SOURCES ET INTENSITÉ LUMINEUSES

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "SOURCES ET INTENSITÉ LUMINEUSES"

Transcription

1 Ch. O1 : Sources et intensité lumineuses 1 C H A P I T R E 1 SOURCES ET INTENSITÉ LUMINEUSES 1. MODELE SCALAIRE DE LA LUMIERE 1.1. Amplitude et intensité lumineuses La lumière possède un double aspect : - corpusculaire : les photons sont des «grains» de lumière - ondulatoire : la lumière est une onde électromagnétique à laquelle est associé un champ électromagnétique sinusoïdal ( E;B) On peut retenir dès à présent le domaine de fréquences dans lequel se situent les ondes lumineuses : celles-ci correspondent à des fréquences de l'ordre de 1014 Hz. Plus précisément, notre oeil (qui est un! instrument d'optique particulier), est sensible aux ondes lumineuses dont la fréquence est comprise entre et 7, Hz, qu'il " interprète " en termes de couleurs différentes allant du violet au rouge. Ce domaine est appelé tout naturellement " le visible ". Aux fréquences plus hautes débute le domaine des ultraviolets (UV) et aux fréquences plus basses, celui des infrarouges (IR). Spectre en fréquence des ondes électromagnétiques En outre, comme toute onde électromagnétique, la lumière transporte de l'énergie. A toute source lumineuse correspond une puissance moyenne (il s agit d une moyenne temporelle relative au caractère sinusoïdal de la source). Cette puissance, transportée par le faisceau lumineux, est répartie : à une ampoule de 100 W par exemple rayonnant dans toutes les directions, est associée une répartition de sa puissance sur des sphères centrées sur l ampoule et de rayon de plus en plus grand. On retrouve la puissance d un faisceau parallèle sur toute section droite du faisceau : - 1 -

2 Ch. O1 : Sources et intensité lumineuses 2 S P et I identiques P identique I décroissante détecteur de surface S Faisceau sphérique Faisceau parallèle Dans le premier cas, la puissance totale restant conservée, la puissance moyenne par unité de surface diminue au fur et à mesure qu on s éloigne de la source (l onde lumineuse est sphérique). Dans le second cas, l étendue du faisceau ne variant pas, la puissance moyenne surfacique est elle-même partout identique (l onde lumineuse est plane). Nous appellerons dorénavant intensité lumineuse I(M) en un point M de l espace la puissance moyenne surfacique associée à une onde lumineuse en ce point ( donc exprimée en W.m -2 ). Tous les phénomènes que nous décrirons dans les chapitres suivants apparaîtront toujours «à travers le filtre» d un (ou plusieurs) récepteur (écran + oeil, photodétecteur...) sensible à l énergie transportée par l onde lumineuse qu il intercepte. Ce détecteur, de surface donnée, va «emmagasiner» et mesurer cette énergie pendant un temps donné (temps d acquisition du détecteur, grand par rapport à la période sinusoïdale de l onde). Il apparaît clairement que cette mesure est alors proportionnelle à l intensité précédemment définie. Rq. Le récepteur possède une certaine sensibilité (laquelle peut d'ailleurs varier suivant la fréquence de l'onde : on parle alors de sensibilité spectrale). Notre œil par exemple est un récepteur sensible dans la gamme du visible, et plus particulièrement sensible au jaune dans cette gamme...il existe des récepteurs sensibles dans l'infrarouge ou l'ultraviolet, qui absorbent l'énergie associée à ces fréquences (les corps phosphorescents réémettent d ailleurs cette énergie sous forme d'ondes lumineuses dans le visible...) D'autres récepteurs transformeront l'énergie lumineuse en énergie électrocinétique en délivrant un courant par exemple. La «constante» de proportionnalité entre l énergie mesurée par le détecteur et l intensité de l onde intègre ce facteur de sensibilité propre au détecteur. On définit l éclairement comme le produit de l intensité par le facteur de sensibilité du détecteur : pour une même intensité lumineuse, l éclairement varie d un écran à l autre suivant sa qualité, mais aussi d un observateur à l autre suivant son œil! Nous emploierons cependant indifféremment dans la suite du cours les termes d'intensité ou d'éclairement qui ne diffèrent que d un facteur multiplicatif... En outre, l intensité lumineuse est elle-même calculable à partir d un scalaire appelé amplitude lumineuse, selon la formule I = <a2> : L intensité représente la valeur moyenne temporelle du carré de l amplitude : I = <a 2 > - 2 -

3 Ch. O1 : Sources et intensité lumineuses 3 La signification physique de l amplitude apparaîtra plus clairement après l étude des ondes électromagnétiques : elle est en fait directement reliée à la norme du champ électrique associé à l onde lumineuse. Le modèle scalaire de la lumière consiste à «oublier» en quelque sorte son caractère vectoriel (couple ( E;B)) et lui associer directement le scalaire amplitude afin de calculer l intensité lumineuse. une source lumineuse monochromatique, ( c est-à-dire de fréquence, donc de couleur! «unique» ), est associée l amplitude : a = a 0 cos ωt, et donc l intensité I = a Dans la suite des calculs, nous utiliserons beaucoup, sans lui associer de symbole particulier, la notation complexe en écrivant : a = a 0 e jωt. Comme en électricité avec l expression de la puissance, ne pas faire d erreur sur le calcul de l intensité impose de définir celle-ci comme : I = 1 2 aa*, où a * représente le complexe conjugué de a... En notation complexe l intensité s écrit : I = 1 2 aa* Pourquoi définir une amplitude et ne pas se contenter de l intensité à laquelle sont sensibles les récepteurs? Ce point fondamental sera exposé au paragraphe Chemin optique Propagation de la lumière dans le vide Comme toute onde électromagnétique, dans le vide illimité, la lumière se propage à la vitesse c = m.s -1 c. On peut alors associer à chaque fréquence ν une nouvelle grandeur λ 0 = ν, appelée longueur d'onde dans le vide. Nous reviendrons bien sûr abondamment sur ces notions, mais on comprend que la longueur d'onde dans le vide caractérise une onde lumineuse aussi bien que sa fréquence. En termes de longueurs d'onde, le spectre du visible est : λ 0 = c ν longueur d onde dans le vide λ 0 < 400 nm λ 0 = 500 nm λ 0 = 520 nm λ 0 = 550 nm λ 0 = 630 nm λ 0 > 750 nm UV bleu vert jaune rouge IR Physiquement, la longueur d onde représente la distance parcourue par la lumière pendant une période temporelle T, puisque λ = ct. C est donc en fait une période spatiale tout autant représentative de l onde lumineuse monochromatique que sa période temporelle T

4 Ch. O1 : Sources et intensité lumineuses 4 Spectre en longueur d onde des ondes électromagnétiques Propagation de la lumière dans un milieu linéaire homogène isotrope Dans un milieu transparent linéaire homogène isotrope, la vitesse de propagation de la lumière devient v = c n où n est un nombre sans dimensions ( presque toujours supérieur à 1 ), appelé indice optique du milieu. D autre part, la vitesse de propagation dépend de la fréquence de l onde : v(ν), ou, ce qui revient au même, de sa longueur d onde dans le vide λ 0. C est donc aussi le cas de l indice du milieu : n(λ 0 ). n(λ 0 ) = c v(λ 0 ) La dépendance de l indice vis à vis de la longueur d onde dans le vide de la lumière qui s y propage indique le caractère dispersif du milieu : une lumière polychromatique y voit ses différentes composantes monochromatiques se propager à des vitesses différentes. S il y a réfraction de l onde lumineuse à l entrée dans le milieu, l angle de réfraction, d après le lois de Descartes, dépend de n donc de λ 0. Les angles de réfraction sont différents pour les «couleurs» composant la lumière polychromatique qui est donc «dispersée», et par conséquent analysée vis à vis de sa composition chromatique. C est tout l intérêt d un dispositif tel que le prisme... Parmi plusieurs formules approchées donnant la dépendance de n vis à vis de λ 0, citons la formule de Cauchy, de la forme : n =A + B λ 0 2 formule de Cauchy où A et B sont des constantes caractéristiques du milieu. Notons enfin que, numériquement, les variations de n restent faibles. Par exemple, l indice d un verre (crown) pourra varier entre 1,511 et 1,528 et dans la bande du visible, soit une variation relative de l ordre de 1%... On peut donner quelques ordres de grandeur d indices pour une longueur d onde située au milieu du visible: air n 1 pour un gaz dilué, n-1 est proportionnel au rapport de P sur T s eau n = 1,33 verres n varie de 1, 5 (verres peu denses ou crowns) à 1,8 ( verres denses ou flints)

