Perspectives pour l économie mondiale

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1 Banque mondiale Perspectives pour l économie mondiale 2010 Perspectives pour l économie mondiale Crise, Finance et Croissance Appendix: Perspectives régionales Asie du Sud 2010

2 2010 Banque internationale pour la reconstruction et le développement/banque mondiale 1818 H Street, N.W. Washington, D.C (États-Unis d Amérique) Téléphone : Internet: feedback@worldbank.org Tous droits réservés

3 Appendix: Perspectives régionales Asie du Sud Évolution récente La crise financière mondiale s est traduite par une décélération accentuée de la croissance du PIB réel en Asie du Sud, de 8,7 % en 2007 à 6,0 % en 2009, qui a été en grande partie provoquée par une baisse sensible de la croissance de l investissement et, dans une moindre mesure, de la consommation privée. Les exportations se sont sensiblement contractées suite à la baisse de la demande extérieure, mais les importations ont fléchi davantage, et les échanges nets ont en fait soutenu la croissance au niveau de la région. Lorsque la crise s est installée, les marchés des actions et les taux de change se sont effondrés dans la plupart des pays de la région. Les spreads des obligations souveraines ont explosé suite à la contraction des flux de capitaux, les investisseurs nationaux et internationaux recherchant des actifs de refuge en dehors de la région. La crise financière mondiale a certes eu des répercussions négatives considérables sur l Asie du Sud, mais le ralentissement de la croissance du PIB régional a été le moins prononcé de toutes les régions en développement. Cette situation est partiellement imputable au caractère relativement fermé des économies de la région. Les apports de capitaux privés (l investissement direct étranger en particulier) une voie de transmission essentielle de la crise représentent pour l Asie du Sud une proportion moins importante du PIB que dans la plupart des autres régions. L activité économique en Asie du Sud est aussi moins spécialisée dans les activités manufacturières et les ressources naturelles des secteurs qui ont été particulièrement touchés par la crise. De même, le niveau plus élevé de dépendance de la région à l égard du commerce des services plus ou moins le double de la moyenne des pays en développement qui était de 7,7 % du PIB en 2008 l a également préservée de la crise, dans la mesure où les services ont tendance à mieux s adapter au ralentissement de l activité économique. Toutefois, les petits pays qui ont un secteur du tourisme important, comme les Maldives, ont été frappés de plein fouet. La demande intérieure dans la région a relativement bien résisté à la crise, parce qu elle a été soutenue par des politiques macroéconomiques anticycliques. Les taux d intérêt ont été rapidement réduits dans la plupart des pays. La marge de manœuvre budgétaire était limitée dans la plupart des économies, mais des mesures importantes de relance par voie budgétaire ont été adoptées en Inde (y compris les dépenses préélectorales), au Bangladesh et au Sri Lanka (sous forme de mesures d incitation et de dépenses de protection sociale). Les envois de fonds des migrants relativement robustes, bien qu en légère baisse, ont soutenu l activité économique, plus particulièrement au Bangladesh, au Népal et au Sri Lanka où ils continuent de représenter plus de 5 % du PIB. Les revenus réels ont également bénéficié de l effondrement des cours mondiaux des produits de base en particulier ceux des denrées alimentaires et du carburant, qui représentent une part importante des dépenses des ménages de la région. L ampleur du ralentissement de l activité a varié suivant les différentes économies, et a été en rapport avec la situation initiale. Le rythme de croissance a été le plus lent dans les pays qui avaient d importants déséquilibres intérieurs et extérieurs lorsque la crise les a touchés et qui ont été obligés de réduire considérablement la 3

