LES COMMUNAUTÉS RURALES : L AUTRE

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1 LES COMMUNAUTÉS RURALES : L AUTRE MOTEUR ÉCONOMIQUE DU QUÉBEC P R É P A R É P A R L E C O N F E R E N C E B O A R D D U C A N A D A P R É P A R É P O U R L E G R O U P E D E T R A V A I L S U R L A C O M P L É M E N T A R I T É R U R A L E U R B A I N E J U I N R é s u m é En 2006, Le Conference Board du Canada a réalisé une étude selon laquelle le gouvernement fédéral et ses homologues provinciaux auraient tout intérêt à développer une stratégie d investissement orientée vers les neuf villes centres du Canada dont la prospérité bénéficiera à tout le Canada. Le rapport indiquait aussi qu il n était pas question d abandonner les autres municipalités canadiennes et qu en fait, chaque municipalité fait face à son nombre d enjeux. Dans cette nouvelle étude, le Conference Board démontre que les communautés rurales ont une place importante dans l économie québécoise. En fait, cette part a même augmenté au cours des 15 dernières années, passant de 18,2 p. 100 en 1991 à 19,6 p. 100 en L empreinte laissée par les communautés rurales sur l économie québécoise nous apprend même qu au total, en incluant les effets indirects, les communautés rurales contribuaient dans une proportion de près de 30 p. 100 au PIB du Québec en 2006.

2 Le Conference Board du Canada 1

3 TABLE DES MATIÈRES SOMMAIRE CONTEXTE ET OBJECTIFS DE L ÉTUDE DONNÉES ET MÉTHODOLOGIE EMPLOI PAR LIEU DE TRAVAIL PRODUIT INTÉRIEUR BRUT (PIB) PLACE DES COMMUNAUTÉS RURALES POPULATION EMPLOI PRODUIT INTÉRIEUR BRUT PRODUIT INTÉRIEUR BRUT PAR HABITANT QUANTIFICATION DE L EMPREINTE ÉCONOMIQUE DU MONDE RURAL BÂTIR DES COMMUNAUTÉS RURALES DURABLES CONCLUSION ANNEXE A : CARTES ANNEXE B : TABLEAUX ANNEXE C : RÉSUMÉ DE L ÉTUDE VILLES AIMANTS Le Conference Board du Canada 2

4 Le Conference Board du Canada 3

5 SOMMAIRE Les centres urbains occupent une place de plus en plus grande, tant au Québec qu au Canada et que dans la plupart des pays du monde. Au Québec, la population rurale habitant le territoire défini dans la politique nationale de la ruralité représentait 26,4 p. 100 de la population totale en 1991 et 26,1 p. 100 en 2006, soit une mince diminution. Cependant, la croissance annuelle moyenne de la population des communautés rurales situées à proximité d un centre urbain s est chiffrée à 1,1 p. 100 entre 1991 et 2006, soit près du double du taux de croissance des centres urbains. L emploi a crû à un rythme annuel moyen de 1 p. 100 par année dans les communautés rurales, comparativement à 0,7 p. 100 par année dans les centres urbains. Dans les communautés rurales situées à proximité d un centre urbain, la croissance annuelle moyenne de l emploi a même atteint 1,7 p. 100 par année entre 1991 et 2006, soit le double de l ensemble du Québec. Ainsi, l emploi, tout comme la population, s est déplacé au cours des 15 dernières années vers les périphéries des centres urbains. À l instar des résultats en matière d emploi, nous observons que la croissance du PIB s est avérée plus rapide dans les communautés rurales du Québec que dans les centres urbains entre 1991 et De façon plus spécifique, la croissance annuelle moyenne du PIB de l ensemble des communautés rurales du Québec s est chiffrée à 3 p. 100 au cours de cette période comparativement à 2,3 p. 100 pour les centres urbains. La croissance économique annuelle moyenne des communautés rurales situées a proximité d un centre urbain a été particulièrement forte, à 3,6 p. 100, alors que la croissance des autres communautés rurales était de 2,6 p Cette forte croissance a eu pour résultat de faire augmenter la part relative du PIB rural dans le PIB total du Québec. En 1991, le PIB provenant du monde rural équivalait à environ 18,2 p. 100 du PIB du Québec. En 2006, cette part atteignait 19,6 p Les communautés rurales à forte performance ont vu leur part du PIB augmenter de 22,5 p. 100 en 1991 à 26,6 p. 100 en 2006 dans les quatre secteurs les plus performants au Québec durant cette période, à savoir le commerce de gros, le commerce de détail, les finances, assurances et affaires immobilières, et les services commerciaux. Ces mêmes communautés affichent des parts du PIB beaucoup plus faibles dans les secteurs primaires et miniers. Les quatre secteurs qui ont affiché la croissance annuelle moyenne de la production la plus faible entre 1991 et 2006, soit la construction, les mines, les services non commerciaux et l administration publique, sont beaucoup plus présents en pourcentage du PIB dans les communautés rurales dont la performance économique a été la plus modeste. De façon plus spécifique, la part du PIB de ces quatre secteurs était de Le Conference Board du Canada 4

6 32,9 p. 100 dans les communautés rurales à plus modeste rendement contre 23,7 p. 100 dans les communautés rurales à rendement plus élevé. Le PIB par habitant du monde rural est passé de moins de 70 p. 100 de la moyenne provinciale en 1991 à 75 p. 100 en L examen des données du PIB par habitant, bien qu intéressant, peut toutefois s avérer un piège. En effet, une région où plusieurs résidants travaillent à l extérieur affichera nécessairement un faible PIB par habitant, ce qui n en fait pas une région pour autant moins fortunée. Le coût de la vie des différentes régions est aussi un facteur qu il faudrait prendre en considération pour une analyse complète. Le multiplicateur du monde rural au Québec est de 1,48 selon l empreinte effectuée par Statistique Canada. Ceci veut dire que chaque dollar de PIB provenant du monde rural contribue 1,48 dollar au PIB de l ensemble du Québec. Donc chaque dollar contribue 0,48 dollar d activité additionnelle. Ainsi, pour le Québec, le PIB des territoires ruraux, qui se chiffre à 47,4 milliards de dollars en 2006, contribue 22,5 milliards de dollars additionnels au PIB. Puisque le PIB des territoires urbains se chiffrait à 194,6 milliards de dollars en 2006, on peut affirmer que l activité économique du monde rural contribue près d un huitième de l activité économique du monde urbain. Il ne faut pas interpréter ce résultat en se disant que sans le monde rural, c est 22,5 milliards de dollars du PIB du monde urbain qui disparaîtrait. Cependant, l empreinte effectuée par Statistique Canada ne laisse aucun doute quant à la complémentarité des deux mondes. L empreinte réalisée par Statistique Canada démontre aussi que l impact du monde rural ne s arrête pas aux frontières du Québec. En effet, lorsque compilé pour l ensemble du Canada, le multiplicateur de l activité du monde rural atteint 1,67. Exprimé en dollars, l apport indirect du monde rural atteint au total un peu plus de 32 milliards de dollars, ce qui veut dire un peu plus de 9 milliards dans les autres provinces du Canada. En termes d emploi, le monde rural, qui compte emplois, contribue autres emplois au Québec et encore emplois dans les autres provinces du Canada. Historiquement, les communautés rurales ont attiré moins de personnes que les centres urbains. En effet, entre 1991 et 2006, on comptait 3,3 nouveaux arrivants dans les communautés rurales par tranche de 100 habitants de ces communautés. Dans les centres urbains, cette moyenne se chiffrait à 3,7 par 100 habitants. Par contre, comme cela a été le cas pour la croissance de la population, les communautés rurales situées à proximité d un centre urbain ont affiché une moyenne supérieure à celle des centres urbains, à savoir 3,9 nouveaux arrivants par tranche de 100 habitants. De tous les résultats présentés dans le cadre de cette étude, celui portant sur le taux d attraction des communautés rurales est certes celui qui présente le plus grand défi. En Le Conference Board du Canada 5

