recommandé d entreprendre un examen annuel détaillé de l exploitation et de la gestion de chaque complexe d habitations. Les inspections et examens devraient être effectués par la commission du logement en compagnie du Chef en Conseil et de professionnels ayant suivi une formation adéquate (vérificateurs financiers, inspecteurs de la sécurité, etc.). L exploitation et la gestion de la commission du logement et des complexes d habitations devraient être évaluées en se basant sur les catégories suivantes : (i) (ii) (iii) (iv) (v) Gestion de l entretien; Gestion des résidants; Gestion de l information et des registres; Gestion des ressources humaines; Gestion financière. Par souci de transparence, il est recommandé de rendre public, auprès de la communauté et des résidants du complexe, les résultats des évaluations et les réponses de la commission et du Conseil par rapport à ces résultats. 13

ouvrir De ...grâce à l assurance prêt hypothécaire de la SCHL

ouvrir De ...grâce à l assurance prêt hypothécaire de la SCHL ouvrir De nouvelles portes aux logements abordables...grâce à l assurance prêt hypothécaire de la SCHL 65404 À titre d organisme national responsable de l habitation, la Société canadienne d hypothèques

Plus en détail

MANDAT DU COMITÉ DE PLACEMENT DU FONDS DE PENSION BANQUE DU CANADA

MANDAT DU COMITÉ DE PLACEMENT DU FONDS DE PENSION BANQUE DU CANADA 24 septembre 2013 MANDAT DU COMITÉ DE PLACEMENT DU FONDS DE PENSION BANQUE DU CANADA 1. Introduction La Banque du Canada (la «Banque») est l administrateur du Régime de pension de la Banque du Canada (le

Plus en détail

ASSOUPLISSEMENTS RELATIFS AUX LOGEMENTS ABORDABLES Assurance prêt hypothécaire pour propriétaires-occupants

ASSOUPLISSEMENTS RELATIFS AUX LOGEMENTS ABORDABLES Assurance prêt hypothécaire pour propriétaires-occupants SOCIÉTÉ CANADIENNE D HYPOTHÈQUES ET DE LOGEMENT ASSOUPLISSEMENTS RELATIFS AUX LOGEMENTS ABORDABLES Assurance prêt hypothécaire pour propriétaires-occupants À titre d organisme national responsable de l

Plus en détail

LOCATION DE CHAISE EN COIFFURE

LOCATION DE CHAISE EN COIFFURE LOCATION DE CHAISE EN COIFFURE MISE EN CONTEXTE. Suite à de nombreuses demandes d information, autant par des propriétaires que par des employés à qui on offre de louer une chaise, le CSMO des services

Plus en détail

L ASSURANCE PRÊT HYPOTHÉCAIRE POUR FACILITER LA PRODUCTION D ENSEMBLES DE LOGEMENTS LOCATIFS À COÛT ABORDABLE

L ASSURANCE PRÊT HYPOTHÉCAIRE POUR FACILITER LA PRODUCTION D ENSEMBLES DE LOGEMENTS LOCATIFS À COÛT ABORDABLE L ASSURANCE PRÊT HYPOTHÉCAIRE POUR FACILITER LA PRODUCTION D ENSEMBLES DE LOGEMENTS LOCATIFS À COÛT ABORDABLE Ligne de conduite de la SCHL en matière d assurance prêt hypothécaire pour les ensembles de

Plus en détail

Liste des tâches de l exécuteur testamentaire (ou liquidateur)

Liste des tâches de l exécuteur testamentaire (ou liquidateur) SERVICE FISCALITÉ, RETRAITE ET PLANIFICATION SUCCESSORALE Liste des tâches de l exécuteur testamentaire (ou liquidateur) Note : Certains renseignements contenus dans la présente liste peuvent ne pas s

Plus en détail

ATTESTATION D ASSURANCE

ATTESTATION D ASSURANCE ATTESTATION D ASSURANCE Voici une attestation d assurance émise à l égard d un ensemble dont le coût s élève à 8 000 000 $, ainsi que les dispositions spéciales relatives à l assurance consentie à l égard

Plus en détail

FINANCEMENT D ENTREPRISES ET FUSIONS ET ACQUISITIONS

FINANCEMENT D ENTREPRISES ET FUSIONS ET ACQUISITIONS Financement d entreprise et fusions et acquisitions 27 FINANCEMENT D ENTREPRISES ET FUSIONS ET ACQUISITIONS Le Canada est doté de marchés financiers bien développés et très évolués. Les principales sources

Plus en détail

Votre compte Sélect Banque Manuvie peut continuer à travailler... même lorsque vous ne le pouvez pas. L assurance crédit Sélect Banque Manuvie

Votre compte Sélect Banque Manuvie peut continuer à travailler... même lorsque vous ne le pouvez pas. L assurance crédit Sélect Banque Manuvie Votre compte Sélect Banque Manuvie peut continuer à travailler... même lorsque vous ne le pouvez pas L assurance crédit Sélect Banque Manuvie 1 Sans revenu, auriez-vous encore une maison? Si vous avez

Plus en détail

Coup d œil sur l assurance prêt hypothécaire de la SCHL

Coup d œil sur l assurance prêt hypothécaire de la SCHL Coup d œil sur l assurance prêt hypothécaire de la SCHL Au Canada, en vertu de la loi, les prêteurs assujettis à la réglementation fédérale et la plupart des institutions financières assujetties à une

