PHARMACOCINETIQUE. Détermination des paramètres PK: approches descriptives / modélisation PK quantitative

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "PHARMACOCINETIQUE. Détermination des paramètres PK: approches descriptives / modélisation PK quantitative"

Transcription

1 PHARMACOCINETIQUE Détermination des paramètres PK: approches descriptives / modélisation PK quantitative PK administration cible pharmacologique

2 DETERMINATION DES DIFFERENTS PARAMETRES PHARMACOCINETIQUES «A-D-M-E» Absorption orale (si forme per os) Biodisponibilité orale. Niveau d exposition AUC, Cmax. Distribution Volume de distribution (Vd). Elimination (métabolisme + excrétion) Clairance (Cl), demi-vie (t 1/2 ).

3 DETERMINATION DES DIFFERENTS PARAMETRES PHARMACOCINETIQUES PHARMACOCINETIQUE PHARMACODYNAMIE Cmax Cmax, AUC: niveau d exposition à la drogue. Amplitude de l effet pharmaco t 1/2 : temps de rémanence dans l organisme Durée de l effet pharmaco AUC t 1/2 Tmax: délai d atteinte de la Cmax Délai d atteinte de l effet pharmaco Tmax

4 DETERMINATION DES DIFFERENTS PARAMETRES PHARMACOCINETIQUES C circulantes usuelles (index théra) T 1/2 Tmax Vd Biodisponibilité orale.

5 DETERMINATION DES DIFFERENTS PARAMETRES PHARMACOCINETIQUES Pharmacocinétique descriptive (non compartimentale) équations mathématiques simples permettant approche descriptive des phénomènes. Modélisation pharmacocinétique établissement de modèles mathématiques complexes permettant description de phénomènes dynamiques.

6 PK Descriptive vs Modélisation? Pharmacocinétique descriptive Modélisation Variabilité physiopathologique Interactions médicamenteuses Études prédictives PK réglementaire (AMM) Etudes de population Pilotage des posologies

7 PK descriptive («modèle-indépendante», «non-compartimentale») Cmax Index théra Recueil des données cinétiques Approche observationelle (graphique) AUC Tmax T 1/2 Cmax? Tmax? Exposition? Demi-vie d élimination? A postériori! Description des phénomènes PK Corrélation à la pharmacodynamie Suivi Thérapeutique hospitalier

8 DETERMINATION DE L EXPOSITION PLASMATIQUE (= SSC, AUC) Cmax: ne rend pas toujours compte du véritable niveau d exposition! AUC: plus significatif.

9 DETERMINATION DE L EXPOSITION PLASMATIQUE (= SSC, AUC) C (ug/ml) = C 0 SSC 0 dt 0 TEMPS (min.)

10 DETERMINATION DE LA SSC: «METHODE DES TRAPEZES» C (ug/ml) C0 C1 C2 C (C + C ) = (t1 t0) (C + C ) = (t2 t1) (C + C ) = (t3 t2) t0 t1 t2 t3 TEMPS (min.)

11 SOMME DE TOUTES LES SURFACES DES TRAPEZES : n 1 (Ci + Ci 1) SSC0 = + t (ti i= 0 t i ) SSC n 1 (Ci + Ci + 1) Cn = (ti + 1 ti) + 2 ke 0 i= 0 SSC=AUC: permet d apprécier le degré d exposition de l organisme à un xénobiotique.

12 SOMME DE TOUTES LES SURFACES DES TRAPEZES : Comprimé Temps (H) C.(µmol/L) 0 0 0, , , ,5 6 39, ,8 12 9,95 conc plasmatiques (µmol) n 1 (Ci + Ci + 1) SSC0 t = (ti i= 0 ti) temps (h) (C i + C 2 i + 1) (ti + 1 ti) (66 + 0) 2 x (0.5-0) = 66 ( ) x (6-4) =

13 SOMME DE TOUTES LES SURFACES DES TRAPEZES : Temps (H) Comprimé AUC C.(µmol/L) (µmol.h/l) , , , , ,5 46, , ,5 69, ,6 102, , ,8 40,8 12 9,95 25,75 conc plasmatiques (µmol) AUC = 535 µmol.h/l temps (h) somme= 535,6

14 DETERMINATION DES NIVEAUX D EXPOSITION Ex: comparaison de deux formes galéniques 100 Temps (H) Comprimé comprimé LP C.(µmol/L) C.(µmol/L) , , , , , , ,95 40 concentrations (µmol) forme normale forme L.P temps (h)

15 DETERMINATION DES NIVEAUX D EXPOSITION Ex: comparaison de deux formes galéniques Temps (H) Comprimé AUC Comprimé LP AUC LP C.(µmol/L) (µmol.h/l) C.(µmol/L) (µmol.h/l) , , , ,25 1, , ,5 2 91,5 46, , , ,5 69, ,5 6 39,6 102, , ,8 40, ,95 25, somme= 535,6 678,25

16 DETERMINATION DES NIVEAUX D EXPOSITION Ex: comparaison de deux formes galéniques Temps (H) IV AUC Comprimé LP AUC LP C.(µmol/L) (µmol.h/l) C.(µmol/L) (µmol.h/l) , , , ,25 1, , ,5 2 91,5 46, , , ,5 69, ,5 6 39,6 102, , ,8 40, ,95 25, somme= 535, ,25 concentrations (µmol) µmol.h/l forme normale forme L.P. 678 µmol.h/l temps (h) La forme LP induit une exposition de +27% vs forme normale!

17 DETERMINATION DE LA BIODISPONIBILITE c c I.V. Per os AUC t AUC t E = AUC (oral) AUC (IV) Biodisponibilité orale!

18 DETERMINATION DE LA BIODISPONIBILITE Ex: comparaison de deux formes: I.V vs oral Temps (H) IV AUC Comprimé LP AUC LP C.(µmol/L) (µmol.h/l) C.(µmol/L) (µmol.h/l) ,25 157,6 19,7 25 0, , , ,8 70, ,25 1,5 123,5 64, , , , , , , ,8 100, ,8 40,8 35,4 79,2 12 9,95 25,75 26,8 62,2 somme= 681,1 612,45 concentrations (µmol) I.V. forme orale temps (h) Biodisponibilité orale = = 89%

19 DETERMINATION DE LA DEMI-VIE D ELIMINATION (= T1/2) Plasma conc (ng/ml) Plasma conc (ng/ml) T1/2= =1.4 h Time (h) Time (h) Demi-vie: permet de quantifier la rémanence d un xénobiotique dans l organisme.

20 DETERMINATION DE LA DEMI-VIE D ELIMINATION (= T 1/2 ) Demi-vies plasmatiques très variables selon les xénobiotiques: - Adénosine: 10 secondes - 5-FU: 15 minutes - Trastuzumab: 25 jours - Amiodarone: 50 jours

21 DETERMINATION DU VOLUME DE DISTRIBUTION c C 0 I.V. Dose D D Vd = C0 t Volume de distribution: permet d apprécier la diffusion d un xénobiotique dans l organisme. Si Vd > 1 l/kg: forte diffusion!

22 DETERMINATION DE LA CLAIRANCE. Dose D AUC Cl = D AUC Cl = F x D AUC Administration orale (F= biodisponibilité) Clairance: permet de quantifier la capacité de l organisme à éliminer un xénobiotique.

23 DETERMINATION NON-GRAPHIQUE DE LA DEMI-VIE D ELIMINATION. t 1/2 = Ln2 x Vd Cl Demi-vie: permet de quantifier la rémanence d un xénobiotique dans l organisme.

24 PK descriptive (modèle-indépendante) Les paramètres PK permettent de calculer les concentrations circulantes pour une dose donnée! Cinétiques linéaires. Cinétiques stationnaires.

25 ADMINISTRATIONS REITEREES (per os) 5 4,5 4 3,5 C moy conc (mg/ml) 3 2,5 2 1,5 1 F x D τ = Cl x C moy 0, Intervalle de prise τ temps (h) C moy = 1 Cl x F x D τ C au plateau sont: - proportionnelles à D et à biodisponibilité F - inversement proportionnelles à intervalle et clairance.

26 PK descriptive (modèle-indépendante) LINEARITE PHARMACOCINETIQUE? dose D dose D x 2 AUC AUC x 2 Proportionnalité doses / exposition plasmatique?

