PERMEABILITE DES POLYMERES

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "PERMEABILITE DES POLYMERES"

Transcription

1 ANVAR PERMEABILITE DES POLYMERES I. NOTIONS SUR LE TRANSPORT GAZEUX DANS LES POLYMERES Il est généralement admis que les gaz traversent les films polymères denses par un processus de "dissolution-diffusion". L'application d'un gradient de pression gazeuse (force motrice) entre les faces amont (en surpression) et aval (en dépression) de 1a membrane provoque les trois phénomènes successifs suivants : Absorption du gaz à la surface amont, Dissolution et diffusion moléculaire du gaz dans le matériau Désorption du gaz de la surface aval La plupart du temps, l'étape de dissolution-diffusion est la plus lente des trois étapes, et elle est donc cinétiquement déterminante. Au contraire, les étapes d'absorption et de désorption sont si rapides que l'on peut pratiquement considérer qu'un équilibre s'établit au niveau de chacune des deux interfaces opposées qui limitent le film. Ainsi, le processus de perméation gazeuse dépend de la solubilisation, de la diffusion, et du gradient de concentration du pénétrant dans le filmerreur! Source du renvoi introuvable.. I.1. Transport global : perméabilité et sélectivité I.1.a Définitions La première loi de Fick est l'équation la plus couramment utilisée pour décrire le transport d'un gaz à travers un film polymère dans le cas idéal (gaz simples et non plastifiants). Le flux spécifique J du gaz perméant est égal à: C J = D x avec D : coefficient de diffusion (ou diffusivité) du gaz (m 2.s -1 ) C : concentration du gaz dans la membrane (mol.m -3 ) x : fraction de l'épaisseur du film (m) Si l'on considère une relation linéaire entre la pression de gaz et sa concentration à l'interface (Loi de Henry), l'équation suivante s'applique : C= S P 1

2 avec C : concentration du gaz dans le film polymère (mol.m -3 ) S : solubilité du gaz dans le film polymère (mol.m -3.Pa -1 ) P : pression du gaz dans le film polymère (Pa) En supposant que S et D sont indépendants de la concentration du gaz, l'intégration de la loi de Fick sur toute l'épaisseur d du film polymère donne l'expression du flux spécifique de gaz J à travers le film : P J= D S d La capacité d'un film à transporter un gaz est décrit par le coefficient de perméabilité Pe défini par : Qtéperméant Epaisseurfilm Pe= D S= Amont / aval Aire Temps P film Perméant Pe est exprimé en mol.m -1.s -1.Pa -1 dans le système international. Toutefois selon les applications de nombreuses autres unités sont utilisées. Le coefficient de perméabilité Pe est une propriété intrinsèque du matériau polymère. Il est indépendant de l'épaisseur du film et de la différence de pression amont/aval (force motrice). Le coefficient de diffusion D (en m 2.s -1 ) est le paramètre cinétique du transport global. Comme nous l'avons vu, il décrit la mobilité du pénétrant dans la membrane et dépend principalement de la taille de la molécule de pénétrant, des mouvements des segments de chaînes du polymère et du volume libre de celui-ci. Le coefficient de solubilité S (en mol.m -3.Pa -1 ) est la grandeur thermodynamique du transport global. Il représente la quantité de molécules de gaz dissoutes dans la membrane dans les conditions d'équilibre. Il est lié aux interactions gaz/polymère et au volume libre de la membrane. Le coefficient de perméabilité Pe suit en général une loi d'arrhénius : Pe= P0 exp ( E RT) avec P 0 : facteur préexponentiel de perméabilité égal à D 0.S 0 (mol.m -1.s -1.Pa -1 ) E p : énergie d'activation du transport global égale à Hs + E D (J.mol -1 ) Plusieurs autres grandeurs sont aussi utilisées pour caractériser le passage du gaz à travers un film : Taux de Perméation (Permeation rate) : C'est le coefficient de perméabilité sans tenir compte de la différence de pression. Quantité Perméant Epaisseurfilm Taux _ de _ Perméation = Aire Temps Perméance : C'est le coefficient de perméabilité sans tenir compte de l'épaisseur du film. Quand l'épaisseur du film est inconnue, on préfèrera utiliser la perméance plutôt que la perméabilité. QtéPerméant Perméance= Amont / aval Aire Temps P P Perméant 2

3 Le flux de gaz : quand il s'agit d'oxygène le flux est noté OTR (Oxygen Transmission Rate) Quantité Perméant OTR= Aire Temps Le flux de gaz varie, lui, avec l'épaisseur et la pression. Il est inversement proportionnel à l'épaisseur. Sélectivité : L'aptitude d'un film à séparer les constituants d'un mélange gazeux est décrite par la sélectivité α. Dans le cas d'un mélange binaire idéal (gaz A et B), la sélectivité α A/B est définie par le rapport des perméabilité Pe(A) et Pe(B) : I.1.b α A / B = Pe(A) Pe(B) Influence de la nature du système gaz/polymère et de la température L'influence de la nature du gaz perméant, de la structure du polymère, et de la température sur la perméabilité d'un film est le résultat de l'influence couplée de ces paramètres sur D et S. Le Tableau 1 dresse un bilan de l'effet généralement observé des deux protagonistes du transport, gaz et polymère, et de la température sur D, S, et Pe. Il apparaît que, pour une large gamme de température, gaz, et polymère, les variations du coefficient de solubilité S sont moins importantes que celles du coefficient de diffusion D ; de ce fait, ce sont principalement les variations de D qui affectent les valeurs de perméabilité P, à condition que la matrice polymère ne soit pas trop perméable. Paramètre influant Effet sur D Effet sur S Effet sur Pe Taille du gaz Condensabilité du gaz Densité d'énergie de cohésion (CED) du polymère - gaz polaire : + gaz non polaire : 0 gaz polaire : polymère de faible CED : - polymère de forte CED : + gaz non polaire : - Réticulation cristallinité Flexibilité des chaînes Température Tableau 1 ; Influence du système gaz/polymère et de la température sur D, S, et Pe Les perméabilités des polymères vis à vis des différents gaz se classent généralement, en fonction de la nature du perméant, selon un ordre qui n'est que peu influencé par la nature chimique du matériau. En d'autres termes, il existe deux catégories de gaz : les gaz rapides et les gaz lents. La première catégorie rassemble d'une part les gaz qui présentent une grande mobilité due à un faible diamètre cinétique (les deux gaz les plus petits He et H 2 font partie de cette catégorie), et d'autre part les gaz que leur caractère polaire rend solubles dans les polymères. La solubilité d'un gaz est reliée à son aptitude à la condensation évaluée par la température critique. Ainsi, plus la température critique d'un gaz est élevée, plus il est condensable, et plus sa solubilité est forte. Le CO 2, qui présente à la fois un faible diamètre cinétique, et la 3

