Excès d offre de logement à vendre par rapport à la demande.

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "Excès d offre de logement à vendre par rapport à la demande."

Transcription

1 AMBASSADE DE FRANCE AUX ETATS-UNIS MISSION FINANCIÈRE FRENCH TREASURY OFFICE 411 RESERVOIR ROAD, NW WASHINGTON D.C. 27 TEL : (22) , FAX : (22) E - M A I L : afny@missioneco.org 81 SEVENTH AVENUE, 38 TH FLOOR NEW YORK, N.Y. 119 TEL : (212) , FAX : (212) W E B : AF/8-8 GB/SP New York, le 24 mars 28 Immobilier : Que 1 fleurs s épanouissent! Mère de toutes les autres, la crise de l immobilier suscite une floraison d initiatives et de propositions. Il ne se passe pas de jour sans qu une Commission du Congrès, la Banque Centrale, des universitaires (Blinder/Summers/Feldstein/Tyson) et plus tardivement le Trésor américain ne mettent en œuvre ou ne soumettent à la discussion une idée nouvelle. Comme il est normal dans une crise d une telle ampleur, la démarche est chaotique, faite de tâtonnements. L objet de la présente note est une tentative d ordonner les idées dans ce domaine. 1. Objectif : réduire les conséquences de l excès d endettement en limitant le taux de défaut A l origine de la crise, 3 excès : Excès de construction par rapport à la demande de logements neufs Le premier excès explique la contraction de l activité dans la construction depuis près de 2 ans. La chute de l activité dans le secteur a pesé fortement sur la croissance en 27, sans doute près de 1 point de PIB ; l évolution des permis de construire suggère la poursuite de ce mouvement au moins en 28. Curieusement cette chute de l activité dans la construction n a pas suscité beaucoup de mesures ni de propositions : ni Perissol, ni de Robien ici pour stimuler la demande de logement neuf, même si commence à émerger l idée d une mesure temporaire de soutien aux entreprise du bâtiment. Il est peu probable que la baisse des taux par la banque centrale depuis 6 mois ait eu pour objectif de soutenir ce secteur à court terme, même si ça ne lui fait sans doute pas de mal. Socialement la contraction de l emploi suscite encore peu de résistance : souvent, les victimes sont des travailleurs immigrés, qui plus est, clandestins. Excès d offre de logement à vendre par rapport à la demande. La baisse des prix réels de l immobilier depuis le printemps 26 (selon l indice Case Shiller) résulte d une chute de la demande de logement à acheter. Cette baisse des prix réels est la première depuis la grande dépression à s étendre à l ensemble du territoire américain. Les prix relatifs de l immobilier globalement stables sur très longue période, ont connu une explosion depuis une décennie : + 6%, selon l OFHEO, + 12% selon Case Shiller. L ampleur et la durée de l ajustement à venir sont mal connues. Cette baisse des prix de l immobilier réduit la valeur du patrimoine des ménages, estimé aujourd hui à une vingtaine de Trillions américains, et pèsera sur leur consommation. A plus court terme, elle favorise une forte montée du taux de défaut (cf. infra). Contrer la baisse des prix de l immobilier n apparait pas être un objectif de la politique économique. Excès d endettement, que se soit en termes de charge du service de la dette, ou d encours. L endettement des ménages a cru de plus d un tiers depuis le début de la décennie pour atteindre aujourd hui 136% de leur revenu, ou encore une dizaine de Trillions américains. En sept ans, son poids aura plus progressé que lors des 3 années précédentes. Malgré des taux d intérêt plutôt bas, le cout du service de la dette a fortement progressé, et dépasse 14% du revenu, soit un sommet depuis 2 ans. Les taux de défaut sur les emprunts immobiliers ont fortement crus depuis un an. D abord sur les prêts dits subprime, ensuite sur l ensemble des prêts.

2 Comme il a été découvert récemment, la montée du taux de défaut s explique en partie par l interaction entre le niveau de l endettement et l évolution des prix. Quand les prix baissent, la valeur du logement peut devenir inférieure au montant de l emprunt, tout particulièrement en l absence d apport personnel. Les règles de la faillite personnelle font qu au-delà des couts «symboliques», parfois élevés, du défaut, le seul coût financier dans ce cas est la dégradation du «credit record». Ce coût apparait aujourd hui insuffisant pour dissuader de nombreux ménages de mettre «les clefs sous la porte». L objectif principal des mesures proposées consiste à réduire le taux de défaut, en raison de ses effets collatéraux, sociaux et financiers, dommageables. La montée des saisies immobilières accentue la baisse des prix dans de nombreux quartiers, les «dévalorisant». La première conséquence du défaut est la saisie du bien par les créanciers et la mise d une affiche sur la pelouse indiquant que la maison va être mise en vente. Le bien n est alors souvent plus entretenu et la pelouse plus tondue ; il perd beaucoup de sa valeur (Ceux qui n ont pas subi la pression de leur voisin pour tondre régulièrement la pelouse ne peuvent comprendre l ampleur de l enjeu). Une telle situation dévalorise tout un quartier. Ce constat est à l origine de l activisme du congrès pour enrayer le taux de défaut. La baisse des prix que les saisies entrainent est susceptible d accentuer les pertes des institutions financières. Les défauts accentuent la baisse des prix parce que les biens se dévalorisent accentuant la tentation de ne plus honorer les échéances des emprunts. Cette spirale négative est de nature à accentuer les pertes des institutions financières prêteuses. Ce diagnostic explique la recherche de mesures pour enrayer la montée du taux de défaut. 2. Les propositions d allègement du poids de la dette se distinguent par le degré de contrainte, la forme de l allègement et le coût pour les finances publiques. Alléger le service de la dette a souvent été privilégié par les républicains. A la fin de l automne dernier, Le Trésor américain a encouragé les préteurs à renégocier les termes des emprunts de façon à limiter les ressauts dans les remboursements que prévoyaient les contrats initiaux. Cette orientation, peu contraignante et sans coût pour les finances publiques, semble avoir eu un succès quantitatif assez limité. Elle semble, en outre, avoir perdu beaucoup de sa pertinence avec le recul des taux d intérêt. Plus original, Martin Felstein dans un article du Wall Street Journal, a proposé que la puissance publique refinance une partie des emprunts au taux des bons du Trésor à 2 ans. L allègement de la charge d intérêt pour les bénéficiaires est susceptible de réduire la tentation du défaut. Cette proposition ferait supporter au Trésor le risque d une montée des taux. Felstein envisage une ingénierie du dispositif reposant sur les intermédiaires privés Avec le même souci de réduire la charge de la dette, le Trésor américain, et le régulateur(ofheo), ont récemment augmenté les plafonds d encours des deux grandes GSEs, de manière à favoriser des refinancements plus généreux. De nombreuses propositions d origine démocrate visent à réduire l encours de la dette, parfois en apportant une contribution publique. La Commission des Finances de la Chambre Basse travaille sur une proposition organisant la mise aux enchères des emprunts dont les banques souhaitent se débarrasser. Pour encourager les acheteurs, les emprunts qui seraient ainsi échangés bénéficieraient de la garantie d un organisme public d assurance des prêts immobiliers. La décote qui résulterait de l enchère encouragerait les emprunteurs à rester dans leur maison. Selon ses auteurs cette proposition, reposant sur des mécanismes de marché, aurait un coût incertain pour les finances publiques : il dépendrait du taux de défaut sur le nouveau montant d emprunt. Moins radical, Summers propose de modifier les lois sur la banqueroute personnelle de manière à