27 PK descriptive (modèle-indépendante) LINEARITE PHARMACOCINETIQUE? c D Dx2 AUC t AUC x4 t Ex: doublement de la dose induit exposition >>x2! Risque: saturation des processus d élimination! + impact fonctions hépatiques/rénales Traduit un dépassemement des fonctions d élimination de l organisme!

28 PK descriptive (modèle-indépendante) LINEARITE PHARMACOCINETIQUE? Cinétiques non linéaires: phénytoïne (saturation biotransfo hépatique), MTX, pénicillines (saturation élimination rénale) Ex: Concentrations plasmatiques phénytoïne (Di-Hydan ) en fonction des doses. 50 phenytoine (µg/l) Zone théra Saturation du cyp2c mg daily dose

29 PK descriptive (modèle-indépendante) LINEARITE PHARMACOCINETIQUE? c c D Dx3 AUC t AUC x2 t Risque: saturation des processus résorption Implication transport actif? Ex: triplement dose induit exposition <x3!

30 PK descriptive (modèle-indépendante) LINEARITE PHARMACOCINETIQUE? Cinétiques non linéaires. Ex: Concentrations circulantes acide ascorbique en fonction des doses de vit.c. Cmax Saturation transport actif digestif Dose (g)

31 PK descriptive STATIONNARITE PHARMACOCINETIQUE? J1 dose D J1+n dose D εἶναι γὰρ ἓν τὸ σοφόν, ἐπίστασθαι γνώµην, «on ne se baigne jamais deux fois dans le même fleuve» Héraclite d Ephèse ( av J.C.)

32 PK descriptive STATIONNARITE PHARMACOCINETIQUE? J1 dose D J1+n dose D AUC AUC Une même dose conduit-elle aux mêmes expositions? Risque: variations endogènes (physio-pathologiques) variations exogènes (interactions, co-médications) phénomènes d auto-induction ou auto-inhibition métabolique

33 PK descriptive STATIONNARITE PHARMACOCINETIQUE? La prise répétée d un médicament ne conduit pas à un état d équilibre ,5 4, ,5 3,5 conc (mg/ml) 3 2,5 2 conc (mg/ml) 3 2,5 2 1,5 1, ,5 0, temps (h) temps (h) stationnaire Non stationnaire

34 NOTION DE MODELE Interprétation à l aide de modèles mathématiques +/- complexes. Modèle: «Expression mathématique décrivant la réponse d un système pour une entrée donnée».

35 NOTION DE MODELE E modèle S Dose Modèle PK Conc.

36 NOTION DE MODELE Approche compartimentale. L organisme est considéré comme une succession de compartiments dans lesquels le médicament se distribue et diffuse de l un à l autre. Modèles physiologiques: longtemps trop complexes! Approche théorique simplifiée: «cinétique compartimentale». Modèles physiologiques (PBPK): traités par nouveaux calculateurs et supports logiciels, renouveau d intérêt en PK non-clinique!

37 NOTION DE MODELE PBPK: physiologically-based pharmacokinetics. Permet le lien entre les paramètres in vitro/in silico et les paramètres in vivo sur des bases physiologiques (débit de perfusion des organes, poids des organes, etc ). Doit permettre de simuler et prédire les taux circulants pour une dose déterminée chez l homme avant l administration en phase-i. - débits sanguins des organes (Q). - coef de partage sang/tissu (Kp). - métabolisme in vitro (Vmax, Km ). -. Données de la littérature Expérimentations in vitro Early ADMET

38 NOTION DE MODELE PBPK: physiologically-based pharmacokinetics. Q coeur Kp coeur Q tissus Kp tissus C (ug/ml) Q muscles Kp muscles TEMPS (min.) Qa hépatique Kp foie C (ug/ml) Vmax Km Q veine porte TEMPS (min.)

39 NOTION DE MODELE Approche compartimentale. L organisme est considéré comme une succession de compartiments dans lesquels le médicament se distribue et diffuse de l un à l autre. La plupart du temps: modèle mono, bi ou tri-compartimental. dose Ka dose Ka dose Ka K12 K13 K12 K K31 K Kel Compartiment central Kel Compartiment périphérique Kel

40 NOTION DE MODELE Approche compartimentale. dose Ka K12 K Kel Constante de transfert (K): relie la vitesse de variation de la concentration C dans un compartiment donné. La diffusion d un médicament à travers une membrane biologique est décrite par une équation de type exponentiel. Les équations décrivant la cinétique d un médicament sont des sommes d exponentielles (C t =Ae -αt + Be -βt +...) dans lesquelles les constantes quantifient les vitesses de résorption, de transfert entre les compartiments et d élimination.

41 NOTION DE MODELE Approche compartimentale. dose Ka K12 K Kel Comment choisir le modèle adapté (mono, bi, tri. Compartiments)? - Estimation graphique: allure du profil cinétique (échelle semi-log)! - Nombre de prélèvements (observations) disponibles peut biaiser estimation! - Modèles trop complexes (>3 compartiments): problème d identification des paramètres!

42 NOTION DE MODELE Modèle mono-compartimental (IV: Ka=1). dose Ka 10 5 C 10 1 C C 0 Kel Kel 0 t 0 t C t =C 0 e -K el t Ln C t = Ln C 0 -K el t t 1/2 = Ln2 K el AUC = C 0 K el

43 NOTION DE MODELE Modèle bi-compartimental (IV). dose Ka 10 C 10 C semi-log! K12 K Kel 0 t 0 t K 21 = K el = α.β K 21 A.β+ B.α A + B C t =Ae -αt + Be -βt K 12 = α + β K 21 -K el Cl = t 1/2 = Ln2 β AUC = A α A α D + + B β B β

44 PK COMPARTIMENTALE Ex: détermination compartimentale de la PK (modèle à 2 cpts) 70 temps (h) conc (µg/ml) 0, , , ,75 18,6 1,00 15,1 1, ,00 8 2,50 6,6 3,00 5,2 3,50 4,2 4,00 3,4 conc (µg/ml) ,00 0,50 1,00 1,50 2,00 2,50 3,00 3,50 4,00 4,50 temps (h)

45 PK COMPARTIMENTALE Ex: détermination compartimentale de la PK (modèle à 2 cpts) Représentation semi-log 100 temps (h) conc (µg/ml) 0, , , ,75 18,6 1,00 15,1 1, ,00 8 2,50 6,6 3,00 5,2 3,50 4,2 4,00 3,4 conc (µg/ml) ,00 0,50 1,00 1,50 2,00 2,50 3,00 3,50 4,00 4,50 temps (h)

46 PK COMPARTIMENTALE Ex: détermination compartimentale de la PK (modèle à 2 cpts) Extrapolation de la droite (temps de prélèvements tardifs): «feathering» 100 conc (µg/ml) B C expérimentale C extrapolée ,00 0,50 1,00 1,50 2,00 2,50 3,00 3,50 4,00 4,50 temps (h)

47 PK COMPARTIMENTALE Ex: détermination compartimentale de la PK (modèle à 2 cpts) Calcul C dif. (expérimentales (observées) - extrapolées): «feathering». C expéri C extrapolée Différence temps (h) conc (µg/ml) Conc (µg/ml) conc (µg/ml) 0, , , ,75 18,6 14 4,6 1,00 15,1 13 2,1 1, , ,50 6,6 6,6 0 3,00 5,2 5,2 0 3,50 4,2 4,2 0 4,00 3,4 3,4 0 à reporter Sur le graphe

48 PK COMPARTIMENTALE Ex: détermination compartimentale de la PK (modèle à 2 cpts) Cdif. reportées sur le graphique semi-log: «méthode des résidus» 100 A A, B, α, β B Compartiment 2 conc (µg/ml) 10 β α Compartiment 1 1 0,00 0,50 1,00 1,50 2,00 2,50 3,00 3,50 4,00 4,50 temps (h)

49 PK COMPARTIMENTALE Ex: détermination compartimentale de la PK (modèle à 2 cpts) 70 conc (µg/ml) C t =Ae -αt + Be -βt A, B, α, β ,00 0,50 1,00 1,50 2,00 2,50 3,00 3,50 4,00 4,50 temps (h) Calcul des paramètres PK! t 1/2 = Ln2 β AUC = A α B + Cl = β A α D + B β

50 PK COMPARTIMENTALE Ex: détermination compartimentale de la PK (modèle à 2 cpts forme orale) heures 1000 C ng/ml C2 100 pente Ke 10 pente Ka C t = -C1.e -Kat + C2.e -Ket 1

51 PK COMPARTIMENTALE Support logiciel (Kinetica, Kinetic Pro, Kintool, Topfit, MathLab )

52 NOTION DE MODELE: APPLICATIONS Dose Modèle PK Conc. Index thérapeutique D3 D1 temps D2 Prédiction de l exposition en fonction de la dose!