7 effet, avec près de la moitié des divisions de recensement dont les communautés rurales attirent nettement moins de nouveaux arrivants que la communauté québécoise moyenne, il y a place a amélioration. Le Québec, tant urbain que rural, a du travail à faire en matière de rétention et d attraction des personnes. Des enjeux importants demeurent et, parmi les principaux, on compte la reconnaissance des diplômes étrangers. Si le Québec veut se positionner avantageusement parmi les endroits les plus attirants à l échelle mondiale, il faudra s assurer que les immigrants au Québec soient en mesure d obtenir un emploi à la mesure de leurs qualifications. Un Québec proactif en matière d attraction des immigrants assurera la prospérité à moyen et long terme. Par la suite, sur une base individuelle, toutes les communautés rurales devront emboîter le pas. Le Conference Board du Canada 6

8 Le Conference Board du Canada 7

9 1. Contexte et objectifs de l étude La présente étude se penche sur la place qu occupe le milieu rural dans l économie du Québec et tente de repositionner les rôles spécifiques de celui-ci dans l économie du Québec. Ce rapport en trois étapes dresse un portrait économique du monde rural du Québec, mesure son empreinte économique et finalement identifie les défis qui attendent le monde rural dans l établissement de communautés prospères à long terme. Depuis maintenant plus d une décennie, le CBC a développé une expertise en analyse économique régionale. En effet, le CBC publie des estimations de produit intérieur brut (PIB) pour les régions métropolitaines de recensement (RMR) du Canada. Ces données, exclusives au CBC, sont employées par des décideurs publics et privés de partout au Canada et permettent à ceux-ci de bien comprendre la réalité économique des RMR canadiennes. Fort de cette expertise, le CBC s est prêté à l exercice d estimer les PIB des territoires ruraux du Québec. Cette étape est la première des trois étapes d étude et se retrouve au chapitre 3 du rapport. Les PIB sont également décomposés en douze secteurs de production afin de dresser un portrait de la structure sectorielle du monde rural. De plus, cette étape présentera les résultats en matière d emplois et d évolution démographique pour les communautés rurales à l étude. Les résultats, présentés selon trois niveaux d agrégations, à savoir 1) région métropolitaine de recensement, 2) région économique et 3) division de recensement, permettront de brosser le tableau le plus complet jamais réalisé de l apport économique direct des communautés rurales québécoises. Dans une seconde étape, nous mesurerons l empreinte que laisse l économie des communautés rurales sur l ensemble de l économie du Québec et sur les autres provinces canadiennes. Ces résultats se retrouvent au chapitre 4 de l étude. L empreinte économique englobe les effets directs et indirects d un secteur ou d une région, des concepts qui seront définis en détail dans le rapport. Cette section tentera de répondre à des questions comme les suivantes : quelle est la part du PIB des centres urbains du Québec découlant de l activité qui se tient dans les communautés rurales? Combien d emplois dans les centres urbains doivent une partie de leur existence à l activité économique des communautés rurales? Qu en est-il des autres provinces canadiennes? Finalement, une troisième étape tentera d identifier les principaux défis auxquels font face les communautés rurales. Cette étape est présentée au chapitre 5 de l étude. Quelles sont les stratégies à employer afin de garantir le succès à long terme des communautés rurales? Faut-il mettre l accent uniquement sur des politiques de développement économique? Qu en est-il de la localisation géographique? Sans prétendre connaître toutes les réponses, la troisième étape tente de dégager certaines pistes de solution. Le Conference Board du Canada 8

10 2. Données et méthodologie 2.1 Emploi par lieu de travail Les données d emplois proviennent des recensements de Statistique Canada. Celles-ci présentent le nombre d emplois de chacun des secteurs selon le lieu de résidence du répondant. Toutefois, le présent exercice vise à déterminer l apport économique de chacun des territoires. Comme l apport économique d un emploi se fait à l endroit où le travail est accompli plutôt qu à l endroit où le travailleur réside, il s avère primordial d effectuer un ajustement afin de compiler l emploi selon le lieu de travail plutôt que selon le lieu de résidence. Les données de navettage entre le domicile et le travail entre les subdivisions de recensement ont été fournies par le ministère des Affaires municipales et des Régions (MAMR). Ces données ont permis de construire une matrice dénombrant les résidants de chacune des divisions de recensement (DR) qui se déplacent dans une autre division pour travailler. De cette façon, pour chacune des DR, nous avons le nombre de résidants travaillant dans une autre DR et le nombre de non-résidants travaillant dans celle-ci. Les ratios de travailleurs résidants/non-résidants sont alors appliqués à l emploi total de chacun des secteurs pour l ensemble des DR pour finalement créer l emploi total par lieu de travail. Nous supposons implicitement que les taux de navettage entre le domicile et le lieu de travail sont les mêmes dans chacun des secteurs. Le manque d information et la complexité d analyse n aurait pas permis d effectuer un tel ajustement par secteur. 2.2 Produit intérieur brut (PIB) Les produits intérieurs bruts (PIB) mesurent la quantité de biens et de services produite dans les limites d une région géographique définie. Dans le cas présent, les limites géographiques sont les divisions de recensement telles qu établies par Statistique Canada. Aucune statistique officielle n est disponible pour les PIB à ce niveau géographique. Nous devons ainsi utiliser les statistiques disponibles et poser certaines hypothèses pour estimer la production de chacun des territoires. L objectif consiste à trouver les hypothèses les plus réalistes possibles. Pour obtenir les estimations du PIB régional, nous répartissons la production totale provinciale de chacun des secteurs entre les DR selon les parts d emplois détenues par chacun des territoires pour chacun des secteurs. Ainsi, une DR comptant 5 p. 100 de tous les emplois du secteur manufacturier du Québec se verra attribuer 5 p. 100 de la production manufacturière de la province. Ceci implique indirectement que les productivités sont constantes entre les secteurs et entre les territoires. C est là une hypothèse peu probable! C est pourquoi nous ajustons la productivité sectorielle des différentes DR à partir des revenus moyens par secteur. Cet ajustement permet de compenser pour la composition des secteurs dans les différents territoires et pour les niveaux de productivité. En effet, certains secteurs ont des taux de productivité plus élevés que d autres et ce, même si elles sont groupées dans le même secteur. Cet ajustement est justifié par l hypothèse que les revenus sont représentatifs de la productivité, une hypothèse couramment utilisée dans les analyses économiques. Le Conference Board du Canada 9