4 demande intérieure, comme les Maldives, le Pakistan et le Sri Lanka. Par contre, les pays qui avaient des bases économiques plus solides, tels que le Bangladesh, le Bhoutan et l Inde, ont mieux résisté à la crise. Un certain nombre d économies de la région étaient aussi en butte à des conflits internes qui ont continué de perturber l activité économique, notamment, l Afghanistan, le Pakistan, le Sri Lanka (qui a mis fin, au milieu de 2009, à une guerre civile vieille de plusieurs décennies), et dans une moindre mesure le Népal (où les factions en guerre ont conclu un accord de paix à la fin de 2006, mais continuent de se disputer le pouvoir politique). La stabilisation et le dégel des marchés financiers mondiaux au début de 2009 ainsi que la reprise du commerce mondial et de la croissance de la production à partir de la seconde moitié de 2009 ont contribué à améliorer la situation en Asie du Sud. Les marchés boursiers locaux et les apports de capitaux à la région ont amorcé une reprise depuis le deuxième trimestre de 2009 en grande partie conformément aux tendances observées à travers les pays en développement (figures A25 et 26). Cette évolution a été favorisée par les facteurs suivants : l amélioration des sentiments des investisseurs concernant les perspectives de résultats relativement solides en matière de croissance (Inde et Bangladesh) ; les programmes de stabilisation en cours ou nouveaux du Fonds monétaire international (FMI) au Pakistan et au Sri Lanka et plus récemment aux Maldives ; les réductions drastiques des taux d intérêt ; et l amélioration de la stabilité politique. La plupart des bourses de valeurs locales ont retrouvé leurs niveaux d avant la crise, mais la majorité d entre elles demeurent nettement en dessous des niveaux de pointe enregistrés à la fin de 2007 et au début de 2008 (en termes tant de monnaie nationale que de dollar). Au Bangladesh, où la capitalisation (par rapport au PIB) des sociétés cotées en bourse est inférieure au niveau de ses voisins et où la participation étrangère est limitée, le marché boursier est resté stable pendant la crise, affichant une solide croissance au cours de ces derniers mois. Le marché boursier du Sri Lanka représente également une exception : il a retrouvé les niveaux élevés d avant la crise de 2007, favorisés par l amélioration du sentiment imputable à la fin de la guerre civile et à l accord de confirmation formel conclu avec le FMI au milieu de L activité industrielle de la région, qui n a pas diminué autant que dans la plupart des autres régions en développement, a atteint un rythme de croissance positif, avec en tête l Inde et le Bangladesh et, plus récemment, le Pakistan. Les mesures de relance par voie budgétaire ont appuyé la reprise de la production en permettant 4

5 de raviver la demande de consommation. Par ailleurs, la persistance des envois de fonds a dopé le secteur du bâtiment, plus particulièrement au Bangladesh et au Népal. La reprise de la production en Asie du Sud est supérieure à celle de la plupart des autres régions en développement à l exception de l Asie de l Est et du Pacifique et à celle des pays à revenu élevé (figure A27). La production agricole de la région a été appuyée en 2008 par une bonne mousson qui a contribué à une bonne récolte en 2009 à travers la région. L Afghanistan fait exception, la production agricole ayant accusé une baisse considérable, de 16,5 % au cours des exercices 08 et 09. Au Sri Lanka, le secteur agricole a bénéficié de la fin de la guerre et de la remise en production des terres. Toutefois, une mousson médiocre en Inde en 2009 donne à penser que la croissance agricole sera modeste pour l année agricole (qui a démarré à la fin de 2009). L activité de services au niveau régional a ralenti suite au recul de l industrie touristique dans le monde, touchant plus particulièrement les Maldives, le Népal et le Sri Lanka, où le tourisme constitue un secteur essentiel. Par contre, en Inde, l activité de services a été appuyée par la soustraitance caractérisée par sa capacité d adaptation à la crise. Le commerce de marchandises de la région demeure inférieur aux niveaux de l année précédente, les importations diminuant bien plus nettement que les exportations, en raison de la forte compression de la demande aux Maldives, au Pakistan et Sri Lanka, en particulier. En fait, la baisse de 32 % des volumes des importations de l Asie du Sud jusqu à la fin de juillet 2009 par rapport à l année précédente représente la deuxième baisse régionale la plus forte après celle de l Europe et Asie centrale (39 %). Par contre, la baisse des volumes des exportations de marchandises de la région a été moins accentuée que celle de la plupart des autres régions en développement, à l exception de l Asie de l Est et du Pacifique et de l Amérique latine et des Caraïbes. Cette situation est imputable partiellement à la faible teneur en produits manufacturés et en produits de base (secteurs plus particulièrement frappés par la récession) des exportations de la région. Certains secteurs ont aussi fait preuve d une grande capacité d adaptation durant la crise, par exemple celui du prêt-à-porter au Bangladesh, où la fixation des prix à des niveaux compétitifs a permis aux producteurs d acquérir des parts de marché (l «effet Wal-Mart»). Au Sri Lanka, les partenariats stratégiques à long terme avec des détaillants de produits de prix moyen à élevé aux États-Unis et dans l Union européenne (par exemple, Victoria s Secret, Diesel et Nike) ont protégé de la crise et, en Inde, où les logiciels des technologies de l information se sont aussi révélées relativement capables de résister à la crise. Dans l ensemble, les soldes courants se sont généralement améliorés en 2009, sous l effet combiné d une chute brutale de la valeur des importations, d une baisse légèrement moins accentuée des exportations (traduisant dans les deux cas une évolution favorable des termes de l échange) et de la persistance des envois de fonds de l étranger (figure A28). Les positions 5

