DIAGNOSTIC - STRATEGIE

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "DIAGNOSTIC - STRATEGIE"

Transcription

1 Formation Médicale Continue Cancers du sein DIAGNOSTIC - STRATEGIE Yann Delpech, Emmanuel Barranger. 16 Mai 2013 Hôpital Lariboisière, APHP, Paris Université René Diderot, Paris 7

2 3 principaux cancers chez la femme Cancer du sein è cas / an (2011) è décès / an âge médian : 71 Cancer du colon-rectum è cas / an (2011) è décès / an âge médian : 80 Cancer du poumon è cas / an (2011) è décès / an âge médian : 69 v v 1 femme sur 9 aura un cancer du sein dans sa vie Age moyen du diagnostic = 61 ans 75% > 50 ans 25 % < 50 ans dont 10 % < 40 ans v Taux de survie : 80% à 5 ans 59% à 10 ans Ensemble des cancers è cas / an è décès / an âge médian : 76 Estimation 2011 : InVS, CépiDc Inserm : INCa 2010

3 D aprés «Etat des lieux du cancer du sein 2012», Inca

4 Atelier 1, Diagnostic du cancer du sein - Stratégie PREVENTION SECONDAIRE LE DEPISTAGE

5 Prévention secondaire : Dépistage n Mme M, 43 ans, sans antécédent personnel ou familiaux vous consulte car elle souhaite que vous lui prescriviez une mammographie bilatérale dans le cadre du dépistage, n Une de ses amie âgée de 45 ans s est vue découvrir un cancer du sein sur une masse qu elle a palpée de 3 cm. n L examen clinique est normale T0N0 X2. Que lui répondez-vous?

6 Prévention secondaire : Dépistage n Depuis 2004 n Dépistage de masse Pour toutes les femmes de 50 ans jusqu à 74 ans Mammographie tous les 2 ans n 2 incidences : Face oblique externe Double lecture (9% de diagnostic supplémentaire) n Dépistage individuel Facteurs de risque

7 Prévention secondaire : Dépistage v Si 2000 femmes participent à un programme de dépistage par mammographies pdt 10 ans 1 seule bénéficiera réellement du dépistage = décès évité Réduction absolue de la mortalité = 0,05% 10 Femmes seront «surdiagnostiquée» diagnostic + traitement d un cancer qui n aurait pas fait parler de lui 200 femmes : «fausse alerte» En France, à l occasion du lancement de l opération Octobre Rose, l UFC- Que Choisir a réclamé le réexamen des données scientifiques, jugées contradictoires, sur l intérêt du dépistage et sur les risques de surdiagnostic.

8 Prévention secondaire : fin de la polémique n pour femmes invitées au dépistage dès l'âge de 50: 681 cancers du sein seront diagnostiqués (7%) n 129 de ces diagnostics seront en fait des sur-diagnostics 1,3% des dépistages 19% des diagnostics 43 décès dus au cancer du sein seront évités n RU : vie sauvées par an n 1 décès pour 233 dépistages effectués Diminution de la mortalité de 20% Amélioration de la qualité de vie 19% de sur-diagnostics Un décès évité pour 3 sur-diagnostics

9 Prévention secondaire : fin de la polémique «Pour chaque femme, le choix est clair : D un côté, le dépistage entraîne une réduction de la mortalité par cancer du sein de 20% du fait du diagnostic et du traitement précoces. De l autre, il existe un risque de 1 % d être diagnostiqué et traité pour un cancer qui n aurait jamais posé de problème s il n avait pas été dépisté. Les femmes doivent avoir accès à ces derniers résultats pour faire un choix en toute connaissance de cause». Lancet 29 Oct 2012

10 Extension du dépistage? n Aucun bénéfice prouvé de réduction de mortalité Incidence du cancer du sein plus rare Formes plus agressives, plus de cancers d intervalles Mammographie moins performante, plus de sur-diagnostic Plus d irradiation, cancer radio induit

11 Cancers sporadiques : facteurs de risque v histoire familiale significative sans mutation identifiée v les pathologies mammaires : antécédent personnel de cancer du sein : carcinome in situ lésions bénignes à risque = «lésion marqueurs de risque» Hyperplasie canalaire atypique Néoplasie lobulaire in situ (LIN) Cicatrice radiaire (=nodule d Aschoff), adénose sclérosante, papillome v histoire reproductive et hormonale : puberté précoce (< 12 ans) ménopause tardive (> 55 ans) nulliparité ou pauciparité (1 grossesse) âge tardif à la première grossesse apport d oestrogène exogène : contraception OP et THM RR>4 RR<2 v facteurs hygiénodiététiques: surpoids en post-ménopause consommation d alcool excessive diabète non-insulinodépendant

12 Contraception hormonale et risque de cancer Cancer du sein v Méta-analyse d Oxford (54 études) : études anciennes à 75% COP normo-dosées v Méta-analyse de la Mayo clinique (34 études) Toutes patientes : OR = 1,19 (95%IC: 1,09-1,29) COP avant grossesse: OR = 1,44 (95%IC: 1,28-1,62); si > 4ans : OR = 1,52 (95%IC: 1,26-1,82) COP après grossesse : OR = 1,15 (95%IC : 1,06-1,26) études cas-témoins et OR brut (non ajusté) à peut les valeurs de RR.

13 Atelier 1, Diagnostic du cancer du sein - Stratégie FEMMES A HAUT RISQUE DE CANCER DU SEIN ET DE L OVAIRE: MUTATIONS BRCA1/2

14 Cancérogénèse Ø Cancers sporadiques (plus de 90% des cas): altérations génétiques imprévisibles, somatiques. Ø Cancers liés à la présence de gènes de susceptibilité au processus néoplasique (10%) Ø BRCA = réparation de l ADN BRCA 1 (chr 17) BRCA 2 (chr 13) Risque de cancer du sein : 40 à 80% Risque de cancer de l ovaire : 25 à 40% Ø autres : Cowden, Peutz-Jeghers, ATM, TP53, Ø Femme à haut risque sans mutation identifiée

15 Cancérogénèse Mutations BRCA 1 - BRCA 2 BRCA1 BRCA2 Sein Ovaire Sein Ovaire Sein : 66% (44-78%) Ovaire : 39% (18-54%) Sein : 45% (31-55%) Ovaire : 10% (2-19%) Familles sein/ovaire : BRCA1 Cancer du sein chez homme : BRCA2

16 Situations devant conduire à une enquête génétique v 3 apparentés au 1 er degré (ou 2 ème degré par un homme) K sein ou de l ovaire v 2 apparentés au 1 er degré (ou 2 ème degré par un homme) 2 K sein dont un < 40 ans 2 K sein < 50 ans K sein et K ovaire K ovaire v 1 seul cas mais : K sein < 36 ans K sein chez un homme K sein et K ovaire K sein bilatéral K sein et K pancréas K sein de type médullaire Cancer du sein : canalaire in situ oui K ovaire < 70 ans Tumeur de l ovaire borderline non Même branche parentale

17 Consultation d oncogénétique Consultation d oncogénétique Information Arbre généalogique Calcul de risque Recherche anomalie génétique Ex) mutation Prélèvement sanguin Accord de la patiente Annonce des résultats Si mutation Surveillance spécifique Proposition de chirurgie prophylactique

18 Oncogénétique : cas clinique (1) Cas 1 : Il existe une mutation identifiée dans la famille K sein 66 ans mut+ mut+ K sein 72 ans K ovaire 51 ans mut+ K sein 38 ans 35 ans 32 ans Patiente de 32 ans non mutée : signification Patiente de 32 ans mutée : conduite à tenir? Faut-il rechercher la mutation chez le frère de 35 ans? Patiente non mutée ayant eu un cancer du sein = phénocopie

19 Oncogénétique : cas clinique (2) Cas 2 : Pas de recherche de mutation effectuée K sein 66 ans mut? K sein 72 ans K ovaire 51 ans mut? K sein 38 ans 32 ans Patiente de 32 ans consulte : Chez qui doit-on rechercher la mutation? En attendant le résultat de la recherche de mutation, conduite à tenir?

20 Oncogénétique : cas clinique (3) Cas 3 : Pas de recherche de mutation effectuée, tous les malades sont décédés mut? K sein 66 ans mut? mut? K sein 43 ans K ovaire 51 ans mut? K sein 38 ans 32 ans Patiente de 32 ans consulte : Chez qui doit-on rechercher la mutation? En attendant le résultat de la recherche de mutation, conduite à tenir?

