I. ÉLÉMENTS DE PHYSIQUE DES SEMICONDUCTEURS

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "I. ÉLÉMENTS DE PHYSIQUE DES SEMICONDUCTEURS"

Transcription

1 1 I. ÉLÉMENTS DE PHYSIQUE DES SEMICONDUCTEURS Définition Un semi-conducteur est un solide qui est isolant au zéro absolu et conducteur à la température ambiante. Propriétés Dans un semi-conducteur, tout se passe comme si la conduction du courant était due à deux types de particules : les électrons (comme dans un métal) les trous, de charge opposée à celle de l électron. Dans un semi-conducteur parfaitement pur (semi-conducteur «intrinsèque») la densité d électrons n est égale à la densité de trous p : pour le silicium n = p = cm -3. Définition Un semi-conducteur dopé est un semi-conducteur dans lequel on a ajouté délibérément des très petites quantités d impuretés bien choisies (typiquement à cm -3 ) qui modifient complètement les propriétés de conduction du matériau.

2 2 Deux types d impuretés : les donneurs (impuretés pentavalentes dans Si tétravalent), par exemple P, les accepteurs (impuretés trivalentes dans Si), par exemple B. Propriétés Les donneurs ont un électron de valence en surnombre qui est «libre» à la température ambiante, donc susceptible de participer à la conduction. Les accepteurs ont un déficit d électrons de valence par rapport aux atomes de Si ; cette lacune ou trou est susceptible de se déplacer sous l effet d un champ électrique comme si c était une particule chargée positivement. Dans un semi-conducteur à l équilibre thermodynamique (dopé ou intrinsèque), la loi d action de masse s écrit : n p = n i 2 ( = cm -6 pour Si à la température ambiante) Définitions Un semi-conducteur où les donneurs sont majoritaires est dit «semi-conducteur n». Un semi-conducteur où les accepteurs sont majoritaires est dit «semi-conducteur p». Définition La mobilité d un porteur de charge libre (électron ou trou) est le rapport de sa vitesse v au champ électrique E qui lui est appliqué : v = µ E Ordre de grandeur à connaître par cœur : dans le silicium à la température ambiante µ p 500 cm 2 V -1 s -1 µ n 1000 cm 2 V -1 s -1 II. TRANSISTORS MOS 1) Généralités Transistors NMOS et PMOS Dans un transistor NMOS en fonctionnement normal, un courant d électrons est susceptible de passer dans le canal, de la source vers le drain. Dans un transistor PMOS en fonctionnement normal, un courant de trous est susceptible de passer dans le canal, de la source vers le drain.

3 3 Figure 1 Figure 2 Propriété fondamentale des transistors MOS Le passage du courant entre le drain et la source est commandé par la tension grillesubstrat et par la tension drain-source (Figure 3). Sens conventionnel du courant : Transistor NMOS : I ds > 0 Transistor PMOS : I ds < 0

4 4 Régimes de fonctionnement Un transistor MOS peut être en régime bloqué, en régime actif (Figure 4). Si le transistor est en régime actif, il peut être (voir section II.4) en régime actif linéaire, en régime actif saturé. Figure 3 2) Polarisation du substrat Pour que le transistor fonctionne normalement, il faut s'assurer que les diodes sourcesubstrat et drain-substrat ne sont jamais polarisées en direct. Très souvent, le substrat est connecté à la source, pour les NMOS comme pour les PMOS (Figure 5). 3) Transistors à enrichissement et à appauvrissement Propriétés (Figure 6) Un transistor à enrichissement est bloqué (canal non conducteur) si V GS = 0. Un transistor à appauvrissement est actif (canal conducteur) si V GS = 0.

5 5 Figure 4 Figure 5

6 6 Figure 6 4) Caractéristiques statiques des transistors MOS à enrichissement a/ Gain β = K p W L avec K P = µε e Figure 7 b/ Modèle de Shichman et Hodges Transistors NMOS Transistors PMOS Si 0 V gs < V tn Si V t V p gs 0 régime bloqué I ds = 0, sinon :

7 7 Transistors NMOS Transistors PMOS si 0 < V ds < V gs (V tn > 0) si V gs V tp < V ds < 0 (V t < 0) p régime actif linéaire I ds = β n ( V gs )V ds V 2 ds I 2 ds = β p V gs V t p ( ) V V 2 ds ds 2 sinon : Transistors NMOS V ds > V gs Transistors PMOS V ds < V gs V tp I ds = β n 2 ( ) 2 V gs régime actif saturé I ds = β p 2 ( ) 2 V gs V t p Figure 8 On dispose donc de trois grandeurs (V gs, V ds, I ds ), qui, en régime actif, sont reliées par une relation. On a donc deux degrés de liberté que l on peut mettre en œuvre pour imaginer des circuits. Le plus souvent (mais pas toujours) on utilise la tension grille-source V gs et la tension drain-source V ds pour commander le courant drain-source I ds. La tension de seuil V t n est pas une tension de commande : c est une caractéristique physique du transistor. Animations :

8 8 c/ Transconductance Définition La transconductance d un transistor MOS exprime le fait que le courant drainsource peut être commandé par la tension grille-source à tension drain-source constante : g m = I ds V gs V ds d/ Effet EARLY Définition Contrairement à ce qui est exprimé par le modèle de Shichman et Hodges, un transistor MOS en régime saturé n est pas un générateur de courant idéal : le courant drain source n est pas complètement indépendant de la tension drain source : ( ) I ds = β 2 V V gs t 2 ( 1+ λv ds ) avec λ 0,02 0,04 V-1 (1) Figure 9 Auto-évaluation : établir les éléments I 0 (V gs, V t, λ, β, V DD ) et R 0 (V gs, V t, λ, β) du schéma équivalent selon Norton d un transistor MOS saturé auquel on applique une tension V gs et une tension V ds. III. INVERSEUR CMOS : CARACTÉRISTIQUE STATIQUE Définition Un inverseur est un circuit à une entrée et une sortie qui réalise l opération booléenne de négation.

9 9 1) Inverseur NMOS Un inverseur NMOS (Figure 10) est constitué d un transistor NMOS et d une résistance («résistance de charge»). Figure 10 Principe Lorsque l entrée est à 0, le transistor de signal est bloqué ; la sortie est reliée à la tension d alimentation (1 logique) par l intermédiaire de la résistance de charge, et elle est isolée de la tension de référence (0 logique) par le transistor de signal. Lorsque l entrée est à 1, le transistor de signal est actif ; la sortie est reliée à la tension de référence (0 logique) par l intermédiaire du transistor de signal, et à la tension d alimentation (1 logique) par la résistance de charge. Caractéristique statique Désignant par f V gs,v ds ( ) la caractéristique statique du transistor de signal, la caractéristique statique de l inverseur V out = g V in l équation ( ) est déterminée par les solutions de f ( V in,v out ) = V V DD out R qui exprime la conservation du courant : le transistor de signal et la résistance de charge sont parcourus par le même courant car la charge de l inverseur infinie.

10 10 Figure 11 La caractéristique statique de l inverseur peut être établie soit graphiquement point par point (Figure 11), soit analytiquement à l aide des équations du modèle de Shichman et Hodges (Figure 12). Trois zones de fonctionnement T.S. bloqué V in < V t V out = V DD T.S. saturé V t < V in < V out + V t V out = V DD βr 2 ( ) 2 V in V t T.S. linéaire V in > V out + V t V out = 1 βr + ( V V in t ) 1 βr + V V ( in t ) 2 2 βr V DD Figure 12

11 11 Le détail des calculs est décrit en annexe 1. Inconvénient Le circuit dissipe de l énergie en permanence lorsque la sortie est dans l état 0 (Figure 13). Figure 13 2) Inverseur CMOS Un inverseur CMOS est constitué de deux transistors MOS complémentaires : Un transistor NMOS (transistor «de signal»), Un transistor PMOS (transistor «de charge). Figure 14

12 12 a/ Principe de fonctionnement Principe Lorsque l entrée est à 0, le transistor de signal est bloqué et le transistor de charge est actif ; la sortie est reliée à la tension d alimentation (1 logique) par l intermédiaire du transistor de charge, et isolée de la tension de référence (0 logique) par le transistor de signal. Lorsque l entrée est à 1, le transistor de signal est actif et le transistor de charge est bloqué ; la sortie est reliée à la tension de référence (0 logique) par l intermédiaire du transistor de signal, et isolée de la tension d alimentation (1 logique) par le transistor de charge. Avantage Dans les deux états (entrée à 1 et entrée à 0), un des deux transistors est bloqué, donc le circuit ne consomme aucune énergie. Propriété De manière générale, un circuit logique en technologie CMOS ne consomme aucune énergie au repos. L énergie n est dissipée qu au moment des changements d état de la (des) sortie(s). b/ Caractéristique statique de l inverseur Principe Désignant par f n ( V gsn,v dsn ) l équation des caractéristiques du transistor de signal, et par f p ( V gsp,v dsp ) l équation des caractéristiques du transistor de charge, la caractéristique statique de l inverseur V out = g V in ( ) est déterminée par la solution de l équation f n ( V in,v out ) = f p V in V DD,V out V DD ( ) qui exprime la conservation du courant : les deux transistors sont parcourus par le même courant, la charge de l inverseur étant supposée infinie. c/ Caractéristique statique : modélisation analytique En utilisant les formules du modèle de Shichman et Hodges pour f n et f p dans les équations précédentes, on peut résoudre celles-ci de manière exacte ; on obtient ainsi les équations qui décrivent la caractéristique statique d un inverseur CMOS