3 encourager les prêteurs à entrer dans une négociation sur la décote des emprunts. Le juge pourrait en particulier être autorisé à changer les termes des contrats de dettes de la même façon que cela est fait pour les entreprises. Sans coût pour les finances publiques, cette proposition est, comme le sait Summers, de nature à tarir les flux futurs de prêts pour certains emprunteurs. Plus radicale est la proposition de Blinders, ancien Vice Président de la FED nommé par l administration Clinton. Elle consiste à ressusciter une structure créée pendant la grande dépression qui échangea, contre des bons du Trésor, les emprunts immobiliers susceptibles de défaut. La valeur de rachat n est pas indiquée, mais pourrait être faible, quitte à fournir des certificats d intéressement, en cas de «bons comportements» de l emprunteur. La structure en question, l Home Owners Loan Corporation (HOLC), a racheté, dans les années 3, des emprunts pour environ points de PIB, et s est éteinte en 191 avec un petit profit. Le Président de la Commission des finances du Sénat, CJ Dodd, apparait favorable à ce type de structure. L approfondissement de la crise financière au cours des récentes semaines semble avoir déclenché beaucoup de créativité. Certains invitent à penser «l impensable», d autres à explorer des «territoires inconnus». Nous ne sommes qu au début du printemps et de nombreuses nouvelles fleurs sont susceptibles d éclore. gerard.belet@missioneco.org

4 SUPPLEMENT : FICHE SPECIALE IMMOBILIER Mises en chantier Permis de construire Mises en chantiers Mises en chantiers (fev.) Permis de construire (fev.) Mises en chantiers 16 MdUSD annuels US Department of Commerce Permis de construire Permis de construire 978 MdUSD annuels US Department of Commerce Prix immobilier 2 grandes villes (dec.) glisst. annuel (%) Prix immobilier - 2 grandes villes (Case-Shiller) Prix immobilier 1 grandes villes (dec.) Prix immobilier 2 grandes villes Prix immobilier 1 grandes villes Prix immobilier 2 grandes villes -9.1 %, GA (glisst. annuel) Case-Shiller Nov. 7 Déc. 7 Prix immobilier 1 grandes villes -9.8 %, GA (glisst. annuel) Case-Shiller Nov. 7 Déc. 7 Prix immobilier - 1 grandes villes (Case-Shiller) -1 neufs Vente de logements neufs (jan.) neufs Vente de logements (fev.) neufs 88 1, volume 6 6 U.S. Census Bureau Déc. 7.3 millions, volume National Assoc. of Realtors

5 Prix médian de vente de logements neufs Prix médian de revente de logements Prix médian vente de logements neufs (jan.) Prix médian revente de logements (fev.) Prix médian de la vente de logements neufs Prix médian de la revente de logements Prix médian de la vente de logements neufs -1.1 %, GA (glisst. annuel) National Assoc. of Realtors Déc. 7 Prix médian de la revente de logements -8.2 %, GA (glisst. annuel).3 - National Assoc. of Realtors glisst. annuel sur moy. mobile d'ordre 3 (%) Promesses de vente Promesses de ventes Promesses de vente (jan.) Promesses de ventes. %, GA (glisst. annuel) National Assoc. of Realtors Déc. 7 Dépenses de construction Dépenses de construction (commercial) Dépenses de construction (jan.) Dépenses de construction (commercial) (jan.) Dépenses de construction Dépenses de construction commerciale Dépenses de construction -1.7 %, VM (var. mensuelle) U.S. Census Bureau Déc. 7 Dépenses de construction commerciale -1.2 %, VM (var. mensuelle).4 - U.S. Census Bureau Déc. 7-2 offre de logements exprimee en mois Stock de logements en vente (en mois de transactions usuelles) Stock de logements neufs en vente (en mois de transactions usuelles) Stock de logements (fev.) Stock de logements neufs en vente (jan.) Offre de logements Offre de logements 9.6 mois de transactions National Assoc. of Realtors Offre de logements Offre de logements neufs 9.9 mois de transactions 9. - National Assoc. of Realtors Déc. 7 3

6 variation mensuelle (sur la moyenne des 4 dernieres semaines) Demande de crédits hypothécaires Demande de crédits hypothécaires (mars.) Demande de crédit immobilier Demande de crédit immobilier -2.9 variation hebdomadaire (%) Mortgage Bankers Association 7 Mars 8 14 Mars 8 Prix moyen de revente des maisons individuelles Prix médian de revente de logements Prix médian de la revente de logements Prix médian de revente de logements (fev.) Prix médian de la revente de logements -8.2 %, GA (glisst. annuel).3 - National Assoc. of Realtors -1

7 INDICATEURS ÉCONOMIQUES AMÉRICAINS du 17 au 21 mars 28 INDUSTRIE : PRIX ET PRODUCTION PLUS FAIBLES QUE PREVU gllisst. annuel sur moy. mobile d'ordre 3 (%) Production industrielle TUC - Taux d'utilisation des capacites Production industrielle (janv.) Production industrielle %, VM (var. mensuelle) Federal Reserve Taux d'utilisation des capacités % Federal Reserve La production industrielle a reculé en février plus vite que ne le prévoyait le des économistes. Le rythme de progression annuel reste néanmoins proche de 2% comme depuis le printemps dernier. La légère tendance à la décrue du TUC, observée depuis l eté dernier, semble se confirmer. glissement annuel (%) Prix de la production Prix de la production (sous-jacent) PPI - Prix à la production Prix à la production (janv.) %, GA (glisst. annuel) Bureau of Labor Statistics PPI (sous jacent) %, GA (glisst. annuel) Bureau of Labor Statistics A l instar des prix à la consommation, les prix à la production ont progressé moins que prévu en février. En revanche, la tendance sous-jacente se renforce. -4 IMMOBILIER : SIGNAUX DE COURT TERME CONTRASTES MAIS TENDANCE BAISSIERE IERE DE MOYEN TERME CONFIRMEE Mises en chantier Permis de construire Permis de construire Permis de construire (janv.) Mises en chantier (janv.) 978 MdUSD annuels US Department of Commerce Mises en chantiers 16 MdUSD annuels US Department of Commerce Les signaux de court terme sur l activité dans la construction sont contrastés en février : Les permis de construire baissent plus que prévu alors que les mises en chantiers sont supérieures aux attentes. Les deux indicateurs continuent néanmoins de baisser fortement en rythme annuel.