5 Dans un milieu différent du vide, la longueur d onde, définie par λ = d onde λ 0 dans le vide par la relation : Ch. O1 : Sources et intensité lumineuses 5 v ν, est reliée à la longueur λ = λ 0 n(λ 0 ) longueur d onde dans un milieu d indice n : il s agit de la période spatiale de l onde dans le milieu d indice n Rq. Une lumière monochromatique possède une caractéristique propre qui est sa longueur d onde dans le vide (sa fréquence, en fait), mais autant de longueurs d onde que de milieux de propagation considérés, ces longueurs d onde étant caractéristiques du couple onde monochromatique - milieu Terme de phase : chemin optique Considérons une source S, émettant au point O de l espace, pris comme origine, une onde lumineuse d amplitude a(o) = a 0 e jωt. En l absence de toute absorption par le milieu dans lequel l onde se propage pour aller de O en un point M de l espace susceptible d être atteint, on pourrait penser que l amplitude reçue en M est identique à celle émise en O. Cependant, les variations temporelles de l onde lumineuse ne peuvent être instantanément transmises en M : l amplitude en M doit présenter un retard de phase par rapport à l amplitude en O, retard dû au nécessaire temps de propagation entre O et M. Ce retard dépend lui-même de la vitesse de l onde dans le milieu considéré et de la distance à parcourir entre O et M. Par conséquent l amplitude reçue en M sera de la forme : On appelle chemin optique [OM] le produit de la distance OM par l indice n du milieu. Plus généralement encore, pour un milieu éventuellement inhomogène, où l indice n(m) varie suivant le point M, le chemin optique associé à une courbe quelconque C reliant deux points A et B est défini par : L(C) = C n(m) dl Interprétation physique simple du chemin optique : Le chemin optique serait la distance parcourue dans le vide par l onde pendant le temps qu elle met à parcourir le chemin réel dans le milieu considéré. Retenons ce résultat très important pour la suite du cours : Si on note a(o) = a 0 e jωt l amplitude d une onde lumineuse en O, l amplitude correspondante en M s écrit : a(m) = a 0 e jω(t - φ(μ) avec φ(m) = 2π λ 0 [OM] = 2π λ 0 n OM

6 1.3. Théorème de Malus Ch. O1 : Sources et intensité lumineuses Expression Définissons tout d abord les surfaces d onde : ce sont les lieux des points de l espace distants d un même chemin optique d un point donné. Si à ce point se trouve une source lumineuse émettant une amplitude donnée, tous les points de la surface d onde seront donc caractérisés par une même valeur du déphasage (on appelle parfois les surfaces d onde surfaces de phase ou surfaces équiphase...). Nous énoncerons le théorème de Malus sans démonstration : Les surfaces d onde sont orthogonales aux rayons lumineux Utilisation dans la détermination des chemins optiques Le théorème de Malus est quasiment intuitif dans le cas de rayons lumineux émis par un point source dans un milieu homogène : Tous les points situés sur une même sphère de centre O sont caractérisés par le même chemin optique... Une lentille mince donnant une image ponctuelle A d un point source A transforme le faisceau lumineux divergent issu de A en un faisceau convergent en A : en suivant les surfaces d onde de A à A, il apparaît qu à tous les rayons joignant A à A est associée une même valeur du chemin optique. Ce fait peut paraître paradoxal sur un dessin qui «oublie» le trajet à l intérieur de la lentille qui permet cette égalité... Enfin, dans le cas d une source placée au foyer objet d une lentille mince convergente, le faisceau devient parallèle après la lentille : les surfaces d onde sont donc - 6 -

7 Ch. O1 : Sources et intensité lumineuses 7 2. MECANISMES D EMISSION DE LA LUMIERE - COHERENCE Comme nous l avons vu, les périodes mises en jeu par les ondes lumineuses sont beaucoup plus faibles (environ s) que les temps de réponse des détecteurs usuels (œil, photodiodes ) : nous sommes donc obligés de raisonner sur les moyennes temporelles des puissances afin de déterminer les intensités lumineuses perçues. Mais ce n est pas la seule chose qui différencie les phénomènes observés pour les ondes lumineuses et ceux que nous pourrions observer avec une cuve à ondes : Dans ce cas, non seulement nous pouvons «suivre» la propagation des ondes et ainsi distinguer les zones de maximas et de minimas d amplitude (inutile ici, de considérer les moyennes temporelles des signaux), mais de plus, les vibreurs venant frapper la surface de l eau le font régulièrement et «indéfiniment» (du moins le font-ils sur le temps de l expérience). Aussi est-il facile, dans une cuve à ondes, de créer un phénomène d interférences entre deux ondes issues de deux sources de vibrations mécaniques. Le phénomène d émission de lumière, comme nous allons le voir, n est pas continu. C est ce qui fait, outre les périodes très courtes de leurs phénomènes vibratoires, toute la difficulté de l obtention des interférences lumineuses Sources lumineuses Les mécanismes d émission de la lumière sont essentiellement microscopiques : par un apport d énergie extérieure, des atomes sont excités, c est-à-dire acquièrent un niveau d énergie supérieur à leur niveau d énergie «au repos». Ils reviennent à ce niveau plus stable en restituant l énergie par émission d une onde lumineuse. On peut distinguer des sources à spectres de raies et des sources à spectre continu : On trouve les premières dans les lampes à décharge par exemple : une ampoule contient une vapeur d un corps pur (Na, Hg...) à faible pression. On soumet cette ampoule à des décharges - 7 -

8 Ch. O1 : Sources et intensité lumineuses 8 électriques : la lumière émise correspond à des différences entre des niveaux discrets d énergie caractéristiques du corps considéré. C est une lumière polychromatique, composée de plusieurs radiations quasi-monochromatiques. Un dispositif tel que le spectroscope à prisme permet d obtenir des spectres de raies lumineuses sur fond sombre. Le soleil est un exemple de source à spectre continu, basé sur le rayonnement du corps noir : un corps porté à une température T émet des ondes lumineuses contenant toutes les longueurs d onde situées dans une certaine bande dépendant de T. Dans les deux exemples de sources évoqués, l émission de lumière est influencée par les collisions entre atomes et présente un caractère temporel très aléatoire : l émission est dite spontanée. Dans les lasers (light amplification by stimulated emission of radiation), l émission est induite (ou stimulée), c est-à-dire provoquée par une onde incidente qui produit une nouvelle émission de lumière correspondant à une désexcitation synchronisée des atomes. Cette lumière est en outre amplifiée dans une cavité résonante. Le caractère aléatoire et discontinu de l émission spontanée a deux conséquences liées : 1) l émission d une lumière de fréquence donnée ne peut être représentée par une fonction sinusoïdale continue mais par des trains d onde, dont l espacement et la durée correspondent aux phases d excitation et désexcitation des atomes émetteurs et sont du même ordre de grandeur τ s pour une lampe spectrale classique. On peut tout de suite remarquer que τ est grand devant la période ( s) des ondes lumineuses et petit devant le temps de réponse des détecteurs (lui-même faible devant le temps d intégration sur lequel s effectue la moyenne de a 2 qui définit l éclairement (ou intensité lumineuse)) amplitude lumineuse! t 2) Cette émission par trains d onde peut être interprétée en termes de non monochromaticité de la source. On associe à τ un intervalle Δν autour de la fréquence ν de la lumière émise. On parle de la largeur de raie Δν de la raie de fréquence ν. τ et Δν sont liés par une relation de la forme : τ. Δν 1-8 -

9 Ch. O1 : Sources et intensité lumineuses 9 La mécanique quantique prévoit que cette largeur naturelle de raie est reliée à une connaissance non parfaite mais probabiliste des niveaux d énergie (principe d incertitude d Heisenberg). Enfin, de nombreux effets aboutissent à un élargissement des raies spectrales. Parmi eux, citons l effet Doppler : la lumière est émise par des atomes en mouvement, ce qui provoque des variations de la fréquence. Ces variations seront d autant plus sensibles que la vitesse des atomes, donc leur température est élevée : dans les lampes dites haute pression, les raies spectrales d un même corps sont plus larges que dans les lampes basse pression de température moins élevée... Typiquement, dans une lampe spectrale le terme Δν ν est de l ordre de Pour un laser ( He-Ne par exemple ) Δν ν Nous avons également vu que la transformée de Fourier d une sinusoïde de fréquence ν 0 et de durée limitée τ, était une fonction «sinc», qui du point de vue de l interprétation spectrale, correspondait à une raie centrée autour de ν 0 et de largeur Δν=1/τ Condition d obtention d interférences lumineuses Comme nous allons le voir, les conditions sont strictes : il faut en effet, afin d obtenir une figure d interférence avec 2 ondes lumineuses, que : - les deux sources lumineuses soient mutuellement cohérentes. - les deux sources soient d extension spectrale limitée. - les deux sources soient d extension spatiale limitée Cas d une ou de plusieurs sources mutuellement incohérentes Nous admettons ici un principe de superposition pour les différentes sources : l amplitude résultante est la somme des amplitudes de toutes les sources. Ce principe est facilement admissible si l on garde à l esprit l idée que l amplitude représente, à un facteur multiplicatif près, le module du champ électrique de l onde : on applique en fait le principe de superposition au champ électrique lui-même (on confond ici module du champ et vecteur champ, et donc addition des modules et addition vectorielle. Cette approximation sera discutée lors de l étude des ondes électromagnétiques). Cependant pour modéliser cette somme, nous ne devons pas oublier le mécanisme d émission par trains d onde. Les amplitudes composantes ont donc l allure suivante : - 9 -

