La valorisation économique de l activité en psychiatrie: la piste des projets Stéphanie Hassoun, Chargée d études Matthieu Laîné, Chef de service

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "La valorisation économique de l activité en psychiatrie: la piste des projets Stéphanie Hassoun, Chargée d études Matthieu Laîné, Chef de service"

Transcription

1 n 6 AVRIL N 197 La valorisation économique de l activité en psychiatrie: la piste des projets Stéphanie Hassoun, Chargée d études Matthieu Laîné, Chef de service Alors que l expérimentation du Programme de Médicalisation du Système d Information en Psychiatrie (PMSI-PSY) a tourné court, suite à l absence de corrélation entre coûts directs et variables socio-cliniques des patients, la commission Psychiatrie de la FEHAP a souhaité réfléchir à une nouvelle approche. Celle-ci se base sur le projet de soins des unités médicales de ses établissements afin d étudier l existence d un lien entre projet de soins et coût de l unité. La FEHAP regroupe 108 établissements de psychiatrie, appartenant à 81 associations. Ceux-ci ont une capacité totale de lits et places en psychiatrie, qui représente 13% de l offre de soins nationale (tableau 1). Près de salariés en Équivalent Temps Plein (ETP) travaillent pour les patients de ces structures (tableau 2). Le taux d encadrement dans notre secteur est donc de 1,3 ETP par lit ou place alors que celui-ci est de 1,5 dans le public et de 0,7 dans le privé lucratif. Il faut aussi préciser qu une partie de l écart entre Tableau 1: Profil-type d un établissement selon son secteur dõéta blissements de lits de places Privé Non Lucratif % % dont FEHAP % % Privé Lucratif % % Public 293 (*) % % Total National % % Places Part de marché ambulatoire (*) d entités juridiques pour le secteur public - Source: SAE 2006, Calculs de l Observatoire Economique, Social et Financier Tableau 2: Effectifs salariés travaillant dans le champ de la psychiatrie de lits et places Capacité totale Part de marché Privé Non Lucratif dont FEHAP Privé Lucratif Public National Médecins (salariés+libéraux) en ETP Autres personnels (hors médecins) en ETP Taux d encadrement médical (par lit ou place) Taux d encadrement non médical (par lit ou place) Supplément de Perspectives Sanitaires & Sociales, revue publiant les informations de la Fédération des Etablissements Hospitaliers & d Aide à la Personne Privés Non Lucratifs - FEHAP Rédaction 179, rue de Lourmel PARIS Tél.: Fax: Directeur de la Publication Yves-Jean DUPUIS Rédactrice en Chef Ingrid ARNOUX Correctrice Muriel CHALANCON Commission paritaire N 0709 G ISSN La SAE n'indiquant que les effectifs pour les praticiens libéraux, le calcul approché des ETP s effectue de la manière suivante: un praticien libéral exclusif Temps plein, compté 1 en effectif, est compté 1 en ETP un praticien libéral exclusif Temps partiel, compté 1 en effectif, est compté 0.5 en ETP un praticien libéral non exclusif, compté 1 en effectif, est compté 0.1 en ETP Source: SAE 2006, Calculs de l Observatoire Economique, Social et Financier Prochain thème abordé : > Enseignements de l enquête bientraitance / maltraitance La lettre de l Observatoire Economique, Social et Financier I avril 2008 I n 6 1

2 LA VALORISATION ÉCONOMIQUE DE L ACTIVITÉ EN PSYCHIATRIE: LA PISTE DES PROJETS ces taux est due au poids relatif, différent des modes d hospitalisation (hospitalisation complète contre hôpital de jour notamment) dans chacun des secteurs. Ces chiffres permettent de se faire une idée de l importance de la FEHAP en psychiatrie mais sont insuffisamment fins pour établir des comparaisons entre structures au sein même de la Fédération. Dans le cadre de la réflexion autour des futurs décrets en psychiatrie et de la Valorisation de l Activité en Psychiatrie (VAP), un questionnaire, basé sur le projet des unités médicales, a été élaboré puis validé par la Commission Psychiatrie (encadré 1). Le recueil des données s est poursuivi jusqu à l été Les 427 unités médicales renseignées par 18 associations adhérants à la FEHAP ont ensuite été soumises à un double regard: celui des statisticiens et celui des professionnels du secteur. Pour ce travail, nous remercions particulièrement le Dr Pascal Cacot, médecin-directeur général de la Société Parisienne d Aide à la Santé Mentale (SPASM), et M. Michaël Villamaux, psychologue dans les établissements psychiatriques franciliens de la Mutuelle Générale de l Education Nationale (MGEN). Encadré 1: Questionnaire Quel est le mode de prise en charge? Temps complet Temps partiel de nuit Ambulatoire Temps partiel de jour De quel type est cette unité? Centre d Accueil Thérapeutique à Temps Partiel (CATTP) Centre de crise Centre de post-cure Centre Médico-Psychologique (CMP) Unité d hospitalisation Urgence psychiatrique Placement familial thérapeutique Autre, à préciser: Quel est le mode de fréquentation principale? Séjour bref (< 3 mois) Séjour moyen (3 mois < 3 ans) Séjour au long cours (< 3 ans) Quelle est la classe d âges des patients? Enfants Adolescents Adultes Personnes âgées < Quel est l objectif de la prise en charge? Accueil, bilan et orientation Réadaptation, réinsertion Prévention Traitement intensif Quelle est la nature de l hospitalisation? Hospitalisation Libre (HL) Hospitalisation à la Demande d un Tiers (HDT) Hospitalisation d Office (HO) Obligation de soins Quelle est la problématique clinique de cette unité médicale? Addiction Psychose de l adulte Psychose infantile et/ou autisme Troubles du comportement alimentaire Troubles névrotiques Etats limites Troubles de l humeur Troubles du comportement Quel est le nombre de lits (ou places) de cette unité médicale? Quelle fut la file active de cette unité médicale en 2005? Quel fut le nombre de journées réalisées en 2005? Quel fut le montant total des comptes de charges (Classe VI) pour cette unité médicale en 2005? Quel est le montant du groupe 1 pour cette unité médicale en 2005? Quel fut le nombre d équivalent temps plein médical et non médical pour cette unité médicale en 2005? La lettre de l Observatoire Economique, Social et Financier I avril 2008 I n 6

3 Graphique 1: Modes de prise en charge Graphique 3: Objectifs de prise en charge 6% 26% 31% 21% 27% 43% 23% 23% Temps complet Ambulatoire Temps partiel Graphique 2: Types d unité 17% 1% 2% 6% 2% 3% Accueil, bilan et orientation Traitement intensif Réadaptation, réinsertion Autre Prévention Graphique 4: Natures de l hospitalisation 1% 12% 13% 32% 37% CATTP Centre de post-cure Centre de crise Centre Médico-Psychologique 74% Unité d'hospitalisation Placement familial thérapeutique Urgence psychiatrique Autre Hospitalisation libre Hospitalisation à la demande d'un tiers Hospitalisation d'office Obligation de soins Source: Enquête FEHAP L échantillon est composé de tous les modes de prise en charge en psychiatrie (temps complet, temps partiel ou ambulatoire), avec tous les types d unités (graphiques 1 et 2). Les objectifs de prise en charge d une unité médicale ont été regroupés en quatre types: prévention, accueil, traitement ou réadaptation (graphique 3). Si l accueil et la prévention ont été les plus souvent cités, la réadaptation et le traitement sont les objectifs les plus souvent cités seuls. La majorité des unités ne fait que de l hospitalisation libre. Néanmoins, des unités suivant des patients sous obligation de soins ou réalisant des hospitalisations à la demande d un tiers ou d office sont également présentes dans l échantillon (graphique 4). Afin de caractériser le projet de ces unités, les classes d âges des patients reçus dans celles-ci ont également été recensées: enfants, adolescents, adultes ou personnes La lettre de l Observatoire Economique, Social et Financier I avril 2008 I n 6 3

