THÉORIE DES JEUX : ÉQUILIBRES DE NASH

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "THÉORIE DES JEUX : ÉQUILIBRES DE NASH"

Transcription

1 THÉORIE DES JEUX : ÉQUILIBRES DE NASH INDEX 1) INTRODUCTION 1.1)Définition d'un jeu 1.2)Historique et applications 2)LES JEUX MATRICIELS 2.1)Définition 2.2)Le Théorème fondamental 2.3)Principe de la preuve 3)UN PREMIER EQUILIBRE DE NASH 3.1)Hypothèses 3.2)L'équilibre 3.3)Principe de la preuve 3.4)Applications 4)EQUILIBRE DE NASH, GENERALISATION 4.1)Hypothèses 4.2)L'équilibre 4.3)Principe de la preuve 4.4)Applications 5)RECHERCHE EFFECTIVE DES EQUILIRBES 5.1)Algorithme de résolution des jeux matriciels 5.2)Approche différentielle 5.3)Limites des équilibres de Nash 6)BIBLIOGRAPIE 7)ANNEXE : ILLUSTRATIONS

2 1) INTRODUCTION 1. définition d'un jeu : définition courante : Des joueurs obtiennent des bénéfices en fonction de leurs choix, qui se font selon des règles. exemples : un jeu de carte, jouer en bourse... en mathématiques : Quelques hypothèses : les joueurs sont rationnels, ils cherchent uniquement à maximiser leurs gains, indépendamment de toute autre considération. Ils sont supposés ''suffisamment intelligents'', c'est à dire qu'ils ne feront pas d'erreurs de jugement ou de calcul. Les règles permettent aux joueurs des stratégies. On appelle P 1,.., P n les n joueurs. On appelle S i l'ensemble des stratégies du joueur P i. exemple : jeu de pile ou face : il s'agit d'un jeu à deux joueurs. Chacun parie sur ''pile'' ou sur ''face'' : S 1 =S 2 ={pile, face}. Chaque n upplet (s 1,..,s n ) donne lieu à une attente pour chaque joueur, selon le cas appelée espérance, gain, satisfaction ou utilité. il s'agira d'un nombre réel représentant son gain (ou son espérance de gain) à la fin du jeu (ou d'un tour du jeu). l'espérance de Pi sera représentée par une fonction u i : S 1... S n R : elle indique ce que peut espérer gagner le joueur i quand chaque joueur k joue la stratégie s k : le gain de i est le nombre réel u i s 1,.., s n. Dans le cas du jeu de pile ou face : si P 1 parie sur pile et P 2 sur face (stratégies pures) u 1 =Probabilité de pile*montant parié par P 2 Probabilité de face*montant parié par P 1 u 2 =Probabilité de face*montant parié par P 1 Probabilité de pile*montant parié par P 2 donc si le jeu n'est pas truqué, si P 1 parie A et P 2 parie B : u 1 =1/2*(B A), et u 2 =1/2*(A B) Il est parfois pratique de considérer un pseudo joueur P 0 qui représente les événements aléatoires (jets de dés par exemple). La stratégie de P 0 est alors la distribution de probabilité des issues possibles. De même les joueurs peuvent donner à leurs choix un caractère aléatoire, afin de se protéger du risque d'être trop prévisibles par leurs adversaires. Si chaque joueur a le choix parmi un ensemble fini d'alternatives {c 1,.., c m }, cela se fait en attribuant à chaque coup une probabilité, i.e. en choisissant un m upplet m x 1 R m dans le (m 1) simplexe, i.e. tel que i {1,.., m}, x i 0 et x i =1. on interprète i=1 alors x i comme la probabilité que le joueur choisisse le coup i. On obtient alors une stratégie mixte. La stratégie consistant à toujours choisir un certain c j (où j est fixé) est appelée stratégie pure.

3 m l'espérance du joueur est alors : E k S= x i u k S,i où S est le n upplet des stratégies des n joueurs, et i=0 u k ( (S,i) ) représente son gain (ou son espérance) s'il joue sa i eme alternative, les stratégies des autres joueurs étant fixées. Un exemple toujours inspiré du jeu de pile ou face : si deux issues sont possibles, la première avec une probabilité p (et donc la seconde avec une probabilité(1 p)) si P 1 parie sur 1 avec une probabilité de x et P 2 avec une probabilité de y : on suppose que si le pari d'un joueur se réalise, l'autre lui donne le montant parié (quitte à faire des ''échanges'') : u 1 (x,y)=x*p*b+(1 x)*(1 p)*b y*p*a (1 y)*(1 p)*a=(2p 1)(Bx Ay)+(1 p)(b A) 2. historique et application Acte de naissance de la théorie des jeux : thèse de Louis Bachelier, 1900 : Théorie de la Spéculation Ouvrage clef : Theory of Games and Economic Behavior (1944, John von Neumann et Oskar Morgenstern). John Forbes Nash : de grandes avancées dans les années 50 (Nobel Prize in Economic Sciences, 1994). La théorie des jeux est particulièrement utile pour donner un cadre mathématique rigoureux aux études économique ou sociologique, même si la plupart des cas concrets sont trop complexes pour se prêter à une résolution formelle. 2) LES JEUX MATRICIELS : A DEUX JOUEURS ET A SOMME NULLE 1. définition Un type courant de jeux : deux joueurs s'affrontent. Ils font chacun des choix dans un ensemble fini d'alternatives défini par les règles du jeu, chacun ignorant le choix de l'autre. Le choix d'une alternative par chacun des joueurs entraîne un gain pour chacun d'eux, et la somme de leurs gains est nulle (ce qui est gagné par l'un est perdu par l'autre). Soient les joueurs P 1 et P 2. P 1 peut choisir parmi m alternatives que nous désignerons par {1,.., m} et P 2 parmi n alternatives, {1,.., n}. Si P 1 choisit sa i eme alternative et P 2 sa j eme, P 1 gagne le montant a i,j (donc P 2 perd cette même somme). Le jeu peut être représenté par la matrice suivante : a1,1.. a1, n a m,1.. a m, n par exemple, le jeu bien connu de ''pierre, ciseaux, papier'' : on rappelle que ''pierre'' l'emporte sur ''ciseaux'', qui lui même l'emporte sur ''papier'', qui a sont tour vainc ''pierre''. Si le joueur gagnant empoche 1, qui est déboursé par le perdant, la matrice du jeu est :