8 BALANCE DES PAIEMENTS : DEFICIT DEFICIT COURANT EN BAISSE MAIS FINANCEMENT PLUS DIFFICILE Part du PIB (%) Balance courante Balance courante Bureau of Economic Analysis Balance courante (7T4.) MdUSD Trim.7 4.Trim.7 La balance courante se réduit légèrement au quatrième trimestre, alors que le des économistes tablaient sur une légère dégradation. Elle repasse sous la barre des % du PIB, alors qu elle représentait encore près de 7% à la fin somme sur 12 mois glissants (milliards de USD) Balance des investissements en portefeuille Balance de capitaux (titres) (Janv.) Balance de capitaux (titres) 62. MdUSD US Treasury Déc. 7 Après leur accident de l été dernier (forte sortie nette de capitaux en août 27), les entrées nettes de capitaux en titres retrouvent peu à peu leur niveau mensuel normal. Sur douze mois, la baisse d août est loin d être compensée.

9 PRINCIPAUX INDICATEURS CONJONCTURELS AMERICAINS nom / source surprise PIB en volume 4.Trim.7 3.Trim.7 moy. 4 trim. Taux de chômage Bureau of Economic Analysis cvsa variation trimestrielle annualisee (%) Bureau of Labor Statistics cvs %, part de la population active Production industrielle Créations d'emplois (non agricoles) Federal Reserve cvs variation mensuelle (%) Bureau of Labor Statistics cvs différence mensuelle (milliers) Taux d'utilisation des capacités Nouvelles indemnisations 7 Mars chômage Mars 8 Federal Reserve cvs % Department of Labor cvs milliers Variation des stocks Déc. 7 7 Mars 8 Indemnisations chômage U.S. Census Bureau cvs variation mensuelle (%) Department of Labor cvs milliers ISM manufacturé Institute for Supply Management cvs ISM non-manufacturé indice de confiance Confiance des consommateurs Institute for Supply Management cvs indice de confiance Conference Board cvs indice base 1 en 198 Commandes manufacturières Déc. 7 Indicateur avancé U.S. Census Bureau cvs variation mensuelle (%) Conference Board - variation mensuelle (%) Commandes de biens durables Déc. 7 Mars 8 Confiance (U. de Michigan) U.S. Census Bureau cvs variation mensuelle (%) U. of Michigan Survey Research - indice base 1 en 1966 PCE - Déflateur de la conso. privée Bureau of Economic Analysis cvs Déc. 7 Déc variation mensuelle (%) Ventes au détail Bureau of Economic Analysis cvs glissement annuel (%) U.S. Census Bureau - variation mensuelle (%) PCE - Déflateur Conso (sousjacent) Déc. 7 Ventes au détail (hors auto) Bureau of Economic Analysis cvs glissement annuel (%) U.S. Census Bureau - variation mensuelle (%) CPI - Prix à la consommation Ventes Automobiles Bureau of Labor Statistics - glissement annuel (%) Bloomberg Indices cvsa volume CPI (sous jacent) Taux d'épargne des ménages Bureau of Labor Statistics - glissement annuel (%) Bureau of Economic Analysis cvs part du revenu brut disponible des ménages (%) PPI - Prix à la production Bureau of Labor Statistics - PPI (sous jacent) glissement annuel (%) Bureau of Labor Statistics cvs glissement annuel (%) National Assoc. of Realtors cvsa volume (millions) Déflateur du PIB 4.Trim.7 3.Trim.7 moy. 4 trim. neufs Bureau of Economic Analysis cvsa variation trimestrielle annualisee (%) U.S. Census Bureau cvsa volume (milliers) Coût du travail (employement cost) Bureau of Labor Statistics cvs Coûts salariaux unitaires (non agri.) Mises en chantiers SALAIRES US Department of Commerce cvsa milliards de USD annuels 4.Trim.7 3.Trim.7 moy. 4 trim EXTERIEUR variation trimestrielle (%) 4.Trim.7 3.Trim.7 moy. 4 trim. Balance de capitaux (titres) Bureau of Labor Statistics cvs % US Treasury - milliards de USD Productivité (non agricole) 4.Trim.7 3.Trim.7 moy. 4 trim. Balance commerciale Bureau of Labor Statistics cvs variation trimestrielle (%) U.S. Census Bureau cvs milliards de USD Revenus individuels Déc. 7 IMMOBILIER 4.Trim.7 Balance courante US Department of Commerce cvs variation mensuelle (%) Bureau of Economic Analysis - Part du PIB (%) Salaire horaire moyen Exportations (B&S) Bureau of Labor Statistics cvs variation mensuelle (%) U.S. Census Bureau cvs glissement annuel (%) Crédits à la consommation OFFRE EMPLOI PRIX CONFIANCE - CONSOMMATION Dépenses de consommation Déc. 7 Importations (B&S) Federal Reserve cvs différence mensuelle (milliards USD) U.S. Census Bureau cvs glissement annuel (%) mis à jour à partir de Bloomberg le en gras et grisé = nouveautés par rapport à la version du 14 Mar 28 à 9:36 24 Mar 28 à 18:2 actuel précédent référence Déc. 7 Déc. 7 Déc. 7 moy. 2sem. 29 moy. 2sem. Déc. 7 Déc. 7 3.Trim.7 Déc. 7 moy. 4 trim.

Le poids de la consommation dans le Pib atteint des niveaux

Le poids de la consommation dans le Pib atteint des niveaux AMBASSADE DE FRANCE AUX ETATS-UNIS MISSION FINANCIÈRE FRENCH TREASURY OFFICE 11 RESERVOIR ROAD, NW WASHINGTON D.C. 7 TEL : () 9-33, FAX : () 9-39 E - M A I L : afny@missioneco.org 1 SEVENTH AVENUE, 3 TH

Plus en détail

Les difficultés économiques actuelles devraient demeurer contenues à moins que les tensions financières s amplifient

Les difficultés économiques actuelles devraient demeurer contenues à moins que les tensions financières s amplifient PRÉSENTATION ÉCONOMIQUE ET FINANCIÈRE Association des économistes québécois de l Outaouais 5 à 7 sur la conjoncture économique 3 avril Les difficultés économiques actuelles devraient demeurer contenues

Plus en détail

Économie américaine : est-ce grave?

Économie américaine : est-ce grave? Université d été 28 - CÉRIUM Montréal, 4 juillet 28 Économie américaine : est-ce grave? Francis Généreux Économiste senior L économie gâche la fête! 1. Un portrait de l économie américaine I. Structure

Plus en détail

Les perspectives économiques

Les perspectives économiques Les perspectives économiques Les petits-déjeuners du maire Chambre de commerce d Ottawa / Ottawa Business Journal Ottawa (Ontario) Le 27 avril 2012 Mark Carney Mark Carney Gouverneur Ordre du jour Trois

Plus en détail

SITUATION FINANCIÈRE DE L ASSURANCE CHÔMAGE

SITUATION FINANCIÈRE DE L ASSURANCE CHÔMAGE SITUATION FINANCIÈRE DE L ASSURANCE CHÔMAGE pour l année 2014 Janvier 2014 1/12 Situation financière de l Assurance chômage pour l année 2014 14 janvier 2014 Cette note présente la prévision de la situation

Plus en détail

La comptabilité nationale en économie ouverte (rappels) et la balance des paiements

La comptabilité nationale en économie ouverte (rappels) et la balance des paiements La comptabilité nationale en économie ouverte (rappels) et la balance des paiements Identité fondamentale: Y= C + I + G + EX - IM Y: PIB (Produit Intérieur Brut) C: Consommation I: Investissement G: Dépenses