4 LA VALORISATION ÉCONOMIQUE DE L ACTIVITÉ EN PSYCHIATRIE: LA PISTE DES PROJETS Graphique 5: Projection des classes sur les axes (1,2) et (1,3) obtenus par l Analyse des Correspondances Multiples (ACM) Axe 2 : Séjours brefs Classe 1 : unités d'hospitalisation complète spécialisées dans le traitement Classe 7 : Classe 6 : unités spécialisées dans l'adolescence urgences psychiatriques Classe 2 : CMP spécialisés dans l'accueil Axe 1 : Mode de prise en charge à temps complet Axe 1 : Mode de prise en charge ambulatoire Classe 5 : unités à temps partiel spécialisées dans la réadaption et la réinsertion Axe 2 : Séjours longs Classe 4 : CATTP polyvalents Classe 3 : unités de liaison psychiatriques Axe 3 : Forte spécialisation vers une classe d'âge Classe 6 : unités spécialisées dans l'adolescence Classe 2 : CMP spécialisés dans l'accueil Axe 1 : Mode de prise en charge à temps complet Classe 5 : unités à temps partiel spécialisées dans la réadaption et la réinsertion Classe 7 : urgences psychiatriques Axe 1 : Mode de prise en charge ambulatoire Classe 1 : unités d'hospitalisation complète spécialisées dans le traitement Axe 3 : Faible spécialisation vers une classe d'âge Classe 4 : CATTP polyvalents Classe 3 : unités de liaison psychiatriques 4 La lettre de l Observatoire Economique, Social et Financier I avril 2008 I n 6

5 âgées. Certaines unités se concentrent uniquement sur les problématiques des adolescents, alors que d autres sont spécialisées simultanément dans l enfance et l adolescence. Parallèlement, la plupart des structures accueillant des personnes âgées sont aussi dédiées à l accueil des adultes mais il existe aussi des structures spécialisées uniquement dans la psychiatrie de la personne âgée. Par ailleurs, une liste de problématiques cliniques était proposée dans le questionnaire, permettant d affiner le projet médical de l établissement à partir des principales pathologies traitées. Une grande hétérogénéité des problématiques cliniques ressort au sein des différents projets, ce qui ne permet donc pas de les discriminer à travers le diagnostic du patient. Cela pourrait provenir de la méthodologie retenue pour l enquête qui n imposait pas de prioriser une unique problématique pour l unité. Des données quantitatives sur les coûts, l activité et le personnel dédié à ces unités ont également été recueillies. Le premier enseignement issu de ces chiffres est une très grande diversité des coûts. En n observant que les hôpitaux de jour par exemple, le coût par place (charges totales de l unité divisées par le nombre de places de l unité) peut aller de euros à euros. Cet écart s explique en partie par le public accueilli. Ainsi, le taux d encadrement moyen par place est dans ces structures de 0,7 ETP pour les unités accueillant des enfants contre 0,5 ETP pour celles spécialisées dans les adultes. La taille de l unité est une autre explication des écarts de coûts entre unités. Quel que soit le type de l unité, sa taille est toujours corrélée négativement avec le coût du lit ou de la place. Nous ne pouvons dire à ce stade si ce coût est dû à des moindres coûts sur les charges indirectes ou à des économies d échelle sur les charges directes. Après cette première série de conclusions, une typologie statistique a alors été réalisée. Celle-ci a pour objectif la recherche de classes d unités homogènes permettant des comparaisons chiffrées. La méthode retenue est comparable à celle adoptée pour les établissements de Soins de Suite et de Réadaptation 1 même si elle se base ici sur des variables qualitatives et non quantitatives. Elle comporte deux étapes: une Analyse des Correspondances Multiples (ACM) suivie d une classification ascendante hiérarchique. Cette classification permet de regrouper au sein d une même classe les unités qui sont statistiquement les plus proches, qu on pourrait qualifier approximativement comme ayant le plus grand nombre de modalités en commun. Au contraire, les plus éloignées statistiquement ne se retrouvent pas dans les mêmes classes. L interprétation des axes de projection permet d identifier les variables qui impactent le plus ce découpage en classes (graphique 5). Il ressort de cette première analyse que le mode de prise en charge (complet ou ambulatoire), la durée du traitement et la spécialisation vers une classe d âge ont été des éléments importants dans la création des classes d unités. Sept classes ont ainsi été déterminées, leur nombre ayant été choisi selon des critères statistiques usuels. Les unités rassemblées au sein de chaque classe ont moins de différences entre-elles qu elles en ont avec toutes les autres. Et même si au sein de chaque classe les unités peuvent avoir des modalités différentes, le résultat de l analyse statistique est qu elles ont toutes le même projet de soins. Nous avons pu ensuite établir des comparaisons chiffrées au sein de chacune des classes, en éliminant les valeurs aberrantes ou manifestement extrêmes (tableau 3). 1. «Typologie des établissements de Soins de Suite et de Réadaptation» Lettre de l'observatoire économique et social n 3 - Julien Jeanneau septembre/octobre 2006 Tableau 3: Description des classes Classe 1 : Les unités d hospitalisation complète spécialisées dans le traitement (n=90) Classe 2 : Les CMP spécialisés dans l accueil (n=120) Classe 3 : Les unités de liaison psychiatriques (n=30) Classe 4 : Les CATTP polyvalents (n=25) Classe 5: Les unités à temps partiel spécialisées dans la réadaptation et la réinsertion (n=128) Classe 6 : Les unités spécialisées dans l adolescence (n=19) Classe 7 : Les urgences psychiatriques (n=15) de journées ou actes Coût moyen de la journée ou de l acte pour l unité Coût moyen par lit ou place d ETP par lit /place Poids de la masse salariale ETP non médical pour 100 patients ETP médical pour 100 patients Ratio ETP non médical sur médical File active File active par ETP ,1 81% 20,3 0, ,1 87% 1,5 0, % 3,5 0, % 17,1 2, ,6 81% 15,2 0, ,8 89% 11,7 0, % 0,9 0, La lettre de l Observatoire Economique, Social et Financier I avril 2008 I n 6 5

6 LA VALORISATION ÉCONOMIQUE DE L ACTIVITÉ EN PSYCHIATRIE: LA PISTE DES PROJETS CLASSE 1: LES UNITÉS D HOSPITALISATION COMPLÈTE SPÉCIALISÉES DANS LE TRAITEMENT La première classe regroupe 90 unités médicales et se compose essentiellement d unités d hospitalisation à temps complet dont l objectif de prise en charge principal est le traitement intensif. Ces unités accueillent majoritairement des patients adultes et font uniquement de l hospitalisation libre dans les trois quarts des cas. Les séjours réalisés dans ces unités sont relativement courts, de durée généralement inférieure à 3 mois. La problématique clinique la plus traitée est la psychose adulte, parfois accompagnée d autres pathologies. Au sein de ces structures, le taux d encadrement est en moyenne de 1,1 ETP par lit, mais peut varier de 0,5 à 1,8. Par ailleurs, ce sont les unités dans lesquelles le nombre de patients par ETP est le plus faible. Les traitements de ces derniers sollicitent en effet le plus de personnel. En moyenne, au sein de ces unités, le taux d occupation est de 83% et le coût par lit de euros. CLASSE 2: LES CENTRES MÉDICO-PSYCHOLOGIQUES SPÉCIALISÉS DANS L ACCUEIL Plus de 80% des Centres Médico-Psychologiques (CMP) sont regroupés au sein de la deuxième classe. Ces structures, ayant un mode de prise en charge ambulatoire, sont principalement spécialisées dans l accueil, le bilan et l orientation. Plus d un tiers de ces unités fait également de la prévention. Bien que la classe d âges «adulte» soit la plus représentée, près de 50% des unités de notre échantillon dédiées aux personnes âgées appartiennent à cette classe qui comprend donc également les CMP spécialisés en psychiatrie de la personne âgée. Parallèlement, 35% des unités sont spécialisés dans la psychiatrie de l enfant. Toutes les classes d âges étant représentées, la prise en charge ambulatoire est donc l élément le plus caractéristique de cette classe, quelle que soit la nature de l hospitalisation, libre ou contrainte. Les taux d encadrement de ces unités sont bas puisqu elles fonctionnent en moyenne avec 1,5 ETP non médical et 0,2 ETP médical pour 100 patients. Le rapport moyen entre les ETP non médicaux et les ETP médicaux est de 9. Les coûts à l acte de ces unités varient de 55 à 294 euros, incluant 87% de charges de personnel. En moyenne, ce coût s établit à 127 euros. Enfin, près de 60% des unités spécialisées dans le traitement de la névrose appartiennent à cette classe. Ceci est dû en partie à la présence au sein de cette classe de CMP de psychiatrie générale, plutôt ruraux, assurant ainsi une mission au service du public. CLASSE 3: LES UNITÉS DE LIAISON PSYCHIATRIQUES Axée sur des modes de prise en charge essentiellement ambulatoires, la troisième classe regroupe les structures spécialisées dans la psychiatrie de liaison (psychiatrie pénitentiaire, psychiatrie en maison de retraite, etc. ), avec pour objectif principal la prévention. Alors que l encadrement en personnel médical est similaire à celui des CMP de la classe précédente, le nombre d ETP non médicaux est légèrement supérieur, avec 3,5 ETP pour 100 patients. Bien que les coûts à l acte soient très proches des unités de la classe des CMP (128 euros en moyenne), la part des charges de personnel sur les charges totales est plus importante avec une moyenne de 91%. Ce taux s explique notamment par l absence dans les coûts des frais de structure des lieux d accueil de ces activités, qui sont principalement des établissements pénitentiaires ou des maisons de retraite. CLASSE 4: LES CATTP POLYVALENTS La quatrième classe, composée de 25 unités médicales, regroupe principalement les Centres d Accueil Thérapeutique à Temps Partiel (CATTP) n ayant pas d objectif de prise en charge spécifique. Ces CATTP accueillent tous types de patients et traitent tous types de pathologies. Il s agit de la classe où le projet médical des unités est le moins précis. Les taux d encadrement en personnel médical sont élevés même si leur variabilité et le petit nombre d effectifs au sein de cette classe ne nous permettent pas d en donner une moyenne fiable. Cela étant, cet encadrement élevé est visible dans les charges puisque ces unités médicales semblent avoir un coût supérieur en moyenne aux unités de la première classe, regroupant pourtant les hôpitaux à temps complet. Le poids du personnel médical semble expliquer ce surcoût puisqu ici le rapport entre le personnel médical et le personnel non médical est de 1 pour 9 alors qu il est de 1 pour 22 dans la première classe. Ce phénomène est peut-être dû à la part importante d hospitalisations sous contrainte au sein de ces unités (hospitalisation d office, hospitalisation à la demande d un tiers ou obligation de soins). Ce taux d encadrement est cependant étonnant pour ce type de structures. Cette classe, peut-être impactée par des erreurs qui auraient été commises lors du remplissage des fiches, est celle qui nous laisse le plus perplexe. Ces unités nécessiteraient donc un travail approfondi sur le terrain pour mieux déterminer leurs projets de soins. 6 La lettre de l Observatoire Economique, Social et Financier I avril 2008 I n 6

