Le Cadre de Dépenses à Moyen Terme du Secteur de la Santé et de la Protection Sociale

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1 REPOBLIKAN'I MADAGASIKARA Tanindrazana - Fahafahana Fandrosoana --ooooo- MINISTERE DE LA SANTE ET DU PLANNING FAMILIAL Le Cadre de Dépenses à Moyen Terme du Secteur de la Santé et de la Protection Sociale Décembre 2008

2 Table des matières Liste des abréviations... 4 PREFACE... Error! Bookmark not defined. RESUME ET CONCLUSION... 7 INTRODUCTION... 9 I. Analyse de la situation Principaux résultats par rapport aux objectifs du MAP et OMD Evolution et état des taux de mortalité infanto juvénile et maternelle Evolution de la lutte contre la malnutrition Combat contre le VIH/SIDA, le paludisme et autres maladies Performance et contraintes du système Principales causes de mortalité et de morbidité Contraintes et goulots d étranglement Défis majeurs Rappel sur les défis MAP et interventions clés Atouts, Pertinences Limites II. Missions : Santé et Affaires sociales et santé des mères et enfants Domaines prioritaires d interventions Gestion du secteur Politiques mises en œuvre et mesures clefs Programmes principaux du budget programme Les programmes du CDMT et les responsabilités Les responsabilités dans la mise en œuvre du CDMT Défis, objectifs et résultats attendus de chaque programme III. Besoins de financement des programmes Critères de priorisation Coûts additionnels et impact du scénario retenu Impact potentiel et coûts additionnels des différents paquets d intervention pour la période Besoins de financement totaux et additionnels des programmes Besoins de financement additionnels Besoins de financement totaux par programme Besoins totaux par nature IV. Cadrage budgétaire Cadrage macroéconomique : estimation des ressources potentiellement mobilisable Evolution des paramètres budgétaires dans la période La croissance économique Les recettes et dépenses publiques La part de la santé dans les dépenses totales de l Etat Estimation des ressources futures pour le secteur santé Estimation des Ressources budgétaires Dépenses des ménages pour les prestations de soins Estimation des appuis attendus des partenaires L évolution des disponibilités de financement sur la période du CDMT V. Analyse des écarts Ecart entre besoins et financements disponibles

3 5.2 Gaps de financement VI. Mécanisme de suivi et de coordination Mécanisme de coordination et de financement du secteur Mécanisme de suivi de la mise en œuvre du CDMT Annexe 1 : Liste des indicateurs clés pour les MAP/OMD relatifs à la santé: Madagascar Annexe 2 : Liste des indicateurs clés pour les autres interventions prioritaires du secteur: Madagascar Annexe 3: Carte sanitaire

4 Liste des abréviations AME Allaitement Maternel Exclusif ARV Anti-Rétroviraux ASSME : Affaires Sociales et Santé de la Mère et Enfants BE Budget de l Etat CDMT Cadre de Dépenses à Moyen Termes CDT Centre de Diagnostic et de Traitement CHD Centre Hospitalier de District CHRR Centre Hospitalier Régional de Référence CHU Centre Hospitalier Universitaire CRENA Centre de Récupération et Education Nutritionnelle Ambulatoire CSB Centre de Santé de Base CRENI Centre de Récupération et Education Nutritionnelle Intensive DDSS Direction de la Démographie et des Statistiques Sociales DHA Acide DocosaHexanoïque DIU Dispositif Intra - Utérin DOTS Directly Observed Therapy, Short-course treatment ou "traitement de courte durée sous surveillance directe" DSRP Document de Stratégie pour la Réduction de la Pauvreté DTC Diphtérie-Tétanos- Coqueluche EDS Enquête Démographique et de Santé EPM Enquête auprès des ménages FANOME Fandraisan Anjara NO Mba Entiko ou Financement pour l Approvisionnement NOn stop en Médicaments FID Fonds d'intervention pour le Développement FVR : Fièvre de la Vallée de Rift HTA : Hyper Tension Artérielle HIMO : Haute Intensité de Main d Oeuvre INSTAT Institut National de la Statistique IPM Institut Pasteur de Madagascar IPPTE Initiative pour les Pays Pauvres Très Endettés IRA Infection Respiratoire Aiguë IMC Indice de Masse Corporelle IST Infection Sexuellement Transmissibles (ex-mst) KOTAB Tablette de Deltaméthrine LOLF Loi Organique relative aux Loi de Finance MAP Madagascar Action Plan Plan d Action pour Madagascar MFB Ministère des Finances et du Budget MBB Marginal Budgeting for Bottlenecks MCNT: Maladie chronique Non Transmissible MGA Ariary (Unité monétaire malgache) MICS Multiple Indicator Cluster Survey/Enquête par Grappe à Indicateurs Multiples MIJ Mortalité Infanto-Juvénile MM Mortalité Maternelle MNN Mortalité Néo-Natale 4

5 MNT Maladies Non Transmissibles MPNN Mortalité Post-Néo Natale MSPF Ministère de la Santé et du Planning Familial OCDE Organisation de Coopération et de Développement Economique OMD Objectifs du Millénaire pour le Développement OMS Organisation Mondiale de la Santé ONG Organisme Non Gouvernemental ONN Office National de Nutrition ONUSIDA Programme Commun des Nations Unies Sur le VIH/SIDA ORS/SRO Oral Rehydration Salts/Sels de Réhydratation Orale ORT/TRO Oral Rehydration Therapy/Thérapie de Réhydratation Orale PARP Programme d'appui Budgétaire à la Réduction de la Pauvreté PDS Programme de Développement Sanitaire PCIME Prise en Charge Intégrée des Maladies de l Enfant PDP Programme des Dépenses Publiques PDS Programme de Développement Sanitaire PDSSPS Plan de Développement du Secteur Santé et de la Protection Sociale PEC Prise en charge PEV Programme Elargi de Vaccination PFU Participation Financière des Usagers PIB Produit Intérieur Brut PIP Programme d Investissement Public PN2D Politique Nationale de Décentralisation et de Déconcentration PNN Politique Nationale de Nutrition PNS Politique Nationale de Santé PPN Petit Poids de Naissance PTFs Partenaires Techniques et Financiers PTME Prévention de la Transmission Mères Enfants du VIH PVVIH Personne Vivant avec le VIH RAI Risque Annuel d Infection RMA Rapport Mensuel d Activités SEECALINE : Surveillance et Education des Ecoles et des Communautés en matière d Alimentation et de Nutrition Elargie SECNLS Secrétariat Exécutif de Coordination Nationale de la Lutte contre le Sida SIDA Syndrome d Immuno Déficience Acquise SNISE Système National d Information et de Suivi et Evaluation SONUB Soins Obstétricaux et Néonataux d Urgence de Base SONUC Soins Obstétricaux et Néonataux d Urgence Complets SRP Stratégie de Réduction de la Pauvreté TPM+ Tuberculose Pulmonaire à Microscopie positive UE Union Européenne UICTMR Union Internationale Contre la. Tuberculose et les Maladies Respiratoires UNICEF Fonds des Nations Unies pour l Enfance USAID United States Agency for International Development/Agence des Etats Unis pour le Développement International VIH Virus d Immunodéficience Humaine 5

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7 RESUME ET CONCLUSION 1. Madagascar a connu une croissance économique continue de 1994 à 2007, avec un taux de croissance réel de 6,5% en Depuis la crise de 2002, l économie nationale a montré une trajectoire de croissance soutenue, ce qui est conforme avec les projections macro-économiques de la Banque Mondiale et du Fond Monétaire qui ont prévu une croissance maintenue à plus de 6% par an en termes réels. En outre, les autorités et les services du FMI ont revu à la hausse les projections de croissance économique qui s établira à 8 % en moyenne entre 2007 et 2011 (plus du double de la moyenne des dix dernières années), tandis que l inflation devrait continuer à baisser pour s établir à 5 % comme prévu. 2. Les recettes publiques et les dons ont augmenté, principalement sous l effet des mesures de politique fiscale et de l accroissement des dons à l appui de la stratégie de réduction de la pauvreté du pays. Les revenus de l Etat au cours de la période 2005 à 2007 ont été en moyenne de MGA 1458 milliards, représentant environ 11,4% du PIB. Les dépenses, elles, ont diminué entre 2005 et 2007 passant de 21,2% à 20,7% du PIB. En 2007, 53% de ces dépenses étaient financées par les recettes fiscales, la moyenne au cours de la période étant de 50%. Les aides budgétaires étaient en moyenne de MGA 153 milliards sur la période, soit 1,2% de la moyenne du PIB sur la période, et 11% de la moyenne des revenus de l Etat. 3. Depuis Novembre 2006, le Gouvernement a lancé son programme quinquennal, le MAP, qui vise un développement rapide tout en contribuant directement à la réalisation des engagements internationaux et nationaux. Le secteur santé a, pour sa part, développé un plan de développement du secteur (PDSSPS ) en vue de l opérationnalisation de la politique sectorielle en matière de santé, des stratégies et des projets prioritaires définis dans le MAP. Au cours du précédent CDMT, le Département Ministériel a entrepris des avancées considérables dans le renforcement du système de santé et en particulier en matière de santé maternelle et infantile ainsi que la lutte contre les maladies. Par ailleurs, des efforts ont été aussi entrepris sur le volet Protection Sociale ; notamment l appui aux très pauvres, la promotion du genre et l amélioration des conditions de vie de la famille. Malgré cette évolution, il est nécessaire de doubler les efforts pour atteindre les objectifs fixés dans les engagements 5 et 8 du MAP, y compris les OMD 1, 4, 5 et 6 concernant le secteur santé et la protection sociale. 4. La part de la santé (soldes comprises) et des affaires sociales et santé des mères et enfants (ASSME) dans les dépenses totales de l Etat est relativement faible, passant de 8,4% en 2005 à 8,05% en De même, les parts du PIB allouées aux dépenses de santé et celles des affaires sociales et SME se sont stabilisées à 1,5% entre 2005 et 2007 (avec respectivement 1,4% et 0,1% pour la santé et ASSME). Ce qui est loin du plan d actions commun défini à Abuja en 2001 dont l'un des principaux points est de consacrer "au moins 15% de leur budget annuel à l'amélioration du secteur de la santé". 5. L exercice budgétaire 2008 s inscrit dans la réforme des finances publiques axée vers un instrument de gestion des missions du ministère. Actuellement le ministère a pour tâche d exécuter deux missions : la santé et les affaires sociales et santé des mères et enfants. Chaque mission regroupe des objectifs et résultats chiffrés qui sont liées aux structures responsables et moyens nécessaires pour réaliser ces objectifs. 6. Ce deuxième CDMT ( ) cadre dans le Budget de Programmes 2009 et a pour but de s inscrire dans les nouvelles orientations pour l accélération de l atteinte des objectifs du MAP et des OMD. A cet effet, le 7

8 Ministère de la Santé, des Affaires Sociales et santé des mères et enfants envisage une révision du Budget de Programmes 2009 dans un document de CDMT La méthodologie pour analyser le coût des programmes a été développée à partir de l utilisation de modèles pour la simulation des coûts et des financements qui prend en considération non seulement les coûts généraux communs à la levée des goulots d étrangement pour la mise en œuvre des interventions, mais aussi les coûts liés à l augmentation de couverture des interventions dans les divers modes de prestations de service et ce, en vue des atteintes des Objectifs du Millénaire pour le Développement (OMD). 8. Si le premier CDMT ( ) prévoyait un besoin additionnel de US$ 5,02 par personne pour 2008, en réalité le Ministère a reçu US$ 3,02. Ce retard accusé dans l atteinte des résultats attendus sera compensé par une projection accélérée du budget à compter de En effet, dès 2009, les besoins des programmes du ministère requièrent au moins 12% du budget de l Etat avant de se stabiliser à 11% en fin de période du CDMT. 9. Pour la période , les coûts additionnels pour atteindre des réductions de 46% de la Mortalité Infanto - Juvénile, de 29% de la mortalité Néonatale et de 44% de la mortalité Maternelle s élèvent à US$ 7,02 par personne en 2010 soit US$ pour les deux premières années, un gain en matière d espérance de vie à la naissance de 5,9% (soit on passe de 56 à 59,5 ans au cours de la période du CDMT), et de US$ 8,02 par personne en 2012, soit US$ pour la période Tandis que l estimation de l atteinte des objectifs du millénaire requiert un coût maximum additionnel d US$ 9,89 en Le budget nécessaire total (soldes comprises) du Ministère de la Santé et du Planning Familial sera de US$ 847 millions soit MGA 1525 milliards au cours de la période du CDMT dont : 1. US$ ou MGA 443,4 milliards en 2009 soit une augmentation de 73% par rapport à US$ ou MGA 534,2 milliards en 2010 soit une augmentation de 20% par rapport à US$ ou MGA 546,9 milliards en 2011 soit une augmentation de 2,4% par rapport à Le total des besoins en dépenses d investissement sur les deux années de CDMT est estimé à US$ 301 millions ou MGA 541 milliards, soit 55% des dépenses totales sur les deux ans. Les dépenses d investissement sont assez élevées au cours des deux premières années mais diminuent au fil du temps, passant de MGA 264 milliards en 2009 (59,5%) à MGA 277 milliards en 2010 (52%) et finalement à MGA 256 milliards en 2011 (47%). Les dépenses récurrentes ou de fonctionnement passeront de MGA 100 (22,5%) à 183 milliards (33,4%) au cours de la période du CDMT ( ). 12. Compte tenu de la disponibilité récente de la loi des finances 2009, les projections du cadrage couvrent la période de 2010 à 2015 et préconise trois hypothèses. Le cadrage budgétaire envisage une progression linéaire des dépenses de santé de 2009 à 2015 et atteignant 15 % des dépenses totales de l Etat hors dettes en 2015, dans une de ses trois hypothèse. Cette dernière requiert une mobilisation total de US$ 2,4 milliards ou MGA 4303 milliards pour la période de soit une progression moyenne annuelle de MGA 717 milliards et la réduction des taux potentiels de mortalité infanto -juvénile et mortalité maternelle de plus de 50% (respectivement 51% et 54%). 13. La répartition des ressources additionnelles doit tenir compte de la disparité géographique étant donné la variation des impacts et de coûts des interventions selon le niveau de pauvreté des régions et l accessibilité aux districts. 8

9 INTRODUCTION Pour compter de 2009, le Ministère de la Santé et du Planning Familial entend mettre en place le processus annuel d élaboration de Cadre de Dépenses à Moyen Terme (CDMT) suivant les dispositions de la LOLF. Orienté vers l'obtention de résultats, le CDMT s'inscrira dans une approche globale de gestion tournée vers la recherche de la performance à travers une amélioration de l'efficacité et de l'efficience de la dépense publique. Il permettra une plus grande prévisibilité budgétaire, une meilleure utilisation des ressources qui seront toujours insuffisantes par rapport à l'immensité des besoins, ainsi qu une réelle transparence, responsabilisant tous les acteurs. Ce CDMT sera l instrument de gestion pour accompagner les stratégies de réduction de la pauvreté, et pour mobiliser le financement extérieur en raison de la transparence qu il offre sur le système de gestion budgétaire. Le Cadre de Dépenses à Moyen Terme du secteur sanitaire et social malgache, objet de ce document, constituera un instrument de programmation budgétaire permettant au Gouvernement de matérialiser les orientations stratégiques dudit secteur telles que stipulées dans le MAP dont les défis d ici 2011 inclus les suivants : a) Augmenter de 10 ans l espérance de vie ; b) Doubler l utilisation des CSB (consultations externes accouchements) ; c) Réduire de 2 points l indice synthétique de fécondité ; d) Réduire de moitié le taux de mortalité infantile ; e) Réduire de moitié le taux de mortalité maternelle ; f) Eliminer les principales maladies transmissibles notamment le paludisme, la tuberculose et la syphilis congénitale ; g) Réduire à 28% le taux de malnutrition chez les enfants de moins de 5 ans ; h) Gagner la lutte contre le VIH/SIDA en maintenant le taux de prévalence à moins de 0,95% ; et i) Réduire la mortalité infantile liée à l'insalubrité de l'eau. Ainsi, ce Cadre de Dépenses à Moyen Terme (CDMT) permettra au Ministère de la Santé et du Planning Familial de : i) dégager, dans le cadre d un budget programme cohérent, les principales stratégies et actions soutenables qui conditionnent la performance du secteur ; ii) prévoir les ressources budgétaires nécessaires à l atteinte des objectifs assignés au secteur ; iii) déterminer ainsi, de manière prévisionnelle, l enveloppe budgétaire annuelle du secteur durant la période en tenant compte de l évolution budgétaire globale du pays et des apports attendus des bailleurs de fonds sur ladite période. Les dépenses du secteur durant la période représentent une part relativement faible (8%) alors qu en 2001, elle était de 10%. Ces 8% sont la plus grande partie liée à la dépense d investissement sur fonds extérieurs. Le sous financement du secteur santé apparaît particulièrement aigu au niveau du fonctionnement. Cette diminution de la dépense de santé ne reflète pas l engagement du Gouvernement de Madagascar de Mars 2001 à Abuja où les présidents et ministres africains de la Santé ont adopté une déclaration et un plan d'action communs dont l'un des principaux points est de consacrer "au moins 15% de leur budget annuel à l'amélioration du secteur de la santé". Par convenance, on prévoit de reporter cet objectif d Abuja pour Le cadrage des dépenses à moyen terme est tributaire du cadre macro-économique et des projections de la disponibilité des ressources potentielles pour le secteur. Toutefois, l estimation de ressources budgétaires du Ministère de la Santé et du Planning Familial prévoit atteindre ou du moins se rapprocher des engagements d Abuja vers l année Ceci implique que durant la période 2009 à 2015, la part du budget consacrée à la santé devrait augmenter rapidement. En corollaire avec les OMD, le MAP, la Politique Nationale de Santé, le Plan du Développement du Secteur Santé et Protection Sociale (PDSSPS) et les Programmes Sectoriels, le Ministère de la Santé et du Planning Familial avec le Ministère des Finances et du Budget ont défini pour le CDMT deux missions : Santé (Mission I) et Affaires sociales et santé des mères et enfants (Mission II). Chaque mission est constituée de 5 9

10 programmes. La mission Santé inclut ainsi : i) Coordination et administration, ii) Fourniture de services de santé de base et communautaire, iii) Fourniture de services de santé hospitaliers, iv) Fourniture de médicaments, consommables et autres produits, et v) Lutte contre les maladies. La Mission II comprend : i) Coordination et administration ; ii) Survie et développement de la mère et de l enfant ; iii) Protection Sociale et Familiale ; iv) Planning Familial ; et v) Promotion de l égalité et de l autonomisation des femmes. Ce document comprend six sections. Faisant suite à cette introduction (0), une rapide analyse par rapport à l atteinte des objectifs du MAP et des OMD, et de la performance du système de santé est faite avant la description des défis stratégiques (I). Compte tenu de la nouvelle nomenclature, seront détaillés dans la partie (II) la redéfinition des deux missions et les domaines prioritaires d interventions de chacune des programmes. La section (III) est consacrée à l identification des besoins par rapport aux stratégies prioritaires retenues qui tiennent compte de la voie vers l atteinte des objectifs du MAP et OMD. Vient ensuite, dans la section (IV), le cadrage macro économique, comprenant trois hypothèses de projection de l allocation des ressources potentiellement disponibles, non seulement au cours de la période du CDMT ( ) mais jusqu au rendez vous d Abuja en Une rapide analyse des écarts entre besoins programmatiques et financements disponibles du cadrage est effectuée à la section V), avant de conclure sur les mécanismes de coordination, de suivi et de financement du secteur. 10