4 Soient X= x 1,.., x m une stratégie mixte de P 1 et Y = y 1,.., y n une stratégie mixte de P 2. Alors l'espérance de P 1 est E X,Y = x i a i, j y j 1 i m et celle de P 2 en est l'opposé puisque le jeu est à somme 1 j n nulle. Donc P 1 va chercher à maximiser E et P 2 à la minimiser. 2. le théorème fondamental ( von Neumann) Il existe un couple de stratégies mixtes X, Y tel que que : X,Y couple de stratégies mixtes, E X, Y E X, Y E X,Y Ce qui signifie que si P 1 joue X il s'assure une certain gain (éventuellement négatif) quoi que je joue P 2, et si P 2 joue Y il est protégé contre une perte supérieure à E X, Y (éventuellement négative). C'est une manière de ''jouer sûr'', en évitant les mauvaises surprises. 3. principe de la preuve : Preuve inspirée de John von Neumann : Cette preuve repose sur la géométrie euclidienne en dimension n. On se place dans l'espace C des espérances de P 2 en fonction des choix de P 1 (c'est donc un sous espace de R m ). C'est un ensemble fermé, borné et convexe (c'est l'enveloppe convexe des espérances de P 2 s'il jouait ses stratégies pures). On considère la fonction qui à un point de cet ensemble associe la pire des pertes possibles pour P 2, i.e. la plus grande coordonnée du point (. ). Cette fonction est continue donc admet un minimum sur C, et la stratégie correspondante Y est optimale. Soit v ce minimum. On considère l'ensemble D des points dont la plus grande coordonnée est v (points où la perte de P 2 est inférieure ou égale à v). On montre qu'il existe un hyperplan affine H(X,a) séparant C et D, et que V=(v,..,v) est dans H. On montre qu'en normalisant X on obtient une stratégie optimale X. Preuve de John Nash : par le théorème du point fixe de Brouwer : Si on désigne par i la i eme stratégie pure de P 1 et par j la j eme stratégie pure de P 2 : On considère les fonctions : a i (X,Y)=max(0,E(i,Y) E(X,Y)) b j (X,Y)=max(0,E(X,Y) E(X,j)) et on considère l'application continue du produit des (m 1) et (n 1) simplexe dans lui même : X= x 1,.. x m,y = y 1,.. y n X '= x i '= x a X,Y i i,y '= y j '= y b X,Y j j b k X,Y 1 j n 1 a k X,Y 1 i m k 1 k On vérifie que les équilibres sont exactement les points fixes de cette application, le théorème de Brouwer assure l'existence d'un point fixe. 3) UN PREMIER ÉQUILIBRE DE NASH : 1. pour quels jeux?

5 On considère un jeu à n personnes. Chacun des joueurs a n i stratégies pures, n i N *. On note X i la stratégie du joueur i. On note S=(X 1,.., X n ) le n upplet des stratégies de tous les joueurs. Chaque n upplet de stratégies pure rapporte un certain gain à chaque joueur, les fonctions utilité u des joueurs sont leurs espérances en fonction des distributions de probabilité. On dit que S 1 contre S 2 si et seulement si : i {1,.., n},u i X 1,1,.., X i 1,1, X i,2, X i1,1,.., X n,1 = max X stratégie dei Ce qui signifie que dans la situation 1, chacun a intérêt à passer à la situation l'équilibre : {u i X 1,1,.., X i 1,1, X, X i1,1,.., X n,2 } Un S qui se contre lui même est appelé équilibre. S= s 1,.., s n est un équilibre si et seulement si : i {1,.., n},u i s 1,.., s n = max s stratégie dei s 1,.., s i 1, s, s i1,.., s n Cela signifie que dans la situation d'équilibre, chacun gagne le maximum de ce qu'il peut attendre étant données les stratégies des autres joueurs. C'est à dire que personne n'a intérêt à changer de stratégie unilatéralement. Tout jeu vérifiant les hypothèses ci dessus admet un équilibre. 3. principe de la preuve : On remarque d'abord que l'ensemble des stratégies contrant une stratégie donnée est convexe. On considère la correspondance qui à un n upplet de stratégie associe l'ensemble des n upplets qui le contre : l'image de tout point est convexe. On remarque ensuite que les fonctions gains sont continues, donc l'image de la correspondance précédente est fermée. Le théorème de Kakutani assure alors qu'il existe un point fixe, i.e. un point contenu dans son image, c'est àdire un équilibre. 4. application : application aux jeux matriciels (le théorème fondamental est un cas particulier du théorème de Nash). 4) ÉQUILIBRE DE NASH : GÉNÉRALISATION : 1. hypothèses : Jeu non coopératif à n joueurs. L'ensemble des stratégies du joueur i est un compact convexe K i dans un espace euclidien. La fonction satisfaction u i du joueur P i vérifie : x 1,.., x i 1, x i1 K 1.. K i 1 K i1.. K n, x K i u i x 1,.., x i 1, x, x i1 est concave i.e. la fonction qui, étant données les stratégies de n 1 joueurs, donne le gain du dernier en fonction de sa stratégie, est concave pour tout joueur et pour tout (n 1) upplet de stratégies ;

6 par exemple en dimension 2 : 2. l'équilibre : Il existe alors un équilibre, i.e. un n upplet de stratégies x 1,.., x n tel que i {1,.., n}, x K i,u x 1 u x 1,.., x i 1, x, x i1 Ainsi personne n'a intérêt à changer unilatéralement de stratégie. On remarque que le théorème précédent est un cas particulier de celui ci en considérant que l'ensemble des stratégies est l'ensemble des distributions de probabilité, et les fonctions utilités sont les espérances. 3. principe de la preuve : Cette preuve repose sur le théorème du point fixe de Brouwer. Si les fonctions gains sont strictement concaves (sinon, on les approche par des fonctions strictement concaves) : alors la fonction j i K j K j x 1,.., x i 1, x i1 K 1.. K i 1 K i1.. K n, x K i u i x 1,.., x i 1, x, x i1 admet un maximum en un unique point M i (x 1,..,x i 1,x i+1,..,x n ). On définit ainsi les fonctions M i de. On vérifie que le graphe de M i est compact et que M i est continue. On considère alors l'application de K 1.. K n dans lui même qui à (x 1,..,x n ) associe ( M 1 (x 2,..,x n ),.., M n (x 1,..,x n 1 ) ). On vérifie que ses points fixes sont des équilibres, et le théorème de Brouwer assure l'existence d'un équilibre. 4. applications : Tous les théorèmes précédents peuvent être vus comme des cas particuliers de celui ci. 5) RECHERCHE DES ÉQUILIBRES DE NASH DANS DES SITUATIONS EFFECTIVES Les théorèmes précédents donnent l'existence des équilibres, mais sont impuissants quant à leur détermination effective. On s'intéresse à la manière dont les joueurs peuvent déterminer l'équilibre de Nash du jeu et/ou la meilleure stratégie en fonction de ce qu'il savent du jeu.

