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1 Activité AFDN - Région : Normandie Maine Thème - Recommandations HAS «Surpoids et Obésité de l adulte» - Place de la consommation des boissons rafraichissantes chez les Français et focus sur les édulcorants intenses Date Le 4 Octobre 2012 au CH de Laval (53) Nombre de participants 27 Résumé Recommandations HAS «Surpoids et Obésité de l adulte» - Présentation des recommandations de HAS (diaporama ci-joint) - CR de l intervention de Corinne Peirano Diététicienne Libérale spécialisée en nutrition sportif et TCA retour d expérience de son travail auprès de l'has sur la rédaction des recommandations - Evaluation réalisée avec distribution des questionnaires à chaque participant : 65 % ont appréciés la présentation des recommandations 30 % ne trouvent pas le contenu des recommandations adapté à leur pratique professionnelle 21 % rencontrent des difficultés de reconnaissance de leurs compétences 1/3 sont sollicités par les médecins généralistes après le dépistage de 1 er recours et 1/3 pas du tout 57 % souhaiteraient une formation spécifique à la prise en charge du surpoids et l obésité - Echange sur les outils éducatifs utilisés et partenaires sportifs : La Maison de Réadaptation et d'education à la Santé, anciennement la Maison du Diabète (58 avenue du Général de Gaulle Le Mans) tél : maison-diabete72@orange.fr Jeu des portions sur le sucre et les graisses Au sein de la structure un éducateur médico-sportif Emilien Leroy en collaboration avec un médecin rééducateur Le Centre Gallouedec (Route de Changé Parigné L Evêque) tél : Aliments factices (Replica Food) Carte de restaurants Lipido Food EPGV 72 (Fédération Education Physique Ggymnastique Volontaire) CODERS ( Fédération Retraite Sportive pour > 50 ans ) coders72.fr salle de sport - aquagym aquabike à développer Verneuil sur Arve Connaissance des aliments (Préviades) Le Centre Hospitalier de Laval Aliments factices Photos des aliments, le Suvimax Etiquetage alimentaire CDOS 53 Association partenaire du PAPS Parcours Activité Physique et Santé 53 sur Laval, Mayenne et Château Gontier Possibilité de pratiquer sur une période de 3 mois une activité physique adaptée à sa pathologie (gym, marche nordique, aquagym, randonnée )

2 Place de la consommation des boissons rafraichissantes chez les Français et focus sur les édulcorants intenses Remerciement au Partenaire COCA et intervention de Mme Audrey AVEAUX Diététicienne Nutritionniste à Paris (Agence Nutritionnellement) Au nombre de 10, les édulcorants intenses sont des additifs alimentaires utilisés de différentes manières (de table, dans les boissons lights, dans les produits laitiers allégés, les confiseries, l enrobage de certains médicaments ) - Aspartame (E 951) - Acesulfame K (E 950) - Sel d Aspartam Acesulfam (E 962) - Cyclamate (E 952) - Saccharine (E 954) - Sucralose (E 955) - Thaumatine (E 957) - Neohespéridim DC (E 959) - Néotame - Steviol (E 960) DJA = DSE / 100 (Dose dans effet chez animal le plus sensible) DJA de l aspartame : 40 mg/kg/jour pour une femme de 60 kg soit 295 sucrettes ou 30 canettes de 33cl /jour DJA de l acésulfame K : 9 mg/kg/jour DJA de la stévia : 4 mg/kg/jour On utilise le glycoside de stéviol (molécule sucrante) de la plante stévia, à l état brut obtention d une poudre verte, une fois purifiée la poudre devient blanche Edulcorant à 95%, difficile d obtenir un pouvoir sucrant plus important car le goût réglisse prend le dessus. Lancement de la stévia en 2009 en France et depuis 2011 en Europe. Cf rapport sur le site de l ANSES sur les Edulcorants intenses Informations AFDN - Journées d Etudes à St Malo les 7, 8, 9 juin 2012 : diaporama des interventions en ligne sur le site AFDN - Journée Nationale de l Alimentation : 20 juin Nouvelle table de composition du CIQUAL Réunion de Commissions des régions le 6 octobre 2012 à Paris + Réalisation de l évaluation de la Plaquette grand Public «Le diététicien un professionnel de santé» Retour des remarques auprès de l AFDN lors de la commission des régions du 6 octobre à Paris. Prochaines réunions Proposition de dates (lieux à définir) - Mardi 19 mars Jeudi 10 octobre 2013 Thèmes proposés : - Agriculture biologique et filière courte - Démence et alimentation manger main - Partenariat avec CIV ou autres prestataires (selon place disponible)