10 Ch. O1 : Sources et intensité lumineuses 10 t t' Nous prenons ici le cas d une source de fréquence centrale f. A un instant t donné, on doit donc sommer un certain nombre d amplitudes de même pulsation, de même module, mais déphasées aléatoirement, le déphasage dépendant d ailleurs de l instant considéré : N a =! a 0 exp(jωt) exp[jφ i ] i =1 L intensité correspondante, obtenue en effectuant une moyenne temporelle sur une période de l onde lumineuse, est donnée par : N I = 1 2 aa* = 1 2 a 2 0! exp[jφ i ].! exp[- jφ j ] = 1 2 Na 0 i =1 N j=1 2 N 2 + a 0! cos[φ i - φ j ] i,j< i Le terme somme un nombre immense de cosinus de nombres totalement aléatoires : la fonction cosinus ayant une valeur moyenne nulle, on obtient évidemment 0. Nous arrivons donc au résultat remarquable suivant : I = NI 0 2, c est-à-dire à une simple superposition des intensités... Rq1. Nous avons effectué une moyenne temporelle sur un temps de l ordre de la période de l onde pour calculer l intensité. N oublions pas qu un détecteur mesurera une énergie en effectuant, lui, une moyenne sur un temps beaucoup plus grand, ce qui ne changera évidemment rien au résultat précédent... Rq2. Dans le cas de deux sources mutuellement incohérentes, la moyenne temporelle sur une période donnerait comme résultat :

11 Ch. O1 : Sources et intensité lumineuses 11 I = 1 2 aa* = a a 0 2 cos[φ i - φ j ] Mais, la différence φ i - φ j variant aléatoirement au cours du temps (les trains d onde des 2 sources sont émis indépendamment les uns des autres avec des déphasages aléatoires), si on effectue une moyenne temporelle sur une durée beaucoup plus longue (temps de réponse du détecteur), la somme des cos[φ i - φ j ] ferait à nouveau 0. Pour 2 sources mutuellement cohérentes, on obtient donc également I = 2I Cas de 2 sources de fréquences différentes Nous envisageons ici la contribution à l amplitude totale de 2 sources microscopiques composantes d amplitudes a 1 = a 01 cosω 1 t et a 2 = a 02 cosω 2 t en gardant des notations réelles. L amplitude résultante est a = a 1 + a 2 et l intensité associée : I = < a 2 > = a 2 01 < cos 2 ω 1 t > + a 2 02 < cos 2 ω 2 t > + 2a 01 a 02 < cosω 1 t cosω 2 t > I = 1 2 a a a 01 a 02 < (cos [ω 1 + ω 2 ]t + cos [ω 1 - ω 2 ]t) > = I 1 + I 2 Une fois encore, le dernier terme étant nul, l intensité résultante se réduit à la somme des intensités. Ce résultat se généralise évidemment à un grand nombre d amplitudes et plusieurs pulsations différentes Sources ponctuelles mutuellement cohérentes (corrélées) Cas de sources ponctuelles corrélées Imaginons N sources qui ne soient pas indépendantes les unes des autres, mais dérivées d une source primitive : pensons par exemple à un système optique qui donnerait d une même source S, N images S 1,...S N. Ces sources sont alors en quelque sorte «jumelles». Elles sont mutuellement cohérentes (on dit encore qu elles sont corrélées ). Chaque fois que cette source émet un train d onde, les autres émettent le même train d onde au même instant : tous ces trains d onde sont donc parfaitement en phase à l émission

12 Source S N Ch. O1 : Sources et intensité lumineuses 12 Sources corrélées trains d'onde émis en phase M source S 1 source microscopique interne trains d'onde émis en phase trains d'onde reçus déphasés source S 2 A la réception en M, ils sont en revanche déphasés, mais d une valeur bien déterminée qui ne dépend que de la position de M vis à vis des différentes sources. Ces déphasages sont en outre les mêmes pour toutes les sources microscopiques situées «aux mêmes points S i». Il en résulte que dans le calcul de l intensité interviendront des termes supplémentaires à la somme des intensités de chaque source, termes qui ne s annuleront plus car non aléatoires : on dit que les sources corrélées interférent en M. Nous n effectuerons pas ici un calcul complet qui sera longuement développé dans le cas de 2 sources au chapitre suivant Cas de sources ponctuelles polychromatiques N oublions pas enfin que nous avons supposé les sources monochromatiques. Un calcul précédent nous a montré qu il ne pouvait pas y avoir interférences entre deux sources de pulsations différentes : l intensité se réduit à la somme des intensités. Par conséquent, si les sources sont polychromatiques, l intensité totale donnée par les différentes longueurs d onde composantes est la somme des intensités dues à chaque longueur d onde, chacune de ces intensités comportant, elle, un terme d interférences Cas de sources non ponctuelles monochromatiques Une source non ponctuelle peut-être considérée comme constituée d une infinité de sources ponctuelles microscopiques, indépendantes les unes des autres. Un calcul précédent nous a montré qu il ne pouvait pas y avoir interférences entre deux sources indépendantes : l intensité se réduit à la somme des intensités. Par conséquent, si les sources ont une certaine étendue spatiale, l intensité totale donnée par les différentes sources composantes est la somme des intensités dues à chacune d entre elles, chacune de ces intensités comportant, elle, un terme d interférences

13 Ch. O1 : Sources et intensité lumineuses Critère de cohérence temporelle D après le paragraphe précédent, des sources sont soit indépendantes, soit parfaitement corrélées. Il faut nuancer cette dernière affirmation Expérience Rappelons que 2 sources sont mutuellement cohérentes si elles sont issues d une même source mère (S), ponctuelle monochromatique. Pour que l éclairement dépende des points (M) de l espace, il est nécessaire que les ondes issues de ces deux sources suivent des trajets différents entre la source (S) et le point (M). Les dispositifs interférométriques peuvent être classés en 2 catégories : - Les dispositifs à division du front d onde comme les miroirs de Fresnel ou les trous d Young - Les dispositifs à division d amplitude comme l interféromètre de Michelson (ou la lame séparatrice donne, à partir d une onde incidente d amplitude A 0, naissance à une onde réfléchie (d amplitude ra 0 ) et à une onde transmise (d amplitude ta 0 ). S 1 S M e Dans ce dernier dispositif (qui fera l objet d un TP cours) on peut obtenir une configuration «lame d air» équivalente à la figure ci-contre, où S 1 et S 2 sont les images géométriques de S par les systèmes optiques présents sur les deux trajets possibles dans l interféromètre. Lorsqu on augmente l épaisseur e de la lame d air, les franges d interférence se brouillent au delà d une valeur critique. S Interprétation Longueur de cohérence Lorsque la différence de marche S 2 M-S 1 M devient grande devant la longueur l* des trains d onde, deux trains se recouvrant en M ne sont pas des trains «jumeaux». L écart temporel d émission entre deux trains d onde étant aléatoire, les trains d onde se recouvrant alors en M sont décalés aléatoirement. l*=cτ est de l ordre de quelques mm pour une lampe spectrale usuelle, quelques centaines de nm pour une lampe blanche, quelques centimètres (voir plus) pour un laser. Plus une source est monochromatique, plus sa longueur de cohérence temporelle est grande : on dira aussi qu elle est plus cohérente. L expérience précédente a permis de mettre en évidence le défaut de cohérence temporelle de la source. Toute source, même dite monochromatiques, est en fait polychromatique et comporte toutes les longueurs d onde comprises dans un intervalle Δλ autour d'une longueur d'onde λ 0, avec un profil donné ( Gaussien par exemple ). On doit donc sommer toutes les intensités correspondant à ces différentes longueurs d onde. Ces intensités sont voisines, mais légèrement différentes de celle associée à la longueur d onde principale λ