11 I. Analyse de la situation La population de l île de Madagascar, située dans l Océan Indien, est estimée à presque 18.8 millions d habitants en dont 78% résident en milieu rural. Le taux de croissance annuelle de la population est estimé à 2,8%. Madagascar se situe parmi les nations en difficulté où 69% (EPM 2005) de la population vivent en dessous du seuil de pauvreté. L espérance de vie à la naissance est aujourd hui de 57 ans selon les estimations de l OMS. Entre 1992 et 2003, l indice de fécondité a diminué de 6,1 à 5,2. Aussi, sous réserve de problème d échantillonnage lors de l EDS 2003, le taux de mortalité des enfants de 0-5 ans a montré une réduction remarquable de 42% entre 1992 et Ce progrès témoigne la volonté du Gouvernement à accélérer les progrès pour la santé de l enfant. Par contre, la mortalité maternelle n a pas connu une telle grande réduction. Alors qu on peut noter une régression de 21 % entre 1992 et 2003 (EDS I, II), cette réduction a surtout eu lieu entre 1992 et Un meilleur système de surveillance a amélioré l information des maladies comme le VIH/SIDA, la tuberculose et le paludisme. Le système de surveillance a montré une augmentation du nombre de patients tuberculeux traités et une réduction de la mortalité hospitalière liée au paludisme. 1.1 Principaux résultats par rapport aux objectifs du MAP et OMD Evolution et état des taux de mortalité infanto juvénile et maternelle Au cours de la dernière décennie, les efforts entrepris à Madagascar concernant l atteinte des Objectifs du Millénaire pour le Développement (OMD) relatifs à la santé ont apporté des améliorations notables, surtout en matière de santé de la mère et de l enfant. Les résultats des études EDS entre 1992 et 2004 ont démontré une réduction significative d au moins 41% de la mortalité infanto-juvénile (OMD4), passant de 166 pour milles naissances vivantes en 1990 à 94 en Ceci, grâce à l amélioration de la couverture des interventions ciblant la réduction du fardeau des principales pathologies liées aux décès infantiles. Le tableau en Annexe 1, présente l évolution de la couverture de ces interventions clés. Toutefois, la mortalité néonatale n a été réduite que de 21% pour cent sur la période , et a même stagné entre 1997 et Pour le taux de mortalité maternelle (OMD5), une réduction constante de 29% a été enregistrée au cours de la période /04 (EDS), et elle a peu évolué au cours de la dernière décennie, avec une réduction d à peine 4% entre 1997 et On note une faible progression de la couverture des interventions de préparation à la grossesse, à l accouchement et de prise en charge en phase post-natale. C est le cas de la couverture en CPN4+ qui stagne autour de 40% depuis 1992, due en partie au retard accusé lors de la première consultation auprès d un agent formé. De même, les efforts en matière d accouchement assisté par un personnel formé demeurent insuffisants avec un taux ne dépassant pas les 52% pour le niveau national, d autant plus que les accouchements en centre fixe ne touchent que 32% des grossesses (EDS ). Conscients des enjeux, depuis 2006, le gouvernement et ses partenaires se joignent pour la mise en œuvre d objectifs de mise en œuvre plus ambitieux à travers le MAP et le PDSSPS. Le MAP ambitionne de réduire de moitié la mortalité des moins de cinq ans (de 94 en 2003 à 47 en 2011) et ainsi d atteindre l Objectif de 1 Enquête nationale auprès des ménages (INSTAT/DSM/EPM 2005) 11

12 Développement du Millénaire dès Cet objectif pourrait être atteint si les efforts actuels sont maintenus et avec des efforts supplémentaires sur la réduction de la mortalité néonatale. La principale stratégie pour l atteinte de ces objectifs est de fournir aux enfants, y compris dans les zones les moins bien desservies, des paquets intégrés de services essentiels, tels que la vaccination, la prévention du paludisme, l amélioration de la nutrition, les soins pré et néonataux et la prise en charge intégrée des maladies de l enfant (PCIME Clinique et Communautaire). Le MAP envisage de réduire le taux de mortalité maternelle de moitié d ici 2012 ; c'est-à-dire de réduire le taux de la mortalité maternelle à 273 pour naissances vivantes d ici 2011, en route vers l ODM 5 de 199 pour d ici Cet objectif sera difficile à atteindre sans des améliorations considérables en matière de couverture effective des soins préventifs et curatifs de qualité pour les mères, et particulièrement les soins prénatals et l accouchement assisté par un personnel qualifié. Les efforts entrepris pour l amélioration de la santé maternelle ont permis de noter des progressions tangibles pour le développement et la survie de la femme. Le pays s achemine vers l élimination du tétanos, si l on juge les récentes études du Gouvernement en matière de programme élargi de vaccination (PEV) estimant le niveau national de couverture en VAT2+ des femmes, à 85% en Les résultats de l EDS précisaient que 53% des naissances furent protégées contre le tétanos néonatal au moment de l étude. Tableau 1: Evolution des indicateurs clés et objectifs du MAP/OMD 4 et Objectifs MAP/PDSSPS (2012) OMD (2015) Taux de mortalité infanto-juvénile (p 1000) Taux de mortalité infantile (p 1000) Proportion des enfants <1 ans vaccinés contre la rougeole (%) >85 Taux de mortalité maternelle (p ) Sources : EDS et MAP Evolution de la lutte contre la malnutrition Contrairement à l indice de la pauvreté qui recule graduellement, passant de 74% à 69% entre 2003 et 2005 (EPM/INSTAT), les indicateurs de malnutrition 2 ont peu évolué surtout pour la malnutrition chronique qui touche en moyenne enfants de bas âge chaque année. Environ quatre enfants sur 10 continuent de souffrir d insuffisance pondérale depuis 1997 et 35% des décès des enfants de moins de cinq ans sont liés à une malnutrition. D importante carence en micronutriments est associée à ces fortes prévalences de malnutrition. La malnutrition touche également une proportion non négligeable des femmes en âge de procréer en 2003, où 19% accusent un indice de masse corporelle (IMC) inférieur à 18,5 et 6,5% présentent une taille inférieure à 1,45m. Cependant, un engagement de haut niveau est déjà acquis au cours des cinq dernières années afin de mettre en place une stratégie agressive pour la réduction de la malnutrition. Le plan d Action de Madagascar (MAP) inclut la nutrition et l insécurité alimentaire dans un de ses engagements (Eng 5, Défi 7). Suite à l adoption de la Politique Nationale pour la Nutrition (PNN) en 2004 [Décret n ], des actions stratégiques sont tracées dans le plan d action de mise en œuvre (PNAN ), sous la coordination de la 2 On parle surtout ici de carences nutritionnelles ou la dénutrition qui présente un problème de santé important à Madagascar 12

13 Primature, à travers l Office National de Nutrition (ONN), et du Ministère de la santé pour les activités de prévention et de prise en charge, surtout pour les cas aiguës. Les efforts de mise à l échelle des programmes de nutrition à assise communautaire 3 ont permis, selon les statistiques de l ONN, de couvrir 34% (ONN) des enfants cibles. Entre les deux dernières EDS, on note une diminution du taux de la malnutrition chronique chez les enfants de moins de 3 mois, passant de 48 à 45%. Suite aux efforts de supplémentation de masse en micronutriment, initiés depuis 1998, la couverture en vitamine A est passé de 24% (MICS 2000) à 76% (EDS ). Les récentes études conduites par le Ministère et ses partenaires estiment cette couverture à plus de 90% de puis 2005, avec un taux de 95% actuellement. Aussi, les efforts de fortification alimentaire et de promotion de la diversification alimentaire sont accélérés ; notamment en i) consommation de sel iodé (à plus de 75% des ménages selon l EDS III) ; ii) d aliments riche en vitamine A (60% chez les derniers nés en 2003) ; et iii) d aliments riche en fer. Tableau 2: Evolution des indicateurs clés du MAP/OMD Objectifs MAP/PDSSPS (2012) OMD (2015) Incidence de la pauvreté (%) 70 73,3 71,3 69,6 73,6 72,1 68,7 40 Prévalence de l'insuffisance pondérale (Poids pour Age) chez les ,1 41, moins de 5 ans (%) Prévalence de la malnutrition chronique (Taille pour Age) en (%) 51 48,3 48,6 47, Proportion de la population au dessous du niveau consommation énergétique dans le régime 59 63,1 61,7 65,4 75,2 alimentaire (2300 calories/jour) en % Sources : EDS et EPM Combat contre le VIH/SIDA, le paludisme et autres maladies a) Un risque de progression rapide du VIH persiste Les récentes études [Rapports OMD 2007] font état d une progression rapide du VIH depuis l identification du premier cas d infection en 1987, bien qu en 2006, la prévalence du VIH se situe à 0,5% [ONUSIDA/OMS 2006]. Selon le SECNLS :«Entre le premier cas malgache d infection à VIH notifié en 1987 et avril 2005, ce sont personnes qui ont été testées dont 280 cas ont été notifiés positifs au VIH et 23 notifiés sont décédés». L ONUSIDA estime actuellement à le nombre de personnes vivant avec le VIH à Madagascar. Mener des actions urgentes à grande échelle pour freiner la propagation de l épidémie reste toujours d actualité afin d éviter une propagation importante de l épidémie. D autant plus que la notification systématique des cas de SIDA, suite à des tests sérologiques, a faibli depuis 2005 et que les résultats de la surveillance des IST 4 démontrent une tendance à la hausse de la séroprévalence de la syphilis et une propagation des IST comme les gonococcies, les chlamydia et les trichomonas. Depuis 1995, le Ministère de la santé a renforcé la surveillance de la syphilis, d abord dans des zones ciblées (grandes villes) puis à large échelle. D ailleurs, l EDS de 2004 a intégré le test sérologique de la syphilis afin de mieux évaluer la séroprévalence de l infection au sein de la population adulte, y compris chez les hommes. Le 3 HISTORIQUE : La lutte pour la réduction du nombre de personnes souffrant d insécurité alimentaire et de malnutrition a démarré en 1992 à travers les actions du projet SEECALINE qui a mis en place 719 sites nutritionnels jusqu en Entre 1994 et 2000, sous l appui de l UNICEF, le Gouvernement a rendu fonctionnel 360 sites communautaires, mettant en œuvre le processus Triple A (Appréciation- Analyse-Action) pour la surveillance et la promotion de la croissance au niveau communautaire. En parallèle, le Ministère de la santé, avec l appui de la BM et UNICEF, assure la PEC des enfants sévèrement malnutris au niveau d au moins 39 CHD. 4 La surveillance des IST a débuté en 1990 à Madagascar 13

14 test Abbott utilisé à cette enquête a révélé que 3,8% de la population adulte est infectée de syphilis. Cette infection est légèrement importante chez les femmes : 4,2% contre 3,5% chez les hommes. Face à cette situation, la redynamisation de la stratégie nationale de lutte est en place depuis 1988, à travers une approche multisectorielle et en mettant l accent sur la réduction des facteurs de risque et de vulnérabilité. Tel que préconisé par le deuxième Plan Stratégique Nationale (PNS ), des actions plus agressives et plus ciblées seront déployées sur tout le territoire afin de mieux contenir la propagation de l épidémie au sein de la population et de renverser la tendance. b) Vers l élimination du paludisme à Madagascar La lutte contre le paludisme a été renforcée par la mise en œuvre du programme de lutte contre le paludisme depuis D après les statistiques du Ministère de la santé au cours des 5 dernières années, le paludisme qui jusqu alors reste une des principales causes de morbidité, observe une tendance à la baisse. Le taux de prévalence du paludisme est passé de 19% à 15% entre 1999 et Il en est de même pour le taux de mortalité due au paludisme qui a chuté de 6,9% à 4,2% entre 2004 et Les décès dus au paludisme enregistrés dans les centres hospitaliers sont en nette diminution entre 2006 et , passant de 16% à au plus 11%. Rappelons que l objectif du MAP pour cet indicateur vise une valeur moins de 9% à l horizon Enfin, selon toujours les statistiques de routine (SNISE) le taux d incidence du paludisme a été diminué de moitié entre 2006 à ce jour avec un taux de moins de 3% en mi Ce succès peut s expliquer en grande partie par la mise en œuvre de stratégies combinées à haut impact adaptées aux différents profils épidémiologiques 6 tels i) la prévention par des campagnes d aspersions intra domiciliaire (CAID) sur les hautes terres centrales, l utilisation de moustiquaires imprégnées d insecticide (MID) dans les zones en marge et endémiques et pour les cibles particuliers (enfants de bas âges et femmes enceintes), les interventions de traitement préventif intermittent au cours de la grossesse (TPI), et la prise en charge appropriées et à temps des cas simple et compliqué. La stratégie nationale de mise en œuvre du plan vers l élimination du paludisme vise à atteindre les résultats suivants : i) la mortalité et la morbidité liées au paludisme seront réduites respectivement de 90% et de 75%; ii) 100% des patients en consultation seront correctement pris en charge dans les formations sanitaires et 80% au niveau communautaire ; iii) 85% des femmes enceintes et des enfants de moins de 5 ans dormiront sous MID ; iv) 100% des femmes enceintes vues en CPN auront reçu 2 doses supervisées; v) 90% des populations vivant sur les HTC et la Côte Ouest sont protégées par AID. c) Nette amélioration du taux de détection et de guérison des cas bacillifères La lutte contre la tuberculose a été restructurée depuis 1991 avec l appui de la Coopération Française. Le premier Plan Stratégique Nationale de lutte contre la tuberculose fut développé en 2003 par le Ministère avec l appui de l OMS, l UICTMR, la SALFA, et l ONG luthérienne opérant comme un des principaux réseaux privés de centres de santé. Les grands axes d interventions du plan sont : i) le renforcement de la prise en charge des cas de tuberculose ; ii) la décentralisation du traitement au niveau des formations sanitaires de base et, lorsque les circonstances le permettent, de la communauté ; iii) le Renforcement du système de référence entre laboratoire et unité de suivi ; et iv) l élargissement du réseau de formations sanitaires aux différents partenaires du secteur. 5 Les données 2008 sont issues d un rapportage jusqu en date de juin D après le PNLP, à Madagascar, près de 92% de la population sont exposés au risque de transmission du paludisme : hab dans les principales villes des hautes terres centrales, 32% de la population dans des zones de transmissions instable, et 68% dans des zones de transmissions stable. 14

15 Au cours des cinq dernières années, des efforts ont été entrepris afin de réduire la transmission de la tuberculose bacillifère. En particulier, la stratégie nationale actuelle vise l amélioration de la détection à temps et de la prise en charge complète des cas de tuberculose à travers le processus de décentralisation du traitement directement observé (TDO/DOTS) 7. Entre 2004 et 2007, les statistiques sanitaires (SNISE) rapportent que le taux de détection est passé de 61% à 80%, grâce aux améliorations tangibles en matière de proximité de la prise en charge des tuberculeux et d un dispositif de suivi et supervision renforcé au niveau des centres de santé de base et des communautés afin de limité les pertes de vue. 1.2 Performance et contraintes du système Principales causes de mortalité et de morbidité a) Causes de mortalité Selon les statistiques du Ministère de la santé et du Planning Familial, issues des cas de décès en milieu hospitalier en 2004, la population malgache meure principalement de paludisme grave et compliqué (17,5%), de maladies diarrhéiques (6,7%), d hypertension artérielle (4,5%), de pneumonie grave (4,2%), de tuberculose (3,4%) et de malnutrition grave (2,9%). Chez les enfants de moins de cinq ans, la mortalité infanto -juvénile est attribuable pour 26% aux causes néonatales, 21% à la pneumonie, 20% au paludisme, et 17% à la diarrhée ; sous une toile de fond de 35% de malnutrition. Par rapport à l an 2000, on note une progression à la baisse de la proportion des trois principales maladies, notamment grâce aux efforts entrepris en matière de couverture vaccinale et de supplémentation en micronutriments qui se sont considérablement améliorée depuis 1997, suite à la relance du Programme Elargi de Vaccination (PEV) en En 2006, le PEV rapporte une couverture vaccinale anti-rougeoleux de 84% et à plus de 80% de couverture en vitamine A des enfants en risque de carence nutritionnelle. Par conséquent la couverture nationale de vaccination contre la rougeole a augmenté, et les décès attribuables à la rougeole et aux autres maladies du PEV limités. Figure 1: Causes de la mortalité infanto-juvénile à Madagascar La mortalité infanto -juvénile en milieu hospitalier en 2005 est dominée par le paludisme, alors qu en 2002, la première cause était la diarrhée. Les trois causes principales de mortalité hospitalière, les IRA, le paludisme et la diarrhée totalisaient 68% en 2001, 54% en 2002, 52% en , mais ont rebondi à 55% en Il est 7 Diagnostic par bacilloscopie appuyée par un contrôle de qualité externe, régimes standardisés de traitement, système d information par cohortes, fourniture continue de médicaments, traitement directement observé 15

16 ainsi capital de maintenir les efforts de contrôle et d élimination, surtout de proximité et dans les zones les plus reculées du pays. Tableau 3: Les quatre principales causes de mortalité chez les enfants de moins de 5 ans au niveau des CHD (%) Provinces Ensemble Pathologie Antananarivo Fianarantsoa Toamasina Mahajanga Toliara Antsiranana Paludisme grave 25 26, Diarrhée DHA 18 19, IRA/Pneumonie 9 8, Malnutrition grave 11 8, D après les estimations de l OMS en 2006, la mortalité néonatale à Madagascar est attribuable à trois causes principales: 1) 34% sont d origine infectieuse, dont 26% liés aux infections sévères néonatales, 6% à l infection du tétanos et 2% à la diarrhée ; 2), 27% sont due à la prématurité, et enfin 3) 25% à l asphyxie. La mortalité néonatale persiste à un fort ratio de 32 pour 1000 naissances vivantes et n a diminué que de 19% dans la période de 1992 à La proportion de la mortalité néonatale dans la mortalité infanto juvénile est devenue plus large et a monte de 1 sur 4 enfants en 1992 à 1 sur 3 enfants en La mortalité néonatale devient donc une préoccupation prioritaire dans la réduction de la mortalité infantile et infanto - juvénile. Les causes de mortalité maternelle hospitalière au niveau de CHR, CHU et CHD sont dominées en 2005 par les pathologies obstétricales à 71% et 29% d accouchements dystociques, les complications liées aux interruptions de grossesses comptant pour 7%. Les autre s causes sont négligeables. Les principales causes de décès maternels enregistrés dans les formations sanitaires sont les hémorragies (25%), les infections puerpérales (15%) et les éclampsies (14%). Les complications liées à l avortement arrivent en quatrième cause de mortalité maternelle avec 10% des cas. Toutefois ces chiffres ne peuvent pas donner les caractéristiques exacts des causes de décès maternels vu que le système sanitaire ne capture qu environ un tiers des décès maternels. A Antananarivo 8, la mortalité maternelle constitue à elle seule près de 10% des décès des femmes de ans. Pour l année 1993, le ratio de mortalité maternelle se situait à 359 décès pour naissances vivantes. Entre 1999 et 2002, le taux de mortalité maternelle est de 209 pour naissances vivantes, soit une réduction non négligeable de 41%. La proportion des décès consécutifs à l avortement, vraisemblablement en majorité clandestin et provoqué, compte pour plus de la moitié (52%),(63%). En 1993, 56% des décès maternels avaient pour origine un avortement (provoqué ou spontané). Cette proportion est plus élevée encore chez les femmes de 15 à 25 ans. Les complications de la grossesse et du travail d accouchement faisaient part quasi égale (respectivement 19% et 21% des décès). L analyse des données de montre que la proportion des décès liés à l avortement a été réduite de 64% par rapport au niveau de 1993, réduction largement supérieure à la baisse des autres causes de mortalité maternelle. Les efforts de diffusion de méthodes de contraception moderne et la communication sur les dangers liés aux avortements ont considérablement contribué à cette avancée. L avortement représente encore 31% des causes de la mortalité maternelle, proportion qui peut encore être sensiblement réduite. 8 Série des données de l Etat civil dans la Capital, Waltisperger D. 16