Plus en détail

Guide de demande de subvention pour la création d une équipe de santé familiale

Guide de demande de subvention pour la création d une équipe de santé familiale Équipes de santé familiale Améliorer les soins de santé familiale Guide de demande de subvention pour la création d une équipe de santé familiale Mise à jour : mai 2010 Version 3.1 Table des matières À

Plus en détail

SOMMAIRE DU RÉGIME RÉGIME FIDUCIAIRE D ÉPARGNE-ÉTUDES GLOBAL (le «Régime»)

SOMMAIRE DU RÉGIME RÉGIME FIDUCIAIRE D ÉPARGNE-ÉTUDES GLOBAL (le «Régime») SOMMAIRE DU RÉGIME RÉGIME FIDUCIAIRE D ÉPARGNE-ÉTUDES GLOBAL (le «Régime») Type de régime : Régime de bourses d études individuel Gestionnaire d investissement du fonds : Les actifs de croissance Global

Plus en détail

PROJET DE TRAIN LÉGER SUR RAIL D OTTAWA ACCORD DE CONTRIBUTION AVEC LE MINISTÈRE DES TRANSPORTS DE L ONTARIO APERÇU DE LA STRUCTURE ET DU CONTENU

PROJET DE TRAIN LÉGER SUR RAIL D OTTAWA ACCORD DE CONTRIBUTION AVEC LE MINISTÈRE DES TRANSPORTS DE L ONTARIO APERÇU DE LA STRUCTURE ET DU CONTENU PROJET DE TRAIN LÉGER SUR RAIL D OTTAWA ACCORD DE CONTRIBUTION AVEC LE MINISTÈRE DES TRANSPORTS DE L ONTARIO APERÇU DE LA STRUCTURE ET DU CONTENU L accord de contribution (l «accord de contribution») a

Plus en détail

Le processus d achat résidentiel

Le processus d achat résidentiel Ce guide a été produit grâce à la généreuse contribution de l Alberta Real Estate Foundation Le processus d achat résidentiel Cette brochure vous aidera à comprendre le processus d achat immobilier résidentiel.

Plus en détail

Liste de vérification de la mise en œuvre d une équipe de santé familiale

Liste de vérification de la mise en œuvre d une équipe de santé familiale Équipes de santé familiale Améliorer les soins de santé familiale Liste de vérification de la mise en œuvre d une équipe de santé familiale Juillet 2009 Version 2.0 Table des matières Introduction...3

Plus en détail

Bulletin de service Bureaux d agents, de courtiers en immeubles et d évaluateurs de biens immobiliersetdes autres activités liées à l immobilier

Bulletin de service Bureaux d agents, de courtiers en immeubles et d évaluateurs de biens immobiliersetdes autres activités liées à l immobilier N o 63-238-X au catalogue. Bulletin de service Bureaux d agents, de courtiers en immeubles et d évaluateurs de biens immobiliersetdes autres activités liées à l immobilier 2012. Faits saillants Le revenu

Plus en détail

Réglementation des jeux de casino

Réglementation des jeux de casino Chapitre 4 Section 4.01 Commission des alcools et des jeux de l Ontario Réglementation des jeux de casino Suivi des vérifications de l optimisation des ressources, section 3.01 du Rapport annuel 2010 Contexte

Plus en détail

Régime d assurance-maladie, de soins dentaires et d assurance-vie pour les artistes professionnels. Proposition de partenariat public-privé

Régime d assurance-maladie, de soins dentaires et d assurance-vie pour les artistes professionnels. Proposition de partenariat public-privé Régime d assurance-maladie, de soins dentaires et d assurance-vie pour les artistes professionnels Proposition de partenariat public-privé Résumé En règle générale, les artistes et les autres professionnels

Plus en détail

Information et sensibilisation des consommateurs à l égard des risques importants liés aux produits hypothécaires

Information et sensibilisation des consommateurs à l égard des risques importants liés aux produits hypothécaires Information et sensibilisation des consommateurs à l égard des risques importants liés aux produits hypothécaires Le Conseil canadien des autorités de réglementation des courtiers hypothécaires (CCARCH)

Plus en détail

Guide de Référence. Assurance prêt hypothécaire SCHL pour les immeubles collectifs (5 logements et plus) AU CŒUR DE L HABITATION

Guide de Référence. Assurance prêt hypothécaire SCHL pour les immeubles collectifs (5 logements et plus) AU CŒUR DE L HABITATION Guide de Référence Assurance prêt hypothécaire SCHL pour les immeubles collectifs (5 logements et plus) AU CŒUR DE L HABITATION introduction La présente publication contient un sommaire des droits de demande,

Plus en détail

Mises de fonds et documentation requise

Mises de fonds et documentation requise Mises de fonds et documentation requise VÉRIFICATION DE L AVOIR PROPRE L avoir propre est le montant que l emprunteur verse à titre de mise de fonds à l achat de cette propriété. Les exigences relatives

Plus en détail

OFFRE. Feuille de route en vue de l achat d une maison

OFFRE. Feuille de route en vue de l achat d une maison OFFRE Feuille de route en vue de l achat d une maison Faire affaire avec un courtier ou agent immobilier Votre courtier ou agent peut vous aider à : Les courtiers et agents ont l expérience nécessaire

Plus en détail

Le 28 septembre 2012 Projet no 11-40

Le 28 septembre 2012 Projet no 11-40 Le 28 septembre 2012 Projet no 11-40 Vérification du cadre de contrôle de la gestion d AADNC et de la Première Nation d Attawapiskat (PNA) Affaires autochtones et Développement du Nord Canada Table des

Plus en détail

PROGRAMME DES PRESTATIONS D AIDE AU TRAVAIL INDÉPENDANT DE L ONTARIO (PATIO)