11 3. Place des communautés rurales 3.1 Population Les centres urbains occupent une place de plus en plus grande tant au Québec qu au Canada et que dans la plupart des pays du monde. En effet, le phénomène d urbanisation est mondial. À cet effet, le tableau 1 présente l évolution de la population urbaine par rapport à la population totale pour le Canada et pour l ensemble de la population mondiale. On observe que cette part a augmenté de plus de 17 points de pourcentage pour la population mondiale au cours des 50 dernières années. Le phénomène s observe également au Canada alors que la part de la population urbaine est passée de 60,9 p. 100 en 1950 à 79,5 p. 100 en Tableau 1 Population urbaine en pourcentage de la population totale p Monde 29,1 32,9 36,0 39,1 43,0 46,6 50,6 Canada 60,9 69,1 75,7 75,7 76,6 79,5 80,6 Au Québec, la population rurale habitant le territoire défini dans la politique nationale de la ruralité est passée d environ 1,8 million en 1991 à 1,94 million en 2006, soit une augmentation annuelle moyenne de 0,5 p. 100, un résultat sensiblement comparable au 0,6 p. 100 observé pour la population totale du Québec. La population rurale totale du Québec représentait 26,4 p. 100 de la population totale du Québec en 1991 et 26,1 p. 100 en Elle a donc connu une mince diminution. Tableau 2 Part de la population par rapport à la population totale du Québec Rural total 26,4 26,1 Rural près d un centre urbain 8,4 9,1 Rural seulement 18,0 17,1 Urbain 73,6 73,9 Le tableau 3 présente la croissance annuelle moyenne de la population du Québec entre 1991 et 2006 en groupant les communautés rurales selon qu elles sont situées près d un centre urbain ou non. Les résultats sont frappants. Oui, la croissance de la population des communautés urbaines a été plus rapide que dans les communautés rurales dans leur ensemble au cours de cette période. Cependant, la croissance annuelle moyenne de la population des communautés rurales situées à proximité d un centre urbain s est chiffrée à un spectaculaire 1,1 p. 100 lors de cette période de 15 ans, soit près du double du taux des centres urbains. Fait à noter, les communautés rurales situées près d un centre urbain sont aussi celles qui ont attiré le plus de personnes en proportion de leur population. En effet, au cours de cette période de 15 ans, le ratio des immigrants dans ces communautés (que ce soit en provenance d autres villes du Québec, d autres provinces canadiennes ou de l extérieur du Canada) par rapport à la population se chiffrait en moyenne à 3,9 p. 100 contre 3,7 p. 100 pour les centres urbains et à 3,0 p. 100 pour les autres communautés rurales. Le Conference Board du Canada 10

12 Les communautés rurales qui ne sont pas situées à proximité d un centre urbain ont dû se contenter d un taux de croissance annuel moyen de 0,2 p Ainsi, la part de la population rurale située près d un centre urbain est passée de 8,4 p. 100 à 9,1 p. 100 entre 1991 et 2006 alors que la part de la population rurale n étant pas située près d un centre urbain a diminué de 18 à 17,1 p De ce point de vue, comme la croissance des communautés rurales a été sensiblement comparable à la croissance des communautés urbaines, il semble à prime abord que le phénomène d urbanisation n a pas touché particulièrement le Québec. Du moins, ce phénomène ne s est pas tellement accentué au cours des 15 dernières années. Toutefois, comme les territoires à proximité des centres urbains affichent une forte croissance, alors que les territoires n étant pas à proximité d un centre urbain ont connu en général une très faible croissance, nous pouvons présumer qu il y a bien un phénomène d urbanisation, lequel est possiblement jumelé à un autre phénomène de plus en plus courant, soit l étalement urbain. Ce dernier se définit comme le développement rapide des territoires situés en périphérie des villes. Malgré tout, une décomposition plus détaillée s impose afin de vérifier s il s agit d un phénomène généralisé au Québec ou s il est concentré dans seulement quelques territoires. À cet effet, le tableau 4 compare la croissance démographique des portions rurales avec les portions urbaines des six régions métropolitaines de recensement (RMR) du Québec, soit Gatineau, Montréal, Québec, Saguenay, Sherbrooke et Trois-Rivières. Tableau 3 Croissance annuelle moyenne de la population entre 1991 et 2006, en pourcentage Région Croissance de la population Immigration/population** Province de Québec 0,6 0,6 Rural total 0,5 3,3 Rural près d un centre urbain 1,1 3,9 Rural seulement 0,2 3,0 Urbain 0,6 3,7 * Le ratio de migration par rapport à la population du Québec est plus faible que ceux des régions puisqu il n inclut pas de migration inter-ville. ** Migration moyenne annuelle entre 1991 et 2006 par rapport à la population moyenne, nombre de personnes ayant migré en moyenne par année, par tranche de 100 habitants Tableau 4 Croissance annuelle moyenne de la population entre 1991 et 2006, en pourcentage RMR Portion rurale Portion urbaine Québec 0,5 0,6 Trois-Rivières -0,1 0,2 Sherbrooke 0,9 0,9 Montréal 1,9 0,7 Gatineau 1,8 1,2 Saguenay 0,0-0,4 Le Conference Board du Canada 11