14 Ch. O1 : Sources et intensité lumineuses 14 Une fois encore nous n effectuerons pas ici un calcul complet. Admettons simplement pour l instant que le calcul conduit à introduire un terme correctif dans la formule obtenue pour l intensité en considérant les sources comme purement monochromatiques. Ce terme correctif peut toutefois devenir important et même supprimer le terme d interférences si le point M est très éloigné des sources : on retrouve l idée précédente de sources alors décorrélées Incohérence spatiale des sources étendues Nous avons supposé jusqu à présent les sources ponctuelles. Si cette condition n est pas respectée, on peut décomposer des sources étendues en sources ponctuelles, mais celles-ci ne sont plus corrélées entre elles : on obtient en fait plusieurs systèmes indépendants de sources corrélées : S 1, S 2...S N S 1, S 2...S N S 1, S 2...S N etc... Il y a encore perte de cohérence du système, mais cette fois ci d un point de vue spatial. En effet, nous devrons ajouter les intensités dues à chaque système de sources. Ces intensités seront à priori différentes car les chemins S i M, S i M, S i M... sont eux-mêmes différents. Si les sources sont peu étendues, les différentes intensités restent voisines, et là encore, le calcul introduira un terme correctif par rapport à un système de sources ponctuelles. Cependant, comme dans le cas de la cohérence temporelle, mais beaucoup plus rapidement, le calcul entraînera la suppression du terme d interférences : c est un facteur limitatif très contraignant car l utilisation de sources très peu étendues limite la luminosité des phénomènes observés; Source! N Sources corrélées étendues M source! 1 sources ponctuelles composantes source!

15 Ch. O1 : Sources et intensité lumineuses 15 Toutefois, dans quelques cas, la géométrie des systèmes envisagés permettra d étendre les sources sans perdre la «lisibilité» des phénomènes (comme nous le verrons dans le cas des fentes d Young éclairées par une fente source qui lui est parallèle). Dans d autres cas enfin, l emploi de sources étendues limitera l observation des phénomènes à des régions bien précises de l espace : on dira alors que les phénomènes d interférences sont localisés (comme nous le verrons dans le cas de l interféromètre de Michelson)

Comprendre l Univers grâce aux messages de la lumière

Comprendre l Univers grâce aux messages de la lumière Seconde / P4 Comprendre l Univers grâce aux messages de la lumière 1/ EXPLORATION DE L UNIVERS Dans notre environnement quotidien, les dimensions, les distances sont à l échelle humaine : quelques mètres,

Plus en détail

Chapitre 02. La lumière des étoiles. Exercices :

Chapitre 02. La lumière des étoiles. Exercices : Chapitre 02 La lumière des étoiles. I- Lumière monochromatique et lumière polychromatique. )- Expérience de Newton (642 727). 2)- Expérience avec la lumière émise par un Laser. 3)- Radiation et longueur

Plus en détail

DIFFRACTion des ondes

DIFFRACTion des ondes DIFFRACTion des ondes I DIFFRACTION DES ONDES PAR LA CUVE À ONDES Lorsqu'une onde plane traverse un trou, elle se transforme en onde circulaire. On dit que l'onde plane est diffractée par le trou. Ce phénomène

Plus en détail

TP 2: LES SPECTRES, MESSAGES DE LA LUMIERE

TP 2: LES SPECTRES, MESSAGES DE LA LUMIERE TP 2: LES SPECTRES, MESSAGES DE LA LUMIERE OBJECTIFS : - Distinguer un spectre d émission d un spectre d absorption. - Reconnaître et interpréter un spectre d émission d origine thermique - Savoir qu un

Plus en détail

Niveau 2 nde THEME : L UNIVERS. Programme : BO spécial n 4 du 29/04/10 L UNIVERS

Niveau 2 nde THEME : L UNIVERS. Programme : BO spécial n 4 du 29/04/10 L UNIVERS Document du professeur 1/7 Niveau 2 nde THEME : L UNIVERS Physique Chimie SPECTRES D ÉMISSION ET D ABSORPTION Programme : BO spécial n 4 du 29/04/10 L UNIVERS Les étoiles : l analyse de la lumière provenant

Plus en détail

Séquence 9. Étudiez le chapitre 11 de physique des «Notions fondamentales» : Physique : Dispersion de la lumière

Séquence 9. Étudiez le chapitre 11 de physique des «Notions fondamentales» : Physique : Dispersion de la lumière Séquence 9 Consignes de travail Étudiez le chapitre 11 de physique des «Notions fondamentales» : Physique : Dispersion de la lumière Travaillez les cours d application de physique. Travaillez les exercices

Plus en détail

La spectrophotométrie

La spectrophotométrie Chapitre 2 Document de cours La spectrophotométrie 1 Comment interpréter la couleur d une solution? 1.1 Décomposition de la lumière blanche En 1666, Isaac Newton réalise une expérience cruciale sur la

Plus en détail

Correction ex feuille Etoiles-Spectres.

Correction ex feuille Etoiles-Spectres. Correction ex feuille Etoiles-Spectres. Exercice n 1 1 )Signification UV et IR UV : Ultraviolet (λ < 400 nm) IR : Infrarouge (λ > 800 nm) 2 )Domaines des longueurs d onde UV : 10 nm < λ < 400 nm IR : 800

Plus en détail

EXERCICE 2 : SUIVI CINETIQUE D UNE TRANSFORMATION PAR SPECTROPHOTOMETRIE (6 points)

EXERCICE 2 : SUIVI CINETIQUE D UNE TRANSFORMATION PAR SPECTROPHOTOMETRIE (6 points) BAC S 2011 LIBAN http://labolycee.org EXERCICE 2 : SUIVI CINETIQUE D UNE TRANSFORMATION PAR SPECTROPHOTOMETRIE (6 points) Les parties A et B sont indépendantes. A : Étude du fonctionnement d un spectrophotomètre

Plus en détail

Sujet. calculatrice: autorisée durée: 4 heures

Sujet. calculatrice: autorisée durée: 4 heures DS SCIENCES PHYSIQUES MATHSPÉ calculatrice: autorisée durée: 4 heures Sujet Spectrophotomètre à réseau...2 I.Loi de Beer et Lambert... 2 II.Diffraction par une, puis par deux fentes rectangulaires... 3

Plus en détail

SUIVI CINETIQUE PAR SPECTROPHOTOMETRIE (CORRECTION)

SUIVI CINETIQUE PAR SPECTROPHOTOMETRIE (CORRECTION) Terminale S CHIMIE TP n 2b (correction) 1 SUIVI CINETIQUE PAR SPECTROPHOTOMETRIE (CORRECTION) Objectifs : Déterminer l évolution de la vitesse de réaction par une méthode physique. Relier l absorbance

Plus en détail

Les interférences lumineuses

Les interférences lumineuses Les interférences lumineuses Intérêt de l étude des interférences et de la diffraction : Les interférences sont utiles pour la métrologie, la spectrométrie par transformée de Fourier (largeur de raie),

Plus en détail

Chapitre 6 La lumière des étoiles Physique

Chapitre 6 La lumière des étoiles Physique Chapitre 6 La lumière des étoiles Physique Introduction : On ne peut ni aller sur les étoiles, ni envoyer directement des sondes pour les analyser, en revanche on les voit, ce qui signifie qu'on reçoit

Plus en détail

PHYSIQUE-CHIMIE. Partie I - Spectrophotomètre à réseau

PHYSIQUE-CHIMIE. Partie I - Spectrophotomètre à réseau PHYSIQUE-CHIMIE L absorption des radiations lumineuses par la matière dans le domaine s étendant du proche ultraviolet au très proche infrarouge a beaucoup d applications en analyse chimique quantitative

Plus en détail

Quelleestlavaleurdel intensitéiaupointm?

