Freins et leviers aux conversions à l agriculture biologique en Grandes cultures
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- Pascale Cormier
- il y a 8 ans
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1 Freins et leviers aux conversions à l agriculture biologique en Grandes cultures Etude d un cas type ROSACE 1 Travail réalisé par Richard d Humières, élève AgroParisTech, stagiaire au Pôle économie et politiques agricoles de l APCA en Les freins et leviers au développement de la filière céréales biologiques peuvent se manifester en amont, au niveau de l exploitation. Les handicaps habituellement identifiés sont d ordre technique, économique, psychologique, etc. Cet article propose de se focaliser sur les résultats économiques de l exploitation spécialisée en grandes cultures biologiques. La question de la rentabilité est souvent posée : que devient le résultat de l exploitation lorsque les rendements chutent, notamment lorsque les prix de vente sont plus faibles, pendant la période de conversion? Et que penser des légumineuses, à la base des rotations en agriculture biologique, qui dégagent une marge plus faible que les céréales? La conversion à l agriculture biologique implique un tel changement dans la formation des produits et des charges de l exploitation, qu il paraît nécessaire d étudier des indicateurs qui les intègrent dans leur globalité. Cet article présente une simulation des Résultats courants avant impôt (RCAI) d une exploitation qui se convertit à l agriculture biologique. La simulation est réalisée à partir d un cas-type 2 ROSACE spécialisé en grandes cultures. Elle s appuie sur des références économiques collectées par les conseillers en agriculture biologique. 1 ROSACE : Réseau d Observation des Systèmes Agricoles pour le Conseil et les Etudes, mis en place et suivi par le réseau Chambres d agriculture. 2 Le cas-type est une exploitation modélisée à partir de données collectées sur le terrain. Sa structure est cohérente avec ses données économiques. Il représente un ensemble d exploitations réelles. 1
2 I) Un cas-type ROSACE, en région Centre Les cas-types sont établis par zones géographiques. La région Centre a été choisie, pour sa surface significative en grandes cultures. Les références économiques biologiques utilisées ont été essentiellement produites et fournies par la Chambre d agriculture de Seine-et-Marne. Plusieurs cas-types en grandes cultures existent en région Centre. Le cas-type GC 121 fait l objet de la simulation, car il représente le maximum d exploitations dans cette région. Cas-type GC 121, ROSACE Centre Typologie : 100 ha, 1 UMO, Potentiel agronomique moyen en sec, Exploitation spécialisée Grandes Cultures sans Légumes ni Cultures Spéciales Assolement : - Blé Tendre : 55 ha - Orge d hiver : 15 ha - Colza : 20 ha - Tournesol : 10 ha Représentativité : 1260 exploitations en région Centre Contexte et intérêt de cette simulation Les différents départements ou régions impliqués dans le réseau ROSACE réfléchissent à l élaboration de cas-types en agriculture biologique. En fonction des cas, la construction de cas-types biologiques est démarrée ou envisagée : la simulation s inscrit dans un processus de réalisation de références systèmes. La démarche suivie dans ce contexte est toutefois différente. Les charges et les produits du cas-type sont adaptés à partir des références biologiques disponibles. La simulation permet d obtenir des sorties interprétables et dépendantes d un certain nombre de paramètres fixés (rendement, prix de vente ). La sortie de base de la simulation est ici le RCAI, calculé comme suit : RCAI = Produits Charges Produits Produit des ventes Premier pilier Droits à Paiement Unique (DPU) Charges Charges opérationnelles Fertilisants, traitements, semences Charges de structure Fermage, Travaux par tiers, Main d œuvre 2