13 Ce tableau est très révélateur. En effet, on y remarque que la croissance annuelle moyenne de la population des communautés rurales de la RMR de Montréal a été de 1,9 p. 100 entre 1991 et 2006 comparativement à 0,7 p. 100 pour les communautés urbaines de la RMR. La RMR de Gatineau a également connu une forte croissance de sa population rurale alors que la croissance annuelle moyenne de la portion urbaine de cette RMR s est chiffrée à 1,2 p. 100 entre 1991 et 2006, comparativement à 1,8 p. 100 pour la portion rurale. Les RMR de Saguenay et de Sherbrooke ont aussi affiché une croissance plus forte de leur population rurale qu urbaine entre 1991 et 2006, mais à des niveaux nettement moindres que Gatineau et surtout que Montréal. Les RMR de Québec et de Trois-Rivières sont les seules où la croissance de la population urbaine a été plus prononcée que dans leurs communautés rurales. Tableau 5 Part de la population de la RMR vivant dans la portion rurale de la RMR RMR Pop RMR/pop province (2006) Québec 13,1 12,9 10,3 Trois-Rivières 22,8 22,2 2,1 Sherbrooke 31,7 31,8 3,2 Montréal 6,1 7,2 50,7 Gatineau 19,2 20,6 4,1 Saguenay 11,7 12,3 2,2 Toutefois, bien que la part de la population rurale de la RMR de Montréal ait fortement augmenté, celle-ci demeure marginale en proportion de la population totale de la RMR. En 2006, seulement 7,2 p. 100 de la population totale de la RMR de Montréal étaient situés dans la portion rurale, une forte augmentation par rapport à 6,1 p. 100 en La situation dans la RMR de Gatineau est différente puisque la part de la population rurale était de 20,6 p. 100 en La taille relative de la population est certainement en cause, la densité de Montréal étant significativement supérieure à l extérieur du centre principal que dans le cas de Gatineau, les territoires ruraux y sont plus rares et plus éloignés. La taille de la population ne peut être le seul facteur. La RMR de Québec, la deuxième plus importante RMR en termes de taille de population, a pour sa part connu une baisse de la part de la population rurale. Un autre élément qui caractérise Gatineau et Montréal à la fois est la forte croissance de la population. Les deux RMR on affiché des taux de croissance de la population largement supérieurs à la moyenne provinciale. Ainsi, il est raisonnable de croire que la demande sur les marchés immobiliers ont connu de fortes pressions à la hausse se reflétant dans les prix et forçant les gens à s éloigner du centre. C est là un des facteurs principaux de l étalement urbain. On ne peut cependant tirer de conclusion sur le monde rural en se limitant aux portions rurales des RMR, celles-ci étant à proximité des centres urbains par définition. Nous avons alors besoin d un portrait plus général du Québec dans son ensemble. La carte 1 à l annexe A illustre les 17 régions administratives du Québec selon le taux de croissance de la population rurale. Cette carte permet de visualiser géographiquement quelles régions connaissent de fortes, de faibles ou de moyennes croissances. Les résultats sont fournis en détail dans le tableau 6. On remarque, Le Conference Board du Canada 12

14 sans surprise, que les communautés rurales qui ont affiché la plus forte croissance annuelle moyenne de la population sont concentrées autour de Montréal et de Gatineau. On remarque également que les communautés rurales situées en périphérie du Québec sont celles qui ont montré les taux de croissance les plus faibles. Ce sont aussi celles qui sont les plus éloignées des grands centres urbains. Plus précisément, les communautés rurales situées dans les régions administratives des Laurentides, de Lanaudière et de l Outaouais sont celles qui ont affiché la plus forte croissance. À l opposé, la croissance a été nettement plus faible du côté des communautés situées dans les régions administratives en périphérie du Québec, à savoir l Abitibi-Témiscamingue, le Bas- Saint-Laurent, la Côte-Nord, la Gaspésie-Îles-de-la-Madeleine, la Mauricie et le Saguenay-Lac- Saint-Jean. Les autres régions administratives montrent des taux de croissance de leurs communautés rurales qui s apparentent à la croissance de l ensemble de la population du Québec. Tableau 6 Croissance annuelle moyenne de la population entre 1991 et 2006, en pourcentage Régions administratives Portion rurale Portion urbaine Pop RA/pop province (2006) Abitibi-Témiscamingue -0,4-0,4 1,9 Bas-Saint-Laurent -0,4 0,3 2,6 Capitale nationale 0,4 0,5 8,7 Centre du Québec 0,1 1,0 3.0 Chaudière-Appalaches 0,1 0,9 5,2 Côte-Nord -0,4-0,7 1,3 Estrie 0,5 0,9 4,0 Gaspésie-Îles-de-la- -0,8-1,3 Madeleine Lanaudière 1,7 1,7 5,7 Laurentides 2,3 1,8 6,8 Laval - 1,1 4,9 Mauricie 0,0-0,1 3,4 Montérégie 0,8 0,8 18 Montréal - 0,3 24,5 Nord-du-Québec 0,6-0,5 Outaouais 1,2 1,2 4,5 Saguenay-Lac-Saint- Jean -0,3-0,4 3,6 Ici ne s arrête pas notre décomposition. En effet, la carte 2 à l annexe A et le tableau 7 montrent l évolution démographique des communautés rurales des 98 divisions de recensement (DR) du Québec. Le but de l exercice est de voir si les résultats qui figurent dans les tableaux précédents se veulent des généralités ou s il y a des divergences majeures entre les communautés. Les 98 DR ont toutefois été scindées en portions rurales et portions urbaines lorsqu elles existent et Le Conference Board du Canada 13

15 certaines ont été séparées en trois lorsque les régions étaient très étendues. Au total, 29 des 98 DR ont une portion rurale et une portion urbaine, 64 sont uniquement rurales et 11 sont uniquement urbaines. Ainsi, notre analyse comprend 133 territoires dont 93 considérés ruraux. Des 93 territoires ruraux, seuls 15 ont affiché une croissance nettement plus forte que la croissance de la population de l ensemble du Québec. Trente-quatre autres ont présenté une croissance de la population similaire à celle du Québec (dans un rayon d un demi-point de pourcentage au-dessus ou en-dessous de la moyenne provinciale), tandis que 45 d entre eux ont montré une croissance annuelle moyenne de la population plus faible que celle du Québec. De plus, à quelques exceptions près, il semble que c est surtout autour de Montréal et de Gatineau que l on retrouve les communautés rurales affichant les plus forts taux de croissance de la population. Tableau 7 Croissance annuelle moyenne de la population entre 1991 et 2006, en pourcentage Divisions de recensement Portion rurale Portion urbaine Divisions de recensement Portion rurale Portion urbaine Les Îles-de-la-Madeleine -0,5 - Le Bas-Richelieu -0,1-0,8 Le Rocher-Percé -1,1 - Les Maskoutains 0,6 0,1 La Côte-de-Gaspé -1,1 - Rouville 0,6 0,8 La Haute-Gaspésie -0,9 - Le Haut-Richelieu 0,7 1,1 Bonaventure -0,7 - La Vallée-du-Richelieu 0,3 1,8 Avignon -0,4 - Longueuil - 0,2 La Matapédia -0,6 - Lajemmerais 1,1 2,0 Matane -0,7 - L Assomption 2,0 1,1 La Mitis -0,3 - Joliette 0,6 1,1 Rimouski-Neigette 0,1 0,2 Matawinie 2,2 - Les Basques -0,7 - Montcalm 1,8 - Rivière-du-Loup 0,1 0,5 Les Moulins - 2,3 Témiscouata -0,5 - Laval - 1,1 Kamouraska -0,3 - Montréal - 0,3 Charlevoix-Est -0,4 - Roussillon 1,5 1,6 Charlevoix -0,1 - Les Jardins-de-Napierville 0,6 - L Islet -0,4 - Le Haut-Saint-Laurent 0,0 - Montmagny -0,2 - Beauharnois-Salaberry 0,5 0,0 Bellechasse -0,1 - Vaudreuil-Soulanges 2,5 2,3 L Île-d Orléans -0,1 - Deux-Montagnes 0,6 1,5 La Côte-de-Beaupré 0,2 0,7 Thérèse-De Blainville - 2,1 La Jacques-Cartier 1,8 1,4 Mirabel 4,5 - Québec - 0,4 La Rivière-du-Nord 3,7 1,3 Lévis - 1,2 Argenteuil 0,6 - La Nouvelle-Beauce 0,7 - Les Pays-d en-haut 3,3 - Robert-Cliche 0,1 - Les Laurentides 2,1 - Les Etchemins -0,4 - Antoine-Labelle 0,7 - Le Conference Board du Canada 14