Quelleestlavaleurdel intensitéiaupointm? Optique Ondulatoire Plan du cours [1] Aspect ondulatoire de la lumière [2] Interférences à deux ondes [3] Division du front d onde [4] Division d amplitude [5] Diffraction [6] Polarisation [7] Interférences

Plus en détail

ANALYSE SPECTRALE. monochromateur

ANALYSE SPECTRALE. monochromateur ht ANALYSE SPECTRALE Une espèce chimique est susceptible d interagir avec un rayonnement électromagnétique. L étude de l intensité du rayonnement (absorbé ou réémis) en fonction des longueurs d ode s appelle

Plus en détail

LE PHYSICIEN FRANCAIS SERGE HAROCHE RECOIT CONJOINTEMENT LE PRIX NOBEL DE PHYSIQUE 2012 AVEC LE PHYSICIEN AMERCAIN DAVID WINELAND

LE PHYSICIEN FRANCAIS SERGE HAROCHE RECOIT CONJOINTEMENT LE PRIX NOBEL DE PHYSIQUE 2012 AVEC LE PHYSICIEN AMERCAIN DAVID WINELAND LE PHYSICIEN FRANCAIS SERGE HAROCHE RECOIT CONJOINTEMENT LE PRIX NOBEL DE PHYSIQUE 0 AVEC LE PHYSICIEN AMERCAIN DAVID WINELAND SERGE HAROCHE DAVID WINELAND Le physicien français Serge Haroche, professeur

Plus en détail

Mise en pratique : Etude de spectres

Mise en pratique : Etude de spectres Mise en pratique : Etude de spectres Introduction La nouvelle génération de spectromètre à détecteur CCD permet de réaliser n importe quel spectre en temps réel sur toute la gamme de longueur d onde. La

Plus en détail

PHYSIQUE 2 - Épreuve écrite

PHYSIQUE 2 - Épreuve écrite PHYSIQUE - Épreuve écrite WARIN André I. Remarques générales Le sujet de physique de la session 010 comprenait une partie A sur l optique et une partie B sur l électromagnétisme. - La partie A, à caractère

Plus en détail

PRODUIRE DES SIGNAUX 1 : LES ONDES ELECTROMAGNETIQUES, SUPPORT DE CHOIX POUR TRANSMETTRE DES INFORMATIONS

PRODUIRE DES SIGNAUX 1 : LES ONDES ELECTROMAGNETIQUES, SUPPORT DE CHOIX POUR TRANSMETTRE DES INFORMATIONS PRODUIRE DES SIGNAUX 1 : LES ONDES ELECTROMAGNETIQUES, SUPPORT DE CHOIX POUR TRANSMETTRE DES INFORMATIONS Matériel : Un GBF Un haut-parleur Un microphone avec adaptateur fiche banane Une DEL Une résistance

Plus en détail

Spectrophotométrie - Dilution 1 Dilution et facteur de dilution. 1.1 Mode opératoire :

Spectrophotométrie - Dilution 1 Dilution et facteur de dilution. 1.1 Mode opératoire : Spectrophotométrie - Dilution 1 Dilution et facteur de dilution. 1.1 Mode opératoire : 1. Prélever ml de la solution mère à la pipette jaugée. Est-ce que je sais : Mettre une propipette sur une pipette

Plus en détail

Application à l astrophysique ACTIVITE

Application à l astrophysique ACTIVITE Application à l astrophysique Seconde ACTIVITE I ) But : Le but de l activité est de donner quelques exemples d'utilisations pratiques de l analyse spectrale permettant de connaître un peu mieux les étoiles.

Plus en détail

A chaque couleur dans l'air correspond une longueur d'onde.

A chaque couleur dans l'air correspond une longueur d'onde. CC4 LA SPECTROPHOTOMÉTRIE I) POURQUOI UNE SUBSTANCE EST -ELLE COLORÉE? 1 ) La lumière blanche 2 ) Solutions colorées II)LE SPECTROPHOTOMÈTRE 1 ) Le spectrophotomètre 2 ) Facteurs dont dépend l'absorbance

Plus en détail

Objectifs pédagogiques : spectrophotomètre Décrire les procédures d entretien d un spectrophotomètre Savoir changer l ampoule d un

Objectifs pédagogiques : spectrophotomètre Décrire les procédures d entretien d un spectrophotomètre Savoir changer l ampoule d un CHAPITRE 6 : LE SPECTROPHOTOMETRE Objectifs pédagogiques : Citer les principaux éléments d un dun spectrophotomètre Décrire les procédures d entretien d un spectrophotomètre p Savoir changer l ampoule

Plus en détail

TP 03 B : Mesure d une vitesse par effet Doppler

TP 03 B : Mesure d une vitesse par effet Doppler TP 03 B : Mesure d une vitesse par effet Doppler Compétences exigibles : - Mettre en œuvre une démarche expérimentale pour mesurer une vitesse en utilisant l effet Doppler. - Exploiter l expression du

Plus en détail

PROPRIÉTÉS D'UN LASER

PROPRIÉTÉS D'UN LASER PROPRIÉTÉS D'UN LASER Compétences mises en jeu durant l'activité : Compétences générales : S'impliquer, être autonome. Elaborer et réaliser un protocole expérimental en toute sécurité. Compétence(s) spécifique(s)

Plus en détail

Sujet. calculatrice: autorisée durée: 4 heures

Sujet. calculatrice: autorisée durée: 4 heures DS SCIENCES PHYSIQUES MATHSPÉ calculatrice: autorisée durée: 4 heures Sujet Approche d'un projecteur de diapositives...2 I.Questions préliminaires...2 A.Lentille divergente...2 B.Lentille convergente et

Plus en détail

pka D UN INDICATEUR COLORE

pka D UN INDICATEUR COLORE TP SPETROPHOTOMETRIE Lycée F.BUISSON PTSI pka D UN INDIATEUR OLORE ) Principes de la spectrophotométrie La spectrophotométrie est une technique d analyse qualitative et quantitative, de substances absorbant

Plus en détail

INTRODUCTION À LA SPECTROSCOPIE

INTRODUCTION À LA SPECTROSCOPIE INTRODUCTION À LA SPECTROSCOPIE Table des matières 1 Introduction : 2 2 Comment obtenir un spectre? : 2 2.1 Étaller la lumière :...................................... 2 2.2 Quelques montages possibles

Plus en détail

FORMATION ASSURANCE QUALITE ET CONTROLES DES MEDICAMENTS QUALIFICATION DES EQUIPEMENTS EXEMPLE : SPECTROPHOTOMETRE UV/VISIBLE

FORMATION ASSURANCE QUALITE ET CONTROLES DES MEDICAMENTS QUALIFICATION DES EQUIPEMENTS EXEMPLE : SPECTROPHOTOMETRE UV/VISIBLE FORMATION ASSURANCE QUALITE ET CONTROLES DES MEDICAMENTS ISO/IEC 17025 Chapitre 5 : EXIGENCES TECHNIQUES QUALIFICATION DES EQUIPEMENTS EXEMPLE : SPECTROPHOTOMETRE UV/VISIBLE Nicole GRABY PA/PH/OMCL (07)

Plus en détail

III. Transformation des vitesses

III. Transformation des vitesses 9 III Transformation des vitesses La transformation de Lorentz entraîne de profondes modifications des règles de cinématique: composition des vitesses, transformation des accélérations. 1. Règle de composition

Plus en détail

Un spectromètre à fibre plus précis, plus résistant, plus pratique Concept et logiciel innovants

Un spectromètre à fibre plus précis, plus résistant, plus pratique Concept et logiciel innovants & INNOVATION 2014 NO DRIVER! Logiciel embarqué Un spectromètre à fibre plus précis, plus résistant, plus pratique Concept et logiciel innovants contact@ovio-optics.com www.ovio-optics.com Spectromètre

Plus en détail

Université Bordeaux 1 MIS 103 OPTIQUE GÉOMÉTRIQUE

Université Bordeaux 1 MIS 103 OPTIQUE GÉOMÉTRIQUE Université Bordeaux 1 MIS 103 OPTIQUE GÉOMÉTRIQUE Année 2006 2007 Table des matières 1 Les grands principes de l optique géométrique 1 1 Principe de Fermat............................... 1 2 Rayons lumineux.

Plus en détail

La chanson lumineuse ou Peut-on faire chanter la lumière?

La chanson lumineuse ou Peut-on faire chanter la lumière? BUTAYE Guillaume Olympiades de physique 2013 DUHAMEL Chloé SOUZA Alix La chanson lumineuse ou Peut-on faire chanter la lumière? Lycée des Flandres 1 Tout d'abord, pourquoi avoir choisi ce projet de la

Plus en détail

TEMPÉRATURE DE SURFACE D'UNE ÉTOILE

TEMPÉRATURE DE SURFACE D'UNE ÉTOILE TEMPÉRATURE DE SURFACE D'UNE ÉTOILE Compétences mises en jeu durant l'activité : Compétences générales : Etre autonome S'impliquer Elaborer et réaliser un protocole expérimental en toute sécurité Compétence(s)

Plus en détail

Activité 1 : Rayonnements et absorption par l'atmosphère - Correction

Activité 1 : Rayonnements et absorption par l'atmosphère - Correction Activité 1 : Rayonnements et absorption par l'atmosphère - Correction Objectifs : Extraire et exploiter des informations sur l'absorption des rayonnements par l'atmosphère terrestre. Connaitre des sources

Plus en détail

Chapitre 2 Les ondes progressives périodiques

Chapitre 2 Les ondes progressives périodiques DERNIÈRE IMPRESSION LE er août 203 à 7:04 Chapitre 2 Les ondes progressives périodiques Table des matières Onde périodique 2 2 Les ondes sinusoïdales 3 3 Les ondes acoustiques 4 3. Les sons audibles.............................