21 Femme porteuse d une mutation BRCA 1/2 prévention secondaire du cancer du sein à partir de 30 ans (ou 5 ans avant le cas index le plus jeune) examen clinique / 6 mois imagerie IRM mammaire échographie mammaire mammographie IRM en 2 ème semaine de 1 ère partie de cycle (J7-J14) «ACR3» n existe pas Bilan complet avant et après grossesse annuelle dans cette ordre la même semaine

22 Femme porteuse d une mutation BRCA 1/2 prévention secondaire du cancer tubo-ovarien Aucune stratégie de surveillance efficace ne peut être recommandée en l absence de chirurgie prophylactique (accord prof.) à partir de 30 ans (ou 5 ans avant le cas index le plus jeune) examen clinique annuel échographie pelvienne annuelle +/- CA125 En attendant que l annexectomie soit réalisée, une COP (hors contre indication) doit être discutée (accord prof). Après chirurgie prophylactique ovarienne, il n y a pas lieu de proposer une surveillance gynécologique particulière (accord prof).

23 Femme porteuse d une mutation BRCA 1-2 mastectomie bilatérale prophylactique v Proposition, délais de réflexion, consultation psychologue Risque linéaire en fonction du temps : pas d âge défini Modalités mastectomie totale mastectomie avec conservation de l étui cutané mastectomie avec conservation de l étui cutané + PAM Toujours proposer une reconstruction mammaire immédiate À proposer pour femmes porteuses d une mutation BRCA 1 ou 2, indemnes femmes porteuses d une mutation BRCA 1 ou 2, avec un antécédent de cancer du sein : le risque controlatéral Pas d indication pour : femmes non porteuses d une mutation BRCA 1 ou 2, à haut risque de cancer du sein et de l ovaire INCa, Recommandations professionnelles, 2009

24 Mastectomie prophylactique avec RMI

25 Femme porteuse d une mutation BRCA 1-2 annexectomie bilatérale prophylactique v Indication (= convaincre les patientes) à partir de ans (ou 5 ans avant le cas index le plus jeune) risque résiduel : cancer du péritoine primitif réduit le risque de cancer du sein de 50% voie laparoscopique recommandée (Grade A). Indiquer pour femmes porteuses d une mutation BRCA 1 ou 2, indemnes femmes porteuses d une mutation BRCA 1 ou 2, avec un antécédent de cancer du sein A discuter au cas par car pour : Les femmes non porteuses d une mutation BRCA 1 ou 2, à haut risque de cancer de l ovaire (risque de cancer de l ovaire > 3%) Pour les familles «sein seul», l annexectomie n est pas recommandée (accord professionnel). INCa, Recommandations professionnelles, 2009

26 Traitement hormonal de la ménopause après annexectomie prophylactique chez les femmes indemnes mutées BRCA1/2 pas de contre-indication au THM de courte durée chez les femmes non ménopausées lorsqu il y a des symptômes liés à la castration. THM aux doses minimales efficaces informer les patientes que le THM pourrait réduire le bénéfice attendu de l annexectomie sur le risque mammaire, en particulier pour les traitements au long cours. non recommandé après 50 ans (peut être discuté au cas par cas en présence de symptômes invalidants).

27 Recommandations / contraception hormonale chez les femmes indemnes mutées BRCA1/2 Il n y a pas lieu actuellement de contre-indiquer l utilisation de la pilule contraceptive chez les femmes porteuses d une mutation BRCA1 ou BRCA2 (accord professionnel). Les patientes doivent être informées des bénéfices probables de la contraception orale sur la réduction du risque de cancer de l ovaire (grade B).

28 Atelier 1, Diagnostic du cancer du sein - Stratégie STRATEGIE

29 Stratégie diagnostique Découverte d un nodule du sein n Madame H, 42 ans, vous consulte pour un nodule indolore du sein droit qu elle a palpé récemment. Elle a eu ses premières règles à 16 ans, et actuellement sous contraception oestro-progestative. Elle est primipare, primigeste et sa fille a 16 ans. n A l examen, vous palpez un nodule de 15 mm de diamètre du quadrant supéro-externe du sein droit sans adénopathie. Quelle est votre stratégie diagnostique?

30 Stratégie diagnostique Examens complémentaires v Examens morphologiques de la tumeur : Mammographie bilatérale 3 incidences : face + profil + oblique externe Atelier 2 : Dr BENDAVID incidences complémentaires : agrandissement, compression Ø 3 grandes anomalies mammographiques opacité foyer de microcalcifications Distorsion architecturale et échographie mammaire bilatérale Ø 3 grandes syndromes échographiques syndrome liquidien (kyste) syndrome tissulaire bénin syndrome tissulaire malin

31 Stratégie diagnostique Découverte d un nodule du sein n La mammographie retrouve une opacité de 15 mm de diamètre du quadrant supéro-externe du sein droit correspondant en échographie à un nodule de 18 mm ACR 3 n Le sein gauche est classé ACR 2. Combien y a-t-il de classes dans la classification ACR? Quelle est votre conduite à tenir?

32 Stratégie diagnostique Examens morphologiques : Classification ACR?

33

34 Stratégie diagnostique Découverte d un nodule du sein n n n n Madame H, 42 ans, vous consulte pour un nodule indolore du sein droit qu elle a palpé récemment. Elle a eu ses premières règles à 16 ans, et actuellement sous contraception oestro-progestative. Elle est primipare, primigeste et sa fille a 16 ans. A l examen, vous palpez un nodule de 15 mm de diamètre du quadrant supéro-externe du sein droit sans adénopathie. La mammographie retrouve une opacité de 15 mm de diamètre du quadrant supéro-externe du sein droit correspondant en échographie à un nodule de 18 mm Les résultats de la microbiopsie retrouve un adénocarcinome canalaire infiltrant, SBR 3, Ki67 40% (2+2+1), RO 8%, RP 0%. Quel est le stade TNM Quelles sont les différentes étapes de votre prise en charge? Quelles informations donnez-vous à la patiente

35 Stratégie diagnostique Examen clinique : TNM (Rev 2002) classification clinique et radiologique = ctnm classification histologique = ptnm Ø T = pt v Tx: Détermination impossible v T0: pas de tumeur v Tis: in situ v T1: ]0-20mm] T1mic: micro invasion ( 1mm) T1a: ]1-5mm] T1b: ]5-10mm] T1c: ]10-20mm] v T2: ]20-50mm] v T3: > 50mm v T4: extension paroi et/ou peau T4a: paroi thoracique T4b: Peau (œdème cutané, ulcération, nodule cutané) T4c: T4a+T4b T4d: cancer inflammatoire

36 Stratégie diagnostique Examen clinique : TNM (Rev 2002) Ø N pn v Nx : appréciation impossible v N0: absence de signe d envahissement ganglionnaire v N1: ganglions axillaires homolatéraux suspects mobiles v N2: N2a: GG axillaires homolatéraux suspects fixés N2b: GG mammaire internes en l absence de GG axillaire v N3: N3a: GG suspects sous-claviculaires (niveau III de Berg) et axillaires homolatéraux N3b: GG mammaires internes et GG axillaires homolatéraux suspects N3c: GG sus-claviculaires homolatéraux suspects

37 Stratégie thérapeutique Ø Discussion du dossier en RCP Atelier 5: Dr DELPECH Ø L annonce du diagnostique et de la prise en charge Consultation d annonce Ø Stratégie thérapeutique traitement chirurgical Atelier 5 : Dr DELPECH Atelier 4 : Mmes RENY, COLMONT Atelier 6 : Pr BARRANGER traitements adjuvants Atelier 7 : Drs BOUSQUET et SERGENT

38 Stratégie thérapeutique Consultation d annonce v Dispositif d annonce (idem diagnostic anténatal ) 1. Temps médical L annonce du cancer La proposition d une stratégie thérapeutique positive è Programme personnalisé de soins Organisation des temps de consultations et traitements 2. Temps d accompagnement soignant Temps d écoute, d information et de soutient Coordination avec les autres acteurs 3. Accès aux soins de support Accompagnement social Prise en charge psychologique Prise en charge de la douleurs 4. Articulation avec la médecine de ville

39 Atelier 1, Diagnostic du cancer du sein - Stratégie LES CANCERS DU SEIN

40 Formes histologiques è Lésions non infiltrantes Carcinome canalaire in situ = intracanalaire (CIC) Carcinome lobulaire in situ è Lésions infiltrantes Carcinome canalaire infiltrant (80%) Carcinome lobulaire infiltrant (15%) Carcinomes mucineux (= colloïdes), médullaires, papillaires, tubuleux A part : maladie de Paget du mamelon +/- associée à une lésion intracanalaire ou invasive Autres : sarcome, lymphome, métastases

