FICHE 6 : LES LEVIERS POUR OPTIMISER LE COÛT DE PRODUCTION

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1 RÉSEAUX D ÉLEVAGE POUR LE CONSEIL ET LA PROSPECTIVE COLLECTION THÉMA REPÈRES SUR LE POSTE Il comprend : FICHE 6 : LES LEVIERS POUR OPTIMISER LE COÛT DE PRODUCTION Les bâtiment et équipements d élevage - Des charges variables : l eau, l électricité et l entretien du bâtiment. - Des amortissements : des bâtiments d élevage, de l équipement de traite, des aménagements intérieurs (cornadis, DAC...), du stockage du matériel, du stockage d effluents, du stockage de fourrage. > Repères de coût bâtiment ( /1 000 litres lait vendus) Très économe Econome Elevé Très élevé Inf à à à 60 Sup à 60 En cas de présence de productions spécialisées (porcs, volailles, pommes de terre ), il convient d exclure l ensemble des charges variables et les amortissements liés à ces productions avant de calculer le coût de production de l atelier lait. Le coût de ce poste est très tributaire du cycle de vie de l exploitation notamment de la date d investissement et du choix des investissements (aire paillée, logettes, caillebotis, robot de traite...). Attention : les amortissements des équipements d élevage sont souvent regroupés avec les amortissements du matériel dans les comptabilités. L analyse des chiffres doit être faite en lien avec l efficacité du travail et la capacité d accueil d animaux supplémentaires dans le bâtiment existant. Ce coût est aussi lié à la situation individuelle de l exploitation pour l eau (prix du m 3, possibilité de forage). Nord-Picardie 1

2 EXEMPLE DE CALCUL SUR UN SYSTÈME POLYCULTEUR TYPE L exploitation servant d exemple est un système culture plus lait en zone à bon potentiel avec une production livrée de litres de lait pour 42 vaches > Calcul du coût bâtiment - Conjoncture 2011 Eau Electricité ( /1 000 l) Volume total m Kwh Prix unitaire * 1,5 0,09 Entretien bâtiment ( /1 000 l) Amortissement ( /1 000 l) Euros atelier lait Euros / litres 8,4 5,4 3,7 33,5 Les amortissements représentent plus des deux tiers du coût du poste "bâtiment". % du "Coût Bâtiment" 16 % 11 % 7 % 65 % * abonnement compris Le coût total du poste "Bâtiment" représente 51 par litres. Dans notre exemple, les d amortissement annuel correspondent à un investissement de dont de logement vaches et génisses et pour la traite soit par VL. Les amortissements sont calculés sur 20 ans pour l installation de traite et sur 30 ans pour les bâtiments. L investissement pour le stockage fourrages et paille représente > Liste des bâtiments Type Valeur à neuf Durée amortissement Amortissement Bâtiment VL avec MAN Stabulation semi paillée + couloir raclé Salle de traite 2 x Bâtiment génisses Stabulation paillée neuf x 50 % Silos maïs Silo couloir m 3 x 40 /m Stockage paille et foin 200 T = 800 BR x 0,6 = 480 m 2 x 70 x 50 % Total Attention : sur un plan pratique, les prêts nécessaires au financement de ces investissements sont remboursés sur une durée de 12 à 15 ans. Sur la base de l investissement envisagé ci-avant, l annuité correspondante serait de soit 83 /1 000 litres pour un prêt de 15 ans à 4,5 %. Pour rester dans les repères proposés, un autofinancement de l ordre de 40 % et/ou un niveau d investissement inférieur sont nécessaires. 2