3 Deuxième pilier Aides couplées salariée et charges salariales, Certification AB, Carburant et Entretien/Réparations, Mutualité Sociale Agricole (MSA), Divers Aides à la conversion et au maintien de l agriculture biologique (CAB, MAB) Amortissements Frais financiers Sans outil de simulation, il est difficile de définir les impacts individuels ou conjoints conséquents aux valeurs prises par les différents paramètres. Les utilités de la simulation sont multiples, le RCAI modélisé résultant de paramètres dont les valeurs sont fixées par l opérateur. Ainsi, le RCAI peut être simulé sous conditions particulières : contexte de prix, rendements Les hypothèses de simulation Les hypothèses permettent de simplifier les calculs. Des limites y sont inévitablement liées. à Assolement représentatif de la rotation longue luzerne, dominante dans les systèmes spécialisés en Centre (1/3 blé tendre dans la rotation à 1/3 blé tendre de la SAU) à Surface de l exploitation constante à Conversion totale dès la première année de conversion à Rendements constants pendant l exploitation en agriculture biologique La rotation longue luzerne 1 - Luzerne 2 - Luzerne 3 - Blé tendre d hiver 4 - Colza 5 - Blé tendre d hiver 6 - Légumineuse (Pois, Féverole) Cette rotation longue luzerne de 9 ans a été suggérée par Claude Aubert (Chambre d Agriculture de Seine-et-Marne). Elle se veut représentative des pratiques. La luzerne est parfois implantée jusqu à 4 années à la suite. La rotation peut aussi être rallongée d une année en introduisant un mélange céréalier en fin de rotation. D autres cultures telles que le seigle, le sarrasin, le maïs, le tournesol etc. sont cultivées en pratique, mais moins représentées. Les références les concernant sont de ce fait moins étoffées, c est pourquoi elles ne sont pas prises en compte ici. 7 - Blé tendre d hiver 3
4 Le choix des résultats biologiques modélisés Les résultats sont choisis en croisant les différentes valeurs que prennent les aides, les prix de vente et les charges opérationnelles «semences» : Prix de vente : - Conventionnels en première année de conversion (C1) - Intermédiaires entre le conventionnel et le bio en deuxième année de conversion (C2), pour les productions vendues pour l alimentation animale - Biologiques à partir de la troisième récolte N.B : Le prix de vente de la luzerne dépend de sa qualité et non du mode de production. Le prix de vente de la luzerne est fixé à 12 /q et il ne sera pas fait de distinction entre la luzerne déshydratée et la luzerne foin. Charges opérationnelles en semences : - Semences totalement achetées certifiées AB lors des trois premières années - Semences à la fois achetées et produites sur la ferme les années suivantes, dont les proportions d utilisation sont celles observée sur le terrain Aides à l agriculture biologique : - Aide à la Conversion à l Agriculture Biologique (CAB plafonnée en région Centre à /an) les cinq premières années d exploitation - Aide au Maintien de l Agriculture Biologique (MAB, nulle en 2009) les années suivantes Les résultats biologiques simulés seront donc les suivants : 1 ère récolte, 2 ème récolte, 4 ème /5 ème récoltes et vitesse de croisière. Le principe de la minimisation du résultat AB Dans le cadre de la simulation, des choix méthodologiques ont dû être opérés. A chaque fois, le choix s oriente dans le sens de la minimisation du résultat produit par l agriculture biologique. La simulation pouvant être un outil montrant la rentabilité de l exploitation AB, celle-ci ne doit pas représenter un résultat maximum. Les choix méthodologiques tendent à former un résultat moyen, voire minimisé : 4
5 - Le crédit d impôts d une part, les aides à la certification et l aide à l investissement d autre part, ne sont pas pris en compte dans cette analyse. - En pratique, le tournesol remplace le blé en C1 car son rendement baisse peu avec la conversion en agriculture biologique. En C2, l orge de printemps et le colza sont remplacés par une culture pouvant être vendue à l alimentation animale afin de bénéficier de prix de vente C2 Formules et hypothèses de calcul : Pour le calcul de l aide couplée : le rendement de référence régional est appliqué Les prix C2 des cultures sont la moyenne des prix de vente en conventionnel et en bio Les traitements chimiques interdits en AB, donc considérés comme nuls, Les charges de structure suivantes sont supposées égales à celles définies dans le cas-type en conventionnel : Fermage ( ), Travaux par tiers (1.300 ), Divers (8.000 ) Des formules de comptabilité de gestion utilisées dans le cas-type sont appliquées, concernant le calcul des amortissements, des frais financiers ainsi que de la cotisation MSA. Ainsi, les amortissements dépendent de l investissement