53 NOTION DE MODELE Dose Modèle PK Conc. Index thérapeutique temps Ciblage posologique!

54 APPLICATION MODELISATION PK f(d) Ct = Ae -αt + Be -βt D = [ξ] x C t Modèle permet de choisir dose D en fonction de la concentration C t que l on veut atteindre au temps t. Si connaissance de Cmax ou exposition optimales: calcul de D opt!

55 CIBLAGE POSOLOGIQUE Variabilité PK Inter-individuelle Cible Théra? exposition Dose standard: 2 Cps/jour Risque de sortie de zone thérapeutique!

56 CIBLAGE POSOLOGIQUE Identification des paramètres PK individuels 4 Cp/jour Cible Théra exposition Pt1: C t =A1e -α1t + B1e -β1t 2 Cp/jour 1 Cp/jour Pt2: C t =A2e -α2t + B2e -β2t Pt3: C t =A3e -α3t + B3e -β3t Pt4:.. 1/2 Cp/jour D = [ξ] x C t

57 APPLICATION MODELISATION SUPPORT PHARMACOCINETIQUE + PILOTAGE DES POSOLOGIES

58 APPLICATION MODELISATION SUPPORT PHARMACOCINETIQUE + PILOTAGE DES POSOLOGIES MTX-HD & ostéosarcomes (Oncologie Médicale Adultes, CHU Timone). Adolescents, jeunes adultes. Exérèse chirurgicale + chimio (MTX). Pronostic très favorable si pas de métastases. Espérance de vie élevée, éviter chirurgie invalidante. Chimio néo-adjuvante: limiter acte chirurgical + éviter envahissement tumoral. CHIMIO HAUTE DOSE

59 APPLICATION MODELISATION Variabilité inter-individuelle: > 45% sur les clairances. HD: risque de saturation élimination rénale cinétique non linéaire! HD: hors-amm! Doses usuelles: mg. MTX-HD: 30g! Risque +++ de décès toxiques si doses élevées sans support PK. Exposition Léthale 1.5 Toxique 1 Protocole standard Variabilité interindividuelle Protocole standard intensifié Protocole intensifié + PK Thérapeutique Infra thérapeutique Dose

60 APPLICATION MODELISATION SUPPORT PHARMACOCINETIQUE + PILOTAGE DES POSOLOGIES Dose standard plasma conc (µm) DECES TOXIQUE! ECHAPPEMENT THERAPEUTIQUE! patient1 patient2 patient time (h) Perfusion 8 heures Cible thérapeutique: Cmax (= Cend : 8 heures)

61 APPLICATION MODELISATION SUPPORT PHARMACOCINETIQUE + PILOTAGE DES POSOLOGIES Dose adaptées DOSAGE IDENTIFICATION PARAMETRES PK INDIVIDUELS CALCUL DOSE ADAPTEE plasma conc (µm) standard Perfusion 8 heures Adaptation time (h) patient1 patient2 patient3 Cible thérapeutique: Cmax (= Cend : 8 heures)

62 APPLICATION MODELISATION Ex: PERFUSION I.V. 3 phases: 1. Accumulation 2. Equilibre 3. Décroissance. 3 phases: 1. Accumulation 2. Equilibre 3. Décroissance. perfusion t V. perfusion vs V. élimination (K0) (Ke)

63 APPLICATION MODELISATION Ex: PERFUSION I.V. 3 phases: 1. Accumulation 2. Equilibre (Css) 3. Décroissance. t perfusion - Concentration à l équilibre (=Css, ) = zone thérapeutique cible. - Délai d atteinte Css: délai d obtention bénéfice thérapeutique.

64 APPLICATION MODELISATION Ex: PERFUSION I.V. 3 phases: 1. Accumulation 2. Equilibre (Css) 3. Décroissance. t perfusion Délai d atteinte Css: 4 x demi-vie du médicament Ex: Augmentin (acide clavulanique): t1/2 = 60 min, Css atteinte à 60x4 = 240 min de perfusion continue.

65 APPLICATION MODELISATION PERFUSION I.V. Ex: mise en place antibiothérapie probabiliste d urgence - AB1: t 1/2 = 0.5 heures - AB2: t 1/2 = 3 heures Obtention couverture antibiotique efficace: - AB1: 0.5x4 = 2 heures OK. - AB2: 3 x 4 = 12 heures risque vital? PK peut orienter stratégie thérapeutique!

66 APPLICATION MODELISATION PERFUSION I.V. Calcul délai d obtention C éq. Modèle compartimental! Ct = K 0 (K21 - α) (1-e -αt ) V1 α (α-β) perfusion 3 phases: 1. Accumulation 2. Equilibre 3. Décroissance. e - α(t-t) + K 0 (β -K21) (1-e - β t ) V1 β (α-β) t e - β(t-t)

67 APPLICATION MODELISATION PERFUSION I.V. Calcul délai d obtention C éq. Fss = Ct Ceq Etat d équilibre: Fss = 1 (t =!). t = t 1/2 x n Css = 4 x T1/2 = (...) = = 1 - (0.5) n t t 1/2 n Fss 1 0,5 2 0,75 3 0,87 4 0,94 5 0,97 6 0, ,99 infini 1

68 PERFUSION I.V. APPLICATION MODELISATION Ex: Antibio probabiliste des états septiques graves: - B-lactamines (sulbactam): t 1/2 = 8 heures chez le jeune enfant. - Si perfusion continue simple: Css à 8x4= 32 h. Pronostic vital? perfusion t

69 APPLICATION MODELISATION PERFUSION I.V. - Calcul dose de charge Dose flash = Dose perf/durée perf 0.693/demi-vie K0 K0 Ceq. = = Cl Ke.V Dose charge = V x Ceq = K0 Ke =D/T ln2 t 1/2 FLASH I.V. Dose de charge 3 phases: 1. Accumulation 2. Equilibre 3. Décroissance. Atteinte immédiate Css efficace t perfusion

70 CONCLUSION: INTERET PRATIQUE DE LA MODELISATION Permet description des données cinétiques. Comparaison des paramètres individuels. Prédiction des données évaluation de l incidence des schémas posologiques, détermination posologie. Piloter les stratégies d administration / formulation. Tenir compte des paramètres PK individuels dans l administration des médicaments. Doses AMM: calculées à partir de populations sélectionnées de patients! «un patient, une dose». Utile si pathologie lourde, médicament à index thérapeutique étroit.

Nouveaux anticoagulants oraux (NOAC)

Nouveaux anticoagulants oraux (NOAC) Nouveaux anticoagulants oraux (NOAC) Mécanisme d action Suivi biologique: comment et quand? A.Demulder IRIS-Lab 15/05/2013 1 Anticoagulants «traditionnels»: HNF Parentéral Suivi biologique avec ajustement

Plus en détail

Gestion périopératoire et des évènements hémorragiques sous nouveaux anticoagulants oraux

Gestion périopératoire et des évènements hémorragiques sous nouveaux anticoagulants oraux Gestion périopératoire et des évènements hémorragiques sous nouveaux anticoagulants oraux Anne GODIER Service d Anesthésie-Réanimation Hopital Cochin Paris Table ronde anticoagulants 15 novembre 2013 Conflits

Plus en détail

!! "#$%&$'()*!+'!),'(-(.$'()*!/&!012+3$,+&'(4! 53&6!7)*(')3(*68!+*!*9)*$')%)6(+!