PROGRAMME DES PRESTATIONS D AIDE AU TRAVAIL INDÉPENDANT DE L ONTARIO (PATIO) PROGRAMME DES PRESTATIONS D AIDE AU TRAVAIL INDÉPENDANT DE L ONTARIO (PATIO) EXIGENCES EN MATIÈRE DE VÉRIFICATION ET DE RESPONSABILITÉ POUR LA PÉRIODE ALLANT DU 1ER AVRIL 2015 AU 31 MARS 2016 1 PROGRAMME

Plus en détail

COMPTABILITÉ DE GESTION

COMPTABILITÉ DE GESTION COMPTABILITÉ DE GESTION Direction du développement des entreprises Préparé par Jacques Villeneuve c.a. Conseiller en gestion Publié par la Direction des communications : septembre 1997 Réédité par la Direction

Plus en détail

Ressources financières et autres

Ressources financières et autres Ressources financières et autres à la disposition des personnes arthritiques Plusieurs d entre nous avons besoin, à un moment ou à un autre de notre vie, d un soutien ou d une aide financière. Il existe

Plus en détail

Lignes directrices à l intention des praticiens

Lignes directrices à l intention des praticiens Janvier 2005 Lignes directrices à l intention des praticiens Visiter notre site Web : www.cga-pdnet.org/fr-ca Le praticien exerçant seul ou au sein d un petit cabinet et l indépendance Le Code des principes

Plus en détail

Ministère des Transports. Lignes directrices pour l aménagement routier lié à l aménagement foncier

Ministère des Transports. Lignes directrices pour l aménagement routier lié à l aménagement foncier Ministère des Transports Lignes directrices pour l aménagement routier lié à l aménagement foncier AVANT-PROPOS Aménagement routier Les travaux d aménagement des voies publiques («aménagements routiers»)

Plus en détail

Schéma du plan d affaires

Schéma du plan d affaires Plan d affaires Schéma du plan d affaires SOMMAIRE EXÉCUTIF DESCRIPTION DU PROJET OBJECTIFS FORME JURIDIQUE ÉQUIPE DIRIGEANTE MARKETING PRODUCTION SOUTIEN ADMINISTRATIF ANALYSE MARCHÉ ANALYSE MARKETING

Plus en détail

DÉCLARATION DES INTÉRÊTS PERSONNELS DU MEMBRE DU CONSEIL EXÉCUTIF FORMULAIRE III (ENFANT À CHARGE)

DÉCLARATION DES INTÉRÊTS PERSONNELS DU MEMBRE DU CONSEIL EXÉCUTIF FORMULAIRE III (ENFANT À CHARGE) DÉCLARATION DES INTÉRÊTS PERSONNELS DU MEMBRE DU CONSEIL EXÉCUTIF FORMULAIRE III (ENFANT À CHARGE) CODE D ÉTHIQUE ET DE DÉONTOLOGIE DES MEMBRES DE L ASSEMBLÉE NATIONALE (chapitre C-23.1, articles 51, 52

Plus en détail

HÉMA-QUÉBEC ÉTATS FINANCIERS

HÉMA-QUÉBEC ÉTATS FINANCIERS HÉMA-QUÉBEC ÉTATS FINANCIERS de l exercice terminé le 31 mars 2002 19 TABLE DES MATIÈRES Rapport de la direction 21 Rapport du vérificateur 22 États financiers Résultats 23 Excédent 23 Bilan 24 Flux de

Plus en détail

MODALITÉS ET CONDITIONS DU PROGRAMME DE RÉCOMPENSES MASTERCARD DE LA BANQUE WALMART DU CANADA

MODALITÉS ET CONDITIONS DU PROGRAMME DE RÉCOMPENSES MASTERCARD DE LA BANQUE WALMART DU CANADA MODALITÉS ET CONDITIONS DU PROGRAMME DE RÉCOMPENSES MASTERCARD DE LA BANQUE WALMART DU CANADA Les présentes conditions s appliquent au programme de Récompenses MasterCard de La Banque Wal-Mart du Canada

Plus en détail

POLITIQUE GÉNÉRALE D INVESTISSEMENT Ordre des conseillers en ressources humaines agréés

POLITIQUE GÉNÉRALE D INVESTISSEMENT Ordre des conseillers en ressources humaines agréés POLITIQUE GÉNÉRALE D INVESTISSEMENT Ordre des conseillers en ressources humaines agréés Présentée par Krzysztof Kuzniar Directeur, finances et administration Le lundi 29 mars 2010 Table des matières 1.

Plus en détail

de principes Déclaration destinée à tous les clients en vertu des lois sur les valeurs mobilières 1. Objectif du présent document 2.

de principes Déclaration destinée à tous les clients en vertu des lois sur les valeurs mobilières 1. Objectif du présent document 2. destinée à tous les clients en vertu des lois sur les valeurs mobilières La réglementation en valeurs mobilières de certaines juridictions au Canada exige du conseiller en valeurs, dans la mesure où ses

Plus en détail

Conditions régissant les demandes en ligne de RBC Banque Royale

Conditions régissant les demandes en ligne de RBC Banque Royale Conditions régissant les demandes en ligne de RBC Banque Royale Veuillez passer en revue les conditions ci-après régissant les demandes en ligne de RBC Banque Royale (les «conditions»). Vous devez les

Plus en détail

Règles concernant les avantages accessoires du secteur parapublic

Règles concernant les avantages accessoires du secteur parapublic Règles concernant les avantages accessoires du secteur parapublic Apprenez-en davantage au sujet de la Directive applicable aux avantages accessoires du secteur parapublic. Au sujet de la Directive applicable