16 Divisions de recensement Portion rurale Portion urbaine Divisions de recensement Portion rurale Portion urbaine Beauce-Sartigan 0,4 1,1 Papineau 0,7 - Le Granit 0,5 - Gatineau - 1,2 Les Appalaches 0,1-0,7 Les Collines-de-l Outaouais 2,5 - L Érable -0,2 - La Vallée-de-la-Gatineau 0,6 - Lotbinière 0,1 - Pontiac -0,3 - Portneuf 0,5 - Témiscamingue -0,2 - Mékinac -0,5 - Rouyn-Noranda -0,2-0,5 Shawinigan 1,1-0,8 Abitibi-Ouest -1,0 - Trois-Rivières - 0,2 Abitibi -0,3 - Les Chenaux 0,0 Vallée-de-l Or 0,0-0,4 Bécancour -0,1 - La Tuque -0,4 - Arthabaska 0,5 0,7 Le Domaine-du-Roy -0,2 - Les Sources -0,4 - Maria-Chapdelaine -0,6 - Le Haut-Saint-François 0,2 - Lac-Saint-Jean-Est -0,2 0,0 Le Val-Saint-François 0,2 - Saguenay - -0,4 Sherbrooke - 0,9 Le Fjord-du-Saguenay 0,0 - Coaticook 0,4 - La Haute-Côte-Nord -0,6 - Memphrémagog 2,0 0,5 Manicouagan 0,3-1,0 Brome-Missisquoi 0,2 - Sept-Rivières 0,0-0,4 La Haute-Yamaska 1,8 0,6 Caniapiscau -1,3 - Acton 0,3 - Mingamie -0,7 - Drummond 0,6 1,2 Basse-Côte-Nord -0,4 - Nicolet-Yamaska -0,3 - Baie-James -2,0 - Maskinongé 0,1 - Administration Kativik 2,1 - D Autray 1,4 - Administration Crie 3,6 - Les couleurs représentent l écart avec la moyenne provinciale : Rouge lorsque la croissance a été inférieure de plus d un demi-point de pourcentage par rapport à celle du Québec, jaune lorsque la croissance a été similaire à celle du Québec, à plus ou moins un demi-point de pourcentage près, et vert lorsque la croissance est supérieure à celle du Québec par plus d un demi-point de pourcentage. De cette section, nous pouvons retenir que bien que la croissance de la population s est avérée un peu plus rapide dans les centres urbains du Québec que dans les communautés rurales de la province, il y a potentiellement présence du phénomène de l étalement urbain au Québec puisque la croissance de la population des communautés rurales situées près d un centre urbain a été presque deux fois plus rapide que dans les centres urbains entre 1991 et Le phénomène semble particulièrement concentré dans les RMR de Montréal et de Gatineau. 3.2 Emploi Si la section précédente fait état du phénomène d étalement de la population, surtout autour de Montréal et de Gatineau, il n est pas systématique que les emplois suivent la même tendance. En Le Conference Board du Canada 15

17 effet, l étalement urbain en matière de population ne veut pas dire que les emplois ont quitté les centres urbains pour se diriger vers les communautés rurales. Au contraire, l argument le plus entendu veut que les gens choisissent de s éloigner des centres urbains pour établir résidence, même s ils y travaillent toujours et ce, pour toutes sortes de raisons, y compris un impôt foncier généralement moins élevé, des terrains généralement plus grands et moins onéreux, des résidences plus grandes, etc. Mais qu en est-il véritablement? Tableau 8 Part de l emploi et de la population par rapport au total du Québec Emploi Population Rural total 20,9 21,8 26,4 26,1 Rural près d un centre urbain 6,0 6,9 8,4 9,1 Rural seulement 14,9 14,8 18,0 17,1 Urbain 79,1 78,2 73,6 73,9 En observant l évolution des parts de l emploi, telles que présentées au tableau 8, on note que seule la part de l emploi dans le monde rural situé près d un centre urbain a augmenté entre 1991 et En effet, la croissance de l emploi a été plus rapide dans les communautés rurales que dans les centres urbains entre 1991 et 2006 (voir le tableau 9), ce qui va à l encontre de l idée que les gens habitent en ruralité mais continuent de travailler dans le centre urbain. De façon plus spécifique, l emploi a crû à un rythme annuel moyen de 1 p. 100 par année dans les communautés rurales, comparativement à 0,7 p. 100 par année dans les centres urbains, laissant présager que non seulement il y a eu étalement de la population, mais qu il y a eu également étalement de l emploi. En effet, un résultat probant en faveur de cet argument est que la croissance annuelle moyenne de l emploi dans les communautés rurales situées à proximité d un centre urbain a été de 1,7 p. 100 par année entre 1991 et 2006, soit le double de l ensemble du Québec. Ainsi, l emploi, tout comme la population, s est également déplacé au cours des 15 dernières années vers les périphéries des centres urbains. Tableau 9 Croissance annuelle moyenne de l emploi entre 1991 et 2006, en pourcentage Province de Québec 0,8 Rural total 1,0 Rural près d un centre urbain 1,7 Rural seulement 0,7 Urbain 0,7 Le Conference Board du Canada 16