!! #$%&$'()*!+'!),'(-(.$'()*!/&!012+3$,+&'(4! 53&6!7)*(')3(*68!+*!*9)*$')%)6(+! !"#$%&'#()*+%*,%"-$%**./01%*+%*234&54/#%*,%"-$%6748'4""%* * 9):4&(%5%"(*+%*+#&%/(#0"*10;#'(#

Plus en détail

Suivi Biologique des Nouveaux Anticoagulants

Suivi Biologique des Nouveaux Anticoagulants Suivi Biologique des Nouveaux Anticoagulants M.M. Samama, M-H. Horellou, C. Flaujac, J. Conard Groupe Hémostase-Thrombose Hôtel-Dieu L. Le Flem, C. Guinet, F. Depasse Biomnis - Ivry sur Seine TFPI TFPI

Plus en détail

Les nouveaux anticoagulants ont ils une place aux Urgences?

Les nouveaux anticoagulants ont ils une place aux Urgences? Les nouveaux anticoagulants ont ils une place aux Urgences? Emmanuel Andrès Service de Médecine Interne Diabète et Maladies métabolique Clinique Médicale B - CHRU de Strasbourg Remerciements au Professeur

Plus en détail

De nombreux composés comportant le squelette aryléthanolamine (Ar-CHOH-CH2-NHR) interfèrent avec le

De nombreux composés comportant le squelette aryléthanolamine (Ar-CHOH-CH2-NHR) interfèrent avec le [E1-2007S] pp75 (40 points) Chimie Thérapeutique - Pharmacologie De nombreux composés comportant le squelette aryléthanolamine (Ar-CHOH-CH2-NHR) interfèrent avec le système adrénergique. Leur profil d

Plus en détail

Item 169 : Évaluation thérapeutique et niveau de preuve

Item 169 : Évaluation thérapeutique et niveau de preuve Item 169 : Évaluation thérapeutique et niveau de preuve COFER, Collège Français des Enseignants en Rhumatologie Date de création du document 2010-2011 Table des matières ENC :...3 SPECIFIQUE :...3 I Différentes

Plus en détail

Les Nouveaux AntiCoagulants Oraux

Les Nouveaux AntiCoagulants Oraux Les Nouveaux AntiCoagulants Oraux (NACO) Emmanuel HAZARD/Jean-loup HERMIL Chronologie Héparine non fractionnée 1950 HBPM 1980 NACO >2008 AVK 1960 Fondaparinux 2002 2 Les indications des NACOs En médecine

Plus en détail

Cibles Nouveaux ACO AVK. Fondaparinux HBPM HNF. Xarelto. Eliquis Lixiana. Pradaxa PARENTERAL INDIRECT ORAL DIRECT. FT / VIIa.

Cibles Nouveaux ACO AVK. Fondaparinux HBPM HNF. Xarelto. Eliquis Lixiana. Pradaxa PARENTERAL INDIRECT ORAL DIRECT. FT / VIIa. Accidents hémorragiques aux nouveaux anticoagulants Gérard Audibert Anesthésie Réanimation CHU de Nancy Remerciements au Pr A. Steib GIHP Cibles Nouveaux ACO ORAL DIRECT FT / VIIa PARENTERAL INDIRECT AVK

Plus en détail

Hémostase et Endocardite Surveillance des anticoagulants. Docteur Christine BOITEUX

Hémostase et Endocardite Surveillance des anticoagulants. Docteur Christine BOITEUX Hémostase et Endocardite Surveillance des anticoagulants Docteur Christine BOITEUX Théorie Endocardites et anticoagulation POUR Thromboses Emboles septiques CONTRE Favorise emboles septiques et diffusion

Plus en détail

Les nouveaux anticoagulants oraux : quelles interactions médicamenteuses?

Les nouveaux anticoagulants oraux : quelles interactions médicamenteuses? Les nouveaux anticoagulants oraux : quelles interactions médicamenteuses? Dr Stéphanie Chhun, Pharmacologue (Hôpital Universitaire Necker Enfants-Malades) Pr Stéphane Mouly, Interniste (Hôpital Lariboisière)

Plus en détail

Modélisation pharmacocinétique-pharmacodynamique et techniques de simulation appliquées à l évaluation de stratégies thérapeutiques en infectiologie

Modélisation pharmacocinétique-pharmacodynamique et techniques de simulation appliquées à l évaluation de stratégies thérapeutiques en infectiologie Modélisation pharmacocinétique-pharmacodynamique et techniques de simulation appliquées à l évaluation de stratégies thérapeutiques en infectiologie Laurent Bourguignon To cite this version: Laurent Bourguignon.

Plus en détail

27 ème JOURNEE SPORT ET MEDECINE Dr Roukos ABI KHALIL Digne Les Bains 23 novembre 2013

27 ème JOURNEE SPORT ET MEDECINE Dr Roukos ABI KHALIL Digne Les Bains 23 novembre 2013 27 ème JOURNEE SPORT ET MEDECINE Dr Roukos ABI KHALIL Digne Les Bains 23 novembre 2013 Les Nouveaux Anticoagulants Oraux (NACO) dans la maladie thrombo embolique veineuse INTRODUCTION Thrombose veineuse

Plus en détail

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE. Avis. 3 septembre 2008

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE. Avis. 3 septembre 2008 COMMISSION DE LA TRANSPARENCE Avis 3 septembre 2008 PRIVIGEN 100 mg/ml, solution pour perfusion Flacon en verre de 50 ml (CIP: 572 790-7 Flacon en verre de 100 ml (CIP: 572 791-3) Flacon en verre de 200

Plus en détail

UTILISATION DES C.C.P DANS LES HEMORRAGIES SOUS AVK ET SOUS NACO : RECOMMANDATIONS DE L HAS COPACAMU 2014

UTILISATION DES C.C.P DANS LES HEMORRAGIES SOUS AVK ET SOUS NACO : RECOMMANDATIONS DE L HAS COPACAMU 2014 UTILISATION DES C.C.P DANS LES HEMORRAGIES SOUS AVK ET SOUS NACO : RECOMMANDATIONS DE L HAS SYMPOSIUM CSL BEHRING COPACAMU 2014 PROFESSEUR François BERTRAND CHU DE NICE CHRONOLOGIE DES RECOMMANDATIONS

Plus en détail

Gestion des anticoagulants oraux directs dans le cadre de l urgence

Gestion des anticoagulants oraux directs dans le cadre de l urgence Gestion des anticoagulants oraux directs dans le cadre de l urgence Vendredi 23 mai 2014 Valérie Poirier Clément d Audigier Service d Hématologie biologique Hôpital Saint-Antoine Les anticoagulants oraux

Plus en détail

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS. 18 janvier 2006

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS. 18 janvier 2006 COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS 18 janvier 2006 ADVATE 1500 UI, poudre et solvant pour solution injectable 1 flacon(s) en verre de 1 500 UI - 1 flacon(s) en verre de 5 ml avec matériel(s) de perfusion(s)

Plus en détail

journées chalonnaises de la thrombose

journées chalonnaises de la thrombose Nos connaissances certaines et notre pratique journalière : Les Nouveaux Anticoagulants dans la thromboprophylaxie de la chirurgie prothétique du MI Benoit Cots et Jean Marc Royer le 29/11/12-1 Recommandations

Plus en détail

Point d information Avril 2012. Les nouveaux anticoagulants oraux (dabigatran et rivaroxaban) dans la fibrillation auriculaire : ce qu il faut savoir

Point d information Avril 2012. Les nouveaux anticoagulants oraux (dabigatran et rivaroxaban) dans la fibrillation auriculaire : ce qu il faut savoir Point d information Avril 2012 Les nouveaux anticoagulants oraux (dabigatran et rivaroxaban) dans la fibrillation auriculaire : ce qu il faut savoir Le dabigatran (PRADAXA), inhibiteur direct de la thrombine,

Plus en détail

Nouveaux Anti-thrombotiques. Prof. Emmanuel OGER Pharmacovigilance Pharmaco-épidémiologie Faculté de Médecine Université de Rennes 1

Nouveaux Anti-thrombotiques. Prof. Emmanuel OGER Pharmacovigilance Pharmaco-épidémiologie Faculté de Médecine Université de Rennes 1 Nouveaux Anti-thrombotiques Prof. Emmanuel OGER Pharmacovigilance Pharmaco-épidémiologie Faculté de Médecine Université de Rennes 1 Classification Antithrombines directes o Ximélagatran EXANTA o Désirudine