Plus en détail

Mesures de PAR. Densité de flux de photons utiles pour la photosynthèse

Mesures de PAR. Densité de flux de photons utiles pour la photosynthèse Densité de flux de photons utiles pour la photosynthèse Le rayonnement lumineux joue un rôle critique dans le processus biologique et chimique de la vie sur terre. Il intervient notamment dans sur les

Plus en détail

Interférences et applications

Interférences et applications Interférences et applications Exoplanète : 1ère image Image de la naine brune 2M1207, au centre, et de l'objet faible et froid, à gauche, qui pourrait être une planète extrasolaire Interférences Corpuscule

Plus en détail

Champ électromagnétique?

Champ électromagnétique? Qu est-ce qu un Champ électromagnétique? Alain Azoulay Consultant, www.radiocem.com 3 décembre 2013. 1 Définition trouvée à l article 2 de la Directive «champs électromagnétiques» : des champs électriques

Plus en détail

D Utilisation des Spectromètres à CCD

D Utilisation des Spectromètres à CCD D Utilisation des Spectromètres à CCD (de marque Ocean Optics, Avantes ou Getspec version USB2000 et USB650) I PRINCIPE DE FONCTIONNEMENT DU SPECTROMETRE : La lumière à analyser est transmise au spectromètre

Plus en détail

Fluorescent ou phosphorescent?

Fluorescent ou phosphorescent? Fluorescent ou phosphorescent? On entend régulièrement ces deux termes, et on ne se préoccupe pas souvent de la différence entre les deux. Cela nous semble tellement complexe que nous préférons rester

Plus en détail

LES CARACTERISTIQUES DES SUPPORTS DE TRANSMISSION

LES CARACTERISTIQUES DES SUPPORTS DE TRANSMISSION LES CARACTERISTIQUES DES SUPPORTS DE TRANSMISSION LES CARACTERISTIQUES DES SUPPORTS DE TRANSMISSION ) Caractéristiques techniques des supports. L infrastructure d un réseau, la qualité de service offerte,

Plus en détail

Partie Observer : Ondes et matière CHAP 04-ACT/DOC Analyse spectrale : Spectroscopies IR et RMN

Partie Observer : Ondes et matière CHAP 04-ACT/DOC Analyse spectrale : Spectroscopies IR et RMN Partie Observer : Ondes et matière CHAP 04-ACT/DOC Analyse spectrale : Spectroscopies IR et RMN Objectifs : Exploiter un spectre infrarouge pour déterminer des groupes caractéristiques Relier un spectre

Plus en détail

Spectrophotomètre double faisceau modèle 6800

Spectrophotomètre double faisceau modèle 6800 Spectrophotomètre double faisceau modèle 6800 Spectrophotomètre double faisceau modèle 6800 Double faisceau avec optiques parfaitement stables. Bande passante 1,5 nm. Logiciel de navigation Jenway Flight

Plus en détail

101 Adoptée : 12 mai 1981

101 Adoptée : 12 mai 1981 LIGNE DIRECTRICE DE L OCDE POUR LES ESSAIS DE PRODUITS CHIMIQUES 101 Adoptée : 12 mai 1981 «Spectres d'absorption UV-VIS» (Méthode spectrophotométrique) 1. I N T R O D U C T I O N I n f o r m a t i o n

Plus en détail

1STI2D - Les ondes au service de la santé

1STI2D - Les ondes au service de la santé 1STI2D - Les ondes au service de la santé De nombreuses techniques d imagerie médicale utilisent les ondes : la radiographie utilise les rayons X, la scintigraphie utilise les rayons gamma, l échographie

Plus en détail

ÉPREUVE COMMUNE DE TIPE 2008 - Partie D. TITRE : Comment s affranchir de la limite de la diffraction en microscopie optique?

ÉPREUVE COMMUNE DE TIPE 2008 - Partie D. TITRE : Comment s affranchir de la limite de la diffraction en microscopie optique? ÉPREUVE COMMUNE DE TIPE 2008 - Partie D TITRE : Comment s affranchir de la limite de la diffraction en microscopie optique? Temps de préparation :...2 h 15 minutes Temps de présentation devant le jury

Plus en détail

Meine Flüssigkeit ist gefärbt*, comme disaient August Beer (1825-1863) et Johann Heinrich Lambert (1728-1777)

Meine Flüssigkeit ist gefärbt*, comme disaient August Beer (1825-1863) et Johann Heinrich Lambert (1728-1777) 1ère S Meine Flüssigkeit ist gefärbt*, comme disaient August Beer (1825-1863) et Johann Heinrich Lambert (1728-1777) Objectif : pratiquer une démarche expérimentale pour déterminer la concentration d une

Plus en détail

Sensibilisation à la Sécurité LASER. Aspet, le 26/06/2013

Sensibilisation à la Sécurité LASER. Aspet, le 26/06/2013 Sensibilisation à la Sécurité LASER Aspet, le 26/06/2013 Modes d émission LASER P c P 0 P moy 0 Emission pulsée Salve ou train de N impulsions Emission continue Q i t i t Longueur d onde λ Emission continue

Plus en détail

OPTIQUE GEOMETRIQUE POLYCOPIE DE COURS

OPTIQUE GEOMETRIQUE POLYCOPIE DE COURS OPTIQUE GEOMETRIQUE POLYCOPIE DE COURS PR. MUSTAPHA ABARKAN EDITION 014-015 Université Sidi Mohamed Ben Abdallah de Fès - Faculté Polydisciplinaire de Taza Département Mathématiques, Physique et Informatique

Plus en détail

Les moyens d observations en astronomie & astrophysique

Les moyens d observations en astronomie & astrophysique Les moyens d observations en astronomie & astrophysique Unité d Enseignement Libre Université de Nice- Sophia Antipolis F. Millour PAGE WEB DU COURS : www.oca.eu/fmillour cf le cours de Pierre Léna : «L

Plus en détail

DETERMINATION DE LA CONCENTRATION D UNE SOLUTION COLOREE

DETERMINATION DE LA CONCENTRATION D UNE SOLUTION COLOREE P1S2 Chimie ACTIVITE n 5 DETERMINATION DE LA CONCENTRATION D UNE SOLUTION COLOREE Le colorant «bleu brillant FCF», ou E133, est un colorant artificiel (de formule C 37 H 34 N 2 Na 2 O 9 S 3 ) qui a longtemps

Plus en détail

D ETECTEURS L UXMETRE SUR TIGE C OMPTEUR DE FRANGES A FIBRE OPTIQUE. Détecteurs

D ETECTEURS L UXMETRE SUR TIGE C OMPTEUR DE FRANGES A FIBRE OPTIQUE. Détecteurs D ETECTEURS L UXMETRE SUR TIGE Capteur luxmètre à sonde détachable, idéal pour les expériences de polarisation, il permet de quantifier simplement et rapidement les principales sources et phénomènes lumineux.

Plus en détail

Module HVAC - fonctionnalités

Module HVAC - fonctionnalités Module HVAC - fonctionnalités Modèle de radiation : DO = Discrete Ordinates On peut considérer l échauffement de solides semi transparents causé par le rayonnement absorbé par le solide. On peut également

Plus en détail

FICHE 1 Fiche à destination des enseignants

FICHE 1 Fiche à destination des enseignants FICHE 1 Fiche à destination des enseignants 1S 8 (b) Un entretien d embauche autour de l eau de Dakin Type d'activité Activité expérimentale avec démarche d investigation Dans cette version, l élève est

Plus en détail

Rayonnements dans l univers

Rayonnements dans l univers Terminale S Rayonnements dans l univers Notions et contenu Rayonnements dans l Univers Absorption de rayonnements par l atmosphère terrestre. Etude de documents Compétences exigibles Extraire et exploiter

Plus en détail

SPECTROSCOPIE D ABSORPTION DANS L UV- VISIBLE

SPECTROSCOPIE D ABSORPTION DANS L UV- VISIBLE 18 CHAPITRE III SPECTROSCOPIE D ABSORPTION DANS L UV- VISIBLE La spectroscopie d absorption dans l UV et le visible est une méthode très commune dans les laboratoires. Elle est basée sur la propriété des

Plus en détail

MESURE ET PRECISION. Il est clair que si le voltmètre mesure bien la tension U aux bornes de R, l ampèremètre, lui, mesure. R mes. mes. .