3 FACTEURS DE VARIATIONS Sur la consommation d eau Celle-ci comprend l eau de boisson des vaches et des génisses ainsi que l eau de nettoyage de la salle traite. L abreuvement représente plus de 80 % de la consommation d eau. La situation de départ du tableau cicontre correspond à un troupeau de vaches avec silos toujours ouvert et 100 % de l abreuvement sur la concession. L ensemble des quais et de l aire d attente est lavé en consommation très économe. > Coût de l eau selon le volume consommé et le prix du M 3 Exemple pour 42 vaches et litres de lait commercialisés Volume (*) Coût /1 000 litres M 3 /1 000 litres 1,5 le M 3 3 le M 3 Situation de départ : M 3 d eau 5,6 8,4 17,0 1 er cas : alimentation en pâturage exclusif sur 2 mois plus 4 mois en accès partiel au pâturage. Abreuvement naturel au pâturage hors concession : 50 % au printemps et 33 % en été pour les vaches et 6 mois pour les génisses. 4,2 6,2 12,5 2 ème cas : récupération des eaux blanches et non lavage de l aire d attente. 5,1 7,6 15,3 3 ème cas : sans récupération des eaux blanches et lavage de l aire attente en consommation sur circuit avec fuite sur le circuit. 6,2 9,4 18,7 (*) Source : Institut de l Elevage- J.L. Ménard L impact économique est avant tout lié au coût de l eau (zone géographique, type de conception). Des écarts de 9 sont observés. Avec un prix d eau élevé, les forages sont plus vite rentabilisés. La consommation d eau est également variable. Des écarts de 3 à 5 selon le prix de l eau sont observés. Une ration à base de fourrage sec et une absence de point d abreuvement naturel en pâture sont les deux principaux facteurs explicatifs d une surconsommation. L installation d un forage dans les zones favorables peut être une piste d économie. Un prélèvement sur la ressource supérieure à m 3 annuel relève de la réglementation. Il faut prévoir après déclaration une redevance de 11 à 15 cts par m 3. Repères de consommation d eau Eau de boisson : 42 VL x 80 litres x 365 jours = m 3 20 UGB génisses x 60 litres x 365 jours = 438 m 3 Eau de nettoyage avec salle de traite 2 x 5 standard = 25,9 m 3 x 12 mois = 311 m 3 Total : m 3 x 1,5 /m 2 = / litres de lait = 8,4 /1 000 litres 3

4 Sur la consommation d électricité Evaluation de la consommation La situation de départ correspond à un troupeau de 42 vaches laitières équipé d une salle de traite 2 x 5 postes, d un tank installé dans une laiterie bien ventilée avec un abonnement heures pleines/heures creuses de 18 Kva (kilo volt ampère) avec 1/3 de consommation en heures creuses et 2/3 en heures pleines. > Coût de l électricité selon la consommation et le prix du KWh Exemple pour 42 vaches et litres de lait commercialisés Quantité (*) Coût /1 000 litres KWh /1 000 litres Base : 0,09 le KWh Situation de départ : KWh 60 5,4 1 er cas : hausse de 20 % du prix du KWh soit 0,11 /KWh. 60 6,6 2 ème cas : chauffe eau qui tourne 100 % en heures pleines. 60 6,2 3 ème cas : laiterie mal ventilée : + 5 C dans la laiterie et 4 h de traite quotidienne au lieu de 2,5 h. 4 éme cas : équipement d un robot pour la traite et d un racleur automatique pour le lisier. 72 6, ,7 (1) Taxes et abonnement compris (*) Source : Consommation d énergie en élevages herbivores et leviers d action - Institut de l Elevage/Chambres d agriculture/réseaux d élevage Excepté la situation avec équipement en robot, les facteurs de variation décrits génèrent un impact économique assez limité (maximum de 1,3 /1 000 litres). Actuellement, le prix de base du kilowatt heure limite l effet économique. Toutefois, Il est prévu à moyen terme de fortes hausses du prix du KWh (+ 40 à 50 %) qui vont accroitre l intérêt de bien maîtriser ses consommations d électricité. Les consommations d électricité varient en équipement classique de plus ou moins 20 % soit un écart de 2 par litres de lait. Les facteurs explicatifs de ces écarts sont : la ventilation de la laiterie, l entretien du tank et le réglage du chauffe-eau. Les équipements permettant des économies d énergie sont le pré refroidisseur et le récupérateur de chaleur. 4

5 Sur le poste investissement bâtiment Incidence du type de bâtiment En termes d amortissement, il y a 7 d écart par litres de lait selon le type de bâtiment (cf. tableau). En prenant en compte l achat de paille particulièrement en zones élevage et le temps de travail, les coûts annuels pour le logement (annuités + travail + paille achetée) sont identiques entre les différents types de bâtiments. Dans le contexte actuel, ce tableau confirme qu un investissement à neuf de l ensemble de l équipement pour les vaches laitières implique automatiquement un coût de production "bâtiment" positionné dans le niveau élevé des repères proposés ci-avant. Cette situation peut être particulièrement à risques notamment pour les systèmes à dominante élevage. Incidence de l automatisation Les investissements type DAC, racleur automatique, compteur à lait peuvent augmenter ce poste amortissement de 3 à 7 pour litres de lait. DAC Racleur Compteur à lait > Coût d amortissement du poste "Bâtiment" selon le type de logement des vaches laitières. Exemple pour un troupeau de 60 vaches (*) Type de bâtiment Aire paillée intégrale Impact du nombre de places disponibles Aire paillée raclée Logettes lisier caillebotis Investissement total bâtiment (logement /fumière/hangar Paille) /VL logée Traite / VL logée Amortissement par litres * Source : Fiches bâtiment - Réseau des conseillers Bâtiment Nord-Picardie, Chambres d agriculture, Actualisation des coûts en conjoncture Lors d un investissement, un petit suréquipement est souvent rencontré. Par exemple l investissement de 2 travées supplémentaires dans un bâtiment. Dans l exemple ci-dessus des logettes caillebotis, cela ferait passer l amortissement de 53 à 64 /1000 litres de lait (+11 /1 000 litres). Cette stratégie est donc à positionner dans le moyen terme. Un léger suréquipement peut anticiper une augmentation prévisible de la production laitière. Investissement / VL Amortissement /1 000 litres