Plus en détail

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE. Avis. 10 mars 2010

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE. Avis. 10 mars 2010 COMMISSION DE LA TRANSPARENCE Avis 10 mars 2010 ARIXTRA 1,5 mg/0,3 ml, solution injectable en seringue pré-remplie - Boîte de 2 (CIP : 363 500-6) - Boîte de 7 (CIP : 363 501-2) - Boîte de 10 (CIP : 564

Plus en détail

7- Les Antiépileptiques

7- Les Antiépileptiques 7- Les Antiépileptiques 1 Définition L épilepsie est un trouble neurologique chronique caractérisé par la survenue périodique et imprévisible de crises convulsives dues à l émission de décharges électriques

Plus en détail

Professeur Diane GODIN-RIBUOT

Professeur Diane GODIN-RIBUOT UE3-2 - Physiologie rénale Chapitre 5 : Mesure de la fonction rénale : la clairance rénale Professeur Diane GODIN-RIBUOT Année universitaire 2011/2012 Université Joseph Fourier de Grenoble - Tous droits

Plus en détail

Mise au point sur le bon usage des aminosides administrés par voie injectable : gentamicine, tobramycine, nétilmicine, amikacine

Mise au point sur le bon usage des aminosides administrés par voie injectable : gentamicine, tobramycine, nétilmicine, amikacine Mise au point mars 2011 MAP Mise au point sur le bon usage des aminosides administrés par voie injectable : gentamicine, tobramycine, nétilmicine, amikacine Sommaire ~ ~ ~ ~ ~ ~ d un traitement par aminosides

Plus en détail

Introduction : Essais de phase I

Introduction : Essais de phase I Schéma de recherche de dose dans les essais de phase I : comparaison par simulations dans un cadre temporel A Doussau 1,2, MC Le Deley 3, B Asselain 1, G Vassal 3, X Paoletti 1 1 - Institut Curie, 2 -

Plus en détail

Pharmacologie des «nouveaux» anticoagulants oraux

Pharmacologie des «nouveaux» anticoagulants oraux Pharmacologie des «nouveaux» anticoagulants oraux Apixaban, Dabigatran, Rivaroxaban Pr D. DEPLANQUE Département de Pharmacologie médicale EA 1046 et CIC 9301 INSERM-CHRU, Institut de Médecine Prédictive

Plus en détail

Aspects pratiques du traitement de la MTEV

Aspects pratiques du traitement de la MTEV JFA Aspects pratiques du traitement de la MTEV 1 er février 2013 Isabelle Mahé Hôpital Louis Mourier Médecine Interne APHP, Université Paris 7 Conflits d intérêt Conseil en développement Daiichi Sankyo,

Plus en détail

Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur la scintigraphie osseuse et le TEP-SCAN

Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur la scintigraphie osseuse et le TEP-SCAN Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur la scintigraphie osseuse et le TEP-SCAN Docteur Antoine MONET Centre d Imagerie Fonctionnelle Clinique Saint Augustin Jeudi 25 Septembre 2008 Un peu d histoire

Plus en détail

RIVAROXABAN ET TESTS DE BIOLOGIE MEDICALE

RIVAROXABAN ET TESTS DE BIOLOGIE MEDICALE RIVAROXABAN ET TESTS DE BIOLOGIE MEDICALE Ce texte est une mise au point d Octobre 2012, dont le contenu sera revu en fonction de l avancement des connaissances Rédacteurs : Isabelle Gouin-Thibault 1,

Plus en détail

Situation Agent Schéma posologique*

Situation Agent Schéma posologique* Le besoin d une antibioprophylaxie pour la prévention d une endocardite infectieuse et d une infection hématogène à la suite d une arthroplastie doit être envisagé sur une base individuelle et en collaboration

Plus en détail

Générique d antibiotique : info ou intox! Le point de vue de la pharmacovigilance

Générique d antibiotique : info ou intox! Le point de vue de la pharmacovigilance Générique d antibiotique : info ou intox! Le point de vue de la pharmacovigilance Journée régionale OMEDIT Arlin Auvergne / CAI du CHU Mardi 31 Mars 2015 Dr Marie Zenut Centre régional de pharmacovigilance

Plus en détail

CLINIMIX AVIS DE LA COMMISSION DE LA TRANSPARENCE

CLINIMIX AVIS DE LA COMMISSION DE LA TRANSPARENCE CLINIMIX AVIS DE LA COMMISSION DE LA TRANSPARENCE BAXTER_CLINIMIX N9G15 E et N12G20E_Avis CT_14-02-2007.pdf BAXTER_CLINIMIX N9G15E N12G20E N14G30 N17G35_Avis CT_12-12-2001.pdf BAXTER_CLINIMIX changement

Plus en détail

Entretiens Pharmaceutiques en Oncologie : Où en sommes nous en 2014, au CHPC

Entretiens Pharmaceutiques en Oncologie : Où en sommes nous en 2014, au CHPC Entretiens Pharmaceutiques en Oncologie : Où en sommes nous en 2014, au CHPC 2éme Journée des Infirmiers de Basse-Normandie Jeudi 9 Octobre 2014 Florence BANNIE, Pharmacien CHPC, CHERBOURG Déclarations

Plus en détail

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS. 10 mai 2006

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS. 10 mai 2006 COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS 10 mai 2006 METOJECT 10 mg/ml, solution injectable en seringue pré-remplie 1 seringue pré-remplie en verre de 0,75 ml avec aiguille : 371 754-3 1 seringue pré- remplie

Plus en détail

{ Introduction. Proposition GIHP 05/12/2014

{ Introduction. Proposition GIHP 05/12/2014 Etude descriptive des accidents hémorragiques sous Nouveaux Anticoagulants Oraux au Service d Accueil des Urgences du CHU de Besançon entre janvier 2012 et janvier 2014 { Dr Claire KANY SAMU Besançon KEPKA

Plus en détail

Certificat SSO de formation postgrade en médecine dentaire générale

Certificat SSO de formation postgrade en médecine dentaire générale Certificat SSO de formation postgrade en médecine dentaire générale Guide Reconnaissance par la SSO du statut de praticien généraliste Le certificat SSO de formation postgrade en médecine dentaire générale

Plus en détail

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS DE LA COMMISSION. 10 octobre 2001

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS DE LA COMMISSION. 10 octobre 2001 COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS DE LA COMMISSION 10 octobre 2001 VIRAFERONPEG 50 µg 80 µg 100 µg 120 µg 150 µg, poudre et solvant pour solution injectable B/1 B/4 Laboratoires SCHERING PLOUGH Peginterféron

Plus en détail

ANEMIE ET THROMBOPENIE CHEZ LES PATIENTS ATTEINTS D UN CANCER

ANEMIE ET THROMBOPENIE CHEZ LES PATIENTS ATTEINTS D UN CANCER ANEMIE ET THROMBOPENIE CHEZ LES PATIENTS ATTEINTS D UN CANCER Dr Michael Hummelsberger, Pr Jean-Gabriel Fuzibet, Service de Médecine Interne, Hôpital l Archet, CHU Nice 1. ANEMIE L étiologie de l anémie

Plus en détail

La Pharmacie Clinique en Belgique : Pratique et Formation

La Pharmacie Clinique en Belgique : Pratique et Formation La Pharmacie Clinique en Belgique : Pratique et Formation Céline Michel, pharmacien hospitalier clinicien Charline Artoisenet, pharmacien hospitalier clinicien Université Catholique de Louvain, Cliniques

Plus en détail

Informations sur le rivaroxaban (Xarelto md ) et l apixaban (Eliquis md )

Informations sur le rivaroxaban (Xarelto md ) et l apixaban (Eliquis md ) Informations sur le rivaroxaban (Xarelto md ) et l apixaban (Eliquis md ) Préambule Ce document présente plusieurs informations utiles pour les prescripteurs afin de les aider lors de l utilisation du

Plus en détail

Essais cliniques de phase 0 : état de la littérature 2006-2009

Essais cliniques de phase 0 : état de la littérature 2006-2009 17 èmes Journées des Statisticiens des Centres de Lutte contre le Cancer 4 ème Conférence Francophone d Epidémiologie Clinique Essais cliniques de phase 0 : état de la littérature 2006-2009 Q Picat, N

Plus en détail

Surveillance biologique d'un traitement par Héparine de Bas Poids Moléculaire (HBPM)