MESURE ET PRECISION. Il est clair que si le voltmètre mesure bien la tension U aux bornes de R, l ampèremètre, lui, mesure. R mes. mes. . MESURE ET PRECISIO La détermination de la valeur d une grandeur G à partir des mesures expérimentales de grandeurs a et b dont elle dépend n a vraiment de sens que si elle est accompagnée de la précision

Plus en détail

Une fréquence peut-elle être instantanée?

Une fréquence peut-elle être instantanée? Fréquence? Variable? Instantané vs. local? Conclure? Une fréquence peut-elle être instantanée? Patrick Flandrin CNRS & École Normale Supérieure de Lyon, France Produire le temps, IRCAM, Paris, juin 2012

Plus en détail

Pour commencer : Qu'est-ce que la diffraction? p : 76 n 6 : Connaître le phénomène de diffraction

Pour commencer : Qu'est-ce que la diffraction? p : 76 n 6 : Connaître le phénomène de diffraction Compétences exigibles au baccalauréat Savoir que l'importance du phénomène de diffraction est liée au rapport de la longueur d'onde aux dimensions de l'ouverture ou de l'obstacle. Exercice 19 p : 78 Connaître

Plus en détail

PRINCIPE MICROSCOPIE CONFOCALE

PRINCIPE MICROSCOPIE CONFOCALE PRINCIPE MICROSCOPIE CONFOCALE Un microscope confocal est un système pour lequel l'illumination et la détection sont limités à un même volume de taille réduite (1). L'image confocale (ou coupe optique)

Plus en détail

Les impulsions laser sont passées en quarante ans de la

Les impulsions laser sont passées en quarante ans de la Toujours plus court : des impulsions lumineuses attosecondes Les impulsions laser «femtoseconde» sont devenues routinières dans de nombreux domaines de la physique. Elles sont exploitées en particulier

Plus en détail

[ F ] Fig.1 enregistreur indicateur HD30.1 MicroSD Card. Entrée sonde HD30.S1- HD30.S2. MiniUSB Ethernet Alimentation chargeur batterie

[ F ] Fig.1 enregistreur indicateur HD30.1 MicroSD Card. Entrée sonde HD30.S1- HD30.S2. MiniUSB Ethernet Alimentation chargeur batterie [ F ] [ F ] Description Le HD30.1 est un instrument fabriqué par Delta Ohm pour l analyse spectrale de la lumière dans le champ visible et ultraviolette. L instrument a été conçu en conjuguant fl exibilité

Plus en détail

Caractéristiques des ondes

Caractéristiques des ondes Caractéristiques des ondes Chapitre Activités 1 Ondes progressives à une dimension (p 38) A Analyse qualitative d une onde b Fin de la Début de la 1 L onde est progressive puisque la perturbation se déplace

Plus en détail

Université de Nice Sophia Antipolis Licence de physique

Université de Nice Sophia Antipolis Licence de physique Université de Nice Sophia Antipolis Licence de physique Projet tutoré en laboratoire : Année 2009/2010 Miradji Faoulat Barnaoui Serine Ben Abdeljellil Wael Encadrant : Mr. Anders Kastberg 1 Remerciement

Plus en détail

Une nouvelle technique d'analyse : La spectrophotométrie

Une nouvelle technique d'analyse : La spectrophotométrie Une nouvelle technique d'analyse : La spectrophotométrie Par spectrophotométrie on peut : - déterminer la concentration d'une espèce chimique colorée en solution à partir de l'absorbance. - suivre la cinétique

Plus en détail

Nombres, mesures et incertitudes en sciences physiques et chimiques. Groupe des Sciences physiques et chimiques de l IGEN

Nombres, mesures et incertitudes en sciences physiques et chimiques. Groupe des Sciences physiques et chimiques de l IGEN Nombres, mesures et incertitudes en sciences physiques et chimiques. Groupe des Sciences physiques et chimiques de l IGEN Table des matières. Introduction....3 Mesures et incertitudes en sciences physiques

Plus en détail

QUELQUES ACTIVITES RELATIVES A LA PARTIE A Propagation d une onde ; onde progressive. Comment installer le format de compression divx?

QUELQUES ACTIVITES RELATIVES A LA PARTIE A Propagation d une onde ; onde progressive. Comment installer le format de compression divx? Lycée Bi h t QUELQUES ACTIVITES RELATIVES A LA PARTIE A Propagation d une onde ; onde progressive Il semble nécessaire d utiliser des fichiers images, de grande taille généralement, aussi, nous proposons

Plus en détail

Ni tout noir, ni tout blanc Consignes Thème I - Observer

Ni tout noir, ni tout blanc Consignes Thème I - Observer Ni tout noir, ni tout blanc Consignes Thème I - Observer BUT : Etudier les synthèses additives et soustractives Comprendre la notion de couleur des objets COMPETENCES : Rechercher et trier des informations

Plus en détail

Systèmes de transmission

Systèmes de transmission Systèmes de transmission Conception d une transmission série FABRE Maxime 2012 Introduction La transmission de données désigne le transport de quelque sorte d'information que ce soit, d'un endroit à un

Plus en détail

TD 9 Problème à deux corps

TD 9 Problème à deux corps PH1ME2-C Université Paris 7 - Denis Diderot 2012-2013 TD 9 Problème à deux corps 1. Systèmes de deux particules : centre de masse et particule relative. Application à l étude des étoiles doubles Une étoile

Plus en détail

Microscopie de fluorescence Etat de l art

Microscopie de fluorescence Etat de l art Etat de l art Bibliométrie (Web of sciences) CLSM GFP & TPE EPI-FLUORESCENCE 1 Fluorescence Diagramme de JABLONSKI S2 S1 10-12 s Excitation Eex Eem 10-9 s Émission Courtoisie de C. Spriet

Plus en détail

Comment suivre l évolution d une transformation chimique? + S 2 O 8 = I 2 + 2 SO 4

Comment suivre l évolution d une transformation chimique? + S 2 O 8 = I 2 + 2 SO 4 Afin d optimiser leurs procédés, les industries chimiques doivent contrôler le bon déroulement de la réaction de synthèse menant aux espèces voulues. Comment suivre l évolution d une transformation chimique?

Plus en détail

Cours de Mécanique du point matériel

Cours de Mécanique du point matériel Cours de Mécanique du point matériel SMPC1 Module 1 : Mécanique 1 Session : Automne 2014 Prof. M. EL BAZ Cours de Mécanique du Point matériel Chapitre 1 : Complément Mathématique SMPC1 Chapitre 1: Rappels

Plus en détail

Sujet proposé par Yves M. LEROY. Cet examen se compose d un exercice et de deux problèmes. Ces trois parties sont indépendantes.

Sujet proposé par Yves M. LEROY. Cet examen se compose d un exercice et de deux problèmes. Ces trois parties sont indépendantes. Promotion X 004 COURS D ANALYSE DES STRUCTURES MÉCANIQUES PAR LA MÉTHODE DES ELEMENTS FINIS (MEC 568) contrôle non classant (7 mars 007, heures) Documents autorisés : polycopié ; documents et notes de

Plus en détail

BACCALAURÉAT GÉNÉRAL

BACCALAURÉAT GÉNÉRAL BACCALAURÉA GÉNÉRAL SUJE PHYSIQUE-CHIMIE Série S DURÉE DE L ÉPREUVE : 3 h 30 COEFFICIEN : 6 L usage d'une calculatrice ES autorisé Ce sujet ne nécessite pas de feuille de papier millimétré Ce sujet comporte

Plus en détail

une centrale ou organe de commande des détecteurs des dispositifs de signalisation d alarme (sirène, alarme lumineuse)

une centrale ou organe de commande des détecteurs des dispositifs de signalisation d alarme (sirène, alarme lumineuse) L ANTI-INTRUSION Comment assurer la sécurité des biens et des personnes? Définitions La détection intrusion a pour finalité principale la détection de personnes qui forcent ou tentent de forcer les protections

Plus en détail

AiryLab. 34 rue Jean Baptiste Malon, 04800 Gréoux les Bains. Rapport de mesure

AiryLab. 34 rue Jean Baptiste Malon, 04800 Gréoux les Bains. Rapport de mesure AiryLab. 34 rue Jean Baptiste Malon, 04800 Gréoux les Bains Rapport de mesure Référence : 2014-07001 FJ Référence 2014-07001 Client xxx Date 14/02/2014 Type d'optique Triplet ED Opérateur FJ Fabricant

Plus en détail

Q6 : Comment calcule t-on l intensité sonore à partir du niveau d intensité?