7 1. algorithme de résolution des jeux matriciels Il existe un algorithme de résolution des jeux matriciels, basé sur le même principe que la preuve, mais sa complexité le rend inapplicable dans la plupart des cas concrets. 2. si les fonctions utilité sont C 1, avec les hypothèses précédentes : Que personne n'ait intérêt à changer de stratégie unilatéralement implique que : u i i {1,.., n}, si X i =x i,1,.., x i, ni, j {1,.., n i }, X 1,.., X n =0 x i, j Donc on peut chercher les équilibres parmi les points vérifiant cette propriété mais on n'obtiendra pas forcément les éventuels équilibres qui seraient dans la frontière des ensembles de stratégie. Cette méthode est applicable par exemple aux jeux matriciels. Si les joueurs connaissent uniquement, à un instant donné, dans quelle ''direction'' ils doivent faire évoluer leur stratégie pour augmenter leur espérance de gain, on obtient des équations différentielles où les solutions constantes sont ces équilibres. Les simulations donnent une idée de l'évolution du jeu, et montrent que l'on peut parfois s'approcher de l'équilibre. Illustration : dans le cas d'un jeu matriciel, avec deux choix par joueur (leurs stratégies sont donc déterminées par un seul paramètre chacun) : 3. les limites : (1) cycle autour de l'équilibre Dans le cas des jeux matriciels, les joueurs peuvent, selon le cas, converger vers l'équilibre, ou tourner autour. dans ce cas ils n'appliquent jamais la ''bonne'' stratégie. Par exemple :

8 (2) équilibres sous optimaux : L'exemple connu du dilemme du prisonnier montre que les équilibres de Nash ne sont pas forcément les meilleurs solutions. D'où l'importance de la collaboration. Autre exemple : 3 joueurs, chacun choisit X ou Y. gains : nombre de X et Y : 3 X, 0 Y 2 X, 1 Y 1 X, 2 Y 0 X, 3 Y joueurs X : joueurs Y : Avec cet exemple, par les méthodes précédentes, on obtient un ''équilibre'' où l'espérance de chacun est proche de 0.7, alors qu'il est clair que la stratégie pure consistant à toujours jouer X assure un gain de +1 à chaque tour. Mais elle n'est pas un équilibre de Nash, et pour l'appliquer, les joueurs doivent a priori se mettre d'accord et se faire confiance. 6) BIBLIOGRAPHIE Lectures on the Theory of Games (Harold W. Kuhn, ed. Princeton University Press) Essays on Game Theory (John Forbes Nash, Jr, ed. Edward Elgar) Théorie des Jeux (Xavier Caruso, inspiré du cours d'ivar Ekeland) (encyclopédie libre sur internet)

9 7)ANNEXE : ILLUSTRATIONS voici diverses évolutions obtenues par simulation : un cycle assez chaotique : les cycles peuvent prendre divers aspects en fonction des paramètres ici l'équilibre est presque atteint :

CHAPITRE 5. Stratégies Mixtes

CHAPITRE 5. Stratégies Mixtes CHAPITRE 5 Stratégies Mixtes Un des problèmes inhérents au concept d équilibre de Nash en stratégies pures est que pour certains jeux, de tels équilibres n existent pas. P.ex.le jeu de Pierre, Papier,

Plus en détail

Introduction à la Théorie des Jeux p.1/77

Introduction à la Théorie des Jeux p.1/77 Introduction à la Théorie des Jeux Sébastien Konieczny konieczny@cril.univ-artois.fr CRIL-CNRS Université d Artois - Lens Introduction à la Théorie des Jeux p.1/77 Théorie des Jeux Définition La théorie

Plus en détail

Théorèmes de Point Fixe et Applications 1

Théorèmes de Point Fixe et Applications 1 Théorèmes de Point Fixe et Applications 1 Victor Ginsburgh Université Libre de Bruxelles et CORE, Louvain-la-Neuve Janvier 1999 Published in C. Jessua, C. Labrousse et D. Vitry, eds., Dictionnaire des

Plus en détail

QUI VEUT JOUER AVEC MOI?

QUI VEUT JOUER AVEC MOI? QUI VEUT JOUER AVEC MOI? Michel Rigo (Université de Liège) http://www.discmath.ulg.ac.be/ JOUER SÉRIEUSEMENT, POURQUOI? Jeux coopératifs : marché boursier, économie, émergence de réseaux sociaux,... Mise

Plus en détail

Jeux sous forme extensive (Jeux dynamiques)

Jeux sous forme extensive (Jeux dynamiques) (Jeux dynamiques) Plan du chapitre ( juillet 008) / éfinitions, exemples et équivalences Arbres de jeux, information et mémoire tratégies et réduction en forme normale Équilibre de Nash parfait en sous-jeux

Plus en détail

Simulation centrée individus

Simulation centrée individus Simulation centrée individus Théorie des jeux Bruno BEAUFILS Université de Lille Année 4/5 Ce document est mis à disposition selon les termes de la Licence Creative Commons Attribution - Partage dans les

Plus en détail

Théorie des Jeux Et ses Applications

Théorie des Jeux Et ses Applications Théorie des Jeux Et ses Applications De la Guerre Froide au Poker Clément Sire Laboratoire de Physique Théorique CNRS & Université Paul Sabatier www.lpt.ups-tlse.fr Quelques Définitions de la Théorie des

Plus en détail

Joueur B Pierre Feuille Ciseaux Pierre (0,0) (-1,1) (1,-1) Feuille (1,-1) (0,0) (-1,1) Ciseaux (-1,1) (1,-1) (0.0)

Joueur B Pierre Feuille Ciseaux Pierre (0,0) (-1,1) (1,-1) Feuille (1,-1) (0,0) (-1,1) Ciseaux (-1,1) (1,-1) (0.0) CORRECTION D EXAMEN CONTROLE CONTINU n 1 Question de cours Question 1 : Les équilibres de Cournot et de Stackelberg sont des équilibres de situation de duopole sur un marché non coopératif d un bien homogène.

Plus en détail

Chapitre 5 : Flot maximal dans un graphe

Chapitre 5 : Flot maximal dans un graphe Graphes et RO TELECOM Nancy A Chapitre 5 : Flot maximal dans un graphe J.-F. Scheid 1 Plan du chapitre I. Définitions 1 Graphe Graphe valué 3 Représentation d un graphe (matrice d incidence, matrice d

Plus en détail

Souad EL Bernoussi. Groupe d Analyse Numérique et Optimisation Rabat http ://www.fsr.ac.ma/ano/

Souad EL Bernoussi. Groupe d Analyse Numérique et Optimisation Rabat http ://www.fsr.ac.ma/ano/ Recherche opérationnelle Les démonstrations et les exemples seront traités en cours Souad EL Bernoussi Groupe d Analyse Numérique et Optimisation Rabat http ://www.fsr.ac.ma/ano/ Table des matières 1 Programmation

Plus en détail

Economie de l Incertain et des Incitations

Economie de l Incertain et des Incitations Economie de l Incertain et des Incitations CHAPITRE 2 Eléments de théorie des jeux en information symétrique et asymétrique Equilibres Bayesiens - Université de Tours - M1 AGE - Arnold Chassagnon - Automne

Plus en détail

Economie de l incertain et de l information Partie 1 : Décision en incertain probabilisé Chapitre 1 : Introduction à l incertitude et théorie de

Economie de l incertain et de l information Partie 1 : Décision en incertain probabilisé Chapitre 1 : Introduction à l incertitude et théorie de Economie de l incertain et de l information Partie 1 : Décision en incertain probabilisé Chapitre 1 : Introduction à l incertitude et théorie de l espérance d utilité Olivier Bos olivier.bos@u-paris2.fr

Plus en détail

Deuxième partie es jeux non-coopératifs avec information complète 3. É quilibre de Nash (1951) 4. D ynamique et rétroduction 5.