Surveillance biologique d'un traitement par Héparine de Bas Poids Moléculaire (HBPM) Hématologie biologique (Pr Marc Zandecki) Faculté de Médecine CHU 49000 Angers France Surveillance biologique d'un traitement par Héparine de Bas Poids Moléculaire (HBPM) 1. Structure et mode d'action

Plus en détail

Assurance Maladie Obligatoire Commission de la Transparence des médicaments. Avis 1 23 Octobre 2012

Assurance Maladie Obligatoire Commission de la Transparence des médicaments. Avis 1 23 Octobre 2012 Assurance Maladie Obligatoire Commission de la Transparence des médicaments Avis 1 23 Octobre 2012 Titre I : Nom du médicament, DCI, Forme pharmaceutique, Dosage, Présentation - ARANESP 10 µg, Darbépoétine

Plus en détail

Accidents des anticoagulants

Accidents des anticoagulants 30 Item 182 Accidents des anticoagulants Insérer les T1 Objectifs pédagogiques ENC Diagnostiquer un accident des anticoagulants. Identifier les situations d urgence et planifier leur prise en charge. COFER

Plus en détail

Dossier d information sur les bêtabloquants

Dossier d information sur les bêtabloquants Dossier d information sur les bêtabloquants Septembre 2014 I. Rappel sur les récepteurs bêta-adrénergiques Il y a actuellement 3 sortes de récepteurs bêta-adrénergiques connus: - Les récepteurs 1 qui sont

Plus en détail

Prise en charge de l embolie pulmonaire

Prise en charge de l embolie pulmonaire Prise en charge de l embolie pulmonaire Dr Serge Motte Liège 06.12.14 - Laack TA et Goyal DG, Emerg Med Clin N Am 2004; 961-983 2 PLAN Diagnostic Prise en charge: Phase aiguë: analyse de gravité Choix

Plus en détail

RELPAX. hydrobromure d élétriptan

RELPAX. hydrobromure d élétriptan RELPAX hydrobromure d élétriptan * Pharmacocinétique * Toxicologie * Formulation galénique * Essais cliniques * Conclusion * Pharmacocinétique * Toxicologie * Formulation galénique * Essais cliniques *

Plus en détail

Infospot. Les nouveaux anticoagulants oraux (NACOs) Octobre - Novembre - Decembre 2014

Infospot. Les nouveaux anticoagulants oraux (NACOs) Octobre - Novembre - Decembre 2014 Infospot Les nouveaux anticoagulants oraux (NACOs) Octobre - Novembre - Decembre 2014 Les nouveaux anticoagulants oraux (NACOs) - Octobre - Novembre - Decembre 2014 1 I. Définition Il est actuellement

Plus en détail

DON DE SANG. Label Don de Soi

DON DE SANG. Label Don de Soi DON DE SANG Label Don de Soi 2015 SOMMAIRE Les différents types de dons p.3 Le don de sang total Le don de plasma Le don de plaquettes Le don de moelle osseuse Que soigne-t-on avec un don de sang? p.7

Plus en détail

LASER DOPPLER. Cependant elle n est pas encore utilisée en routine mais reste du domaine de la recherche et de l évaluation.

LASER DOPPLER. Cependant elle n est pas encore utilisée en routine mais reste du domaine de la recherche et de l évaluation. LASER DOPPLER INTRODUCTION La technique qui utilise l effet Doppler à partir d un faisceau laser est l une des seules qui permette d enregistrer en continu le reflet de la perfusion superficielle de tissus

Plus en détail

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS. 19 octobre 2011

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS. 19 octobre 2011 COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS 19 octobre 2011 PEDIAVEN AP-HP G15, solution pour perfusion 1000 ml de solution en poche bi-compartiment, boîte de 4 (CIP: 419 999-0) PEDIAVEN AP-HP G20, solution pour

Plus en détail

TUTORAT UE 6 2014-2015 Initiation à la connaissance du médicament CORRECTION d annales Semaine du

TUTORAT UE 6 2014-2015 Initiation à la connaissance du médicament CORRECTION d annales Semaine du TUTORAT UE 6 2014-2015 Initiation à la connaissance du médicament CORRECTION d annales Semaine du Concours PACES 2013-2014 Semaine du 27/04/2015 QCM n 1 : B, D, E A. Faux. Le monde animal et minéral a

Plus en détail

Nouveaux anticoagulants oraux : gestion des accidents hémorragiques

Nouveaux anticoagulants oraux : gestion des accidents hémorragiques Nouveaux anticoagulants oraux : gestion des accidents hémorragiques PY Cordier Service de Réanimation HIA Laveran - Marseille Février 2014 Introduction Anticoagulants oraux : historique Antivitamines K

Plus en détail

Les anticoagulants oraux directs

Les anticoagulants oraux directs Les anticoagulants oraux directs Pr Nadine Ajzenberg Département d hématologie et d Immunologie Biologiques Hôpital Bichat, Paris nadine.ajzenberg@bch.aphp.fr 13 février 2015 Anticoagulants oraux directs

Plus en détail

PLAC E DE L AN ALYS E TOXIC OLOG IQUE EN URGE NCE HOSP ITALI ERE

PLAC E DE L AN ALYS E TOXIC OLOG IQUE EN URGE NCE HOSP ITALI ERE PLAC E DE L AN ALYS E TOXIC OLOG IQUE EN URGE NCE HOSP ITALI ERE CHEFIRAT B. Les intoxications aiguës constituent un réel problème de santé publique dont l impact reste encore à évaluer. Le nombre total

Plus en détail

TRAITEMENTS MEDICAMENTEUX DU DIABETE DE TYPE 2 (Hors Insuline) MAREDIA Dr Marc DURAND

TRAITEMENTS MEDICAMENTEUX DU DIABETE DE TYPE 2 (Hors Insuline) MAREDIA Dr Marc DURAND TRAITEMENTS MEDICAMENTEUX DU DIABETE DE TYPE 2 (Hors Insuline) MAREDIA Dr Marc DURAND PHYSIOPATHOLOGIE DE L HYPERGLYCEMIE DU DT2 Tube digestif Pancréas endocrine α β Tissu adipeux cellules β insuline cellules

Plus en détail

Observation. Merci à l équipe de pharmaciens FormUtip iatro pour ce cas

Observation. Merci à l équipe de pharmaciens FormUtip iatro pour ce cas Cas clinique M. ZAC Observation Mr ZAC ans, 76 ans, 52 kg, est admis aux urgences pour des algies fessières invalidantes, résistantes au AINS. Ses principaux antécédents sont les suivants : une thrombopénie

Plus en détail

OPTIMISATION À UNE VARIABLE

OPTIMISATION À UNE VARIABLE OPTIMISATION À UNE VARIABLE Sommaire 1. Optimum locaux d'une fonction... 1 1.1. Maximum local... 1 1.2. Minimum local... 1 1.3. Points stationnaires et points critiques... 2 1.4. Recherche d'un optimum

Plus en détail

Plan. Introduction. Les Nouveaux Anticoagulants Oraux et le sujet âgé. Audit de prescription au Centre Hospitalier Geriatrique du Mont d Or

Plan. Introduction. Les Nouveaux Anticoagulants Oraux et le sujet âgé. Audit de prescription au Centre Hospitalier Geriatrique du Mont d Or Plan Introduction Les Nouveaux Anticoagulants Oraux et le sujet âgé Audit de prescription au Centre Hospitalier Geriatrique du Mont d Or Introduction NACO: une actualité brûlante! AVK: Plus forte incidence

Plus en détail

Deux nouveaux anticoagulants oraux : Dabigatran et Rivaroxaban

Deux nouveaux anticoagulants oraux : Dabigatran et Rivaroxaban Deux nouveaux anticoagulants oraux : Dabigatran et Rivaroxaban Améliorations attendues et problèmes M.M. Samama, M-H. Horellou, J. Conard Groupe Hémostase-Thrombose Hôtel-Dieu L. Le Flem, C. Guinet, F.

Plus en détail

Qu est-ce qu un sarcome?