6 extérieures de la région avaient été de plus en plus éprouvées par la flambée des prix des denrées alimentaires et du carburant qui avait duré plusieurs années avant le milieu de En 2009, les Maldives, le Pakistan et le Sri Lanka ont affiché les ajustements les plus importants de leurs déficits courants. La demande intérieure a été sensiblement réduite dans les trois économies, où d importants déficits budgétaires avaient contribué à créer des déséquilibres extérieurs considérables avant la crise. Les Maldives représentent un cas extrême, dans la mesure où l accroissement massif des dépenses publiques et la forte expansion des importations de matériaux de construction liées aux centres de villégiature ont contribué à dégrader considérablement le solde courant. Alors que l ajustement a été moins brutal, l Inde a également enregistré un déficit courant en baisse en 2009, les importations diminuant plus rapidement que les exportations. Le Bangladesh et le Népal ont affiché des excédents courants en hausse, le fléchissement de la croissance des exportations étant moins prononcé que la baisse des importations, appuyés par la persistance des envois de fonds de l étranger. En revanche, le déficit courant du Bhoutan serait passé de 10 % du PIB en 2008 à 12,3 % en 2009, traduisant partiellement le début des paiements des intérêts afférents au programme hydroélectrique de Tala (figure A28). Le déficit courant de l Afghanistan, y compris les transferts publics (équivalent à 50 % environ du PIB officiel) serait passé d un excédent de 0,9 % du PIB en 2008 à un déficit de 1,6 % en Les envois de fonds de l étranger source essentielle de devises pour la région ont régressé en 2009, en raison de la baisse de l activité économique et de la montée du chômage dans les pays d accueil des migrants. Toutefois, les envois de fonds sont restés relativement solides par rapport à d autres sources de devises, et sont en fait supérieurs à leurs niveaux de 2007 (figure A29). Les envois de fonds à l Asie du Sud ont enregistré un fléchissement modeste de 1,8 % en 2009, contre une chute de 7,5 % pour les pays en développement, à l exclusion de l Asie du Sud (Banque mondiale 2009). Dans les économies du Golfe persique et d Asie de l Est, qui accueillent une proportion importante des travailleurs migrants d Asie du Sud, la croissance n a pas été aussi touchée que dans les autres principales économies d accueil, comme les États-Unis, l Union européenne et la Russie. Parmi les économies d Asie du Sud, l Inde la plus grande bénéficiaire d envois de fonds au monde, en termes de dollars a affiché une contraction des envois de fonds de l étranger en 2009, alors que le Bangladesh, le Népal, le Pakistan et le Sri Lanka enregistraient une croissance plus lente des envois de fonds de l étranger. 6