17 b) Causes de morbidité Le paludisme Le paludisme représente la première cause de mortalité et la deuxième cause de morbidité à Madagascar. En 2005, sur les patients venus en consultation dans les formations sanitaires, 16% ( cas par an) sont des cas de paludisme présumés. Il est à noter que dans les centres hospitaliers de référence, il est la première cause de morbidité vue en consultation externe. La mortalité reste élevée en particulier chez les femmes enceintes et chez les enfants de moins de cinq ans. Sur les cas graves enregistrés dans les CHD en 2005, 699 décès ont été enregistrés dont environs 40% étaient des enfants de moins de 5 ans (annuaire statistique 2005). Le taux de résistance à la chloroquine dépasse maintenant le seuil de 25% 9 toléré par l OMS. Le pays opte actuellement pour la prise en charge du paludisme par un traitement alternatif. Cependant le programme de prévention par la promotion de l utilisation des moustiquaires imprégnés par les femmes enceintes et enfants moins de 5 ans a connu un progrès important. La couverture n a cessé d augmenter depuis l an 2000 où le MICS a enregistré 1% de couverture effective, à 5% en 2005 (TRAC/PSI/CDC), et enfin à 65,5% (CI : ±6,7%) en lors de l enquête d évaluation de la SSME. L objectif d Abuja, auquel le pays s est souscrit, c'est-à-dire atteindre un niveau minimum de 60% en 2005, est en passe d être atteint mais l effort est soutenu pour assurer une élimination du fléau, surtout dans les zones de forte transmission. La Tuberculose Le contrôle de la tuberculose a connu une nette progression à Madagascar grâce aux efforts déployés à tous les niveaux pour la détection et la prise en charge à temps des cas. Si la tuberculose représentait en 2003 la 6 ième cause de morbidité hospitalière de référence chez les enfants de moins de 5 ans et 9 ième cause pour toute la population (source Annuaire Statistique Sanitaire 2003), elle ne fait plus partie des 10 principales causes en 2005, que ce soit chez les enfants ou pour toute la population. Mais la population productive (dans la tranche d âge de 15 à 49 ans) reste la plus atteinte. Les différentes enquêtes tuberculiniques réalisées au cours des dix dernières années permettent de situer le Risque Annuel d Infection (RAI) à 1,5%. Madagascar a souscrit aux objectifs internationaux fixés par l OMS en matière de lutte antituberculeuse à travers la stratégie DOTS, soit guérir 85% des tuberculeux bacillifères et détecter 70% de ceux-ci. En 2003, le taux de dépistage est de 62%, le taux de guérison de 72%, le taux de perdus de vue de 17%. Des mesures sont déjà prises: (i) la décentralisation des centres de Diagnostic et de Traitement (CDT), (ii) la participation communautaire dans la mobilisation sociale, et (iii) le renforcement du suivi et de l'évaluation. Ces mesures semblent efficaces si l on juge les statistiques de surveillance compilées par l OMS et illustrées dans le tableau ci après. Tableau 4: Indicateurs de surveillance de la Tuberculose à Madagascar Couverture DOTS (%) Taux de notification (nouveau et rechute/ hab) Taux de notification (nouveau TPM+/ hab) Taux de détection (tous nouveaux cas, %) Taux de détection (nouveaux TPM+, %) Taux de détection par DOTS (nouveaux TPM+,%) Taux de guérison (nouveau TPM+, %) Source : OMS, D après les données de surveillance parasitaire sur la résistance des antipaludéens, le taux d échec thérapeutique à la chloroquine s est accru de 19,3% en 2000 à 36,9% dans l île de Sainte Marie (zone de transmission stable) et de 9,6% à 26% à Saharevo/Moramanga (Zone de transmission intermédiaire) au cours de la même période (IPM 2005). De récentes études ont montré des taux de résistance à la chloroquine supérieur à 40% (IPM 2006). 10 Enquête d évaluation de l appropriation et utilisation du MID à Madagascar après l enquête intégrée SSME d octobre 2007 Health Bridge et CDC 17

18 La lèpre Le seuil de l élimination de la lèpre n est pas encore atteint, mais une importante diminution du nombre des malades lépreux est constatée depuis l année La prévalence est passée de 6,9 en 2000 à moins de 2,7 pour 10,000 habitants en 2005 grâce aux différentes mesures prises telles que (i) la clarification de la situation épidémiologique dans les districts sanitaires à problèmes, (ii) le contrôle de diagnostic et mise à jour du registre de routine de l'emd et (iii) la participation communautaire dans la mobilisation sociale. La peste Tableau 5: Evolution des cas de lèpre à Madagascar Nouveaux cas dépisté dans l'année Malades en traitement Taux de prévalence pour 10,000 habitants 6,9 2,73 1,2 Source : SLPe Liée au contexte de pauvreté, même si son incidence est faible, la peste sévit encore à Madagascar, avec environ 2624 malades enregistrés en 2005, sont des nouveaux cas dont 15% d enfants malades (source : fondation Raoul Follereau). Madagascar figure aujourd hui parmi les pays d Afrique les plus touchés. L'endémie pesteuse touche essentiellement des aires géographiques situées à plus de 800 mètres d'altitude, surtout dans les zones difficiles d accès où les conditions de vie sont précaires. Les mauvaises conditions d assainissement et d hygiène peuvent encore faire redouter le risque d épidémie de peste humaine dans les grandes villes telles que Antananarivo, Fianarantsoa, Mahajanga, Antsirabe. En 2003, 34 districts sanitaires étaient touchés (31%) avec confirmation de 420 cas de peste dont 62 décès (taux de létalité de 14,8%). 95% des cas déclarés de peste sévissent dans les zones rurales foyers, en particulier rizicoles, grands producteurs de riz (Miarinarivo, Tsiroanomandidy, Manandriana, Betafo, Arivonimamo, et Manjakandriana). En outre la population n est pas encore suffisamment sensibilisée sur les caractéristiques de la maladie et son origine bactérienne. Par conséquent les malades tardent à consulter et arrivent souvent dans un état de mutilation avancée, dans les centres spécialisés. Cependant, une volonté politique pour parvenir à l élimination de ce fléau est acquise mais sur terrain on fait encore face à des difficultés programmatiques multiples. Les stratégies actuelles consistent entre autres à l appui aux activités à base communautaires pour soutenir les lépreux (formation et logistique), soutien aux centres de santé, y compris les centres privés, pour la plupart confessionnels. La bilharziose La bilharziose est endémique à Madagascar et est une cause de mortalité en milieu rural. Elle se présente sous ses deux formes : dans les localités orientales et sur les hautes terres centrales du pays, de personnes souffrent de sa forme intestinale, alors que la forme urinaire atteint personnes dans la partie occidentale du pays. La morbidité de la bilharziose constitue un lourd fardeau sur l activité des populations rurales. Son contrôle, par de fréquentes et régulières campagnes de traitement de masse, doit être renforcé, notamment dans les 86 districts endémiques. En 2003, seules 30,000 personnes ont été testées dont 24,000 traitées, portant à plus de 80% la participation aux campagnes de masse. En mai 2008, une recrudescente de cas de bilharziose a fait rage à Sakaraha. Depuis 1998, le Programme National de lutte contre la bilharziose est régi par la "déclaration de Politique Nationale de Lutte contre la Bilharziose". Les stratégies actuelles visent une éradication efficace de la maladie à travers une meilleure identification des zones à risque de contamination ou de localisation à temps des foyers d infections primaires et par le traitement des surfaces d eaux autour des habitations afin de limiter les principaux facteurs de propagation. 18

19 La tungose La lutte contre la tungose ou puce chique est une priorité gouvernementale depuis l'année C est une maladie qui peut devenir invalidante lors d une contamination massive chez un sujet négligeant avec mauvaise hygiène corporelle. Elle constitue de plus, une porte d entrée pour le tétanos et la gangrène gazeuse. La prévalence atteint plus de 40% dans 13 districts sanitaires de Madagascar, entre 1 et 39% dans 36 districts et moins de 1% dans 45 districts. Le programme s efforce de former les agents de 94 districts cibles sur la lutte et la prise en charge des cas de tungose. L'opération de désinsectisation s effectue dans ces mêmes districts. Le financement de la lutte reste un défi majeur face à la demande des communautés et des efforts de promotion des mesures d'hygiène et d'assainissement. La cysticercose La prévalence de la cysticercose semble liée à l intensité de l élevage porcin, à l insalubrité de l environnement et à la pauvreté. Madagascar est devenu l un des importants foyers mondiaux de la cysticercose. Des études séroépidémiologiques réalisées entre 1992 et 2002 ont montré que sa prévalence varie de 7 à 17%. Ces études ont aussi pu montrer que 20 à 25 % des épilepsies de l adulte sont en liaison avec la neurocysticercose. En effet, ces données placent Madagascar parmi les pays les plus infestés car l OMS définit une zone à forte endémicité de la cysticercose avec une prévalence supérieure à 10%. Le pays a besoin de mettre en route un programme national de lutte contre le tænia sis et la cysticercose. La filariose lymphatique La filariose est causée par un ver filiforme qui est transmis par différents types de moustiques (anophèle et culex). Dans les zones endémiques, le parasite (filaire appelé Wuchereria Bancrofti ) est présent dès le plus jeune âge en l absence de tout signe clinique visible. La maladie se manifeste 5 à 10 ans après les piqûres infectantes des moustiques. C est une maladie endémique invalidante, source d handicap physique et psychologique. La filariose frappe surtout les pauvres, aussi bien en milieu rural qu en milieu urbain. Les enquêtes menées en 2004, montrent une forte prévalence de l endémicité des régions de la côte Est : Mananjary 58%, Manakara 46%, Toamasina I et II 40%. Elle est également présente sur la Côte Ouest, dans certaines régions de Mahajanga. Sa prévalence diminue en allant du littoral vers les hauteurs, pour disparaître à plus de 600 mètres d altitude. Une politique nationale est disponible avec une stratégie principale de prise unique de deux médicaments (diéthylcarbamazine et albendazole) par an, pendant 4 à 5 ans, soit utilisation quotidienne de sel enrichi de diéthylcarbamazine. En 2007, avec en occurrence l appui de l OMS, des campagnes d Administration Massive de Médicaments (AMM) par DEC+ albendazole ont permis au Ministère une couverture médicamenteuse de 79,5%. Les maladies non transmissibles L incidence des maladies non transmissibles (MNT), dont font partie les maladies chroniques 11, est en passe de devenir un problème de santé publique à Madagascar. En 2004, l hypertension artérielle (HTA) a été la 7ème cause de mortalité hospitalière à Madagascar, l AVC étant la première cause. En outre, toujours en 2004, le diabète qui représente 1 % des cas, a eu un taux de létalité hospitalière de 9,2 %. Ces chiffres démontrent ainsi que ces 2 maladies non transmissibles sont devenues actuellement des problèmes de santé publique. Le diagnostic d hypertension artérielle a augmenté de 160% dans les CSB de 1999 à Plus de 85% des enfants de moins de six ans et 98% des adultes souffrent de caries dentaires, alors que 90% de la population n a pas d accès financier aux soins bucco-dentaires. En 2003, 6289 cas de cataractes étaient opérés, correspondant à 11 Maladies chroniques comprennent : les maladies cardio-vasculaires, les accidents vasculaires cérébraux (AVC), les cancers, les maladies respiratoires chroniques et le diabète 19

20 7% des cas attendus (norme OMS). Par insuffisance au diagnostic, le cancer est sous rapporté avec entre 439 et 1206 cas diagnostiqués par an dans le secteur public. L élaboration d une politique nationale de prévention intégrée des facteurs de risque des MNT est en cours. De plus, le Ministère vient de mettre en place une surveillance par la collecte systématique et l utilisation de l information épidémiologique pour la planification, l exécution et l évaluation des programmes de contrôle des maladies. Par ailleurs, ses objectifs visent à l évaluation de la prévalence de 6 facteurs de risque des MNT dans la population malgache (tabagisme, alcoolisme, mauvais régime alimentaire, inactivité physique, obésité et hypertension artérielle) ainsi qu à l évaluation de l ensemble de ces facteurs de risque Contraintes et goulots d étranglement Cette section présente les résultats des différents exercices de planification ascendante du Ministère de la santé et du Planning Familial, mené en entre Mars et Juin Le processus de l élaboration du CDMT a commencé par une séance de travail de préparation afin de concevoir les appuis aux 22 Directions Régionales dans la conception de l exercice budgétaire Ensuite, des équipes conjointes entre le Ministère et ses partenaires ont fourni une assistance technique quand à la détermination de chaque stratégie d amélioration de la performance des services de santé. D autres sessions de travail avec les départements clés du Ministère de la Santé, du Planning Familial et de la Protection Sociale (MSPFPS) au niveau central, y compris l ONN et le secteur privé on permis de mieux cibler les contraintes encourues et de définir les interventions prioritaires à court, moyen et long terme. Par rapport au premier CDMT ( ), il n y a pas eu d enquêtes ménages récents, hormis l EPM Par conséquent les données de base d évaluation et de la planification se reposent sur les informations issues de l EDS III ( ), de l EPM, des enquêtes de couverture des programmes spécifiques et des données de routine du MSPFPS. a) Goulots d étranglement, stratégies et objectifs pour atteindre les objectifs clés du MAP et OMD A l instar du CDMT I, les paquets d interventions sont analysés selon les niveaux de prestation de service, notamment au niveau communautaire, avancé et clinique. Le niveau des indicateurs est évalué selon cinq déterminants qui permettent de mettre en évidence les goulots d étranglement d un paquet de services, en fonction de la situation de couverture effective actuelle. Une stratégie est recommandée pour atteindre des objectifs réalisables à moyen terme dans le cadre de ce CDMT et donne une indication de l ampleur des progrès à atteindre afin de mieux cibler les bénéficiaires et de se rapprocher s approche des ODM. Niveau familial et communautaire Au niveau familial et communautaire, les interventions traceurs retenues sont: (i) les moustiquaires imprégnées pour le paquet des soins préventifs maternels et néonataux au niveau communautaire ; (ii) l allaitement maternel exclusif de zéro à cinq mois, pour le paquet des soins préventifs de l enfant, y compris la stratégie WASH au niveau communautaire ; et (iii) Thérapie de réhydratation orale pour le paquet de la prise en charge des pathologies maternelles, néonatales et de l enfance au niveau communautaire. Goulots : Faible couverture effective des interventions de promotion et de prévention; notamment dans l utilisation de moustiquaires imprégnées d insecticide chez les enfants de moins de cinq ans, la pratique de l allaitement maternel exclusif, la prise en charge correcte des cas de diarrhée, l accès à une source d eau potable avec un moyen de stockage correct et l usage de toilette adéquate. L insuffisance des agents communautaires entrave la pérennité des activités au niveau famille et communauté. 20

21 Stratégies: Développement et mise en œuvre d une stratégie de communication avérée afin d améliorer les pratiques familiales et communautaire en matière d alimentation du jeune enfant, d attitude positive en recherche de soins médicaux à temps et en hygiène. La cible principale concerne les femmes des communautés des zones rurales et n ayant pas d accès direct à des structures de santé fonctionnelles. Revitalisation des modules de formation des agents communautaires sur la PCIME communautaire. Dotation en équipement et médicament essentiel (moustiquaires à imprégnation durable, les kits d accouchement, antibiotiques pour la prise en charge des cas d IRA au niveau communautaire). Renforcement des structures/outils de suivi et de supervision des activités communautaires hors zones urbaines. Figure 2: Goulots d étranglement et objectifs de couverture 2012 : service de santé préventive familiale et WASH (Utilisation de moustiquaires) 100% 100% 88% 94% 91% 82% 82% 75% 70% 60% 56% 49% 50% 40% 40% 25% 0% Service préventif standardisé, orienté vers les populations Parmi les activités de service préventif standardisé pour les groupes de population particulièrement ciblés, trois interventions traceurs ont été retenues: (i) la planification familiale pour le paquet des soins préventifs pour adolescentes et femmes enceintes en service préventif standardisé ou consultation clinique; (ii) la consultation prénatale pour les soins préventifs pré, post, et néonataux ou en consultation clinique ; et (iii) la vaccination DTC3/Rougeole pour le paquet des soins préventifs pour l enfant sain en service préventif standardisé ou en consultation clinique. Goulot : Faible niveau de couverture effective des services orientés vers les populations ; en particulier, la qualité des prestations de service n est pas souvent conforme aux normes. La vaccination complète des enfants avant l âge de 12 mois, bien qu en nette progression, n atteint pas encore le niveau universel recommandé, la consultation prénatale au cours du 1er trimestre de grossesse ne se fait pas systématiquement. Il en est de même pour l utilisation de contraceptions modernes. De plus le suivi postnatal est insuffisant. Faible taux de couverture des offres de service PTME malgré une nette augmentation du nombre des sites PTME. Il existe de systèmes parallèles d'approvisionnement et de distribution des intrants de santé (SALAMA et programmes verticaux). Stratégies : Intensification des stratégies IEC ciblant les familles, les associations de femmes et leaders communautaires ; renforcement de la performance de la chaîne de froid au niveau des postes de santé; organisation des services de santé infantile et maternelle des postes de santé, de manière à accroître l efficacité du personnel de santé ; dotation d équipements de base pour la conduite des activités avancées ; formation et remise à niveau du personnel de santé pour la prise en charge clinique, maintenance et gestion du stock ; intégration des intrants des programmes verticaux dans le système d approvisionnement unique ; introduction progressive des interventions nouvelles à haut impact (vaccin anti-pneumocoque, pentavalent et 21

22 rotavirus) ; généralisation du programme PTME au niveau des services de consultation prénatale des postes de santé ; prise en charge progressive de la malnutrition chez les femmes enceintes. Figure 3: Goulots d étranglement et objectifs de couverture 2012 : soins préventifs pendant la grossesse (Consultation Prénatale) 100% 94% 90% 90% 94% 94% 79% 81% 81% 80% 75% 69% 50% 40% 25% 21% 0% Fournitures disponibles RH disponibles acces à la CPN CPN1 CPN4+ CPN1 au 1er trim. Données de base Objectif 2012 Madagascar Soins cliniques Les quatre interventions traceur retenues pour les services en milieu clinique sont : (i) la prise en charge de la pneumonie chez les moins de cinq ans pour le paquet de la prise en charge clinique des pathologies au niveau primaire ; (ii) l accouchement assisté par personnel qualifié pour le paquet des soins préventifs maternels et néonataux en milieu clinique ; (iii) les soins obstétricaux et néonataux d urgence de base (SONUB) pour le paquet de la prise en charge clinique au premier niveau de référence ; et (iv) les soins néonataux et obstétricaux d urgence complets (SONUC) pour le paquet de la prise en charge clinique au second niveau de référence. Goulot : Faible utilisation des services de santé de base du niveau primaire et des services de référence. Moins de 65% de la population sont située dans un rayon de 5 km d'une structure de soins et le taux d'utilisation des services de santé de base public est de 50%. La fréquentation des centres de santé a connu une diminution entre 2005 et En effet, le taux d accouchement assisté dans les CSB est passé de 26,1% à 22,2% et celui de la consultation externe de 49% à 32,4% (Rapport de mise en œuvre du DSRP en 2006). Cette évolution est due à un problème d organisation facilitant l accès ou incitant la population à fréquenter les CSB. En outre, en 2006, seuls 30% des CSB, 16% pour CHRR et aucun CHD respectent les normes requises (plateau technique, personnel, bâtiment). Insuffisance de la prise en charge du statut nutritionnel de la femme enceinte. Répartition inadéquate du personnel de santé qualifié surtout en infirmier et sage femme (41% du personnel de santé s'occupe de 21% de la population totale). En matière de financement, le Budget de l'etat alloué au MSPF est insuffisant, les dépenses de santé en pourcentage du PIB ont nettement diminué entre 2004 et 2005 (2004: 1,7% et 2005 : 0,9%), le décaissement du budget alloué par les partenaires n'est pas toujours satisfaisant. Stratégies: Réhabilitation et équipement des postes de santé pouvant accueillir un service de soins obstétriques d urgence de base (SOUB); formation et remise à niveau des personnels de santé du niveau primaire ; gratuité des accouchements et interventions par césarienne ; conduite et soutien des activités intersectorielles pour la réduction du taux de mortalité maternelle élevé; redynamisation des activités de suivi et de rapportage ainsi que de la stimulation de la demande. 22