7 CLASSE 5: LES UNITÉS À TEMPS PARTIEL SPÉCIALISÉES DANS LA RÉADAPTATION ET LA RÉINSERTION Classe la plus importante en termes d effectifs (128 unités), cette cinquième classe regroupe les unités de temps partiel ayant pour objectif principal la réadaptation et la réinsertion. Cette classe est caractérisée par une cœxistence d hôpitaux de jour et de CATTP. Les CATTP de cette classe semblent donc très proches des hôpitaux de jour, tant dans leur fonctionnement que dans leur projet de soins. Ces unités possèdent le taux d encadrement en personnel le plus bas de notre étude (0,6 ETP par place). En revanche, le rapport entre les ETP non médicaux et les ETP médicaux est très proche de celui de la classe regroupant les hôpitaux à temps complet spécialisés dans le traitement intensif (23 au lieu de 22). Au sein de ces unités, le coût moyen par place est de euros. Les séjours de ces unités sont plus longs que dans les autres unités et supérieurs à trois mois. Les files actives sont les plus basses et une unité accueille en moyenne 4 patients par place au cours d une année. CLASSE 6: LES UNITÉS SPÉCIALISÉES DANS L ADOLESCENCE De façon très nette, notre algorithme a regroupé au sein d une même classe les projets dédiés aux pathologies de l adolescence. Ainsi, les patients accueillis au sein des 19 unités de cette classe, sont uniquement des adolescents. Les deux objectifs de prise en charge les plus fréquents sont l accueil et le traitement. Près de 70% des séjours sont de durées inférieures à 3 mois. Les coûts journaliers sont très hétérogènes, de 84 à 732 euros. Ceci s explique par la présence de deux types d unités, les CMP d une part, et les unités d hospitalisation d autre part, avec des coûts moyens respectifs de 114 euros et 585 euros. Une unité d hospitalisation complète de cette classe fonctionne en moyenne avec 1,8 ETP par lit. Ce chiffre est nettement plus élevé que pour les autres unités à temps complet, regroupées au sein de la première classe, pour lesquelles ce taux moyen est de 1,1. Près de 37% des unités de cette classe traitent principalement la psychose infantile. CLASSE 7: LES URGENCES PSYCHIATRIQUES La septième classe regroupe l ensemble des urgences psychiatriques spécialisées, notamment, dans l accueil et l orientation. Ce type d unité étant fréquenté par un plus grand nombre de patients, la file active moyenne par ETP est aussi la plus élevée de toutes les classes de cette étude. Elle est supérieure à 154, alors qu elle est de 41 sur notre échantillon total. Ces unités sont le plus souvent situées au sein d hôpitaux généraux, assurant la garde de psychiatrie, qui se traduit notamment par un poids de la masse salariale élevé de 93%, les frais de structure du lieu d accueil n étant pas inclus dans les coûts. Par ailleurs, ce sont les unités qui utilisent le plus de personnel médical proportionnellement au personnel non médical (1 médecin pour 7 salariés non médicaux contre 1 pour 16 dans l échantillon total). Le coût journalier de ces unités est assez élevé et est certainement dû en partie aux plages d ouverture importantes. LA SUITE DE CES TRAVAUX Nous retenons de cette étude qu il est possible de comparer des unités psychiatriques à partir de leur projet de soins. Nous remercions les associations qui ont répondu à notre enquête car le découpage en unités médicales a parfois été assez long pour les établissements de grande taille. Néanmoins, ce découpage était nécessaire pour obtenir des résultats statistiquement cohérents et s est avéré payant en nous permettant d établir une classification des projets de soins. Poursuivre ces travaux passerait cependant par un approfondissement des données, notamment pour s assurer que les données des unités composant la classe des CATTP polyvalents ne sont pas des erreurs de saisie. Par ailleurs, la dispersion des coûts au sein de chacune des classes nous interpelle. Si elle témoigne d une réalité sur le terrain, il conviendrait de s assurer que la méthodologie d affectation de ces coûts a été identique pour tous les établissements participant à l étude. Concernant les autres classes, plus cohérentes, la constitution d un groupe «terrain», associant idéalement des professionnels et des usagers, permettrait de voir comment se traduit dans l offre de soins la variabilité des coûts observés. Ces études permettraient très certainement d enrichir la réflexion sur les décrets en psychiatrie. Il faut enfin étudier les possibilités de relier cette étude à la VAP. Un rapprochement de celle-ci avec le Recueil d'information Médicalisée en Psychiatrie (RIM-P) ou les comptes administratifs retraités fournis par les établissements sous Dotation Annuelle de Financement à l'observatoire Économique, Social et Financier de la FEHAP, permettrait d'alimenter le versant économique de l'approche développée ici. La lettre de l Observatoire Economique, Social et Financier I avril 2008 I n 6 7

8

Equipe mobile SMES CH Sainte-Anne (Paris)

Equipe mobile SMES CH Sainte-Anne (Paris) Equipe mobile SMES CH Sainte-Anne (Paris) 1. Contexte local Géographie La psychiatrie adulte de l hôpital Sainte-Anne est orientée vers 7 secteurs psychiatriques adultes, que ce soit pour les hospitalisations,

Plus en détail

Organiser une permanence d accès aux soins de santé PASS

Organiser une permanence d accès aux soins de santé PASS Établissements de santé Droits et accueil des usagers Organiser une permanence d accès aux soins de santé PASS Recommandations et indicateurs Préface Faire face aux inégalités de santé qui touchent tout

Plus en détail

Définition, finalités et organisation

Définition, finalités et organisation RECOMMANDATIONS Éducation thérapeutique du patient Définition, finalités et organisation Juin 2007 OBJECTIF Ces recommandations visent à présenter à l ensemble des professionnels de santé, aux patients

Plus en détail

Les disparités territoriales d offre et d organisation des soins en psychiatrie en France : d une vision segmentée à une approche systémique

Les disparités territoriales d offre et d organisation des soins en psychiatrie en France : d une vision segmentée à une approche systémique Reproduction sur d autres sites interdite mais lien vers le document accepté : www.irdes.fr/recherche/rapports/558-les-disparites-territoriales-d-offre-et-d-organisation-des-soins-en-psychiatrie-en-france.pdf

Plus en détail

Accompagnement de fin de vie des enfants et adolescents polyhandicapés en établissements et services médico-sociaux

Accompagnement de fin de vie des enfants et adolescents polyhandicapés en établissements et services médico-sociaux Accompagnement de fin de vie des enfants et adolescents polyhandicapés en établissements et services médico-sociaux Cette enquête est réalisée en partenariat avec le Groupe Polyhandicap France (GPF) et

Plus en détail

COMPTE-RENDU D ACCREDITATION DE LA CLINIQUE LA LIRONDE. Saint-Clément-de-Rivière 34980 Saint-Gély-du-Fesc