41 Cancer in situ / cancer infiltrant v Cancer in situ Carcinome canalaire in situ = carcinome intra canalaire Carcinome lobulaire in situ Membrane basale v Cancer infiltrant Carcinome canalaire infiltrant Carcinome lobulaire infiltrant Vaisseaux sanguins Vaisseaux lymphatiques Métastases Ganglions

42 Carcinomes infiltrants canalaire / lobulaire Carcinome canalaire infiltrant Carcinome lobulaire infiltrant Perte d expression de E Cadhérine

43 Cancer du sein = changement de paradigme DNA arrays SNP analysis Multiplex PCR 1980 XIX siècle Histologie ER ELISA 1990s ER IHC 2001 HER-2, FISH Protéomique Cancer du sein = maladie unique Cancer du sein = maladie unique Classification moléculaire 5 cancers du sein CCI, CLI, SBR ER-positif / ER-négatif HER2-positif / HER2 négatif Luminal A Luminal B (HER2-négatif) Luminal B (HER2-positif) HER2-positif non luminal Basal (= triple négatif)

44 Sous types moléculaires de cancers du sein Sous types moléculaires luminale A HER2 non surexprimé luminal B HER2 surexprimé triple négative ("basal-like" ) HER 2 surexprimé / amplifié R aux oestrogènes / / R à la progestérone / + / / + / HER2 0 0 surexprimé / amplifié 0 surexprimé / amplifié Prolifération faible elevée elevée elevée mais - Ki 67 (%) < 14-20% > 20-30% > 20-30% non nécessaire à - index mitotique < 3,3 > 7,5 la définition du > 7,5 (mitoses/mm2) groupe - SBR 1 ou 2 2 ou 3 2 ou 3 elevée mais non nécessaire à la définition du groupe

45 De grandes différences à l'échelle moléculaire et clinique existent entre les tumeurs ER-positives et ER- négatives Tumeurs ER-négatives Tumeurs ER-positives Le 1 er site métastatique est le poumons ou le foie dans 80% des cas (8% l os) Risque de récidive maximal dans les 3 premières années 85% de grade histologique élevé Ne répondent pas hormonothérapie Extrême chimiosensibilité relativement fréquente (pcr =35%) Le 1 er site métastatique est l os dans 40% des cas. Risque de récidive se prolonge jusqu à ans 50% de faible grade histologique Excellente réponse à l hormonothérapie Extrême chimiosensibilité est relativement rare (pcr=8%) Sotiriou & Pusztai, NEJM, 2009

46 Cancer du sein = changement de paradigme Facteurs pronostiques Facteurs prédictifs

47 Atelier 1, Diagnostic du cancer du sein - Stratégie ECOULEMENT MAMELONAIRE

48 Ecoulements mamelonnaires v motif fréquent de consultation : cancer du sein dans 10% des cas. v caractéristiques sémiologiques essentielles : spontané ou provoqué unilatéral ou bilatéral unipore ou multipores sanglant, séro-sanglant, séreux, lactescent.

49 Ecoulements mamelonnaires 25% 0% 5% 15% 15% 0%

50 Stratégie diagnostique écoulements mamelonnaires Une patiente âgée de 42 ans (1m68 57 kg) consulte pour un écoulement uni-orificiel sanglant du sein droit. Pas d antécédents familiaux de cancer hormonodépendant. Sur le plan personnel, l interrogatoire révèle des premières règles à l âge de 12 ans, une seule grossesse à l âge de 27 ans et une contraception par DIU. Conduite à tenir?

51 Stratégie diagnostique écoulements mamelonnaires : examen clinique v Interrogatoire v Examen physique repérer la zone «gachette» : pression écoulement analyser la sémiologie de l'écoulement : localisation du pore rayon productif aspect : (signe de Budin) sanglant, séro-sanglant, séreux lactescent : Schéma daté et signé différencier de la galactorrhée examen sénologique bilatéral palpation des aires ganglionnaires.

52 Stratégie diagnostique écoulements : cytologie écoulement après nettoyage du mamelon et séchage recueil de l'écoulement sans toucher le mamelon en insistant sur les dernières gouttes ne pas hésiter à recommencer l examen ne tenir compte que d'une cytologie positive

53 Stratégie diagnostique écoulements : Galactographie

54 Stratégie diagnostique écoulements : Galactographie

55 q La galactographie a mis en évidence une image de soustraction évocatrice d un papillome dans le QSE. L échographie de 2 ème look en haute résolution conclue à un nodule ACR3 du QSE pouvant correspondre à un papillome. Vous prévoyez: n A: une microbiopsie n B: une macrobiopsie sous échographie n C: une pyramidectomie n D: une tumorectomie repérage

56 Risque de cancer du sein associé aux lésions papillaires n Biopsie des lésions papillaires systématique si réalisable n Reprise chirurgicale indispensable? n 8% de lésion maligne de découverte fortuite (R. Sakr et al., EJSO 2008) n MMT sous échographie? Lésions résiduelles n Système INTACT?

57 Les Grands Principes n Dépistage de masse/ Dépistage individuel n Famille à haut risque de cancer du sein n 2 Objectifs avant la prise en charge chirurgicale: Confirmation de la malignité Etablir les éléments déterminants qui conditionnent le geste envisagé n Echographie et mammographie sont les examens de référence en première intention n Trépied clinique/imagerie/anatomopathologie n Savoir avoir recours à d autres explorations de deuxième intention: Agrandissement mammographie IRM Echographie de second look Cytoponction ganglionnaire 2 ème Biopsie stratégique Galactographie

58

59

60 TEP TDM n Non indication: (Niv A) Diagnostic positif de cancer du sein Evaluation du statut LR des petites tumeurs traitée par chirurgie première n Indications potentielles Bilan loco regional et à distance des tumeurs localement avancées/ inflammatoire Avant chimiothérapie néoadjuvante Bilan des récidives Évaluation thérapeutique en phase métastatique

61 Recommandations pour la pratique clinique

62 Problématique De l aisselle n 2 situations Ganglion axillaire palpable n Valeur de l examen clinique du creux axillaire selon qu il est réalisé avant ou après la microbiopsie n Peut on faire un GS? n Aisselle cliniquement normale Peut on identifier les patientes N+ et faire directement un CA

63 Valeur de l examen clinique pour la détection des métastases axillaires Auteur n VPP, % VPN, % Exactitude, % Cutler (Memorial, 1968) Cutler (End Results, 1970) Fisher (NSABP B-04, 1981) de Freitas (1991) Vaidya (1996) Données anciennes, tumeurs + volumineuses; ancienne classification TNM Ancienne classification TNM N0: pas d adénopathie (adp) N1: Adp homolatérale mobile N1a: non suspecte N1b: suspecte N2: Adp homolatérales fixées Classification TNM actuelle N0: pas d adénopathie (adp) N1: Adp homolatérales suspects mobiles N2: Adp homolatérales suspects fixées Singletary SE et al. J Clin Oncol 2002

64 Evaluation de l aisselle: Valeur de l imagerie Aisselle: évaluation clinique Vs échographie Evaluation écho aisselle: palpable Vs non palpable n Évaluation de l aisselle clinique = évaluation échographique Y. S. Rajesh et al, The breast 2002

65 Evaluation de l aisselle: intérêt de la cytoponction ganglionnaire n Technique simple n Très modérément invasive n Peu couteuse n Très rentable Sens 65%, VPN 0,6 Spec 100%, VPP 1

66 Evaluation de l aisselle: intérêt de la cytoponction ganglionnaire n Pertinence de la cytoponction ganglionnaire échoguidée n Sensibilité cytoponction ganglionnaire varie en fonction du type de métastase ganglionnaire(beaucoup moins sensible en cas de micrométastases) Intérêt : Absence de faux positif C. Swinson et al., EJSO 2009

67 Cytoponction ganglionnaire: réduction des procédures du GS inutiles n Si réalisation en cas de ganglion suspect échographie n Diminution du nombre de procédure du GS inutile de 14% (37/268) MAIS la réciproque est aussi valable. Les FN seront rattrapés secondairement

68 En pratique: Ganglion palpable n Echographie axillaire et cytoponction systématiques Examen clinique pas assez fiable pn0 dans 40 a 65 % des cas Si absence de critère échographique de malignité et cytologie négative n Possibilité de réaliser procédure du GS n Informer la patiente +++ n Nécessité d essais prospectifs afin de valider cette attitude