7 En raison de la modération de la demande et de l effondrement des prix de l énergie, les pressions inflationnistes se sont atténuées à travers la région suite à la crise, en particulier au cours de la première moitié de Cette évolution a permis de mettre fin à la montée des pressions inflationnistes qui étaient devenue de plus en plus manifestes en 2007 et 2008, suite à la flambée des prix du carburant et des denrées alimentaires en dépit des efforts déployés par les autorités pour contenir les hausses de prix. La baisse des prix a atténué les pressions sur les déficits budgétaires qui résultaient des subventions des prix du carburant. La modération des pressions inflationnistes et la chute des cours internationaux des produits de base ont aussi permis aux banques centrales de la région d introduire des mesures expansionnistes pour soutenir la demande intérieure en réponse à la crise. Le Bangladesh, l Inde, le Pakistan et le Sri Lanka ont réduit les taux directeurs. La politique monétaire expansionniste de l Inde a appuyé l activité au Bhoutan et au Népal, dans la mesure où les monnaies de ces deux pays sont liées à la roupie indienne. Les situations des finances publiques de la région se sont dégradées en 2009 sous l effet combiné de la baisse des recettes fiscales découlant du ralentissement de l activité économique et de l augmentation des dépenses. Parallèlement à l adoption de politiques monétaires plus accommodantes, le Bangladesh, l Inde et le Sri Lanka ont appliqué des politiques budgétaires expansionnistes pour soutenir la demande intérieure par le biais de divers programmes de dépenses et d encouragement. Le Pakistan a également cherché à stimuler son économie par une expansion de son programme de développement du secteur public. Ces mesures de stimulation ont permis de contrer les effets négatifs de la crise mondiale, mais elles ont aussi entraîné des niveaux plus élevés de déficits budgétaires dans pratiquement toutes les économies de la région. Même avant la crise, les déficits budgétaires considérables posaient déjà un problème pour de nombreuses économies de l Asie du Sud, où des administrations et des structures fiscales laissant à désirer se traduisaient par une faible mobilisation des ressources intérieures (figure A30). Perspectives à moyen terme La croissance du PIB de l Asie du Sud devrait se raffermir, passant d un niveau estimatif de 6 % en 2009 à 7,0 % en 2010 et à 7,4 % en 2011, respectivement. La demande extérieure de biens et de services devrait se renforcer, alors que l amélioration de la demande de consommation et de la confiance des entreprises, conjuguée aux effets décalés des politiques monétaires et budgétaires expansionnistes et une évolution positive du cycle des stocks, devraient consolider la demande intérieure. Le raffermissement escompté des apports de capitaux appuiera également l activité économique de la région. Le déficit du compte courant de la région devrait se creuser modérément, de 1,2 % en 2009 à 2,2 % en 2010 et 2,4 % en 2011, suite au raffermissement de la demande intérieure qui devrait se traduire par une croissance des importations supérieure à celle des exportations. Certes la croissance du PIB de la région devrait s accélérer, mais un retour aux taux de 7

8 croissance de la période de haute conjoncture n est pas prévu sur l horizon de projection, car les difficultés d approvisionnement et le coût élevé des capitaux au lendemain de la crise devraient continuer d entraver la croissance des investissements (tableau A9). La demande extérieure devrait se renforcer, mais également à un rythme inférieur à celui des années de haute conjoncture. Le déficit budgétaire de la région devrait se réduire du fait de la consolidation structurelle prévue des finances publiques et des facteurs cycliques et suite à l élimination des mesures de relance introduites pour appuyer la demande durant la crise. Le déficit budgétaire global de la région devrait cependant rester supérieur à son niveau d avant la crise de 5,7 % enregistré en Le raffermissement escompté de la situation monétaire sur l horizon de projection contribuera à atténuer les pressions inflationnistes d ici à 8