6 TÉMOIGNAGE Pour en savoir plus UN COÛT DU BÂTIMENT BIEN MAÎTRISÉ AU GAEC BAZIN GRÂCE À DES INVESTISSEMENTS PROGRESSIFS BIEN RAISONNÉS! Carte de visite 3 associés 229 hectares dont 95 ha de SFP 45 % de maïs/sfp 140 VL à litres de lait par an Marge brute par litres de lait : 249 (campagne ) Au GAEC BAZIN dans la Somme, le coût de production du lait de 328 /1 000 litres en 2011 et de 371 / litres en 2010 est bien maîtrisé (prix de revient moyen du lait de 290 / litres sur 2 campagnes pour 26 K de rémunération par unité de main-d œuvre familiale). Ceci résulte notamment d une bonne productivité de la main d œuvre ( litres de lait par UMO). Le poste "bâtiment" ne représente que 30 /1000litres en moyenne sur 4 ans. Cela est le résultat d investissements progressifs et bien raisonnés au fur et à mesure de l augmentation du cheptel au cours de ces dix dernières années. A noter que le bâtiment "niches à vaches" de 1974 est toujours en service et donne encore satisfaction! Bien sûr d autres bâtiments plus modernes sont venus agrandir le site. Les vaches laitières sont logées dans un bâtiment à logettes paillées (140 places intégrant les 65 niches à vaches d origine). Le fumier est raclé et stocké dans une fumière non couverte (projet de couverture). Les élèves sont logées en stabulation paillée. Tous ces investissements ont été réalisés progressivement entre 2000 et 2004 en lien avec l installation des 2 jeunes et aux agrandissements progressifs. La salle de traite 2 x 17 simple équipement, en service depuis 6 ans, donne toute satisfaction. Dernièrement, des aménagements pour les veaux sont en cours, avec en particulier l installation d un DAL. Par ailleurs, des aménagements visant les économies d énergies, en particulier l électricité, ont été effectués : réfrigérateur à plaques, centrale à glace et récupération d eau tiède après refroidissement du lait, utilisée pour l eau de boisson des vaches. Finalement l ensemble de ces bâtiments et installations, réalisés rappelons-le à coût modéré, permet de travailler dans de bonnes conditions et d obtenir un excellent résultat économique (EBE régulièrement supérieur à 40 % du produit brut de l exploitation). Réseau Bovin lait de Nord-Picardie Coordination et méthodologie Emmanuel Béguin Service Actions Régionales Nord-Ouest, Institut de l Elevage Tél emmanuel.beguin@idele.fr Rémy Hannequin Chambre d agriculture de la Somme Tél Sébastien Juliac Chambre d'agriculture de l Aisne Tél sebastien.juliac@ma02.org Christelle Récopé Chambre d'agriculture de l Oise Tél christelle.recope@agri60.fr Jean-Marie Lebrun Chambre d'agriculture du Nord-Pas-de-Calais Tél Annabelle Guilbert-Feuvrier Chambre d Agriculture de la Somme Tél : a.feuvrier@somme.chambagri.fr Crédit photos : Institut de l Elevage, Réseaux d élevage Bovins lait Nord-Picardie - Création : Bêta Pictoris - Réalisation : Valérie Lochon (CRA PC) LES RÉSEAUX D ÉLEVAGE Les Réseaux d Elevage sont un dispositif partenarial associant des éleveurs et des ingénieurs des Chambres d Agriculture et de l Institut de l Elevage. LES PARTENAIRES FINANCEURS Ce document a reçu l'appui financier du Compte d Affectation Spéciale pour le Developpement Agricole et Rural géré par le Ministère de l Agriculture de l Alimentation, de la Pêche, de la Ruralité et de l Aménagement du Territoire (CasDAR), de France AgriMer et du Conseil Régional de Picardie. Novembre 2012 Document édité par l Institut de l Elevage - ISBN : PUB IE :

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