Plus en détail

STATUTS DU RÉGIME DE PENSION COMPLÉMENTAIRE DE LA BANQUE DU CANADA. (RÈGLEMENT ADMINISTRATIF N o 18)

STATUTS DU RÉGIME DE PENSION COMPLÉMENTAIRE DE LA BANQUE DU CANADA. (RÈGLEMENT ADMINISTRATIF N o 18) STATUTS DU RÉGIME DE PENSION COMPLÉMENTAIRE DE LA BANQUE DU CANADA (RÈGLEMENT ADMINISTRATIF N o 18) Le présent document est une version refondue des Statuts du Régime de pension complémentaire de la Banque

Plus en détail

COMPRENDRE LA GESTION DES SUCCESSIONS DANS LES RE SERVES

COMPRENDRE LA GESTION DES SUCCESSIONS DANS LES RE SERVES Centre d excellence en matière de biens immobiliers matrimoniaux Hébergé par l Association des gestionnaires des terres des Premières Nations (ANGTA), le CDEBIM aide les collectivités et les membres des

Plus en détail

Enquête de 2004 auprès des intermédiaires financiers de dépôts : banques à charte, sociétés de fiducie, caisses populaires et coopératives de crédit

Enquête de 2004 auprès des intermédiaires financiers de dépôts : banques à charte, sociétés de fiducie, caisses populaires et coopératives de crédit Enquête unifiée auprès des entreprises - annuelle Enquête de 2004 auprès des intermédiaires financiers de dépôts : banques à charte, sociétés de fiducie, caisses populaires et coopératives de crédit Guide

Plus en détail

Règlement financier et de Gestion de la F.F.S.B.

Règlement financier et de Gestion de la F.F.S.B. Règlement financier et de Gestion de la F.F.S.B. du 26/02/2005 modifié les 15/03/2008, 21/04/2012 et 22/02/2014 I.REGLEMENT FINANCIER PREAMBULE La Fédération Française du Sport Boules, bénéficiant d une

Plus en détail

États financiers de INSTITUT CANADIEN POUR LA SÉCURITÉ DES PATIENTS

États financiers de INSTITUT CANADIEN POUR LA SÉCURITÉ DES PATIENTS États financiers de INSTITUT CANADIEN POUR LA SÉCURITÉ DES PATIENTS Au 31 mars 2014 Deloitte S.E.N.C.R.L./s.r.l. 2000 Manulife Place 10180 101 Street Edmonton (Alberta) T5J 4E4 Canada Tél. : 780-421-3611

Plus en détail

JEUNE CONSEIL DE MONTRÉAL

JEUNE CONSEIL DE MONTRÉAL JEUNE CONSEIL DE MONTRÉAL XXVII e Édition Règlement n o 2014-02 : Règlement sur le développement des toits verts et l agriculture urbaine PRÉSENTATION Présenté par M. Charles Marois, membre du comité exécutif,

Plus en détail

Rédaction d un Plan d affaires

Rédaction d un Plan d affaires Rédaction d un Plan d affaires Catherine Raymond 2001 INTRODUCTION Raisons qui ont motivé la rédaction du plan d affaires Personnes ou organismes qui ont collaboré à l élaboration du plan d affaires Sommaire

Plus en détail

Carrier Enterprise Canada, L.P.

Carrier Enterprise Canada, L.P. Date : DEMANDE DE CRÉDIT Nom du demandeur (Si le demandeur est une société par actions ou une S.A.R.L., inscrire la dénomination indiquée dans les STATUTS CONSTITUTIFS) Énumérer toutes les appellations

Plus en détail

La retraite. n est pas un privilège! Avant-propos. Qu est-ce que le RREGOP? En savoir plus sur le RREGOP pour mettre fin aux malentendus

La retraite. n est pas un privilège! Avant-propos. Qu est-ce que le RREGOP? En savoir plus sur le RREGOP pour mettre fin aux malentendus En savoir plus sur le RREGOP pour mettre fin aux malentendus La retraite n est pas un privilège! Fascicule 1 Avantpropos Depuis plusieurs mois déjà, de grands médias tirent à boulets rouges sur les régimes

Plus en détail

STRUCTURES ORGANISATIONNELLES

STRUCTURES ORGANISATIONNELLES Introduction 9 STRUCTURES ORGANISATIONNELLES Par Sven Milelli INTRODUCTION Structures organisationnelles 11 Il existe une grande variété de structures juridiques possibles pour l exploitation d une entreprise

Plus en détail

Demandes de permis : régions nouvellement désignées. Ressources en pétrole et en agrégats

Demandes de permis : régions nouvellement désignées. Ressources en pétrole et en agrégats Objet : Politique n o : Nouvelle : Ministry of Natural Resources Ministère des Richesses naturelles Demandes de permis : régions nouvellement désignées R.A. 2.01.01 Révisée Rédigé par Direction : Section

Plus en détail

Faillite et insolvabilité. Les renseignements donnés dans le présent bulletin vous seront utiles si vous êtes :

Faillite et insolvabilité. Les renseignements donnés dans le présent bulletin vous seront utiles si vous êtes : Avril 2007 Bulletin fiscal Faillite et insolvabilité Les renseignements donnés dans le présent bulletin vous seront utiles si vous êtes : un syndic de faillite un contrôleur un séquestre un créancier garanti