23 Figure 4: Goulots d étranglement et objectifs de couverture 2012 : Soins cliniques maternels et néonataux (Accouchement au premier niveau de référence) 100% 98% 98% 75% 72% 72% 60% 60% 65% 57% 50% 51% 43% 47% 32% 25% 0% Disponibilite Med pour accouch. Disponibilite RH Pop < 5km Acc pers qual (+matrone Acc en pers de sante forme) qual Acc en centres fixes Données de base Objectifs 2012 Madagascar b) Performance des autres interventions prioritaires Pathologies transmissibles Au cours des dernières années, des efforts particuliers sont soutenus afin de mieux contrôler, voir même d éliminer le fardeau des diverses maladies transmissibles comme la lèpre, la peste, la tungose, la cysticercose ou la bilharziose qui sévissent à Madagascar. Ces programmes, à travers des objectifs fixés par des stratégies de renforcement de la prévention, des programmes en cours, de l amélioration de la qualité de la prise en charge et du renforcement des mesures d hygiène et d assainissement contribuent également à la réduction de la mortalité. La performance de ces programmes prioritaires est décrite dans le tableau suivant : Tableau 6: Objectifs et stratégies de lutte contre les autres maladies transmissibles Pathologie Objectifs Stratégie Tuberculose Taux de guérison de 90% Renforcement prévention, amélioration de la prise en charge, renforcement du programme Lèpre Réduire la prévalence de la lèpre de 2.73 (pour habitants) à 0.25 (pour habitants) Maintien de la qualité de service, renforcement de la mobilisation sociale dans les zones enclavées, amélioration de la prévention des invalidités Peste Diminuer la létalité de 9.5 à 5% Amélioration de la détection et traitement gratuit des cas, mesures d'hygiène et d'assainissement, intensification de la lutte anti-vectorielle et des gîtes Bilharziose Filariose Réduire le taux de prévalence de la bilharziose Chistosoma mansoni de 20 à 15% Réduire le taux de prévalence (dans les régions endémiques) de à 10-25% Mise en place programme dans les districts sanitaires à risque. Intensifications traitement de masse Campagnes périodiques de distribution de masse de médicaments Utilisation des moustiquaires imprégnées Tungose Ramener le taux de prévalence à moins de 1% Renforcement de la prise en charge médicale au niveau des Districts à forte prévalence Désinsectisation des villages à forte prévalence Autres pathologies non transmissibles En dehors des pathologies infectieuses et parasitaires classiques, le Gouvernement et ses partenaires accordent une attention particulière aux autres problèmes de santé publique encore mal appréciés ou 23

24 insuffisamment pris en compte dans les programmes d envergure nationale. L effet des évènements d urbanisation, des changements de comportements, et de la défaillance des mesures de prévention et de prise en charge, les maladies non transmissibles tendent à émerger de plus en plus dans le pays. Le tableau suivant montre les objectifs et les stratégies de la lutte contre les maladies non transmissibles. Tableau 7: Objectifs et stratégies de lutte contre les maladies non transmissibles Domaines Objectifs Stratégie Santé bucco-dentaire Santé oculaire Santé mentale Santé des personnes en situation d'handicap moteur Lutte anti-tabac Lutte contre la toxicomanie, l'alcool et les drogues Santé scolaire Protection des Groupes vulnérables (Personnes âgées et orphelins) Diminuer l'indice D-CAO (Dents Cariées, Absentes ou Obturées) des enfants<12 ans de 3,1 à 2,5 Augmenter le taux de détection des affections oculaires de 1,3 à 2,5% Augmenter le couverture en opération cataracte des personnes > 60ans de 0,20 à 0,45% Augmenter le taux de prise en charge des troubles mentaux au niveau des CHDs jusqu'à 50%, et le taux de traitement des troubles graves aux CHU et CHRR à 65% Augmenter le taux de dépistage des déficiences à la naissance jusqu'à 65%, et le taux de prise en charge des personnes handicapées moteur à 50% Réduire la prévalence du tabagisme de 20,3 à 10%, et stopper la propagation de l'épidémie du tabac. Réduire de 1% le pourcentage de ménages consommant des boissons alcoolisées, Diminuer de 1% le pourcentage de jeunes consommant des drogues illicites. Transformer tous les établissements primaires publics en " école santé " Augmenter le % de population très pauvre et vulnérable pris en charge par le système sanitaire à 50% Augmenter le % d'orphelins pris en charge par des actions sociales à 50% Intégration de la santé bucco-dentaire dans le PMA des districts Prise en charge des affections bucco-dentaires IEC Fluoration du sel alimentaire Réhabilitation et équipement des centres d'ophtalmologie Prévention et prise en charge des patients, approvisionnement consommables et médicaments essentiels oculaires des centres ophtalmologiques Intégration de la santé mentale au PMA des CHD, Formation personnelle CSB, CHD pour la prise en charge des cas simples et la référence des cas complexes, IEC pour l'intégration familiale et communautaire des malades mentaux Disponibilité des neuroleptiques et antiépileptiques dans toutes les formations sanitaires Pérenniser les services d'appareillage et de rééducation (SAR), Renforcer les échanges interprofessionnels, Améliorer l'organisation et la qualité des soins dispensés dans les services d'appareillage et de rééducation, Améliorer l'accessibilité financière et l'utilisation des services pour les handicapés. Instituer la prise en charge communautaire des personnes en situation de handicap Mise en place et renforcement de cadre institutionnel et structurel de lutte anti-tabac conformément à la Convention cadre de l'oms pour la lutte antitabac Renforcement des activités de prévention et des mesures de promotion en matière de lutte antitabac Renforcement de la prise en charge des méfaits du tabagisme (dépistage, sevrage, traitement des complications) Recherche opérationnelle et suivi des programmes Développement de la coopération et coordination des activités de lutte anti-tabac Renforcement de la prévention de modes de vie saines et de comportements favorables à la santé chez les jeunes Renforcement de la prise en charge des accidents et maladies liées à la consommation d'alcool et de drogues (sevrage, traitement et réinsertion sociale), Développement de la collaboration intersectorielle et multidisciplinaire Réforme et application de la législation relative à l'alcool et à l'abus des drogues, Recherche opérationnelle dans les domaines socio - anthropologique, comportemental et médico -sanitaire. Vulgarisation du programme "école santé " dans tous les établissements publics, Décentralisation des activités de santé scolaire, Mise en application de l'initiative " école santé ", Promotion de la recherche en matière de la santé scolaire et parascolaire. Développement et mise en œuvre effective d'un Programme nationale de protection sociale Extension de l'initiative LEMIZO au niveau des structures déconcentrées Développement et mise en œuvre d'un Paquet Minimum d'activités en matière de Protection Sociale Opérationnalisation les réseaux de protection de l'enfant au niveau des communes 24

25 1.2.3 Défis majeurs a) Atteindre les objectifs du MAP et OMD Compte tenu des facteurs contraignants cités ci-dessus le ministère a défini les objectifs d intervention suivants: - Fournir à toute la population un service de santé de qualité - Développer la participation communautaire en faveur de la santé - Mobiliser tous les acteurs sociaux et économiques à contribuer au développement sanitaire - Responsabiliser les structures déconcentrées et décentralisées à la mise en œuvre des actions sanitaires Malgré l amélioration notable observée ces dix dernières années notamment en matière de survie de l enfant, Madagascar devrait doubler ses efforts afin d atteindre les objectifs du MAP d ici 2011 notamment : - Augmenter le taux d accouchement dans les services de Santé à 50% - Augmenter l espérance de vie de 55 à 65 - Réduire à 9% le taux de mortalité du paludisme en milieu hospitalier - Augmenter à 90% le taux de guérison de la tuberculose bacillifère - Maintenir la prévalence du VIH/Sida chez la femme enceinte à moins de 0,9% - Réduire à 3, l indice synthétique de fécondité - Augmenter à 30% le taux de prévalence contraceptive - Réduire à 47 %0 le taux de mortalité infanto juvénile - Réduire à 273 pour naissances vivantes le taux de mortalité maternelle L atteinte de ces objectifs va réaliser un véritable saut qualitatif pour un développement harmonieux du bien être de la population. Ci-après sont les objectifs fixés d ici 2012 et 2015 pour des interventions prioritaires clés. Tableau 8: Liste des indicateurs clés pour les MAP/OMD relatifs à la santé: Madagascar Domaine Sous Domaine Indicateur Baseline OBJECTIFS Vitamine A Taux de Supplémentation en vitamine A Malnutrition Prévalence de l'insuffisance pondérale 41, Prévalence du retard de croissance 47, Nutrition Petit poids de naissance Prévalence des petits poids de naissance 4,6 4 3,5 Initiation précoce de l'allaitement maternel 62, Alimentation du jeune enfant Allaitement maternel exclusif 6 mois 67, Alimentation de complément (6-9 mois) Couverture vaccination (complètement vacciné) 52, Vaccination Couverture vaccination Hib Couverture vaccination DTC3/HepB3 61, Utilisation des MII par les moins de 5 ans 35, Paludisme Taux de mortalité du paludisme en milieu hospitalier 15,6 9 <9 Santé de traitement antipaludéens 34, l'enfant Pneumonie Traitement antibiotiques pour la pneumonie 39, Maladies diarrhéiques SRO et poursuite de l'alimentation pour la diarrhée 58, Zinc thérapeutique pour la diarrhée Population utilisant des sources d'eau propre 39, Eau et Assainissement Population utilisant des latrines (toilette avec chasse) Prévalence VIH au sein des femmes enceintes ,5 <0,8 <1 Prévalence de la syphilis 4,2 5 <5 VIH/SIDA 4Ps % des enfants séropositifs recevant des ARV % femmes enceintes VIH positives recevant des ARVs Taux de guérison de la tuberculose bacillifère Consultation prénatale Couverture consultation prénatale (CPN 4+) 39, Santé de la Soins de l'accouchement Accouchements assistés par professionnel de santé 51, mère Taille des ménages Indice synthétique de fécondité 5,2 3 <5 Taux de prévalence contraceptive 18, Protection Grossesse adolescente 5,3 <10 <5 Protection des filles sociale et Mariage précoce 8,

26 Domaine Sous Domaine Indicateur Baseline genre Système de santé Gestion des ressources OBJECTIFS Taux de fréquentation des structures sanitaires (CSB) Taux de césarienne b) Atteindre les autres objectifs prioritaires du Ministère Les défis des autres programmes prioritaires du Ministère découlent de l analyse de la performance des autres interventions sur des pathologies souvent négligées mais connaissent de plus en plus des problèmes de réémergence. Dans le tableau ci après sont décris des indicateurs de performance et des objectifs par domaine d interventions prioritaires. Tableau 9: Liste des indicateurs clés pour les autres interventions prioritaires du secteur Baseline OBJECTIFS Domaine Sous domaine Indicateurs Lèpre Taux de prévalence (p 10,000) 2,73 0,5 0,25 Taux de détection (p. 10,000) 3,7 3 2,5 Peste Taux de létalité 9,5 5 2 Tungose Taux de prévalence (%) <1 <1 Maladies Cysticercose Prévalence de la cysticercose active transmissibles Taux de prévalence de la bilharziose Chistosoma Bilharziose mansoni Taux de prévalence (région épidémique) 12 à à 25 8 à 20 Filariose % ménage consommant de sel enrichi de diethylcarbamazine (région épidémique) Affections bucco-dentaires Indice D-CAO des enfants de moins de 12 ans 3,1 2,5 2 % population plus de 60ans opérées de la Infections de l'œil et ses 0,20 0,47 0,66 cataracte annexes Taux de détection des affections oculaires 1,3 2,5 5 HTA: taux de prévalence 17, Chroniques et Modes de HTA: Taux de létalité 7,1 6 5 Maladies non vie Tabagisme: taux de prévalence 20, transmissibles Prévalence de la consommation excessive d'alcool 6,8 6 5 Accidents et traumatismes % de cas d'accidents et traumatismes pris en charge au niveau CHD Troubles mentaux Taux de prise en charge des troubles mentaux dans les CHD Taux de traitement des troubles graves aux CHU ou CHRR Taux de dépistage des déficiences à la naissance Handicap Taux de prise en charge des personnes handicapées moteur Protection sociale Personnes âgées et travailleurs Orphelins/Délinquants % population très pauvre et vulnérable pris en charge par le système sanitaire % d'enfants 0-14 ans ne vivant avec aucun parent 6,4 6 <6 % d'orphelins pris en charge par des actions sociales Ainsi, les principaux défis à relever dans le secteur concernent les points suivants : La répartition équitable et l utilisation rationnelle des ressources disponibles ; L accroissement de la demande et l amélioration des prestations de services de santé ; Le maintien et l amélioration des performances en matière de survie de l enfant ; Le développement de la Santé Maternelle ; L intensification de la lutte contre le VIH/Sida ; La mise en œuvre d une stratégie efficace de Planning Familial ; 26

27 L éradication des principales maladies liées à l environnement ; La modification de l environnement, et changement de comportement en faveur de la santé ; Le partenariat effectif du secteur public avec les agents communautaires Rappel sur les défis MAP et interventions clés Les orientations stratégiques prioritaires retenues pour faire face aux défis du MAP comprennent respectivement : Engagement 5: Défi 1 : Assurer la fourniture de services de santé de qualité à tous mise aux normes des centres de santé sur le plan des ressources humaines qualifiées, des infrastructures et des équipements en priorisant le niveau périphérique opérationnel intensification du partenariat avec les différentes parties prenantes : partenaires techniques et financiers, secteur privé et confessionnel, communauté, tradipraticiens et structures décentralisées. Transfert effectif des ressources au niveau déconcentré et décentralisé Défi 2 : Elimination des principales maladies transmissibles Renforcement de la lutte contre les maladies endémo épidémiques prioritaires en particulier le paludisme, les Infections Sexuellement Transmissibles et la tuberculose par le biais d une surveillance et prévention efficaces ainsi qu une prise en charge adéquate. Intégration des activités de lutte contre les maladies à tous les niveaux. Défi 3 : Gagner la lutte contre le VIH et SIDA Mobilisation des partenaires nationaux et internationaux ainsi que la communauté dans le cadre de la lutte contre le VIH/ SIDA Promotion des activités de surveillance et de prévention Amélioration de l accès aux services de diagnostic et de traitement des IST, du VIH/SIDA incluant les médicaments antirétroviraux en visant particulièrement les groupes vulnérables Défi 4 : Mettre en œuvre une stratégie efficace de planning familial Sensibilisation intensive de la population en priorisant les jeunes sur la santé de la re-production et la planification familiale Augmentation de l accès aux services de santé de la reproduction et de planification familiale Sécurisation des produits contraceptifs Intégration du planning familial dans toutes les campagnes de masse Défi 5 : Réduire la mortalité infanto -juvénile Renforcement des structures sanitaires et communautaires en matière de santé des enfants Intégration des offres de service de prévention et de prise en charge de la santé des enfants à tous les niveaux Défi 6 : Réduire la mortalité maternelle et néonatale Promotion des activités de sensibilisation et de mobilisation en matière de santé maternelle et néonatale Redéploiement des sages femmes et infirmières au profit des centres de santé dans les zones rurales 27

28 Amélioration de la prise en charge des grossesses à risque et des accouchements difficiles Défi 7 : Améliorer la nutrition et la sécurité alimentaire Afin de parvenir à une réduction significative du taux de malnutrition chez les enfants de moins de 5 ans et du taux d insécurité alimentaire au sein des ménages et chez les groupes vulnérables : Amélioration de la coordination des activités entre les différentes structures de surveillance nutritionnelle au niveau national, régional et local Intensification du programme national de nutrition communautaire et des activités de prévention selon le système HIMO Renforcement de la lutte contre les déficiences en micronutriments chez les femmes enceintes et les mères allaitantes pour réduire l insuffisance pondérale des nouveaux nés Défi 8 : Approvisionner la population en eau potable et généraliser les pratiques hygiéniques et sanitaires Promotion de l utilisation de l eau potable par la population Renforcement de la sensibilisation et de la mobilisation sur les pratiques hygiéniques et sanitaires Contribution à la mise en œuvre de la stratégie WASH Engagement 8: Défi 4 : Améliorer l appui aux très pauvres et vulnérables Étendre l'initiative LEMIZO au niveau des structures déconcentrées Harmoniser les activités des intervenants dans le domaine de protection sociale Définir le Paquet Minimum d'activités en matière de Protection Sociale Opérationnaliser les réseaux de protection de l enfant au niveau des communes Assurer le suivi et l évaluation des programmes relatifs à la protection de la famille Défi 5 : Promouvoir l égalité de genre et l autonomisation des femmes Promotion des études et recherche -actions liées au Genre Renforcement des capacités techniques des intervenants en Genre et Développement Intensification de l IEC/CCC en matière de Genre Facilitation de l accès des femmes au marché de l emploi; et aux systèmes de micro crédits Développement des AGR au sein des associations de femmes; Redynamisation des foyers sociaux et/ou des centres de jeunes Atouts, Pertinences - Reconnaissance du secteur santé comme un secteur prioritaire par le Gouvernement; - Engagement du plus haut niveau sur les défis à relever (Planning Familial, paludisme, VIH/SIDA) ; - Engagement dans le processus de Décentralisation, une condition de réussite du développement sanitaire; - Capacité exemplaire dans la conduite des stratégies efficaces sur la santé de l enfant; - Disponibilité des documents stratégiques ; - Part du budget alloué aux Districts (SDSAS) amélioré : 54,20% en 2004 puis 58,6% en Limites - Politique sur la participation communautaire en gestation 28

29 - Capacité institutionnelle limitée en matière de coordination, de planification, et de gestion budgétaire; - Verticalité des programmes ; - Non intégration des activités et des ressources surtout pour les programmes prioritaires; - Forte centralisation des prises de décision et de la gestion des ressources 29

30 II. Missions : Santé et Affaires Sociales et Santé des Mères et Enfants 2.1 Domaines prioritaires d interventions Gestion du secteur Afin de mieux coordonner les activités dans le secteur et à la suite de l adhésion à la Déclaration du Millénaire, le Ministère de la Santé et du Planning familial supporté par ses partenaires, a élaboré la Politique Nationale de Santé. Ce document renferme les orientations, les objectifs et les stratégies du secteur santé. L objectif général de la politique nationale de Santé à Madagascar est de participer pleinement à la lutte contre la pauvreté et l exclusion, et de contribuer au développement socio économique global du pays par l amélioration de l état de santé de la population. Durant ces dernières années, les indicateurs montrent une amélioration de l état sanitaire de la population. Ces progrès concernent surtout la santé maternelle et infantile, ainsi le taux de mortalité infantile a diminué de 99 pour mille (1997) à 58 pour mille en Pour la même période, le taux de mortalité maternelle a abaissé de 488 à 469 pour naissances vivantes. Pour le Planning Familial, le taux de prévalence contraceptive passe de 9,7% à 18%, ce qui a entraîné un indice synthétique de fécondité à 5,2. En 2005, relatif à l accès de la population aux soins de santé, le ratio population /CSB a évolué de 1/7416 à 1/7386, et le taux de réalisation des prescriptions médicales dans les centres de santé de base reste autour de 90%. Dans la lutte contre les maladies, le taux de morbidité lié au paludisme vu dans les CSB a passé de 19,5% à 17,5%, et le taux de guérison des tuberculeux a augmenté de 60,7% à 72%. Pour le cas du VIH/SIDA, le taux de prévalence se maintient inférieur à 1%. Ainsi, en termes d indice de développement humain, Madagascar a gagné quatre points et se situe au 143 è rang sur les 170 pays et ne figure plus dans la catégorie des pays les moins avancés. Malgré ces performances et par rapport à la lutte contre la pauvreté, quelques points méritent une attention. L utilisation des services de santé reste faible puisque le taux de consultations externes atteint 37% seulement, et le taux d accouchement assisté n est que 20 % au niveau des CSB en Cette faible utilisation résulte en partie de la qualité de service et de l inexistence d un système de paiement qui s ajuste à la situation financière de la population. En outre, les ressources humaines constituent un problème crucial pour le secteur santé. En sus du manque d effectif, la répartition inéquitable entre les différentes régions aggrave la situation. Par ailleurs, le financement du secteur reste faible, vu la dépense en santé par habitant et la part du budget de l Etat (8%). En plus, le système de santé actuel n offre pas de protection financière adaptée à la majorité de la population dont 68,7% vivent en dessous du seuil de pauvreté. L orientation politique actuelle vise l atteinte des Objectifs du Millénaire pour le Développement, il s agit de réduire de moitié le taux de la pauvreté d ici Conscient que l évolution des indicateurs vers cet objectif se fasse assez lentement, le Gouvernement s engage à mettre en œuvre le Madagascar Action Plan (MAP), le document de référence en planification nationale pour la période 2007 à Les huit engagements du MAP partent des Objectifs du Millénaire pour le Développement et de la vision Madagascar naturellement. Pour mettre en œuvre la Politique Nationale de Santé et le MAP, le Ministère de la Santé, du Planning Familial et de la Protection Sociale a élaboré le Plan de Développement du Secteur Santé et de la Protection Sociale (PDSSPS). Ce Plan détermine les stratégies à suivre pour développer le secteur de 2007 à Ce Plan établira et priorisera les actions à suivre pour atteindre les objectifs du MAP. Le PDSSPS identifie cinq objectifs 30