Qu est-ce qu un sarcome? Qu est-ce qu un sarcome? Qu est-ce qu une tumeur? Une tumeur est une prolifération anormale de cellules. Les tumeurs ne devraient donc pas automatiquement être associées à un cancer. Certaines tumeurs

Plus en détail

Nouveaux anticoagulants oraux : aspects pratiques

Nouveaux anticoagulants oraux : aspects pratiques Nouveaux anticoagulants oraux : aspects pratiques Christelle MARQUIE CHRU de Lille Clinique de Cardiologie L i l l e 2 Université du Droit et de la Santé Les NOAG: QCM 1. ont les mêmes indications que

Plus en détail

ACTUALITES THERAPEUTIQUES. Dr Sophie PITTION (CHU Nancy) Metz, le 2 Juin 2012

ACTUALITES THERAPEUTIQUES. Dr Sophie PITTION (CHU Nancy) Metz, le 2 Juin 2012 ACTUALITES THERAPEUTIQUES Dr Sophie PITTION (CHU Nancy) Metz, le 2 Juin 2012 Traitement de fond Objectifs: Réduire le nombre de poussées Arrêter ou freiner la progression du handicap Les traitements disponibles

Plus en détail

Que sont les. inhibiteurs?

Que sont les. inhibiteurs? Que sont les inhibiteurs? TABLE DES MATIÈRES Publié par la Fédération mondiale de l hémophilie (FMH) Fédération mondiale de l hémophilie, 2010 La FMH encourage la redistribution de ses publications à des

Plus en détail

Les NOACs en situation de crise

Les NOACs en situation de crise Les NOACs en situation de crise Vanderhofstadt Quentin Stagiaire en médecine interne (CHHF) Février 2013 Supervision : Dr Guillen 1 Les NOACs en situation de crise Pourquoi un staff à ce sujet R/ de plus

Plus en détail

Les anticoagulants. PM Garcia Sam Hamati. sofomec 2008

Les anticoagulants. PM Garcia Sam Hamati. sofomec 2008 Les anticoagulants PM Garcia Sam Hamati sofomec 2008 1 Les anticoagulants sofomec 2008 point de vue HAS AVK = 13% des hospitalisations pour accidents iatrogènes 17 000 hospitalisations / an /France pas

Plus en détail

Les nouveaux anticoagulants dans la Fibrillation atriale en pratique

Les nouveaux anticoagulants dans la Fibrillation atriale en pratique Conflits d intd intérêts (en rapport avec le thème de la conférence) Les nouveaux anticoagulants dans la Fibrillation atriale en pratique Oratrice lors de journées de formation sur les nouveaux anticoagulants

Plus en détail

PHYSIQUE-CHIMIE. Partie I - Spectrophotomètre à réseau

PHYSIQUE-CHIMIE. Partie I - Spectrophotomètre à réseau PHYSIQUE-CHIMIE L absorption des radiations lumineuses par la matière dans le domaine s étendant du proche ultraviolet au très proche infrarouge a beaucoup d applications en analyse chimique quantitative

Plus en détail

Les nouveaux anticoagulants oraux sont arrivé! Faut il une surveillance biologique?

Les nouveaux anticoagulants oraux sont arrivé! Faut il une surveillance biologique? Les nouveaux anticoagulants oraux sont arrivé! Faut il une surveillance biologique? Références : Pr Samama Journée de Biologie Praticienne Décembre 2011 I. Gouin-Thibault Journée de Biologie Clinique 2012

Plus en détail

Nouveaux AntiCoagulants par Voie Orale. Dr. François PAPON 27 juin 2013

Nouveaux AntiCoagulants par Voie Orale. Dr. François PAPON 27 juin 2013 Nouveaux AntiCoagulants par Voie Orale Dr. François PAPON 27 juin 2013 Limites des traitements anticoagulants standards «Nécessité» nouveaux anticoagulants Objectif; se rapprocher de l antithrombotiqueidéal

Plus en détail

Chapitre 1. L intérêt. 2. Concept d intérêt. 1. Mise en situation. Au terme de ce chapitre, vous serez en mesure de :

Chapitre 1. L intérêt. 2. Concept d intérêt. 1. Mise en situation. Au terme de ce chapitre, vous serez en mesure de : Chapitre 1 L intérêt Au terme de ce chapitre, vous serez en mesure de : 1. Comprendre la notion générale d intérêt. 2. Distinguer la capitalisation à intérêt simple et à intérêt composé. 3. Calculer la

Plus en détail

Leucémies de l enfant et de l adolescent

Leucémies de l enfant et de l adolescent Janvier 2014 Fiche tumeur Prise en charge des adolescents et jeunes adultes Leucémies de l enfant et de l adolescent GENERALITES COMMENT DIAGNOSTIQUE-T-ON UNE LEUCEMIE AIGUË? COMMENT TRAITE-T-ON UNE LEUCEMIE

Plus en détail

Le traitement du paludisme d importation de l enfant est une urgence

Le traitement du paludisme d importation de l enfant est une urgence Le traitement du paludisme d importation de l enfant est une urgence Dominique GENDREL Necker-Enfants Malades Traiter en urgence en présence de trophozoïtes Plus de 80% des paludismes d importation en

Plus en détail

Les nouveaux anticoagulants oraux (NAC)

Les nouveaux anticoagulants oraux (NAC) Les nouveaux anticoagulants oraux (NAC) Dr Jean-Marie Vailloud Cardiologue libéral/ salarié (CHU/clinique) Pas de lien d'intérêt avec une entreprise pharmaceutique Adhérent à l'association Mieux Prescrire

Plus en détail

TSTI 2D CH X : Exemples de lois à densité 1

TSTI 2D CH X : Exemples de lois à densité 1 TSTI 2D CH X : Exemples de lois à densité I Loi uniforme sur ab ; ) Introduction Dans cette activité, on s intéresse à la modélisation du tirage au hasard d un nombre réel de l intervalle [0 ;], chacun

Plus en détail

Définition de l Infectiologie

Définition de l Infectiologie Définition de l Infectiologie Discipline médicale clinique Spécialisée. Prise en charge des Maladies Infectieuses et Tropicales. Actuelles, émergentes ou ré-émergentes. Référents dans le cadre d un maillage

Plus en détail

INSUFFISANCE CARDIAQUE «AU FIL DES ANNEES»

INSUFFISANCE CARDIAQUE «AU FIL DES ANNEES» INSUFFISANCE CARDIAQUE «AU FIL DES ANNEES» v On ne guérit pas ( en général ) d une insuffisance cardiaque, mais on peut la stabiliser longtemps, très longtemps à condition v Le patient insuffisant cardiaque

Plus en détail

1 - Que faut-il retenir sur les anticoagulants oraux?

1 - Que faut-il retenir sur les anticoagulants oraux? La nouvelle convention pharmaceutique offre l opportunité aux pharmaciens d accompagner les patients traités par anticoagulants oraux au long cours afin de prévenir les risques iatrogéniques. Les anticoagulants

Plus en détail

Les nouveaux anticoagulants oraux, FA et AVC. Docteur Thalie TRAISSAC Hôpital Saint André CAPCV 15 février 2014

Les nouveaux anticoagulants oraux, FA et AVC. Docteur Thalie TRAISSAC Hôpital Saint André CAPCV 15 février 2014 Les nouveaux anticoagulants oraux, FA et AVC Docteur Thalie TRAISSAC Hôpital Saint André CAPCV 15 février 2014 Un AVC toutes les 4 minutes 1 130 000 AVC par an en France 1 770 000 personnes ont été victimes

Plus en détail

Programme AcSé. Accès Sécurisé aux Innovations Thérapeutiques Deux études pilotes : AcSé - crizotinib et AcSé - vémurafenib

Programme AcSé. Accès Sécurisé aux Innovations Thérapeutiques Deux études pilotes : AcSé - crizotinib et AcSé - vémurafenib Programme AcSé Accès Sécurisé aux Innovations Thérapeutiques Deux études pilotes : AcSé - crizotinib et AcSé - vémurafenib G. Vassal, J.Y. Blay, C. Cailliot, N. Hoog-Labouret, F. Denjean, M. Jimenez, A.L.