Deuxième partie es jeux non-coopératifs avec information complète 3. É quilibre de Nash (1951) 4. D ynamique et rétroduction 5. Deuxième partie Les jeux non-coopératifs avec information complète 3. Équilibre de Nash (1951) 35 4. Dynamique et rétroduction 61 5. Jeux répétés 85 3. Équilibre de Nash (1951) John Nash a généralisé

Plus en détail

Programmation linéaire

Programmation linéaire 1 Programmation linéaire 1. Le problème, un exemple. 2. Le cas b = 0 3. Théorème de dualité 4. L algorithme du simplexe 5. Problèmes équivalents 6. Complexité de l Algorithme 2 Position du problème Soit

Plus en détail

PROBLEMES D'ORDONNANCEMENT AVEC RESSOURCES

PROBLEMES D'ORDONNANCEMENT AVEC RESSOURCES Leçon 11 PROBLEMES D'ORDONNANCEMENT AVEC RESSOURCES Dans cette leçon, nous retrouvons le problème d ordonnancement déjà vu mais en ajoutant la prise en compte de contraintes portant sur les ressources.

Plus en détail

Correction du baccalauréat ES/L Métropole 20 juin 2014

Correction du baccalauréat ES/L Métropole 20 juin 2014 Correction du baccalauréat ES/L Métropole 0 juin 014 Exercice 1 1. c.. c. 3. c. 4. d. 5. a. P A (B)=1 P A (B)=1 0,3=0,7 D après la formule des probabilités totales : P(B)=P(A B)+P(A B)=0,6 0,3+(1 0,6)

Plus en détail

Programmation linéaire

Programmation linéaire Programmation linéaire DIDIER MAQUIN Ecole Nationale Supérieure d Electricité et de Mécanique Institut National Polytechnique de Lorraine Mathématiques discrètes cours de 2ème année Programmation linéaire

Plus en détail

Apprentissage par renforcement (1a/3)

Apprentissage par renforcement (1a/3) Apprentissage par renforcement (1a/3) Bruno Bouzy 23 septembre 2014 Ce document est le chapitre «Apprentissage par renforcement» du cours d apprentissage automatique donné aux étudiants de Master MI, parcours

Plus en détail

Optimisation Discrète

Optimisation Discrète Prof F Eisenbrand EPFL - DISOPT Optimisation Discrète Adrian Bock Semestre de printemps 2011 Série 7 7 avril 2011 Exercice 1 i Considérer le programme linéaire max{c T x : Ax b} avec c R n, A R m n et

Plus en détail

Introduction. I Étude rapide du réseau - Apprentissage. II Application à la reconnaissance des notes.

Introduction. I Étude rapide du réseau - Apprentissage. II Application à la reconnaissance des notes. Introduction L'objectif de mon TIPE est la reconnaissance de sons ou de notes de musique à l'aide d'un réseau de neurones. Ce réseau doit être capable d'apprendre à distinguer les exemples présentés puis

Plus en détail

OPTIMISATION À UNE VARIABLE

OPTIMISATION À UNE VARIABLE OPTIMISATION À UNE VARIABLE Sommaire 1. Optimum locaux d'une fonction... 1 1.1. Maximum local... 1 1.2. Minimum local... 1 1.3. Points stationnaires et points critiques... 2 1.4. Recherche d'un optimum

Plus en détail

FONDEMENTS ÉPISTÉMIQUES DE CONCEPTS D ÉQUILIBRE EN THÉORIE DES JEUX

FONDEMENTS ÉPISTÉMIQUES DE CONCEPTS D ÉQUILIBRE EN THÉORIE DES JEUX Lucie MÉNAGER EUREQua, université de Paris I Panthéon-Sorbonne Olivier TERCIEUX Paris-Jourdan Sciences économiques (PSE) et CNRS FONDEMENTS ÉPISTÉMIQUES DE CONCEPTS D ÉQUILIBRE EN THÉORIE DES JEUX Mots-clés

Plus en détail

La programmation linéaire : une introduction. Qu est-ce qu un programme linéaire? Terminologie. Écriture mathématique

La programmation linéaire : une introduction. Qu est-ce qu un programme linéaire? Terminologie. Écriture mathématique La programmation linéaire : une introduction Qu est-ce qu un programme linéaire? Qu est-ce qu un programme linéaire? Exemples : allocation de ressources problème de recouvrement Hypothèses de la programmation

Plus en détail

Structures algébriques

Structures algébriques Structures algébriques 1. Lois de composition s Soit E un ensemble. Une loi de composition interne sur E est une application de E E dans E. Soient E et F deux ensembles. Une loi de composition externe

Plus en détail

COORDINATION NON COOPÉRATIVE: MÉTHODES D ENCHÈRES

COORDINATION NON COOPÉRATIVE: MÉTHODES D ENCHÈRES COORDINATION NON COOPÉRATIVE: MÉTHODES D ENCHÈRES Cours 6c Principe Protocole centralisé, un commissaire-priseur/vendeur (auctioneer) et plusieurs enchérisseurs/acheteurs (bidders) Le commissaire-priseur

Plus en détail

Optimisation non linéaire Irène Charon, Olivier Hudry École nationale supérieure des télécommunications

Optimisation non linéaire Irène Charon, Olivier Hudry École nationale supérieure des télécommunications Optimisation non linéaire Irène Charon, Olivier Hudry École nationale supérieure des télécommunications A. Optimisation sans contrainte.... Généralités.... Condition nécessaire et condition suffisante

Plus en détail

Le théorème de Perron-Frobenius, les chaines de Markov et un célèbre moteur de recherche

Le théorème de Perron-Frobenius, les chaines de Markov et un célèbre moteur de recherche Le théorème de Perron-Frobenius, les chaines de Markov et un célèbre moteur de recherche Bachir Bekka Février 2007 Le théorème de Perron-Frobenius a d importantes applications en probabilités (chaines

Plus en détail

Le théorème des deux fonds et la gestion indicielle

Le théorème des deux fonds et la gestion indicielle Le théorème des deux fonds et la gestion indicielle Philippe Bernard Ingénierie Economique& Financière Université Paris-Dauphine mars 2013 Les premiers fonds indiciels futent lancés aux Etats-Unis par

Plus en détail

NOTIONS DE PROBABILITÉS

NOTIONS DE PROBABILITÉS NOTIONS DE PROBABILITÉS Sommaire 1. Expérience aléatoire... 1 2. Espace échantillonnal... 2 3. Événement... 2 4. Calcul des probabilités... 3 4.1. Ensemble fondamental... 3 4.2. Calcul de la probabilité...