3 Recommandations HAS septembre 2011 Surpoids et obésité de l adulte Prise en charge médicale de premier recours 35, Allée Vivaldi Paris Tél. : Fax : afdn@afdn.org

4 Plan La population concernée Les conséquences de l excès de poids Les conséquences sociétales de l obésité PEC de l obésité: Bénéfices attendus sur les comorbidités Les fluctuations pondérales et risque de morbidité Quand diagnostiquer? Les facteurs favorisant la prise de poids Comment diagnostiquer? Que proposer? Le bilan initial Qui prend en charge? Les objectifs thérapeutiques Les conseils thérapeutiques et diététiques Les actions visant à augmenter l activité physique L approche psycho-cognitivo-comportementale Le traitement médicamenteux Le suivi à long terme Les recommandations spécifiques

5 Objectif : L objectif de cette recommandation est l amélioration de la prise en charge par le médecin de premier recours des adultes ayant un surpoids ou une obésité. Professionnels concernés: Ces recommandations sont destinées aux médecins généralistes et aux autres professionnels de santé impliqués dans la prise en charge de l obésité de l adulte.

6 Les enjeux En terme de santé publique: Accroissement très rapide du nb. de personnes ayant une obésité (de + en + tôt) et du nb.de personnes en surpoids A l échelle individuelle: Améliorer la qualité de vie et l espérance de vie du patient En terme économique: L estimation minimale du coût économique du surpoids et de l obésité serait de 2 % à 7 % des dépenses de santé

7 Graduation des recommandations A:Preuve scientifique établie B:Présomption scientifique C: Faible niveau de preuve AE: Accord d experts

8 Population concernée Recommandation Grade AE Il est recommandé de repérer systématiquement à la première consultation puis régulièrement le surpoids et l obésité chez les patients consultant en médecine générale. Il est recommandé d être particulièrement attentif à la tranche d âge ans et aux personnes issues de milieux défavorisés (surtout pour les femmes).

9 Les conséquences de l excès de poids Les maladies associées: diabète de type 2, maladies cardio-vasculaires, cancer (oesophage [adénocarcinome], pancréas, côlon-rectum, cancer du sein [après la ménopause], endomètre, rein) et aussi arthrose, lithiase vésiculaire, reflux gastro-oesophagien, asthme et troubles respiratoires du sommeil, dépression, hépatopathie non alcoolique, maladie rénale, incontinence urinaire, troubles de la reproduction (niveau de preuve 2). Avis du groupe de travail Il n y a aucun argument pour proposer un amaigrissement à un patient en surpoids sans comorbidité. Mais il est important que le poids ne progresse pas. La présence de comorbidité doit inciter à la réduction pondérale.

10 Les conséquences sociétales de l obésité Stigmatisation: l inconscient collectif présuppose que la personne en surpoids ou ayant une obésité est moins intelligente, manque de volonté, est incapable de se contrôler Désocialisation et isolement: Les personnes ayant une obésité sont susceptibles de passer moins de temps à l école, sont moins acceptées dans les écoles prestigieuses et occupent moins de postes enviés. On retrouve ces discriminations en France, en particulier sur le marché du travail Les recommandations grade AE: Il est recommandé que le médecin mesure l impact des nombreuses discriminations, qu il prenne en compte aussi les préoccupations liées à l image corporelle, l estime de soi et la représentation de la maladie.