9 2011 à travers la région. Par ailleurs, étant donné la forte aversion pour l inflation des prix des denrées alimentaires dans la région, les autorités monétaires sont particulièrement sensibles aux signes d une montée des pressions inflationnistes. Les trajectoires de reprise des différentes économies varieront considérablement (tableau A10). L Inde, le Bangladesh et le Bhoutan devraient sortir de la crise mondiale avec des résultats plus solides en matière de croissance, appuyés par des politiques économiques généralement saines et une plus grande capacité d adaptation du commerce, de l investissement et des envois de fonds. Il est aussi prévu que le Sri Lanka enregistrera également une reprise relativement robuste, soutenue par la percée Tableau A10. Asie du Sud - Résumé des perspectives par pays (variation annuelle en pourcentage, sauf indication contraire) a c 2010 d 2011 d En base de l'année civile Bangladesh PIB aux prix du marché (dollar 2005) b Solde courant,en % du PIB Inde PIB aux prix du marché (dollar 2005) b Solde courant,en % du PIB N'epal PIB aux prix du marché (dollar 2005) b Solde courant,en % du PIB Pakistan PIB aux prix du marché (dollar 2005) b Solde courant,en % du PIB Sri Lanka PIB aux prix du marché (dollar 2005) b Solde courant,en % du PIB En base de l'exercice financier Bangladesh PIB aux prix du marché Solde courant,en % du PIB Inde PIB aux prix du marché Solde courant,en % du PIB Népal PIB aux prix du marché Solde courant,en % du PIB Pakistan PIB aux prix du marché Solde courant,en % du PIB Source : Banque mondiale. Note: Les prévisions de la Banque mondiale sont fréquemment mises à jour sur la base d informations nouvelles et de l évolution de la conjoncture mondiale. Les projections ici présentées peuvent de ce fait s écarter de celles figurant dans d autres documents de la Banque, même si ses évaluations fondamentales des perspectives des pays ne diffèrent pas de façon notable à un moment donné. Faute de données suffisantes, aucune prévision n'a été établie pour l'afghanistan, le Bhoutan et les Maldives. Les données relatives au comptes du revenu et du produit national se rapportent aux exercices (Ex.) pour les pays d'asie du Sud, à l'exception du Sri Lanka, qui observe le régime de l'année civile. L'exercice financier court du 1er juillet au 30 juin au Bangladesh et au Pakistan, du 16 juillet au 15 juillet au Népal et du 1er avril au 31 mars en Inde. En raison des pratiques en matière de rapports financiers, le Bangladesh, le Népal et le Pakistan communiquent les données de l'ex. 07/08 pendant l'ex. 08, tandis que l'inde rend compte de l'ex.07/08 pendant l'année civile 07. Les chiffres du PIB sont présentés selon le régime de l'année civile sur la base des données trimestrielles pour l'inde. Concernant le Bangladesh, le Népal et le Pakistan, les données relatives à l'année civile sont calculées en prenant la croissance moyenne sur la période des deux exercices financiers pour fournir une approximation de l 'activité au cours de l'année civile. (a) Les taux de croissance couvrant des périodes sont des moyennes composées ; les chiffres indiqués pour les contributions à la croissance, les ratios et le déflateur du PIB sont des moyennes. (b) PIB en dollars constants de (c) Estimations. (d) Prévisions. 9