13 13 constitué de transistors décrits par le modèle de Shichman et Hodges. On rappelle que ce modèle est approché : il ne tient notamment pas compte de l effet Early. Cinq zones de fonctionnement (Figure 15) T.S. bloqué, V in < V tn V out = V DD T.C. linéaire T.S. saturé, T.C. linéaire (Figure 16) V tn V in V DD + V tp + V tn β n β p 1+ β n β p V out = V in V tp + ( V in V DD V tp ) 2 β n β p ( V in V tn ) 2 T.S. et T.C. saturés (Figure 17) V in = V DD + V tp + V tn β n β p 1+ β n β p V in < V out < V in V tp T.S. linéaire, T.C. saturé V DD + V tp + V tn β n β p 1+ β n β p < V in < V DD + V tp V out = ( V in ) ( V in ) 2 β p V β in V DD V tp n ( ) 2 T.S. linéaire, T.C. bloqué V DD + V tp < V in < V DD V out = V DD Figure 15 Figure 16 Figure 17

14 14 On vérifiera que ces cinq équations décrivent une courbe continue et dérivable (Figure 18). Ces équations sont établies dans l annexe 2. Figure 18 d/ Immunité au bruit La sensibilité de la sortie à un bruit présent dans le signal d entrée est caractérisée par la marge de bruit. Définitions (Figure 19 La marge de bruit basse est la gamme de valeurs de la tension d entrée pour laquelle la tension de sortie est voisine de V DD et pour laquelle la pente de la caractéristique est inférieure à 1 en valeur absolue. La marge de bruit haute est la gamme de valeurs de la tension d entrée pour laquelle la tension de sortie est voisine de 0 et pour laquelle la pente de la caractéristique est inférieure à 1 en valeur absolue.

15 15 L immunité au bruit est d autant meilleure que les seuils des transistors sont grands en valeur absolue. Figure 19 3) Inverseur CMOS à sortie tri-state Une sortie tri-state se réalise facilement en technologie CMOS, en interposant un transistor PMOS entre le transistor de charge et la tension d alimentation, et un transistor NMOS entre le transistor de signal et la tension de référence ; ces transistors sont commandés par des tensions de grille complémentaires. Figure 20 Simulation : switched/40-cmos/tristate.html

16 IV. INTERRUPTEUR CMOS : caractéristique statique 16 Un interrupteur logique peut être réalisé facilement en technologie CMOS en associant un transistor NMOS et un transistor PMOS en parallèle, commandés par des tensions de grille complémentaires. Figure 21 Propriété Lorsqu il est actif, le transistor NMOS assure la transmission du signal logique 0 sans dégradation. Lorsqu il est actif, le transistor PMOS assure la transmission du signal logique 1 sans dégradation. Lorsque les deux transistors sont bloqués, l interrupteur est ouvert. Le détail du fonctionnement est décrit dans l annexe 3. Figure 22 V. ÉLÉMENTS DE TECHNOLOGIE Le matériau de base est une tranche («wafer») de Si monocristallin ayant environ 500 µ d épaisseur, 15 à 30 cm de diamètre, dopée n ou p, dont la surface est traitée de manière à présenter un poli optique (rugosité de quelques dixièmes de nanomètres). L ensemble des traitements se fait en surface : oxydation gravure diffusion d impuretés dépôt de Si polycristallin métallisation

17 17 Figure 23 1) Oxydation Le silicium présente trois avantages sur les autres semi-conducteurs : il s oxyde facilement, l oxyde est un excellent isolant électrique, l oxyde constitue un masque pour les impuretés autres que l oxygène luimême. L oxydation s effectue à C en présence de O 2 ou de vapeur d eau. 2) Gravure (lithographie) Voir Figure 24. Une résine photosensible est déposée à la surface de la tranche de silicium. Elle est exposée à un rayonnement ultra-violet à travers un «masque». Dans le cas d une résine «négative», les régions exposées deviennent plus résistantes aux solvants que les régions non exposées (réticulation du polymère). Dans le cas d une résine «positive», les régions exposées deviennent plus solubles que les régions non exposées (destruction de liaisons entre les chaînes). La résine est ensuite plongée dans un solvant de manière à éliminer les régions non exposées (pour une résine négative) ou les régions exposées (pour une résine positive). Les schémas du cours illustrent l utilisation d une résine négative. La tranche de silicium est ensuite plongée dans un bain acide (HF+NH 4 F) si l on utilise une technique de gravure «humide», ou est soumise à un plasma si l on utilise une technique de gravure «sèche». Dans un cas comme dans l autre, l oxyde est attaqué aux endroits où il n est pas protégé par la résine. Enfin, la résine restante est éliminée par passage dans un solvant (acétone). Compléments : 3) Diffusion d impuretés Pour doper le silicium, on met la tranche dans un four à C, en atmosphère inerte contenant les impuretés que l on souhaite introduire (B, P). La profondeur de diffusion dépend de la mobilité des impuretés, donc de la température.

18 18 Figure 24 4) Dépôt de Si polycristallin Le silicium polycristallin peut être dopé comme le silicium monocristallin, mais il a une plus grande résistivité, donc il peut être utilisé pour constituer des résistances plus élevées. Il est surtout utilisé pour réaliser les grilles des transistors MOS car il constitue un masque pour les impuretés et pour l oxygène. 5) Métallisation Les interconnexions entre composants sont généralement réalisées en aluminium déposé par pulvérisation cathodique. 6) Étapes de fabrication d un transistor MOS Figure 25 Animation :

19 19 7) Fabrication d un inverseur CMOS Figure 26 VI. PARAMÈTRES ÉLECTRIQUES 1) Résistance par carré Définition La résistance par carré d une couche conductrice rectangulaire de conductivité ρ, d épaisseur e, est définie par R S = ρ e.

20 20 Figure 27 Propriété Toutes les couches conductrices carrées de même épaisseur et de même conductivité ont la même résistance, quelles que soient leurs dimensions latérales. Ordres de grandeur : Al : 0,03 Ω / carré Si diffusé : 3 Ω / carré Si polycristallin : 50 Ω / carré Canal d un MOS en régime linéaire : à Ω / carré 2) Capacités parasites Capacité grille-substrat : due à la présence de l oxyde de grille Capacités diffusion-substrat : capacité différentielle due à la présence des jonctions source-substrat et drain-substrat (polarisées en inverse). Capacités connexions-substrat : due à l oxyde qui isole les connexions du substrat. Ordres de grandeur : quelques centièmes de pf/µ 2. Propriété Ce sont les capacités parasites qui déterminent les caractéristiques dynamiques des circuits logiques : vitesse de réponse et consommation.

21 21 VII. CARACTÉRISTIQUES DYNAMIQUES DES CIRCUITS MOS : EXEMPLE DE L INVERSEUR Les performances en termes de vitesse de réponse sont caractérisées par trois paramètres. Définitions Temps de descente («fall time») : temps nécessaire pour que la tension de sortie d un circuit logique passe de 90% de la tension d alimentation à 10% de la tension d alimentation, en réponse à une variation infiniment rapide d une tension d entrée du circuit. Temps de montée («rise time») : temps nécessaire pour que la tension de sortie d un circuit logique passe de 10% de la tension d alimentation à 90% de la tension d alimentation en réponse à une variation infiniment rapide d une tension d entrée du circuit. Retard («delay») : temps nécessaire pour que la tension de sortie d un circuit logique passe de la tension d alimentation à 50% de celle-ci. Figure 28 1) Temps de descente d un inverseur CMOS : modélisation On suppose que l entrée de l inverseur passe instantanément de 0 à 1. On analyse la réponse de l inverseur en fonction du temps, en modélisant la charge de l inverseur par un condensateur de capacité C L. Ce condensateur représente l ensemble des condensateurs grille-substrat des composants logiques CMOS vers lesquels est acheminé le signal de sortie de l inverseur, ainsi que les capacités connexion-substrat.

22 22 Deux phases (Figure 29) T.S. saturé ; V out décroît de 0,9 V DD à V DD C L dv out dt I dsn + I dsn = 0 ( ) 2 = β n 2 V V DD t n T.S. linéaire ; V out dv C out L + I dt dsn = 0 décroît de V DD I à 0,1 V dsn = β n V DD DD ( )V out V 2 out 2 t 1 = V DD V tn t f t 1 = 0,1V DD V DD V tn 0,9V DD C L I dsn C L I dsn ( ) ( ) 2 2C dv L V tn 0,1V DD = out V DD dv = out β n β n C L ( V DD ) ln 19V DD 20V tn V DD Figure 29 Si V tn = V tp = 0,2V DD, on obtient t f 4C L β n V DD ; t r 4C L β p V DD. La Figure 30 montre la caractéristique dynamique d un inverseur CMOS pour C L = 0,1 pf, V tn = 1 Volt, V DD = 5 Volts, β n = 50 µa / V 2. Conséquence très importante Un circuit est d autant plus rapide que la capacité de charge, donc les dimensions des grilles des transistors, est petite (C L varie comme le carré des dimensions latérales), le gain du transistor est grand, la tension d alimentation est grande.