COMPTE-RENDU D ACCREDITATION DE LA CLINIQUE LA LIRONDE. Saint-Clément-de-Rivière 34980 Saint-Gély-du-Fesc COMPTE-RENDU D ACCREDITATION DE LA CLINIQUE LA LIRONDE Saint-Clément-de-Rivière 34980 Saint-Gély-du-Fesc Avril 2003 SOMMAIRE COMMENT LIRE LE «COMPTE-RENDU D ACCREDITATION»... p.3 PARTIE 1 PRESENTATION

Plus en détail

Assurance Maladie. Le développement de la Chirurgie ambulatoire par la MSAP et les incitations tarifaires

Assurance Maladie. Le développement de la Chirurgie ambulatoire par la MSAP et les incitations tarifaires Assurance Maladie Le développement de la Chirurgie ambulatoire par la MSAP et les incitations tarifaires 1. LA MSAP Principe Les textes Les gestes retenus Bilan MSAP 2011 2. LES MESURES TARIFAIRES INCITATIVES

Plus en détail

LES MODES D ADAPTATION ET DE COMPENSATION DU HANDICAP : Les personnes handicapées motrices à domicile (enquête HID 1999)

LES MODES D ADAPTATION ET DE COMPENSATION DU HANDICAP : Les personnes handicapées motrices à domicile (enquête HID 1999) Délégation ANCREAI Ile-de-France CEDIAS - 5 rue Las-Cases 75007 PARIS Tél : 01 45 51 66 10 Fax : 01 44 18 01 81 E-mail : creai.idf@9online.fr Contact : Carole PEINTRE LES MODES D ADAPTATION ET DE COMPENSATION

Plus en détail

Allocution d ouverture de Jean DEBEAUPUIS, Directeur Général de l Offre de soins

Allocution d ouverture de Jean DEBEAUPUIS, Directeur Général de l Offre de soins Allocution d ouverture de Jean DEBEAUPUIS, Directeur Général de l Offre de soins Université d été de la performance en santé - 29 août 2014- Lille Monsieur le président, Monsieur le directeur général,

Plus en détail

ACCUEIL DE JOUR ET HEBERGEMENT TEMPORAIRE POUR PERSONNES AGEES EN POITOU-CHARENTES

ACCUEIL DE JOUR ET HEBERGEMENT TEMPORAIRE POUR PERSONNES AGEES EN POITOU-CHARENTES OBSERVATOIRE REGIONAL DE LA SANTE Poitou-Charentes ACCUEIL DE JOUR ET HEBERGEMENT TEMPORAIRE POUR PERSONNES AGEES EN POITOU-CHARENTES Enquête auprès des établissements de Poitou-Charentes Etude commanditée

Plus en détail

Centre Régional de soins Psychiatriques «Les Marronniers» MSP

Centre Régional de soins Psychiatriques «Les Marronniers» MSP Centre Régional de soins Psychiatriques «Les Marronniers» EDS CHS MSP MSP «La Traversée» Anémones 1 - Anémones 2-45 lits 30 lits Chênes - 45 lits Dont - Circuits de soins internés 25 lits - Circuit de

Plus en détail

LE FINANCEMENT DES HOPITAUX EN BELGIQUE. Prof. G. DURANT

LE FINANCEMENT DES HOPITAUX EN BELGIQUE. Prof. G. DURANT LE FINANCEMENT DES HOPITAUX EN BELGIQUE Prof. G. DURANT La Belgique (11 millions d habitants) est un pays fédéral. Le financement est organisé au niveau national sauf le financement des infrastructures

Plus en détail

La Mutualité en chiffres

La Mutualité en chiffres La Mutualité en chiffres Édition 2012 La Mutualité en chiffres Édition 2012 La Mutualité, acteur principal de la complémentaire santé page 5 La complémentaire santé dans l activité des mutuelles Les prestations

Plus en détail

Contact chargées de mission FEHAP Centre : Magali BASTELICA, magali.bastelica@fehap.fr, 06 45 55 50 12 Nathalie PERPINIAL,

Contact chargées de mission FEHAP Centre : Magali BASTELICA, magali.bastelica@fehap.fr, 06 45 55 50 12 Nathalie PERPINIAL, Contact chargées de mission FEHAP Centre : Magali BASTELICA, magali.bastelica@fehap.fr, 06 45 55 50 12 Nathalie PERPINIAL, nathalie.perpinial@fehap.fr, 06 74 72 73 78 SOMMAIRE Pourquoi la FEHAP intervientelle

Plus en détail

L hôpital de jour ( HDJ ) en Hôpital général Intérêt d une structure polyvalente? Dr O.Ille Centre hospitalier Mantes la Jolie, Yvelines

L hôpital de jour ( HDJ ) en Hôpital général Intérêt d une structure polyvalente? Dr O.Ille Centre hospitalier Mantes la Jolie, Yvelines L hôpital de jour ( HDJ ) en Hôpital général Intérêt d une structure polyvalente? Dr O.Ille Centre hospitalier Mantes la Jolie, Yvelines Hôpital de jour (HDJ) Permet des soins ou examens nécessitant plateau

Plus en détail

Les procédures médico-légales d hospitalisation

Les procédures médico-légales d hospitalisation Les procédures médico-légales d hospitalisation D. CAILLOCE SAMU 87 Contexte de l hospitalisa0on sous contrainte (1) Par%cularité de la discipline psychiatrique où le malade n a pas forcément conscience

Plus en détail

SOINS ET ACCOMPAGNEMENTS. Professionnels de la psychiatrie. www.psycom.org

SOINS ET ACCOMPAGNEMENTS. Professionnels de la psychiatrie. www.psycom.org SOINS ET ACCOMPAGNEMENTS Professionnels de la psychiatrie www.psycom.org Professionnels de la psychiatrie SOMMAIRE Organisation des soins psychiatriques Professionnels de la psychiatrie Psychiatre et pédopsychiatre

Plus en détail

LES PROFESSIONNELS DE LA SANTE

LES PROFESSIONNELS DE LA SANTE AD'PROSANTE : DES FORMATIONS POUR LES PROFESSIONNELS DE LA SANTE AD'PROSANTE - GROUPE SOFT FORMATION 84, Boulevard de la Corderie 13007 Marseille Tél : 04.91.15.71.03 Fax : 04.91.81.52.62 1 NOTRE OFFRE

Plus en détail

UN NOUVEAU MODÈLE ÉCONOMIQUE. pour développer et pérenniser les centres de santé

UN NOUVEAU MODÈLE ÉCONOMIQUE. pour développer et pérenniser les centres de santé UN NOUVEAU MODÈLE ÉCONOMIQUE pour développer et pérenniser les centres de santé LES SOINS DE PREMIERS RECOURS CARACTÉRISTIQUES ET RÔLE DES CENTRES DE SANTÉ Les différentes formes d exercice médical regroupé

Plus en détail

Autisme : ce que nous attendons des Agences Régionales de Santé

Autisme : ce que nous attendons des Agences Régionales de Santé Autisme : ce que nous attendons des Agences Régionales de Santé La mise en place du plan autisme 3 met au premier plan les ARS qui vont devoir le mettre en œuvre en région. Elle a vite fait apparaître

Plus en détail

PROCEDURE SUR DEMANDE D UN TIERS OU EN CAS DE PERIL IMMINENT

PROCEDURE SUR DEMANDE D UN TIERS OU EN CAS DE PERIL IMMINENT PROCEDURE SUR DEMANDE D UN TIERS OU EN CAS DE PERIL IMMINENT Thème ANCIENNES DISPOSITIONS NOUVELLES DISPOSITIONS Appellation Hospitalisation sur demande d un tiers Soins psychiatriques sur demande d un

Plus en détail

GENERALI MUTUELLE SANTE

GENERALI MUTUELLE SANTE GENERALI MUTUELLE SANTE AVANTAGES DU CONTRAT MUTUELLE SANTE GENERALI Notice d'information Generali : Notice 1 cliquez ici - - - Notice 2 cliquez ici Demandez nous un devis : Cliquez ici Des garanties adaptées

Plus en détail

Télé-expertise et surveillance médicale à domicile au service de la médecine générale :

Télé-expertise et surveillance médicale à domicile au service de la médecine générale : Télé-expertise et surveillance médicale à domicile au service de la médecine générale : Docteur DARY Patrick, Cardiologue, Praticien Hospitalier Centre Hospitalier de St YRIEIX - Haute Vienne 87500 Situé

Plus en détail

1 ère partie Amont de l'hôpital : organiser la permanence des soins une obligation médicale!