Plus en détail

Institut National de la Statistique - Annuaire Statistique du Cameroun 2010. Chapitre 26 : LE CAMEROUN DANS LA ZONE CEMAC

Institut National de la Statistique - Annuaire Statistique du Cameroun 2010. Chapitre 26 : LE CAMEROUN DANS LA ZONE CEMAC Institut National de la Statistique - Annuaire Statistique du Cameroun 2010 Chapitre 26 : LE CAMEROUN DANS LA ZONE CEMAC 1. Présentation... 328 2. Méthodologie... 328 3. Définitions... 328 4. Sources de

Plus en détail

Présentation Macro-économique. Mai 2013

Présentation Macro-économique. Mai 2013 Présentation Macro-économique Mai 2013 1 Rendement réel des grandes catégories d actifs Janvier 2013 : le «sans risque» n était pas une option, il l est moins que jamais Rendement réel instantané 2,68%

Plus en détail

BANQUE CENTRALE EUROPÉENNE COMMUNIQUÉ DE PRESSE

BANQUE CENTRALE EUROPÉENNE COMMUNIQUÉ DE PRESSE Paris, le 20 avril 2015 BANQUE CENTRALE EUROPÉENNE COMMUNIQUÉ DE PRESSE STATISTIQUES RELATIVES AUX FONDS D INVESTISSEMENT DE LA ZONE EURO FÉVRIER 2015 En février 2015, l encours de parts émises par les

Plus en détail

Le FMI conclut les consultations de 2008 au titre de l article IV avec le Maroc

Le FMI conclut les consultations de 2008 au titre de l article IV avec le Maroc Note d information au public (NIP) n 08/91 POUR DIFFUSION IMMÉDIATE Le 23 juillet 2008 Fonds monétaire international 700 19 e rue, NW Washington, D. C. 20431 USA Le FMI conclut les consultations de 2008

Plus en détail

Très légère hausse de la confiance des chefs d entreprise en février

Très légère hausse de la confiance des chefs d entreprise en février 25-2-24 29-5-26 Liens: NBB.Stat Information générale Enquête mensuelle de conjoncture auprès des entreprises - février 25 Très légère hausse de la confiance des chefs d entreprise en février Le baromètre

Plus en détail

Les crédits nouveaux à l habitat des ménages : les tendances à mi 2014

Les crédits nouveaux à l habitat des ménages : les tendances à mi 2014 Les crédits nouveaux à l habitat des ménages : les tendances à mi 214 Gwenaëlle FEGAR Direction des Statistiques monétaires et financières Service d Analyse des financements nationaux Après une forte progression

Plus en détail

Secteur de la construction au Canada

Secteur de la construction au Canada PIB en G$ CAD Survol des tendances de l industrie Secteur de la construction au Canada Principaux développements T2/214 214 Le PIB réel a atteint un sommet de 1 69 millions de dollars canadiens en novembre

Plus en détail

Situation financière des ménages au Québec et en Ontario

Situation financière des ménages au Québec et en Ontario avril Situation financière des ménages au et en Au cours des cinq dernières années, les Études économiques ont publié quelques analyses approfondies sur l endettement des ménages au. Un diagnostic sur

Plus en détail

Marchés immobiliers et croissance économique : enseignements de la vague de refinancements aux États-Unis 1

Marchés immobiliers et croissance économique : enseignements de la vague de refinancements aux États-Unis 1 Akash Deep +1 617 495 134 akash_deep@harvard.edu Dietrich Domanski +41 61 28 8353 dietrich.domanski@bis.org Marchés immobiliers et croissance économique : enseignements de la vague de refinancements aux

Plus en détail

Les durées d emprunts s allongent pour les plus jeunes

Les durées d emprunts s allongent pour les plus jeunes Revenus Les durées d emprunts s allongent pour les plus jeunes Marie-Émilie Clerc, Pierre Lamarche* Entre 2005 et 2011, l endettement des ménages a fortement augmenté, essentiellement du fait de la hausse

Plus en détail

La confiance des chefs d entreprise continue de se renforcer en mai

La confiance des chefs d entreprise continue de se renforcer en mai 25-5-27 29-5-26 Liens: NBB.Stat Information générale Enquête mensuelle de conjoncture auprès des entreprises - mai 25 La confiance des chefs d entreprise continue de se renforcer en mai Le baromètre de

Plus en détail

L ADIL Vous Informe. Le prêt relais

L ADIL Vous Informe. Le prêt relais ADIL des Hauts de Seine L ADIL Vous Informe Le prêt relais Sur un marché immobilier qui tend à se réguler, faire coïncider la date de vente avec celle de l achat d un bien devient difficile. De nombreux

Plus en détail

Perspectives économiques 2013-2014

Perspectives économiques 2013-2014 Carlos Leitao Économiste en chef Courriel : LeitaoC@vmbl.ca Twitter : @vmbleconomie Perspectives économiques 2013-2014 L amélioration de l économie atténuée par l incertitude politique Prix du pétrole:

Plus en détail

Annexe 1. Stratégie de gestion de la dette 2014 2015. Objectif

Annexe 1. Stratégie de gestion de la dette 2014 2015. Objectif Annexe 1 Stratégie de gestion de la dette 2014 2015 Objectif La Stratégie de gestion de la dette énonce les objectifs, la stratégie et les plans du gouvernement du Canada au chapitre de la gestion de ses

Plus en détail

Marché mondial de l automobile

Marché mondial de l automobile Carlos Gomes 1..73 carlos.gomes@scotiabank.com En route vers des ventes mondiales records en 1 Les marchés développés mènent le bal Les ventes mondiales de voitures ont progressé de % pendant le premier

Plus en détail

La dette des ménages canadiens demeure très élevée

La dette des ménages canadiens demeure très élevée 12 septembre 2014 La dette des ménages canadiens demeure très élevée Faits saillants États Unis : accélération bienvenue des ventes au détail. Forte hausse du crédit à la consommation en juillet aux États

Plus en détail

La crise de 1929. Lionel Artige. Introduction à la Macroéconomie HEC Université de Liège

La crise de 1929. Lionel Artige. Introduction à la Macroéconomie HEC Université de Liège La crise de 1929 Lionel Artige Introduction à la Macroéconomie HEC Université de Liège Expliquer la crise de 1929? La crise de 1929 a été l objet de nombreuses publications tentant d expliquer ses causes,

Plus en détail

Banque de la République d Haïti. Bulletin Statistique 36 Juillet - Septembre 2000

Banque de la République d Haïti. Bulletin Statistique 36 Juillet - Septembre 2000 Banque de la République d Haïti Bulletin Statistique 36 Juillet - Septembre 2000 Table des matières Avertissement...5 I- Statistiques monétaires et financières Tableau 1.1 Principaux indicateurs monétaires...10

Plus en détail

Les divergences dominent le marché

Les divergences dominent le marché Les divergences dominent le marché L euro a continué de glisser, pour la sixième semaine consécutive, face au dollar américain. Et cette baisse devrait continuer de s accentuer dans les prochains jours,