4 température critique la plus élevée, est généralement le pénétrant qui possède la plus forte perméabilité. La catégorie des gaz lents concerne les gaz à la fois peu solubles et peu mobiles, elle rassemble généralement des molécules dénuées de moment dipolaire et de diamètre supérieur à 3 Å : les gaz O 2, N 2, CH 4 et la majorité des molécules polyatomiques font partie de cette catégorie. II. MESURE DE LA PERMEABILITE II.1. Principe Différents montages permettent de mesurer le passage d'un gaz à travers un film. Ils ont pour point commun d'avoir une cellule séparée en deux compartiments par le film. Tout passage de gaz d'un compartiment à l'autre ne pouvant se faire qu'au travers du film polymère. Dans tous les montages le compartiment amont contient le ou les gaz dont on veut tester la vitesse de passage à une certaine pression. Les différences résident au niveau du compartiment aval. On trouve deux grands types de montage : - Après avoir fait le vide, on va mesurer la remontée en pression dans le compartiment aval. Cette remontée en pression permet de déterminer la perméabilité. Avantage : la mesure peut être effectué quelque soit le gaz testé. Inconvénient : le film polymère doit être suffisamment solide pour pouvoir résister à la différence de pression entre compartiment amont et compartiment aval. - Les deux compartiments sont à la même pression, mais dans le compartiment aval on a un gaz porteur très pur ne contenant pas de molécule de perméant. Inconvénient : le détecteur de perméant est plus complexe qu'un simple capteur de pression (spectromètre de masse, détecteur coulométrique). Avantage : une meilleure précision et le film polymère n'a plus besoin d'être très résistant. II.2. Appareillage L'appareillage dont nous disposons à Biophy Research est un Mocon OxTran Il permet d'obtenir la vitesse de passage de l'oxygène à travers un film polymère. 4

5 Figure 1 : Vue en coupe d'une cellule de test Un échantillon est placé entre deux cavités dans une cellule de test à pression atmosphérique (voir Figure 1). La cavité inférieure est lentement purgée par un flux de gaz porteur N 2 d'environ 0.5 l/heure et la cavité supérieure contient le gaz d'essais O 2 d'environ 0.5 l/heure. L'oxygène passe au travers du film et est transporté par le gaz porteur N 2 en direction du détecteur où un courant de très faible intensité est généré. Le courant est proportionnel à la quantité d'oxygène qui le traverse, par unité de temps et de surface. Le module de mesure comporte 6 cellules ce qui permet d'installer 6 échantillons. Une mesure de perméabilité se déroule de la manière suivante : - Installation des échantillons : l'installation des échantillons est une étape délicate. En effet il s'agit d'assurer l'étanchéité entre compartiment aval et compartiment amont. - Conditionnement : le conditionnement une étape essentielle de la mesure. Cela consiste à établir les conditions d'équilibre à l'intérieur du polymère entre compartiment amont et compartiment aval ce qui permet d'avoir un flux d'oxygène stable. Cette étape peut être particulièrement longue pour les films épais et ayant une perméabilité faible (plusieurs jours). - Zéro : l'appareil va mesurer l'oxygène résiduel dans le gaz porteur sans passer par la cellule de mesure, pour pouvoir soustraire la ligne de base de la mesure de perméabilité. - Mesures : en général on effectue une série de mesures par échantillons de manière à s'assurer que le conditionnement a permis d'atteindre un flux d'oxygène stable. Différents montages sont disponibles à Biophy Research : Le module classique permet de mesurer des perméabilités allant de 0.5 à 1000 cm 3 /(m 2.jour) sur des films polymères (épaisseur < 1 mm) (Figure 2) sur une surface de 10 cm 2 ( =3.57cm). Il est possible d'effectuer des mesures à température contrôlée (entre 20 et 65 C) et à humidité contrôlée (entre 35 et 90% d'humidité relative). Lorsque la perméabilité du film est élevée, il est possible de 5

6 diminuer la surface analysée par un système de masques et d'utiliser un mélange N 2 /O 2 comme gaz de test. Pour les films de faible perméabilité, il existe un montage permettant de tester une aire de 100 cm 2 (Figure 3). Pour des échantillons de type emballage, bouteille,... nous disposons d'un montage (Figure 4) permettant d'obtenir le flux d'oxygène par emballage. Figure 2 : Appareil de perméation Figure 3 : Montage pour films de faibles perméabilité 6

7 Figure 4 : Appareil de perméation avec le montage de mesure d'emballage III. EXEMPLE : MESURE DE LA PERMEABILITE A L'OXYGENE DE FILMS DE PET III.1. Mesure de la perméabilité du PET Différents films de PET ont été mesurés dans les mêmes conditions. Les résultats sont reportés dans le Tableau 2. Film mesuré OTR cm 3 (STP)/ (m 2.jour) Perméabilité cm 3 (STP).cm/ (m 2.jour.mmHg) Taux de perméation cm 3 (STP).cm/ (m 2.jour) Perméance cm 3 (STP)/ (m 2.jour.mmHg) PET 100 µm E E E-02 PET 23 µm E E E-02 PET 12 µm E E E-01 Tableau 2 : Perméabilité du PET mesurée sur des films de différentes épaisseurs III.2. Perméabilité et température Comme nous l'avons vu précédemment la perméabilité d'un polymère varie généralement avec la température selon une loi d'arrhénius. Sur la Figure 5, on peut voir l'évolution du débit d'oxygène avec la température pour un film de PET de 12µm. 7

8 Figure 5 : Variation de la perméabilité d'un film de PET de 12µm avec la température La mesure de la perméabilité d'un film à 2 températures différentes permet donc d'obtenir l'énergie d'activation E p du transport global du polymère. IV. CONCLUSIONS Le passage d'un gaz à travers un polymère est un phénomène de plus en plus étudié. Les principaux domaines concernés sont : - L'industrie alimentaire où avoir un film polymère laissant peu passer l'oxygène est très important dans pour prolonger la durée de vie du produit emballé. - La séparation des gaz pour avoir des membranes très sélectives La perméabilité est la grandeur qui caractérise les capacités d'un polymère à retenir ou à laisser passer un gaz. L'OxTran 2.61 donne une mesure directe du flux d'oxygène passant à travers une surface. Il est donc tout à fait adapté à la mesure de la perméabilité à l'oxygène des polymères : - Avec un montage classique, on peut mesurer sur des films polymères des flux allant de 0.5 à 1000 cm 3 /(m 2.jour) pour des températures entre 20 et 65 C et une humidité relative entre 35 et 90%. - L'utilisation de différents montages permet la mesure sur des films ayant une très faible perméabilité et sur des emballages. 8

Technologie des contacteurs gaz liquide : cas des colonnes à plateaux et à garnissage. M. Prévost

Technologie des contacteurs gaz liquide : cas des colonnes à plateaux et à garnissage. M. Prévost Technologie des contacteurs gaz liquide : cas des colonnes à plateaux et à garnissage M. Prévost Version V2/ nov 2006 Structure du cours Partie 1 : Introduction Partie 2 : Mise en contact de Gaz et de