1 ère partie Amont de l'hôpital : organiser la permanence des soins une obligation médicale! Plan «Urgences» 1 ère partie Amont de l'hôpital : organiser la permanence des soins une obligation médicale! Fiche 1.1 La permanence des médecins généralistes Mesure 1 Assurer la permanence de soins Mesure

Plus en détail

La Mutualité. Française. Rhône. dans le. Des services de soins et d accompagnement mutualistes pour une santé solidaire

La Mutualité. Française. Rhône. dans le. Des services de soins et d accompagnement mutualistes pour une santé solidaire La Mutualité Française Rhône dans le Des services de soins et d accompagnement mutualistes pour une santé solidaire Des valeurs qui font la différence Edito La Mutualité Française Responsabilité CHACUN

Plus en détail

ET DE LA STRATEGIE. Note de Synthèse. Domaine : Financement Version : 1 Mise à jour : 04/03/2012

ET DE LA STRATEGIE. Note de Synthèse. Domaine : Financement Version : 1 Mise à jour : 04/03/2012 DIRECTION DES AFFAIRES INSTITUTIONNELLES ET DE LA STRATEGIE Note de Synthèse CAMPAGNE TARIFAIRE 2012 : ENVELOPPE MIGAC Domaine : Financement Version : 1 Mise à jour : 04/03/2012 Diffusion: Vos contacts

Plus en détail

d infirmières et d infirmiers Pour être admissible au répit spécialisé sur référence Des services spécialisés intégrés en

d infirmières et d infirmiers Pour être admissible au répit spécialisé sur référence Des services spécialisés intégrés en DES SERVICES DES INTERVENTIONS DE RÉADAPTATION CIBLÉES ET SPÉCIFIQUES VISANT LE DÉVELOPPEMENT OPTIMAL DE LA PERSONNE ET AYANT COMME OBJECTIFS de favoriser l intégration et la participation sociales de

Plus en détail

Calendrier des formations INTER en 2011

Calendrier des formations INTER en 2011 Calendrier des formations INTER en 2011 THEMES Liste des formations INTER MOTIVEZ ET DYNAMISEZ VOS EQUIPES 98 % de participants satisfaits et se sentant reconnus à la sortie de nos formations! L environnement

Plus en détail

MINISTÈRE DES AFFAIRES SOCIALES ET DE LA SANTÉ

MINISTÈRE DES AFFAIRES SOCIALES ET DE LA SANTÉ MINISTÈRE DES AFFAIRES SOCIALES ET DE LA SANTÉ _ Direction de la recherche, des études, de l évaluation et des statistiques _ Sous-direction observation de la santé et de l assurance maladie _ Bureau établissements

Plus en détail

Bilan de l activité d accueil de jour et d hébergement temporaire en direction des personnes âgées dépendantes en 2010

Bilan de l activité d accueil de jour et d hébergement temporaire en direction des personnes âgées dépendantes en 2010 Bilan de l activité d accueil de jour et d hébergement temporaire en direction des personnes âgées dépendantes en 2010 Le suivi de l activité des établissements ayant une activité d accueil de jour et

Plus en détail

PARTIE I - Données de cadrage. Sous-indicateur n 9-1 : Nombre de consultations de médecins par habitant, perspective internationale

PARTIE I - Données de cadrage. Sous-indicateur n 9-1 : Nombre de consultations de médecins par habitant, perspective internationale Indicateur n 9 : Consommation de soins par habitant Sous-indicateur n 9-1 : Nombre de consultations de médecins par habitant, perspective internationale Le nombre moyen de consultations médicales par habitant

Plus en détail

La santé. Les établissements de l entité Mutualité Santé Services

La santé. Les établissements de l entité Mutualité Santé Services 1 solidaire Apporter une réponse concrète aux besoins de la population en matière de santé, selon des principes fondamentaux de solidarité et d entraide. Développer un important réseau d œuvres sanitaires

Plus en détail

RÉFORMES DES STATUTS ET DU RÈGLEMENT MUTUALISTE PAR L ASSEMBLÉE GÉNÉRALE DU 15 OCTOBRE 2010

RÉFORMES DES STATUTS ET DU RÈGLEMENT MUTUALISTE PAR L ASSEMBLÉE GÉNÉRALE DU 15 OCTOBRE 2010 Siège social : 37 Quai d Orsay 75007 PARIS Relevant des Livres I et II du code de la Mutualité RÉFORMES DES STATUTS ET DU RÈGLEMENT MUTUALISTE PAR L ASSEMBLÉE GÉNÉRALE DU 15 OCTOBRE 2010 SERVICES ADMINISTRATIFS

Plus en détail

WHITE PAPER Une revue de solution par Talend & Infosense

WHITE PAPER Une revue de solution par Talend & Infosense WHITE PAPER Une revue de solution par Talend & Infosense Master Data Management pour les données de référence dans le domaine de la santé Table des matières CAS D ETUDE : COLLABORATION SOCIALE ET ADMINISTRATION

Plus en détail

Indicateur n 13 : Evolution des effectifs et des dépenses de personnel des établissements de santé

Indicateur n 13 : Evolution des effectifs et des dépenses de personnel des établissements de santé Programme «Maladie» 47 Indicateur n 13 : Evolution des effectifs et des dépenses de personnel des établissements de santé Sous-indicateur n 13-1 : Évolution des effectifs (en équivalent temps plein) de

Plus en détail

DIRECTION GENERALE DE LA COHESION SOCIALE

DIRECTION GENERALE DE LA COHESION SOCIALE DIRECTION GENERALE DE LA COHESION SOCIALE RAPPORT RELATIF AUX AGREMENTS DES CONVENTIONS ET ACCORDS APPLICABLES AUX SALARIES DES ETABLISSEMENTS SOCIAUX ET MEDICO-SOCIAUX PRIVES A BUT NON LUCRATIF POUR 2010

Plus en détail

L emploi des jeunes dans les entreprises de l économie sociale et solidaire

L emploi des jeunes dans les entreprises de l économie sociale et solidaire L emploi des jeunes dans les entreprises de l économie sociale et solidaire Contexte régional Créé en 2010 par l Atelier Centre de ressources régional de l économie sociale et solidaire et la Chambre régionale

Plus en détail

LE RÉGIME FRAIS DE SANTÉ DES SALARIÉS DU SECTEUR DES TRANSPORTS ROUTIERS

LE RÉGIME FRAIS DE SANTÉ DES SALARIÉS DU SECTEUR DES TRANSPORTS ROUTIERS T R A N S P O R T S LE RÉGIME FRAIS DE SANTÉ DES SALARIÉS DU SECTEUR DES TRANSPORTS ROUTIERS R O U T I E R S Votre interlocuteur : Nicolas SAINT-ETIENNE Conseiller Mutualiste Entreprises Tél : 03 84 45

Plus en détail

Vous êtes frontalier, comment être soigné(e) aux HUG?

Vous êtes frontalier, comment être soigné(e) aux HUG? Vous êtes frontalier, comment être soigné(e) aux HUG? Dès le 1 er juin 2014, la législation française modifie les conditions d accès aux soins en Suisse L assurance maladie du frontalier Les Hôpitaux universitaires

Plus en détail

Le point de vue d une administration hospitalière Inka Moritz, Secrétaire générale

Le point de vue d une administration hospitalière Inka Moritz, Secrétaire générale Spécialistes en santé publique? Le point de vue d une administration hospitalière Inka Moritz, Secrétaire générale Le CHUV est l employeur de 10 000 personnes Budget 1,4 milliard de frs 2 1 des 5 Hôpitaux

Plus en détail

PRESENTATION DE LA MDPH

PRESENTATION DE LA MDPH PRESENTATION DE LA MDPH 1) LA LOI HANDICAP DU 11/02/2005 La loi handicap de 2005 (la précédente remonte à 1975) a révolutionné tant les institutions dans leur fonctionnement, que l accueil des élèves dans

Plus en détail

Typologie des contrats les plus souscrits auprès des complémentaires santé en 2006

Typologie des contrats les plus souscrits auprès des complémentaires santé en 2006 études résultats et N 663 octobre 2008 Typologie des contrats les plus souscrits auprès des complémentaires santé en 2006 L enquête annuelle de la DREES auprès des mutuelles, des institutions de prévoyance

Plus en détail

La preuve par. Principaux enseignements du bilan des PRT et. du recensement des projets télémédecine 2013

La preuve par. Principaux enseignements du bilan des PRT et. du recensement des projets télémédecine 2013 La preuve par Principaux enseignements du bilan des PRT et du recensement des projets télémédecine 2013 Le recensement Télémédecine 2013 01 Synthèse du recensement Télémédecine 2013 02 Répartition et maturité

Plus en détail

Livret du patient Livret du patient

Livret du patient Livret du patient Livret du patient Livret du patient ÉTABLISSEMENT PUBLIC DE SANTÉ BARTHÉLEMY DURAND Avenue du 8 mai 1945 - BP 69-91150 Etampes Cedex Tél. 01 69 92 52 52 - www.eps-etampes.fr Version 03/04/2014 ÉTABLISSEMENT

Plus en détail

Partenariat patient-pair aidant-équipe soignante, un trio gagnant favorisant l espoir du rétablissement.