Plus en détail

Observatoire Crédit Logement / CSA du Financement des Marchés Résidentiels Tableau de bord mensuel. Janvier 2015

Observatoire Crédit Logement / CSA du Financement des Marchés Résidentiels Tableau de bord mensuel. Janvier 2015 Observatoire Crédit Logement / CSA du Financement des Marchés Résidentiels Tableau de bord mensuel Janvier 2015 Avertissement : les indicateurs mensuels repris dans le «Tableau de bord» ne deviennent définitifs

Plus en détail

La Banque nationale suisse surprend les marchés

La Banque nationale suisse surprend les marchés La Banque nationale suisse surprend les marchés 16 janvier 2015 Faits saillants États-Unis : baisse décevante des ventes au détail en décembre. États-Unis : les prix de l essence font diminuer l inflation,

Plus en détail

[ les éco_fiches ] Situation en France :

[ les éco_fiches ] Situation en France : Des fiches pour mieux comprendre l'actualité éco- nomique et les enjeux pour les PME Sortie de crise? Depuis le 2ème trimestre la France est «techniquement» sortie de crise. Cependant, celle-ci a été d

Plus en détail

ENSAE, 1A Maths. Roland Rathelot roland.rathelot@ensae.fr. Septembre 2010

ENSAE, 1A Maths. Roland Rathelot roland.rathelot@ensae.fr. Septembre 2010 Initiation à l économie ENSAE, 1A Maths Roland Rathelot roland.rathelot@ensae.fr Septembre 2010 Les ménages (1/2) Les ressources des ménages La consommation L épargne Les ménages comme agents économiques

Plus en détail

BANQUE NATIONALE DE ROUMANIE BANQUE NATIONALE DE ROUMANIE

BANQUE NATIONALE DE ROUMANIE BANQUE NATIONALE DE ROUMANIE 1 La crise actuelle est caractéris risée e par le grand nombre de marchés affectés s et par la diversité des canaux de contagion Les principaux canaux de contagion pour l ECE: Canal informationnel (sentiment

Plus en détail

Revue des Marchés. Charles Gagné 2015-04-16

Revue des Marchés. Charles Gagné 2015-04-16 9. Revue des Marchés Charles Gagné 2015-04-16 Les faits saillants 1. Inventaires de porcs aux É.-U. ( Hogs & Pigs) Croissance de 2 % du troupeau reproducteur 2. Baisse des exportations américaines Valeur

Plus en détail

Le 4 ème trimestre 2014 et les tendances récentes

Le 4 ème trimestre 2014 et les tendances récentes Le 4 ème trimestre 2014 et les tendances récentes Le tableau de bord trimestriel Le bilan de l année 2014 Les taux des crédits immobiliers aux particuliers ENSEMBLE DES MARCHÉS - Prêts bancaires (taux

Plus en détail

Corefris RAPPORT ANNUEL 2011. Annexe 3 : La hausse des prix de l immobilier est-elle associée à une «bulle» de crédit en France?

Corefris RAPPORT ANNUEL 2011. Annexe 3 : La hausse des prix de l immobilier est-elle associée à une «bulle» de crédit en France? Annexe 3 : La hausse des prix de l immobilier est-elle associée à une «bulle» de crédit en France? (DGTrésor) 1. Indépendamment de facteurs d offre et de demande, qui jouent indéniablement sur les prix,

Plus en détail

Tendances récentes dans les industries automobiles canadiennes

Tendances récentes dans les industries automobiles canadiennes N o 11 626 X au catalogue N o 26 ISSN 1927-548 ISBN 978--66-2984-5 Document analytique Aperçus économiques Tendances récentes dans les industries automobiles canadiennes par André Bernard Direction des

Plus en détail

Mai 2010 SPROTT ASSET MANAGEMENT LP

Mai 2010 SPROTT ASSET MANAGEMENT LP ` Mai 2010 SPROTT ASSET MANAGEMENT LP Une formule ratée Par Eric Sprott et David Franklin Il n y a rien de mal à consacrer un peu d argent au règlement d un problème. Il n y a rien de mal non plus à utiliser

Plus en détail

Les principaux crédits et les pièges à éviter

Les principaux crédits et les pièges à éviter Chapitre 1 Les principaux crédits et les pièges à éviter 1. Le crédit revolving Le crédit revolving (ou crédit permanent) est souvent vendu comme une réserve d argent permettant de financer des envies

Plus en détail

75 ANS D HISTOIRE EN CHIFFRES : 1935-2010

75 ANS D HISTOIRE EN CHIFFRES : 1935-2010 75 ANS D HISTOIRE EN CHIFFRES : 1935-21 L économie canadienne depuis la fondation de la Banque du Canada Première édition : le 11 mars 21 Mise à jour : le 16 decembre 21 1 La Banque du Canada, fondée en

Plus en détail

COMMENTAIRE. Services économiques TD

COMMENTAIRE. Services économiques TD COMMENTAIRE Services économiques TD 16 juillet 213 LES MÉNAGES CANADIENS SONT PLUS ENDETTÉS QUE LES MÉNAGES AMÉRICAINS, MAIS UNIQUEMENT PAR SUITE DU RÉCENT DÉSENDETTEMENT AUX ÉTATS-UNIS Faits saillants

Plus en détail

Protection du budget. Prévoyance

Protection du budget. Prévoyance L offre CACI Forte de son expertise acquise sur son cœur de métier historique, l assurance, Caci a développé une gamme complète de produits d assurance à tination de ses partenaires et de leurs clients

Plus en détail

L Épargne des chinois

L Épargne des chinois L Épargne des chinois (Patrick ARTUS Johanna MELKA) Colloque Cirem-Cepii-Groupama AM 29 septembre 25 Indicateurs de «qualité de vie» en Chine 199 1995 2 22 23 Nombre d'écoles par 1 habitants 9,1 7,82 6,48

Plus en détail

Royaume du Maroc. La masse salariale et ses impacts sur les équilibres économiques et financiers

Royaume du Maroc. La masse salariale et ses impacts sur les équilibres économiques et financiers Royaume du Maroc La masse salariale et ses impacts sur les équilibres économiques et financiers Table des Matières 1. Données sur la masse salariale...2 1.1. Importance de la masse salariale...2 1.2. Aggravation

Plus en détail

ECONOMIE. DATE: 16 Juin 2011

ECONOMIE. DATE: 16 Juin 2011 BACCALAUREAT EUROPEEN 2011 ECONOMIE DATE: 16 Juin 2011 DUREE DE L'EPREUVE : 3 heures (180 minutes) MATERIEL AUTORISE Calculatrice non programmable et non graphique REMARQUES PARTICULIERES Les candidats

Plus en détail

Annexe - Balance des paiements et équilibre macro-économique

Annexe - Balance des paiements et équilibre macro-économique Annexe - Balance des paiements et équilibre macro-économique Les échanges de marchandises (biens et services), de titres et de monnaie d un pays avec l étranger sont enregistrés dans un document comptable

Plus en détail

Investissements et R & D

Investissements et R & D Investissements et R & D Faits marquants en 2008-2009 - L investissement de l industrie manufacturière marque le pas en 2008 et se contracte fortement en 2009 - Très fort recul de l utilisation des capacités