69 En Pratique: Aisselle cliniquement Normale n Examen clinique pas assez fiable pn+ dans 18 a 58 % des cas (Hinson, T1N0) En cas de GS et N+ = procédure GS inutile n Augmentation du cout, risque de reinterventions, morbidité (réactions anaphylactiques au bleu) n Echographie + cytoponction = identifier les patientes N+ et leur proposer un curage axillaire d emblée Systématiquement? Non licite (surcout, augmentation des délais ) n Identifier un sous groupe a risque d envahissement ganglionnaire chez les patientes N0

Cancer du sein in situ

Cancer du sein in situ traitements et soins octobre 2009 recommandations professionnelles Cancer du sein COLLECTION recommandations & référentiels Recommandations de prise en charge spécialisée Carcinome canalaire et carcinome

Plus en détail

Cancer du sein in situ

Cancer du sein in situ traitements, soins et innovation OCTOBRE 2009 recommandations professionnelles Cancer du sein in situ COLLECTION recommandations & référentiels Recommandations de prise en charge spécialisée Carcinome

Plus en détail

Dépistage et prévention du cancer du sein

Dépistage et prévention du cancer du sein Actualisation du référentiel de pratiques de l examen périodique de santé Dépistage et prévention du cancer du sein Février 2015 État des connaissances sur le cancer du sein Structure anatomique et aspect

Plus en détail

Qu est-ce que le cancer du sein?

Qu est-ce que le cancer du sein? Cancer du sein Qu est-ce que le cancer du sein? Laissez-nous vous expliquer. www.fondsanticancer.org www.esmo.org ESMO/FAC Patient Guide Series basés sur les recommandations de pratique clinique de ESMO

Plus en détail

F JABNOUN, H BERMENT, R KHAYAT, M MOHALLEM, Y BARUKH, P CHEREL Institut Curie Hôpital René Huguenin, Saint Cloud JFR 2010

F JABNOUN, H BERMENT, R KHAYAT, M MOHALLEM, Y BARUKH, P CHEREL Institut Curie Hôpital René Huguenin, Saint Cloud JFR 2010 F JABNOUN, H BERMENT, R KHAYAT, M MOHALLEM, Y BARUKH, P CHEREL Institut Curie Hôpital René Huguenin, Saint Cloud JFR 2010 Une anomalie ACR5 n est pas synonyme de malignité (VPP>95%) Quelle CAT après un

Plus en détail

Recommandations régionales Prise en charge des carcinomes cutanés

Recommandations régionales Prise en charge des carcinomes cutanés Recommandations régionales Prise en charge des carcinomes cutanés - décembre 2009 - CARCINOMES BASOCELLULAIRES La chirurgie : traitement de référence et de 1 ère intention Classification clinique et histologique

Plus en détail

GUIDE - AFFECTION LONGUE DURÉE. Tumeur maligne, affection maligne du tissu lymphatique ou hématopoïétique. Cancer du sein

GUIDE - AFFECTION LONGUE DURÉE. Tumeur maligne, affection maligne du tissu lymphatique ou hématopoïétique. Cancer du sein GUIDE - AFFECTION LONGUE DURÉE Tumeur maligne, affection maligne du tissu lymphatique ou hématopoïétique Cancer du sein Janvier 2010 Ce document s inscrit dans un double dispositif : La mise en œuvre de

Plus en détail

Recommandations 2005. Prise en charge des patients adultes atteints d un mélanome cutané MO

Recommandations 2005. Prise en charge des patients adultes atteints d un mélanome cutané MO Recommandations 2005 Prise en charge des patients adultes atteints d un mélanome cutané MO Recommandations pour la Pratique Clinique : Standards, Options et Recommandations 2005 pour la prise en charge

Plus en détail

PLACE DE L IRM DANS LE BILAN D EXTENSION DU CANCER DU RECTUM. Professeur Paul LEGMANN Radiologie A - Cochin Paris

PLACE DE L IRM DANS LE BILAN D EXTENSION DU CANCER DU RECTUM. Professeur Paul LEGMANN Radiologie A - Cochin Paris PLACE DE L IRM DANS LE BILAN D EXTENSION DU CANCER DU RECTUM Professeur Paul LEGMANN Radiologie A - Cochin Paris Cancer du rectum France : 15000 décès/an : 1ère cause. Pronostic souvent réservé Métastases

Plus en détail

IRM du Cancer du Rectum

IRM du Cancer du Rectum IRM du Cancer du Rectum quels CHOIX TECHNIQUES pour quels OBJECTIFS THERAPEUTIQUES? Frank Boudghène, T. Andre, A. Stivalet, I. Frey, L. Paslaru, V. Ganthier, M. Tassart Hopital Tenon - Université Paris

Plus en détail

Comprendre. le Cancer du sein. Mise à jour. Guide d information et de dialogue à l usage des personnes malades et de leurs proches

Comprendre. le Cancer du sein. Mise à jour. Guide d information et de dialogue à l usage des personnes malades et de leurs proches Comprendre le Cancer du sein Mise à jour Guide d information et de dialogue à l usage des personnes malades et de leurs proches Ce guide s inscrit dans le cadre d un programme réalisé en partenariat avec

Plus en détail

TUMEURS DU BAS APPAREIL URINAIRE

TUMEURS DU BAS APPAREIL URINAIRE 1 Plan de cours I - TUMEURS PRIMITIVES DE LA VESSIE c1 - Tumeurs papillaires non infiltrantes c2 - Tumeurs papillaires infiltrantes c3 - Carcinome in-situ en muqueuse plane D - Pronostic : II - TUMEURS

Plus en détail

A l Assistance Publique - Hôpitaux de Marseille, Octobre Rose est l occasion de mettre en valeur la filière de soins dédiée au cancer du sein.

A l Assistance Publique - Hôpitaux de Marseille, Octobre Rose est l occasion de mettre en valeur la filière de soins dédiée au cancer du sein. OCTOBRE ROSE 2013 La campagne Octobre Rose a pour but d inciter les femmes de 50 à 74 ans à participer au dépistage organisé du cancer du sein. Une femme sur trois ne se fait pas dépister ou pas de manière

Plus en détail

Pour l'instant, les connaissances actuelles ne permettent pas d'empêcher un cancer du sein de survenir.

Pour l'instant, les connaissances actuelles ne permettent pas d'empêcher un cancer du sein de survenir. Dépistage Pour l'instant, les connaissances actuelles ne permettent pas d'empêcher un cancer du sein de survenir. Par contre, nous pouvons tenter de le dépister plus tôt afin d'avoir plus de chances de

Plus en détail

Le dépistage des cancers

Le dépistage des cancers Le dépistage des cancers G R A N D P U B L I C Octobre 2009 Le dépistage des cancers Détecter tôt certains cancers permet de les traiter mieux, c'est-à-dire de proposer des traitements moins lourds, et

Plus en détail

Qu est-ce qu un sarcome?

Qu est-ce qu un sarcome? Qu est-ce qu un sarcome? Qu est-ce qu une tumeur? Une tumeur est une prolifération anormale de cellules. Les tumeurs ne devraient donc pas automatiquement être associées à un cancer. Certaines tumeurs

Plus en détail

Les grands syndromes. Endoscopie trachéo-bronchique. Professeur D. ANTHOINE CHU de NANCY

Les grands syndromes. Endoscopie trachéo-bronchique. Professeur D. ANTHOINE CHU de NANCY Les grands syndromes Endoscopie trachéo-bronchique Professeur D. ANTHOINE CHU de NANCY 1 Endoscopie souple avec pince et brosse (fibroscopie) 2 Endoscopie Arbre bronchique normal Bifurcation trachéobronchique

Plus en détail

Sein inflammatoire. Isabelle Leconte Cliniques universitaires St Luc

Sein inflammatoire. Isabelle Leconte Cliniques universitaires St Luc Sein inflammatoire Isabelle Leconte Cliniques universitaires St Luc Sein inflammatoire 3 types Mastites infectieuses Mastites non infectieuses Cancer inflammatoire 2 situations cliniques Allaitement Hors

Plus en détail

De la chirurgie du nodule aux ganglions

De la chirurgie du nodule aux ganglions De la chirurgie du nodule aux ganglions Docteur Xavier CARRAT Institut Bergonié Clinique Saint Augustin Chirurgie des lésions bénignes de la thyroïde problématique opératoire «simple» avec indication portée

Plus en détail

Peut-on ne pas reprendre des marges «insuffisantes» en cas de Carcinome canalaire infiltrant