Partenariat patient-pair aidant-équipe soignante, un trio gagnant favorisant l espoir du rétablissement. Partenariat patient-pair aidant-équipe soignante, un trio gagnant favorisant l espoir du rétablissement. Automne 2014 MOT DE BIENVENUE ET PRÉSENTATION DES FORMATRICES Réjeanne Bouchard Guylaine Cloutier

Plus en détail

MINISTERE DE LA SANTE ET DES SOLIDARITES DGAS - DIRECTION GENERALE DE L ACTION SOCIALE 14 avenue Duquesne 75350 PARIS 07 SP

MINISTERE DE LA SANTE ET DES SOLIDARITES DGAS - DIRECTION GENERALE DE L ACTION SOCIALE 14 avenue Duquesne 75350 PARIS 07 SP MINISTERE DE LA SANTE ET DES SOLIDARITES DGAS - DIRECTION GENERALE DE L ACTION SOCIALE 14 avenue Duquesne 75350 PARIS 07 SP DESCRIPTION DE L ACCUEIL EN ETABLISSEMENTS ET SERVICES DES PERSONNES AVEC DES

Plus en détail

Le nouveau tableau de bord de gestion

Le nouveau tableau de bord de gestion Formation Rencontre thématique CTC Conseil 2013 Le nouveau tableau de bord de gestion Contrôler Décider Communiquer CTC Conseil a été créé en 1992, à l initiative de Claude CHEZAUD, son Directeur Général,

Plus en détail

9.11 Les jeux de hasard et d argent

9.11 Les jeux de hasard et d argent 9.11 Les jeux de hasard et d argent Maud Pousset, Marie-Line Tovar 288 Les jeux de hasard et d argent (JHA) constituent une activité ancienne et répandue, mais longtemps interdite. Leur offre s est étoffée,

Plus en détail

L ÉDUCATION THÉRAPEUTIQUE DU PATIENT EN 15 QUESTIONS - RÉPONSES

L ÉDUCATION THÉRAPEUTIQUE DU PATIENT EN 15 QUESTIONS - RÉPONSES L ÉDUCATION THÉRAPEUTIQUE DU PATIENT EN 15 QUESTIONS - RÉPONSES CONTEXTE 1. Pourquoi avoir élaboré un guide sur l éducation thérapeutique du En réponse à la demande croissante des professionnels de santé

Plus en détail

Place des mutuelles dans le système de santé français Poids des services de soins et d accompagnement mutualistes

Place des mutuelles dans le système de santé français Poids des services de soins et d accompagnement mutualistes Place des mutuelles dans le système de santé français Poids des services de soins et d accompagnement mutualistes Nathalie CHATILLON FNMF Direction des Affaires Publiques Département International Sommaire

Plus en détail

ARS et Conseils généraux de Bretagne Prestations d études et d analyses de l organisation de la prise en charge des personnes avec TED dans les ESSMS

ARS et Conseils généraux de Bretagne Prestations d études et d analyses de l organisation de la prise en charge des personnes avec TED dans les ESSMS ARS et Conseils généraux de Bretagne Prestations d études et d analyses de l organisation de la prise en charge des personnes avec TED dans les ESSMS Synthèse des questionnaires destinés aux établissements

Plus en détail

Assurance Maladie Obligatoire /Assurance Maladie Complémentaire : guichet unique et reste à charge

Assurance Maladie Obligatoire /Assurance Maladie Complémentaire : guichet unique et reste à charge Assurance Maladie Obligatoire /Assurance Maladie Complémentaire : guichet unique et reste à charge Colloque de Lyon du 5, 6 et 7 janvier 2012 1 Plan de l intervention 1. Présentation MFP Services : Union

Plus en détail

Réseau de Santé du Pays des Vals de Saintonge Pôle de santé du Canton d Aulnay de Saintonge MSP Aulnay et Néré PROJET D AULNAY PSP

Réseau de Santé du Pays des Vals de Saintonge Pôle de santé du Canton d Aulnay de Saintonge MSP Aulnay et Néré PROJET D AULNAY PSP Réseau de Santé du Pays des Vals de Saintonge PROJET D AULNAY MSP PSP Réseau de santé de proximité Historique Objectifs Particularités Avenir Réseau de Santé du Pays des Vals de Saintonge MAISON DE SANTE

Plus en détail

Règlement Intérieur. Date : 6 novembre 2014. Code documentaire : ORU.REGLINT.ENR006

Règlement Intérieur. Date : 6 novembre 2014. Code documentaire : ORU.REGLINT.ENR006 Règlement Intérieur Date : 6 novembre 2014 Code documentaire : ORU.REGLINT.ENR006 OBJECTIFS - FINALITES DE L ORU-MiP Article 1. : Conformément à sa convention constitutive, la mission principale du GIP

Plus en détail

au service de chacun!

au service de chacun! Les associations sanitaires et sociales : au service de chacun! Petite enfance Handicap Jeunes en danger Santé Personnes âgées Pauvreté, Exclusion * «L association est la convention par laquelle deux ou

Plus en détail

L ANALYSE DU «PARC SOCIAL DE FAIT» PARISIEN EN 2003 : UNE ANALYSE TERRITORIALISÉE DES PROFILS D OCCUPATION DES PARCS ET DES QUARTIERS

L ANALYSE DU «PARC SOCIAL DE FAIT» PARISIEN EN 2003 : UNE ANALYSE TERRITORIALISÉE DES PROFILS D OCCUPATION DES PARCS ET DES QUARTIERS ATELIER PARISIEN D URBANISME - 17, BD MORLAND 75004 PARIS TÉL : 01 42 71 28 14 FAX : 01 42 76 24 05 http://www.apur.org Observatoire de l'habitat de Paris L ANALYSE DU «PARC SOCIAL DE FAIT» PARISIEN EN

Plus en détail

ANNUAIRE SANTE. Structures Missions Site Internet Téléphone Domaines Secteurs Informations complémentaires

ANNUAIRE SANTE. Structures Missions Site Internet Téléphone Domaines Secteurs Informations complémentaires ANNUAIRE SANTE Structures Missions Site Internet Téléphone Domaines Secteurs Informations complémentaires IREPS : Instance Régionale d Education et de Promotion de la Santé Poitou-Charentes (4 antennes

Plus en détail

Journée de conférences plénières le mardi 17 mars, 9h 17h, Centre Pablo Neruda, Nîmes Journée forum / ateliers le vendredi 20 mars, 9h - 17h, Centre

Journée de conférences plénières le mardi 17 mars, 9h 17h, Centre Pablo Neruda, Nîmes Journée forum / ateliers le vendredi 20 mars, 9h - 17h, Centre Journée de conférences plénières le mardi 17 mars, 9h 17h, Centre Pablo Neruda, Nîmes Journée forum / ateliers le vendredi 20 mars, 9h - 17h, Centre Pablo Neruda, Nîmes Des actions en parallèle tout au

Plus en détail

Transports sanitaires

Transports sanitaires Observatoire régional de la santé des Pays de la Loire Juillet 2015 www.santepaysdelaloire.com La santé observée dans les Pays de la Loire Transports sanitaires L'essentiel En 2014, 5,6 millions de patients

Plus en détail

Résultats du sondage sur la collaboration entre les CSSS et la première ligne médicale hors établissement

Résultats du sondage sur la collaboration entre les CSSS et la première ligne médicale hors établissement Résultats du sondage sur la collaboration entre les CSSS et la première ligne médicale hors établissement Janvier 2015 Contributions Équipe de travail Réal Cloutier, Hôpital Rivière-des-Prairies Louise

Plus en détail

Note de recommandation Médecins du Monde. Concertation sur la Réforme de l Asile. Octobre 2013

Note de recommandation Médecins du Monde. Concertation sur la Réforme de l Asile. Octobre 2013 Note de recommandation Médecins du Monde Concertation sur la Réforme de l Asile Octobre 2013 Introduction Cette note de contribution est rédigée dans le cadre de la concertation sur la Réforme de l Asile,

Plus en détail

Droits des patients et indemnisation des accidents médicaux

Droits des patients et indemnisation des accidents médicaux Droits des patients et indemnisation des accidents médicaux Etablissement public sous la tutelle du Ministère chargé de la santé Les recours possibles pour les patients OBTENIR DES EXPLICATIONS Si un patient

Plus en détail

Droits des patients et indemnisation des accidents médicaux

Droits des patients et indemnisation des accidents médicaux Droits des patients et indemnisation des accidents médicaux Etablissement public sous la tutelle du Ministère chargé de la santé Lorsqu il estime avoir été victime, de la part d un établissement ou d un

Plus en détail

Défibrillation et Grand Public. Méd-Cl JAN Didier Médecin chef Méd-Cne PIVERT Pascaline

Défibrillation et Grand Public. Méd-Cl JAN Didier Médecin chef Méd-Cne PIVERT Pascaline Défibrillation et Grand Public Méd-Cl JAN Didier Médecin chef Méd-Cne PIVERT Pascaline Quelques chiffres (1) 50 à 60 000 décès en France par mort subite dont la moitié font suite à l apparition d une tachycardie

Plus en détail

Le décret du 2 mars 2006 a institué le Diplôme d Etat d Aide Médico-Psychologique de niveau V.