Plus en détail

La NP-complétude. Johanne Cohen. PRISM/CNRS, Versailles, France.

La NP-complétude. Johanne Cohen. PRISM/CNRS, Versailles, France. La NP-complétude Johanne Cohen PRISM/CNRS, Versailles, France. Références 1. Algorithm Design, Jon Kleinberg, Eva Tardos, Addison-Wesley, 2006. 2. Computers and Intractability : A Guide to the Theory of

Plus en détail

Chapitre 3. Mesures stationnaires. et théorèmes de convergence

Chapitre 3. Mesures stationnaires. et théorèmes de convergence Chapitre 3 Mesures stationnaires et théorèmes de convergence Christiane Cocozza-Thivent, Université de Marne-la-Vallée p.1 I. Mesures stationnaires Christiane Cocozza-Thivent, Université de Marne-la-Vallée

Plus en détail

TP : Shell Scripts. 1 Remarque générale. 2 Mise en jambe. 3 Avec des si. Systèmes et scripts

TP : Shell Scripts. 1 Remarque générale. 2 Mise en jambe. 3 Avec des si. Systèmes et scripts E3FI ESIEE Paris Systèmes et scripts B. Perret TP : Shell Scripts 1 Remarque générale Lorsque vous cherchez des informations sur Internet, n'oubliez pas que langage de shell script que nous avons vu correspond

Plus en détail

Feuille 1 : représentation d interactions stratégiques, connaissance commune

Feuille 1 : représentation d interactions stratégiques, connaissance commune Université Paris-Dauphine, Departement MIDO. Théorie des jeux, L3, 2009/2010. Feuille 1 : représentation d interactions stratégiques, connaissance commune Exercice 1 ( Il y a deux joueurs. A la période

Plus en détail

3 Approximation de solutions d équations

3 Approximation de solutions d équations 3 Approximation de solutions d équations Une équation scalaire a la forme générale f(x) =0où f est une fonction de IR dans IR. Un système de n équations à n inconnues peut aussi se mettre sous une telle

Plus en détail

Optimisation des fonctions de plusieurs variables

Optimisation des fonctions de plusieurs variables Optimisation des fonctions de plusieurs variables Hervé Hocquard Université de Bordeaux, France 8 avril 2013 Extrema locaux et globaux Définition On étudie le comportement d une fonction de plusieurs variables

Plus en détail

Capacité d un canal Second Théorème de Shannon. Théorie de l information 1/34

Capacité d un canal Second Théorème de Shannon. Théorie de l information 1/34 Capacité d un canal Second Théorème de Shannon Théorie de l information 1/34 Plan du cours 1. Canaux discrets sans mémoire, exemples ; 2. Capacité ; 3. Canaux symétriques ; 4. Codage de canal ; 5. Second

Plus en détail

Modèles et simulations informatiques des problèmes de coopération entre agents

Modèles et simulations informatiques des problèmes de coopération entre agents Modèles et simulations informatiques des problèmes de coopération entre agents Bruno Beaufils LIFL Axe CIM Équipe SMAC Laboratoire d'informatique Plan 1. Motivations 2. Dilemme itéré du prisonnier 3. Simulations

Plus en détail

Programmation linéaire et Optimisation. Didier Smets

Programmation linéaire et Optimisation. Didier Smets Programmation linéaire et Optimisation Didier Smets Chapitre 1 Un problème d optimisation linéaire en dimension 2 On considère le cas d un fabricant d automobiles qui propose deux modèles à la vente, des

Plus en détail

Resolution limit in community detection

Resolution limit in community detection Introduction Plan 2006 Introduction Plan Introduction Introduction Plan Introduction Point de départ : un graphe et des sous-graphes. But : quantifier le fait que les sous-graphes choisis sont des modules.

Plus en détail

6. Hachage. Accès aux données d'une table avec un temps constant Utilisation d'une fonction pour le calcul d'adresses

6. Hachage. Accès aux données d'une table avec un temps constant Utilisation d'une fonction pour le calcul d'adresses 6. Hachage Accès aux données d'une table avec un temps constant Utilisation d'une fonction pour le calcul d'adresses PLAN Définition Fonctions de Hachage Méthodes de résolution de collisions Estimation

Plus en détail

Série TD 3. Exercice 4.1. Exercice 4.2 Cet algorithme est destiné à prédire l'avenir, et il doit être infaillible! Exercice 4.3. Exercice 4.

Série TD 3. Exercice 4.1. Exercice 4.2 Cet algorithme est destiné à prédire l'avenir, et il doit être infaillible! Exercice 4.3. Exercice 4. Série TD 3 Exercice 4.1 Formulez un algorithme équivalent à l algorithme suivant : Si Tutu > Toto + 4 OU Tata = OK Alors Tutu Tutu + 1 Tutu Tutu 1 ; Exercice 4.2 Cet algorithme est destiné à prédire l'avenir,

Plus en détail

Objectifs. Clustering. Principe. Applications. Applications. Cartes de crédits. Remarques. Biologie, Génomique

Objectifs. Clustering. Principe. Applications. Applications. Cartes de crédits. Remarques. Biologie, Génomique Objectifs Clustering On ne sait pas ce qu on veut trouver : on laisse l algorithme nous proposer un modèle. On pense qu il existe des similarités entre les exemples. Qui se ressemble s assemble p. /55

Plus en détail

LES DÉTERMINANTS DE MATRICES

LES DÉTERMINANTS DE MATRICES LES DÉTERMINANTS DE MATRICES Sommaire Utilité... 1 1 Rappel Définition et composantes d'une matrice... 1 2 Le déterminant d'une matrice... 2 3 Calcul du déterminant pour une matrice... 2 4 Exercice...

Plus en détail

Analyse en Composantes Principales

Analyse en Composantes Principales Analyse en Composantes Principales Anne B Dufour Octobre 2013 Anne B Dufour () Analyse en Composantes Principales Octobre 2013 1 / 36 Introduction Introduction Soit X un tableau contenant p variables mesurées

Plus en détail

Algorithmes de recherche

Algorithmes de recherche Algorithmes de recherche 1 Résolution de problèmes par recherche On représente un problème par un espace d'états (arbre/graphe). Chaque état est une conguration possible du problème. Résoudre le problème

Plus en détail

Chapitre 2 Le problème de l unicité des solutions

Chapitre 2 Le problème de l unicité des solutions Université Joseph Fourier UE MAT 127 Mathématiques année 2011-2012 Chapitre 2 Le problème de l unicité des solutions Ce que nous verrons dans ce chapitre : un exemple d équation différentielle y = f(y)

Plus en détail

NOTATIONS PRÉLIMINAIRES

NOTATIONS PRÉLIMINAIRES Pour le Jeudi 14 Octobre 2010 NOTATIONS Soit V un espace vectoriel réel ; l'espace vectoriel des endomorphismes de l'espace vectoriel V est désigné par L(V ). Soit f un endomorphisme de l'espace vectoriel

Plus en détail

CHAPITRE VIII : Les circuits avec résistances ohmiques

CHAPITRE VIII : Les circuits avec résistances ohmiques CHAPITRE VIII : Les circuits avec résistances ohmiques VIII. 1 Ce chapitre porte sur les courants et les différences de potentiel dans les circuits. VIII.1 : Les résistances en série et en parallèle On

Plus en détail

Intégration et probabilités TD1 Espaces mesurés

Intégration et probabilités TD1 Espaces mesurés Intégration et probabilités TD1 Espaces mesurés 2012-2013 1 Petites questions 1) Est-ce que l ensemble des ouverts de R est une tribu? 2) Si F et G sont deux tribus, est-ce que F G est toujours une tribu?