Plus en détail

Perrothon Sandrine UV Visible. Spectrophotométrie d'absorption moléculaire Étude et dosage de la vitamine B 6

Perrothon Sandrine UV Visible. Spectrophotométrie d'absorption moléculaire Étude et dosage de la vitamine B 6 Spectrophotométrie d'absorption moléculaire Étude et dosage de la vitamine B 6 1 1.But et théorie: Le but de cette expérience est de comprendre l'intérêt de la spectrophotométrie d'absorption moléculaire

Plus en détail

MESURE DE LA TEMPERATURE

MESURE DE LA TEMPERATURE 145 T2 MESURE DE LA TEMPERATURE I. INTRODUCTION Dans la majorité des phénomènes physiques, la température joue un rôle prépondérant. Pour la mesurer, les moyens les plus couramment utilisés sont : les

Plus en détail

Mesure de la pression différentielle et différentielle bidirectionnelle expliquée à l'aide du capteur

Mesure de la pression différentielle et différentielle bidirectionnelle expliquée à l'aide du capteur Dans la technique de mesure de pression, on distingue les méthodes de mesure en fonction des tâches à réaliser. Au rang de ces méthodes figurent la mesure de la pression absolue, la mesure de la pression

Plus en détail

LA MESURE DE PRESSION PRINCIPE DE BASE

LA MESURE DE PRESSION PRINCIPE DE BASE Page 1 / 6 LA MESURE DE PRESSION PRINCIPE DE BASE 1) Qu est-ce qu un sensor de pression? Tout type de sensor est composé de 2 éléments distincts : Un corps d épreuve soumit au Paramètre Physique φ à mesurer

Plus en détail

Initiation à la Mécanique des Fluides. Mr. Zoubir HAMIDI

Initiation à la Mécanique des Fluides. Mr. Zoubir HAMIDI Initiation à la Mécanique des Fluides Mr. Zoubir HAMIDI Chapitre I : Introduction à la mécanique des fluides 1 Introduction La mécanique des fluides(mdf) a pour objet l étude du comportement des fluides

Plus en détail

101 Adoptée : 12 mai 1981

101 Adoptée : 12 mai 1981 LIGNE DIRECTRICE DE L OCDE POUR LES ESSAIS DE PRODUITS CHIMIQUES 101 Adoptée : 12 mai 1981 «Spectres d'absorption UV-VIS» (Méthode spectrophotométrique) 1. I N T R O D U C T I O N I n f o r m a t i o n

Plus en détail

RÉSOLUTION DE SYSTÈMES À DEUX INCONNUES

RÉSOLUTION DE SYSTÈMES À DEUX INCONNUES RÉSOLUTION DE SYSTÈMES À DEUX INCONNUES Sommaire 1 Méthodes de résolution... 3 1.1. Méthode de Substitution... 3 1.2. Méthode des combinaisons linéaires... 6 La rubrique d'aide qui suit s'attardera aux

Plus en détail

CAPTEURS - CHAINES DE MESURES

CAPTEURS - CHAINES DE MESURES CAPTEURS - CHAINES DE MESURES Pierre BONNET Pierre Bonnet Master GSI - Capteurs Chaînes de Mesures 1 Plan du Cours Propriétés générales des capteurs Notion de mesure Notion de capteur: principes, classes,

Plus en détail

Notions physiques Niveau 2

Notions physiques Niveau 2 14 novembre 2011 Contenu 1. Les pressions Les différentes pressions 2. La loi de Mariotte (Autonomie en air) 2.1. Principes 2.2. Applications à la plongée 3. Le théorème d Archimède (Flottabilité) 3.1.

Plus en détail

Chapitre 02. La lumière des étoiles. Exercices :

Chapitre 02. La lumière des étoiles. Exercices : Chapitre 02 La lumière des étoiles. I- Lumière monochromatique et lumière polychromatique. )- Expérience de Newton (642 727). 2)- Expérience avec la lumière émise par un Laser. 3)- Radiation et longueur

Plus en détail

Cours d électricité. Circuits électriques en courant constant. Mathieu Bardoux. 1 re année

Cours d électricité. Circuits électriques en courant constant. Mathieu Bardoux. 1 re année Cours d électricité Circuits électriques en courant constant Mathieu Bardoux mathieu.bardoux@univ-littoral.fr IUT Saint-Omer / Dunkerque Département Génie Thermique et Énergie 1 re année Objectifs du chapitre

Plus en détail

Transport des gaz dans le sang

Transport des gaz dans le sang UE3-2 - Physiologie Physiologie Respiratoire Chapitre 9 : Transport des gaz dans le sang Docteur Sandrine LAUNOIS-ROLLINAT Année universitaire 2011/2012 Université Joseph Fourier de Grenoble - Tous droits

Plus en détail

Exercice 1. Exercice n 1 : Déséquilibre mécanique

Exercice 1. Exercice n 1 : Déséquilibre mécanique Exercice 1 1. a) Un mobile peut-il avoir une accélération non nulle à un instant où sa vitesse est nulle? donner un exemple illustrant la réponse. b) Un mobile peut-il avoir une accélération de direction

Plus en détail

Transport des gaz dans le sang

Transport des gaz dans le sang UE3-2 - Physiologie Physiologie Respiratoire Chapitre 9 : Transport des gaz dans le sang Docteur Sandrine LAUNOIS-ROLLINAT Année universitaire 2010/2011 Université Joseph Fourier de Grenoble - Tous droits

Plus en détail

Interactions des rayonnements avec la matière

Interactions des rayonnements avec la matière UE3-1 : Biophysique Chapitre 2 : Interactions des rayonnements avec la matière Professeur Jean-Philippe VUILLEZ Année universitaire 2011/2012 Université Joseph Fourier de Grenoble - Tous droits réservés.

Plus en détail

SDLS08 - Modes propres d'une plaque carrée calculés sur base réduite

SDLS08 - Modes propres d'une plaque carrée calculés sur base réduite Titre : SDLS08 - Modes propres d'une plaque carrée calculé[...] Date : 03/08/2011 Page : 1/6 SDLS08 - Modes propres d'une plaque carrée calculés sur base réduite Résumé : Ce cas test a pour objectif de

Plus en détail

Observation des modalités et performances d'accès à Internet

Observation des modalités et performances d'accès à Internet Observation des modalités et performances d'accès à Internet Avant-propos La base de cette étude est constituée par les informations collectées par l'outil Cloud Observer d'iplabel (chargement des différents

Plus en détail

Logiciel EV3 LEGO MINDSTORMS Education

Logiciel EV3 LEGO MINDSTORMS Education Robot éducateur : LEGO Education a le plaisir de vous présenter Robot éducateur, une sélection d'activités pédagogiques vous permettant de prendre en main votre EV3 LEGO MINDSTORMS Education de façon structurée

Plus en détail

1 la loi: la loi du 4 août 1996 relative au bien-être des travailleurs lors de l'exécution de leur travail;

1 la loi: la loi du 4 août 1996 relative au bien-être des travailleurs lors de l'exécution de leur travail; Arrêté royal du 30 août 2013 fixant des dispositions générales relatives au choix, à l'achat et à l'utilisation d'équipements de protection collective (M.B. 7.10.2013) Chapitre I er. - Dispositions relatives

Plus en détail

I- Définitions des signaux.