Le décret du 2 mars 2006 a institué le Diplôme d Etat d Aide Médico-Psychologique de niveau V. Siège social : 9 bis, rue Armand Chabrier 47400 TONNEINS Tél. : 05.53.64.61.57 Fax : 05.53.64.63.12 e-mail : adestonneins@yahoo.fr Site : www.adesformations.fr Antenne de Bazas 7 chemin Larriou 33430 BAZAS

Plus en détail

OFFRE EN STAGE SIP POUR LES ETUDIANT(E)S D ANNEE PROPEDEUTIQUE SANTE ET LES ETUDIANTS BACHELOR FILIERE SOINSINFIRMIERS

OFFRE EN STAGE SIP POUR LES ETUDIANT(E)S D ANNEE PROPEDEUTIQUE SANTE ET LES ETUDIANTS BACHELOR FILIERE SOINSINFIRMIERS OFFRE EN STAGE SIP POUR LES ETUDIANT(E)S D ANNEE PROPEDEUTIQUE SANTE ET LES ETUDIANTS BACHELOR FILIERE SOINSINFIRMIERS Filière : APS et Bachelor en soins infirmier Nom de l institution : CHUV Nom de l

Plus en détail

Les Migraines et les céphalées. Dr G.Hinzelin Migraines et Céphalées Migraines et Céphalées La migraine représente entre 5 à 18% de la population française selon le sexe et en fonction des études. Est

Plus en détail

Cadre de référence. Implantation de l Accueil Clinique au CIUSSS du Centre Est-de-l Île-de-Montréal

Cadre de référence. Implantation de l Accueil Clinique au CIUSSS du Centre Est-de-l Île-de-Montréal Cadre de référence Implantation de l Accueil Clinique au CIUSSS du Centre Est-de-l Île-de-Montréal Révisé en février 2015 1 TABLE DES MATIÈRES Abréviations utilisées. 3 Mise en contexte. 4 Buts et objectifs.

Plus en détail

Fiche entreprise : E10

Fiche entreprise : E10 Fiche entreprise : E10 FONCTION ET CARACTÉRISTIQUES / PERSONNE INTERVIEWÉE La personne interviewée est le directeur de la mutuelle de formation 1 dans le secteur des entreprises adaptées dont 95 % gèrent

Plus en détail

ORGANISATION DES SOINS. Réseau Psychiatrie et Précarité à Paris. www.psycom.org

ORGANISATION DES SOINS. Réseau Psychiatrie et Précarité à Paris. www.psycom.org ORGANISATION DES SOINS Réseau Psychiatrie et Précarité à Paris www.psycom.org Réseau Psychiatrie et Précarité à Paris SOMMAIRE Missions p. 03 Organisation p. 05 Où s adresser? p. 07 Pour en savoir plus

Plus en détail

PARTENAIRES SPVIE SANTE T.N.S. Brochure

PARTENAIRES SPVIE SANTE T.N.S. Brochure SPVIE SANTE T.N.S. Brochure Valable à compter du 1 er Janvier 2015 Vos AVANTAGES SPVIE SANTÉ TNS 1. Aucune sélection médicale à l entrée.. Une couverture immédiate à la souscription, sans délai de carence..

Plus en détail

ENQUETE ACCES AUX SOINS

ENQUETE ACCES AUX SOINS ENQUETE ACCES AUX SOINS Attention!! Cette liste des questions posées dans l enquête est présentée à titre d information : la saisie doit se faire en ligne sur le site de l UNCCAS (www.unccas.org) PAGE

Plus en détail

CENTRE HOSPITALIER DES PYRENEES - PAU. PROJET D ETABLISSEMENT 2012-2016 Tome 1

CENTRE HOSPITALIER DES PYRENEES - PAU. PROJET D ETABLISSEMENT 2012-2016 Tome 1 CENTRE HOSPITALIER DES PYRENEES - PAU PROJET D ETABLISSEMENT 2012-2016 Tome 1 Sommaire Préambule... 9 1 > Introduction générale... 10 1.1. Contexte et enjeux du projet d établissement... 10 1.2. Eléments

Plus en détail

LES MÉTIERS DU SECTEUR SANITAIRE, SOCIAL ET MÉDICO-SOCIAL

LES MÉTIERS DU SECTEUR SANITAIRE, SOCIAL ET MÉDICO-SOCIAL LES MÉTIERS DU SECTEUR SANITAIRE, SOCIAL ET MÉDICO-SOCIAL DES MÉTIERS EN DÉVELOPPEMENT UN DOMAINE À DÉCOUVRIR LES RÉFÉRENTIELS DES MÉTIERS CADRES ON N A PAS TROUVÉ MIEUX POUR TROUVER MIEUX Les Référentiels

Plus en détail

NOVARTIS. L assurance-maladie Suisse Offre réservée au personnel de NOVARTIS. POUR LA MEILLEURE DES MéDECINES. AUJOURD HUI ET DEMAIN.

NOVARTIS. L assurance-maladie Suisse Offre réservée au personnel de NOVARTIS. POUR LA MEILLEURE DES MéDECINES. AUJOURD HUI ET DEMAIN. NOVARTIS L assurance-maladie Suisse Offre réservée au personnel de NOVARTIS POUR LA MEILLEURE DES MéDECINES. AUJOURD HUI ET DEMAIN. Assurance de base L assurance-maladie obligatoire en Suisse. Dans le

Plus en détail

Votre partenaire pour construire une offre de santé adaptée aux territoires. Les services de soins et d accompagnement de la Mutualité Française

Votre partenaire pour construire une offre de santé adaptée aux territoires. Les services de soins et d accompagnement de la Mutualité Française Les services de soins et d accompagnement de la Mutualité Française Prévenir - Soigner - Accompagner Votre partenaire pour construire une offre de santé adaptée aux territoires Qui est la Mutualité Française?

Plus en détail

La Mutualité en chiffres Édition 2011

La Mutualité en chiffres Édition 2011 La Mutualité en chiffres Édition 2011 La Mutualité en chiffres Édition 2011 La Mutualité, acteur principal de la complémentaire santé page 6 Sommaire Message du directeur général de la Mutualité Française

Plus en détail

LE ROLE DES INCITATIONS MONETAIRES DANS LA DEMANDE DE SOINS : UNE EVALUATION EMPIRIQUE.