Plus en détail

LES ÉTAPES PRINCIPALES DU PROCESSUS D ACHAT D UNE FRANCHISE

LES ÉTAPES PRINCIPALES DU PROCESSUS D ACHAT D UNE FRANCHISE LES ÉTAPES PRINCIPALES DU PROCESSUS D ACHAT D UNE FRANCHISE Un achat de franchise permet de concilier l investissement et la prise de risque minimale. L achat d une franchise nécessite tout d abord la

Plus en détail

courtage hypothécaire

courtage hypothécaire Compétences professionnelles évaluées par l OACIQ Le référentiel de compétences est un guide qui permet aux futurs courtiers de comprendre quelles compétences doivent être développées et maitrisées pour

Plus en détail

ENTREPRISE D ETE Lignes directrices 2015

ENTREPRISE D ETE Lignes directrices 2015 ENTREPRISE D ETE Lignes directrices 2015 Rejoignez la communauté d entrepreneurs sur nos réseaux sociaux et recevez de l information, des idées d affaires et astuces pour gérer votre entreprise www.ontario.ca/entreprisedete

Plus en détail

Obtenir le titre de prêteur. agréé. La clé qui ouvre de nouvelles portes AU CŒUR DE L HABITATION

Obtenir le titre de prêteur. agréé. La clé qui ouvre de nouvelles portes AU CŒUR DE L HABITATION Obtenir le titre de prêteur agréé La clé qui ouvre de nouvelles portes AU CŒUR DE L HABITATION La SCHL aide les Canadiens à répondre à leurs besoins en matière de logement. En tant qu autorité en matière

Plus en détail

FORMULAIRE OBLIGATOIRE CONTRAT DE COURTAGE EXCLUSIF VENTE IMMEUBLE PRINCIPALEMENT RÉSIDENTIEL DE MOINS DE 5 LOGEMENTS EXCLUANT LA COPROPRIÉTÉ

FORMULAIRE OBLIGATOIRE CONTRAT DE COURTAGE EXCLUSIF VENTE IMMEUBLE PRINCIPALEMENT RÉSIDENTIEL DE MOINS DE 5 LOGEMENTS EXCLUANT LA COPROPRIÉTÉ NOTE Le présent formulaire doit être utilisé lorsqu un contrat de courtage est conclu avec une personne physique. 1. IDENTIFICATION DES PARTIES VIA CAPITALE DU MONT-ROYAL NOM DE L AGENCE DU CRTIER FORMULAIRE

Plus en détail

RECOMMANDATIONS PROPOSÉES

RECOMMANDATIONS PROPOSÉES SYNDICAT CANADIEN DE LA FONCTION PUBLIQUE RECOMMANDATIONS PROPOSÉES (Ce guide doit être utilisé avec le Programme de vérification des syndics) **Ce n est pas nécessaire de le retourner au Bureau national**

Plus en détail

Demande de contrat de concession Volkswagen Group Canada Inc.

Demande de contrat de concession Volkswagen Group Canada Inc. Demande de contrat de concession Volkswagen Group Canada Inc. Pour obtenir un contrat de concession de Volkswagen Canada Pour acquérir un intérêt dans une franchise de Volkswagen Canada Date : Les renseignements

Plus en détail

Cahier des charges du secrétaire municipal et administrateur des finances municipales (les définitions personnelles se rapportent aux deux sexes)

Cahier des charges du secrétaire municipal et administrateur des finances municipales (les définitions personnelles se rapportent aux deux sexes) 1 Commune municipale Cahier des charges du secrétaire municipal et administrateur des finances municipales (les définitions personnelles se rapportent aux deux sexes) I. GENERALITES 1. Bases légales, prescriptions

Plus en détail

PRÉSENTATION SOMMAIRE

PRÉSENTATION SOMMAIRE PRÉSENTATION SOMMAIRE Conçu spécifiquement pour les Représentants indépendants. Recherche et développement par l équipe multidisciplinaire de G.N.S. SERVICE inc. Utilisation simple, rapide et performante!

Plus en détail

Cessation d emploi et protection d assurance collective

Cessation d emploi et protection d assurance collective SOINS MÉDICAUX ET SOINS DENTAIRES / INVALIDITÉ, VIE ET MMA 14-11 Cessation d emploi et protection d assurance collective Le présent bulletin est une mise à jour du numéro 07-02 de l Info- Collective. Parmi

Plus en détail

Brochure. Programme de prêts REE LA BANQUE AU SERVICE DES CONSEILLERS. Réservé aux conseillers à titre d information

Brochure. Programme de prêts REE LA BANQUE AU SERVICE DES CONSEILLERS. Réservé aux conseillers à titre d information Brochure Réservé aux conseillers à titre d information Programme de prêts REE LA BANQUE AU SERVICE DES CONSEILLERS Prêt REE C est un concept simple : le plutôt vous commencez à épargner, plus vos placements

Plus en détail

DE ROBIEN RECENTRE. Loyers. Solde = EPARGNE nécessaire à l opération

DE ROBIEN RECENTRE. Loyers. Solde = EPARGNE nécessaire à l opération DE ROBIEN RECENTRE Frais de gestion, charges de copropriété, assurance loyers impayés, taxe foncière Intérêts d emprunt Amortissement de Rob sur prix de vente actes en mains (6% x 7 ans 4% x 2 ans) Frais

Plus en détail

Activité des programmes de médicaments

Activité des programmes de médicaments Chapitre 4 Section 4.05 Ministère de la Santé et des Soins de longue durée Activité des programmes de médicaments Suivi des vérifications de l optimisation des ressources, section 3.05 du Rapport annuel