I- Définitions des signaux. 101011011100 010110101010 101110101101 100101010101 Du compact-disc, au DVD, en passant par l appareil photo numérique, le scanner, et télévision numérique, le numérique a fait une entrée progressive mais

Plus en détail

Chapitre 7 Les solutions colorées

Chapitre 7 Les solutions colorées Chapitre 7 Les solutions colorées Manuel pages 114 à 127 Choix pédagogiques. Ce chapitre a pour objectif d illustrer les points suivants du programme : - dosage de solutions colorées par étalonnage ; -

Plus en détail

PROPOSITION DE RÉVISION DU CODE 6 Logiciel de vérification du non-roulement continu

PROPOSITION DE RÉVISION DU CODE 6 Logiciel de vérification du non-roulement continu Codes normalisés de l OCDE pour les essais officiels de tracteurs agricoles et forestiers PROPOSITION DE RÉVISION DU CODE 6 Logiciel de vérification du non-roulement continu AVERTISSEMENT Ce document est

Plus en détail

Tutorial et Guide TeamViewer

Tutorial et Guide TeamViewer Tutorial et Guide TeamViewer TeamViewer est un programme qui permet de partager son bureau ou prendre la main d'un bureau à distance via internet partout dans le monde, et d'ainsi avoir l'opportunité de

Plus en détail

Chapitre 1: Facteurs d'échelle

Chapitre 1: Facteurs d'échelle Chapitre 1: Facteurs d'échelle Des considérations générales sur la taille des objets ou des êtres vivants et leur influence sur différents paramètres, permettent d'établir simplement quelques lois ou tendances,

Plus en détail

2 ) Appareillage :L'appareil utilisé est un banc d'essai portatif CEV dont la photo et le schéma de principe indiqués ci-dessous ( figures 1 et 2 )

2 ) Appareillage :L'appareil utilisé est un banc d'essai portatif CEV dont la photo et le schéma de principe indiqués ci-dessous ( figures 1 et 2 ) NOTICE TECHNIQUE N : 026 Date :19/02/08 Révisée le : CONTROLE ETALONNAGE BADIN I ) TEST n 1 1 ) Introduction : La manipulation décrite ci-dessous, permet de controler en place, l'étalonnage de l'anémomètre

Plus en détail

1 ère partie : tous CAP sauf hôtellerie et alimentation CHIMIE ETRE CAPABLE DE. PROGRAMME - Atomes : structure, étude de quelques exemples.

1 ère partie : tous CAP sauf hôtellerie et alimentation CHIMIE ETRE CAPABLE DE. PROGRAMME - Atomes : structure, étude de quelques exemples. Référentiel CAP Sciences Physiques Page 1/9 SCIENCES PHYSIQUES CERTIFICATS D APTITUDES PROFESSIONNELLES Le référentiel de sciences donne pour les différentes parties du programme de formation la liste

Plus en détail

PRISE EN MAIN DU SPECTROPHOTOMETRE UV-VISIBLE SHIMADZU U.V. 240

PRISE EN MAIN DU SPECTROPHOTOMETRE UV-VISIBLE SHIMADZU U.V. 240 I.N.S.. DE ROUEN Laboratoire de Chimie nalytique U.V. N PRISE EN MIN DU SPECTROPHOTOMETRE UV-VISIBLE SHIMDZU U.V. 240. OBJECTIFS - Choix des paramètres nécessaires pour un tracé de spectre. - Utilisation

Plus en détail

PHYSIQUE-CHIMIE DANS LA CUISINE Chapitre 3 : Chimie et lavage

PHYSIQUE-CHIMIE DANS LA CUISINE Chapitre 3 : Chimie et lavage PHYSIQUE-CHIMIE DANS LA CUISINE Chapitre 3 : Chimie et lavage I) Qu'est-ce qu'un savon et comment le fabrique-t-on? D'après épreuve BAC Liban 2005 Physique-Chimie dans la cuisine Chapitre 3 1/6 1- En vous

Plus en détail

Plan du chapitre «Milieux diélectriques»

Plan du chapitre «Milieux diélectriques» Plan du chapitre «Milieux diélectriques» 1. Sources microscopiques de la polarisation en régime statique 2. Etude macroscopique de la polarisation en régime statique 3. Susceptibilité diélectrique 4. Polarisation

Plus en détail

FICHE 1 Fiche à destination des enseignants

FICHE 1 Fiche à destination des enseignants FICHE 1 Fiche à destination des enseignants 1S 8 (b) Un entretien d embauche autour de l eau de Dakin Type d'activité Activité expérimentale avec démarche d investigation Dans cette version, l élève est

Plus en détail

POLITIQUE SUR LA SÉCURITÉ LASER

POLITIQUE SUR LA SÉCURITÉ LASER Date d entrée en vigueur: 30 aout 2011 Remplace/amende: VRS-51/s/o Origine: Vice-rectorat aux services Numéro de référence: VPS-51 Les utilisateurs de lasers devront suivre les directives, la politique

Plus en détail

Stockage de chaleur solaire par sorption : Analyse et contrôle du système à partir de sa simulation dynamique

Stockage de chaleur solaire par sorption : Analyse et contrôle du système à partir de sa simulation dynamique Stockage de chaleur solaire par sorption : Analyse et contrôle du système à partir de sa simulation dynamique Kokouvi Edem N TSOUKPOE 1, Nolwenn LE PIERRÈS 1*, Lingai LUO 1 1 LOCIE, CNRS FRE3220-Université

Plus en détail

Driving Down Costs* - Stockage grande densité

Driving Down Costs* - Stockage grande densité * Réduire les coûts Driving Down Costs* - Stockage grande densité www.toyota-forklifts.fr stronger together* Réduire les coûts de stockage grande densité La gestion optimale de l'espace de stockage constitue

Plus en détail

Premier principe : bilans d énergie

Premier principe : bilans d énergie MPSI - Thermodynamique - Premier principe : bilans d énergie page 1/5 Premier principe : bilans d énergie Table des matières 1 De la mécanique à la thermodynamique : formes d énergie et échanges d énergie