31 prioritaires pour le secteur santé dont leur réalisation dépend essentiellement des activités du Ministère de la Santé et du Planning Familial, à savoir : population et planning familial, nutrition, réduction de la mortalité maternelle, réduction de la mortalité des enfants de moins de cinq ans, lutte contre le VIH/SIDA et le paludisme. Ce document servira de base pour une approche sectorielle et programmatique de l appui des partenaires au développement sanitaire. Les partenaires financiers surtout les principaux bailleurs de fonds (Banque Mondiale, Coopération Française/AFD, USAID, Système des Nations Unies/UNFPA/OMS/UNICEF, JICA, ) vont appliquer l Approche Sectorielle Elargie ou processus SWAP pour supporter ce Plan. Cette approche vise à soutenir un programme sectoriel national, d une façon complète et coordonnée, en vue de renforcer les systèmes et procédures du pays. Le SWAP utilise un cadre commun pour la planification, la mise en œuvre, les dépenses et le suivi évaluation. La redynamisation du système de santé basée sur les régions et les districts sanitaires a été relancée par l affectation des moyens humains et matériels nécessaires à la bonne marche des services. Cette mesure a eu des impacts remarquables sur la santé de la population en rapport à l engagement 5 du MAP. Ces résultats sont à mettre au compte de la synergie suffisante avec les autres actions sectorielles liées à la santé notamment la nutrition, l eau, l assainissement et la sécurité alimentaire. En outre, des efforts ont été menés en faveur des couches les plus vulnérables et les populations des zones enclavées à travers la mise en place des fonds d équité et la construction ou réhabilitation d infrastructures sanitaires périphériques. Sur le plan de la Protection Sociale, des actions efficaces et durables ont été initiées afin d atteindre les buts de l engagement 8 du MAP relatifs à la «Solidarité Nationale». Ces actions portent sur l appui aux très pauvres et vulnérables, la promotion du genre ainsi qu à l amélioration des conditions de vie de la famille. Le présent CDMT est conçu afin de matérialiser la mise en œuvre des différentes stratégies définies dans la Politique Sectorielle. En général, les reformes du secteur santé et protection sociale sont conformes aux objectifs du millénaire pour le développement et rejoignent les engagements du Madagascar Action Plan Politiques mises en œuvre et mesures clefs a) Nouvelles politiques publiques Dans le cadre de la mise en œuvre du MAP, les nouvelles politiques publiques reposent sur la bonne gouvernance, la décentralisation et la déconcentration, la considération des disparités régionales, l efficience et la viabilité des programmes sanitaires prioritaires, les stratégies sectorielles. Concernant la bonne gouvernance, il s agit d améliorer la gestion des ressources en appliquant des critères bien déterminés d allocation et de la transparence, de faciliter les procédures d exécution budgétaire surtout au niveau des structures déconcentrées. Cette idée force implique le renforcement institutionnel par la mise en place d un système fort de planification, de budgétisation et de suivi évaluation. Il importe aussi de renforcer le système de contrôle et d audit pour éviter les abus des responsables surtout au niveau des services de santé des districts qui gèrent les ressources des CSB. Pour la décentralisation et la déconcentration, il s avère essentiel de procéder au transfert des compétences vers les collectivités territoriales décentralisées, la maîtrise d ouvrage des infrastructures sanitaires (CSB, centres hospitaliers), la planification du développement sanitaire et la gestion des ressources humaines. Les services techniques déconcentrés seront renforcés en terme de capacités techniques et financières afin qu ils puissent appuyer et accompagner les CTD. Cette politique implique une réorganisation institutionnelle par un allègement des structures centrales, la définition des rôles et missions de chaque niveau, l ajustement du 31

32 cadre juridique au contexte de développement. Il y a lieu aussi de clarifier les procédures de transfert des compétences vers les CTD et les STD. A propos de la considération des disparités régionales, il importe de procéder à un ajustement des interventions en priorisant les zones vulnérables (à fort taux de pauvreté, enclavées et peuplées, sans partenaires techniques et financiers). La dimension régionale est prise en compte à toutes les étapes du processus de développement. En termes d efficience et de viabilité des programmes sanitaires prioritaires, il s agit de définir des politiques de mise en œuvre adaptées au saut qualitatif. Ceci implique l intégration des activités surtout au niveau communautaire, la mise en commun des ressources, le décloisonnement du secteur santé, la responsabilisation des CTD et des communautés. En outre, des programmes prioritaires sont définies afin d avoir un système de santé pérenne et efficient. Il s agit de : 1. Augmenter la confiance de la population aux services de santé 2. Mettre en œuvre la feuille de route pour la réduction de la mortalité maternelle et néo natale 3. Renforcer la lutte contre les Maladies transmissibles notamment le VIH, le Paludisme et la Tuberculose 4. Satisfaire les besoins en Planning Familial dans les zones rurales et enclavées 5. Améliorer la performance de la gestion décentralisée 6. Promouvoir la responsabilité civile dans la gestion des Formations Sanitaires 7. Mettre en place des systèmes de financement en faveur de la population vulnérable et promouvoir la protection des droits De ces nouvelles priorités, le Ministère de la Santé et du Planning Familial a engagé les réformes institutionnelles suivantes : 1. réforme budgétaire selon le budget de programme. Il s agit d articuler l organigramme avec cette réforme budgétaire. 2. mise en place d un système de coaching 3. renforcement d une culture de résultats, de suivi évaluation, et d audit 4. application d un contrat de performance à tous les niveaux. b) Ressources humaines L octroi d un total de 894 postes budgétaires pour le personnel technique en 2008 a pu couvrir 28 % de besoins en médecins et 38 % des besoins en paramédicaux. Personnel médical Existants Besoins Besoins satisfaits Année 2008 Postes à couvrir Médecins (28,18%) 637 (71,82%) Paramédicaux (-37,78%) 896 (62,22%) Si le même nombre de postes budgétaires serait disponible chaque année, la totalité des besoins en médecins et paramédicaux serait couverte d ici environ 3 ans. Perspectives : 1. Rendre régulier l octroi annuel des postes budgétaires pour les Médecins et Paramédicaux 2. Bien repartir les professionnels de santé existants : gestion équitable et rationnelle 32

33 3. Créer un système de motivation du Personnel: salaire, indemnité d éloignement, gestion de carrière 4. Mettre en place des mesures incitatives pour les régions enclavées afin d éviter une fuite de cerveau et une migration vers les zones urbaines ou pays développés 5. Mettre en place des bases de données fiables et à jour (SIGRH) 6. Renforcer la collaboration et le partenariat avec les Organismes privés: formation, prestation de soins au niveau des régions 7. Renforcer la capacité des professionnels de santé dans tous les niveaux: responsables du personnel ou autres 8. Élaborer et valider un plan de carrière du personnel du secteur santé 9. Élaborer un Plan de Mise en œuvre du PDRH 10. Mettre en place un observatoire national pour la gestion des ressources humaines du secteur santé 11. Réduire à zéro les dossiers d avancement du personnel en souffrance c) Système d information et de communication Malgré l adoption d un système d information intégré, on note une multiplication de demande de données complémentaires en dehors du SIG par les programmes verticaux. Cette situation entraîne une surcharge de travail des agents périphériques en matière de collecte et traitement des données ainsi qu un manque de promptitude des rapports mensuels. Au niveau des hôpitaux, le système d information non standardisé rend difficile l exploitation des données hospitalières. Les principaux problèmes rencontrés par le système d information relèvent de l insuffisance en ressources humaines qualifiées et en équipement, la gestion, la collecte, l analyse, l utilisation, la dissémination et la rétro - information. La non notification, surtout au niveau des structures sanitaires privées et l insuffisance de rapportage complétude à tous les niveaux, diminuent la qualité des données. De même, l insuffisance de l utilisation des données recueillies, à tous les niveaux du système pour identifier et résoudre les problèmes importants, ne valorise pas l utilité du système d informations. Concernant le volet protection sociale, un système d information standardisé n est pas encore en place. Pour résoudre ces problèmes, il a été envisagé de : 1. Mettre en place: a. des infrastructures de communication et assister la mise en réseau informatique du système b. un réseau de laboratoire de référence et de surveillance intégrée des maladies à potentielle épidémique c. une banque de données informatives relative au système de santé et de protection sociale d. un système intégré de collecte des données socio -sanitaires e. un logiciel de Gestion hospitalière uniforme 2. Réviser le RMA pour intégrer et synthétiser les données nécessaires aux utilisateurs 3. Appliquer le logiciel de gestion hospitalière 4. Relancer le processus de mise à jour du système d information y compris la carte sanitaire 5. Elaborer et appliquer le document définissant les rôles /responsabilités et paquets des acteurs communautaires en surveillance épidémiologique 6. Mettre en œuvre le système de Télémédecine 33

34 2.2 Programmes principaux du budget programme Les programmes du CDMT et les responsabilités Pour la préparation de la nouvelle nomenclature mise en vigueur à partir du budget 2009, MSPF propose de nouvelles missions et de nouveaux programmes qui correspondent à ses fonctions et activités principales et qui sont en concordance avec sa structure organisationnelle. a) Les nouvelles missions du secteur santé Les critères de choix ont été la définition d une mission comme la grande fonction de l Etat. Le Ministère de la Santé et du Planning Familial propose deux missions : I. Santé II. Affaires sociales et santé des mères et enfants b) Les nouveaux programmes proposés Les critères de choix qui ont déterminé la structure de programmes sont : la facilité d évaluation : objectifs simples, impact mesurable la cohérence avec l articulation stratégique l unité de responsabilité, proche de la structure organique la stabilité de la structure de programmes l appellation parlante et représentative Cinq programmes composeront le Budget programme et le CDMT pour la mission «Santé» et cinq programmes pour la mission «Affaires Sociales et Santé des Mères et Enfants» du Ministère de la Santé et du Planning Familial à partir de l année 2009 : Mission I : Santé P0: Coordination et administration P1: Fourniture de services de santé de base et communautaire P2: Fourniture de services de santé hospitaliers P3: Fourniture de médicaments, consommables et autres produits P4: Lutte contre les maladies Mission II : Affaires sociales et santé des mères et enfants P0: Coordination et administration P1: Survie et développement de la mère et de l enfant P2 : Protection Sociale et Familiale P3: Planning Familial P4: Promotion de l égalité et de l autonomisation des femmes 34

35 OBJECTIFS INTERMEDIAIRES OU AXES STRATEGIQUES RENFORCER LE SYSTEME NATIONAL DE SANTE ET DU PLANNING FAMILIAL RENFORCER LA LUTTE CONTRE LES MALADIES LIÉES À L ENVIRONNEMENT ACCROITRE LA PRO-TECTION DE LA SANTE AINSI QUE LA PROMO-TION DES COMPORTE-MENTS SAINS AMELIORER LA SURVIE DE LA MERE ET DE L'ENFANT AMELIORER ET SECURISER LES CONDITIONS DE VIE DE LA FAMILLE, DE LA POPULATION VULNERABLE Tableau 10: Articulation des programmes avec le MAP, le PDSSPS PROGRAMMES ADMINISTRATION ET COORDINATION FOURNITURE DE SERVICES DE SANTE DE BASE ET COMMUNAUTAIRE FOURNITURE DE SERVICES DE SANTE HOSPITALIERS FOURNITURE DE MEDICAMENTS, CONSOMMABLES ET AUTRES PRODUITS LUTTE CONTRE LES MALADIES SURVIE ET DEVELOPPEMENT DE LA MERE ET DE L ENFANT PLANNING FAMILIAL PROTECTION SOCIALE ET FAMILIALE PROMOTION DE L EGALITE ET DE L AUTONOMISATION DES FEMMES DEFIS OU OBJECTIFS STRATEGIQUES Assurer la fourniture de services de santé de qualité à tous Eliminer les principales maladies transmissibles = défi 2 Gagner la lutte contre le VIH/SIDA = défi 3 Approvisionner la population en eau potable et généraliser les pratiques hygiéniques et sanitaires= défi 8 Réduire la mortalité maternelle et néonatale = défi 6 Réduire la mortalité infanto - juvénile = défi 5 Améliorer la nutrition et la sécurité alimentaire = défi 7 Mettre en œuvre une stratégie efficace de planning familial =défi 4 Améliorer l appui aux très pauvres et vulnérables= défi 4 Promouvoir l égalité de genre et l autonomisation des femmes= défi 5 ENGAGEMENT OU DOMAINE STRATEGIQUE DE RESULTATS SANTE SANTE LUTTE CONTRE LE SIDA SANTE SANTE PLANNING FAMILIAL SOLIDARITE NATIONALE Les responsabilités dans la mise en œuvre du CDMT La mise en œuvre des programmes repose sur une personne-clé le responsable de programme. Placé sous l autorité du ministre, il participe à l élaboration des objectifs stratégiques du programme dont il a la charge. Il est responsable de sa mise en œuvre opérationnelle et s engage sur la réalisation des objectifs associés. C est lui qui alloue les crédits entre les sous-programmes du programme et entre les acteurs qui participent à sa mise en œuvre. Lui-même délègue la gestion de parties du programme aux acteurs du programme. Le responsable de programme s engage sur les objectifs et indicateurs de son programme. Les acteurs du programme sont également responsables vis-à-vis du responsable de programme pour la partie du programme dont ils ont la charge. Des objectifs et indicateurs correspondant à leur propre responsabilités doivent également être définis dans le cadre du dialogue de gestion. Les responsables de programme sont des hauts fonctionnaires à qui le ministre a confié la gestion du programme. Le responsable de programme a trois missions principales : a. L'élaboration de la stratégie et du budget du programme et l'organisation du dialogue de gestion 35

36 Le responsable de programme élabore la stratégie de son programme, fixe les objectifs et les résultats attendus, assure la programmation de l'activité et procède à la répartition des crédits qui lui ont été alloués. Il s'engage sur les résultats de son programme : il oriente les choix d'activité et les choix budgétaires afin d'atteindre les résultats visés, en travaillant avec les responsables des affaires budgétaires et des ressources humaines du ministère. b. Le pilotage du programme : Le responsable de programme organise et conduit le dialogue de gestion nécessaire à l'élaboration de son budget et au suivi de la performance. Il détermine le niveau pertinent de déconcentration du programme, en répartissant les moyens entre chacune des entités opérationnelles chargées de mettre en ouvre tout ou partie du programme (les acteurs du programme); il pilote les services et opérateurs chargés d'exécuter la politique. Il décline les objectifs stratégiques en objectifs opérationnels adaptés aux compétences de chacun des services: il assure ainsi une démarche de performance à tous les niveaux d'exécution du programme. c. Le compte-rendu et la responsabilité : Le responsable de programme assure et encourage la transparence, par une information et une explication sur les coûts, sur les objectifs et sur les résultats du programme. Il est garant de l'exécution du programme conformément aux objectifs fixés par le ministre et dans le cadre d'organisation défini. Il met en place un contrôle de gestion et un audit interne, le cas échéant, avec le soutien des fonctions transversales du ministère. Il prépare pour ce qui le concerne les rapports annuels de performances. Les acteurs du programme (AP) sont de deux natures. Il y a d abord l ensemble des services administratifs du ministère : services d administration centrale, services déconcentrés, services gestionnaires de projets. En ce qui concerne la gestion du programme proprement dite, les acteurs- partis de l administration du ministère sont les GACs et les SOAs. La deuxième catégorie est constituée des organismes hors des services de l Etat mais qui participent effectivement à la mise en œuvre du programme. On les appelle également des opérateurs. Il s agit le plus souvent d établissements publics. Pour la partie du programme qui lui a été attribuée par le responsable de programme (un périmètre d'activités ou un ressort géographique), l AP (le GAC) élabore un projet de budget opérationnel, avec l'ensemble des services qui lui sont rattachés, à partir des orientations générales définies par le responsable de programme. Il propose une programmation des opérations ou des activités à mener à laquelle sont associés des objectifs, des indicateurs, des cibles de résultat et le budget prévisionnel correspondant. L AP (le GAC) s'engage vis-à-vis de son responsable de programme : il gère librement une enveloppe de crédits globalisés et s'engage sur des objectifs opérationnels à atteindre. Il répartit les moyens dont il dispose entre les différentes unités opérationnelles qui mettent en œuvre les activités définies dans le programme. L AP (le GAC), en cours et à l'issue de l'exécution de son budget, devra rendre compte au responsable de programme de sa gestion et de sa contribution aux résultats du programme, suivant les modalités du suivi de la performance. Ainsi, - les formations sanitaires de base de niveau 1 ou 2, dirigées par des Responsables vont travailler en collaboration avec la Communauté. Elles sont chargées d offrir un service de qualité à la population. En même temps il assure le premier niveau de collecte et l envoi des données au niveau hiérarchique direct. Le niveau communautaire réfère à un ensemble d activités qui concourent à la fois à la promotion de la santé et à l offre d un paquet minimal de services dans les structures sanitaires de base. 36

37 - le niveau périphérique ou district, unité administrative de base du système assurera le bon fonctionnement des différentes activités et programmes et veillera à la qualité des prestations offertes par les centres de santé et les hôpitaux publics et privés. Il est responsable de la planification des activités au niveau périphérique. D une part, il assure le suivi - évaluation et la coordination de la mise en œuvre, d autre part, la gestion des différentes ressources mise à leur disposition. La compilation et la première analyse des données commencent à ce niveau. Un rapport de synthèses sera envoyé à la DRSAS et au Service de la Statistique Sanitaire (SSS), en même temps qu une rétro - information. Le SDSPS assure la supervision et le suivi périodique des activités des centres, envoie un compte rendu au niveau supérieur. - le niveau intermédiaire, regroupant les 22 directions régionales s inscrit dans une perspective de décentralisation accrue des services et sert de courroie de transmission entre le niveau central et les districts sanitaires. En tant que responsable de l organisation dans sa juridiction, la DRSAS est chargée : de la planification ; de la coordination de la mise en œuvre ; de la gestion des ressources ; et du suivi -évaluation des activités réalisées. Les Directions Centrales assurent la coordination des programmes, l animation, le suivi et l évaluation des activités de toutes les structures déconcentrées et sont aussi responsables de l envoi des rapports de l état d avancement des réalisations physique et financière du MAP/PGE au Responsable de programme. MISSIONS / PROGRAMMES MISSION 710- SANTE Programme 0 : Coordination et administration Tableau 11: Cartographie des acteurs du programme RESPONSABLE DE PROGRAMME DAAF GAC SOA ORDSEC Cabinet, SG, DGS, Cabinet, SG, DGS, SG, DGS PRMP, BA, PRMP, BA, DP, IFP, DP, IFP, INSPC, DP, IFP DF, DARH, DEP, DF, DARH, DF, DARH, DEP, DSI, DSI, DEP, DSI, DRSAS DRSAS DRSAS IFIRPs IFIRPs IFIRPs Et services rattachés Programme 1 : Fourniture de services de santé de base et communautaire DGS DSSB, SDSAS (111), CHD1/CSB (111) DSSB Et services rattachés SDSAS (111), CHD1/CSB (111) DSSSB SDSAS Programme 2 : Fourniture de services de santé hospitaliers DGS DSH, CHU, CHRR, CHD2 DSH Et services rattachés CHU, CHRR, CHD2 DSH CHU, CHRR, CHD2 Programme 3 : Fourniture de médicaments, consommables et autres produits DGS DPLMT, CNTS DPLMT Et services rattachés CNTS DPLMT DULM Et services DULM Programme 4 : Lutte contre les maladies DGS rattachés, OFNALAT DULM OFNALAT OFNALAT MISSION 760-AFFAIRES SOCIALES ET SANTE DES MERES ET ENFANTS Programme 0 : Coordination et administration DGPS DGPS DGPS DGPS 37