Plus en détail

Fiscalité et émission des reçus pour fins d impôt

Fiscalité et émission des reçus pour fins d impôt Fiscalité et émission des reçus pour fins d impôt AFÉSAQ Audioconférence 18 mars 2013 Mélissa Rioux Conseillère principale Service de fiscalité (514) 878-2691 poste 1839 rioux.melissa@rcgt.com Objectifs

Plus en détail

Taxes indirectes. Concepts de base. Premières Nations du Québec

Taxes indirectes. Concepts de base. Premières Nations du Québec Taxes indirectes Concepts de base Premières Nations du Québec Conférence sur la fiscalité autochtone 4 septembre 2013 Mise en garde Ce document a été conçu uniquement à des fins de formation et ne doit,

Plus en détail

Évaluation de l admissibilité financière aux certificats d aide juridique

Évaluation de l admissibilité financière aux certificats d aide juridique Évaluation de l admissibilité financière aux certificats d aide juridique Version 1.1 Contenu Politique... 3 Critère du revenu... 3 Critère de l actif... 4 Définition de l unité familiale... 5 Annexe A...

Plus en détail

Accord d Hébergement Web Mutualisé

Accord d Hébergement Web Mutualisé Les Conditions qui suivent s appliquent aux services d hébergement Web mutualisé et aux services associés de Radiant achetés sur le site Web de Radiant ou sur les sites d autres partenaires. D autres services

Plus en détail

Le Groupe Luxorama Ltée

Le Groupe Luxorama Ltée TRANSACTIONS ET RESTRUCTURATION Le Groupe Luxorama Ltée Le 14 novembre 2012 APPEL D OFFRES SOUS SEING PUBLIC Mémo d informations kpmg.ca KPMG inc. Tour KPMG Bureau 1500 600, boul. de Maisonneuve Ouest

Plus en détail

Programme d accession à la propriété

Programme d accession à la propriété Information générale www.habitermontreal.qc.ca Formulaire de demande d aide financière Octobre 2010 Le programme Ce programme offre une aide financière aux nouveaux acheteurs de certains types d unités

Plus en détail

Art. 2 : Siège et durée L Association a son siège dans la République et canton de Genève à l adresse de son secrétariat. Sa durée est illimitée.

Art. 2 : Siège et durée L Association a son siège dans la République et canton de Genève à l adresse de son secrétariat. Sa durée est illimitée. Association Alzheimer Suisse Section de Genève Chemin des Fins 27 1218 Grand Saconnex STATUTS Dans les présents statuts, toute dénomination de personne, de statut ou de fonction recouvre l homme ou la

Plus en détail

SGPNB au Nouveau-Brunswick. Le développement de l industrie des services financiers et des marchés boursiers dans la province

SGPNB au Nouveau-Brunswick. Le développement de l industrie des services financiers et des marchés boursiers dans la province SGPNB au Nouveau-Brunswick Le développement de l industrie des services financiers et des marchés boursiers dans la province Mise à jour juillet 2013 1 Préambule L information suivante décrit les différents

Plus en détail

ASSOCIATION CANADIENNE DES COURTIERS DE FONDS MUTUELS

ASSOCIATION CANADIENNE DES COURTIERS DE FONDS MUTUELS Le 12 septembre 2013 Introduction ASSOCIATION CANADIENNE DES COURTIERS DE FONDS MUTUELS PRINCIPE DIRECTEUR N O 2 DE L ACFM NORMES MINIMALES DE SURVEILLANCE DES COMPTES Le présent Principe directeur fixe

Plus en détail

Stratégie d assurance retraite

Stratégie d assurance retraite Stratégie d assurance retraite Département de Formation INDUSTRIELLE ALLIANCE Page 1 Table des matières : Stratégie d assurance retraite Introduction et situation actuelle page 3 Fiscalité de la police

Plus en détail

ARTICLE 5 : SIEGE SOCIAL Le siège social est à Nantes. Il peut être transféré sur simple décision du conseil d administration.

ARTICLE 5 : SIEGE SOCIAL Le siège social est à Nantes. Il peut être transféré sur simple décision du conseil d administration. Association loi 1901 ARTICLE 1 : CONSTITUTION Création Il est fondé, entre les adhérents aux présents statuts, une association régie par la loi du 1er juillet 1901, et le décret du 16 août 1901 ayant pour

Plus en détail

CONVENTION DE LOCATION

CONVENTION DE LOCATION CONVENTION DE LOCATION ANNEXE PROJET ENTRE LES SOUSSIGNES : HABITAT SUD DEUX SEVRES» dont le siège est à NIORT, 8 Rue François Viète, représenté par son Directeur Général, Monsieur Philippe VARENNE, Et,

Plus en détail

Régime d épargne collectif de 2001 1

Régime d épargne collectif de 2001 1 SOMMAIRE DU PLAN Régime d épargne collectif de 2001 Type de plan : Plan de bourses d études collectif Gestionnaire de fonds d investissement : Consultants C.S.T. inc. Le 25 mai 2015 Ce sommaire contient

Plus en détail

Programme des services aux familles des militaires. Contrôle de conformité et d assurance. Exercice financier 2013-2014

Programme des services aux familles des militaires. Contrôle de conformité et d assurance. Exercice financier 2013-2014 Programme des services aux familles des militaires Contrôle de conformité et d assurance Exercice financier 2013-2014 INTRODUCTION Conformément au Protocole d entente () entre le ministère de la défense

Plus en détail

Le bail commercial : les aspects importants à vérifier

Le bail commercial : les aspects importants à vérifier Le bail commercial : les aspects importants à vérifier Le choix d un local commercial est une étape cruciale dans le développement d une entreprise. L endroit choisi peut sembler prometteur mais il faut