18 Rappelons que l emploi par lieu de travail est estimé à partir des données de navettage entre le domicile et le lieu de travail en Les taux de navettage sont utilisés pour ajuster les années antérieures. Il est possible que cette méthodologie introduise un biais dans l analyse car il est peu probable que les taux de navettage n aient pas évolué dans le temps. Si le navettage a augmenté, c est donc dire qu il y avait moins de déplacements antérieurement à Le biais s avère donc à la hausse pour le calcul des données d emploi selon le lieu de travail avant L inverse est vrai dans le cas d un moins grand nombre de déplacements. L évidence anecdotisé nous porte à croire que le biais est probablement à la hausse car le navettage a selon toute vraisemblance augmenté. Ce résultat est-il généralisé? Voyons d abord comment a évolué la création d emploi dans les six RMR du Québec en distinguant les communautés rurales des centres urbains dans chaque RMR. Les résultats de cet exercice apparaissent au tableau 10. Dans chacune des six RMR, sans exception, la croissance annuelle moyenne de l emploi s est avérée plus rapide dans les portions rurales que dans les portions urbaines. L écart de croissance est même non négligeable et varie entre 0,3 et 0,5 point de pourcentage dans les RMR de Gatineau, Québec, Trois-Rivières et Sherbrooke. Il atteint 0,7 point de pourcentage à Saguenay et un mirobolant 2 points de pourcentage annuellement dans la RMR de Montréal. La ville de Montréal ne s est donc pas retrouvée à la traîne seulement en matière de croissance de la population au cours des 15 dernières années, mais aussi en matière de croissance de l emploi. Par ailleurs, la croissance annuelle de l emploi a été significativement au-dessus de la moyenne provinciale dans les communautés rurales de trois RMR, soit Sherbrooke, Gatineau et Montréal, tandis qu elle s est apparentée à la moyenne provinciale dans les communautés rurales des trois autres RMR, qui sont Québec, Saguenay et Trois-Rivières. Tableau 10 Croissance annuelle moyenne de l emploi entre 1991 et 2006, en pourcentage RMR Portion rurale Portion urbaine Québec 1,3 0,9 Trois-Rivières 0,7 0,4 Sherbrooke 1,3 1,1 Montréal 2,4 0,6 Gatineau 1,8 1,3 Saguenay 0,8 0,1 Il faut cependant remettre en perspectives les taux de croissance. Il est vrai que l emploi dans la portion rurale de la RMR de Montréal a connu une augmentation marquée. Toutefois, en termes de niveau, il représente moins de 5 p. 100 de l emploi total de la RMR. La tendance est néanmoins présente et s observe dans toutes les RMR. Le Conference Board du Canada 17

19 Tableau 11 Part de l emploi de la RMR située dans la portion rurale de la RMR RMR Emploi RMR/Emploi province (2006) Québec 9,9 10,6 11,2 Trois-Rivières 22,5 23,4 2,0 Sherbrooke 29,2 29,8 3,2 Montréal 3,9 5,1 53,0 Gatineau 12,4 13,3 3,5 Saguenay 14,3 15,8 2,0 Au tableau 12, on trouve la croissance de l emploi dans les communautés rurales des régions administratives du Québec. Rappelons que 15 des 17 régions administratives comptent en leur sein des communautés rurales (les régions administratives de Montréal et de Laval n en comptant pas) et que 2 régions administratives, soit la Gaspésie-Îles-de-la-Madeleine et le Norddu-Québec, n ont pas de portion urbaine. Au niveau des régions administratives, le résultat est moins probant. En effet, seules les communautés rurales des régions administratives des Laurentides et de Lanaudière montrent des croissances de l emploi nettement plus rapides que la moyenne provinciale. En fait, la majorité des régions administratives, soit 8 sur 15, montre une croissance annuelle de l emploi qui s apparente à celle de la moyenne provinciale. Ceci laisse tout de même 5 régions administratives où la croissance annuelle de l emploi en communauté rurale est nettement plus faible que la moyenne provinciale. Et comme dans le cas de la population, la carte 3 à l annexe A nous montre qu il s agit des régions administratives situées en périphérie du Québec. Le Conference Board du Canada 18

20 Tableau 12 Croissance annuelle moyenne de l emploi entre 1991 et 2006, en pourcentage Régions administratives Portion rurale Portion urbaine Abitibi-Témiscamingue 0,2-0,2 Bas-Saint-Laurent 0,3 0,6 Capitale nationale Centre du Québec 0,9 1,3 Chaudière-Appalaches Côte-Nord 0,1-0,6 Estrie 1,1 1,1 Gaspésie-Îles-de-la-Madeleine -0,5 - Lanaudière 2,2 1,9 Laurentides 2,7 2,1 Laval - 1,1 Mauricie 0,3 0,2 Montérégie 1,3 0,9 Montréal - 0,3 Nord-du-Québec 1,2 - Outaouais 1,2 1,3 Saguenay-Lac-Saint-Jean 0,4 0,2 Le tableau 13 et la carte 4 à l annexe A poussent la désagrégation des résultats à l échelle des divisions de recensement. Des 93 divisions de recensement qui comptent des communautés rurales, le tableau 13 nous montre que 21 affichent une croissance annuelle de l emploi plus rapide que la moyenne provinciale, tandis que 43 autres en montrent une qui s apparente à la moyenne provinciale. Ceci se veut un contraste fort appréciable par rapport aux résultats en matière de population, où, rappelons-le, 15 divisions de recensement montraient une croissance de la population de leurs communautés rurales plus rapide que la moyenne provinciale et 34 autres une croissance relativement similaire à la moyenne provinciale. Tableau 13 Croissance annuelle moyenne de l emploi entre 1991 et 2006, en pourcentage Divisions de recensement Portion Portion Portion Portion Divisions de recensement rurale urbaine rurale urbaine Les Îles-de-la-Madeleine -0,2 - Le Bas-Richelieu 0,3-0,7 Le Rocher-Percé -1,3 - Les Maskoutains 1,4 0,6 La Côte-de-Gaspé -0,4 - Rouville 1,1 1,4 La Haute-Gaspésie -0,6 - Le Haut-Richelieu 1,3 1,4 Bonaventure -0,5 - La Vallée-du-Richelieu 1,0 2,3 Avignon 0,1 - Longueuil - 0,2 La Matapédia -0,1 - Lajemmerais 2,9 2,4 Matane -0,2 - L Assomption 2,6 1,4 La Mitis 0,2 - Joliette 1,0 1,1 Rimouski-Neigette 0,5 0,3 Matawinie 2,6 - Le Conference Board du Canada 19