38 MISSIONS / PROGRAMMES RESPONSABLE DE PROGRAMME GAC SOA ORDSEC Programme 1 : Survie et développement de la mère et de l'enfant DGPS DSME DSME Et services rattachés DSME Programme 2 : Protection Sociale et Familiale DGPS Dprots Dprots, Et services rattachés Dprots Programme 3 : Planning Familial DGPS DPF DPF Et services rattachés DPF Programme 4 : Promotion de l'égalité et de l'autonomisation des femmes DGPS DGPFE DGPFE Et services rattachés DGPFE Figure 5: Organigramme du Ministère de la Santé et du Planning Familial, Octobre 2008 MISSION 710- SANTE MISSION AFFAIRES SOCIALES ET SANTE DES MERES ET ENFANTS Défis, objectifs et résultats attendus de chaque programme a) I-P0-Administration et coordination Défis du MAP : Assurer la fourniture de services de santé de qualité à tous (Engagement 5, défi 1) par : - L amélioration de la gestion du système de santé à travers la décentralisation : Management du système de santé (plan de développement à tous les niveaux Gestion financière (Budget de l Etat, Partenaires, Extrabudgétaire) Gestion des ressources humaines (répartition, gestion informatisée) - Le renforcement du partenariat : Communauté Partenariat Public - Privé 38

39 Objectif général : Améliorer le management du système de santé pour garantir l'intégrité, l'efficacité et le professionnalisme à tous les niveaux. Résultats attendus : Service de santé de qualité dispensé à la population avec i) une répartition adéquate des ressources ; ii) une participation effective de la communauté, du secteur privé et des CTD au développement sanitaire ; et iii) un mécanisme de gestion du système de santé efficace à tous les niveaux. Indicateurs de performance Pourcentage des CSB ayant des sages- femmes ou infirmières Pourcentage du budget de fonctionnement hors solde alloué aux centres de santé de base Pourcentage de personnel affecté dans les zones enclavées et éloignées bénéficiant de mesures d accompagnement SPECIFICATIONS 20% 45% 75% 85% 90% 100% 4% 6% 10% 12% 13% 15% ND 70% 100% 100% 100% Redéploiement, recrutement et contractualisation au cours des 2 premières années avec augmentation du nombre des élèves sages- femmes et infirmières. Recrutement à partir de la 3è année La réforme budgétaire en 2009 va prioriser l'augmentation du budget alloué aux CSB, d'où un accroissement de 4% Logement du personnel, moyens de locomotion, plan de carrière, indemnités d éloignement Activités principales Développement des ressources humaines (recrutement, formation, gestion) : - Coordination et redynamisation des activités promotionnelles et préventives - Renforcement du système d'information - Redéploiement des ressources selon la PN2D - Développement de sources de financement, de partenariat et d appuis innovants - Intensification des mécanismes d assurance de qualité (coaching ) - Renforcement des mécanismes de planification consolidée, de supervision intégrée, de suivi et d'évaluation - Amélioration de la traçabilité de l exécution financière et de la transparence de la gestion Eléments de coûts additionnels En termes de fonctionnement - Mise en place des Pools de Promoteurs de la santé au niveau des régions et districts - Mise à l'échelle de l'application des stratégies nationales de services à base communautaire harmonisés - Gestion prévisionnelle des effectifs et des compétences jusqu'au niveau des régions et districts - Mise en place d un paquet de mesures incitatives pour le personnel dans les zones - Réactualisation des programmes de la formation initiale - Augmentation de l'effectif des étudiants à recruter au sein des IFIRP - Renforcement des compétences des responsables de la DIFP et des IFIRP, des enseignants et encadreurs - Mise en place d un dispositif de formation des IADE, Assistant sacil, Aide soignante - Réforme de la formation initiale (étude sur l'organisation institutionnelle de la formation paramédicale - Opérationnalisation de la téléconsultation dans 60 CSB vers les niveaux supérieurs - Redynamisation du système d'information - Evaluation des programmes prioritaires - Recherches actions en matière de santé publique 39

40 En termes d investissement - Mise en place de 16 nouveaux IFIRP - Extension des réseaux locaux au niveau de 14 DRSAS, CHRR et CHU à raison de 3 régions par an et connexion en internet des 22 DRSAS d'informations rentrant dans le cadre de l'accélération de la prise de décision) - Formation des responsables TIC à l'inspc pour administrer les réseaux locaux et assister les utilisateurs Mettre en place le système de télémédecine dans le CHUA, 14 CHRR et 20 CHD2 - Etude sur l'extension du projet pilote de Télémédecine de l'axe Est au niveau des Régions prioritaires pour la prise en charge des cas nécessitant une référence vers les niveaux supérieurs - Renforcement de capacités des Responsables de suivi au niveau des 22 Régions et des 119 Districts b) I-P1- Fourniture de services de santé de base et communautaire Défis du MAP : Assurer la fourniture de services de santé de qualité à tous (Engagement 5, défi 1). - Mise aux normes des centres de santé sur le plan des ressources humaines qualifiées, des infrastructures et des équipements en priorisant le niveau périphérique opérationnel - Intensification du partenariat avec les différentes parties prenantes : partenaires techniques et financiers, secteur privé et confessionnel, communauté, tradipraticiens et structures décentralisées. - Transfert effectif des ressources au niveau déconcentré et décentralisé Objectif général : Fournir à toute la population un service de santé de base adéquat et de qualité Résultats attendus : Offres de soin améliorées au niveau des centres de santé de base ; Personnels motivés au niveau des zones enclavées Indicateurs de performance SPECIFICATIONS Taux des accouchements qui se font au niveau des CSB et CHD1 20% 25% 30% 35% 40% 50% Pendant les premières années, mise en œuvre des changements (personnel, ressources d où le taux d accroissement annuel de l ordre de 3 points, à la 4è année atteinte de la vitesse de croisière avec la pérennisation Activités principales - Amélioration de la qualité des services de santé de base (organisation de service et intégration des paquets essentiels de base ) - Construction, réhabilitation, équipement et maintenance des infrastructures sanitaires selon les normes - Renforcement des programmes de participation communautaire (stimulation de la demande, contractualisation, PPP ) Eléments de coûts additionnels En termes d investissement : - Construction de 30 CSB en matériaux locaux - Réhabilitation de 50 CSB - Construction de 140 logements de personnel exerçant en zones enclavées - Acquisition de matériels roulants pour 50 districts 40

41 - Rééquipement de 30 CSB - Acquisition de motos pour 150 CSB - Acquisition de matériels et équipements supplémentaires pour 80 CSB - Contractualisation de 8 médecins privés dans les zones non pourvues de CSB (Matériels techniques, matériels de transport, médicaments) En termes de fonctionnement : - Petites réhabilitations de 85 CSB - Formation des 2500 Chefs CSB sur l'utilisation des données pour la planification et la prise de décision - Mise en place de système de mutuelle, de caisse d assurance, de fonds d équité ou autres dans 767 CSB (indemnités, transports, outils de gestion) - Mise à l échelle l'approche KAOMININA MENDRIKA dans les 22 régions - Instauration du système de coaching- supervision au niveau de 12 Régions (indemnités, transport) - Mise en œuvre de nouvelle stratégie d'évaluation de fonctionnalité dans 10 DRSAS : Approche CSC adaptatif (indemnité, transport, fournitures) c) I-P2-Fourniture de services de santé hospitaliers Défis du MAP : Assurer la fourniture de services de santé de qualité à tous (Engagement 5, défi 1) Objectif général : Améliorer la qualité de service au niveau des centres hospitaliers Résultats attendus : Offre de service amélioré au niveau des Centres Hospitaliers ; Utilisation des hôpitaux augmentée Taux d occupation Moyenne des lits d hôpitaux Pourcentage des femmes référées pour urgences obstétricales Taux de césarienne 3% Indicateurs de performance SPECIFICATIONS 40% 50% 1% 2% 4% 6% 8% 10% La gratuité des urgences obstétricales au niveau des centres de référence, et la facilitation de l'accès aux soins par les CTD entraînent une augmentation de 2 points par an. Activités principales - Mise en œuvre de la stratégie de réforme hospitalière - Extension du système d'humanisation des hôpitaux - Application du plan de Subvention des Centres Hospitaliers selon leurs performances suivant des critères bien définis - Institution d un mécanisme de suivi et de maintien de la performance (critères de labellisation ) Eléments de coûts additionnels En termes d investissement : - Renouvellement des équipements de tous les établissements au niveau du CHU Antananarivo (Radiologie, Scanner, Morgue.) - Réhabilitation de 8 CHRR - Rééquipement de 8 CHRR - Transformation de 5 CHD1 en CHD2 (réhabilitation, équipement) - En termes de fonctionnement : 41

42 - Extension du système Fonds d'équité aux niveaux des Hôpitaux dans les 22 régions - Mise en place du système d'humanisation au niveau de 16 CHRR d) I-P3-Fourniture de médicaments, consommables et autres produits Défis du MAP : Assurer la fourniture de services de santé de qualité à tous (Engagement 5, défi 1) Objectif général : Assurer la disponibilité et l'accessibilité en médicaments essentiels, consommables et autres produits de santé Résultats attendus - Médicaments de qualité disponibles et accessibles au niveau des Formations Sanitaires - Médicaments de qualité mis à la disposition de la population - Commandes satisfaites pour toutes les catégories des FS en produits pharmaceutiques - Médecine traditionnelle intégrée dans les services des CSB Taux de disponibilité en MEG au niveau des CSB (médicaments traceurs) Indicateurs de performance SPECIFICATIONS La mise en place d'un Plan Intégré 90% 91% 92% 94% 95% 96% d'approvisionnement et de Logistique va améliorer la disponibilité avec une augmentation de 1 point par an Activités principales : Mise en œuvre du Programme d Action d Intégration des Intrants Sanitaires (PAIS) - Renforcement des capacités des prescripteurs sur l utilisation rationnelle des médicaments - Intensification du contrôle qualité des médications - Sécurisation des médicaments et produits essentiels - Intégration progressive de la Médecine traditionnelle Eléments de coûts additionnels En termes d investissement : - Mise en œuvre du Programme d Action d Intégration des Intrants Sanitaires - Mise en œuvre du plan de sécurisation: magasin, gestion à tous les niveaux - Multiplication des outils de gestion - Mise en œuvre du plan d'audit à tous les niveaux - Redynamisation de la distribution de solutés massifs - Mise à l'échelle nationale de l'intégration de la Médecine traditionnelle - En termes de fonctionnement : - Formation et remise à niveau des prescripteurs sur l'utilisation rationnelle des médicaments à tous les niveaux - Formation des dépositaires de médicaments - Intensification du Contrôle de qualité des produits pharmaceutiques fournis à la population (AMM, inspection ) e) I-P4-Lutte contre les maladies Défis du MAP - Elimination des principales maladies transmissibles (Engagement 5, défi 2) : 42

43 Renforcement de la lutte contre les maladies endémo épidémiques prioritaires en particulier le paludisme, les Infections Sexuellement Transmissibles et la tuberculose par le biais d une surveillance et prévention efficaces ainsi qu une prise en charge adéquate. Intégration des activités de lutte contre les maladies à tous les niveaux. - Gagner la lutte contre le VIH et SIDA (Engagement 5, défi 3) : Mobilisation des partenaires nationaux et internationaux ainsi que la communauté dans le cadre de la lutte contre le VIH/ SIDA Promotion des activités de surveillance et de prévention Amélioration de l accès aux services de diagnostic et de traitement des IST, du VIH/SIDA incluant les médicaments antirétroviraux en visant particulièrement les groupes vulnérables Renforcement de la surveillance épidémiologique (FVR, maladies tropicales négligées) - Approvisionner la population en eau potable et généraliser les pratiques hygiéniques et sanitaires (Engagement 5, défi 8) : Promotion de l utilisation de l eau potable par la population Renforcement de la sensibilisation et de la mobilisation sur les pratiques hygiéniques et sanitaires Contribution à la mise en œuvre de la stratégie WASH Objectif général 1. Réduire de 50% la mortalité ainsi que la prévalence des principales maladies endémo -épidémiques et maladies tropicales négligées, d'ici Réduire de 20% la mortalité et la morbidité des Maladies non transmissibles et les traumatismes 3. Maintenir à moins de 1% le taux de prévalence du VIH/SIDA Résultats attendus - Mortalité et prévalence des principales maladies transmissibles et maladies tropicales négligées réduites de moitié - Prévalence du VIH au sein de la population maintenue à moins de 1% - Mortalité et morbidité liées aux maladies non transmissibles réduites de 20% Taux de mortalité hospitalière du paludisme Taux de guérison de la tuberculose bacillifère Prévalence du VIH/SIDA chez les femmes enceintes % de CSB amis de WASH Indicateurs de performance SPECIFICATIONS Pour le paludisme, au cours des 2 premières années, les efforts sont concentrés sur la prise en charge à domicile de la fièvre avec 18% 15% 13% 11% 10% 9% l ACT, d où la baisse de 2 points par an. Le renforcement des acquis et la pérennisation suivront d où la baisse d 1 point par an. Pour la tuberculose, la prise en charge précoce des malades et la décentralisation 80% 82% 84% 86% 88% 90% des centres de traitement entraîne la réduction du taux de perdus de vue de 2 points par an en moyenne. < L'objectif est de maintenir le taux de 0,95% 0,80% NA NA NA 0,80% prévalence < 0,80% Activités principales - Renforcement de la lutte contre la tuberculose - Eradication de la lèpre 43

44 - Elimination du paludisme - Extension de la lutte contre les maladies émergentes et ré émergentes (MER) - Contrôle des maladies tropicales négligées (MTN): Bilharziose, Cysticercose, Filariose, Tungose. - Intensification de la lutte contre les IST, et VIH/SIDA - Renforcement des mesures de précautions universelles et de la prévention de la transmission sanguine du VIH/SIDA en milieu médical - Prévention facteurs de risque et prise en charge des maladies non transmissibles - Développement de la prévention des intoxications alimentaires, des traumatismes et des maladies professionnelles - Intensification de la stratégie WASH (Eau, hygiène et assainissement) Eléments de coûts additionnels Maladies transmissibles - Intensification du dépistage de la syphilis et de la PEC des cas d'ist classiques - Intégration des conseils et dépistage confidentiel et volontaire du VIH dans les services de routine - Renforcement de l'accessibilité et de la disponibilité des services de prévention de la transmission mère -enfant du VIH - Intensification des précautions universelles et de la prévention de la transmission sanguine du VIH/SIDA en milieu médical - Réduction de l'impact du VIH et du Sida sur les personnes infectées et affectées par l'épidémie - Renforcement de la disponibilité de PEC psychosociale des PVVIH au niveau communautaire - Accroître l observance au traitement par le développement du système incitatif chez les malades tuberculeux - Instaurer un mécanisme de gestion pour la disponibilité permanente des médicaments - Renforcer les compétences des prestataires en matière de gestion des médicaments et la prise en charge des cas - Dépistage et prise en charge des cas de Tuberculeux - Mise en œuvre du Programme National d élimination de la lèpre - Mise en échelle des stratégies d élimination du paludisme incluant : Campagne d Aspersion Intra - Domiciliaire (CAID), distribution de Moustiquaires Imprégnées d insecticides à effet Durable (MID), Traitement Préventif Intermittent(TPI), Test de dépistage rapide (TDR) avec prise en charge par Traitement combiné à base d Artéminisine (ACT). - Opérationnalisation d'un système national de Surveillance Intégrée des Maladies et Ripostes (SIMR) - Campagnes de Distribution de Masse de Médicaments (DMM) à base communautaire dans les zones endémiques - Opérationnalisation des structures à base communautaire de lutte contre les IST, VIH et SIDA pour l intégration des activités - Intégration les Conseils et dépistage confidentiel et volontaire du VIH dans le PMA des FS - Amélioration de l accès et la gestion des services de diagnostic et de prise en charge des IST, du VIH et du SIDA incluant les médicaments antirétroviraux - Application de la précaution universelle, la sécurité des injections et de la transfusion sanguine dans toutes les formations sanitaires - Campagne d éducation sanitaire WASH - Lutte contre l insalubrité et l hygiène - Mise en place des CSB amis de WASH - Mise en œuvre plan d action des gestions de déchets de soins - Normalisation et mise en place des équipements en eau, assainissement et déchets des FS 44

45 - Redynamisation des équipes sanitaires mobiles pour couvrir la population des zones enclavées et à risque - Renforcement de la Capacité de riposte de proximité par les ESM Maladies non transmissibles - Augmentation de 50% de la couverture sanitaire bucco dentaire - Disponibilité à 70 %du sel iodé et fluoré sur tout le territoire national - Augmentation de 50% du taux de chirurgie de cataracte - Augmentation de 50% du taux de dépistage et correction des erreurs de réfraction et basse vision - Prise en charge intégrée des malades mentaux au niveau de 80% FS - Mise en œuvre des programmes de lutte contre les cancers dans 50% des districts sanitaires - Mise en œuvre du Programme de lutte contre la drépanocytose dans 100% des zones à risques - Prévention des facteurs de risque des MCNT dans 100% des régions - Dépistage systématique de l HTA au niveau de 100% FS et du diabète dans 100% des CHD - Prévention des traumatismes et de la violence au moins dans 50% des régions à hauts risques - Prise en charge des handicaps dans 100% des Centres de Rééducation Fonctionnels - Prévention des accidents et risques professionnelles dans 100% des CHD, CHRR et CHU f) II-P0-Administration et coordination Défis du MAP : Améliorer l appui aux très pauvres et vulnérables (engagement 8, défi 5) ; Promouvoir l égalité de genre et l autonomisation des femmes (engagement 8, défi 5) Objectif général : Améliorer le management des programmes sociaux en faveur de l'amélioration des conditions de vie des femmes et groupes vulnérables ; Renforcer les capacités des structures décentralisées en matière de programmes sociaux Résultats attendus : Mise en œuvre des programmes sociaux intégrée et coordonnée à tous les niveaux ; Indicateurs de performance SPECIFICATIONS Pourcentage des programmes sociaux intégrés et coordonnés Pourcentage des structures décentralisées bénéficiaires de formation en matière de programmes sociaux 25% 50% 75% 100% 30% 80% 90% 100% Source: Rapports mensuels, Base de données sociales Source: Rapports mensuels, Base de données sociales Activités principales - Amélioration de la gestion et de la coordination des stratégies de protection sociale et d'approche genre - Renforcement des capacités des structures décentralisées en matière de programmes sociaux - Mise en place d un système d'information pour la gestion en matière de Protection Sociale (SIGPS) à tous les niveaux (central, régional, district) Eléments de coûts additionnels - Coordonner et suivre les activités des intervenants œuvrant dans le cadre de la Protection Sociale (coaching des 22 régions) - Organiser un atelier de coordination des activités de tous les intervenants œuvrant dans le domaine de la Protection Sociale (forum national) 45