Plus en détail

COMMENT MAITRISER LA GESTION DES APPROVISIONNEMENTS ET DES STOCKS DE MEDICAMENTS

COMMENT MAITRISER LA GESTION DES APPROVISIONNEMENTS ET DES STOCKS DE MEDICAMENTS 1 sur 9 COMMENT MAITRISER LA GESTION DES APPROVISIONNEMENTS ET DES STOCKS DE MEDICAMENTS (L'article intégral est paru dans Gestions Hospitalières n 357 de juin-juillet 1996) Pour plus d'informations concernant

Plus en détail

TP 3 diffusion à travers une membrane

TP 3 diffusion à travers une membrane TP 3 diffusion à travers une membrane CONSIGNES DE SÉCURITÉ Ce TP nécessite la manipulation de liquides pouvant tacher les vêtements. Le port de la blouse est fortement conseillé. Les essuie tout en papier

Plus en détail

Copropriété: 31, rue des Abondances 92100 Boulogne-Billancourt

Copropriété: 31, rue des Abondances 92100 Boulogne-Billancourt Eléments utilisés: Copropriété: 31, rue des Abondances 92100 Boulogne-Billancourt Notice explicative sur la ventilation de la facture EDF annuelle entre les différents postes de consommation à répartir

Plus en détail

ANALYSE SPECTRALE. monochromateur

ANALYSE SPECTRALE. monochromateur ht ANALYSE SPECTRALE Une espèce chimique est susceptible d interagir avec un rayonnement électromagnétique. L étude de l intensité du rayonnement (absorbé ou réémis) en fonction des longueurs d ode s appelle

Plus en détail

Comparaison des performances d'éclairages

Comparaison des performances d'éclairages Comparaison des performances d'éclairages Présentation Support pour alimenter des ampoules de différentes classes d'efficacité énergétique: une ampoule LED, une ampoule fluorescente, une ampoule à incandescence

Plus en détail

U-31 CHIMIE-PHYSIQUE INDUSTRIELLES

U-31 CHIMIE-PHYSIQUE INDUSTRIELLES Session 200 BREVET de TECHNICIEN SUPÉRIEUR CONTRÔLE INDUSTRIEL et RÉGULATION AUTOMATIQUE E-3 SCIENCES PHYSIQUES U-3 CHIMIE-PHYSIQUE INDUSTRIELLES Durée : 2 heures Coefficient : 2,5 Durée conseillée Chimie

Plus en détail

TSTI 2D CH X : Exemples de lois à densité 1

TSTI 2D CH X : Exemples de lois à densité 1 TSTI 2D CH X : Exemples de lois à densité I Loi uniforme sur ab ; ) Introduction Dans cette activité, on s intéresse à la modélisation du tirage au hasard d un nombre réel de l intervalle [0 ;], chacun

Plus en détail

Résonance Magnétique Nucléaire : RMN

Résonance Magnétique Nucléaire : RMN 21 Résonance Magnétique Nucléaire : RMN Salle de TP de Génie Analytique Ce document résume les principaux aspects de la RMN nécessaires à la réalisation des TP de Génie Analytique de 2ème année d IUT de

Plus en détail

1 sur 5 10/06/14 13:10

1 sur 5 10/06/14 13:10 Time Machine est un outil proposé par Mac OS depuis sa version 10.5 (Leopard) et qui permet d'effectuer des sauvegardes de votre disque dur de manière régulière. Mais au-delà de la simple sauvegarde périodique,

Plus en détail

Electrification statique - Problèmes et solutions L application des sources ionisantes. Auteur: Dr Mark G Shilton, CChem, MRSC. (Copie du document

Electrification statique - Problèmes et solutions L application des sources ionisantes. Auteur: Dr Mark G Shilton, CChem, MRSC. (Copie du document Electrification statique - Problèmes et solutions L application des sources ionisantes. Auteur: Dr Mark G Shilton, CChem, MRSC. (Copie du document présenté à la Conférence sur la sécurité et la fiabilité

Plus en détail

Retrospect 7.7 Addendum au Guide d'utilisation

Retrospect 7.7 Addendum au Guide d'utilisation Retrospect 7.7 Addendum au Guide d'utilisation 2011 Retrospect, Inc. Certaines parties 1989-2010 EMC Corporation. Tous droits réservés. Guide d utilisation d Retrospect 7.7, première édition. L utilisation

Plus en détail

Règlement sur les activités de formation des technologues en électrophysiologie médicale pour l exercice de certaines activités

Règlement sur les activités de formation des technologues en électrophysiologie médicale pour l exercice de certaines activités Règlement sur les activités de formation des technologues en électrophysiologie médicale pour l exercice de certaines activités SECTION I DISPOSITION GÉNÉRALE 1. En vue de l'exercice des activités visées

Plus en détail

CONFÉRENCE EUROPÉENNE DES MINISTRES DES TRANSPORTS EUROPEAN CONFERENCE OF MINISTERS OF TRANSPORT

CONFÉRENCE EUROPÉENNE DES MINISTRES DES TRANSPORTS EUROPEAN CONFERENCE OF MINISTERS OF TRANSPORT CONFÉRENCE EUROPÉENNE DES MINISTRES DES TRANSPORTS EUROPEAN CONFERENCE OF MINISTERS OF TRANSPORT DÉCLARATION DE PRINCIPES CONCERNANT L'ERGONOMIE ET LA SÉCURITÉ DES SYSTÈMES D'INFORMATION EMBARQUÉS Introduction

Plus en détail

Les rencontres de l Agence de l eau Clermont Ferrand 10 janvier 2012. TECHNIQUES D EPURATION Dispositifs agréés Abdel LAKEL, CSTB

Les rencontres de l Agence de l eau Clermont Ferrand 10 janvier 2012. TECHNIQUES D EPURATION Dispositifs agréés Abdel LAKEL, CSTB Les rencontres de l Agence de l eau Clermont Ferrand 10 janvier 2012 TECHNIQUES D EPURATION Dispositifs agréés Abdel LAKEL, CSTB 1 Dispositifs agréés Typologie et principe Procédés à écoulement saturé

Plus en détail

Notice d'utilisation Capteur de niveau TOR. LI214x 704776/00 10/2010

Notice d'utilisation Capteur de niveau TOR. LI214x 704776/00 10/2010 Notice d'utilisation Capteur de niveau TOR LI214x FR 704776/00 10/2010 Contenu 1 Remarque préliminaire 3 1.1 Symboles utilisés 3 2 Consignes de sécurité 3 3 Fonctionnement et caractéristiques 4 3.1 Application

Plus en détail

Membrane synthétique pour étanchéité de toiture

Membrane synthétique pour étanchéité de toiture Notice produit Edition 03.2011 N d identification. 4761 Version no. 2011-376 Sarnafil TG 76-15 Felt Membrane synthétique pour étanchéité de toiture Description du produit Sarnafil TG 76-15 Felt (ép. 1,5mm)

Plus en détail

A chaque couleur dans l'air correspond une longueur d'onde.