11 PEC de l obésité: Bénéfices attendus d une perte de poids intentionnelle sur les comorbidités Constat: une perte de poids de 5 % à 10 %, maintenue : améliore le profil glucidique et lipidique diminue le risque d apparition du diabète de type 2 réduit le handicap lié à l arthrose réduit la mortalité toutes causes confondues, la mortalité par cancer et la mortalité par diabète dans certains groupes de patients diminue la pression sanguine améliore les capacités respiratoires des patients avec ou sans asthme

12 Fluctuations pondérales (effet Yo-Yo) associées à une augmentation du risque de morbidité PEC de l obésité: Constat: risque accru de maladies cardio-vasculaires chez les sujets ayant une obésité augmentation du risque de syndrome métabolique facteur de risque cardio-vasculaire Recommandation grade AE: Il est recommandé que le médecin mette en garde les patients contre des régimes successifs à l origine de fluctuations de poids qui peuvent être dangereuses pour la santé

13 Quand diagnostiquer le surpoids et l obésité? Recommandation grade AE: L IMC doit être calculé pour tous les patients quel que soit le motif de consultation. Le médecin généraliste doit peser régulièrement et au mieux à chaque consultation tous les patients. La taille doit être mesurée à la première consultation. Le poids et la taille doivent être inscrits dans le dossier du patient pour calculer l IMC et en surveiller l évolution.

14 Facteurs favorisant la prise de poids Recommandation grade AE: Il est recommandé de rechercher les facteurs suivants: apports énergétiques excessifs (alimentation trop riche, trop dense en calories, boissons sucrées, grande taille des portions) (niveau 2) ; sédentarité (niveau 3) ; arrêt ou réduction de l activité physique et sportive (niveau 2) ; arrêt du tabac non accompagné de mesures adaptées (niveau 2) ; consommation d alcool (niveau 3) ; prise de certains médicaments (parmi lesquels des neuroleptiques, des antidépresseurs, des antiépileptiques, l insuline, les sulfamides hypoglycémiants, les corticoïdes) (niveau 2) ; facteurs génétiques et antécédents familiaux d obésité (niveau 2) ; antécédents d obésité dans l enfance (niveau 2) ; grossesse (niveau 2) ; ménopause (niveau 2) ; troubles du comportement alimentaire (impulsivité alimentaire, compulsions alimentaires, hyperphagie boulimique) (niveau 4) ; troubles anxio-dépressifs (niveau 2) et périodes de vulnérabilité psychologique ou sociale (niveau 4) ; facteurs professionnels (parmi lesquels stress au travail, travail posté) (niveau 4) ; diminution du temps de sommeil (niveau 4).

15 Comment diagnostiquer le surpoids et l obésité? Le diagnostic repose sur le calcul de l IMC Recommandation grade C: Pour un IMC égal ou supérieur à 25 kg/m2 et inférieur à 35 kg/m2, l examen clinique devra être complété par la mesure du tour de taille à mi-distance entre la dernière côte et le sommet de la crête iliaque L excès de graisse abdominale est associé, indépendamment de l IMC, au développement des complications métaboliques et vasculaires de l obésité. L impédancemétrie et le pli cutané Recommandation grade AE: La mesure de la composition corporelle par impédancemétrie, la mesure du pli cutané et le rapport tour de taille/tour de hanches ne sont pas recommandés en médecine de premier recours. (réservé à la recherche clinique mais avec des problèmes de précision et d exactitude)

16 Recommandation grade AE: Que proposer? Un patient en excès de poids doit faire l objet d une prise en charge spécifique par le médecin de premier recours dans le cadre de consultations dédiées avec un suivi programmé. La prise en charge de l obésité est fondée sur les principes de l éducation thérapeutique du patient.