23 23 Figure 30 Les équations ci-dessus sont établies dans l annexe 4. 2) Puissance dissipée Puissance statique : négligeable. Puissance dynamique : exemple d un inverseur soumis à un signal carré de période T (Figure 31). Figure 31

24 24 Puissance moyenne dissipée Décharge du condensateur de charge Charge du condensateur de charge 1 T 1 T T T / 2 T / 2 0 C L dv out dt C L dv out dt V t out ( )dt ( V V out DD )dt = C V 2 L DD 2T = C V 2 L DD 2T Conséquences À surface totale de circuit constante, la puissance varie comme l inverse du carré de la résolution spatiale du procédé de fabrication. La puissance dissipée est donc un facteur limitant pour l intégration des circuits. Il faut réaliser un compromis entre la vitesse et la puissance. Si l on diminue la tension d alimentation, on diminue la puissance, mais on diminue aussi la fréquence limite de fonctionnement puisque le temps de montée ou de descente varie comme 1/V DD. VIII. CONCEPTION DES CIRCUITS COMBINATOIRES CMOS 1) Structure générale Un circuit combinatoire CMOS est constitué d un réseau de transistors NMOS et d un réseau de transistors PMOS. Principe (Figure 32) Le réseau de transistors PMOS doit relier à V DD les sorties qui doivent être à 1, isoler de V DD les sorties qui doivent être à 0. Le réseau de transistors NMOS doit relier à V SS les sorties qui doivent être à 0, isoler de V SS les sorties qui doivent être à 1. Réalisation (Figure 33) Les sommes logiques (OU) sont réalisées par des blocs de transistors en parallèle. Les produits logiques (ET) sont réalisés par des transistors en cascade. Le réseau NMOS réalise la fonction complémentaire de celle que réalise le réseau PMOS.

25 25 Figure 32 Figure 33 2) Exemples : a/ Porte NAND CMOS Figure 34 Simulation : switched/40-cmos/nand.html

26 26 b/ Exemple de conception Figure 35 3) Mise en œuvre d interrupteurs CMOS a/ Multiplexeur CMOS Figure 36 Simulation : switched/40-cmos/aoi22.html Simulation : switched/40-cmos/mux-tgate.html

27 27 b/ OU exclusif Figure 37 Simulation : switched/40-cmos/xor-tgate.html Simulation d une autre réalisation : switched/40-cmos/xor-mux.html

28 28 ANNEXE 1 : modélisation de l inverseur NMOS On considère le schéma de la Figure 10. La tension d entrée de l inverseur est la tension grille-source du transistor : V in = V gs. La tension de sortie de l inverseur est la tension drainsource : V out = V ds. La charge de l inverseur étant supposée infinie, le courant dans la résistance est égal au courant drain-source du transistor : I ds = V DD V out R Lorsque V in croît de 0 à V DD, le transistor passe successivement par trois régimes : 0 < V in < V t : régime bloqué V t < V in < V out + V t : régime saturé V out + V t < V in < V DD : régime linéaire Régime bloqué : le transistor étant bloqué, le courant dans le transistor est nul, donc V out = V DD. Régime saturé : ( ) 2 I ds = β 2 V V in t V out = V DD βr 2 = V V DD out R ( ) 2 V in V t V out décroît lorsque V in augmente, donc on arrive à la situation où le transistor passe du régime saturé au régime linéaire, ce qui se produit lorsque V out = V in V t. Néanmoins, la valeur de V in est limitée par la tension d alimentation V DD. Il faut donc que la quantité βr (en Volts -1 ) soit suffisamment grande pour que le passage en régime linéaire se produise pour une tension d entrée inférieure à V DD. Soit V L la valeur de la tension de sortie lorsque le transistor passe en régime linéaire ; elle obéit à l équation V L = V DD βr 2 V 2 L Cette équation admet toujours la solution positive V L = 1 βr + 1 ( βr) βr V DD Pour un fonctionnement normal de l inverseur, il faut donc que cette solution soit telle que V in < V DD, donc que l on ait : V L < V DD - V t

29 29 soit 1 βr + 1 βr ( ) βr V DD < V DD V t 1 ( βr) βr V < 1 DD βr + V V DD t 1 ( βr) βr V < 1 DD βr + V V ( DD t ) Tous calculs faits on trouve la condition : βr > 2 2V t ( V DD V t ) (2) 2 Régime linéaire : On suppose que la résistance R a été choisie suffisamment grande pour la condition précédente soit vérifiée. Comme précédemment, on écrit que le courant dans la résistance est égal au courant drain-source du transistor : β ( V in V t )V out V 2 out 2 = V V DD out R Cette équation du second degré admet toujours une solution positive si la condition (2) est respectée : V out = 1 βr + ( V V in t ) 1 βr + V in V t ( ) 2 2 βr V DD On vérifie que V out 0 si βr. On peut vérifier que la continuité et la dérivabilité de V out (V in ) sont assurées.

30 30 ANNEXE 2 : modélisation de l inverseur CMOS On considère le schéma représenté sur la Figure 14. Le transistor NMOS est appelé «transistor de signal», et le transistor PMOS est appelé «transistor de charge». Équations du circuit : La tension d entrée est la tension de grille du transistor de signal : V in = V gsn La tension de sortie est la tension de drain du transistor de signal : V out = V dsn Les grilles des deux transistors sont au même potentiel ; la source du transistor de signal est au potentiel de référence et celle du transistor de charge est au potentiel de l alimentation : V gsn = V DD + V gsp. Les drains des deux transistors sont au même potentiel : V dsn = V DD + V dsp ( ). Caractéristique statique du transistor de signal : I dsn = f n V gsn,v dsn ( ). Caractéristique statique du transistor de charge : I dsp = f p V gsp,v dsp Les deux transistors sont parcourus par le même courant : I dsn = I dsp. Toutes ces équations peuvent être résumées en une seule : f n ( V in,v out ) = f p V in V DD,V out V DD ( ) (3) Régimes de fonctionnement des transistors : Transistor de signal : o Bloqué : V gsn < V tn soit V in < V tn o Linéaire : V dsn < V gsn soit V out < V in o Saturé : V dsn > V gsn soit V out > V in Transistor de charge : o Bloqué : V gsp > V t p soit V in V DD > V t p soit encore V in > V DD + V t p o Linéaire : V dsp > V gsp V t p soit V out V DD > V in V DD V t p soit encore V out > V in V t p o Saturé : V dsp < V gsp V t p soit V out V DD < V in V DD V t p soit encore V out < V in V t p Comme pour l inverseur MOS, les transistors passent par plusieurs régimes différents lorsque V in passe de 0 à V DD. Ces régimes sont résumés ci-dessous, puis seront décrits en détail :

31 31 A. 0 < V in < V tn : transistor de signal bloqué, transistor de charge linéaire B. V tn < V in < V out + V t : transistor de signal saturé, transistor de charge linéaire p C. V in < V out < V in V t : deux transistors saturés p D. V out + V tn < V in < V DD + V t : transistor de signal linéaire, transistor de charge saturé p E. V DD + V t < V : transistor de signal linéaire, transistor de charge bloqué p in < V DD Caractéristique de l inverseur dans les différents régimes : A. 0 < V in < V tn Le transistor de signal est bloqué, donc I dsn = I dsp = 0. Le transistor de charge n est pas bloqué : en effet on a typiquement V tn = 0,2 V DD et V t p = 0,2 V DD, donc (4) V in < 0,2 V DD et V DD + V t p = 0,8 V DD : la condition pour que le transistor de charge soit bloqué (V in > V DD + V t p ) n est pas remplie. Le transistor de charge est parcouru par un courant nul, et il n est pas bloqué, donc il est nécessairement en régime linéaire avec V dsp = 0, soit encore V out = V DD. B. V tn < V in < V out + V t p (5) Le transistor de signal n est plus bloqué ; au moment où il se débloque, on a V dsn = V DD et V gsn = V tn, donc la condition de saturation V dsn > V gsn est satisfaite pour le transistor de signal. Le transistor de charge reste linéaire (V out > V in V t p ). Le transistor de signal joue donc le rôle d une source de courant idéale commandée par V in ; il impose son courant au transistor de charge, qui est en régime linéaire et dont la tension grille-source vaut V in V DD : la tension drain-source du transistor de charge est donc imposée. Elle ne peut qu augmenter puisqu elle était initialement nulle, donc V out diminue. L équation (3) s écrit : ( ) 2 = β p V in V DD V t p β n 2 V in V t n ( ) V out V DD ( ( ) V V out DD ) 2 Cette équation du second degré en V out V DD admet une solution positive : 2 V out = V in V t p + ( V in V DD V t p ) 2 β n β p ( V in V tn ) 2 (6) si la condition suivante est réalisée :

32 32 ( V in V DD V t p ) 2 β n β p ( V in V tn ) 2 0 soit V in V DD +V t p +V tn 1+ β n β p β n β p (7) Cette condition est bien réalisée dans tout l intervalle qui définit le régime B : en effet, lorsque V in atteint la valeur limite (7), on a V out = V in V t d après la relation (6), ce qui p est la limite du régime B (relation (5)) : au-delà de cette valeur, le transistor de charge passe en régime saturé. C. V in < V out < V in V t p (8) Les deux transistors sont en régime saturé. Chacun d eux joue le rôle d un générateur de courant qui impose son courant à l autre ; ceci n est possible que si les deux générateurs fournissent le même courant : ( ) 2 = β p ( ) 2 β n 2 V V in t n 2 V V V in DD t p Cette équation ne fait pas intervenir V out ; elle a pour solution V in = V DD +V t p +V tn 1+ β n β p β n β p ce qui n est autre que le cas limite de la relation (7). Ainsi, de manière paradoxale ce régime C n existe que pour une seule valeur de la tension d entrée, dans ce régime, la tension de sortie n est pas définie : elle peut varier arbitrairement dans l intervalle décrit par la relation (8). Il va de soi que cette situation est absurde d un point de vue physique. Elle résulte du fait que l on atteint ici une limite de validité du modèle de Shichman et Hodges, qui considère que le transistor MOS saturé se comporte comme un générateur de courant idéal : comme indiqué dans la section II.4)b/, un transistor MOS en saturation se comporte comme un générateur de courant réel, avec une résistance interne non infinie due à l effet Early. Si l on tient compte de cet effet, décrit par la relation (1), l équation (3) devient une équation linéaire en V out : le paradoxe disparaît. D. V out + V tn < V in < V DD + V t (9) p Cette situation est symétrique de celle décrite dans le régime B ; c est à présent le transistor de signal qui est linéaire et le transistor de charge qui est saturé. L équation (3) s écrit :

33 33 β n qui a pour solution ( ) 2 ( V in )V out V 2 out 2 = β p 2 V V V in DD t p V out = ( V in ) ( V in ) 2 β p β n ( V in V DD V t p ) 2. E. V DD + V t < V p in < V DD (10) Cette situation est symétrique de celle décrite dans le régime A ; c est à présent le transistor de charge qui est bloqué et le transistor de signal qui est linéaire. On a alors V out = 0.