valeur à neuf du matériel (IVAN), les frais financiers dépendent de l IVAN et des charges opérationnelles. Enfin, la MSA est proportionnelle au résultat (MSA non incluse). Cela permet de tenir compte des investissements ou des ventes de matériel liés à la conversion : Investissements : - Epandeur à hérissons horizontaux 10t - Houe rotative et rouleau Packer 6m - Bineuse 12 rangs 50cm - Herse étrille 12m Dans cette simulation les prix à neuf sont ceux du barème BCMA 2008 A dire d expert, le besoin supplémentaire en main d œuvre est de 0,3UTH pour une exploitation de 100 ha. Ce besoin tient compte de l ensemble des tâches : traction, désherbage manuel, observation des cultures, formation. Afin de tenir compte du coût supplémentaire que cela peut engendrer (si l agriculteur ne travaille pas plus), nous utilisons la norme d Arvalis, de /an pour un chauffeur de tracteur Le coût de la certification est déterminé à partir de la grille de calcul de Qualité France, organisme de certification 5
6 Les charges en Carburant et Entretien/Réparations ont été calculées par culture, à partir des itinéraires techniques en conventionnel et en bio. Trois tracteurs sont présents sur l exploitation, chacun tractant des outils différents. Il en a été tenu compte, en suivant les indications données par Sylvain Deseau, conseiller machiniste à la Chambre d agriculture du Loiret. Le prix du carburant utilisé pour les calculs est de 0,5 /L. Enfin, les temps de traction sont majorés de 50% (estimation utilisée dans le cadre des cas-types ROSACE en région Centre), car les tracteurs ne fonctionnent pas uniquement sur les parcelles Pour les charges de mécanisation liées au transport, la norme de 150 h/ha utilisée dans le cas-type est reprise dans le cas de l exploitation biologique. Le choix des analyses menées Les résultats des exploitations dépendent de nombreux paramètres qui varient dans le temps. Ici, les résultats sont simulés avec : - Les prix de vente moyens ( ), hauts (2007) et bas (2005) - Les aides PAC en 2009 et les PAC en 2010, en tenant compte des effets du Bilan de Santé. Un regard sur la compensation des manques à gagner grâce à l aide à la conversion à l agriculture biologique (CAB) et sur l effet du déplafonnement des aides est aussi proposé. Les temps de traction de l exploitation, en conventionnel et en bio, seront aussi détaillés. Les résultats de la simulation Pour des prix de vente moyens, aides PAC 2009 Evolution des produits et des charges Lors des deux premières années de conversion, les résultats biologiques sont bien inférieurs. Ils sont en revanche plus élevés lors des années suivantes. La simulation montre ici que l exploitation biologique est plus rentable à partir de la troisième récolte. 6
7 Produits, Charges et RCAI calculés - Cas-type GC Charges RCAI Conventionnel C C2 Récoltes 4 et 5 Croisière La simulation montre que les résultats s expliquent par les produits de l exploitation. En C1 et C2, ils sont bien inférieurs du fait de prix de vente en conventionnel (C1) et intermédiaires (C2) et de rendements bien inférieurs (exemple du blé tendre : 70q/ha en conventionnel et 40q/ha en bio), malgré l aide de à la conversion en agriculture biologique. Les années suivantes, les produits sont bien plus élevés, grâce à la vente des productions aux prix AB (exemple du blé tendre : 13,5 /q en conventionnel et 23,6 /q en bio). En vitesse de croisière, les produits apparaissent plus faibles qu aux 3 ème /4 ème et 5 ème récoltes, du fait de la non prise en compte du crédit d impôts ou à partir de 210 de l aide au maintien. Les charges sont globalement stables. Prises individuellement, elles peuvent varier considérablement. C est le cas des charges opérationnelles et des charges de structure. Premièrement, les charges opérationnelles moyennes de l exploitation chûtent de 59%. Les charges moyennes en semences sont de deux à trois fois plus élevées mais des charges opérationnelles en traitements nulles et des charges en fertilisants plus faibles. Enfin, les charges en semences correspondant aux couverts végétaux, non pris en compte en conventionnel, sont peu élevées car elles n ont été prises que sur les cultures de printemps. 7