A chaque couleur dans l'air correspond une longueur d'onde. CC4 LA SPECTROPHOTOMÉTRIE I) POURQUOI UNE SUBSTANCE EST -ELLE COLORÉE? 1 ) La lumière blanche 2 ) Solutions colorées II)LE SPECTROPHOTOMÈTRE 1 ) Le spectrophotomètre 2 ) Facteurs dont dépend l'absorbance

Plus en détail

CHAPITRE IX : Les appareils de mesures électriques

CHAPITRE IX : Les appareils de mesures électriques CHAPITRE IX : Les appareils de mesures électriques IX. 1 L'appareil de mesure qui permet de mesurer la différence de potentiel entre deux points d'un circuit est un voltmètre, celui qui mesure le courant

Plus en détail

Chapitre 7: Dynamique des fluides

Chapitre 7: Dynamique des fluides Chapitre 7: Dynamique des fluides But du chapitre: comprendre les principes qui permettent de décrire la circulation sanguine. Ceci revient à étudier la manière dont les fluides circulent dans les tuyaux.

Plus en détail

Les capteurs et leurs branchements

Les capteurs et leurs branchements bts mi 2 \ COURS\Technologie des capteurs et leurs branchements 1 1. Les Modules Entrées Les capteurs et leurs branchements Module d extension d Entrées/Sorties TOR Module réseau : communication entre

Plus en détail

APPLICATION DU SCN A L'EVALUATION DES REVENUS NON DECLARES DES MENAGES

APPLICATION DU SCN A L'EVALUATION DES REVENUS NON DECLARES DES MENAGES 4 mars 1996 FRANCAIS Original : RUSSE COMMISSION DE STATISTIQUE et COMMISSION ECONOMIQUE POUR L'EUROPE CONFERENCE DES STATISTICIENS EUROPEENS OFFICE STATISTIQUE DES COMMUNAUTES EUROPEENNES (EUROSTAT) ORGANISATION

Plus en détail

Appareil de type fauteuil monte-escalier

Appareil de type fauteuil monte-escalier modèle 80 Appareil de type fauteuil monte-escalier Fonctionne sur batteries points de chargement en haut et en bas, alarme sonore si l'appareil n'est pas stationné sur le plot de chargement. Programmation

Plus en détail

La conversion de données : Convertisseur Analogique Numérique (CAN) Convertisseur Numérique Analogique (CNA)

La conversion de données : Convertisseur Analogique Numérique (CAN) Convertisseur Numérique Analogique (CNA) La conversion de données : Convertisseur Analogique Numérique (CAN) Convertisseur Numérique Analogique (CNA) I. L'intérêt de la conversion de données, problèmes et définitions associés. I.1. Définitions:

Plus en détail

Introduction. I Étude rapide du réseau - Apprentissage. II Application à la reconnaissance des notes.

Introduction. I Étude rapide du réseau - Apprentissage. II Application à la reconnaissance des notes. Introduction L'objectif de mon TIPE est la reconnaissance de sons ou de notes de musique à l'aide d'un réseau de neurones. Ce réseau doit être capable d'apprendre à distinguer les exemples présentés puis

Plus en détail

LABORATOIRES DE CHIMIE Techniques de dosage

LABORATOIRES DE CHIMIE Techniques de dosage LABORATOIRES DE CHIMIE Techniques de dosage Un dosage (ou titrage) a pour but de déterminer la concentration molaire d une espèce (molécule ou ion) en solution (généralement aqueuse). Un réactif de concentration

Plus en détail

Acquisition et conditionnement de l information Les capteurs

Acquisition et conditionnement de l information Les capteurs Acquisition et conditionnement de l information Les capteurs COURS 1. Exemple d une chaîne d acquisition d une information L'acquisition de la grandeur physique est réalisée par un capteur qui traduit

Plus en détail

Meine Flüssigkeit ist gefärbt*, comme disaient August Beer (1825-1863) et Johann Heinrich Lambert (1728-1777)

Meine Flüssigkeit ist gefärbt*, comme disaient August Beer (1825-1863) et Johann Heinrich Lambert (1728-1777) 1ère S Meine Flüssigkeit ist gefärbt*, comme disaient August Beer (1825-1863) et Johann Heinrich Lambert (1728-1777) Objectif : pratiquer une démarche expérimentale pour déterminer la concentration d une

Plus en détail

Transmetteur de pression de haute qualité pour applications industrielles Type S-10

Transmetteur de pression de haute qualité pour applications industrielles Type S-10 Mesure électronique de pression Transmetteur de pression de haute qualité pour applications industrielles Type S-10 Fiche technique WIKA PE 81.01 pour plus d'agréments, voir page 4 Applications Construction

Plus en détail

Exemples d utilisation de G2D à l oral de Centrale

Exemples d utilisation de G2D à l oral de Centrale Exemples d utilisation de G2D à l oral de Centrale 1 Table des matières Page 1 : Binaire liquide-vapeur isotherme et isobare Page 2 : Page 3 : Page 4 : Page 5 : Page 6 : intéressant facile facile sauf

Plus en détail

Gestion des utilisateurs : Active Directory

Gestion des utilisateurs : Active Directory Gestion des utilisateurs : Active Directory 1. Installation J'ai réalisé ce compte-rendu avec une machine tournant sous Windows 2008 server, cependant, les manipulations et les options restent plus ou

Plus en détail

À LA RENCONTRE D UN CHERCHEUR DE FUITE

À LA RENCONTRE D UN CHERCHEUR DE FUITE Eau France Le 17 mars 2015 À LA RENCONTRE D UN CHERCHEUR DE FUITE SUEZ environnement s engage pour gérer durablement la ressource Préserver la ressource en eau représente pour SUEZ environnement plus qu

Plus en détail

Sondes de conductivité pour applications industrielles hygiéniques

Sondes de conductivité pour applications industrielles hygiéniques Sondes de conductivité pour applications industrielles hygiéniques Technologie à 2 ou à 4 électrodes Large plage de mesure 0,05 S/cm... 500 ms/cm process, matériaux, état de surface adaptés aux applications

Plus en détail

1 Définition. 2 Systèmes matériels et solides. 3 Les actions mécaniques. Le système matériel : Il peut être un ensemble.un sous-ensemble..