34 34 ANNEXE 3 : modélisation de l interrupteur CMOS On considère l interrupteur CMOS représenté sur la Figure 21. On envisage deux cas : la transmission d un signal logique 0 et la transmission d un signal logique 1, par le transistor NMOS seul (Figure 22). Le condensateur de charge C L modélise l ensemble des condensateurs grille-substrat auxquels est transmis le signal de sortie. Supposons que le condensateur C L soit chargé, c est-à-dire que le signal de sortie de l inverseur soit 1 : V out = V DD. o Supposons que le signal d entrée soit 0 : V in = 0. Le potentiel au point A étant inférieur au potentiel en B, c est A qui joue le rôle de la source et B celui du drain. Par conséquent la tension grille-source du transistor est V G V A. Si le signal de commande φ vaut 0, on a V G V A = 0 : le transistor est bloqué, donc il joue le rôle d un interrupteur ouvert qui isole l entrée de la sortie : le signal d entrée reste 0 et le signal de sortie reste 1. Si le signal de commande φ vaut 1, on a V G V A = V DD > V tn : le transistor est actif. Le condensateur C L se décharge jusqu à ce que sa charge soit nulle. Lorsqu il est déchargé, la tension à ses bornes est nulle, donc le signal de sortie vaut 0. Le signal logique 0 est donc transmis sans dégradation par le transistor NMOS. o Supposons que le signal d entrée soit un 1 logique : V in = V DD. Les tensions d entrée et de sortie étant identiques, elles restent identiques quelle que soit la valeur du signal de commande φ. Supposons à présent que le condensateur C L soit déchargé, c est-à-dire qu il y ait un 0 logique à la sortie de l inverseur : V out = 0. o Supposons que le signal d entrée soit un 1 logique : V in = V DD. Le potentiel au point A étant supérieur au potentiel en B, c est à présent B qui joue le rôle de la source et A celui du drain. Par conséquent la tension grille-source du transistor est V G V B. Si le signal de commande φ vaut 0, on a V G V B = 0 : le transistor est bloqué, donc il joue le rôle d un interrupteur ouvert : le signal d entrée reste 1 et le signal de sortie reste 0. Si le signal de commande φ vaut 0, on a V G V B = V DD > V tn : le transistor est actif. Le condensateur C L se charge donc à travers le transistor : la tension V B à ses bornes augmente, donc la tension V G V B diminue. Elle finit par atteindre la valeur V tn, ce qui bloque le transistor :

35 35 le condensateur cesse donc de se charger, et la tension à ses bornes ne peut dépasser la valeur V DD, donc le signal de sortie ne correspond pas à un 1 logique. Le signal logique 1 n est donc pas transmis sans dégradation par le transistor NMOS. o Supposons que le signal d entrée soit un 0 logique : V in = 0. Les tensions d entrée et de sortie étant identiques, elles restent identiques quelle que soit la valeur du signal de commande φ. On démontrera de même que le transistor PMOS transmet sans dégradation le signal logique 1, mais ne transmet pas sans dégradation le signal logique 0. Ainsi, la combinaison d un transistor NMOS et d un transistor PMOS en parallèle, commandés par des signaux complémentaires, permet de transmettre indifféremment les signaux logiques 0 ou 1 sans dégradation.

36 36 ANNEXE 4 : modélisation des caractéristiques dynamiques d un inverseur CMOS On considère les schémas de la Figure 28. La tension d entrée passe «instantanément» de 0 à 1 logique, donc de 0 Volt à V DD. Initialement, la tension de sortie est égale à V DD. On étudie le régime transitoire pendant lequel la tension de sortie passe de 1 logique à 0 logique ; plus précisément, on cherche à calculer le temps de descente, c est-à-dire le temps nécessaire pour que le signal de sortie passe de 0,9 V DD à 0,1 V DD. Le condensateur C L modélise toutes les capacités grilles-substrats des transistors vers lesquels le signal V out est acheminé, ainsi que toutes les capacités parasites des connexions. La tension grille-source du transistor de signal étant égale à V DD, le transistor de signal est actif. La tension grille-source du transistor de charge étant égale à zéro, le transistor de charge est bloqué. Pendant le transitoire, le point de fonctionnement du transistor de signal se déplace sur la caractéristique V gs = V DD. On distingue donc deux phases : Première phase : V out > V DD : le transistor de signal est saturé. Seconde phase : V out < V DD : le transistor de signal est linéaire. Pendant les deux phases, l équation de décharge du condensateur est C L dv out dt + I dsn = 0 Première phase : V DD < V out < 0,9V DD Le transistor de charge étant en régime saturé, il se comporte comme un générateur de courant ; comme ce courant est commandé par V gs = V DD, il est constant. Le condensateur se décharge donc à courant constant : la tension à ses bornes varie linéairement (résultat à connaître par cœur : la tension aux bornes d un condensateur qui est chargé ou déchargé sous

37 37 un courant constant varie linéairement en fonction du temps ; c est d ailleurs ainsi que l on crée des signaux triangulaires, par une succession de charges et de décharges sous courants constants). Le transistor étant en régime saturé, le courant de décharge du condensateur est qui est bien un courant constant. On a donc I dsn ( ) 2 = β n 2 V DD V t n C L dv out dt + β n ( 2 V V DD t n ) 2 = 0 Le temps t 1 nécessaire pour que la tension de sortie varie de 0,9 V DD à V DD est donc donné par : t 1 = V DD V tn 0,9V DD C L I dsn dv = out ( ) ( V DD ) 2 2C L V tn 0,1V DD β n Seconde phase : 0,1V DD < V out < V DD Le transistor étant passé en régime linéaire, on a maintenant I dsn = β n ( V DD )V out V 2 out 2 Cette fois le courant dépend de V out, qui n est plus constant. La durée t f t 1 de cette phase est donc donnée par t f t 1 = 0,1V DD V DD V tn C L I dsn dv out En décomposant la fraction rationnelle en éléments simples et en intégrant on obtient : C 19V t f t 1 = L DD 20V tn V DD V V tn DD Donc finalement t f = Généralement on choisit V tn β n β n C L ( V DD V tn ) ( ) ln 2( V tn 0,1V DD ) + ln 19V 20V DD tn V DD V DD = αv DD avec α 0,1 à 0,2. On a alors t f C L β n V DD. Le coefficient de proportionnalité varie de 2 à 8 environ quand α varie de 0 à 0,5.

38 38 Exemple : pour α = 0,2 on obtient t f 4 C L β n V DD. Ordre de grandeur (à connaître) : de quelques dizaines de picosecondes à une nanoseconde. La Figure 38 montre la caractéristique dynamique d un inverseur CMOS pour C L = 0,1 pf, V tn = 1 Volt, V DD = 5 Volts, β n = 50 µa / V 2. Figure 38 Donc un circuit est d autant plus rapide que V DD est grand, que le gain du transistor est grand et que la capacité de charge est petite. Plus les dimensions des grilles des transistors sont petites, plus cette capacité est petite : c est la diminution des dimensions grâce aux progrès de la technologie de fabrication qui permet l augmentation de la vitesse de fonctionnement des circuits.

39

Les transistors à effet de champ.

Les transistors à effet de champ. Chapitre 2 Les transistors à effet de champ. 2.1 Les différentes structures Il existe de nombreux types de transistors utilisant un effet de champ (FET : Field Effect Transistor). Ces composants sont caractérisés

Plus en détail

Cours 9. Régimes du transistor MOS

Cours 9. Régimes du transistor MOS Cours 9. Régimes du transistor MOS Par Dimitri galayko Unité d enseignement Élec-info pour master ACSI à l UPMC Octobre-décembre 005 Dans ce document le transistor MOS est traité comme un composant électronique.