Peut-on ne pas reprendre des marges «insuffisantes» en cas de Carcinome canalaire infiltrant Peut-on ne pas reprendre des marges «insuffisantes» en cas de Carcinome canalaire infiltrant Institut Cancérologie de l Ouest CHIRURGIE Dr. Isabelle Jaffré CAS CLINIQUE 1 36 ans 90B sans CI radiothérapie

Plus en détail

Contraception après 40 ans

Contraception après 40 ans Contraception après 40 ans Stratégies de choix des méthodes contraceptives chez la femme. Recommandations pour la pratique clinique Décembre 2004. ANAES/AFSSAPS Un vaste choix contraceptif Contraception

Plus en détail

Recherche Information - prévention - dépistage Actions pour les malades et leurs proches. Les cancers du sein

Recherche Information - prévention - dépistage Actions pour les malades et leurs proches. Les cancers du sein Recherche Information - prévention - dépistage Actions pour les malades et leurs proches Les cancers du sein G R A N D P U B L I C Les cancers du sein Aujourd'hui, en France, comme dans de nombreux pays

Plus en détail

Traitements néoadjuvants des cancers du rectum. Pr. G. Portier CHU Purpan - Toulouse

Traitements néoadjuvants des cancers du rectum. Pr. G. Portier CHU Purpan - Toulouse Traitements néoadjuvants des cancers du rectum Pr. G. Portier CHU Purpan - Toulouse Journées Francophones d Hépato-gastroentérologie et d Oncologie Digestive 2010 CONFLITS D INTÉRÊT Pas de conflit d intérêt

Plus en détail

INTERFERON Traitement adjuvant du mélanome à haut risque de récidive. Dr Ingrid KUPFER-BESSAGUET Dermatologue CH de quimper

INTERFERON Traitement adjuvant du mélanome à haut risque de récidive. Dr Ingrid KUPFER-BESSAGUET Dermatologue CH de quimper INTERFERON Traitement adjuvant du mélanome à haut risque de récidive Dr Ingrid KUPFER-BESSAGUET Dermatologue CH de quimper Pourquoi proposer un TTT adjuvant? Probabilité de survie à 10 ans en fonction

Plus en détail

Les soins infirmiers en oncologie : une carrière faite pour vous! Nom de la Présentatrice et section de l'acio

Les soins infirmiers en oncologie : une carrière faite pour vous! Nom de la Présentatrice et section de l'acio Les soins infirmiers en oncologie : une carrière faite pour vous! Nom de la Présentatrice et section de l'acio Grandes lignes Pourquoi les soins en cancérologie sont-ils un enjeu de santé important? Les

Plus en détail

La nouvelle classification TNM en pratique

La nouvelle classification TNM en pratique La nouvelle classification TNM en pratique Thierry Berghmans Département des Soins Intensifs et Oncologie Thoracique Institut Jules Bordet Bruxelles, Belgique Bases historiques 1946 : Denoix invente le

Plus en détail

G U I D E - A F F E C T I O N D E L O N G U E D U R É E. La prise en charge de votre mélanome cutané

G U I D E - A F F E C T I O N D E L O N G U E D U R É E. La prise en charge de votre mélanome cutané G U I D E - A F F E C T I O N D E L O N G U E D U R É E La prise en charge de votre mélanome cutané Mars 2010 Pourquoi ce guide? Votre médecin traitant vous a remis ce guide pour vous informer sur le mélanome

Plus en détail

Dépistage par mammographie : feuille d information

Dépistage par mammographie : feuille d information feuille d information Dépistage par mammographie : feuille d information Le dépistage par mammographie consiste à faire passer à intervalles réguliers, dès l âge de 50 ans, des radiographies des seins

Plus en détail

Maladie de Hodgkin ou lymphome de Hodgkin

Maladie de Hodgkin ou lymphome de Hodgkin Maladie de Hodgkin ou lymphome de Hodgkin Ce que vous devez savoir Le cancer : une lutte à finir 1 888 939-3333 www.cancer.ca MALADIE DE HODGKIN Ce que vous devez savoir Même si vous entendez parler du

Plus en détail

UNE INTERVENTION CHIRURGICALE AU NIVEAU DU SEIN

UNE INTERVENTION CHIRURGICALE AU NIVEAU DU SEIN UNE INTERVENTION CHIRURGICALE AU NIVEAU DU SEIN Informations générales Pour vous, pour la vie Cette brochure vise à vous fournir des informations générales concernant l intervention chirurgicale que vous

Plus en détail

Votre guide des définitions des maladies graves de l Assurance maladies graves express

Votre guide des définitions des maladies graves de l Assurance maladies graves express Votre guide des définitions des maladies graves de l Assurance maladies graves express Votre guide des définitions des maladies graves de l Assurance maladies graves express Ce guide des définitions des

Plus en détail

Les différents types de cancers et leurs stades. Dr Richard V Oncologie MédicaleM RHMS Baudour et Erasme La Hulpe 1/12/07

Les différents types de cancers et leurs stades. Dr Richard V Oncologie MédicaleM RHMS Baudour et Erasme La Hulpe 1/12/07 Les différents types de cancers et leurs stades Dr Richard V Oncologie MédicaleM RHMS Baudour et Erasme La Hulpe 1/12/07 CARCINOGENESE multiple steps, accumulation d altd altérations continuum lésionnel

Plus en détail

Second cancers après cancer du sein. M. Espié Centre des maladies du sein

Second cancers après cancer du sein. M. Espié Centre des maladies du sein Second cancers après cancer du sein M. Espié Centre des maladies du sein Second cancer après cancer du sein 376 825 pa=entes diagnos=quées entre 1943 et 2002 ayant au moins survécu un an en Scandinavie

Plus en détail

Biomarqueurs en Cancérologie

Biomarqueurs en Cancérologie Biomarqueurs en Cancérologie Définition, détermination, usage Biomarqueurs et Cancer: définition Anomalie(s) quantitative(s) ou qualitative(s) Indicative(s) ou caractéristique(s) d un cancer ou de certaines

Plus en détail

Lymphome non hodgkinien

Lymphome non hodgkinien Lymphome non hodgkinien Ce que vous devez savoir Le cancer : une lutte à finir 1 888 939-3333 www.cancer.ca LYMPHOME NON HODGKINIEN Ce que vous devez savoir Même si vous entendez parler du cancer presque

Plus en détail

Actualités s cancérologiques : pneumologie

Actualités s cancérologiques : pneumologie Actualités s cancérologiques : pneumologie PLAN Incidence / facteurs de risque Anatomie Symptômes Types de tumeurs Diagnostic / extension Classification Traitement Pronostic Pneumologie : incidence Belgique

Plus en détail

DOSSIER DE PRÉSENTATION

DOSSIER DE PRÉSENTATION DOSSIER DE PRÉSENTATION GUSTAVE ROUSSY ET LE CANCER DU SEIN OCTOBRE 2013 Gustave Roussy et le cancer du sein octobre 2013 page 1 DOSSIER DE PRÉSENTATION Gustave Roussy et le cancer du sein GUSTAVE ROUSSY,

Plus en détail

F-FLUORODÉOXYGLUCOSE EN ONCOLOGIE Expérience en Ile de France

F-FLUORODÉOXYGLUCOSE EN ONCOLOGIE Expérience en Ile de France 18F-fluorodéoxyglucose en oncologie. Expérience en Ile de France. 18 F-FLUORODÉOXYGLUCOSE EN ONCOLOGIE Expérience en Ile de France H. FOEHRENBACH 1, J. LUMBROSO 2 1 Service Médecine Nucléaire, Hôpital

Plus en détail

Cancer du sein. Du CA15-3 à la tomographie à émission de positons.