8 Charges opérationnelles moyennes en agriculture conventionnelle et biologique (Cas-type GC 121) Coûts ( /ha) Couvert Phytosanitaires Fertilisation Semences 0 Conventionnel Bio (Sources : ROSACE et Chambre d agriculture de Seine-et-Marne) Les charges opérationnelles semences sont diminuées à partir de la quatrième récolte, passant de 103 /ha à 79 /ha (-30%). Il existe donc une marge de progrès non négligeable à produire des semences de ferme ; néanmoins dans le cas de la luzerne, il est délicat de produire ces semences fermières. Les autres charges sont globalement en augmentation. Le coût de certification représente un coût supplémentaire mais il est relativement faible : 540 environ. La main d œuvre s ajoute aussi aux charges, avec La MSA est variable puisqu elle est proportionnelle au résultat. Les amortissements sont plus élevés en agriculture biologique (+13%), du fait d un IVAN bien supérieur. Les frais financiers sont quant à eux stables, car proportionnels aux charges opérationnelles et à l IVAN. Enfin, les deux postes Carburant et Entretien/Réparations sont proches, avec : Carburant ( /ha) Entretien /Réparations ( /ha) Conventionnel 55,4 55,4 Bio Les charges en carburant sont plus faibles qu en conventionnel. Il faut ici souligner que les charges en carburant sont plus faibles du fait que les travaux de coupe, de récolte et de transport de la luzerne ne sont pas comptés car elle est vendue en déshydratation. Sous les hypothèses de trois coupes et d un rendement de 109 q/ha, la consommation de carburant supplémentaire de l exploitation serait de Les charges en carburant sont directement liées aux temps de traction de chaque culture. Il est donc intéressant de les détailler. 8
9 Les résultats biologiques sont compétitifs, grâce à l aide à la conversion et grâce aux prix de vente qui compensent la chute de rendement à partir de la troisième année d exploitation. Les charges totales sont stables, avec la diminution des charges opérationnelles qui «tamponne» le surcoût en main-d œuvre et en amortissements. En comparaison, la certification et les postes carburant et entretien/réparations ont des impacts économiques faibles. Les temps de traction de l exploitation Les temps de traction sont variables entre les itinéraires techniques bio et conventionnel et d une culture à l autre. Par exemple, le désherbage mécanique et un travail du sol plus importants en bio remplacent les passages de pulvérisateur. Voici les itinéraires techniques «moyens» retenus pour la simulation (hors luzerne en bio), au prorata des surfaces des cultures de l exploitation : Travail du sol Couvert du sol Semis Fertilisation I.T Conventionnel 1 Déchaumage 1 Labour 0,2 Préparation du sol ¼ Décompactage Aucun 1 Semis 0,9 Roulage 2,7 Distributeur d engrais I.T Biologique 2,9 Déchaumages 1 Labour ¼ Décompactage 0,3 Semis 0,3 Déchaumage 1 Semis 5,6t/ha Compost 1,2t/ha Engrais organiques (Fientes, plumes de volailles, vinasses) Traitements phytosanitaires 4,1 Pulvérisateur 0 Désherbage mécanique Aucun 0,8 Herse étrille 0,2 Bineuse 0,5 Houe rotative Récolte 1 Récolte (Itinéraires calculés à partir des données ROSACE et Chambre d agriculture de Seine-et-Marne) 9
10 Les itinéraires techniques sont variables en fonction des cultures. En conventionnel, les différences se situent sur le nombre de passages de distributeur d engrais, de pulvérisateur et sur la présence d un roulage ou de préparation du sol. En agriculture biologique, ils sont plus variables, avec par exemple la présence ou non d un couvert ou de fertilisation sur la culture. La combinaison et le nombre de passages des outils de désherbage sont aussi très variables. Les temps de traction sur les différentes cultures sont assez proches dans chaque système de production. Ils sont aussi très proches entre les deux modes de production conventionnel et biologique. La différence entre les deux temps de traction est proche du temps de traction lié au couvert végétal, non pris en compte dans l I.T en conventionnel : les temps de traction ne sont pas significativement différents. Même si l agriculteur produisait lui-même sa luzerne foin, le temps de traction de l exploitation serait plus élevé qu en conventionnel, mais insuffisant pour l expliquer. Il serait donc plutôt lié à d autres activités, non étudiées ici : le désherbage manuel, l observation des cultures, Le résultat en fonction de différents contextes de prix Les résultats varient aussi bien en bio qu en conventionnel, avec de fortes différences entre les années de bas prix (2005) et de haut prix (2007) : Conventionnel C1 C2 5 ième récolte Croisière Prix moyens Prix hauts (2007) Prix bas (2005)