Plus en détail

Les transistors à effet de champ

Les transistors à effet de champ etour au menu! Les transistors à effet de champ 1 tructure A TANITO à JONCTION (JFET) Contrairement aux transistors bipolaires dont le fonctionnement repose sur deux types de porteurs les trous et les

Plus en détail

Circuits intégrés micro-ondes

Circuits intégrés micro-ondes Chapitre 7 Circuits intégrés micro-ondes Ce chapitre sert d introduction aux circuits intégrés micro-ondes. On y présentera les éléments de base (résistance, capacitance, inductance), ainsi que les transistors

Plus en détail

Capacité Métal-Isolant-Semiconducteur (MIS)

Capacité Métal-Isolant-Semiconducteur (MIS) apacité Métal-solant-Semiconducteur (MS) 1-onstitution Une structure Métal-solant-Semiconducteur (MS) est constituée d'un empilement de trois couches : un substrat semiconducteur sur lequel on a déposé

Plus en détail

Convertisseurs statiques d'énergie électrique

Convertisseurs statiques d'énergie électrique Convertisseurs statiques d'énergie électrique I. Pourquoi des convertisseurs d'énergie électrique? L'énergie électrique utilisée dans l'industrie et chez les particuliers provient principalement du réseau

Plus en détail

Cours d électricité. Circuits électriques en courant constant. Mathieu Bardoux. 1 re année

Cours d électricité. Circuits électriques en courant constant. Mathieu Bardoux. 1 re année Cours d électricité Circuits électriques en courant constant Mathieu Bardoux mathieu.bardoux@univ-littoral.fr IUT Saint-Omer / Dunkerque Département Génie Thermique et Énergie 1 re année Objectifs du chapitre

Plus en détail

MESURE DE LA TEMPERATURE

MESURE DE LA TEMPERATURE 145 T2 MESURE DE LA TEMPERATURE I. INTRODUCTION Dans la majorité des phénomènes physiques, la température joue un rôle prépondérant. Pour la mesurer, les moyens les plus couramment utilisés sont : les

Plus en détail

Le transistor bipolaire

Le transistor bipolaire IUT Louis Pasteur Mesures Physiques Electronique Analogique 2ème semestre 3ème partie Damien JACOB 08-09 Le transistor bipolaire I. Description et symboles Effet transistor : effet physique découvert en

Plus en détail

Contribution à la conception par la simulation en électronique de puissance : application à l onduleur basse tension

Contribution à la conception par la simulation en électronique de puissance : application à l onduleur basse tension Contribution à la conception par la simulation en électronique de puissance : application à l onduleur basse tension Cyril BUTTAY CEGELY VALEO 30 novembre 2004 Cyril BUTTAY Contribution à la conception

Plus en détail

Eléments constitutifs et synthèse des convertisseurs statiques. Convertisseur statique CVS. K à séquences convenables. Source d'entrée S1

Eléments constitutifs et synthèse des convertisseurs statiques. Convertisseur statique CVS. K à séquences convenables. Source d'entrée S1 1 Introduction Un convertisseur statique est un montage utilisant des interrupteurs à semiconducteurs permettant par une commande convenable de ces derniers de régler un transfert d énergie entre une source

Plus en détail

Introduction : Les modes de fonctionnement du transistor bipolaire. Dans tous les cas, le transistor bipolaire est commandé par le courant I B.

Introduction : Les modes de fonctionnement du transistor bipolaire. Dans tous les cas, le transistor bipolaire est commandé par le courant I B. Introduction : Les modes de fonctionnement du transistor bipolaire. Dans tous les cas, le transistor bipolaire est commandé par le courant. - Le régime linéaire. Le courant collecteur est proportionnel

Plus en détail

EP 2 339 758 A1 (19) (11) EP 2 339 758 A1 (12) DEMANDE DE BREVET EUROPEEN. (43) Date de publication: 29.06.2011 Bulletin 2011/26

EP 2 339 758 A1 (19) (11) EP 2 339 758 A1 (12) DEMANDE DE BREVET EUROPEEN. (43) Date de publication: 29.06.2011 Bulletin 2011/26 (19) (12) DEMANDE DE BREVET EUROPEEN (11) EP 2 339 758 A1 (43) Date de publication: 29.06.2011 Bulletin 2011/26 (21) Numéro de dépôt: 09179459.4 (51) Int Cl.: H04B 1/69 (2011.01) H03K 5/08 (2006.01) H03K

Plus en détail

Circuits RL et RC. Chapitre 5. 5.1 Inductance

Circuits RL et RC. Chapitre 5. 5.1 Inductance Chapitre 5 Circuits RL et RC Ce chapitre présente les deux autres éléments linéaires des circuits électriques : l inductance et la capacitance. On verra le comportement de ces deux éléments, et ensuite

Plus en détail

SOMMAIRE. B5.1 Première approche

SOMMAIRE. B5.1 Première approche APPROCHE THEORIQE LES COMPOSANTS ELECTRONIQES B5 LES IOES SOMMAIRE B5.1 Première approche B5.2 e la jonction PN à la diode B5.3 Caractéristique d'une diode B5.4 Mécanisme de conduction d'une diode B5.5

Plus en détail

Institut Supérieur des Etudes Technologiques de Nabeul

Institut Supérieur des Etudes Technologiques de Nabeul Ministère de l enseignement supérieur, de la recherche scientifique et de la technologie Institut Supérieur des tudes Technologiques de Nabeul Département : Génie lectrique Support de cours : LCTRONIQU

Plus en détail

Conception. de systèmes électroniques. analogiques

Conception. de systèmes électroniques. analogiques Christian JUTTEN Conception de systèmes électroniques analogiques Université Joseph Fourier - Polytech Grenoble Cours de deuxième année du département 3i Janvier 2007 Table des matières Modèle mathématique

Plus en détail

Semi-conducteurs. 1 Montage expérimental. Expérience n 29

Semi-conducteurs. 1 Montage expérimental. Expérience n 29 Expérience n 29 Semi-conducteurs Description Le but de cette expérience est la mesure de l énergie d activation intrinsèque de différents échantillons semiconducteurs. 1 Montage expérimental Liste du matériel

Plus en détail

Chapitre 4 : Le transistor Bipolaire

Chapitre 4 : Le transistor Bipolaire LEEA 3 ème A, C. TELLIER, 28.08.04 1 Chapitre 4 : Le transistor Bipolaire 1. Structure et description du fonctionnement 1.1. Les transistors bipolaires 1.2 Le transistor NPN Structure intégrée d'un transistor

Plus en détail

Université Mohammed Khidher Biskra A.U.: 2014/2015

Université Mohammed Khidher Biskra A.U.: 2014/2015 Uniersité Mohammed Khidher Biskra A.U.: 204/205 Faculté des sciences et de la technologie nseignant: Bekhouche Khaled Matière: lectronique Fondamentale hapitre 4 : Le Transistor Bipolaire à Jonction 4..

Plus en détail

Où sont-elles? Presque partout

Où sont-elles? Presque partout Les puces Vision historique Fabrication Les circuits numériques Les microprocesseurs Les cartes à puces Les puces d identification Controverses Questions Les puces Où sont-elles? Presque partout Où ne

Plus en détail

Chapitre 1 Régime transitoire dans les systèmes physiques

Chapitre 1 Régime transitoire dans les systèmes physiques Chapitre 1 Régime transitoire dans les systèmes physiques Savoir-faire théoriques (T) : Écrire l équation différentielle associée à un système physique ; Faire apparaître la constante de temps ; Tracer

Plus en détail

BCI - TPSP - Processeurs et Architectures Numériques

BCI - TPSP - Processeurs et Architectures Numériques BCI - TPSP - Processeurs et Architectures Numériques Jean-Luc Danger Guillaume Duc Tarik Graba Philippe Matherat Yves Mathieu Lirida Naviner Alexis Polti Jean Provost c 2002-2011 groupe SEN, Télécom ParisTech

Plus en détail

BTS Groupement A. Mathématiques Session 2011. Spécialités CIRA, IRIS, Systèmes électroniques, TPIL

BTS Groupement A. Mathématiques Session 2011. Spécialités CIRA, IRIS, Systèmes électroniques, TPIL BTS Groupement A Mathématiques Session 11 Exercice 1 : 1 points Spécialités CIRA, IRIS, Systèmes électroniques, TPIL On considère un circuit composé d une résistance et d un condensateur représenté par

Plus en détail

Aiguilleurs de courant intégrés monolithiquement sur silicium et leurs associations pour des applications de conversion d'énergie

Aiguilleurs de courant intégrés monolithiquement sur silicium et leurs associations pour des applications de conversion d'énergie Aiguilleurs de courant intégrés monolithiquement sur silicium et leurs associations pour des applications de conversion d'énergie ABDELILAH EL KHADIRY ABDELHAKIM BOURENNANE MARIE BREIL DUPUY FRÉDÉRIC RICHARDEAU

Plus en détail

Notions de base sur l énergie solaire photovoltaïque

Notions de base sur l énergie solaire photovoltaïque I- Présentation Notions de base sur l énergie solaire photovoltaïque L énergie solaire photovoltaïque est une forme d énergie renouvelable. Elle permet de produire de l électricité par transformation d

Plus en détail

Introduction à l électronique de puissance Synthèse des convertisseurs statiques. Lycée Richelieu TSI 1 Année scolaire 2006-2007 Sébastien GERGADIER

Introduction à l électronique de puissance Synthèse des convertisseurs statiques. Lycée Richelieu TSI 1 Année scolaire 2006-2007 Sébastien GERGADIER Introduction à l électronique de puissance Synthèse des convertisseurs statiques Lycée Richelieu TSI 1 Année scolaire 2006-2007 Sébastien GERGADIER 28 janvier 2007 Table des matières 1 Synthèse des convertisseurs

Plus en détail

Manuel d'utilisation de la maquette

Manuel d'utilisation de la maquette Manuel d'utilisation de la maquette PANNEAU SOLAIRE AUTO-PILOTE Enseignement au lycée Article Code Panneau solaire auto-piloté 14740 Document non contractuel L'énergie solaire L'énergie solaire est l'énergie

Plus en détail

Études et Réalisation Génie Électrique

Études et Réalisation Génie Électrique Université François-Rabelais de Tours Institut Universitaire de Technologie de Tours Département Génie Électrique et Informatique Industrielle Études et Réalisation Génie Électrique Chargeur de batterie