17 Le bilan initial: origines et conséquences du surpoids et de l obésité Interrogatoire et examen clinique: Mesurer le tour de taille Rechercher des facteurs favorisant la prise de poids Identifier un trouble du comportement alimentaire Impulsivité alimentaire, compulsions alimentaires, moins fréquemment hyperphagie boulimique (cf. annexe 6) Retracer l histoire pondérale (cf. fiche annexe 9) Évaluer l activité physique (cf. fiche annexe 9) Évaluer l activité sédentaire (cf. fiche annexe 9) Étudier les habitudes et les apports alimentaires (cf. fiche annexe 9) Rechercher les médicaments pris par le patient et leur lien avec la prise de poids Évaluer sa perception de l excès de poids, son vécu et sa motivation au changement

18 Le bilan initial (2) Rechercher les conséquences de l excès de poids: Somatiques: Hypertension artérielle,dyspnée d effort, angor, apnées du sommeil, endormissement diurne, ronflement, asthénie matinale, douleurs articulaires (genoux, hanches, chevilles, lombaires), macération des plis, mycoses, insuffisance veineuse, lymphoedème, incontinence urinaire, anomalies du cycle menstruel, signes orientation de présence d un cancer (métrorragies, examen des seins, etc.) Psychologiques :Troubles anxio-dépressifs, perte de la libido, TCA secondaires à l obésité, compulsions alimentaires secondaires aux régimes répétés Sociales: Difficultés à l embauche, discrimination, stigmatisation, arrêts de travail, perte du travail, isolement Altération de la qualité de vie

19 Le bilan initial (3) Ordonnance: Exploration d anomalie lipidique (EAL) Chez des sujets âgés de plus de 45 ans ayant un IMC 28 kg/m2 : glycémie à jeun Recommandation grade AE: Il est recommandé au médecin d éviter tout discours culpabilisant qui ferait de la personne en excès pondéral la seule responsable de son poids.

20 Qui prend en charge? Recommandation grade AE: Le médecin généraliste prend en charge le patient. Il envisagera l aide d un professionnel de santé en deuxième recours en cas : de récidive après plusieurs régimes ou d échec de la prise en charge de premier recours. L échec peut être envisagé au bout de 6 mois à 1 an en général. Le médecin généraliste pourra faire appel à un médecin spécialisé en nutrition ou un diététicien, à un psychiatre ou un psychologue clinicien, à un masseur-kinésithérapeute ou un enseignant en activités physiques adaptées d IMC > 35 kg/m2 avec comorbidité et d IMC 40 kg/m2 si demande du patient ou avis pour une éventuelle indication de chirurgie bariatrique. Dans les troubles du comportement alimentaire caractérisés le recours au psychiatre ou au psychologue formé pour ces pathologies peut être rapidement nécessaire.

21 Commentaire A propos du deuxième recours Il n est pas possible actuellement de proposer un schéma plus précis pour faire appel au deuxième recours. Le deuxième recours n est pas suffisamment organisé et visible, en particulier en fonction de la disponibilité locale des différents professionnels et des coûts restant à la charge du patient

22 Les objectifs thérapeutiques Patients en surpoids Recommandations grade AE Il n y a aucun argument pour inciter à perdre du poids un patient en simple surpoids stable et sans comorbidité associée, mais il est important de prévenir une prise de poids supplémentaire. Quand son tour de taille est élevé ( 80 cm chez la femme, 94 cm chez l homme), l objectif est de prévenir une prise de poids supplémentaire et de réduire le tour de taille car un tour de taille élevé est un facteur de risque de diabète et de maladie cardiovasculaire (indépendamment de l IMC). En cas de comorbidité associée, l objectif est de perdre du poids et/ou de réduire le tour de taille.