10 récente des apports de capitaux et l amélioration de la confiance des investisseurs suite à la cessation des hostilités après environ trois décennies de guerre civile. Ailleurs dans la région, les pays en butte à des conflits l Afghanistan, le Pakistan et, dans une moindre mesure, le Népal devraient afficher des résultats plus modérés en matière de croissance, dans la mesure où l incertitude politique et les affrontements continuent de perturber l activité économique. Selon les prévisions, les économies de la région bénéficieront d un renforcement des envois de fonds de l étranger sur l horizon de projection, ce qui devrait stimuler la consommation privée et appuyer la croissance plus particulièrement au Bangladesh, au Népal, au Pakistan et au Sri Lanka. Toutefois, l on s attend à ce que la croissance des envois de fonds ne reprenne pas immédiatement car la croissance des emplois enregistre généralement un retard par rapport à celle de la production sur les marchés à revenu élevé un retard qui pourrait être plus long que d habitude en raison de la synchronisation de la crise mondiale. Le ralentissement de la croissance dans le Golfe persique et en Asie de l Est principale région de destination des travailleurs migrants provenant d Asie du Sud a cependant été moins accentué que dans d autres pays importateurs de main-d œuvre, ce qui devrait permettre une reprise relativement rapide des envois de fonds à l Asie du Sud. Risques Les risques pesant sur les prévisions de croissance du PIB en Asie du Sud se sont atténués lorsque la reprise économique mondiale a commencé à s affermir au cours de la seconde moitié de Toutefois, les risques de dégradation persistent et portent essentiellement sur l ampleur et la viabilité de la reprise mondiale. Les risques de dégradation des prévisions sont liés aux vastes déséquilibres budgétaires de la région et au fait qu elle est assez fortement tributaire des taxes commerciales. Une période prolongée de faible demande extérieure effriterait probablement ces recettes et accentuerait les pressions sur les finances publiques. Ces déséquilibres budgétaires de la région pourraient aussi freiner la croissance à long terme en exerçant un effet d éviction sur l investissement privé, en raison des vastes besoins de financement du secteur privé et des taux d intérêt élevés. En Asie du Sud, les paiements d intérêts ont représenté 21,7 % des dépenses des administrations centrales en 2007, soit plus du double du niveau enregistré dans d autres régions en développement (figure A31). En réduisant les vastes déficits budgétaires et les obligations de paiement, les gouvernements de la région pourraient dégager des ressources à consacrer aux dépenses de développement. La base d imposition en Asie du Sud étant très faible par rapport à d autres régions en développement, l amélioration du recouvrement de l impôt permettrait d atténuer les pressions exercées sur les finances publiques. De même, la réorganisation de la structure de la fiscalité (notamment l adoption des taxes à la valeur ajoutée dans certains pays) pourrait aider à stimuler la mobilisation des recettes. 10

11 Les envois de fonds de l étranger qui ont permis à la région d amortir l impact de la crise pourraient ne pas reprendre en cas d une récession mondiale prolongée ou d une reprise non accompagnée de c r é a t i o n d e m p l o i s ( a s s o c i é e éventuellement à des contrôles plus rigoureux de l immigration). Les difficultés de paiement de Dubai World aux Émirats arabes unis, qui sont apparues à la fin de novembre 2009, donnent à penser que l activité économique dans le Golfe persique pourrait surprendre en évoluant à la baisse, dénotant des risques de dégradation de la situation pour les migrants d Asie du Sud travaillant dans la région du Golfe et de réduction des envois de fonds à leurs pays d origine. De même, si du fait du ralentissement de l économie dans la région du Golfe une proportion notable des travailleurs migrants revenaient dans leurs pays en ramenant les économies accumulées, les envois de fonds augmenteraient probablement à court terme. Il y a également un risque de surchauffe. Si l expansion des apports de capitaux aux pays en développement amorcée récemment devait se maintenir, il pourrait s en suivre un accroissement démesuré des marchés des actifs et l appréciation des monnaies (entravant les perspectives de croissance des exportations dans ce dernier cas), ce qui poserait des problèmes aux autorités monétaires. Si l excès de liquidité n est pas épongé dans les systèmes bancaires ou si les déficits budgétaires considérables de la région ne sont pas réduits, les pressions inflationnistes pourraient s accentuer. Par ailleurs, les marchés mondiaux du riz semblent bien approvisionnés et les ratios stocks/ utilisation ont retrouvé leurs niveaux normaux (de même que les stocks de maïs et de blé), un phénomène météorologique ou une mesure de politique grave pourrait aussi entraîner une hausse considérable des prix. 11

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