21 Divisions de recensement Portion rurale Portion urbaine Divisions de recensement Portion rurale Portion urbaine Les Basques 0,3 - Montcalm 2,4 - Rivière-du-Loup 1,5 1,1 Les Moulins - 2,9 Témiscouata 0,5 - Laval - 1,1 Kamouraska 0,4 - Montréal - 0,3 Charlevoix-Est 0,6 - Roussillon 2,2 1,9 Charlevoix 0,4 - Les Jardins-de-Napierville 1,1 - L Islet 0,4 - Le Haut-Saint-Laurent 0,2 - Montmagny 0,4 - Beauharnois-Salaberry 0,9 0,3 Bellechasse 0,7 - Vaudreuil-Soulanges 3,0 2,7 L Île-d Orléans 0,3 - Deux-Montagnes 1,1 2,1 La Côte-de-Beaupré 0,7 1,1 Thérèse-De-Blainville - 2,4 La Jacques-Cartier 2,1 2,6 Mirabel 5,0 - Québec - 0,7 La Rivière-du-Nord 4,4 1,6 Lévis - 1,8 Argenteuil 0,9 - La Nouvelle-Beauce 1,7 - Les Pays-d en-haut 3,4 - Robert-Cliche 1,1 - Les Laurentides 2,5 - Les Etchemins 0,6 - Antoine-Labelle 0,9 - Beauce-Sartigan 1,4 2,0 Papineau 0,8 - Le Granit 1,0 - Gatineau - 1,3 Les Appalaches 1,0-0,2 Les Collines-de-l Outaouais 2,8 - L Érable 0,2 - La Vallée-de-la-Gatineau 1,0 - Lotbinière 1,0 - Pontiac 0,0 - Portneuf 1,1 - Témiscamingue 0,6 - Mékinac -0,4 - Rouyn-Noranda 0,4-0,4 Shawinigan 2,1-0,4 Abitibi-Ouest -0,5 - Trois-Rivières - 0,4 Abitibi 0,3 - Les Chenaux 0,7 - Vallée-de-l Or 0,5-0,1 Bécancour 0,7 - La Tuque -0,5 - Arthabaska 1,3 1,0 Le Domaine-du-Roy 0,2 - Les Sources 0,6 - Maria-Chapdelaine 0,0 - Le Haut-Saint-François 0,8 - Lac-Saint-Jean-Est 0,8 0,5 Le Val-Saint-François 0,6 - Saguenay - 0,8 Sherbrooke - 1,1 Le Fjord-du-Saguenay 0,1 - Coaticook 0,8 - La Haute-Côte-Nord -0,1 - Memphrémagog 2,7 1,1 Manicouagan 1,4-0,9 Brome-Missisquoi 0,7 - Sept-Rivières 0,2-0,3 La Haute-Yamaska 2,5 1,1 Caniapiscau -0,6 - Acton 1,1 - Mingamie 0,2 - Drummond 1,7 1,5 Basse-Côte-Nord -0,6 - Nicolet-Yamaska 0,4 - Baie-James -1,2 - Maskinongé 0,5 - Administration Kativik 3,3 - D Autray 2,0 - Administration Crie 5,4 - Le Conference Board du Canada 20

22 Ainsi, seulement 29 divisions de recensement ont montré une croissance annuelle moyenne nettement plus faible de l emploi que la moyenne provinciale entre 1991 et 2006, alors que ce nombre était de 45 pour la croissance de la population. Le résultat global en matière d emploi présenté au tableau 9, qui veut que la croissance de l emploi a été plus rapide dans les communautés rurales que dans les centres urbains entre 1991 et 2006, est passablement propagé, du moins en comparaison avec les résultats observés en matière de population. 3.3 Produit intérieur brut L analyse effectuée jusqu ici au niveau de la population et de l emploi est certes instructive, mais ce qui distingue cette étude tout particulièrement, c est l estimation des produits intérieurs bruts (PIB) pour les communautés rurales, tant au niveau des RMR que des régions administratives et des divisions de recensement. Le CBC se spécialise depuis nombre d années dans la construction de données du PIB et a utilisé sa méthodologie éprouvée (et décrite à la section 2) pour faire de même au niveau des communautés rurales du Québec. En fait, le CBC a d abord construit des données du PIB au niveau des provinces canadiennes et ce bien avant que Statistique Canada publie ses Comptes économiques provinciaux à partir du début des années De même, le CBC construit maintenant depuis plus de dix ans des données du PIB au niveau des RMR canadiennes. Ces données demeurent à ce jour les seules données du PIB disponibles au niveau des RMR canadiennes et sont utilisées par un bon nombre de décideurs publics et privés à travers le pays. À l instar des résultats en matière d emploi, nous observons que la croissance du PIB s est avérée plus rapide dans les communautés rurales du Québec que dans les centres urbains entre 1991 et De façon plus spécifique, la croissance annuelle moyenne du PIB de l ensemble des communautés rurales du Québec s est chiffrée à 3 p. 100 au cours de cette période comparativement à 2,3 p. 100 pour les centres urbains. Conformément aux résultats de la population et de l emploi, la croissance économique annuelle moyenne des communautés rurales situées a proximité d un centre urbain a été particulièrement forte, à 3,6 p. 100, alors que la croissance des autres communautés rurales a été de 2,6 p Tableau 14 Croissance annuelle moyenne du PIB entre 1991 et 2006, en pourcentage Province de Québec 2,4 Rural total 3,0 Rural près d un centre urbain 3,6 Rural seulement 2,6 Urbain 2,3 Cette forte croissance a eu pour résultat de faire augmenter la part relative du PIB rural dans le PIB total du Québec. En 1991, le PIB provenant du monde rural équivalait à environ 18,2 p. 100 du PIB du Québec. En 2006, cette part atteignait 19,6 p Une augmentation de près d un point et demi de pourcentage. Encore ici, ce sont les territoires ruraux situés près d un centre urbain qui ont affiché la plus forte progression en passant de 5,8 p. 100 du PIB total du Québec en 1991 à 6,8 p. 100 en Malgré tout, les autres communautés rurales ont également progressé en passant de 12,4 p. 100 à 12,8 p Le poids relatif du PIB des centres urbains a Le Conference Board du Canada 21

23 nécessairement diminué si celui des communautés rurales a augmenté, en passant de 81,8 p. 100 en 1991 à 80,4 en Tableau 15 Part du PIB et de la population par rapport au total du Québec PIB Population Rural total 18,2 19,6 26,4 26,1 Rural près d un centre urbain 5,8 6,8 8,4 9,1 Rural seulement 12,4 12,8 18,0 17,1 Urbain 81,8 80,4 73,6 73,9 Il devient pertinent d examiner si ce résultat global est diffus à travers les communautés rurales du Québec ou s il est concentré dans seulement certaines d entre elles. Une première réponse à cet effet se retrouve au tableau 16. Ce tableau nous montre la croissance annuelle moyenne du PIB de chacune des six RMR du Québec, décomposée au niveau des communautés rurales et des centres urbains de chacune d elles. Il vaut la peine de souligner d entrée de jeu que, dans chacune des six RMR du Québec, la croissance du PIB s est avérée plus rapide dans les communautés rurales que dans les centres urbains. Et c est dans la RMR de Montréal que l écart de croissance est le plus prononcé. En effet, les communautés rurales de la RMR ont affiché une progression annuelle moyenne du PIB de 4,3 p. 100 entre 1991 et 2006, contre 2,3 p. 100 pour les centres urbains de la RMR. Encore une fois, ce résultat vient appuyer l argument voulant que la ville de Montréal ne soit pas seulement aux prises avec un étalement de sa population vers les périphéries, mais aussi avec un exode de l activité économique vers ces périphéries. Tableau 16 Croissance annuelle moyenne du PIB entre 1991 et 2006, en pourcentage RMR Portion rurale Portion urbaine Québec 3,5 2,4 Trois-Rivières 2,5 1,9 Sherbrooke 3,4 2,7 Montréal 4,3 2,3 Gatineau 3,5 2,7 Saguenay 2,5 1,6 Il est aussi intéressant de noter au tableau 16 que dans quatre des six RMR du Québec, les communautés rurales ont enregistré une croissance annuelle moyenne du PIB nettement plus prononcée que le Québec dans son ensemble. C est le cas des communautés rurales situées dans les RMR de Gatineau, Montréal, Québec et Sherbrooke. Dans le cas de Saguenay et Trois- Rivières, les communautés rurales situées dans ces RMR ont affiché une croissance annuelle moyenne du PIB qui s apparente à la moyenne provinciale. Le Conference Board du Canada 22