Cancer du sein. Du CA15-3 à la tomographie à émission de positons. Cancer du sein. Du CA15-3 à la tomographie à émission de positons. Un taux de récidive de 30% dans les dix premières années chez des patientes en rémission complète après un traitement curatif, requiert

Plus en détail

Pierre OLIVIER - Médecine Nucléaire

Pierre OLIVIER - Médecine Nucléaire Diplôme Universitaire Corrélations anatomo-physio-pathologiques en imagerie thoracique 25 mai 2011 Imagerie TEP et pathologie tumorale bronchique Pierre OLIVIER - Médecine Nucléaire Détection en coincidence

Plus en détail

Les traitements du cancer invasif du col de l utérus

Les traitements du cancer invasif du col de l utérus JUIN 2011 Les traitements du cancer invasif du col de l utérus Nom du chapitre COLLECTION GUIDES PATIENTS LE COL DE L UTÉRUS LE CHOIX DES TRAITEMENTS LA CHIRURGIE LA RADIOTHÉRAPIE LA CHIMIOTHÉRAPIE LES

Plus en détail

Sujets présentés par le Professeur Olivier CUSSENOT

Sujets présentés par le Professeur Olivier CUSSENOT ANAMACaP Association Nationale des Malades du Cancer de la Prostate 17, bis Avenue Poincaré. 57400 SARREBOURG Sujets présentés par le Professeur Olivier CUSSENOT Place des nouvelles techniques d imagerie

Plus en détail

Découvrez L INSTITUT UNIVERSITAIRE DU CANCER DE TOULOUSE

Découvrez L INSTITUT UNIVERSITAIRE DU CANCER DE TOULOUSE Découvrez L INSTITUT UNIVERSITAIRE DU CANCER DE TOULOUSE 2014 L INSTITUT UNIVERSITAIRE DU CANCER DE TOULOUSE L Institut universitaire du cancer de Toulouse (IUCT) est un nouveau modèle français d organisation

Plus en détail

Les renseignements suivants sont destinés uniquement aux personnes qui ont reçu un diagnostic de cancer

Les renseignements suivants sont destinés uniquement aux personnes qui ont reçu un diagnostic de cancer Information importante pour les personnes atteintes d un cancer du poumon non à petites cellules de stade avancé Les renseignements suivants sont destinés uniquement aux personnes qui ont reçu un diagnostic

Plus en détail

G U I D E P A T I E N T - A F F E C T I O N D E L O N G U E D U R É E. La prise en charge du cancer du foie

G U I D E P A T I E N T - A F F E C T I O N D E L O N G U E D U R É E. La prise en charge du cancer du foie G U I D E P A T I E N T - A F F E C T I O N D E L O N G U E D U R É E La prise en charge du cancer du foie Décembre 2010 Pourquoi ce guide? Votre médecin traitant vous a remis ce guide pour vous informer

Plus en détail

Chirurgie prophylactique des cancers avec prédisposition génétique

Chirurgie prophylactique des cancers avec prédisposition génétique traitements, soins et innovation août 2009 recommandations professionnelles Chirurgie prophylactique des cancers avec prédisposition génétique Cancer DE L OVAIRE COLLECTION recommandations & référentiels

Plus en détail

Étude sur les délais de prise en charge des cancers du sein et du poumon

Étude sur les délais de prise en charge des cancers du sein et du poumon Delais-Cancer Sein Poumon:32 pages 6/06/12 12:39 Page 1 Mesure 19 SOINS ET VIE DES MALADES Étude sur les délais de prise en charge des cancers du sein et du poumon DANS PLUSIEURS RÉGIONS DE FRANCE EN 2011

Plus en détail

Le dépistage du cancer du sein. Une information de la Ligue contre le cancer

Le dépistage du cancer du sein. Une information de la Ligue contre le cancer Le dépistage du cancer du sein Une information de la Ligue contre le cancer Impressum _Editrice Ligue suisse contre le cancer Effingerstrasse 40 case postale 8219 3001 Berne tél. 031 389 91 00 fax 031

Plus en détail

La Dysplasie Ventriculaire Droite Arythmogène

La Dysplasie Ventriculaire Droite Arythmogène 1 La Dysplasie Ventriculaire Droite Arythmogène Document rédigé par l équipe pluridisciplinaire du centre de référence pour les maladies cardiaques héréditaires (Paris), en collaboration avec des patients

Plus en détail

Tumeurs cutanées épithéliales et mélaniques

Tumeurs cutanées épithéliales et mélaniques Examen National Classant Module transdisciplinaire 10 : Cancérologie, onco-hématologie Tumeurs cutanées épithéliales et mélaniques Mélanomes NOUVEAU P. SAIAG (Ambroise Paré, Boulogne Billancourt), J.-J.

Plus en détail

Cancers de l hypopharynx

Cancers de l hypopharynx Cancers de l hypopharynx A- GENERALITES 1) Epidémiologie Cancer fréquent et de pronostic grave du fait de son évolution insidieuse et de son caractère lymphophile. C est quasiment toujours un carcinome

Plus en détail

Quel apport de l imagerie dans les traitements anti-angiogéniques?

Quel apport de l imagerie dans les traitements anti-angiogéniques? Quel apport de l imagerie dans les traitements anti-angiogéniques? L Fournier, D Balvay, CA Cuénod Service de radiologie, Hôpital Européen Georges Pompidou Laboratoire de Recherche en Imagerie, Equipe

Plus en détail

Tous droits de traduction, d'adaptation et de reproduction par tous procédés, réservés pour tous pays.

Tous droits de traduction, d'adaptation et de reproduction par tous procédés, réservés pour tous pays. LE CANCER DU SEIN Conduite à tenir diagnostique devant une image mammographique infraclinique anormale Conduite thérapeutique devant un cancer du sein infraclinique Suivi des patientes traitées pour un

Plus en détail

GUIDE PATIENT - AFFECTION DE LONGUE DURÉE. La prise en charge du cancer du rein

GUIDE PATIENT - AFFECTION DE LONGUE DURÉE. La prise en charge du cancer du rein GUIDE PATIENT - AFFECTION DE LONGUE DURÉE La prise en charge du cancer du rein Novembre 2010 Pourquoi ce guide? Votre médecin traitant vous a remis ce guide pour vous informer sur le cancer du rein, son

Plus en détail

1 of 5 02/11/2012 14:03

1 of 5 02/11/2012 14:03 1 of 5 02/11/2012 14:03 Le cancer du chat par Sandrine Cayet, docteur-vétérinaire Le cancer chez le chat n est pas une fatalité. Un cancer chez le chat, c est comme chez l homme, ça se diagnostique, ça

Plus en détail

PROJET DE RECHERCHE. FSF 91 boulevard de Sébastopol 75002 Paris

PROJET DE RECHERCHE. FSF 91 boulevard de Sébastopol 75002 Paris 2015 PROJET DE RECHERCHE Apport de la fluorescence pour la détection des ganglions sentinelles dans les cancers du sein FLUO-BREAST Praticien Hospitalo-universitaire Chirurgie cancérologique gynécologique

Plus en détail

GROUPE CLINIQUE DU MAIL

GROUPE CLINIQUE DU MAIL DOSSIER DE PRESSE GROUPE CLINIQUE DU MAIL Le centre d imagerie médicale conforte son implantation sur le site du Mail avenue Marie-Reynoard à Grenoble & présente son nouveau scanner spiralé, issu de la

Plus en détail

Quels sont les facteurs qui font augmenter les risques de cancer du rein?

Quels sont les facteurs qui font augmenter les risques de cancer du rein? Qu est-ce que le cancer du rein? L adénocarcinome rénal est le type le plus fréquent de cancer du rein 1. Le rôle des reins consiste à filtrer le sang et à évacuer les déchets de l organisme dans l urine.

Plus en détail

Métastase unique d un NPC: Une question singulière? Jean Louis Pujol - Xavier Quantin Mohammad Chakra Fabrice Barlési

Métastase unique d un NPC: Une question singulière? Jean Louis Pujol - Xavier Quantin Mohammad Chakra Fabrice Barlési Métastase unique d un NPC: Une question singulière? Jean Louis Pujol - Xavier Quantin Mohammad Chakra Fabrice Barlési Deux grandes questions Cette modalité de présentation, requiert elle une prise en charge

Plus en détail

Charte régionale des Réunions de Concertation Pluridisciplinaire de PACA, Corse et Monaco

Charte régionale des Réunions de Concertation Pluridisciplinaire de PACA, Corse et Monaco Réseau Régional de Cancérologie ONCOPACA-Corse Charte régionale des Réunions de Concertation Pluridisciplinaire de PACA, Corse et Monaco 1. CONTEXTE ET OBJECTIF Contexte : Cette présente charte a été définie

Plus en détail

Apport de l IRM dans la

Apport de l IRM dans la Apport de l IRM dans la caractérisation tissulaire préopératoire des tumeurs rectales Y MORMECHE, S SEHILI, J MORMECHE, CH CHAMMEKHI, S KHELIFI, A BACCAR, MH DAGHFOUS, A CHERIF TUNIS - TUNISIE PLAN Introduction

Plus en détail

Coordinateur scientifique: Prof. Univ. Dr. Emil PLEŞEA. Doctorant: Camelia MICU (DEMETRIAN)