LE ROLE DES INCITATIONS MONETAIRES DANS LA DEMANDE DE SOINS : UNE EVALUATION EMPIRIQUE. LE ROLE DES INCITATIONS MONETAIRES DANS LA DEMANDE DE SOINS : UNE EVALUATION EMPIRIQUE. Synthèse des travaux réalisés 1. Problématique La question D7 du plan d exécution du Programme National de Recherches

Plus en détail

Vincent Péters. Président du GT TICS du SNITEM. Directeur Affaires Réglementaires de BIOTRONIK France

Vincent Péters. Président du GT TICS du SNITEM. Directeur Affaires Réglementaires de BIOTRONIK France Vincent Péters Directeur Affaires Réglementaires de BIOTRONIK France Président du GT TICS du SNITEM 5 juillet 2013 Colloque industries du numérique et Santé+ Autonomie Contexte Plus de 60 ans Cardiologues

Plus en détail

Projet de Loi no 98 Loi modifiant la Loi sur l assurance médicament et d autres dispositions législatives

Projet de Loi no 98 Loi modifiant la Loi sur l assurance médicament et d autres dispositions législatives Projet de Loi no 98 Loi modifiant la Loi sur l assurance médicament et d autres dispositions législatives Présentation à la Commission des affaires sociales Ordre des pharmaciens du Québec 28 mai 2002

Plus en détail

VENIR SE SOIGNER EN FRANCE

VENIR SE SOIGNER EN FRANCE Quel qu en soit le motif, l entrée sur le territoire français est soumise à une obligation de «visa» (sauf nationalités dispensées). Le visa «pour raison médicale» ou «sanitaire» est un visa spécialement

Plus en détail

Découvrez les garanties

Découvrez les garanties Découvrez les garanties la mutuelle santé et la couverture prévoyance qui s adaptent à vos besoins Découvrez vos garanties MGENERATION Initiale santé prévoyance Pack se soigner autrement action sociale

Plus en détail

Le système d information hospitalier. exercice d équilibre entre innovation et activité quotidienne

Le système d information hospitalier. exercice d équilibre entre innovation et activité quotidienne Le système d information hospitalier exercice d équilibre entre innovation et activité quotidienne Résultats du sondage de septembre 2012 ch Table des matières Avant-propos 3 A propos de l étude 4 Institutions

Plus en détail

CRITERES DE REMPLACEMENT

CRITERES DE REMPLACEMENT ANATOMIE ET CYTOLOGIE PATHOLOGIQUES - 7 semestres dans des services agréés pour le DES d anatomie et cytologie pathologiques, dont au moins 5 doivent être accomplis dans des services hospitalouniversitaires

Plus en détail

SECTEUR SANITAIRE ET SOCIAL

SECTEUR SANITAIRE ET SOCIAL SECTEUR SANITAIRE ET SOCIAL Etat du tissu associatif et bilan de l emploi du secteur non lucratif en 2013 En bref Le Centre de ressources DLA (CRDLA) du champ social, médico-social et santé poursuit son

Plus en détail

médicale canadienne, l Institut canadien d information sur la santé, Santé Canada et le Collège royal des médecins et chirurgiens du Canada.

médicale canadienne, l Institut canadien d information sur la santé, Santé Canada et le Collège royal des médecins et chirurgiens du Canada. DEPUIS PLUSIEURS ANNÉES, la Fédération des médecins omnipraticiens du Québec (FMOQ) interroge ses membres sur plusieurs aspects touchant leur pratique professionnelle à l aide de sondages, de groupes de

Plus en détail

Connaître. facultatif. le régime. de complémentaire. santé Pour les anciens salariés

Connaître. facultatif. le régime. de complémentaire. santé Pour les anciens salariés 1 Connaître le régime facultatif de complémentaire santé Pour les anciens salariés Préambule Le 12 août 2008, l Union des Caisses Nationales de Sécurité sociale et des organisations syndicales ont signé

Plus en détail

Un coût, des coûts, quels coûts?

Un coût, des coûts, quels coûts? Un coût, des coûts, quels coûts? Robert LAUNOIS (1-2) Journal d Economie Médicale 1999, T. 17, n 1, 77-82 (1) REES France - 28, rue d Assas - 75 006 Paris Email : reesfrance@wanadoo.fr - Site Internet

Plus en détail

Autisme Questions/Réponses

Autisme Questions/Réponses Autisme Questions/Réponses 1. Quelle est la définition de l autisme et des autres troubles envahissants du développement établie dans l état des connaissances élaboré et publié par la HAS? Les définitions

Plus en détail

Enquête sur la santé des résidents des foyers Adoma de Saint-Quentin-en-Yvelines

Enquête sur la santé des résidents des foyers Adoma de Saint-Quentin-en-Yvelines Direction de l action sociale, de l habitat et de la santé publique 12 ème congrès national des ORS Territoires et Santé des populations 9 et 10 novembre 2010 Enquête sur la santé des résidents des foyers

Plus en détail

PROPOSITION pour la protection sociale des volontaires du service civique en mission à l étranger. (loi n 2010-241 du 10 mars 2010)

PROPOSITION pour la protection sociale des volontaires du service civique en mission à l étranger. (loi n 2010-241 du 10 mars 2010) PROPOSITION pour la protection sociale des volontaires du service civique en mission à l étranger (loi n 2010-241 du 10 mars 2010) Sommaire PRÉAMBULE... 3 PRÉSENTATION DES ACTEURS La CFE... 4 WELCARE...

Plus en détail

L obésité et le diabète de type 2 en France : un défi pour la prochaine décennie. DANIEL RIGAUD CHU de Dijon

L obésité et le diabète de type 2 en France : un défi pour la prochaine décennie. DANIEL RIGAUD CHU de Dijon L obésité et le diabète de type 2 en France : un défi pour la prochaine décennie DANIEL RIGAUD CHU de Dijon 46 Obésité : définition L obésité est définie comme un excès de masse grasse associée à un surcroît

Plus en détail

Visite test de certification V2014 Retour du CHU de Rennes GCS CAPPS Vendredi 12 juin 2015

Visite test de certification V2014 Retour du CHU de Rennes GCS CAPPS Vendredi 12 juin 2015 Visite test de certification V2014 Retour du CHU de Rennes GCS CAPPS Vendredi 12 juin 2015 CENTRE HOSPITALIER UNIVERSITAIRE DE RENNES Le CHU de Rennes Etablissement MCO, SSR, SLD de 1860 lits et places

Plus en détail

Liste de vérification de la mise en œuvre d une équipe de santé familiale

Liste de vérification de la mise en œuvre d une équipe de santé familiale Équipes de santé familiale Améliorer les soins de santé familiale Liste de vérification de la mise en œuvre d une équipe de santé familiale Juillet 2009 Version 2.0 Table des matières Introduction...3

Plus en détail

Créez votre protection santé au rythme de votre budget

Créez votre protection santé au rythme de votre budget Radiance Humanis Santé Créez votre protection santé au rythme de votre budget Santé I Prévoyance I Retraite I Épargne radiancehumanis.com Ensemble, faisons sourire votre santé! Célibataire, jeune actif,

Plus en détail

HABITAT INDIGNE, SOUFFRANCE PSYCHIQUE. ET DEFENSES DELIRANTES DANS LES EXCLUSIONS (internes et externes) Lyon, 2014

HABITAT INDIGNE, SOUFFRANCE PSYCHIQUE. ET DEFENSES DELIRANTES DANS LES EXCLUSIONS (internes et externes) Lyon, 2014 HABITAT INDIGNE, SOUFFRANCE PSYCHIQUE ET DEFENSES DELIRANTES DANS LES EXCLUSIONS (internes et externes) Lyon, 2014 Les évolutions récentes Remplacer «incurie» par «abandon» Abandon de soi, de son soin

Plus en détail

Ce texte peut être retrouvé maquetté dans la Revue du Praticien, 20, 50, Décembre 2000, 2285-2294

Ce texte peut être retrouvé maquetté dans la Revue du Praticien, 20, 50, Décembre 2000, 2285-2294 Hospitalisation à la demande d un tiers et hospitalisation d office, tutelle, curatelle, sauvegarde de justice : principes d application et principes d utilisation Ce texte peut être retrouvé maquetté

Plus en détail

MUTUELLE GÉNÉRALE DE L ÉCONOMIE, DES FINANCES ET DE L INDUSTRIE. Multi Santé. des prestations renforcées

MUTUELLE GÉNÉRALE DE L ÉCONOMIE, DES FINANCES ET DE L INDUSTRIE. Multi Santé. des prestations renforcées MUTUELLE GÉNÉRALE DE L ÉCONOMIE, DES FINANCES ET DE L INDUSTRIE 2015 Multi Santé des prestations renforcées Vos prestations* Multi Santé intègre une participation sur les dépassements d honoraires et offre

Plus en détail

Doit-on craindre une dévalorisation de la formation technique en soins infirmiers pour l avenir?

Doit-on craindre une dévalorisation de la formation technique en soins infirmiers pour l avenir? CG 08-02-29 / 011 (FEC) Doit-on craindre une dévalorisation de la formation technique en soins infirmiers pour l avenir? Document de réflexion présenté au Conseil général de la Fédération des enseignantes

Plus en détail

Une infirmière re clinicienne en et soins de. Stomathérapie. fonction? L infirmière. re «clinicienne?» Rôle de l infirmil. ressource?

Une infirmière re clinicienne en et soins de. Stomathérapie. fonction? L infirmière. re «clinicienne?» Rôle de l infirmil. ressource? Une stomathérapie et soins de plaies : intérêt d une d telle fonction? Marie Magdeleine lefort ULB Erasme re «clinicienne?» re praticienne «nurse practitioner» Prise en charge de pathologies spécifiques

Plus en détail