Plus en détail

CARACTERISTIQUE D UNE DIODE ET POINT DE FONCTIONNEMENT

CARACTERISTIQUE D UNE DIODE ET POINT DE FONCTIONNEMENT TP CIRCUITS ELECTRIQUES R.DUPERRAY Lycée F.BUISSON PTSI CARACTERISTIQUE D UNE DIODE ET POINT DE FONCTIONNEMENT OBJECTIFS Savoir utiliser le multimètre pour mesurer des grandeurs électriques Obtenir expérimentalement

Plus en détail

Résonance Magnétique Nucléaire : RMN

Résonance Magnétique Nucléaire : RMN 21 Résonance Magnétique Nucléaire : RMN Salle de TP de Génie Analytique Ce document résume les principaux aspects de la RMN nécessaires à la réalisation des TP de Génie Analytique de 2ème année d IUT de

Plus en détail

ELEC2753 Electrotechnique examen du 11/06/2012

ELEC2753 Electrotechnique examen du 11/06/2012 ELEC2753 Electrotechnique examen du 11/06/2012 Pour faciliter la correction et la surveillance, merci de répondre aux 3 questions sur des feuilles différentes et d'écrire immédiatement votre nom sur toutes

Plus en détail

CAPTEURS - CHAINES DE MESURES

CAPTEURS - CHAINES DE MESURES CAPTEURS - CHAINES DE MESURES Pierre BONNET Pierre Bonnet Master GSI - Capteurs Chaînes de Mesures 1 Plan du Cours Propriétés générales des capteurs Notion de mesure Notion de capteur: principes, classes,

Plus en détail

- I - Fonctionnement d'un détecteur γ de scintillation

- I - Fonctionnement d'un détecteur γ de scintillation U t i l i s a t i o n d u n s c i n t i l l a t e u r N a I M e s u r e d e c o e ffi c i e n t s d a t t é n u a t i o n Objectifs : Le but de ce TP est d étudier les performances d un scintillateur pour

Plus en détail

Union générale des étudiants de Tunisie Bureau de l institut Préparatoire Aux Etudes D'ingénieurs De Tunis. Modèle de compte-rendu de TP.

Union générale des étudiants de Tunisie Bureau de l institut Préparatoire Aux Etudes D'ingénieurs De Tunis. Modèle de compte-rendu de TP. Union générale des étudiants de Tunisie Modèle de compte-rendu de TP Dipôle RC Ce document a été publié pour l unique but d aider les étudiants, il est donc strictement interdit de l utiliser intégralement

Plus en détail

Electron S.R.L. - MERLINO - MILAN ITALIE Tel (++ 39 02) 90659200 Fax 90659180 Web www.electron.it, e-mail electron@electron.it

Electron S.R.L. - MERLINO - MILAN ITALIE Tel (++ 39 02) 90659200 Fax 90659180 Web www.electron.it, e-mail electron@electron.it Electron S.R.L. Design Production & Trading of Educational Equipment B3510--II APPLIICATIIONS DE TRANSDUCTEURS A ULTRASONS MANUEL D IINSTRUCTIIONS POUR L ETUDIIANT Electron S.R.L. - MERLINO - MILAN ITALIE

Plus en détail

Modélisation et Simulation

Modélisation et Simulation Cours de modélisation et simulation p. 1/64 Modélisation et Simulation G. Bontempi Département d Informatique Boulevard de Triomphe - CP 212 http://www.ulb.ac.be/di Cours de modélisation et simulation

Plus en détail

UE 503 L3 MIAGE. Initiation Réseau et Programmation Web La couche physique. A. Belaïd

UE 503 L3 MIAGE. Initiation Réseau et Programmation Web La couche physique. A. Belaïd UE 503 L3 MIAGE Initiation Réseau et Programmation Web La couche physique A. Belaïd abelaid@loria.fr http://www.loria.fr/~abelaid/ Année Universitaire 2011/2012 2 Le Modèle OSI La couche physique ou le

Plus en détail

La polarisation des transistors

La polarisation des transistors La polarisation des transistors Droite de charge en continu, en courant continu, statique ou en régime statique (voir : le transistor) On peut tracer la droite de charge sur les caractéristiques de collecteur

Plus en détail

http://www.lamoot-dari.fr Distribué par Lamoot Dari contact@lamoot-dari.fr GTS-L 5 / 10 / 15 DONNEES TECHNIQUES

http://www.lamoot-dari.fr Distribué par Lamoot Dari contact@lamoot-dari.fr GTS-L 5 / 10 / 15 DONNEES TECHNIQUES GTS-L / 0 / GROUPES STATIQUES DE PUISSANCE A COMMANDE LOGIQUE Applications principales Lignes d'extrusion et presses d'injection pour matières plastiques Canaux chauds Thermoformeuses Machines d'emballage

Plus en détail

Acquisition et conditionnement de l information Les capteurs

Acquisition et conditionnement de l information Les capteurs Acquisition et conditionnement de l information Les capteurs COURS 1. Exemple d une chaîne d acquisition d une information L'acquisition de la grandeur physique est réalisée par un capteur qui traduit

Plus en détail

La conversion de données : Convertisseur Analogique Numérique (CAN) Convertisseur Numérique Analogique (CNA)

La conversion de données : Convertisseur Analogique Numérique (CAN) Convertisseur Numérique Analogique (CNA) La conversion de données : Convertisseur Analogique Numérique (CAN) Convertisseur Numérique Analogique (CNA) I. L'intérêt de la conversion de données, problèmes et définitions associés. I.1. Définitions:

Plus en détail

PRODUIRE DES SIGNAUX 1 : LES ONDES ELECTROMAGNETIQUES, SUPPORT DE CHOIX POUR TRANSMETTRE DES INFORMATIONS

PRODUIRE DES SIGNAUX 1 : LES ONDES ELECTROMAGNETIQUES, SUPPORT DE CHOIX POUR TRANSMETTRE DES INFORMATIONS PRODUIRE DES SIGNAUX 1 : LES ONDES ELECTROMAGNETIQUES, SUPPORT DE CHOIX POUR TRANSMETTRE DES INFORMATIONS Matériel : Un GBF Un haut-parleur Un microphone avec adaptateur fiche banane Une DEL Une résistance

Plus en détail

2.1 Le point mémoire statique Le point mémoire statique est fondé sur le bistable, dessiné de manière différente en Figure 1.

2.1 Le point mémoire statique Le point mémoire statique est fondé sur le bistable, dessiné de manière différente en Figure 1. Mémoires RAM 1. LOGIUE STATIUE ET LOGIUE DYNAMIUE Le point mémoire est l élément de base, capable de mémoriser un bit. Il y a deux approches possibles. L approche statique est fondée sur la l'utilisation

Plus en détail

Continuité et dérivabilité d une fonction

Continuité et dérivabilité d une fonction DERNIÈRE IMPRESSIN LE 7 novembre 014 à 10:3 Continuité et dérivabilité d une fonction Table des matières 1 Continuité d une fonction 1.1 Limite finie en un point.......................... 1. Continuité

Plus en détail

EMETTEUR ULB. Architectures & circuits. Ecole ULB GDRO ESISAR - Valence 23-27/10/2006. David MARCHALAND STMicroelectronics 26/10/2006

EMETTEUR ULB. Architectures & circuits. Ecole ULB GDRO ESISAR - Valence 23-27/10/2006. David MARCHALAND STMicroelectronics 26/10/2006 EMETTEUR ULB Architectures & circuits David MARCHALAND STMicroelectronics 26/10/2006 Ecole ULB GDRO ESISAR - Valence 23-27/10/2006 Introduction Emergence des applications de type LR-WPAN : Dispositif communicant

Plus en détail

THESE DOCTEUR. Génie Electrique. Maxime MOREAU

THESE DOCTEUR. Génie Electrique. Maxime MOREAU N d ordre : 117 ECOLE CENTRALE DE LILLE THESE présentée en vue d obtenir le grade de DOCTEUR en Génie Electrique par Maxime MOREAU DOCTORAT DELIVRE PAR L ECOLE CENTRALE DE LILLE Modélisation haute fréquence

Plus en détail

Chapitre 7 : CHARGES, COURANT, TENSION S 3 F

Chapitre 7 : CHARGES, COURANT, TENSION S 3 F Chapitre 7 : CHARGES, COURANT, TENSION S 3 F I) Electrostatique : 1) Les charges électriques : On étudie l électricité statique qui apparaît par frottement sur un barreau d ébonite puis sur un barreau

Plus en détail

Texte Agrégation limitée par diffusion interne

Texte Agrégation limitée par diffusion interne Page n 1. Texte Agrégation limitée par diffusion interne 1 Le phénomène observé Un fût de déchets radioactifs est enterré secrètement dans le Cantal. Au bout de quelques années, il devient poreux et laisse

Plus en détail

Mémoire de Thèse de Matthieu Lagouge

Mémoire de Thèse de Matthieu Lagouge Conception de microsystèmes à base d actionneurs en SU8 pour la manipulation de micro-objets en milieu liquide et transfert vers un milieu quasi-sec * * * Annexes Mémoire de Thèse de Matthieu Lagouge soutenue

Plus en détail

III Capteurs et actuateurs

III Capteurs et actuateurs III Capteurs et actuateurs Tous les systèmes électroniques ont en commun qu ils fonctionnent selon le principe ETS (Entrée, Traitement, Sortie) du traitement de l information. ENTRÉE TRAITEMENT SORTIE

Plus en détail

MEMOIRES MAGNETIQUES A DISQUES RIGIDES

MEMOIRES MAGNETIQUES A DISQUES RIGIDES MEMOIRES MAGNETIQUES A DISQUES RIGIDES PARTIE ELECTRONIQUE Le schéma complet de FP5 est donnée en annexe. Les questions porterons sur la fonction FP5 dont le schéma fonctionnel de degré 2 est présenté