Plus en détail

ASSOCIATION «HABITER ENFIN!» Loi de 1901 STATUTS

ASSOCIATION «HABITER ENFIN!» Loi de 1901 STATUTS 1 ASSOCIATION «HABITER ENFIN!» Loi de 1901 STATUTS ARTICLE 1 - DENOMINATION La présente Association a pour dénomination : «Habiter Enfin!». ARTICLE 2 - SIEGE Le siège de l association est fixé au : 14

Plus en détail

Non-Operational Reporting and Analytics (NORA) Mettre à profit l information potentielle aux centres de santé communautaire

Non-Operational Reporting and Analytics (NORA) Mettre à profit l information potentielle aux centres de santé communautaire Non-Operational Reporting and Analytics (NORA) Mettre à profit l information potentielle aux centres de santé communautaire Association des centres de santé de l Ontario Bureau de la direction des projets

Plus en détail

Université de Moncton. Les garanties d assurance-vie & invalidité. No du contrat : 12037

Université de Moncton. Les garanties d assurance-vie & invalidité. No du contrat : 12037 Université de Moncton Les garanties d assurance-vie & invalidité No du contrat : 12037 Préparé le 18 août 2011 1 Cette brochure explicative a pour but de vous fournir les traits essentiels de votre régime

Plus en détail

Le Régime volontaire d épargne-retraite (RVER) du Québec Aperçu du régime d épargne-retraite offert par l employeur dévoilé récemment

Le Régime volontaire d épargne-retraite (RVER) du Québec Aperçu du régime d épargne-retraite offert par l employeur dévoilé récemment Le Régime volontaire d épargne-retraite (RVER) du Québec Aperçu du régime d épargne-retraite offert par l employeur dévoilé récemment Voici un résumé du projet de loi n o 80 Loi sur les régimes volontaires

Plus en détail

Planification de la relève Troisième partie : La vente de l entreprise à un tiers

Planification de la relève Troisième partie : La vente de l entreprise à un tiers Planification de la relève Troisième partie : La vente de l entreprise à un tiers par LORI MATHISON Voici le dernier d une série de trois articles rédigés par Lori Mathison et publiés sur le Reper portant

Plus en détail

RENOUVELER ET RENÉGOCIER VOTRE PRÊT HYPOTHÉCAIRE

RENOUVELER ET RENÉGOCIER VOTRE PRÊT HYPOTHÉCAIRE SÉRIE L ABC DES PRÊTS HYPOTHÉCAIRES RENOUVELER ET RENÉGOCIER VOTRE PRÊT HYPOTHÉCAIRE Comment prendre de bonnes décisions en matière d hypothèques TABLE DES MATIÈRES Aperçu 1 Le processus de renouvellement

Plus en détail

QUESTIONNAIRE DES LOCATAIRES CONNAISSEZ-VOUS VOS DROITS? 1. Le locateur peut entrer dans votre appartement en tout temps.

QUESTIONNAIRE DES LOCATAIRES CONNAISSEZ-VOUS VOS DROITS? 1. Le locateur peut entrer dans votre appartement en tout temps. QUESTIONNAIRE DES LOCATAIRES CONNAISSEZ-VOUS VOS DROITS? 1. Le locateur peut entrer dans votre appartement en tout temps. Vrai ou Faux 2. Vous avez le droit de changer les serrures sans la permission du

Plus en détail

L expérience à votre service. Guide du Crédit lié à la gestion de risques d ENCON

L expérience à votre service. Guide du Crédit lié à la gestion de risques d ENCON L expérience à votre service Guide du Crédit lié à la gestion de risques d ENCON Table des matières Introduction Contexte Condition «fondamentale» : Entente écrite 1 2 3 Condition n o 1 : Sous-condition

Plus en détail

GROUPE HNZ INC. POLITIQUE EN MATIÈRE D OPÉRATIONS D INITIÉS

GROUPE HNZ INC. POLITIQUE EN MATIÈRE D OPÉRATIONS D INITIÉS GROUPE HNZ INC. POLITIQUE EN MATIÈRE D OPÉRATIONS D INITIÉS La présente politique fournit des lignes directrices aux administrateurs, aux dirigeants, aux employés et aux consultants de Groupe HNZ Inc.

Plus en détail

FONDS SIMPLE BON SENS ADDENDA RELATIF À

FONDS SIMPLE BON SENS ADDENDA RELATIF À LA COMPAGNIE D ASSURANCE-VIE PRIMERICA DU CANADA FONDS SIMPLE BON SENS ADDENDA RELATIF À L IMMOBILISATION DES FONDS CRI DE L ONTARIO Votre addenda Vous trouverez ci-joint l addenda relatif à l immobilisation

Plus en détail

ASSURANCE- SOLDE DE CARTE DE CRÉDIT. options de paiements

ASSURANCE- SOLDE DE CARTE DE CRÉDIT. options de paiements ASSURANCE- SOLDE DE CARTE DE CRÉDIT options de paiements À propos de l Agence de la consommation en matière financière du Canada (ACFC) À l aide de ses ressources éducatives et de ses outils interactifs,

Plus en détail

Services fiduciaires privés. Guide de l exécuteur testamentaire et du fiduciaire

Services fiduciaires privés. Guide de l exécuteur testamentaire et du fiduciaire Services fiduciaires privés Guide de l exécuteur testamentaire et du fiduciaire Table des matières Des experts dignes de confiance............................ 1 Rôle des spécialistes en matière de succession