24 Tableau 17 Part du PIB de la portion rurale de la RMR par rapport au PIB total de la RMR RMR PIB RMR/PIB province (2006) Québec 9,0 10,5 10,9 Trois-Rivières 22,0 23,7 1,9 Sherbrooke 28,9 31,0 2,9 Montréal 3,7 4,9 56,7 Gatineau 11,5 12,7 3,5 Saguenay 11,0 12,4 1,9 Considérons maintenant le tableau 18 et la carte 5 à l annexe A. Ces éléments présentent les croissances annuelles moyennes du PIB des communautés rurales situées dans les régions administratives. Encore une fois, 15 des 17 régions administratives ont en leur sein des communautés rurales car les régions de Montréal et Laval n en ont pas. Le tableau 18 nous montre que le résultat global de croissance plus rapide dans les communautés rurales est passablement propagé aux différentes régions administratives. De fait, les communautés rurales de six des 15 régions administratives ont montré une progression annuelle moyenne de leur PIB passablement plus prononcée que la moyenne provinciale. Il s agit des régions de Chaudière- Appalaches, du Centre du Québec, de l Estrie, de Lanaudière, des Laurentides et de la Montérégie. De plus, les communautés rurales de six autres régions administratives ont affiché une progression annuelle moyenne du PIB qui s apparente à la moyenne provinciale. Ceci limite donc à trois le nombre des régions administratives dont les communautés rurales ont affiché une progression annuelle moyenne de leur PIB inférieure à la moyenne provinciale. La carte 5, quant à elle, nous montre la répartition géographique de ces résultats et confirme que la situation semble particulièrement difficile pour les communautés rurales situées en périphérie du Québec et plus en retrait des grands centres urbains de la province. Le Conference Board du Canada 23

25 Tableau 18 Croissance annuelle moyenne du PIB entre 1991 et 2006, en pourcentage Régions administratives Portion rurale Portion urbaine Abitibi-Témiscamingue 1,7 0,8 Bas-Saint-Laurent 2,1 1,8 Capitale nationale 2,7 2,2 Centre du Québec 3,0 3,3 Chaudière-Appalaches 3,3 3,3 Côte-Nord 1,6 1,1 Estrie 3,2 2,7 Gaspésie-Îles-de-la-Madeleine 1,0 - Lanaudière 4,1 3,6 Laurentides 4,5 3,8 Laval - 2,9 Mauricie 2,2 1,7 Montérégie 3,3 2,6 Montréal - 2,0 Nord-du-Québec 2,3 - Outaouais 3,0 2,7 Saguenay-Lac-Saint-Jean 2,3 1,7 Le tableau 19 et la carte 6 décomposent encore davantage les résultats en matière de PIB. Ce tableau nous montre que la grande majorité des divisions de recensement ont vu leurs communautés rurales afficher une croissance annuelle moyenne de leur PIB supérieure ou similaire à la moyenne provinciale. En fait, les communautés rurales de 37 divisions de recensement ont présenté une croissance annuelle moyenne de leur PIB supérieure de plus d un demi-point de pourcentage à celle de la moyenne provinciale, tandis que 35 autres divisions de recensement ont vu leurs communautés rurales afficher une progression de leur PIB à peu près similaire à celle de la moyenne provinciale, à plus ou moins un demi-point de pourcentage près. Il n y a donc que 21 divisions de recensement sur 93 qui contiennent des communautés rurales en leur sein dont la croissance du PIB s est avérée de plus d un demi-point de pourcentage inférieure à la moyenne provinciale. Le Conference Board du Canada 24

26 Tableau 19 Croissance annuelle moyenne du PIB entre 1991 et 2006, en pourcentage Divisions de recensement Portion Portion Portion Portion Divisions de recensement rurale urbaine rurale urbaine Les Îles-de-la-Madeleine 1,5 - Le Bas-Richelieu 2,4 1,2 Le Rocher-Percé 0,5 - Les Maskoutains 3,6 2,4 La Côte-de-Gaspé 0,9 - Rouville 3,2 3,3 La Haute-Gaspésie 0,9 - Le Haut-Richelieu 3,4 3,1 Bonaventure 1,0 - La Vallée-du-Richelieu 2,8 4,0 Avignon 1,3 - Longueuil - 1,8 La Matapédia 1,6 - Lajemmerais 5,8 4,1 Matane 1,5 - L Assomption 4,5 3,0 La Mitis 2,0 - Joliette 2,8 2,6 Rimouski-Neigette 2,2 1,4 Matawinie 4,4 - Les Basques 1,9 - Montcalm 4,3 - Rivière-du-Loup 3,3 2,6 Les Moulins - 4,6 Témiscouata 2,5 - Laval - 2,9 Kamouraska 2,3 - Montréal - 2,0 Charlevoix-Est 2,1 - Roussillon 4,1 3,5 Charlevoix 1,6 - Les Jardins-de-Napierville 3,3 - L Islet 2,7 - Le Haut-Saint-Laurent 2,1 - Montmagny 2,6 - Beauharnois-Salaberry 2,7 2,0 Bellechasse 3,0 - Vaudreuil-Soulanges 4,9 4,5 L Île-d Orléans 2,2 - Deux-Montagnes 2,5 3,8 La Côte-de-Beaupré 2,4 2,8 Thérèse-De Blainville - 4,1 La Jacques-Cartier 3,6 4,0 Mirabel 6,9 - Québec - 2,1 La Rivière-du-Nord 5,9 3,2 Lévis - 3,5 Argenteuil 2,7 - La Nouvelle-Beauce 4,2 - Les Pays-d en-haut 5,1 - Robert-Cliche 3,1 - Les Laurentides 3,9 - Les Etchemins 2,7 - Antoine-Labelle 2,5 - Beauce-Sartigan 3,9 3,8 Papineau 2,7 - Le Granit 3,2 - Gatineau - 2,7 Les Appalaches 3,0 1,3 Les Collines-de-l Outaouais 4,1 - L Érable 2,5 - La Vallée-de-la-Gatineau 2,6 - Lotbinière 3,4 - Pontiac 1,6 - Portneuf 3,0 - Témiscamingue 2,4 - Mékinac 1,4 - Rouyn-Noranda 1,5 0,5 Shawinigan 3,7 1,1 Abitibi-Ouest 0,9 - Trois-Rivières - 1,9 Abitibi 1,9 - Les Chenaux 2,5 - Vallée-de-l Or 1,7 1,1 Bécancour 2,6 - La Tuque 1,4 - Arthabaska 3,7 2,8 Le Domaine-du-Roy 2,1 - Les Sources 2,6 - Maria-Chapdelaine 2,1 - Le Haut-Saint-François 2,8 - Lac-Saint-Jean-Est 2,9 2,3 Le Conference Board du Canada 25

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