Plus en détail

L ÉLECTROCUTION Intensité Durée Perception des effets 0,5 à 1 ma. Seuil de perception suivant l'état de la peau 8 ma

L ÉLECTROCUTION Intensité Durée Perception des effets 0,5 à 1 ma. Seuil de perception suivant l'état de la peau 8 ma TP THÈME LUMIÈRES ARTIFICIELLES 1STD2A CHAP.VI. INSTALLATION D ÉCLAIRAGE ÉLECTRIQUE SÉCURISÉE I. RISQUES D UNE ÉLECTROCUTION TP M 02 C PAGE 1 / 4 Courant Effets électriques 0,5 ma Seuil de perception -

Plus en détail

Module d Electricité. 2 ème partie : Electrostatique. Fabrice Sincère (version 3.0.1) http://pagesperso-orange.fr/fabrice.sincere

Module d Electricité. 2 ème partie : Electrostatique. Fabrice Sincère (version 3.0.1) http://pagesperso-orange.fr/fabrice.sincere Module d Electricité 2 ème partie : Electrostatique Fabrice Sincère (version 3.0.1) http://pagesperso-orange.fr/fabrice.sincere 1 Introduction Principaux constituants de la matière : - protons : charge

Plus en détail

CHAPITRE VIII : Les circuits avec résistances ohmiques

CHAPITRE VIII : Les circuits avec résistances ohmiques CHAPITRE VIII : Les circuits avec résistances ohmiques VIII. 1 Ce chapitre porte sur les courants et les différences de potentiel dans les circuits. VIII.1 : Les résistances en série et en parallèle On

Plus en détail

Donner les limites de validité de la relation obtenue.

Donner les limites de validité de la relation obtenue. olutions! ours! - Multiplicateur 0 e s alculer en fonction de. Donner les limites de validité de la relation obtenue. Quelle est la valeur supérieure de? Quel est le rôle de 0? - Multiplicateur e 0 s alculer

Plus en détail

Cours d électricité. Introduction. Mathieu Bardoux. 1 re année. IUT Saint-Omer / Dunkerque Département Génie Thermique et Énergie

Cours d électricité. Introduction. Mathieu Bardoux. 1 re année. IUT Saint-Omer / Dunkerque Département Génie Thermique et Énergie Cours d électricité Introduction Mathieu Bardoux mathieu.bardoux@univ-littoral.fr IUT Saint-Omer / Dunkerque Département Génie Thermique et Énergie 1 re année Le terme électricité provient du grec ἤλεκτρον

Plus en détail

500 W sur 13cm avec les modules PowerWave

500 W sur 13cm avec les modules PowerWave 500 W sur 13cm avec les modules PowerWave Philippe Borghini / F5jwf f5jwf@wanadoo.fr Janvier 2012 Introduction Tout le monde a déjà vu au moins une fois, sur les puces, ces fameuses platines PowerWave

Plus en détail

Méthodes de Caractérisation des Matériaux. Cours, annales http://www.u-picardie.fr/~dellis/

Méthodes de Caractérisation des Matériaux. Cours, annales http://www.u-picardie.fr/~dellis/ Méthodes de Caractérisation des Matériaux Cours, annales http://www.u-picardie.fr/~dellis/ 1. Symboles standards et grandeurs électriques 3 2. Le courant électrique 4 3. La résistance électrique 4 4. Le

Plus en détail

sciences sup Cours et exercices corrigés IUT Licence électricité générale Analyse et synthèse des circuits 2 e édition Tahar Neffati

sciences sup Cours et exercices corrigés IUT Licence électricité générale Analyse et synthèse des circuits 2 e édition Tahar Neffati sciences sup Cours et exercices corrigés IUT Licence électricité générale Analyse et synthèse des circuits 2 e édition Tahar Neffati ÉLECTRICITÉ GÉNÉRALE Analyse et synthèse des circuits ÉLECTRICITÉ GÉNÉRALE

Plus en détail

PRODUCTION, CONVERSION OU DISTRIBUTION DE L ÉNERGIE ÉLECTRIQUE

PRODUCTION, CONVERSION OU DISTRIBUTION DE L ÉNERGIE ÉLECTRIQUE XXXX H02 PRODUCTION, CONVERSION OU DISTRIBUTION DE L ÉNERGIE ÉLECTRIQUE XXXX APPAREILS POUR LA TRANSFORMATION DE COURANT ALTERNATIF EN COURANT ALTERNATIF, DE COURANT ALTERNATIF EN COURANT CONTINU OU VICE

Plus en détail

Une histoire de la microélectronique

Une histoire de la microélectronique Une histoire de la microélectronique Philippe Matherat GET - Télécom-Paris - Comelec / CNRS - LTCI (UMR 5141) http://www.comelec.enst.fr/ matherat/ Résumé Ce texte est une esquisse d histoire de la microélectronique,

Plus en détail

1. PRESENTATION DU PROJET

1. PRESENTATION DU PROJET Bac STI2D Formation des enseignants Jean-François LIEBAUT Denis PENARD SIN 63 : Prototypage d un traitement de l information analogique et numérique (PSoC) 1. PRESENTATION DU PROJET Les systèmes d éclairage

Plus en détail

Chapitre 11 Bilans thermiques

Chapitre 11 Bilans thermiques DERNIÈRE IMPRESSION LE 30 août 2013 à 15:40 Chapitre 11 Bilans thermiques Table des matières 1 L état macroscopique et microcospique de la matière 2 2 Énergie interne d un système 2 2.1 Définition.................................

Plus en détail

TD 11. Les trois montages fondamentaux E.C, B.C, C.C ; comparaisons et propriétés. Association d étages. *** :exercice traité en classe.

TD 11. Les trois montages fondamentaux E.C, B.C, C.C ; comparaisons et propriétés. Association d étages. *** :exercice traité en classe. TD 11 Les trois montages fondamentaux.,.,. ; comparaisons et propriétés. Association d étages. *** :exercice traité en classe ***exercice 11.1 On considère le montage ci-dessous : V = 10 V R 1 R s v e

Plus en détail

DYNAMIQUE DE FORMATION DES ÉTOILES

DYNAMIQUE DE FORMATION DES ÉTOILES A 99 PHYS. II ÉCOLE NATIONALE DES PONTS ET CHAUSSÉES, ÉCOLES NATIONALES SUPÉRIEURES DE L'AÉRONAUTIQUE ET DE L'ESPACE, DE TECHNIQUES AVANCÉES, DES TÉLÉCOMMUNICATIONS, DES MINES DE PARIS, DES MINES DE SAINT-ÉTIENNE,

Plus en détail

Champ électromagnétique?

Champ électromagnétique? Qu est-ce qu un Champ électromagnétique? Alain Azoulay Consultant, www.radiocem.com 3 décembre 2013. 1 Définition trouvée à l article 2 de la Directive «champs électromagnétiques» : des champs électriques

Plus en détail

CHOIX OPTIMAL DU CONSOMMATEUR. A - Propriétés et détermination du choix optimal

CHOIX OPTIMAL DU CONSOMMATEUR. A - Propriétés et détermination du choix optimal III CHOIX OPTIMAL DU CONSOMMATEUR A - Propriétés et détermination du choix optimal La demande du consommateur sur la droite de budget Résolution graphique Règle (d or) pour déterminer la demande quand

Plus en détail

Premier principe de la thermodynamique - conservation de l énergie

Premier principe de la thermodynamique - conservation de l énergie Chapitre 5 Premier principe de la thermodynamique - conservation de l énergie 5.1 Bilan d énergie 5.1.1 Énergie totale d un système fermé L énergie totale E T d un système thermodynamique fermé de masse

Plus en détail

SYSTEMES LINEAIRES DU PREMIER ORDRE

SYSTEMES LINEAIRES DU PREMIER ORDRE SYSTEMES LINEIRES DU PREMIER ORDRE 1. DEFINITION e(t) SYSTEME s(t) Un système est dit linéaire invariant du premier ordre si la réponse s(t) est liée à l excitation e(t) par une équation différentielle

Plus en détail

Gestion et entretien des Installations Electriques BT

Gestion et entretien des Installations Electriques BT Durée : 5 jours Gestion et entretien des Installations Electriques BT Réf : (TECH.01) ² Connaître les paramètres d une installation basse tension, apprendre les bonnes méthodes de gestion et entretien

Plus en détail

Chapitre 7. Circuits Magnétiques et Inductance. 7.1 Introduction. 7.1.1 Production d un champ magnétique

Chapitre 7. Circuits Magnétiques et Inductance. 7.1 Introduction. 7.1.1 Production d un champ magnétique Chapitre 7 Circuits Magnétiques et Inductance 7.1 Introduction 7.1.1 Production d un champ magnétique Si on considère un conducteur cylindrique droit dans lequel circule un courant I (figure 7.1). Ce courant

Plus en détail

Références pour la commande

Références pour la commande avec fonction de détection de défaillance G3PC Détecte les dysfonctionnements des relais statiques utilisés pour la régulation de température des éléments chauffants et émet simultanément des signaux d'alarme.