Coordinateur scientifique: Prof. Univ. Dr. Emil PLEŞEA. Doctorant: Camelia MICU (DEMETRIAN) UNIVERSITÉ DE MÉDECINE ET PHARMACIE DE CRAIOVA FACULTÉ DE MÉDECINE CONTRIBUTIONS A L'ÉTUDE CLINIQUE ET MORPHOLOGIQUE DES CANCERS DU POUMON Coordinateur scientifique: Prof. Univ. Dr. Emil PLEŞEA Doctorant:

Plus en détail

19 thèmes dans 10 villes

19 thèmes dans 10 villes SATISFAIRE À VOS OBLIGATION DE DPC FACILEMENT GRÂCE AU CNGOF DPC réalisés par le CNGOF et financée par l Agrément CNGOF : 11 75 32 07 175 - FMC 100 098 Indemnité de 345 par jour et prise en charge hôtellerie

Plus en détail

Leucémies de l enfant et de l adolescent

Leucémies de l enfant et de l adolescent Janvier 2014 Fiche tumeur Prise en charge des adolescents et jeunes adultes Leucémies de l enfant et de l adolescent GENERALITES COMMENT DIAGNOSTIQUE-T-ON UNE LEUCEMIE AIGUË? COMMENT TRAITE-T-ON UNE LEUCEMIE

Plus en détail

Le dépistage du cancer de la prostate. une décision qui VOUS appartient!

Le dépistage du cancer de la prostate. une décision qui VOUS appartient! Le dépistage du cancer de la prostate une décision qui VOUS appartient! Il existe un test de dépistage du cancer de la prostate depuis plusieurs années. Ce test, appelé dosage de l antigène prostatique

Plus en détail

Les traitements du cancer du rein

Les traitements du cancer du rein MARS 2013 Les traitements du cancer du rein COLLECTION GUIDES PATIENTS LES REINS LE CHOIX DES TRAITEMENTS LA CHIRURGIE LES MÉDICAMENTS ANTICANCÉREUX LES PROFESSIONNELS LA VIE QUOTIDIENNE www.e-cancer.fr

Plus en détail

CORRELATION RADIO-ANATOMIQUE DANS LE CARCINOME HEPATOCELLULAIRE TRAITE PAR TRANSPLANTATION HEPATIQUE : IMPACT SUR LA RECIDIVE

CORRELATION RADIO-ANATOMIQUE DANS LE CARCINOME HEPATOCELLULAIRE TRAITE PAR TRANSPLANTATION HEPATIQUE : IMPACT SUR LA RECIDIVE CORRELATION RADIO-ANATOMIQUE DANS LE CARCINOME HEPATOCELLULAIRE TRAITE PAR TRANSPLANTATION HEPATIQUE : IMPACT SUR LA RECIDIVE L. Lecoq, J. Gendre, N. Sturm, C. Letoublon, MN. Hilleret, JP. Zarski, V. Leroy

Plus en détail

Cancer bronchique primitif: données épidémiologiques récentes

Cancer bronchique primitif: données épidémiologiques récentes Cancer bronchique primitif: données épidémiologiques récentes Pr Jean Trédaniel Service de pneumologie et oncologie thoracique Groupe Hospitalier Paris Saint Joseph Université Paris Descartes Sources Données

Plus en détail

Fécondation in vitro avec don d ovocytes

Fécondation in vitro avec don d ovocytes Fécondation in vitro avec don d ovocytes Ref. 155 / abril 2009 Service de Médecine de la Reproduction Gran Vía Carlos III 71-75 08028 Barcelona Tel. (+34) 93 227 47 00 Fax. (+34) 93 491 24 94 international@dexeus.com

Plus en détail

Les cancers de la prostate

Les cancers de la prostate Vous cherchez de l aide ou d autres informations? Vous avez besoin de parler? Vous cherchez des informations sur un type de cancer ou ses possibilités de traitement? Vous voulez savoir comment faire appel

Plus en détail

Info Sein BULLETIN. Bulletin numéro 8 Avril 2014. Contenu. Les 15 ans du PQDCS : 1998-2013

Info Sein BULLETIN. Bulletin numéro 8 Avril 2014. Contenu. Les 15 ans du PQDCS : 1998-2013 BULLETIN Région de la Capitale-Nationale Bulletin numéro 8 Avril 2014 Contenu Les 15 ans du PQDCS : 1998-2013 Éditorial 1 Comité de suivi régional : un travail d équipe! 3 Coordination et organisation

Plus en détail

CANCERS ET RAYONNEMENTS IONISANTS Fortes doses: seconds cancers après radiothérapie

CANCERS ET RAYONNEMENTS IONISANTS Fortes doses: seconds cancers après radiothérapie CANCERS ET RAYONNEMENTS IONISANTS Fortes doses: seconds cancers après radiothérapie Rencontres Nucléaire et Santé 08/02/2013 Pierre BEY Professeur émérite de Cancérologie;Radiothérapie Université de Lorraine

Plus en détail

Marchés des groupes à affinités

Marchés des groupes à affinités Marchés des groupes à affinités Guide du produit destiné aux conseillers Régime d assurance maladies graves Chèque-vie MD de base La Compagnie d Assurance-Vie Manufacturers Le produit en bref Nul n aime

Plus en détail

A Belarbi, ZC Amir, MG Mokhtech, F Asselah Service d Anatomie et de Cytologie Pathologique CHU Mustapha Alger

A Belarbi, ZC Amir, MG Mokhtech, F Asselah Service d Anatomie et de Cytologie Pathologique CHU Mustapha Alger Apport de la cytoponction ganglionnaire dans le diagnostic des lymphomes A Belarbi, ZC Amir, MG Mokhtech, F Asselah Service d Anatomie et de Cytologie Pathologique CHU Mustapha Alger Introduction Large

Plus en détail

Les petis signes de T21 : comment ça marche et à quoi ça sert? Christophe Vayssière (Toulouse) DIU d echographie 2011

Les petis signes de T21 : comment ça marche et à quoi ça sert? Christophe Vayssière (Toulouse) DIU d echographie 2011 Les petis signes de T21 : comment ça marche et à quoi ça sert? Christophe Vayssière (Toulouse) DIU d echographie 2011 2 types de «petits signes»? Il a 2 types de petits signes de T21 : 1/ les signes suite

Plus en détail

UE2 CANCEROLOGIE Place de la Médecine Nucléaire

UE2 CANCEROLOGIE Place de la Médecine Nucléaire UE2 CANCEROLOGIE Place de la Médecine Nucléaire Imagerie Imagerie de Gamma Caméra Tomographie d émission monophotoniqueou TEMP: radiopharmaceutiqueémetteurs de rayonnement Gamma Imagerie de Caméra TEP

Plus en détail

Le cancer de la thyroïde GRAND PUBLIC

Le cancer de la thyroïde GRAND PUBLIC GRAND PUBLIC Edition actualisée Janvier 2010 SOMMAIRE > Ce livret a été préparé par le professeur Martin Schlumberger, chef du Service de Médecine Nucléaire à l Institut Gustave Roussy (IGR), à Villejuif

Plus en détail

Transplantation hépatique à donneur vivant apparenté. Olivier Scatton, Olivier Soubrane, Service de chirurgie Cochin

Transplantation hépatique à donneur vivant apparenté. Olivier Scatton, Olivier Soubrane, Service de chirurgie Cochin Transplantation hépatique à donneur vivant apparenté Olivier Scatton, Olivier Soubrane, Service de chirurgie Cochin Introduction Le prélèvement d une partie du foie chez une personne «vivante» et apparentée

Plus en détail

se reconstruire avec ou sans intervention chirurgicale

se reconstruire avec ou sans intervention chirurgicale Des questions que vous vous posez et que vous pouvez poser aux soignants Comment se reconstruire avec ou sans intervention chirurgicale Vous allez avoir ou vous avez eu une ablation du sein (mastectomie),

Plus en détail

Spondylarthropathies : diagnostic, place des anti-tnf et surveillance par le généraliste. Pr P. Claudepierre CHU Henri Mondor - Créteil

Spondylarthropathies : diagnostic, place des anti-tnf et surveillance par le généraliste. Pr P. Claudepierre CHU Henri Mondor - Créteil Spondylarthropathies : diagnostic, place des anti-tnf et surveillance par le généraliste Pr P. Claudepierre CHU Henri Mondor - Créteil Le Diagnostic Objectif de la démarche diagnostique Diagnostic de SPONDYLARTHROPATHIE