Plus en détail

Les stratégies. et les étapes de développement d entreprises. Une stratégie... COMPLICES POUR RÉUSSIR L ENTREPRISE

Les stratégies. et les étapes de développement d entreprises. Une stratégie... COMPLICES POUR RÉUSSIR L ENTREPRISE APPRENDRE COMPRENDRE ENTREPRENDRE Le processus 2 de développement d entreprise Les stratégies M O D U L E 5 et les étapes de développement d entreprises Un processus complexe, un plan à suivre Les listes

Plus en détail

CREATION DE SOCIETE ET REGIME FISCAL A L ILE MAURICE

CREATION DE SOCIETE ET REGIME FISCAL A L ILE MAURICE Nicolas BRAHIN DESS Droit Bancaire et Financier Université PARIS I Barbara CASTANIE DEA Droit Administratif Université de Montpellier Cabinet BRAHIN avocats ADVOKATFIRMA I FRANKRIG / LAWYERS OFFICE IN

Plus en détail

Conseils utiles pour les clients qui font des transactions immobilières

Conseils utiles pour les clients qui font des transactions immobilières Le contenu de ce document est offert à titre éducatif et informatif seulement et ne remplace en aucun cas des conseils juridiques. Ce document a pour but de souligner des éléments clés des et commerciales.

Plus en détail

RÈGLEMENTS DE LA CAISSE NATIONALE DE GRÈVE

RÈGLEMENTS DE LA CAISSE NATIONALE DE GRÈVE Décembre 2013 RÈGLEMENTS DE LA CAISSE NATIONALE DE GRÈVE Article Page 1 Gestion financière de la Caisse nationale de grève...1 2 Définition du terme «grève»...1 3 Droit aux indemnités de la Caisse nationale

Plus en détail

ASSURANCE- SOLDE DE CARTE DE CRÉDIT OPTIONS DE PAIEMENTS

ASSURANCE- SOLDE DE CARTE DE CRÉDIT OPTIONS DE PAIEMENTS ASSURANCE- SOLDE DE CARTE DE CRÉDIT OPTIONS DE PAIEMENTS À propos de l Agence de la consommation en matière financière du Canada (ACFC) À l aide de ses ressources éducatives et de ses outils interactifs,

Plus en détail

Financière Sun Life inc.

Financière Sun Life inc. Financière Sun Life inc. Régime canadien de réinvestissement des dividendes et d achat d actions CIRCULAIRE D OFFRE MODIFIÉE ET MISE À JOUR Table des matières Dans la présente circulaire d offre... 1

Plus en détail

Bienvenue chez Banque Nationale Réseau des correspondants

Bienvenue chez Banque Nationale Réseau des correspondants Bienvenue chez Banque Nationale Réseau des correspondants Pour atteindre vos objectifs financiers, vous devez pouvoir compter sur un partenaire fiable pour la gestion de votre patrimoine. Et, à ce titre,

Plus en détail

Analyse des activités de crédit de la compagnie de la Baie d'hudson. par Gino Lambert, chercheur à la Chaire

Analyse des activités de crédit de la compagnie de la Baie d'hudson. par Gino Lambert, chercheur à la Chaire Analyse des activités de crédit de la compagnie de la Baie d'hudson par Gino Lambert, chercheur à la Chaire 1997 Table des matières Introduction Analyse des taux díintérêt sur les cartes de crédit Analyse

Plus en détail

La Réserve de Remplacement

La Réserve de Remplacement La Réserve de Remplacement Guide d utilisation mai 2006 Services familiaux et communautaires Habitation et soutien du revenu Province du Nouveau Brunswick La réserve de remplacement GUIDE D UTILISATION

Plus en détail

Acheter votre premier logement : Trois étapes pour trouver le prêt hypothécaire qui vous convient

Acheter votre premier logement : Trois étapes pour trouver le prêt hypothécaire qui vous convient Série L ABC des prêts hypothécaires Acheter votre premier logement : Trois étapes pour trouver le prêt hypothécaire qui vous convient Comment prendre de bonnes décisions en matière d hypothèques remarque

Plus en détail

CESSATION DES OPÉRATIONS D ASSURANCE AU CANADA DES SOCIÉTÉS D ASSURANCES ÉTRANGÈRES

CESSATION DES OPÉRATIONS D ASSURANCE AU CANADA DES SOCIÉTÉS D ASSURANCES ÉTRANGÈRES Index A n o 9 CESSATION DES OPÉRATIONS D ASSURANCE AU CANADA DES SOCIÉTÉS D ASSURANCES ÉTRANGÈRES Fondement législatif Articles 650, 651 et 654 de la Loi sur les sociétés d assurances (la «Loi») Définitions

Plus en détail

MÉTHODOLOGIE POUR LE CALCUL DE L AMORTISSEMENT ET DE LA VALEUR DU STOCK NET DOMICILIAIRE DIVISION DE L INVESTISSEMENT ET DU STOCK DE CAPITAL

MÉTHODOLOGIE POUR LE CALCUL DE L AMORTISSEMENT ET DE LA VALEUR DU STOCK NET DOMICILIAIRE DIVISION DE L INVESTISSEMENT ET DU STOCK DE CAPITAL MÉTHODOLOGIE POUR LE CALCUL DE L AMORTISSEMENT ET DE LA VALEUR DU STOCK NET DOMICILIAIRE DIVISION DE L INVESTISSEMENT ET DU STOCK DE CAPITAL STATISTIQUE CANADA 15 FÉVRIER 2002 1 MÉTHODOLOGIE POUR LE CALCUL

Plus en détail