Plus en détail

LE PROBLEME DU PLUS COURT CHEMIN

LE PROBLEME DU PLUS COURT CHEMIN LE PROBLEME DU PLUS COURT CHEMIN Dans cette leçon nous définissons le modèle de plus court chemin, présentons des exemples d'application et proposons un algorithme de résolution dans le cas où les longueurs

Plus en détail

Exercices - Polynômes : corrigé. Opérations sur les polynômes

Exercices - Polynômes : corrigé. Opérations sur les polynômes Opérations sur les polynômes Exercice 1 - Carré - L1/Math Sup - Si P = Q est le carré d un polynôme, alors Q est nécessairement de degré, et son coefficient dominant est égal à 1. On peut donc écrire Q(X)

Plus en détail

Annexe 6. Notions d ordonnancement.

Annexe 6. Notions d ordonnancement. Annexe 6. Notions d ordonnancement. APP3 Optimisation Combinatoire: problèmes sur-contraints et ordonnancement. Mines-Nantes, option GIPAD, 2011-2012. Sophie.Demassey@mines-nantes.fr Résumé Ce document

Plus en détail

FONCTIONS DE PLUSIEURS VARIABLES (Outils Mathématiques 4)

FONCTIONS DE PLUSIEURS VARIABLES (Outils Mathématiques 4) FONCTIONS DE PLUSIEURS VARIABLES (Outils Mathématiques 4) Bernard Le Stum Université de Rennes 1 Version du 13 mars 2009 Table des matières 1 Fonctions partielles, courbes de niveau 1 2 Limites et continuité

Plus en détail

Pourquoi l apprentissage?

Pourquoi l apprentissage? Pourquoi l apprentissage? Les SE sont basés sur la possibilité d extraire la connaissance d un expert sous forme de règles. Dépend fortement de la capacité à extraire et formaliser ces connaissances. Apprentissage

Plus en détail

Texte Agrégation limitée par diffusion interne

Texte Agrégation limitée par diffusion interne Page n 1. Texte Agrégation limitée par diffusion interne 1 Le phénomène observé Un fût de déchets radioactifs est enterré secrètement dans le Cantal. Au bout de quelques années, il devient poreux et laisse

Plus en détail

Baccalauréat ES Antilles Guyane 12 septembre 2014 Corrigé

Baccalauréat ES Antilles Guyane 12 septembre 2014 Corrigé Baccalauréat ES Antilles Guyane 12 septembre 2014 Corrigé EXERCICE 1 5 points Commun à tous les candidats 1. Réponse c : ln(10)+2 ln ( 10e 2) = ln(10)+ln ( e 2) = ln(10)+2 2. Réponse b : n 13 0,7 n 0,01

Plus en détail

La correction des erreurs d'enregistrement et de traitement comptables

La correction des erreurs d'enregistrement et de traitement comptables La correction des erreurs d'enregistrement et de traitement comptables Après l'étude des différents types d'erreurs en comptabilité (Section 1) nous étudierons la cause des erreurs (Section 2) et les techniques

Plus en détail

Plus courts chemins, programmation dynamique

Plus courts chemins, programmation dynamique 1 Plus courts chemins, programmation dynamique 1. Plus courts chemins à partir d un sommet 2. Plus courts chemins entre tous les sommets 3. Semi-anneau 4. Programmation dynamique 5. Applications à la bio-informatique

Plus en détail

Cours 02 : Problème général de la programmation linéaire

Cours 02 : Problème général de la programmation linéaire Cours 02 : Problème général de la programmation linéaire Cours 02 : Problème général de la Programmation Linéaire. 5 . Introduction Un programme linéaire s'écrit sous la forme suivante. MinZ(ou maxw) =

Plus en détail

Réalisabilité et extraction de programmes

Réalisabilité et extraction de programmes Mercredi 9 mars 2005 Extraction de programme: qu'est-ce que c'est? Extraire à partir d'une preuve un entier x N tel que A(x). π x N A(x) (un témoin) (En fait, on n'extrait pas un entier, mais un programme

Plus en détail

Chaînes de Markov au lycée

Chaînes de Markov au lycée Journées APMEP Metz Atelier P1-32 du dimanche 28 octobre 2012 Louis-Marie BONNEVAL Chaînes de Markov au lycée Andreï Markov (1856-1922) , série S Problème 1 Bonus et malus en assurance automobile Un contrat

Plus en détail

Cours de Recherche Opérationnelle IUT d Orsay. Nicolas M. THIÉRY. E-mail address: Nicolas.Thiery@u-psud.fr URL: http://nicolas.thiery.

Cours de Recherche Opérationnelle IUT d Orsay. Nicolas M. THIÉRY. E-mail address: Nicolas.Thiery@u-psud.fr URL: http://nicolas.thiery. Cours de Recherche Opérationnelle IUT d Orsay Nicolas M. THIÉRY E-mail address: Nicolas.Thiery@u-psud.fr URL: http://nicolas.thiery.name/ CHAPTER 1 Introduction à l optimisation 1.1. TD: Ordonnancement

Plus en détail

t 100. = 8 ; le pourcentage de réduction est : 8 % 1 t Le pourcentage d'évolution (appelé aussi taux d'évolution) est le nombre :

t 100. = 8 ; le pourcentage de réduction est : 8 % 1 t Le pourcentage d'évolution (appelé aussi taux d'évolution) est le nombre : Terminale STSS 2 012 2 013 Pourcentages Synthèse 1) Définition : Calculer t % d'un nombre, c'est multiplier ce nombre par t 100. 2) Exemples de calcul : a) Calcul d un pourcentage : Un article coûtant

Plus en détail

Exercice autour de densité, fonction de répatition, espérance et variance de variables quelconques.