Plus en détail

Informations sur le cancer de l intestin

Informations sur le cancer de l intestin Informations sur le cancer de l intestin Le cancer de l intestin fait partie des affections malignes les plus fréquentes et représente la deuxième cause de mortalité par cancer en Suisse. Cette maladie

Plus en détail

Intérêt de la TEP-FDG dans les cancers de l ovaire

Intérêt de la TEP-FDG dans les cancers de l ovaire Intérêt de la TEP-FDG dans les cancers de l ovaire T. Mognetti et F. Giammarile Introduction La TEP-FDG (Tomographie par Émission de Positons après injection de 18 F- Fluoro-2-Déoxy-Glucose) est un des

Plus en détail

Images en «franc» hypersignal T2 du pelvis féminin Atlas iconographique

Images en «franc» hypersignal T2 du pelvis féminin Atlas iconographique Images en «franc» hypersignal du pelvis féminin Atlas iconographique Cavet M, Soyer P, Malzy P, Bendavid S, Merlin A, Martin-Grivaud S, Rymer R RADIOLOGIE VISCERALE ET VASCULAIRE, HOPITAL LARIBOISIERE

Plus en détail

nfocancer Le cancer de l'ovaire www.infocancer.org Une initiative bénévole universitaire

nfocancer Le cancer de l'ovaire www.infocancer.org Une initiative bénévole universitaire Le cancer de l'ovaire Informations médicales clés Options thérapeutiques et leur suivi Recherche clinique Infos pratiques et carnet d'adresses Démarches à suivre, les administrations Une initiative bénévole

Plus en détail

Unité d enseignement 4 : Perception/système nerveux/revêtement cutané

Unité d enseignement 4 : Perception/système nerveux/revêtement cutané Énoncés Unité d enseignement 4 : Perception/système nerveux/revêtement cutané N 109 Dermatoses faciales : acné, rosacée, dermatite séborrhéique Diagnostiquer l acné, la rosacée, la dermatite séborrhéique.

Plus en détail

BIOPSIE PAR ASPIRATION Sous stéréotaxie

BIOPSIE PAR ASPIRATION Sous stéréotaxie Vous avez appris qu une anomalie a été détectée lors de votre mammographie. Afin d investiguer cette anomalie, le radiologue a pris la décision d effectuer une biopsie par aspiration sous stéréotaxie.

Plus en détail

HEL-01298-de-0513-0001-21494. Des maladies dépistées grâce aux examens préventifs

HEL-01298-de-0513-0001-21494. Des maladies dépistées grâce aux examens préventifs HEL-01298-de-0513-0001-21494 Des maladies dépistées grâce aux examens préventifs Sommaire 1. Pourquoi des examens préventifs? 3 2. Examens préventifs pour le dépistage des facteurs de risque/maladies du

Plus en détail

Conseils aux patients* Lutter activement. *pour les patients ayant subi une opération de remplacement de la hanche ou du genou

Conseils aux patients* Lutter activement. *pour les patients ayant subi une opération de remplacement de la hanche ou du genou Conseils aux patients* Lutter activement contre la thrombose *pour les patients ayant subi une opération de remplacement de la hanche ou du genou 2 Mentions légales Directeur de la publication : Bayer

Plus en détail

TECHNIQUES D AVENIR LASER DOPPLER IMAGING LASER DOPPLER IMAGING LASER DOPPLER IMAGING

TECHNIQUES D AVENIR LASER DOPPLER IMAGING LASER DOPPLER IMAGING LASER DOPPLER IMAGING TECHNIQUES D AVENIR Jonathan LONDNER, Aurélie HAUTIER Centre Régional de Traitement des Grands Brûlés Service de chirurgie Plastique, Hôpital de la Conception, Marseille. DIAGNOSTIC DÉTERSION BOURGEONNEMENT

Plus en détail

Le diagnostic de Spondylarthrite Ankylosante? Pr Erick Legrand, Service de Rhumatologie, CHU Angers

Le diagnostic de Spondylarthrite Ankylosante? Pr Erick Legrand, Service de Rhumatologie, CHU Angers Le diagnostic de Spondylarthrite Ankylosante? Pr Erick Legrand, Service de Rhumatologie, CHU Angers Les spondylarthopathies 0.2% de la population en France Arthrites Réactionnelles rares S. Ankylosante

Plus en détail

Chapitre 1 Evaluation des caractéristiques d un test diagnostique. José LABARERE

Chapitre 1 Evaluation des caractéristiques d un test diagnostique. José LABARERE UE4 : Biostatistiques Chapitre 1 Evaluation des caractéristiques d un test diagnostique José LABARERE Année universitaire 2011/2012 Université Joseph Fourier de Grenoble - Tous droits réservés. lan I.

Plus en détail

ECHOGRAPHIE EN GYNECOLOGIE ET EN OBSTETRIQUE

ECHOGRAPHIE EN GYNECOLOGIE ET EN OBSTETRIQUE ECHOGRAPHIE EN GYNECOLOGIE ET EN OBSTETRIQUE (Diplôme Interuniversitaire National d ) 17/02/2015 avec Bordeaux, Brest, Lille, Lyon, Marseille, Nantes, Paris V et XII, Toulouse et Tours Objectifs : Formation

Plus en détail

Exposition de la population française aux rayonnements ionisants liée aux actes de diagnostic médical en 2012

Exposition de la population française aux rayonnements ionisants liée aux actes de diagnostic médical en 2012 R A P P O R T Exposition de la population française aux rayonnements ionisants liée aux actes de Pôle Radioprotection, Environnement, Déchets et Crise RESUME Ce rapport met à jour, pour l année 2012, les

Plus en détail

Compte rendu d hospitalisation hépatite C. À partir de la IIème année MG, IIIème années MD et Pharmacie

Compte rendu d hospitalisation hépatite C. À partir de la IIème année MG, IIIème années MD et Pharmacie Compte rendu d hospitalisation hépatite C À partir de la IIème année MG, IIIème années MD et Pharmacie ASSISTANCE PUBLIQUE HOPITAUX DE PARIS HOPITAL DU BON SECOURS Service d HEPATHOLOGIE du Professeur

Plus en détail

Docteur, j ai une masse au sein. Est-ce un cancer? UN DIAGNOSTIC DE CANCER est posé chez 11 % des

Docteur, j ai une masse au sein. Est-ce un cancer? UN DIAGNOSTIC DE CANCER est posé chez 11 % des Le sein Docteur, j ai une masse au sein. Est-ce un cancer? Réjean Duplain, Marie-Michèle Livernoche et Judy Deschesnes 4 M me Massé,45 ans,entre en pleurs dans votre cabinet.elle a trouvé une bosse sur

Plus en détail

Les plateformes de génétique

Les plateformes de génétique Thérapies ciblées : de l anatomopathologie th l à la biothérapie i Les plateformes de génétique moléculaire PO Schischmanoff UF Génétique moléculaire et oncogénétique CHU Avicenne ACP FHF 29 mars 2012

Plus en détail

Accidents des anticoagulants

Accidents des anticoagulants 30 Item 182 Accidents des anticoagulants Insérer les T1 Objectifs pédagogiques ENC Diagnostiquer un accident des anticoagulants. Identifier les situations d urgence et planifier leur prise en charge. COFER

Plus en détail

Maladies et Grands Syndromes : Angiomes (223) Professeur Guy Magalon Juin 2005

Maladies et Grands Syndromes : Angiomes (223) Professeur Guy Magalon Juin 2005 Maladies et Grands Syndromes : Angiomes (223) Professeur Guy Magalon Juin 2005 1. Définition Les angiomes sont des tumeurs très fréquentes. La définition de TOURAINE rend parfaitement compte de la complexité

Plus en détail

Cancers du larynx : diagnostic, principes de traitement (145a) Professeur Emile REYT Novembre 2003 (Mise à jour Mars 2005)

Cancers du larynx : diagnostic, principes de traitement (145a) Professeur Emile REYT Novembre 2003 (Mise à jour Mars 2005) Cancers du larynx : diagnostic, principes de traitement (145a) Professeur Emile REYT Novembre 2003 (Mise à jour Mars 2005) Pré-Requis : Anatomie du larynx Physiologie de la phonation et de la déglutition

Plus en détail

Grossesse après cancer du sein

Grossesse après cancer du sein Pregnancy after breast cancer Mots clés : Grossesse, Cancer du sein, Femmes jeunes, Facteurs pronostiques, Survie Keywords : Pregnancy, Breast carcinoma, Young women, Prognostic factors, Survival F. Abel-Decollogne

Plus en détail