FLASH ÉCONOMIE. Le modèle espagnol, dur pour les salariés, efficace pour créer des emplois RECHERCHE ÉCONOMIQUE

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1 ÉCONOMIE RECHERCHE ÉCONOMIQUE février 1 N 1 Le modèle espagnol, dur pour les salariés, efficace pour créer des emplois L a choisi : - depuis -9, de mettre en place une forte baisse du coût salarial unitaire, avec une compression des salaires ; - de maintenir aujourd hui des salaires réels faibles ; - de devenir en conséquence le centre de production de la zone euro pour les biens et services assez bas en gamme ; - de déréglementer le marché du travail. Cette stratégie est dure pour les salariés, avec le recul du pouvoir d achat. Mais elle est très efficace pour créer des emplois : - avec l amélioration forte de la compétitivité et de la profitabilité des entreprises espagnoles, l a redressé ses exportations et l investissement des entreprises, attiré des activités depuis les autres pays de la zone euro, ce qui est bien sûr favorable à l emploi ; - avec la faiblesse du niveau de gamme de la production, les gains de productivité sont très faibles (une fois épuisée l amélioration due mécaniquement à la contraction du secteur de la construction), ce qui interdit la hausse du salaire réel. Ceci veut dire que la quasi-totalité de la croissance passe en créations d emplois (assez peu qualifiés). Il s agit donc d un modèle où l objectif unique est la création d emplois au prix de la contraction des salaires réels et du maintien d un niveau de gamme faible. Rédacteur : Patrick ARTUS

2 : un modèle axé sur la compétitivité-coût et les faibles coûts salariaux A partir de la crise de -9, l a choisi : - de comprimer ses coûts salariaux unitaires (graphiques 1 a/b) ; - avec un recul des salaires réels (graphique ), aujourd hui avec le maintien de salaires réels faibles, avec une perte de pouvoir d achat par rapport aux pays plus riches de la zone euro (graphique 3) ; Graphique 1a Coût salarial unitaire ( en :1) Graphique 1b Niveau du coût salarial unitaire du secteur manufacturier*,75,75,7,7 1 1,5,,55,5,,55,5 (*) Masse salariale y c. charges sociales / valeur ajoutée en volume,5,5,5 Graphique : salaire nominal et salaire réel par tête ( en :1) Graphique 3 Croissance du PIB par habitant (en milliers d'euros) 15 Salaire nominal par tête Salaire réel par tête (déflaté par le prix conso) Ratio 1/ (en %) Sources : Datastream, AMECO, NATIXIS avec une spécialisation productive plutôt en bas de gamme, comme le montrent l élasticité-prix élevée des exportations en volume (,), la hausse de l excédent commercial du tourisme (graphique ) ; Flash 1 1 -

3 Graphique : balance commerciale du tourisme (en % du PIB valeur), 3, 3, 3, 3, 3,,,,, 3, 3, 3, 3, 3,,,, - avec une déréglementation du marché du travail (baisse des coûts et des conditions des licenciements). Cette stratégie est évidemment dure pour les salariés : baisse du salaire réel, moindre protection de l emploi. Mais elle est très efficace pour créer des emplois. Une stratégie efficace pour créer des emplois en (1) La compression des coûts salariaux en (graphiques 1 a/b plus haut) conduit à l amélioration de la compétitivité-coût, au redressement de la profitabilité des entreprises (graphique 5). Graphique 5 : profits après taxes, intérêts et dividendes (en % du PIB valeur) Ceci a permis à l : - d avoir une croissance rapide des exportations depuis (graphique ) ; - d avoir un redressement important de l investissement des entreprises (graphique 7) depuis 13 ; Flash 1 1-3

4 Graphique Exportations (volume, en :1) Graphique 7 Investissement productif (volume, en :1) d attirer donc des activités en provenance des autres pays de la zone euro, d où la forte croissance des exportations de l vers la zone euro (graphique ) et d où le redressement de l emploi en (graphique 9). Graphique : exportations vers la Zone euro (valeur, GA en %) Graphique 9 : emploi en :1 (G) GA en % (D) Sources : Datastream, Ministerio De Economia Y Hacienda, NATIXIS Sources : Datastream, INE, NATIXIS () Avec la faiblesse du niveau de gamme, les gains de productivité en sont faibles aussi. Les gains de productivité se sont redressés après 9, mais essentiellement mécaniquement en raison de la contraction du secteur de la construction (graphiques a/b), mais aujourd hui ils sont à nouveau très faibles. Flash 1 1 -

5 Graphique a : productiivité par tête Graphique b : emploi dans la construction (en % de l'emploi total) en :1 (G) GA en % (D) Sources : Eurostat, NATIXIS Cette faiblesse des gains de productivité est cohérente avec le faible niveau de gamme vu plus haut. Elle a à court terme un effet très positif pour l emploi en. En effet, avec la faiblesse des gains de productivité, la totalité de la croissance se transforme en emplois (graphique 11a) et ceci génère une rapide baisse du chômage en (graphique 11b). Graphique 11a : croissance du PIB et de l'emploi (GA en %) Graphique 11b : taux de chômage (en %) PIB en volume Emploi total La faiblesse des gains de productivité, de plus, maintient la pression à la baisse sur les salaires réels (en dehors du soutien qui vient comme partout de la baisse du prix du pétrole). Synthèse : un modèle orienté vers l emploi en Depuis 9, l a donc un modèle de croissance basé sur : - la faiblesse des salaires réels ; - l amélioration de la compétitivité et de la profitabilité ; - la déréglementation du marché du travail ; - le niveau bas de gamme et la faiblesse des gains de productivité. Tout ceci conduit à l importance des créations d emplois, qui est l objectif central de la politique économique, au prix de la baisse du revenu réel et du maintien d un niveau de gamme faible de la production. Flash 1 1-5

6 Flash 1 1 -

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