Exercice autour de densité, fonction de répatition, espérance et variance de variables quelconques. 14-3- 214 J.F.C. p. 1 I Exercice autour de densité, fonction de répatition, espérance et variance de variables quelconques. Exercice 1 Densité de probabilité. F { ln x si x ], 1] UN OVNI... On pose x R,

Plus en détail

Filtrage stochastique non linéaire par la théorie de représentation des martingales

Filtrage stochastique non linéaire par la théorie de représentation des martingales Filtrage stochastique non linéaire par la théorie de représentation des martingales Adriana Climescu-Haulica Laboratoire de Modélisation et Calcul Institut d Informatique et Mathématiques Appliquées de

Plus en détail

Fonctions de plusieurs variables

Fonctions de plusieurs variables Module : Analyse 03 Chapitre 00 : Fonctions de plusieurs variables Généralités et Rappels des notions topologiques dans : Qu est- ce que?: Mathématiquement, n étant un entier non nul, on définit comme

Plus en détail

Chp. 4. Minimisation d une fonction d une variable

Chp. 4. Minimisation d une fonction d une variable Chp. 4. Minimisation d une fonction d une variable Avertissement! Dans tout ce chapître, I désigne un intervalle de IR. 4.1 Fonctions convexes d une variable Définition 9 Une fonction ϕ, partout définie

Plus en détail

Limites finies en un point

Limites finies en un point 8 Limites finies en un point Pour ce chapitre, sauf précision contraire, I désigne une partie non vide de R et f une fonction définie sur I et à valeurs réelles ou complees. Là encore, les fonctions usuelles,

Plus en détail

Lagrange, où λ 1 est pour la contrainte sur µ p ).

Lagrange, où λ 1 est pour la contrainte sur µ p ). Chapitre 1 Exercice 1 : Portefeuilles financiers Considérons trois types d actions qui sont négociées à la bourse et dont les rentabilités r 1, r 2 et r 3 sont des variables aléatoires d espérances µ i

Plus en détail

Application 1- VBA : Test de comportements d'investissements

Application 1- VBA : Test de comportements d'investissements Application 1- VBA : Test de comportements d'investissements Notions mobilisées Chapitres 1 à 5 du cours - Exemple de récupération de cours en ligne 1ère approche des objets (feuilles et classeurs). Corps

Plus en détail

Centre d'etudes Nucléaires de Fontenay-aux-Roses Direction des Piles Atomiques Département des Etudes de Piles

Centre d'etudes Nucléaires de Fontenay-aux-Roses Direction des Piles Atomiques Département des Etudes de Piles CEA-N-1195 Note CEA-N-1195 Centre d'etudes Nucléaires de Fontenay-aux-Roses Direction des Piles Atomiques Département des Etudes de Piles Service d'etudes de Protections de Piles PROPAGATION DES NEUTRONS

Plus en détail

Examen optimisation Centrale Marseille (2008) et SupGalilee (2008)

Examen optimisation Centrale Marseille (2008) et SupGalilee (2008) Examen optimisation Centrale Marseille (28) et SupGalilee (28) Olivier Latte, Jean-Michel Innocent, Isabelle Terrasse, Emmanuel Audusse, Francois Cuvelier duree 4 h Tout resultat enonce dans le texte peut

Plus en détail

CNAM UE MVA 210 Ph. Durand Algèbre et analyse tensorielle Cours 4: Calcul dierentiel 2

CNAM UE MVA 210 Ph. Durand Algèbre et analyse tensorielle Cours 4: Calcul dierentiel 2 CNAM UE MVA 210 Ph. Duran Algèbre et analyse tensorielle Cours 4: Calcul ierentiel 2 Jeui 26 octobre 2006 1 Formes iérentielles e egrés 1 Dès l'introuction es bases u calcul iérentiel, nous avons mis en

Plus en détail

Intégration et probabilités TD1 Espaces mesurés Corrigé

Intégration et probabilités TD1 Espaces mesurés Corrigé Intégration et probabilités TD1 Espaces mesurés Corrigé 2012-2013 1 Petites questions 1 Est-ce que l ensemble des ouverts de R est une tribu? Réponse : Non, car le complémentaire de ], 0[ n est pas ouvert.

Plus en détail

Cours d Analyse. Fonctions de plusieurs variables

Cours d Analyse. Fonctions de plusieurs variables Cours d Analyse Fonctions de plusieurs variables Licence 1ère année 2007/2008 Nicolas Prioux Université de Marne-la-Vallée Table des matières 1 Notions de géométrie dans l espace et fonctions à deux variables........

Plus en détail

Exercices du Cours de la programmation linéaire donné par le Dr. Ali DERBALA

Exercices du Cours de la programmation linéaire donné par le Dr. Ali DERBALA 75. Un plombier connaît la disposition de trois tuyaux sous des dalles ( voir figure ci dessous ) et il lui suffit de découvrir une partie de chacun d eux pour pouvoir y poser les robinets. Il cherche

Plus en détail

Partie 7 : Gestion de la mémoire

Partie 7 : Gestion de la mémoire INF3600+INF2610 Automne 2006 Partie 7 : Gestion de la mémoire Exercice 1 : Considérez un système disposant de 16 MO de mémoire physique réservée aux processus utilisateur. La mémoire est composée de cases

Plus en détail

Atelier Transversal AT11. Activité «Fourmis» Pierre Chauvet. pierre.chauvet@uco.fr

Atelier Transversal AT11. Activité «Fourmis» Pierre Chauvet. pierre.chauvet@uco.fr Atelier Transversal AT11 Activité «Fourmis» Pierre Chauvet pierre.chauvet@uco.fr Ant : un algorithme inspiré de l éthologie L éthologie Etude scientifique des comportements animaux, avec une perspective

Plus en détail

Ordonnancement. N: nains de jardin. X: peinture extérieure. E: électricité T: toit. M: murs. F: fondations CHAPTER 1

Ordonnancement. N: nains de jardin. X: peinture extérieure. E: électricité T: toit. M: murs. F: fondations CHAPTER 1 CHAPTER 1 Ordonnancement 1.1. Étude de cas Ordonnancement de tâches avec contraintes de précédences 1.1.1. Exemple : construction d'une maison. Exercice. On veut construire une maison, ce qui consiste

Plus en détail

Continuité et dérivabilité d une fonction

Continuité et dérivabilité d une fonction DERNIÈRE IMPRESSIN LE 7 novembre 014 à 10:3 Continuité et dérivabilité d une fonction Table des matières 1 Continuité d une fonction 1.1 Limite finie en un point.......................... 1. Continuité

Plus en détail

M2 IAD UE MODE Notes de cours (3)

M2 IAD UE MODE Notes de cours (3) M2 IAD UE MODE Notes de cours (3) Jean-Yves Jaffray Patrice Perny 16 mars 2006 ATTITUDE PAR RAPPORT AU RISQUE 1 Attitude par rapport au risque Nousn avons pas encore fait d hypothèse sur la structure de

Plus en détail

Analyse stochastique de la CRM à ordre partiel dans le cadre des essais cliniques de phase I