46 - Renforcer les capacités des structures décentralisées en matière de programmes sociaux - Mettre en place et opérationnaliser un système d'information pour la gestion en matière de Protection Sociale (SIGPS) à tous les niveaux (central, régional, district) - Doter en matériels informatiques et équipements techniques la cellule centrale, les Services Régionaux et les 119 bureaux de Protection Sociale. g) II-P1-Survie et développement de la mère et de l enfant Défis du MAP : - Réduire la mortalité infanto -juvénile (Engagement 5, défi 5) par le i) Renforcement des structures sanitaires et communautaires en matière de santé des enfants et ii) l Intégration des offres de service de prévention et de prise en charge de la santé des enfants à tous les niveaux ; - Réduire la mortalité maternelle et néo-natale (Engagement 5, défi 6) par i) la mise aux normes des maternités (hôpitaux et CSB), ii) Accouchement gratuit, iii) Opération césarienne gratuite, iv) Promotion des activités de sensibilisation et de v) Mobilisation en matière de santé maternelle et néonatale, vi) Redéploiement des sages femmes et infirmières au profit des centres de santé dans les zones rurales, vii) Amélioration de la prise en charge des grossesses à risque et des accouchements difficiles - Améliorer la nutrition et la sécurité alimentaire (Engagement 5, défi 7) - Afin de parvenir à une réduction significative du taux de malnutrition chez les enfants de moins de 5 ans et du taux d insécurité alimentaire au sein des ménages et chez les groupes vulnérables : Amélioration de la coordination des activités entre les différentes structures de surveillance nutritionnelle au niveau national, régional et local Intensification du programme national de nutrition communautaire et des activités de prévention selon le système HIMO Renforcement de la lutte contre les déficiences en micronutriments chez les femmes enceintes et les mères allaitantes pour réduire l insuffisance pondérale des nouveaux nés Objectif général : Réduire le taux de mortalité maternelle de 469 à 273 pour naissances vivantes et la mortalité néonatale de 32 à 17 pour 1000 naissances vivantes d'ici la fin 2012 Résultats attendus - Augmentation des accouchements assistés par un personnel qualifié - Augmentation de la prise en charge des cas référés pour complication liée à la grossesse - Prise en charge de maladies des enfants assurée à tous les niveaux - Couverture vaccinale améliorée - Amélioration de l état nutritionnel des enfants de moins de 5 ans Taux de mortalité néonatale (pour 1000 nv) Taux de mortalité infantile (pour 1000) Taux de mortalité maternelle pour naissances vivantes Indicateurs de performance SPECIFICATIONS La gratuité des urgences obstétricales au niveau des centres de référence, et la facilitation de l accès aux soins par les CTD entraînent une baisse de 4 points par an. La baisse de la mortalité néo natale va entraîner la baisse notable de la mortalité infantile, d'où les 10 points par an La gratuité des urgences obstétricales au niveau des centres de référence, et la facilitation de l accès aux soins par les CTD 46

47 Pourcentage des enfants de moins d un an vaccinés contre la rougeole Taux d'insuffisance pondérale chez les enfants de moins de 5 ans Taux de couverture vaccinale de routine en DTC 3 Hép chez les enfants moins de 1 an Taux d'insuffisance pondérale des enfants de moins de 5 ans fréquentant les sites de nutrition communautaire Pourcentage des Communes ayant des sites communautaires PCIME dans les zones prioritaires SPECIFICATIONS entraînent une baisse de 50 points par an. 83,80% 85% 90% 95% 100% 100% Le monitorage PEV aide à améliorer de 5 points par an le taux de couverture vaccinale La sécurité alimentaire au sein des ménages 42% 39% 36% 33% 30% 28% entraîne la diminution de la malnutrition chez les enfants, d'où la baisse moitié entre les enquêtes 80% 85% 90% 95% 100% 100% 38% 36% 34% 32% 30% 28% 5% 25% 30% 40% 50% 61% Le monitorage PEV aide à améliorer de 5 points par an le taux de couverture vaccinale La sécurité alimentaire au sein des ménages entraîne la diminution de la malnutrition chez les enfants, d où la baisse de 2 points par an. L'intégration de la PCIMEC au sein des sites de surveillance de croissance de l'onn facilite sa généralisation, d'où l'augmentation de 10 points par an Activités principales - Amélioration de la prise en charge des accouchements et des complications liées à la grossesse (gratuité, subvention, stimulation de la demande ) - Promotion de la prévention des complications liées à la grossesse (CPN, Pratiques familiales et communautaires) - Expansion des stratégies de prise en charge intégrée des maladies des enfants (PCIME, PCIMEC, PCIMNE,...) - Renforcement du programme élargi de vaccination - Contribution active du secteur à la lutte contre la malnutrition - Poursuite da la SSME pour une amélioration de la couverture nationale Eléments de coûts additionnels En termes d investissement, le financement de : - La dotation en kit SONUB, SMI, accouchement pour 2200 structures sanitaires (CSB et CHD) - La dotation en kit SONUC pour 40 CHD2/CHRR - La mise en place d un système de référence obstétricale au niveau des districts et communes - La dotation de matériels anthropométriques (Balance, toise, périmètre brachiale) pour 850 CSBs et 1600 sites communautaires - La dotation de groupe électrogène de secours pour 111 districts - La création des sites sentinelles pour la surveillance Hib - La constitution de 80 groupes de soutien pour le soin maternel et néonatal à domicile et formation de 1600 agents communautaires en soin maternel et néonatal à domicile - La dotation de matériels roulants pour les responsables PEV au niveau des districts En termes de fonctionnement, le financement de : - La formation de 1500 Agents de Santé en SONU - La formation des 1600 Agents de santé en SMNB - La formation de 4000 Agents communautaires en action essentielle en nutrition - La formation des 200 AS et 400 AC en AME /VIH SIDA - Suivi et supervision des CSB AB - La formation de 2000 Agents de santé en PCIMNE clinique - La formation de Agents communautaires en PCIMNEC et la dotation en Kit et médicaments de démarrage pour 5160 sites communautaires - La formation des 80AS en soins essentiels du nouveau né 47

48 - La formation des 6420AC en approche communautaire sur la PEC du couple mère nouveau né - La formation des agents de santé en matière d utilisation et la gestion de stocks de nouveaux vaccins - La formation des 700 Agents de santé et 1500 AC sur la PEC des malnutritions sévères h) II-P2-Protection sociale et familiale Défis du MAP : Améliorer l appui aux très pauvres et vulnérables (engagement 8,défi 5) - Étendre l'initiative LEMIZO au niveau des structures déconcentrées - Harmoniser les activités des intervenants dans le domaine de protection sociale - Définir le Paquet Minimum d'activités en matière de Protection Sociale - Opérationnaliser les réseaux de protection de l enfant au niveau des communes - Assurer le suivi et l évaluation des programmes relatifs à la protection de la famille Objectif général : Contribuer à l amélioration des conditions de vies des groupes vulnérables et très pauvres Résultats attendus - Services sociaux de base (santé, éducation, nutrition, état civil) disponibles aux groupes vulnérables - Systèmes de sécurisation des vulnérables et très pauvres améliorées - Services sociaux de base (santé, éducation, nutrition, état civil) disponibles aux groupes vulnérables - Systèmes de sécurisation des vulnérables et très pauvres améliorées Proportion de la population très pauvre et vulnérable ayant accès aux soins de santé Taux d emplois permanents créés pour les groupes vulnérables spécifiques (PA, PH, Femme, Enfants vulnérables, SA, Ménages en difficulté) Activités principales : Indicateurs de performance SPECIFICATIONS L'élargissement du fonds d'équité 38% 41% 44% 47% 50% 53% se fait au cours des deux premières années 30% 80% 90% 100% - Amélioration de la gestion de la protection sociale et l'accès des groupes vulnérables aux services sociaux de base - Promotion de l'intégration socio-économique des groupes vulnérables - Amélioration de la protection juridique des groupes vulnérables Eléments de coûts additionnels : - Accessibilité des groupes vulnérables et très pauvres aux services sociaux de base - Accompagnements sociaux pour les ménages pauvres et en difficulté (AGR, micro finances, groupement, grenier villageois, HIMO, gestion simplifiée, fond de solidarité ) suivant les priorités de la région dans leur Plan Régional de Développement - Extension de l'initiative LEMIZO au niveau des structures déconcentrées - Mise en place des Maisons de la Protection Sociale (MPS) au niveau des Régions - Extension des centres sociaux au niveau des Districts - Campagne intensive de mobilisation sociale Le respect des droits des groupes vulnérables et des femmes Responsabilisation de la communauté sur la PEV Renforcement de la PF à base communautaire dans tous les districts, Implication des groupes vulnérables dans le respect l environnement dans tout site de réinsertion sociale 48

49 Lutte contre les violences perpétrées aux femmes et aux enfants - Elaboration d un Programme National de Protection Sociale - Colloque nationale pour évaluer et améliorer l impact de l appui aux populations vulnérables et très pauvres - Continuation du Programme d Appui à l Insertion Socio-économique (PAISE) - Extension des réseaux de protection de l enfant dans les 22 régions - Développement des services sociaux spécialisés pour les groupes spécifiques - Mise en place d un fonds social de solidarité communautaire (Projet MAP6) - Création de 22 villages pilotes de développement intégré dans les Régions de Madagascar (Projet MAP 8) - Coordination et suivi des activités des intervenants œuvrant dans le cadre de la protection sociale - Mise en place une banque de données de protection sociale i) II-P3-Planning familial Défis du MAP Mettre en œuvre une stratégie efficace de planning familial (engagement 5, défi 4) par les : - Sensibilisation intensive de la population en priorisant les jeunes sur la santé de la re-production et la planification familiale, l éducation à la vie familiale, SIDA, sports et loisirs - Augmentation de l accès aux services de santé de la reproduction et de planification familiale - Sécurisation des produits contraceptifs - Intégration du planning familial dans toutes les campagnes de masse Objectif général : Réduire de 5,2 à 3 l'indice Synthétique de Fécondité chez la femme Malagasy d'ici la fin 2012 Résultats attendus - Prestations de service Planning Familial et Santé Reproductive des Adolescents de qualité disponibles surtout au niveau communautaire et dans les zones rurales enclavées - Grossesses précoces réduites surtout en milieu rural - Changement de comportement de la population cible en matière de Planning Familial et de Santé Reproductive des Adolescents Indice synthétique de fécondité Taux de couverture contraceptive Indicateurs de performance SPECIFICATIONS L effort des 2 premières années est concentré sur l IEC/CCC d où la baisse de 0,02 points par an. Avec les 5,2 4,8 4,3 3,9 3,4 3 acquis en changement de comportement et la généralisation des bonnes pratiques, la baisse est de 1% par an Généralisation et pérennisation du RRI PF, et la gratuité 12% 13% 16% 18% 20% 25% des produits dans les Formations sanitaires publiques entraînent l accroissement de 2 points par an. Activités principales - Renforcement des prestations de services de Planning Familial et de Santé Reproductive des Adolescents - Développement des activités de sensibilisation et de participation communautaire en matière de service de Planning Familial - Sécurisation et élargissement de la gamme de contraceptifs 49

50 Eléments de coûts additionnels - Produits contraceptifs disponibles au niveau des sites PF et sites SBC - Achat de contraceptifs (18% d augmentation par an) - Compétences des prestataires, pairs éducateurs et partenaires communautaires (extension) - Formation en MLD (443 agents de santé formés en insertion et retrait de DIU et Implanon /an) - Formation des 125 agents des SBC par an - Formation des (270agents de santé et pairs éducateurs) en SRA par an - Equipement par an des 150 nouveaux sites PF, 213 nouveaux sites implanon et 213 nouveaux sites DIU (MLD), 125 nouveaux sites SBC et 18 nouveaux centres des jeunes (X nouveaux sites par an) 150 Kits PF par an 213 Kits MLD par an 125 Kits SBC par an 18 Kits centre de jeunes - Stratégies avancées et supervision :(15 sorties additionnelles par an - Sensibilisation 3 Campagnes additionnelles par an j) II-Promotion de l égalité et de l autonomisation des femmes Défis du MAP Promouvoir l égalité de genre et l autonomisation des femmes (engagement 8, défi 5) par : - La valorisation du statut juridique de la femme - La reconnaissance et l application du droit des femmes dans la société - La promotion de l efficience économique de la femme - Le renforcement des capacités techniques des intervenants en Genre et Développement - L intensification de l IEC/CCC en matière de Genre - La facilitation de l accès des femmes au marché de l emploi; et aux systèmes de micro crédits - Le développement des AGR au sein des associations de femmes; - La redynamisation des foyers sociaux et/ou des centres de jeunes Objectif général : Promouvoir l égalité et l'autonomisation des femmes Résultats attendus - Femmes actives dans la vie politique - Statut de la femme valorisé - Accès des femmes aux opportunités économiques amélioré Pourcentage des femmes ayant le pouvoir de décision concernant l'utilisation de son revenu Nombre de textes révisés en conformité avec les conventions internationales en matière de genre Taux d accès des femmes aux micro crédits Indicateurs de performance SPECIFICATIONS 47% 54% Nombre d AGR mis en place pour les groupements de femmes associations par région Activités principales - Application multisectorielle de la dimension genre et promotion de la participation des femmes 50

51 - Contribution à l'amélioration de la condition juridique et sociale de la femme - Lutte contre les violences à l'égard des femmes et jeunes filles - Contribution à l amélioration des conditions socio-économiques de la femme Eléments de coûts additionnels - Actions de plaidoyer auprès des autorités locales sur l'application effective des textes de loi - Vulgarisation des textes de lois relatifs aux droits de l'homme et de la femme dans les 22 régions Production des films (VCD, DVD), des dépliants, des brochures, des affiches et des posters Multiplication des films (VCD, DVD), des dépliants, des brochures, des affiches et des posters séances de sensibilisation (IEC/CCC) au niveau des 119 districts en matière de droits de la femme d'ici 2012 (4 séances par district par an) - Renforcement des capacités des parties prenantes (Chefs coutumiers, Responsables des Services déconcentrés, des ONG et Associations) œuvrant pour la promotion du genre Elaborer un document de formation en matière du genre Recrutement d un consultant Acquisition des matériels informatiques (Ordinateur portable, vidéo projecteur, flip shart, Per diem des formateurs et des participants Hébergement des formateurs et des participants - Participation à 2 réunions internationales par an Frais de déplacement des participants Prise en charge des séjours à l extérieur - Sensibilisation de la population lors de la Célébration des journées à thème (08 mars, 11 juillet, 15 octobre, 25 novembre) Confection des : banderoles, des spots radiotélévisés Diffusion des spots sur des stations radiotélévisées Location des stands Prise en charge des organisateurs (per diem, hébergement, carburant) - Développement de 369 AGR au sein des Associations sensibles à la promotion de genre Formation des associations de femmes en AGR Prise en charge des constructions Dotation des intrants - Réhabilitation de 3 Foyers Sociaux, Equivalent à la réhabilitation d un CSB II - Construction de 19 nouveaux foyers sociaux=csbii Equivalent à la Construction de CSB II - Equipement et redynamisation de 22 foyers sociaux - Réalisation de 3 voyages d'études/échanges d'expériences en matière d'agr au niveau national (par an) Prise en charge des participants - Formation des membres d'associations des femmes en actions essentielles de nutrition (AEN) Per diem des formateurs et des participants carburant - Suivi- évaluation des activités en matière de genre Per diem des formateurs et des participants Carburant 51

52 Acquisition d une voiture 4 X 4 - Réalisation de 8 missions de coaching par an (2 missions/région) Per diem des formateurs et des participants carburant - Mise en place de 20 Centres d'ecoute et de Conseils Juridiques (CECJ) au niveau déconcentré - Séances de mobilisation sociale accès sur les violences à l égard des femmes et des jeunes filles III. Besoins de financement des programmes Le processus d identification des besoins des programmes a suivi une approche participative à tous les niveaux et avec tous les acteurs du secteur. Le niveau décentralisé a été consulté en premier lieu, suivi d une discussion approfondie au niveau centrale. La méthodologie de calcul de coût a combiné deux méthodes : a) analyse du coût des stratégies proposées à partir de l utilisation d un modèle de simulation de coût et de financement axé vers les résultats 12 ; b) méthode classique de planification axée ver la performance des programmes (budget programme). Le modèle de simulation vise, en général, une planification et budgétisation axée vers l atteinte des Objectifs du Millénaire pour le Développement (OMD 1, 4, 5 & 6). Comme le MAP inclus des ambitions orientées vers l atteinte des OMD, une partie des défis du MAP relatif à la santé est incluse dans la simulation. 3.1 Critères de priorisation D un commun accord, il a été décidé d optimiser la performance du système actuel afin de mieux se rapprocher des objectifs du MAP et du millénaire. Les stratégies prioritaires son liées par rapport à la disponibilité des ressources humaines nécessaires et des infrastructures existantes pour pouvoir obtenir des performances à court terme, notamment pour garantir le rapprochement vers les OMD et objectifs du MAP. Une analyse spécifique sur interventions prioritaires à mettre à l échelle a été effectuée après avoir identifié les facteurs de blocage qui entrave le bon fonctionnement du système de santé. Le coût spécifique des différents postes de coûts était ensuite inclus dans le budget. L amélioration de la qualité de l offre et la stimulation de la demande ont également suscité plusieurs sessions de travail vu qu il y a une reconnaissance grandissante de la nécessité à mieux cadrer les interventions du secteur dans ces domaines. 3.2 Coûts additionnels et impact du scénario retenu Similairement à la technique utilisée dans le CDMT I, d une façon générale, le mode de calcul utilisé par le modèle de simulation s établit sur différentes étapes: i) l identification des centres de coût pour chaque déterminant de couverture ; par exemple : les CSB pour le niveau d accessibilité; les enfants complètement vaccinés pour la couverture adéquate ; le personnel de santé formé et supervisé pour la qualité. 12 Développé dans l approche «Marginal Budgeting for Bottlenecks (MBB)», y compris le Modèle de calcul par la méthode de Bongaarts pour le volet Santé Reproductive 52

53 ii) l allocation des types et quantités des intrants clés à chaque centre de coût (c.à.d. à chaque déterminant de couverture) ; par exemple, personnel et équipement par CSB, les vaccins et seringues, désinfectants etc. et primes de performance par enfant complètement vacciné, les matériaux de formation, fiches de supervision, indemnités de déplacement pour les formateurs, agents à former et superviseurs pour la qualité. iii) analyse des coûts unitaires de chaque intrant ; par exemple les niveaux de salaires, primes de chaque type de personnel, les coûts de réhabilitation du CSB, SSD etc. le coût par litre de carburant et par vaccin, médicament, moustiquaire etc. iv) estimation du nombre des centres de coût correspondant à 1% d augmentation de couverture par 1 million d habitants ; par exemple le nombre de CSB à réhabiliter, équiper et fournir le personnel nécessaire par 1 % d augmentation de l accès ; le nombre d enfants à vacciner avec les 6 doses requises par 1% d augmentation de la couverture adéquate, v) calcul des coûts additionnels en multipliant (ii) et (iii) par l augmentation prévue dans chaque déterminant de couverture ; par exemple le calcul du coût direct des bâtiments réhabilités + équipement en chaîne de froid + le coût des salaires du personnel additionnel pour augmenter l accès à la vaccination auquel s ajoute le coût indirect des vaccins, seringues et primes de performance additionnels pour l augmentation de la couverture adéquate entraînée par l accès additionnel vi) définition des coûts d investissement annualisés suivant une planification préétablie. vii) comparaison des coûts globaux additionnels des intrants aux impacts attendus de l augmentation de couverture par intervention spécifique ou par paquet d interventions (voir analyse de l impact ci-dessus) viii) enfin il s agit d établir les liens entre la budgétisation, l augmentation du niveau de couverture et l impact des différents paquets. Cela se fait en ajoutant les coûts additionnels des intrants au budget de différents programmes selon la comptabilité nationale et en simulant l impact attendu des différents scénarios budgétaires. Par conséquent, la modélisation permet d estimer les coûts marginaux et les bénéfices potentiels pour lever les goulots d étranglement affectant le système sanitaire. En d autres termes, il s agit d estimer l impact potentiel et le coût des stratégies pour les trois niveaux de prestations de service pour la période dans l optique d'atteindre les ODM en Impact potentiel et coûts additionnels des différents paquets d intervention pour la période a) Paquets d interventions proposés Deux paquets d intervention ont été analysés afin d estimer l impact potentiel et les coûts nécessaires pour le financement des programmes du Ministère visant essentiellement la réduction de la mortalité infanto juvénile (OMD4), la mortalité maternelle (0MD5) et l arrêt de la propagation des principales maladies ciblées par l OMD6, à savoir, le VIH/SIDA, le Paludisme et la Tuberculose : Paquet 1 : Mise en œuvre d un paquet minimum essentiel décrit dans la Politique Nationale de Santé actuel (PNS) et le Plan de Développement du Secteur (PDSSPS) mis en œuvre à partir du mécanisme et structure actuels. Paquet 2 : Mise en œuvre d un paquet minimum essentiel avec de nouvelles stratégies pour lever les goulots d étranglement telles que : 1) participation communautaire (transfert de fonds, contractualisation sur base de performance, partenariat publique- privé) ; 2) allocation financière au niveau décentralisé activé ; et 3) offre d un paquet de service à haut impact hautement subventionné. b) Estimations des deux paquets d interventions proposés pour