1 Définition. 2 Systèmes matériels et solides. 3 Les actions mécaniques. Le système matériel : Il peut être un ensemble.un sous-ensemble.. 1 Définition GÉNÉRALITÉS Statique 1 2 Systèmes matériels et solides Le système matériel : Il peut être un ensemble.un sous-ensemble..une pièce mais aussi un liquide ou un gaz Le solide : Il est supposé

Plus en détail

LA SURVEILLANCE ET LE SUIVI DE L'ENVIRONNEMENT. Pierre Guimont Conseiller en environnement Unité Environnement Division Équipement, Hydro-Québec

LA SURVEILLANCE ET LE SUIVI DE L'ENVIRONNEMENT. Pierre Guimont Conseiller en environnement Unité Environnement Division Équipement, Hydro-Québec LA SURVEILLANCE ET LE SUIVI DE L'ENVIRONNEMENT Pierre Guimont Conseiller en environnement Unité Environnement Division Équipement, Hydro-Québec Introduction L'un des principes directeurs de la politique

Plus en détail

Chapitre 1 Régime transitoire dans les systèmes physiques

Chapitre 1 Régime transitoire dans les systèmes physiques Chapitre 1 Régime transitoire dans les systèmes physiques Savoir-faire théoriques (T) : Écrire l équation différentielle associée à un système physique ; Faire apparaître la constante de temps ; Tracer

Plus en détail

Arrêté royal du 12 août 1993 concernant l'utilisation des équipements de travail (M.B. 28.9.1993)

Arrêté royal du 12 août 1993 concernant l'utilisation des équipements de travail (M.B. 28.9.1993) Arrêté royal du 12 août 1993 concernant l'utilisation des équipements de travail (M.B. 28.9.1993) Modifié par: (1) arrêté royal du 17 juin 1997 concernant la signalisation de sécurité et de santé au travail

Plus en détail

DISPOSITIONS RELATIVES AUX ETABLISSEMENTS PHARMACEUTIQUES DE FABRICATION ET DE DISTRIBUTION DE GAZ MEDICINAL

DISPOSITIONS RELATIVES AUX ETABLISSEMENTS PHARMACEUTIQUES DE FABRICATION ET DE DISTRIBUTION DE GAZ MEDICINAL DISPOSITIONS RELATIVES AUX ETABLISSEMENTS PHARMACEUTIQUES DE FABRICATION ET DE DISTRIBUTION DE GAZ MEDICINAL Ces dispositions s appliquent spécifiquement aux établissements fabriquant ou distribuant des

Plus en détail

Premier principe de la thermodynamique - conservation de l énergie

Premier principe de la thermodynamique - conservation de l énergie Chapitre 5 Premier principe de la thermodynamique - conservation de l énergie 5.1 Bilan d énergie 5.1.1 Énergie totale d un système fermé L énergie totale E T d un système thermodynamique fermé de masse

Plus en détail

A retenir : A Z m n. m noyau MASSE ET ÉNERGIE RÉACTIONS NUCLÉAIRES I) EQUIVALENCE MASSE-ÉNERGIE

A retenir : A Z m n. m noyau MASSE ET ÉNERGIE RÉACTIONS NUCLÉAIRES I) EQUIVALENCE MASSE-ÉNERGIE CP7 MASSE ET ÉNERGIE RÉACTIONS NUCLÉAIRES I) EQUIVALENCE MASSE-ÉNERGIE 1 ) Relation d'équivalence entre la masse et l'énergie -énergie de liaison 2 ) Une unité d énergie mieux adaptée 3 ) application 4

Plus en détail

à la fonction remplie par la pièce. AMP 1200 est un système de ventilation décentralisée d'applications. AMP 1200 est une centrale

à la fonction remplie par la pièce. AMP 1200 est un système de ventilation décentralisée d'applications. AMP 1200 est une centrale 68 NOMBREUSES POSSIBILITÉS OFFERTES PAR AMP 1 69 INFORMATION PRODUIT AMP 1 Avec un Airmaster vous ne choisissez pas seulement une solution d'avenir durable - mais PLEINS FEUX SUR LA FONCTIONNALITÉ ET LE

Plus en détail

La combinaison. naturelle DAIKIN ALTHERMA HYDRIDE POMPE À CHALEUR CHAUFFAGE ET EAU CHAUDE SANITAIRE. Informations préliminaires

La combinaison. naturelle DAIKIN ALTHERMA HYDRIDE POMPE À CHALEUR CHAUFFAGE ET EAU CHAUDE SANITAIRE. Informations préliminaires La combinaison naturelle DAIKIN ALTHERMA HYDRIDE POMPE À CHALEUR CHAUFFAGE ET EAU CHAUDE SANITAIRE Informations préliminaires 2 Le futur c'est maintenant 3 et le futur est plus respectueux de l'environnement,

Plus en détail

Production d eau chaude sanitaire thermodynamique, que dois-je savoir?

Production d eau chaude sanitaire thermodynamique, que dois-je savoir? COURS-RESSOURCES Production d eau chaude sanitaire thermodynamique, que Objectifs : / 1 A. Les besoins en eau chaude sanitaire La production d'eau chaude est consommatrice en énergie. Dans les pays occidentaux,

Plus en détail

Extinction. Choisissez votre système d extinction. Qu'est-ce qu'un système d extinction? Les principes du feu

Extinction. Choisissez votre système d extinction. Qu'est-ce qu'un système d extinction? Les principes du feu Extinction Choisissez votre système d extinction Qu'est-ce qu'un système d extinction? Dans un système de protection incendie, il ne suffit pas de détecter et de mettre en sécurité. Il est souvent nécessaire

Plus en détail

Les effets de température

Les effets de température Les effets de température 1. Introduction La chaleur issue du combustible est transférée au caloporteur (eau) grâce au gradient de température qui existe entre ces deux milieux. Combustible Gaine Eau Profil

Plus en détail

LA PUISSANCE DES MOTEURS. Avez-vous déjà feuilleté le catalogue d un grand constructeur automobile?

LA PUISSANCE DES MOTEURS. Avez-vous déjà feuilleté le catalogue d un grand constructeur automobile? LA PUISSANCE DES MOTEURS Avez-vous déjà feuilleté le catalogue d un grand constructeur automobile? Chaque modèle y est décliné en plusieurs versions, les différences portant essentiellement sur la puissance

Plus en détail

Manuel d Utilisateur - Logiciel ModAFi. Jonathan ANJOU - Maud EYZAT - Kévin NAVARRO

Manuel d Utilisateur - Logiciel ModAFi. Jonathan ANJOU - Maud EYZAT - Kévin NAVARRO Manuel d Utilisateur - Logiciel ModAFi Jonathan ANJOU - Maud EYZAT - Kévin NAVARRO Grenoble, 12 juin 2012 Table des matières 1 Introduction 3 2 Modèles supportés 3 2.1 Les diérents modèles supportés pour

Plus en détail

NOTICE DOUBLE DIPLÔME

NOTICE DOUBLE DIPLÔME NOTICE DOUBLE DIPLÔME MINES ParisTech / HEC MINES ParisTech/ AgroParisTech Diplômes obtenus : Diplôme d ingénieur de l Ecole des Mines de Paris Diplôme de HEC Paris Ou Diplôme d ingénieur de l Ecole des

Plus en détail

Caractéristiques techniques

Caractéristiques techniques Marque de commande Caractéristiques Possibilité de positionner la tête du détecteur par rotations successives 40 mm, non noyable Fixation rapide Propre à l'emploi jusqu'à SIL 2 selon IEC 61508 Accessoires