Analyse stochastique de la CRM à ordre partiel dans le cadre des essais cliniques de phase I Analyse stochastique de la CRM à ordre partiel dans le cadre des essais cliniques de phase I Roxane Duroux 1 Cadre de l étude Cette étude s inscrit dans le cadre de recherche de doses pour des essais cliniques

Plus en détail

Canevas théoriques du projet sur le poker Partie A

Canevas théoriques du projet sur le poker Partie A Partie A Dans une partie de poker, particulièrement au Texas Hold em Limit, il est possible d effectuer certains calculs permettant de prendre la meilleure décision. Quelques-uns de ces calculs sont basés

Plus en détail

ARTICLE 1 : OBJET REGLEMENT COMPLET DU JEU «Grattage Email Diamant 120 ans» La société Sofibel, dont le siège social est situé 110-114 rue Victor

ARTICLE 1 : OBJET REGLEMENT COMPLET DU JEU «Grattage Email Diamant 120 ans» La société Sofibel, dont le siège social est situé 110-114 rue Victor ARTICLE 1 : OBJET REGLEMENT COMPLET DU JEU «Grattage Email Diamant 120 ans» La société Sofibel, dont le siège social est situé 110-114 rue Victor Hugo, 92686 Levallois-Perret Cedex organise sur son application

Plus en détail

Calcul matriciel. Définition 1 Une matrice de format (m,n) est un tableau rectangulaire de mn éléments, rangés en m lignes et n colonnes.

Calcul matriciel. Définition 1 Une matrice de format (m,n) est un tableau rectangulaire de mn éléments, rangés en m lignes et n colonnes. 1 Définitions, notations Calcul matriciel Définition 1 Une matrice de format (m,n) est un tableau rectangulaire de mn éléments, rangés en m lignes et n colonnes. On utilise aussi la notation m n pour le

Plus en détail

CAC, DAX ou DJ : lequel choisir?

CAC, DAX ou DJ : lequel choisir? CAC, DAX ou DJ : lequel choisir? 1. Pourquoi cette question Tout trader «travaillant 1» sur les indices s est, à un moment ou un autre, posé cette question : «je sais que la tendance est bien haussière

Plus en détail

Continuité d une fonction de plusieurs variables

Continuité d une fonction de plusieurs variables Chapitre 2 Continuité d une fonction de plusieurs variables Maintenant qu on a défini la notion de limite pour des suites dans R n, la notion de continuité s étend sans problème à des fonctions de plusieurs

Plus en détail

Programmation linéaire

Programmation linéaire CHAPTER 1 Programmation linéaire 1.1. Qu'est-ce que la programmation linéaire 1.1.1. Exemple: le problème du régime de Polly [1, p.3]. Besoins journaliers: Énergie: 2000 kcal Protéines: 55g Calcium: 800

Plus en détail

9 5 2 5 Espaces probabilisés

9 5 2 5 Espaces probabilisés BCPST2 9 5 2 5 Espaces probabilisés I Mise en place du cadre A) Tribu Soit Ω un ensemble. On dit qu'un sous ensemble T de P(Ω) est une tribu si et seulement si : Ω T. T est stable par complémentaire, c'est-à-dire

Plus en détail

Partie 1 : la construction du nombre chez l'enfant. Page 2. Partie 2 : Des jeux et des nombres Page 8

Partie 1 : la construction du nombre chez l'enfant. Page 2. Partie 2 : Des jeux et des nombres Page 8 Partie 1 : la construction du nombre chez l'enfant. Page 2 Partie 2 : Des jeux et des nombres Page 8 1 La construction du nombre Le nombre est invariant : Le nombre ne change pas quelles que soient les

Plus en détail

UTILISATION DE L'APPLICATION «PARTAGE DE FICHIERS EN LIGNE»

UTILISATION DE L'APPLICATION «PARTAGE DE FICHIERS EN LIGNE» UTILISATION DE L'APPLICATION «PARTAGE DE FICHIERS EN LIGNE» url : http://colleges.ac-rouen.fr/cahingt/partages/ UN PRINCIPE : le stockage est privé, le partage est public > tant que l'on ne partage pas,

Plus en détail

Comment parier jute sur les sites de paris sportifs

Comment parier jute sur les sites de paris sportifs Comment parier jute sur les sites de paris sportifs Ne pariez pas sur Internet avant d avoir lu en totalité cet ebook, vous risqueriez de perdre votre argent bêtement. Si vous voulez mettre de l argent

Plus en détail

Calcul différentiel. Chapitre 1. 1.1 Différentiabilité

Calcul différentiel. Chapitre 1. 1.1 Différentiabilité Chapitre 1 Calcul différentiel L idée du calcul différentiel est d approcher au voisinage d un point une fonction f par une fonction plus simple (ou d approcher localement le graphe de f par un espace

Plus en détail

Octroi de crédit : la minimisation des risques de défaillance n'a pas le dernier mot

Octroi de crédit : la minimisation des risques de défaillance n'a pas le dernier mot Octroi de crédit : la minimisation des risques de défaillance n'a pas le dernier mot Aucun prêteur, c'est entendu, n'octroie de crédit à une personne qu'il ne considérerait pas comme potentiellement solvable.

Plus en détail

2. RAPPEL DES TECHNIQUES DE CALCUL DANS R

2. RAPPEL DES TECHNIQUES DE CALCUL DANS R 2. RAPPEL DES TECHNIQUES DE CALCUL DANS R Dans la mesure où les résultats de ce chapitre devraient normalement être bien connus, il n'est rappelé que les formules les plus intéressantes; les justications

Plus en détail

Attitude des ménages face au risque. M1 - Arnold Chassagnon, Université de Tours, PSE - Automne 2014

Attitude des ménages face au risque. M1 - Arnold Chassagnon, Université de Tours, PSE - Automne 2014 Attitude des ménages face au risque - M1 - Arnold Chassagnon, Université de Tours, PSE - Automne 2014 Plan du cours 1. Introduction : demande de couverture et comportements induits pa 2. Représentations

Plus en détail

Représentation des Nombres

Représentation des Nombres Chapitre 5 Représentation des Nombres 5. Representation des entiers 5.. Principe des représentations en base b Base L entier écrit 344 correspond a 3 mille + 4 cent + dix + 4. Plus généralement a n a n...

Plus en détail

Fonctions de plusieurs variables

Fonctions de plusieurs variables Maths MP Exercices Fonctions de plusieurs variables Les indications ne sont ici que pour être consultées après le T (pour les exercices non traités). Avant et pendant le T, tenez bon et n allez pas les

Plus en détail

Exercices - Fonctions de plusieurs variables : corrigé. Pour commencer

Exercices - Fonctions de plusieurs variables : corrigé. Pour commencer Pour commencer Exercice 1 - Ensembles de définition - Première année - 1. Le logarithme est défini si x + y > 0. On trouve donc le demi-plan supérieur délimité par la droite d équation x + y = 0.. 1 xy

Plus en détail