Plus en détail

Exercice 1. Exercice n 1 : Déséquilibre mécanique

Exercice 1. Exercice n 1 : Déséquilibre mécanique Exercice 1 1. a) Un mobile peut-il avoir une accélération non nulle à un instant où sa vitesse est nulle? donner un exemple illustrant la réponse. b) Un mobile peut-il avoir une accélération de direction

Plus en détail

4.4. Ventilateurs à filtre. Les atouts. Montage rapide. Polyvalence et fonctionnalité

4.4. Ventilateurs à filtre. Les atouts. Montage rapide. Polyvalence et fonctionnalité Les atouts L'utilisation de ventilateurs à filtre est une méthode extrêmement économique pour évacuer d'importantes quantités de chaleur en dehors des armoires électriques. Deux conditions fondamentales

Plus en détail

Thèse. Présentée devant L Institut National des Sciences Appliquées de Lyon

Thèse. Présentée devant L Institut National des Sciences Appliquées de Lyon N d ordre : 2005-ISAL-00112 Année 2005 Thèse Conception et fabrication de nouvelles architectures CMOS et étude du transport dans les canaux de conduction ultra minces obtenus avec la technologie SON Présentée

Plus en détail

THESE. Présentée devant L Institut National des Sciences Appliquées de Toulouse. En vue de l obtention du grade de Docteur INSA

THESE. Présentée devant L Institut National des Sciences Appliquées de Toulouse. En vue de l obtention du grade de Docteur INSA N D ORDRE : 814 THESE Présentée devant L Institut National des Sciences Appliquées de Toulouse En vue de l obtention du grade de Docteur INSA Spécialité : Matériaux pour l'electronique et Ingénierie des

Plus en détail

Rupture et plasticité

Rupture et plasticité Rupture et plasticité Département de Mécanique, Ecole Polytechnique, 2009 2010 Département de Mécanique, Ecole Polytechnique, 2009 2010 25 novembre 2009 1 / 44 Rupture et plasticité : plan du cours Comportements

Plus en détail

Les cartes de fidélités... 2 Natures de pièces... 5 Impression des chèques cadeaux... 6 Statistiques fidélités... 8 Fiche client...

Les cartes de fidélités... 2 Natures de pièces... 5 Impression des chèques cadeaux... 6 Statistiques fidélités... 8 Fiche client... Sommaire Les cartes de fidélités... 2 Natures de pièces... 5 Impression des chèques cadeaux... 6 Statistiques fidélités... 8 Fiche client... 9 Copyright WaveSoft 1/9 La gestion des cartes de fidélités

Plus en détail

Sujet proposé par Yves M. LEROY. Cet examen se compose d un exercice et de deux problèmes. Ces trois parties sont indépendantes.

Sujet proposé par Yves M. LEROY. Cet examen se compose d un exercice et de deux problèmes. Ces trois parties sont indépendantes. Promotion X 004 COURS D ANALYSE DES STRUCTURES MÉCANIQUES PAR LA MÉTHODE DES ELEMENTS FINIS (MEC 568) contrôle non classant (7 mars 007, heures) Documents autorisés : polycopié ; documents et notes de

Plus en détail

Unités, mesures et précision

Unités, mesures et précision Unités, mesures et précision Définition Une grandeur physique est un élément mesurable permettant de décrire sans ambiguïté une partie d un phénomène physique, chacune de ces grandeurs faisant l objet

Plus en détail

Système de surveillance vidéo

Système de surveillance vidéo Conrad sur INTERNET www.conrad.fr N O T I C E Version 12/01 Entretien Pour un fonctionnement correct de votre système de surveillance vidéo, prenez note des conseils suivants : 1/ Tenez la caméra et le

Plus en détail

Jouve, 18, rue Saint-Denis, 75001 PARIS

Jouve, 18, rue Saint-Denis, 75001 PARIS 19 à Europâisches Patentamt European Patent Office Office européen des brevets Numéro de publication : 0 645 740 A1 12 DEMANDE DE BREVET EUROPEEN @ Numéro de dépôt : 94402079.1 @ Int. ci.6: G07B 17/04,

Plus en détail

Systèmes de transmission

Systèmes de transmission Systèmes de transmission Conception d une transmission série FABRE Maxime 2012 Introduction La transmission de données désigne le transport de quelque sorte d'information que ce soit, d'un endroit à un

Plus en détail

LES CARACTERISTIQUES DES SUPPORTS DE TRANSMISSION

LES CARACTERISTIQUES DES SUPPORTS DE TRANSMISSION LES CARACTERISTIQUES DES SUPPORTS DE TRANSMISSION LES CARACTERISTIQUES DES SUPPORTS DE TRANSMISSION ) Caractéristiques techniques des supports. L infrastructure d un réseau, la qualité de service offerte,

Plus en détail

Equipement. électronique

Equipement. électronique MASTER ISIC Les générateurs de fonctions 1 1. Avant-propos C est avec l oscilloscope, le multimètre et l alimentation stabilisée, l appareil le plus répandu en laboratoire. BUT: Fournir des signau électriques

Plus en détail

ARDUINO DOSSIER RESSOURCE POUR LA CLASSE

ARDUINO DOSSIER RESSOURCE POUR LA CLASSE ARDUINO DOSSIER RESSOURCE POUR LA CLASSE Sommaire 1. Présentation 2. Exemple d apprentissage 3. Lexique de termes anglais 4. Reconnaître les composants 5. Rendre Arduino autonome 6. Les signaux d entrée

Plus en détail

Transmission d informations sur le réseau électrique

Transmission d informations sur le réseau électrique Transmission d informations sur le réseau électrique Introduction Remarques Toutes les questions en italique devront être préparées par écrit avant la séance du TP. Les préparations seront ramassées en

Plus en détail

GENERALITES SUR LA MESURE DE TEMPERATURE

GENERALITES SUR LA MESURE DE TEMPERATURE Distributeur exclusif de GENERALITES SUR LA MESURE DE TEMPERATURE INTRODUCTION...2 GENERALITES SUR LA MESURE DE TEMPERATURE...2 La température...2 Unités de mesure de température...3 Echelle de température...3

Plus en détail

1 ère partie : tous CAP sauf hôtellerie et alimentation CHIMIE ETRE CAPABLE DE. PROGRAMME - Atomes : structure, étude de quelques exemples.

1 ère partie : tous CAP sauf hôtellerie et alimentation CHIMIE ETRE CAPABLE DE. PROGRAMME - Atomes : structure, étude de quelques exemples. Référentiel CAP Sciences Physiques Page 1/9 SCIENCES PHYSIQUES CERTIFICATS D APTITUDES PROFESSIONNELLES Le référentiel de sciences donne pour les différentes parties du programme de formation la liste

Plus en détail

Mesure de la pression différentielle et différentielle bidirectionnelle expliquée à l'aide du capteur

Mesure de la pression différentielle et différentielle bidirectionnelle expliquée à l'aide du capteur Dans la technique de mesure de pression, on distingue les méthodes de mesure en fonction des tâches à réaliser. Au rang de ces méthodes figurent la mesure de la pression absolue, la mesure de la pression

Plus en détail

TP1 Initiation à la conception de circuits intégrés analogiques.

TP1 Initiation à la conception de circuits intégrés analogiques. CAO TP1 Initiation Cadence 2015 2016 IC 615 / AMS 4.1 1 TP1 Initiation à la conception de circuits intégrés analogiques. L objectif de ce document est de présenter de façon succincte les principales fonctionnalités

Plus en détail

M HAMED EL GADDAB & MONGI SLIM

M HAMED EL GADDAB & MONGI SLIM Sous la direction : M HAMED EL GADDAB & MONGI SLIM Préparation et élaboration : AMOR YOUSSEF Présentation et animation : MAHMOUD EL GAZAH MOHSEN BEN LAMINE AMOR YOUSSEF Année scolaire : 2007-2008 RECUEIL

Plus en détail

Premier principe : bilans d énergie

Premier principe : bilans d énergie MPSI - Thermodynamique - Premier principe : bilans d énergie page 1/5 Premier principe : bilans d énergie Table des matières 1 De la mécanique à la thermodynamique : formes d énergie et échanges d énergie

Plus en détail

Contribution des faisceaux d ions à l élaboration de dispositifs pour l électronique souple

Contribution des faisceaux d ions à l élaboration de dispositifs pour l électronique souple Comité National Français de Radioélectricité Scientifique Section française de l Union Radio Scientifique Internationale Siège social : Académie des Sciences, Quai de Conti Paris Journées scientifiques

Plus en détail

Cours 1. Bases physiques de l électronique

Cours 1. Bases physiques de l électronique Cours 1. Bases physiques de l électronique Par Dimitri galayko Unité d enseignement Élec-info pour master ACSI à l UPMC Octobre-décembre 2005 1 Champ électrique et ses propriétés Ce premier cours introduit

Plus en détail

NOTICE DOUBLE DIPLÔME

NOTICE DOUBLE DIPLÔME NOTICE DOUBLE DIPLÔME MINES ParisTech / HEC MINES ParisTech/ AgroParisTech Diplômes obtenus : Diplôme d ingénieur de l Ecole des Mines de Paris Diplôme de HEC Paris Ou Diplôme d ingénieur de l Ecole des

Plus en détail

Chap 8 - TEMPS & RELATIVITE RESTREINTE

Chap 8 - TEMPS & RELATIVITE RESTREINTE Chap 8 - TEMPS & RELATIVITE RESTREINTE Exercice 0 page 9 On considère deux évènements E et E Référentiel propre, R : la Terre. Dans ce référentiel, les deux évènements ont lieu au même endroit. La durée

Plus en détail

La fonction exponentielle

La fonction exponentielle DERNIÈRE IMPRESSION LE 2 novembre 204 à :07 La fonction exponentielle Table des matières La fonction exponentielle 2. Définition et théorèmes.......................... 2.2 Approche graphique de la fonction

Plus en détail