Plus en détail

Fiche Produit Profils Médicalisés PHMEV

Fiche Produit Profils Médicalisés PHMEV Guide méthodologique développé par l équipe de projets ci-dessous : Fiche Produit Profils Médicalisés PHMEV EQUIPE PROJET Chef de projet : Maryline CHARRA, Pharmacien Conseil Responsable de la mission

Plus en détail

TRACER LE GRAPHE D'UNE FONCTION

TRACER LE GRAPHE D'UNE FONCTION TRACER LE GRAPHE D'UNE FONCTION Sommaire 1. Méthodologie : comment tracer le graphe d'une fonction... 1 En combinant les concepts de dérivée première et seconde, il est maintenant possible de tracer le

Plus en détail

Traitement des Pseudarthroses des Os Longs par Greffe Percutanée de Moelle Osseuse Autologue Concentrée

Traitement des Pseudarthroses des Os Longs par Greffe Percutanée de Moelle Osseuse Autologue Concentrée Traitement des Pseudarthroses des Os Longs par Greffe Percutanée de Moelle Osseuse Autologue Concentrée Etude rétrospective de 45 cas Didier MAINARD, Jérôme DILIGENT Service de Chirurgie Orthopédique,

Plus en détail

QU EST-CE QUE LA PROPHYLAXIE?

QU EST-CE QUE LA PROPHYLAXIE? QU EST-CE QUE LA PROPHYLAXIE? TABLES DES MATIÈRES Publié par la Fédération mondiale de l hémophilie (FMH) Fédération mondiale de l hémophilie, 2014 La FMH encourage la traduction et la redistribution de

Plus en détail

Assurance Maladie Obligatoire Commission de la Transparence des médicaments. Avis 2 23 Octobre 2012

Assurance Maladie Obligatoire Commission de la Transparence des médicaments. Avis 2 23 Octobre 2012 Assurance Maladie Obligatoire Commission de la Transparence des médicaments Avis 2 23 Octobre 2012 Titre I : Nom du médicament, DCI, forme pharmaceutique, dosage, présentation HUMIRA (DCI : Adalimumab

Plus en détail

P.L.E.A.S.E. Painless Laser Epidermal System Needle-free drug delivery. Arne Heinrich arne.heinrich@pantec-biosolutions.com

P.L.E.A.S.E. Painless Laser Epidermal System Needle-free drug delivery. Arne Heinrich arne.heinrich@pantec-biosolutions.com P.L.E.A.S.E. Painless Laser Epidermal System Needle-free drug delivery Arne Heinrich arne.heinrich@pantec-biosolutions.com Groupe Pantec: 19 ans de tradition en ingénierie avec spécialisation en mécatronique

Plus en détail

Médecine Physique Prévention de la maladie thrombo-embolique veineuse. Pr Philippe NGUYEN Vendredi 17 Décembre 2010

Médecine Physique Prévention de la maladie thrombo-embolique veineuse. Pr Philippe NGUYEN Vendredi 17 Décembre 2010 Médecine Physique Prévention de la maladie thrombo-embolique veineuse Pr Philippe NGUYEN Vendredi 17 Décembre 2010 Situation clinique : «prévention de la MTEV» Femme, 72 ans, poids = 87 kg, taille = 1,56

Plus en détail

Baccalauréat ES Amérique du Nord 4 juin 2008

Baccalauréat ES Amérique du Nord 4 juin 2008 Baccalauréat ES Amérique du Nord 4 juin 2008 EXERCICE 1 Commun à tous les candidats f est une fonction définie sur ] 2 ; + [ par : 4 points f (x)=3+ 1 x+ 2. On note f sa fonction dérivée et (C ) la représentation

Plus en détail

Le VIH et votre foie

Le VIH et votre foie Le VIH et votre foie Le VIH et votre foie Que dois-je savoir au sujet de mon foie? Votre foie joue un rôle incroyablement important. Il filtre votre sang en éliminant les substances nocives (toxiques)

Plus en détail

En considérant que l effet anticoagulant du dabigatran débute dans les 2 heures suivant la prise du médicament :

En considérant que l effet anticoagulant du dabigatran débute dans les 2 heures suivant la prise du médicament : Informations sur le dabigatran (Pradaxa md ) Préambule : Ce document présente plusieurs informations utiles pour les prescripteurs afin de les aider lors de l utilisation du dabigatran (Pradaxa md ). L

Plus en détail

LISTE DES ACTES ET PRESTATIONS - AFFECTION DE LONGUE DURÉE HÉPATITE CHRONIQUE B

LISTE DES ACTES ET PRESTATIONS - AFFECTION DE LONGUE DURÉE HÉPATITE CHRONIQUE B LISTE DES ACTES ET PRESTATIONS - AFFECTION DE LONGUE DURÉE HÉPATITE CHRONIQUE B Actualisation février 2009 Ce document est téléchargeable sur www.has-sante.fr Haute Autorité de santé Service communication

Plus en détail

Item 182 : Accidents des anticoagulants

Item 182 : Accidents des anticoagulants Item 182 : Accidents des anticoagulants COFER, Collège Français des Enseignants en Rhumatologie Date de création du document 2010-2011 Table des matières ENC :...3 SPECIFIQUE :...3 I Cruralgie par hématome

Plus en détail

La Maladie Thrombo-Embolique Veineuse (MTEV) et sa prise en charge médicamenteuse

La Maladie Thrombo-Embolique Veineuse (MTEV) et sa prise en charge médicamenteuse La Société de Pharmacie de Lyon, le 17 novembre 2011 Le risque thrombo-embolique : actualités thérapeutiques et sa prise en charge La Maladie Thrombo-Embolique Veineuse (MTEV) et sa prise en charge médicamenteuse

Plus en détail

Les Nouveaux Anticoagulants Oraux (NAC) Société STAGO -HOTEL MERCURE 22 Novembre 2012 - Troyes

Les Nouveaux Anticoagulants Oraux (NAC) Société STAGO -HOTEL MERCURE 22 Novembre 2012 - Troyes Les Nouveaux Anticoagulants Oraux (NAC) Société STAGO -HOTEL MERCURE 22 Novembre 2012 - Troyes 1 Marché global des anticoagulants Un Marché en explosion: 6 milliards de $ en 2008 9 milliards de $ attenduen

Plus en détail

Une forte dynamique des prescriptions de ces nouveaux anti-coagulants oraux

Une forte dynamique des prescriptions de ces nouveaux anti-coagulants oraux 27 novembre 2013 Nouveaux anti-coagulants oraux : une étude de l Assurance Maladie souligne la dynamique forte de ces nouveaux médicaments et la nécessité d une vigilance accrue dans leur utilisation Les

Plus en détail

Semaine Sécurité des patients «Le mystère de la chambre des erreurs!»

Semaine Sécurité des patients «Le mystère de la chambre des erreurs!» Semaine Sécurité des patients «Le mystère de la chambre des erreurs!» Vous avez été X à prendre le risque d entrer dans notre chambre des erreurs, à présent découvrez les erreurs ou risques potentiels

Plus en détail

APPLICATION QMS AMIKACINE Système intégré Ortho Clinical Diagnostics VITROS 5600, systèmes de chimie VITROS 5,1 FS et 4600

APPLICATION QMS AMIKACINE Système intégré Ortho Clinical Diagnostics VITROS 5600, systèmes de chimie VITROS 5,1 FS et 4600 Microgenics Corporation Entreprise de Thermo Fisher Scientific APPLICATION QMS AMIKACINE Système intégré Ortho Clinical Diagnostics VITROS 5600, systèmes de chimie VITROS 5,1 FS et 4600 Réf. 0373910 Destiné

Plus en détail

WHA63.12 Disponibilité, innocuité et qualité des produits sanguins 4,5

WHA63.12 Disponibilité, innocuité et qualité des produits sanguins 4,5 WHA63/200/REC/ WHA63.2 Disponibilité, innocuité et qualité des produits sanguins... 9 WHA63.2 Disponibilité, innocuité et qualité des produits sanguins 4,5 La Soixante-Troisième Assemblée mondiale de la

Plus en détail

INFORMATIONS pour le médecin qui contrôle et complète le formulaire

INFORMATIONS pour le médecin qui contrôle et complète le formulaire Vaccination des étudiants du Baccalauréat en Médecine de Lausanne INFORMATIONS pour le médecin qui contrôle et complète le formulaire La vaccination du personnel de santé est recommandée par l Office fédéral

Plus en détail

Intoxication par les barbituriques

Intoxication par les barbituriques Intoxication par les barbituriques GH. Jalal, S. Achour, N. Rhalem, R. Soulaymani 1. Cas clinique : L unité d information toxicologique du Centre Anti Poison du Maroc a été contactée par une clinique privée

Plus en détail