Plus en détail

TD de Macroéconomie 2011-2012 Université d Aix-Marseille 2 Licence 2 EM Enseignant: Benjamin KEDDAD

TD de Macroéconomie 2011-2012 Université d Aix-Marseille 2 Licence 2 EM Enseignant: Benjamin KEDDAD TD de Macroéconomie 2011-2012 Université d Aix-Marseille 2 Licence 2 EM Enseignant: Benjamin KEDDAD 1. Balance des paiements 1.1. Bases comptable ˆ Transactions internationales entre résident et non-résident

Plus en détail

CONSOLIDER LES DETTES PUBLIQUES ET RÉGÉNÉRER LA CROISSANCE. Michel Aglietta Université Paris Nanterre et Cepii

CONSOLIDER LES DETTES PUBLIQUES ET RÉGÉNÉRER LA CROISSANCE. Michel Aglietta Université Paris Nanterre et Cepii CONSOLIDER LES DETTES PUBLIQUES ET RÉGÉNÉRER LA CROISSANCE Michel Aglietta Université Paris Nanterre et Cepii Consolider les dettes publiques: un processus au long cours Les dysfonctionnements européens

Plus en détail

Revue des grandes tendances macroéconomiques pour le secteur de l'assurance au Québec en 2013

Revue des grandes tendances macroéconomiques pour le secteur de l'assurance au Québec en 2013 Revue des grandes tendances macroéconomiques pour le secteur de l'assurance au Québec en 2013 Daniel Denis kpmg.ca L environnement externe ÉCONOMIE CONSOMMATEUR TECHNOLOGIE DÉMOGRAPHIE Secteur de l assurance

Plus en détail

LA LETTRE DE L EPARGNE ET DE LA RETRAITE DU CERCLE DE L EPARGNE. N 3 juillet 2014

LA LETTRE DE L EPARGNE ET DE LA RETRAITE DU CERCLE DE L EPARGNE. N 3 juillet 2014 LA LETTRE DE L EPARGNE ET DE LA RETRAITE DU CERCLE DE L EPARGNE N 3 juillet 2014 L Edito de Philippe Crevel L épargnant des temps nouveaux frappe à la porte En 2017, les «digital natives» auront pris le

Plus en détail

Les perspectives mondiales, les déséquilibres internationaux et le Canada : un point de vue du FMI

Les perspectives mondiales, les déséquilibres internationaux et le Canada : un point de vue du FMI Présentation à l Association des économistes québécois Le 19 mai 25 Les perspectives mondiales, les déséquilibres internationaux et le Canada : un point de vue du FMI Kevin G. Lynch Administrateur Fonds

Plus en détail

Eco-Fiche BILAN DE L ANNEE 2012 QUELLES PERSPECTIVES POUR 2013? 1

Eco-Fiche BILAN DE L ANNEE 2012 QUELLES PERSPECTIVES POUR 2013? 1 Eco-Fiche Janvier 2013 BILAN DE L ANNEE 2012 QUELLES PERSPECTIVES POUR 2013? 1 Retour sur l année 2012 : l atonie En 2012, le Produit Intérieur Brut (PIB) s est élevé à 1 802,1 milliards d euros, soit

Plus en détail

LOOKBACK TO MAXIMUM NOTE 2

LOOKBACK TO MAXIMUM NOTE 2 Société Générale (Paris) LOOKBACK TO MAXIMUM NOTE Un instrument de créance structuré émis par Société Générale S.A. (Paris) Durée de 8 ans. Mécanisme d observation annuelle dès la ème année égale à la

Plus en détail

Le centre sera fermé du 20 au 31 juillet 2015

Le centre sera fermé du 20 au 31 juillet 2015 Calendrier officiel des 2015-2016 Date des 2 premières Cours de jour : Mercredi 26 août 2015 Mardi 8 septembre 2015 du 1 e juin au 8 juillet ET du 3 au 5 août 2015 Cours de soir : Inscriptions les lundis

Plus en détail

Boussole. Divergence des indicateurs avancés. Actions - bon marché ou trop chères? Marchés boursiers - tout dépend du point de vue!

Boussole. Divergence des indicateurs avancés. Actions - bon marché ou trop chères? Marchés boursiers - tout dépend du point de vue! Boussole Juin 2015 Divergence des indicateurs avancés Actions - bon marché ou trop chères? Marchés boursiers - tout dépend du point de vue! Les règles du placement financier - Partie III Votre patrimoine,

Plus en détail

Détention des crédits : que nous enseignent les évolutions récentes?

Détention des crédits : que nous enseignent les évolutions récentes? 1 Numéro 200, juin 2013 Détention des crédits : que nous enseignent les évolutions récentes? I) Un taux de détention en baisse La détention au plus bas historique A la fin de l année 2012, seulement 48,6%

Plus en détail

Le crédit bancaire au secteur privé

Le crédit bancaire au secteur privé Le crédit bancaire au secteur privé en Belgique M. Hradisky * Après des taux de croissance de plus de 1 p.c. en rythme annuel au cours de l année, la progression des crédits au secteur privé en Belgique

Plus en détail

Le présent chapitre porte sur l endettement des

Le présent chapitre porte sur l endettement des ENDETTEMENT DES MÉNAGES 3 Le présent chapitre porte sur l endettement des ménages canadiens et sur leur vulnérabilité advenant un choc économique défavorable, comme une perte d emploi ou une augmentation

Plus en détail

MODULE 6 LA MODERNISATION DE LA SOCIÉTÉ QUÉBÉCOISE (1ÈRE PARTIE) DANS LES ANNÉES 1920 (ANNÉES FOLLES) > ÉCONOMIE CANADIENNE = PROSPÈRE :

MODULE 6 LA MODERNISATION DE LA SOCIÉTÉ QUÉBÉCOISE (1ÈRE PARTIE) DANS LES ANNÉES 1920 (ANNÉES FOLLES) > ÉCONOMIE CANADIENNE = PROSPÈRE : MODULE 6 LA MODERNISATION DE LA SOCIÉTÉ QUÉBÉCOISE (1ÈRE PARTIE) 1ER - DE LA CRISE À LA GUERRE DE LA CRISE À LA GUERRE (1929-1945) L ÉCONOMIE EN CRISE DANS LES ANNÉES 1920 (ANNÉES FOLLES) > ÉCONOMIE CANADIENNE

Plus en détail

et Financier International

et Financier International MACROECONOMIE 2 Dynamiques Economiques Internationales PARTIE 2 : Le Système Monétaire et Financier International UCP LEI L2-S4: PARCOURS COMMERCE INTERNATIONAL PLAN DU COURS I - LE SYSTEME MONETAIRE INTERNATIONAL

Plus en détail

Observatoire Crédit Logement / CSA du Financement des Marchés Résidentiels Tableau de bord trimestriel 1 er Trimestre 2013

Observatoire Crédit Logement / CSA du Financement des Marchés Résidentiels Tableau de bord trimestriel 1 er Trimestre 2013 Observatoire Crédit Logement / CSA du Financement des Marchés Résidentiels Tableau de bord trimestriel 1 er Trimestre 2013 I. L ensemble des marchés I.1. L environnement des marchés : les conditions de