23 Les objectifs thérapeutiques Patients avec une obésité Recommandations grade AE Il est recommandé d avoir pour objectif une perte pondérale de 5 % à 15 % par rapport au poids initial. Cet objectif est réaliste pour l amélioration des comorbidités et de la qualité de vie. Il est recommandé de prendre en charge les comorbidités associées. Le maintien de la perte de poids est essentiel. Stabiliser le poids est déjà un objectif intéressant pour les personnes ayant une obésité qui sont en situation d échec thérapeutique. Il faut être attentif à l amélioration du bien être, de l estime de soi et de l intégration sociale du patient.

24 Les conseils thérapeutiques Patients en surpoids Recommandations grade AE Il est recommandé de lui donner des conseils pour éviter une prise de poids. Recommandations grade B Il est nécessaire d informer le patient des bénéfices pour sa santé à ne pas prendre de poids. En cas de désir de perdre du poids, alerter la personne sur les risques des régimes trop restrictifs et déséquilibrés.

25 Recommandations grade B Les conseils thérapeutiques Patients avec une obésité Établir avec le patient des objectifs de réduction pondérale réalistes (avec en moyenne une perte de poids de 1 à 2 kg/mois), en définissant des moyens adaptés dans le cadre d un contrat thérapeutique. Dans les 2 situations: le médecin du travail peut être une aide et un relais Nécessité de considérer et sensibiliser l entourage proche +/- l impliquer dans l ETP Nécessité de donner des informations dans un style et un langage qui conviennent à la personne et à son entourage

26 Les conseils diététiques(1) Recommandations grade B Lorsqu un amaigrissement est envisagé (surpoids avec comorbidité ou obésité), le conseil nutritionnel vise à diminuer la ration énergétique en orientant le patient vers une alimentation de densité énergétique moindre et/ou un contrôle de la taille des portions. Il est recommandé d informer le patient que la recherche de perte de poids sans indication médicale formelle comporte des risques en particulier lorsqu il est fait appel à des pratiques alimentaires déséquilibrées et peu diversifiées.

27 Recommandations grade AE Les conseils diététiques(2) Il est nécessaire d évaluer les habitudes alimentaires pour estimer les apports énergétiques et d évaluer l activité physique pour estimer la dépense énergétique (cf. fiche annexe 9). Le médecin doit chercher à corriger un excès d apports énergétiques et aider le patient à trouver un équilibre alimentaire à travers des modifications durables de ses habitudes alimentaires. Dans le cadre de l éducation thérapeutique, le médecin peut proposer des mesures simples et personnalisées adaptées au contexte et permettant au patient de retrouver une alimentation équilibrée et diversifiée (ne pas sauter de repas, contrôler les portions, ne pas se resservir, prendre le temps de manger, éviter le grignotage, diversifier les repas etc.) (annexe 10).

28 Recommandations grade AE Les conseils diététiques(3) Il est important de reconnaître et de lever les tabous alimentaires, les fausses croyances, les sources de frustration et de désinhibition. Il peut être nécessaire de proposer au patient de modifier ses comportements d achat des aliments, le mode de préparation des repas (annexe 10). Les changements de comportement doivent être prolongés sur le long terme. L arrêt de ces mesures expose à une rechute. Les régimes très basses calories (moins de Kcal par jour) ne sont pas indiqués sauf cas exceptionnels. Ils doivent être supervisés par un médecin spécialisé en nutrition.

29 Les actions visant à augmenter l activité physique(1) Recommandations grade AE Une analyse des activités quotidiennes et des capacités physiques du patient doit être systématiquement réalisée avant d apporter des conseils (cf. fiche annexe 9). L éducation thérapeutique vise à encourager les patients à augmenter leur activité physique même s ils ne perdent pas de poids et à réduire le temps consacré à des activités sédentaires. L activité physique quotidienne doit être présentée comme indispensable au même titre que le sommeil ou l hygiène corporelle. L évaluation du risque cardio-vasculaire global doit être réalisée avant la reprise d une activité physique. En fonction de son intensité et des comorbidités, elle peut justifier un avis cardiologique.