Q6 : Comment calcule t-on l intensité sonore à partir du niveau d intensité? EXERCICE 1 : QUESTION DE COURS Q1 : Qu est ce qu une onde progressive? Q2 : Qu est ce qu une onde mécanique? Q3 : Qu elle est la condition pour qu une onde soit diffractée? Q4 : Quelles sont les différentes

Plus en détail

TP Détection d intrusion Sommaire

TP Détection d intrusion Sommaire TP Détection d intrusion Sommaire Détection d intrusion : fiche professeur... 2 Capteur à infra-rouge et chaîne de mesure... 4 Correction... 14 1 Détection d intrusion : fiche professeur L'activité proposée

Plus en détail

Chapitre 22 : (Cours) Numérisation, transmission, et stockage de l information

Chapitre 22 : (Cours) Numérisation, transmission, et stockage de l information Chapitre 22 : (Cours) Numérisation, transmission, et stockage de l information I. Nature du signal I.1. Définition Un signal est la représentation physique d une information (température, pression, absorbance,

Plus en détail

Continuité et dérivabilité d une fonction

Continuité et dérivabilité d une fonction DERNIÈRE IMPRESSIN LE 7 novembre 014 à 10:3 Continuité et dérivabilité d une fonction Table des matières 1 Continuité d une fonction 1.1 Limite finie en un point.......................... 1. Continuité

Plus en détail

RDP : Voir ou conduire

RDP : Voir ou conduire 1S Thème : Observer RDP : Voir ou conduire DESCRIPTIF DE SUJET DESTINE AU PROFESSEUR Objectif Compétences exigibles du B.O. Initier les élèves de première S à la démarche de résolution de problème telle

Plus en détail

G.P. DNS02 Septembre 2012. Réfraction...1 I.Préliminaires...1 II.Première partie...1 III.Deuxième partie...3. Réfraction

G.P. DNS02 Septembre 2012. Réfraction...1 I.Préliminaires...1 II.Première partie...1 III.Deuxième partie...3. Réfraction DNS Sujet Réfraction...1 I.Préliminaires...1 II.Première partie...1 III.Deuxième partie...3 Réfraction I. Préliminaires 1. Rappeler la valeur et l'unité de la perméabilité magnétique du vide µ 0. Donner

Plus en détail

INTRODUCTION A L ELECTRONIQUE NUMERIQUE ECHANTILLONNAGE ET QUANTIFICATION I. ARCHITECTURE DE L ELECRONIQUE NUMERIQUE

INTRODUCTION A L ELECTRONIQUE NUMERIQUE ECHANTILLONNAGE ET QUANTIFICATION I. ARCHITECTURE DE L ELECRONIQUE NUMERIQUE INTRODUCTION A L ELECTRONIQUE NUMERIQUE ECHANTILLONNAGE ET QUANTIFICATION I. ARCHITECTURE DE L ELECRONIQUE NUMERIQUE Le schéma synoptique ci-dessous décrit les différentes étapes du traitement numérique

Plus en détail

DIPLÔME INTERUNIVERSITAIRE D ECHOGRAPHIE. Examen du Tronc Commun sous forme de QCM. Janvier 2012 14 h à 16 h

DIPLÔME INTERUNIVERSITAIRE D ECHOGRAPHIE. Examen du Tronc Commun sous forme de QCM. Janvier 2012 14 h à 16 h ANNEE UNIVERSITAIRE 2011-2012 DIPLÔME INTERUNIVERSITAIRE D ECHOGRAPHIE Examen du Tronc Commun sous forme de QCM Janvier 2012 14 h à 16 h Les modalités de contrôle se dérouleront cette année sous forme

Plus en détail

Communication parlée L2F01 TD 7 Phonétique acoustique (1) Jiayin GAO <jiayin.gao@univ-paris3.fr> 20 mars 2014

Communication parlée L2F01 TD 7 Phonétique acoustique (1) Jiayin GAO <jiayin.gao@univ-paris3.fr> 20 mars 2014 Communication parlée L2F01 TD 7 Phonétique acoustique (1) Jiayin GAO 20 mars 2014 La phonétique acoustique La phonétique acoustique étudie les propriétés physiques du signal

Plus en détail

La conversion de données : Convertisseur Analogique Numérique (CAN) Convertisseur Numérique Analogique (CNA)

La conversion de données : Convertisseur Analogique Numérique (CAN) Convertisseur Numérique Analogique (CNA) La conversion de données : Convertisseur Analogique Numérique (CAN) Convertisseur Numérique Analogique (CNA) I. L'intérêt de la conversion de données, problèmes et définitions associés. I.1. Définitions:

Plus en détail

Chapitre I La fonction transmission

Chapitre I La fonction transmission Chapitre I La fonction transmission 1. Terminologies 1.1 Mode guidé / non guidé Le signal est le vecteur de l information à transmettre. La transmission s effectue entre un émetteur et un récepteur reliés

Plus en détail

Spectrophotomètres. Spectrophotomètres modèle 6700. Les spectrophotomètres Série 67 : 3 modèles uniques

Spectrophotomètres. Spectrophotomètres modèle 6700. Les spectrophotomètres Série 67 : 3 modèles uniques Spectrophotomètres Les spectrophotomètres Série 67 : 3 modèles uniques Forte de son expérience en spectrophotométrie, la société Jenway a mis au point une série de spectrophotomètres nouvelle génération.

Plus en détail

TD1 PROPAGATION DANS UN MILIEU PRESENTANT UN GRADIENT D'INDICE

TD1 PROPAGATION DANS UN MILIEU PRESENTANT UN GRADIENT D'INDICE TD1 PROPAGATION DANS UN MILIEU PRESENTANT UN GRADIENT D'INDICE Exercice en classe EXERCICE 1 : La fibre à gradient d indice On considère la propagation d une onde électromagnétique dans un milieu diélectrique

Plus en détail

Approche expérimentale du rayonnement électromagnétique émis par un téléphone portable

Approche expérimentale du rayonnement électromagnétique émis par un téléphone portable Approche expérimentale du rayonnement électromagnétique émis par un téléphone portable RÉSUMÉ U N I O N D E S P R O F E S S E U R S D E P H Y S I Q U E E T D E C H I M I E par Lycée Victor Hugo - 25000

Plus en détail

Représentation géométrique d un nombre complexe

Représentation géométrique d un nombre complexe CHAPITRE 1 NOMBRES COMPLEXES 1 Représentation géométrique d un nombre complexe 1. Ensemble des nombres complexes Soit i le nombre tel que i = 1 L ensemble des nombres complexes est l ensemble des nombres

Plus en détail

Étoiles doubles par Interférométrie des tavelures au T60 du pic du midi

Étoiles doubles par Interférométrie des tavelures au T60 du pic du midi Étoiles doubles par Rappels historiques Analyse Harmonique : la transformée de Fourier FOURIER, Jean Baptiste Joseph (21 Mars 1768, Auxerre, France - 16 Mai 1830, Paris, France) Expérience des trous d

Plus en détail

Acquisition et conditionnement de l information Les capteurs

Acquisition et conditionnement de l information Les capteurs Acquisition et conditionnement de l information Les capteurs COURS 1. Exemple d une chaîne d acquisition d une information L'acquisition de la grandeur physique est réalisée par un capteur qui traduit

Plus en détail

LAMPES FLUORESCENTES BASSE CONSOMMATION A CATHODE FROIDE CCFL

LAMPES FLUORESCENTES BASSE CONSOMMATION A CATHODE FROIDE CCFL LAMPES FLUORESCENTES BASSE CONSOMMATION A CATHODE FROIDE CCFL Economisons notre énergie et sauvons la planète Présentation générale 2013 PRESENTATION I. Principes de fonctionnement d une ampoule basse

Plus en détail

POLY-PREPAS Centre de Préparation aux Concours Paramédicaux. - Section Orthoptiste / stage i-prépa intensif -

POLY-PREPAS Centre de Préparation aux Concours Paramédicaux. - Section Orthoptiste / stage i-prépa intensif - POLY-PREPAS Centre de Préparation aux Concours Paramédicaux - Section Orthoptiste / stage i-prépa intensif - 1 Suite énoncé des exos du Chapitre 14 : Noyaux-masse-énergie I. Fission nucléaire induite (provoquée)

Plus en détail