Plus en détail

MultiPlus sans limites

MultiPlus sans limites MultiPlus sans limites La maîtrise de l'énergie avec le Phoenix Multi/MultiPlus de Victron Energy Parfois les possibilités offertes par un nouveau produit sont si uniques qu'elles sont difficiles à comprendre,

Plus en détail

Gestion des applications, TI. Tout droits réservés, Marcel Aubin

Gestion des applications, TI. Tout droits réservés, Marcel Aubin Gestion des applications, TI Techniques 1 Virtual box P. 3 P. 5 Table de contenu «cloner» un disque Créer une machine virtuelle d'un fichier.vdi existant P. 7 A faire pour les machines de «Remedy» P. 8

Plus en détail

- I - Fonctionnement d'un détecteur γ de scintillation

- I - Fonctionnement d'un détecteur γ de scintillation U t i l i s a t i o n d u n s c i n t i l l a t e u r N a I M e s u r e d e c o e ffi c i e n t s d a t t é n u a t i o n Objectifs : Le but de ce TP est d étudier les performances d un scintillateur pour

Plus en détail

DECLARATION ISO/CEI SUR LA PARTICIPATION DES CONSOMMATEURS AUX TRAVAUX DE NORMALISATION

DECLARATION ISO/CEI SUR LA PARTICIPATION DES CONSOMMATEURS AUX TRAVAUX DE NORMALISATION ISO/CEI/GEN 01:2001 DECLARATION ISO/CEI SUR LA PARTICIPATION DES CONSOMMATEURS AUX TRAVAUX DE NORMALISATION Avant-propos Parallèlement à l'essor rapide du commerce international des biens et services,

Plus en détail

1 Gestionnaire de Données WORD A4 F - USB / 2014-04-05 / 6020 Alco-Connect

1 Gestionnaire de Données WORD A4 F - USB / 2014-04-05 / 6020 Alco-Connect 1 Gestionnaire de Données WORD A4 F - USB / 2014-04-05 / 6020 Alco-Connect Introduction... 4 Comment décrire le logiciel Cosmos?... 4 Quelles sont les fonctions de ce logiciel PC?... 4 Est-il possible

Plus en détail

Equipement d un forage d eau potable

Equipement d un forage d eau potable Equipement d un d eau potable Mise en situation La Société des Sources de Soultzmatt est une Société d Economie Mixte (SEM) dont l activité est l extraction et l embouteillage d eau de source en vue de

Plus en détail

Capteur à CO2 en solution

Capteur à CO2 en solution Capteur à CO2 en solution Référence PS-2147CI Boîtier adaptateur Sonde ph Sonde température Sonde CO2 Page 1 sur 9 Introduction Cette sonde est conçue pour mesurer la concentration de CO 2 dans les solutions

Plus en détail

Manuel d'utilisation du détecteur de fumée

Manuel d'utilisation du détecteur de fumée Manuel d'utilisation du détecteur de fumée Détecteur de fumée photoélectrique alimenté par pile alcaline 9V. Introduction Merci d'avoir choisi notre produit pour vos besoin en détection de fumée. Vous

Plus en détail

AIDE-MÉMOIRE LA THERMOCHIMIE TABLE DES MATIERES

AIDE-MÉMOIRE LA THERMOCHIMIE TABLE DES MATIERES Collège Voltaire, 2014-2015 AIDE-MÉMOIRE LA THERMOCHIMIE http://dcpe.net/poii/sites/default/files/cours%20et%20ex/cours-ch2-thermo.pdf TABLE DES MATIERES 3.A. Introduction...2 3.B. Chaleur...3 3.C. Variation

Plus en détail

portnox pour un contrôle amélioré des accès réseau Copyright 2008 Access Layers. Tous droits réservés.

portnox pour un contrôle amélioré des accès réseau Copyright 2008 Access Layers. Tous droits réservés. portnox Livre blanc réseau Janvier 2008 Access Layers portnox pour un contrôle amélioré des accès access layers Copyright 2008 Access Layers. Tous droits réservés. Table des matières Introduction 2 Contrôle

Plus en détail

Date de diffusion : Rédigé par : Version : Mars 2008 APEM 1.4. Sig-Artisanat : Guide de l'utilisateur 2 / 24

Date de diffusion : Rédigé par : Version : Mars 2008 APEM 1.4. Sig-Artisanat : Guide de l'utilisateur 2 / 24 Guide Utilisateur Titre du projet : Sig-Artisanat Type de document : Guide utilisateur Cadre : Constat : Les Chambres de Métiers doivent avoir une vision prospective de l'artisanat sur leur territoire.

Plus en détail

Adhésif structural pour le collage de renforts

Adhésif structural pour le collage de renforts Notice Produit Edition 18/07/2014 Numéro 3022 Version N 2014-253 N identification : 020206040010000001 Adhésif structural pour le collage de renforts Description est une colle structurale thixotrope à

Plus en détail

Module 02 - Leçon 04 : Evaluation des stocks

Module 02 - Leçon 04 : Evaluation des stocks Module 02 - Leçon 04 : Evaluation des stocks L'article L 123-12 du Code de commerce oblige toute personne physique ou morale ayant la qualité de commerçant de réaliser au moins une fois tous les 12 mois

Plus en détail

Conseils importants. Recommandations concernant le N91 et le N91 8 Go. Nokia PC Suite (en particulier Nokia Audio Manager) Gestion de fichiers

Conseils importants. Recommandations concernant le N91 et le N91 8 Go. Nokia PC Suite (en particulier Nokia Audio Manager) Gestion de fichiers Conseils importants Recommandations concernant le N91 et le N91 8 Go Nokia PC Suite (en particulier Nokia Audio Manager) Nokia PC Suite est optimisé pour la gestion de données dans la mémoire du téléphone

Plus en détail

3 - Description et orbite d'un satellite d'observation

3 - Description et orbite d'un satellite d'observation Introduction à la télédétection 3 - Description et orbite d'un satellite d'observation OLIVIER DE JOINVILLE Table des matières I - Description d'un satellite d'observation 5 A. Schéma d'un satellite...5

Plus en détail

DYNAMIQUE DE FORMATION DES ÉTOILES

DYNAMIQUE DE FORMATION DES ÉTOILES A 99 PHYS. II ÉCOLE NATIONALE DES PONTS ET CHAUSSÉES, ÉCOLES NATIONALES SUPÉRIEURES DE L'AÉRONAUTIQUE ET DE L'ESPACE, DE TECHNIQUES AVANCÉES, DES TÉLÉCOMMUNICATIONS, DES MINES DE PARIS, DES MINES DE SAINT-ÉTIENNE,

Plus en détail

Capteur optique à dioxygène

Capteur optique à dioxygène Capteur optique à dioxygène Référence PS- 2196 Connectique de la sonde mini DIN Tête de la sonde Embout de protection et stockage Port mini DIN du capteur Eléments inclus 1. Capteur à dioxygène optique

Plus en détail