30 Les actions visant à augmenter l activité physique(2) Recommandations grade AE Le type d activité physique doit être expliqué et négocié avec le patient en fonction de ses possibilités et de sa motivation. Tout nouvel effort par rapport à la situation antérieure doit être valorisé et encouragé. Le médecin peut avoir recours à un professionnel en activités physiques adaptées en cas d objectif thérapeutique initial non atteint ou en cas de demande du patient.

31 Les actions visant à augmenter l activité physique(3) Recommandations grade B Les patients doivent être encouragés à effectuer au moins 150 minutes (2 h 30) par semaine d activité physique d intensité modérée (annexe 11). Cette activité physique peut être fractionnée en une ou plusieurs sessions d au moins 10 minutes. Pour en retirer un bénéfice supplémentaire pour la santé les adultes devraient augmenter la durée de leur activité physique d intensité modérée de façon à atteindre 300 minutes (5 h) par semaine ou pratiquer 150 minutes par semaine d activité physique d intensité soutenue, ou une combinaison équivalente d activité d intensité modérée et soutenue.

32 Approche psycho-cognitivo-comportementale Recommandations grade AE Il est recommandé d avoir une approche psychologique pour les patients en excès de poids. Elle peut être réalisée par le médecin généraliste et complétée si nécessaire par une prise en charge spécialisée (en particulier en cas de trouble du comportement alimentaire, de trouble dépressif). Toutes les approches favorisant la relation médecin-patient et l aptitude au changement peuvent être prises en compte ; mais les techniques comportementales ou cognitivocomportementales ont fait la preuve de leur efficacité.

33 Traitement médicamenteux Constat L orlistat est actuellement le seul médicament ayant une indication dans l obésité autorisé en France, non remboursé Recommandations grade AE Au regard de son efficacité modeste, des effets indésirables, notamment digestifs, et des interactions médicamenteuses (entre autres avec les anticoagulants et les contraceptifs oraux), la prescription d orlistat n est pas recommandée.

34 Un suivi à long terme Recommandations grade AE La fréquence des consultations doit être adaptée afin de parvenir à la perte pondérale visée et de la maintenir. La prise en charge par le médecin de premier recours doit être poursuivie au long cours. Les modifications de comportement obtenues pour l activité physique et l alimentation doivent être maintenues sur le long terme.

35 Recommandations spécifiques Chez les sujets ayant un âge physiologique avancé En amont et pendant la grossesse Accompagnement après la naissance d un enfant Obésité associée à un diabète Obésité associée à une arthrose Obésité et prescription médicamenteuse (pharmacocinétique)

36 Les annexes o Table d IMC omédicaments pouvant provoquer une prise de poids o Critères diagnostiques de l hyperphagie boulimique o Valeurs du tour de taille définissant l adiposité abdominale en fonction des ethnies o Indications de la chirurgie bariatrique o Fiche de support à l entretien lors du bilan initial o Fiche de conseils pour l alimentation o Exemples d activités physiques en fonction de leur intensité o Fiche de prise en charge du surpoids o Fiche de prise en charge de l obésité

37 La place du diététicien dans ces recommandations o Intervention en second recours en cas de: orécidive après plusieurs régimes oechec de prise en charge au bout de 6 mois à 1an oimc > 35 kg/m2 avec comorbidité et IMC 40 kg/m2 si demande du patient ou avis pour une éventuelle indication de chirurgie bariatrique. Argumentaire: odeuxième recours pas suffisamment organisé et visible odisponibilité locale? ocoûts restant à la charge du patient

38 Les recommandations et la synthèse des recommandations sont téléchargeables sur

39 Vos avis Discussion Vos commentaires sont également attendus par le biais du questionnaire à votre disposition que votre délégué(e) fera suivre à l association. Merci à tous!

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