Plus en détail

Tendances de l insolvabilité au Canada

Tendances de l insolvabilité au Canada Tendances de l insolvabilité au Canada Ginette Trahan Directeur général, Services des relations externes Bureau du surintendant des faillites Le 16 novembre 2011 Association canadienne de la gestion de

Plus en détail

L assurance française : le bilan de l année 2012

L assurance française : le bilan de l année 2012 L assurance française : le bilan de l année 2012 1 L assurance française : le bilan de l année 2012 1 2 L environnement économique et financier : accalmie et incertitude Le bilan d activité : résistance

Plus en détail

Baromètre de conjoncture de la Banque Nationale de Belgique

Baromètre de conjoncture de la Banque Nationale de Belgique BANQUE NATIONALE DE BELGIQUE ENQUETES SUR LA CONJONCTURE Baromètre de conjoncture de la Banque Nationale de Belgique Janvier 211 15 1 5-5 -1-15 -2 - -3-35 21 22 23 24 26 27 28 29 21 211 Série dessaisonalisée

Plus en détail

L Equilibre Macroéconomique en Economie Ouverte

L Equilibre Macroéconomique en Economie Ouverte L Equilibre Macroéconomique en Economie Ouverte Partie 3: L Equilibre Macroéconomique en Economie Ouverte On abandonne l hypothèse d économie fermée Les échanges économiques entre pays: importants, en

Plus en détail

Le RMB chinois comme monnaie de mesure internationale : causes, conditions

Le RMB chinois comme monnaie de mesure internationale : causes, conditions 27 novembre 213 N 5 Le RMB chinois comme monnaie de mesure internationale : causes, conditions La Chine semble vouloir développer le poids du RMB comme monnaie internationale, aussi bien financière que

Plus en détail

L année immobilière 2014

L année immobilière 2014 www. creditfoncier. com L année immobilière 2014 vue par le Crédit Foncier MARS 2015 synthèse Lors de sa traditionnelle conférence annuelle Les Marchés Immobiliers le 5 février 2015, le Crédit Foncier

Plus en détail

Crises financières et de la dette

Crises financières et de la dette Institut pour le Développement des Capacités / AFRITAC de l Ouest / COFEB Cours régional sur la Gestion macroéconomique et les questions de dette Dakar, Sénégal du 4 au 15 novembre 2013 S-2 Crises financières

Plus en détail

Canada-Inde Profil et perspective

Canada-Inde Profil et perspective Canada-Inde Profil et perspective Mars 2009 0 L Inde et le Canada : un bref profil Vancouver Calgary Montréal Toronto INDE 3 287 263 km² 1,12 milliard 1 181 milliards $US 1 051 $US Source : Fiche d information

Plus en détail

+ 34,7 % 1. Le budget. L Budget exécuté 2006 à 2009 de la CNSA et budget prévisionnel 2010. entre 2006 et 2009.

+ 34,7 % 1. Le budget. L Budget exécuté 2006 à 2009 de la CNSA et budget prévisionnel 2010. entre 2006 et 2009. Chiffres clés 21 Créée en 24, la CNSA contribue au financement des politiques d aide à l autonomie des personnes âgées et des personnes handicapées. Elle consacre en particulier une grande part de son

Plus en détail

Service Analyse du marché Fédération des chambres immobilières du Québec Mai 2010

Service Analyse du marché Fédération des chambres immobilières du Québec Mai 2010 Service Analyse du marché Fédération des chambres immobilières du Québec Mai 2010 Ce texte reprend les faits saillants du rapport Perspectives démographiques du Québec et des régions, 2006-2056 Édition

Plus en détail

TD n 1 : la Balance des Paiements

TD n 1 : la Balance des Paiements TD n 1 : la Balance des Paiements 1 - Principes d enregistrement L objet de la Balance des Paiements est de comptabiliser les différentes transactions entre résidents et non-résidents au cours d une année.

Plus en détail

B - La lecture du bilan

B - La lecture du bilan 8.2 La lecture des comptes annuels B - La lecture du bilan Référence Internet Saisissez la «Référence Internet» dans le moteur de recherche du site www.editions-tissot.fr pour accéder à ce chapitre actualisé

Plus en détail

Comment s établir aux États-unis?

Comment s établir aux États-unis? Comment s établir aux États-unis? Zara Law Offices 111 John Street Suite 510 New York, NY 10038 Tel: 1-212-619 45 00 Fax: 1-212-619 45 20 www.zaralawny.com 1 Introduction La récente baisse du dollar constitue

Plus en détail

Conseil économique et social. Document établi par le Bureau central de statistique d Israël

Conseil économique et social. Document établi par le Bureau central de statistique d Israël Nations Unies Conseil économique et social ECE/CES/GE.2/214/3 Distr. générale 12 février 214 Français Original: russe Commission économique pour l Europe Conférence des statisticiens européens Groupe d

Plus en détail

COMPRENDRE LA BOURSE

COMPRENDRE LA BOURSE COMPRENDRE LA BOURSE Les principaux indicateurs économiques Ce document pédagogique n est pas un document de conseils pour investir en bourse. Les informations données dans ce document sont à titre informatif.

Plus en détail

Pourquoi la croissance du commerce international s est-elle essoufflée? Beaucoup d espoir repose sur la libéralisation des échanges commerciaux

Pourquoi la croissance du commerce international s est-elle essoufflée? Beaucoup d espoir repose sur la libéralisation des échanges commerciaux 7 avril Pourquoi la croissance du commerce international s est-elle essoufflée? Beaucoup d espoir repose sur la libéralisation des échanges commerciaux La crise de 9 a eu des conséquences néfastes pour

Plus en détail

SCPI Renovalys 3. Editorial. SCPI Malraux à capital fixe Bulletin trimestriel d information n 11 Mars 2014

SCPI Renovalys 3. Editorial. SCPI Malraux à capital fixe Bulletin trimestriel d information n 11 Mars 2014 SCPI Malraux à capital fixe Bulletin trimestriel d information n 11 Mars 2014 Editorial Les dernières données statistiques sur le marché locatif révèlent finalement que les loyers ont globalement augmenté

Plus en détail

Endettement des jeunes adultes

Endettement des jeunes adultes Département fédéral de l'intérieur DFI Office fédéral de la statistique OFS 20 Situation économique et sociale de la population Neuchâtel, Août 2012 Endettement des jeunes adultes Analyses complémentaires

Plus en détail

Document de recherche n 1 (GP, EF)

Document de recherche n 1 (GP, EF) Conservatoire National des Arts et Métiers Chaire de BANQUE Document de recherche n 1 (GP, EF) Taxation de l épargne monétaire en France : une fiscalité potentiellement confiscatoire Professeur Didier

Plus en détail

Immobilier en France : Léger mieux dans le neuf en 2015

Immobilier en France : Léger mieux dans le neuf en 2015 Trimestriel n 42 Octobre 214 Immobilier en France : Léger mieux dans le neuf en 21 Le marché résidentiel continue à se corriger lentement. La baisse reste modérée, beaucoup plus que dans la plupart des