11 En conventionnel, la différence est particulièrement forte, avec un résultat 7,5 fois plus élevé en 2007 qu en La variation de résultat n est pas proportionnelle à la variation des prix car les produits des ventes compensent les charges et les produits restants permettent un résultat positif. Les résultats sont très sensibles aux variations des prix. Lorsque les prix sont bas, la simulation montre que tous les résultats calculés en agriculture biologique sont supérieurs au résultat en conventionnel : l exploitation en agriculture biologique est plus rentable que l exploitation en conventionnel. Dans un contexte où les prix sont hauts, l aide à la conversion apparaît nécessaire, comme dans le cas où les prix de vente sont moyens. Sans l aide à la conversion, les résultats AB en C1 et C2 pourraient décourager l exploitation en bio. La production AB est rapidement favorable au résultat, dès la troisième récolte et en rythme de croisière, bien que l aide au maintien ne soit pas touchée. En rythme de croisière, le résultat est supérieur à celui réalisé en conventionnel. La conversion à l agriculture biologique est favorable au résultat de l exploitation, sur le long terme, pour les trois conjonctures de prix testées. Dans tous les cas, l aide à la conversion est nécessaire pour passer le cap des deux premières années de conversion. Ces résultats montrent aussi la forte sensibilité des résultats aux prix. L exploitation biologique peut être fortement contrariée par une mauvaise valorisation des productions ou par des rendements très faibles. L impact de l aide à la conversion à l Agriculture Biologique L aide à la conversion est une aide à la surface, de 200 /ha pour les cultures annuelles (y compris prairies temporaires) et plafonnée à pour l exploitation, en région Centre. Elle est établie pour compenser les manques à gagner liés à la conversion à l agriculture biologique. Elle tient compte des différences de marge brute entre les deux modes de production et du besoin supplémentaire en main d œuvre. Qu en est-il dans le cas particulier du cas-type GC 121? En tenant compte des charges opérationnelles (intrants uniquement), des produits des ventes et de la main d œuvre supplémentaire (69 /ha), la simulation montre que les manques à gagner de l exploitation sont très variables en fonction de l année d exploitation en agriculture biologique. Les manques à gagner ne sont pas couverts lors de la première année. Ils sont en revanche couverts en deuxième année. De plus, l exploitation en bio est avantageuse dès la troisième année, de telle manière que l aide à la conversion est un «bonus» à 3 Le montant de par exploitation sur 5 ans est garanti. Une intervention complémentaire de à est possible dès 2009, si les crédits disponibles au niveau régional le permettent. 11
12 l échelle des cinq premières années de conversion. Voici le tableau des différences de marge (Bio conventionnel) : Manques à gagner ( /ha) P luzerne : 12 /q par année d exploitation en bio C1 C2 3 ième récolte 4 ème /5 ème récoltes moyen 5 La simulation montre que l aide à la conversion est nécessaire lors des deux premières années. Elle est un «bonus» à l échelle des cinq premières années d exploitation. Cette conclusion n est pas généralisable aux exploitations en grandes cultures et doit être nuancée, pour deux raisons principalement : - Les manques à gagner croissent avec la taille de l exploitation tandis que l aide est limitée par le plafonnement : à partir d une taille critique de l exploitation, les aides ne compensent plus les manques à gagner - Les manques à gagner peuvent être largement plus élevés en cas de moins bonne valorisation des productions, en particulier dans le cas des productions principales dont les rendements et/ou prix de vente sont élevés et dont les variations impactent fortement le résultat. Par exemple, la simulation montre que le manque à gagner moyen n est pas couvert si la luzerne est vendue à un prix inférieur à 7,7 /q. 12
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