Plus en détail

PROSPECTUS. PROSPECTUS 14 valable à compter du 01.01.2010

PROSPECTUS. PROSPECTUS 14 valable à compter du 01.01.2010 20 PROSPECTUS PROSPECTUS 14 valable à compter du 01.01.2010 Article 47 2 de la loi du 4 août 1992 relative aux Crédits Hypothécaires et l article 4 de l Arrêté royal du 5 février 1993 portant diverses

Plus en détail

Informations générales 1 er trimestre 2015. Inform La politique monétaire dans le piège des taux bas

Informations générales 1 er trimestre 2015. Inform La politique monétaire dans le piège des taux bas Informations générales 1 er trimestre 2015 Inform La politique monétaire dans le piège des taux bas A propos de Swisscanto Swisscanto figure parmi les plus grands promoteurs de fonds de placement et prestataires

Plus en détail

Méfiez-vous du modèle d austérité canadien

Méfiez-vous du modèle d austérité canadien Méfiez-vous du modèle d austérité canadien Andrew Jackson Le présent essai a été rédigé à la suite d articles des médias selon lesquels l ex-ministre des Finances et ex-premier ministre canadien Paul Martin

Plus en détail

Dépenses nationales totales 3.0 3.4 2.3

Dépenses nationales totales 3.0 3.4 2.3 Chiffres clés pour l'économie belge Pourcentages de variation en volume - sauf indications contraires Dépenses de consommation finale des particuliers 2.0 2.6 1.4 Dépenses de consommation finale des pouvoirs

Plus en détail

L impact macroéconomique des crises bancaires

L impact macroéconomique des crises bancaires L impact macroéconomique des crises bancaires Les banques sont au cœur du financement des économies et lorsque leur situation financière ne leur permet plus d assurer cette mission, la distribution du

Plus en détail

L INVESTISSEMENT JOUE À «CASH-CASH»

L INVESTISSEMENT JOUE À «CASH-CASH» 193-202.qxp 09/11/2004 17:19 Page 193 L INVESTISSEMENT JOUE À «CASH-CASH» Département analyse et prévision de l OFCE La rentabilité des entreprises s'est nettement redressée en 2003 et 2004. Amorcée aux

Plus en détail

Cet article s attache tout d abord

Cet article s attache tout d abord Méthodes internationales pour comparer l éducation et l équité Comparaison entre pays des coûts de l éducation : des sources de financement aux dépenses Luc Brière Marguerite Rudolf Bureau du compte de

Plus en détail

LA FIN DE L AMERICAN DREAM *

LA FIN DE L AMERICAN DREAM * LA FIN DE L AMERICAN DREAM * Département analyse et prévision de l OFCE Le retournement qui s est opéré sur le marché de l immobilier aux États-Unis depuis le début de l année 2006 intervient après une

Plus en détail

Observatoire Crédit Logement / CSA du Financement des Marchés Résidentiels Tableau de bord trimestriel 2 ème Trimestre 2014

Observatoire Crédit Logement / CSA du Financement des Marchés Résidentiels Tableau de bord trimestriel 2 ème Trimestre 2014 Observatoire Crédit Logement / CSA du Financement des Marchés Résidentiels Tableau de bord trimestriel 2 ème Trimestre 2014 I. L ensemble des marchés I.1. L environnement des marchés : les conditions de

Plus en détail

REFORME DU CREDIT A LA CONSOMMATION DECRET SUR LE REMBOURSEMENT MINIMAL DU CAPITAL POUR LES CREDITS RENOUVELABLES

REFORME DU CREDIT A LA CONSOMMATION DECRET SUR LE REMBOURSEMENT MINIMAL DU CAPITAL POUR LES CREDITS RENOUVELABLES REFORME DU CREDIT A LA CONSOMMATION DECRET SUR LE REMBOURSEMENT MINIMAL DU CAPITAL POUR LES CREDITS RENOUVELABLES DOSSIER DE PRESSE FICHE 1 Une réforme pour réduire le coût des crédits renouvelables et

Plus en détail

FICHE PRATIQUE SCPI QU EST-CE QU UNE SCPI? AVANTAGES DE L INVESTISSEMENT IMMOBILIER CONTRAINTES DE LA GESTION «EN DIRECT» LES ATOUTS DES SCPI

FICHE PRATIQUE SCPI QU EST-CE QU UNE SCPI? AVANTAGES DE L INVESTISSEMENT IMMOBILIER CONTRAINTES DE LA GESTION «EN DIRECT» LES ATOUTS DES SCPI FICHE PRATIQUE SCPI QU EST-CE QU UNE SCPI? La Société Civile de Placement Immobilier est un organisme de placement collectif qui a pour objet l acquisition et la gestion d un patrimoine immobilier locatif

Plus en détail

Audit financier & budgétaire de la Ville de Clamart

Audit financier & budgétaire de la Ville de Clamart Audit financier & budgétaire de la Ville de Clamart Ville de Clamart PARTENAIRES Finances Locales Avril 2015 Ville de Clamart 1 Présentation de PARTENAIRES Finances Locales PARTENAIRES Finances Locales

Plus en détail

Etat des lieux du crédit à la consommation en France

Etat des lieux du crédit à la consommation en France Etat des lieux du crédit à la consommation en France Un marché en cours de mutation? Référence du document : Athling_Crédit à la consommation en France_121018_App.ppt 21 octobre 2012 Page 1 Qui a dit?

Plus en détail

2015 et l investissement en actions : la prise de risque est-elle justifiée?

2015 et l investissement en actions : la prise de risque est-elle justifiée? Flash Stratégie Janvier 2015 2015 et l investissement en actions : la prise de risque est-elle justifiée? Jean Borjeix Paris, le 20 janvier 2015 Dans ce document nous allons tout d abord rapprocher nos

Plus en détail

GUIDE D UTILISATION ODT

GUIDE D UTILISATION ODT GUIDE D UTILISATION ODT Chapitre 1 : Observatoire de la dette I- Données générales sur la dette Chiffre d affaires Indiquer le chiffre d affaires de l EPS. Cette donnée correspond aux recettes générées

Plus en détail

LE CRÉDIT A LA CONSOMMATION Au-delà des idées reçues

LE CRÉDIT A LA CONSOMMATION Au-delà des idées reçues LE CRÉDIT A LA CONSOMMATION Au-delà des idées reçues Juillet 2013 SOMMAIRE I. L utilité du crédit à la consommation Quel est le rôle du crédit dans l économie? Le marché du crédit à la consommation. A

Plus en détail

AVIS DU CESER Séance plénière du 14 novembre 2014

AVIS DU CESER Séance plénière du 14 novembre 2014 AVIS DU CESER Séance plénière du 14 novembre 2014 Orientations Budgétaires 2015 ORIENTATIONS BUDGÉTAIRES 2015 AVIS SUR LE RAPPORT GÉNÉRAL DU PRÉSIDENT DU CONSEIL RÉGIONAL Président : Patrick TASSIN Séance

Plus en détail

L activité financière des sociétes d assurances

L activité financière des sociétes d assurances L activité financière des sociétes d assurances L année 2002 est de nouveau marquée par une forte baisse des marchés financiers. Celle-ci entraîne une diminution des plus-values latentes et des produits

Plus en détail