54 Figure 6: Pourcentage de réduction des indicateurs sélectionnés d impact selon les paquets à mettre en œuvre au cours de la période du CDMT % 70% 60% 50% 40% 30% 20% 10% 0% Anémie Réduction du petit poids à la naissance Réduction estimée de la malnutriton chronique Réduction MIJ Réduction MI $6,11 Réduction MNN Réduction MM Risque de mourir au cours de la vie Indice synthétique de fécondité (ISF) Réduction de la mortalite du paludisme Réduction de la mortalité des Sidéens Anémie Réduction du petit poids à la naissance Réduction estimée de la malnutriton chronique Réduction MIJ Réduction MI Réduction MNN $8,27 Réduction MM Risque de mourir au cours de la vie Indice synthétique de fécondité (ISF) Réduction de la mortalite du paludisme Réduction de la mortalité des Sidéens $9 $8 $7 $6 $5 $4 $3 $2 $1 $0 Paquet 1 Paquet 2 OMD 1 OMD 4 OMD 5 OMD 6 Anémie Réduction du petit poids à la naissance Réduction estimée de la malnutriton chronique Réduction MIJ Réduction MI Réduction MNN Madagascar Réduction MM Risque de mourir au cours de la vie Indice synthétique de fécondité (ISF) Réduction de la mortalite du paludisme Réduction de la mortalité des Sidéens Réduction de la mortalité des Tuberculeux Qualité de l'eau Coût économique incrémental par habitant /an Paquet 1 : Le résultat de la simulation des stratégies à mettre en œuvre à travers le paquet 1, au cours de la période du CDMT II montre une insuffisance des résultats escomptés à l horizon 2012, date d échéance du MAP. En effet, d ici fin 2011, on recense un gain total de 39% sur la mortalité infanto-juvénile (MIJ), de 20% sur la mortalité néonatale (MNN) et 24% sur la mortalité maternelle (MM). L espérance de vie à la naissance sera augmenté de 4,7%, soit de 56 à 58,8 ans. Le coût additionnel des interventions pour les trois niveaux de prestation de service s élève à un maximum de US$ 6,11 par personne et par an jusqu à la fin du CDMT II. En incluant à ce coût, les autres interventions prioritaires du Ministère qui ne vise pas directement l atteinte des OMD, on obtient l estimation des besoins suivant : Tableau 12: Evolution du budget issu de la simulation du Paquet 1, en milliard MGA Solde Investissement Fonctionnement Total % d augmentation 50% 14% 2% 6% Paquet 2 : Avec des stratégies plus ciblées qui se basent sur l optimisation du système de santé en fonction des ressources existante et de la capacité d absorption, le résultat de la simulation montre qu il est possible de se rapprocher des objectifs fixés pour le MAP et les OMD. D ici fin 2011, un gain total de 49% sur la mortalité infanto -juvénile(mij), de 44% sur la mortalité néonatale (MNN) et 48% sur la mortalité maternelle (MM). Le gain en matière d espérance de vie à la naissance sera de 5,9% d accroissement soit on passe de 56 à 59,5 ans au cours de la période du CDMT. Le coût additionnel des interventions pour les trois niveaux de prestation de service s élève à un maximum de US$ 8,27 par personne jusqu à la fin du CDMT II. En incluant à ce coût, les autres interventions prioritaires du Ministère qui ne vise pas directement l atteinte des OMD, on obtient l estimation des besoins suivant : 54

55 Tableau 13: Evolution du budget issu de la simulation du Paquet 2, en milliard MGA Solde Investissement Fonctionnement Total % d augmentation 73% 20% 3% 16% Ainsi dans tout ce qui suit, le paquet d interventions 2, correspondant à la stratégie optimum pour la période du CDMT, sera retenu pour l identification des besoins de financement. 3.3 Besoins de financement totaux et additionnels des programmes Besoins de financement additionnels Tel qu il est décrit plus loin dans la partie cadrage budgétaire, les sources de financement des dépenses additionnels du MSPF sont de plusieurs natures et peuvent être classées selon les catégories suivantes :(i) Etat, y compris la modalité d assistance budgétaire inscrit dans le programme d investissement public (PIP),(ii) FANOME et autre participations communautaires, (iii) Appui spécifique au secteur santé soit alloué directement aux programmes santé, (iv) Appui hors contrôle MSPF, (v) Collectivité locale et (vi) Cofinancement Etat. Le Tableau 3.2 rappelle les besoins de financement additionnels par programme pour l atteinte des ODM, tandis que le tableau 3.3 récapitule tout besoin additionnel, y compris les interventions ne visant pas directement l atteinte des ODM. Ces dépenses seront en partie financées par les bailleurs de fonds, qui recourent à des pratiques d assistantes diverses. Tableau 14: Besoins de financement additionnel par programme sur la période du CDMT pour l atteinte des ODMs (US $) Programmes du Ministère Budget 2008 Besoins additionnels Total SOLDE P1-P0 : Coordination et administration P2-P1 : Fourniture de services de santé de base P3-P2 : Fourniture de services de santé hospitaliers P4-P3 : Fourniture de médicaments, consommables et autres produits P5-P4 : Lutte contre les maladies P6-P0 : Coordination et administration P7-P1 : Survie et développement de la mère et de l enfant P8-P2 : Protection Sociale et Familiale P9-P3 : Planning Familial P10-P4 : Promotion de l égalité et de l autonomisation des femmes Total Les autres interventions prioritaires du Ministère sont incluses dans les programmes de lutte contre les maladies non transmissible et les autres maladies transmissibles tels que la lèpre, la peste, la bilharziose, la filariose ou la tungose. Des calculs supplémentaires ont été effectués par les départements concernés afin de pouvoir les inclure dans l estimation totale des besoins des programmes. De plus, un ajustement des coûts additionnels estimés était nécessaire afin de tenir en compte la planification ascendante des niveaux décentralisés, ainsi que des attentes des différentes directions. Les besoins additionnels ajustés font état d un besoin total de US$ 420 millions soit MGA 756,5 milliards au cours de la période du CDMT Tableau 15: Besoins de financement additionnel par programme sur la période du CDMT, y compris les interventions non ODMs (US $) Programmes du Ministère Budget 2008 Besoins additionnels Total SOLDE P1-P0 : Coordination et administration P2-P1 : Fourniture de services de santé de base

56 P3-P2 : Fourniture de services de santé hospitaliers P4-P3 : Fourniture de médicaments, consommables et autres produits P5-P4 : Lutte contre les maladies P6-P0 : Coordination et administration P7-P1 : Survie et développement de la mère et de l enfant P8-P2 : Protection Sociale et Familiale P9-P3 : Planning Familial P10-P4 : Promotion de l égalité et de l autonomisation des femmes Total Besoins de financement totaux par programme a) Evolution des besoins de financement par programme Le calcul des besoins totaux de financement s obtient en ajoutant les coûts additionnels identifiés précédemment au budget de l Etat alloué au secteur santé en Selon les estimations représentées dans la figure 7, le besoin de financement total pour financer la stratégie du Ministère de la Santé et du Planning Familial s élève, d ici 2011, à un total de MGA 1524,6 milliards, sur toute la période du CDMT. Le montant annuel évolue de 443 milliards MGA à 547 milliards MGA de 2009 à 2011, soit environ MGA par habitant et par an à MGA par habitant et par an. Ceci représente une augmentation de 41% par rapport aux dépenses par habitant en 2008 qui est de l ordre de MGA. La distribution par programme représentée dans le tableau 17 montre que la plupart des financements seront destinés à quatre programmes : le programme Lutte contre les maladies (code P5-P4), le programme Fourniture de service de santé de base (code P2-P1), le programme Coordination et administration (code P1- P0) et les Soldes, absorbant à eux quatre, plus de 78% des financements. La plus grande augmentation s effectue sur le programme Lutte contre les maladies. Tableau 16: Besoins de financement total par programme sur la période du CDMT (US $) Programmes du Ministère Budget 2008 Besoins additionnels Total SOLDE P1-P0 : Coordination et administration P2-P1 : Fourniture de services de santé de base P3-P2 : Fourniture de services de santé hospitaliers P4-P3 : Fourniture de médicaments, consommables et autres produits P5-P4 : Lutte contre les maladies P6-P0 : Coordination et administration P7-P1 : Survie et développement de la mère et de l enfant P8-P2 : Protection Sociale et Familiale P9-P3 : Planning Familial P10-P4 : Promotion de l égalité et de l autonomisation des femmes Total Figure 7: Besoins de financement par programme par an sur la période du CDMT, en millions MGA Million MGA P10-P4: Promotion de l égalité et de l autonomisation des femmes P9-P3: Planning Familial P8-P2: Protection Sociale et Familiale P7-P1: Survie et développement de la mère et de l enfant P6-P0: Coordination et administration P5-P4: Lutte contre les maladies P4-P3: Fourniture de médicaments, consommables et autres produits P3-P2: Fourniture de services de santé hospitaliers P2-P1: Fourniture de services de santé de base P1-P0: Coordination et administration 56

57 Tableau 17: Besoins de financement annuel total par programme et part des budgets programmes 2008 sur la période du CDMT (MGA Milliard) Part du total Part du total Part du total Part du total 2011 Total période CDMT Variation Part variation, SOLDE 67,7 26,4% 80,2 18,1% 99,9 18,7% 107,8 19,7% 287,9 220,2 225,13% P1-P0 : Coordination et administration 40,2 15,7% 77,6 17,5% 98,5 18,4% 83,1 15,2% 259,2 219,0 444,74% P2-P1 : Fourniture de services de santé de base 29,7 11,6% 73,4 16,5% 103,9 19,4% 107,9 19,7% 285,1 255,4 758,64% P3-P2 : Fourniture de services de santé hospitaliers 10,6 4,1% 15,2 3,4% 22,1 4,1% 38,0 6,9% 75,3 64,7 510,88% P4-P3 : Fourniture de médicaments, consommables et autres produits 4,3 1,7% 10,3 2,3% 13,0 2,4% 14,1 2,6% 37,4 33,0 665,07% P5-P4 : Lutte contre les maladies 81,2 31,7% 148,7 33,5% 142,7 26,7% 131,9 24,1% 423,3 342,2 321,54% P6-P0 : Coordination et administration 0,1 0,1% 5,9 1,3% 10,3 1,9% 14,7 2,7% 30,9 30, ,83% P7-P1 : Survie et développement de la mère et de l enfant 13,5 5,3% 17,9 4,0% 21,1 4,0% 22,4 4,1% 61,5 48,0 255,20% P8-P2 : Protection Sociale et Familiale 3,6 1,4% 6,0 1,4% 11,6 2,2% 12,2 2,2% 29,8 26,2 624,87% P9-P3 : Planning Familial 3,4 1,3% 4,0 0,9% 4,4 0,8% 4,7 0,9% 13,1 9,7 187,79% P10-P4 : Promotion de l égalité et de l autonomisation des femmes 1,7 0,6% 4,2 1,0% 6,6 1,2% 10,3 1,9% 21,1 19,4 1071,26% Total 256,0 100% 443,4 100% 534,3 100% 547,0 100% 1 524, ,6 Coût par tête (MGA) Coût par tête (US$) $7,46 $12,61 $14,82 $14,84 $14, Besoins totaux par nature Une partie significative des financements hors Solde devront se porter sur les coûts d investissement, surtout pour les deux premières années du CDMT, vu les efforts de qualité de services à améliorer afin de garantir une utilisation des services de santé acceptable et afin de garantir une prestation de service universel de qualité accessible à tous. De plus, l important coût d investissement s explique par le retard accusé dans l accélération de l atteinte des objectifs du millénaire. Si le CDMT I ( ) s attendait à un coût additionnel d environ US $ 5,02 en 2008 pour être au rendez vous de 2015, en réalité le Ministère en a reçu $3,02. Les coûts récurrents (ou de fonctionnement) reprennent progressivement d importance au fil des années, tant pour la ressource humaine que pour les médicaments et autres commodités essentielles telles que les moustiquaires imprégnées. Le total des dépenses d investissement sur les deux premières années de CDMT est de US$ 301 millions, soit 52% des dépenses totales (US$ 543 millions) sur les deux premières années. De plus, alors que les dépenses d investissement restent plus ou moins constantes du moins au cours des deux premières années du CDMT, les dépenses récurrentes (ou de fonctionnement) elles augmentent, plus rapidement passant de US $ 28 à US$ 56 millions entre 2008 et 2009, à US$ 88 millions en 2010, et finalement à US$ 101 million en Ces résultats sont résumés dans la figure 8 ci-dessous. En regardant ces résultats de plus près, c'est-à-dire les répartitions du total des dépenses par nature sur toute la période du CDMT par programme dans la figure 9 ci-dessous, on voit que les programmes Lutte contre les maladies (code P5-P4), Fourniture de services de santé de basse (code P2-P1), et la Coordination et administration (code P1-P0) ont une composante importante d investissement dans leurs dépenses totales sur la période du CDMT. Ces dépenses représentent les constructions et les stocks de médicaments ainsi que des activités intenses de formation. 57

58 Figure 8: Coût total par nature (Investissement, Fonctionnement), (US$ millier) Figure 9: Coût total par nature (Investissement, Fonctionnement) selon les programmes, (US$ million) 58

59 IV. Cadrage budgétaire 4.1 Cadrage macroéconomique : estimation des ressources potentiellement mobilisable Madagascar a connu une croissance économique continue de 1994 à 2007, avec un taux de croissance réel de 6,5% en Depuis la crise de 2002, l économie nationale a montré une trajectoire de croissance soutenue, ce qui est conforme avec les projections macro-économiques de la Banque Mondiale et du Fond Monétaire qui ont prévu une croissance maintenue à plus de 6% par an en termes réels. En outre, les autorités et les services du FMI ont revu à la hausse les projections de croissance économique qui s établira à 8 % en moyenne entre 2007 et 2011 (plus du double de la moyenne des dix dernières années), tandis que l inflation devrait continuer à baisser pour s établir à 5 % comme prévu. Figure 10: Evolution des paramètres macro-économique Evolution des paramètres budgétaires dans la période Tous les indicateurs macroéconomiques et sociaux sont en nette amélioration 13 : i. Une croissance économique soutenue estimée en moyenne à 5 % par an, passant de 5,3 % en 2004 à 6,2% en 2007 ; ii. Un accroissement des investissements privés estimés à 12,3% du PIB en 2005 et à 20,7 % du PIB en 2007 ; iii. Un taux d inflation ayant significativement chuté passant de 27 % en 2004 à 10,8% en 2006 et à 8,2% en 2007 ; iv. Une pauvreté en recul sensible, avec un taux de pauvreté de 66,3 % en 2007 contre 73,6 % en 2003 soit une baisse moyenne par an de 1,2 point ; v. Un taux de pression fiscale en constante progression passant de 9,7 % en 2001 à 11,7 % en 2007 ; vi. Le déficit budgétaire s est nettement amélioré se situant à-4,3% du PIB en 2005 et à -2,8% du PIB en 2007 ; vii. Un environnement économique plus favorable marqué par l amélioration de l indice de perception de la corruption passant de 1,7 en 2002 à 2,8 en 2005 et à 3,2 en 2007 (Transparency International) ; 13 Document Table ronde des partenaires au développement de Madagascar- 09 /10 juin

60 viii. ix. Un accroissement, de façon très significative, du flux des Investissements Directs Etrangers constatés en 2006 et 2007 respectivement de 150,5 millions de DTS et 652,1 millions de DTS, malgré les différentes contraintes encore diversement perçues par certains secteurs d activités L effectivité de la nouvelle loi organique sur les finances publiques Tableau 18: Evolution des paramètres budgétaires dans la période PIB Nominal (MGA milliard) Taux de croissance du PIB réel 6-12,7 9,8 5,3 4,6 5 6,3 Revenus de l Etat (excluant les dons) Dont recettes fiscales Dons Dépenses de l'etat en % du PIB 17,6 15,7 19,5 23,1 21,2 21,3 20,7 Dépenses de l'état Hors dette (MGA milliard) Source: International Development Association and International Monetary Fund, Republic of Madagascar La croissance économique La croissance économique en constante progression est retrouvée grâce d une part aux effets des réformes structurelles (finances publiques, promotion des investissements privés, lutte contre la corruption et justice) engagées dans le cadre du DSRP et approfondies par le MAP depuis 2007 et, d autre part au dynamisme du secteur privé dans plusieurs secteurs d activités, en particulier les mines et le tourisme. Au niveau de l engagement 6 «économie à forte croissance», l évolution de la structure de la production montre que c est le secteur tertiaire (58% du PIB en 2007) qui est le plus performant avec une contribution très significative des branches transport, BTP, télécommunications (NTIC) et tourisme. Les exportations du pays se sont accrues en moyenne de 11,6% au cours des trois dernières années, mais avec les importations induites par l afflux des IDE en 2007 et le déficit extérieur se sont accentuées pour se situer à 14 % du PIB. Les réserves de change rétablies à 3 mois d importation, n ont pour autant pas été affectées grâce aux flux des aides extérieures. Cependant, le secteur minier accuse toujours de faibles performances dans la génération de redevances (252 millions d Ariary en 2007contre 289 millions d Ariary en 2006) en raison de la difficulté d assurer la bonne gouvernance dans ce secteur Les recettes et dépenses publiques Les recettes publiques et les dons ont augmenté, principalement sous l effet des mesures de politique fiscale et de l accroissement des dons à l appui de la stratégie de réduction de la pauvreté du pays. Les revenus de l Etat au cours de la période 2005 à 2007 ont été en moyenne de MGA 1458 milliards, représentant environ 11,4% du PIB. Pour les recettes, l objectif est de passer le taux de pression fiscale de 10,8 % en 2008 à 13 % en Les dons se situeront toujours au niveau de 4,1 % du PIB. Les dépenses, elles, ont diminué entre 2005 et 2007 passant de 21,2% à 20,7% du PIB. En 2007, 53% de ces dépenses étaient financées par les recettes fiscales, la moyenne au cours de la période étant de 50%. Les aides budgétaires étaient en moyenne de MGA 153 milliards sur la période, soit 1,2% de la moyenne du PIB sur la période, et 11% de la moyenne des revenus de l Etat. Les projections budgétaires jusqu à 2011affichent la volonté du gouvernement de maîtriser les dépenses totales à un niveau stable de 20,7 % du PIB en surveillant de près les dépenses des biens et services et en multipliant les contrôles internes et externes de façon plus régulière et efficace. 60

61 Figure 11: Evolution des recettes et dépenses La part de la santé dans les dépenses totales de l Etat Depuis Novembre 2006, le Gouvernement a lancé son programme quinquennal, le MAP, qui vise un développement rapide tout en contribuant directement à la réalisation des engagements internationaux et nationaux. Le secteur santé a, pour sa part, développé un plan de développement du secteur (PDSSPS ) en vue de l opérationnalisation de la politique sectorielle en matière de santé, des stratégies et des projets prioritaires définis dans le MAP. Au cours du précédent CDMT, le Département Ministériel a entrepris des avancées considérables dans le renforcement du système de santé et en particulier en matière de santé maternelle et infantile ainsi que la lutte contre les maladies. Par ailleurs, des efforts ont été aussi entrepris sur le volet Protection Sociale ; notamment l appui aux très pauvres, la promotion du genre et l amélioration des conditions de vie de la famille. Malgré cette évolution, il est nécessaire de doubler les efforts pour atteindre les objectifs fixés dans les engagements 5 et 8 du MAP, y compris les OMD 1, 4, 5 et 6 concernant le secteur santé et la protection sociale. La part de la santé et des affaires sociales et santé des mères et enfants (soldes comprises) dans les dépenses totales de l Etat est relativement faible, passant de 8,4% en 2005 à 8,05% en De même, les parts du PIB allouées aux dépenses de santé et celles des affaires sociales et SME se sont stabilisées à 1,5% entre 2005 et 2007 (avec respectivement 1,4% et 0,1% pour la santé et ASSME. Ce qui est loin du plan d actions commun défini à Abuja en 2001 dont l'un des principaux points est de consacrer "au moins 15% de leur budget annuel à l'amélioration du secteur de la santé". Tableau 19: Part de la Santé dans les dépenses de l Etat Dépenses de l'état hors dette (MGA milliard) Dépenses Santé (MGA milliard) Part de la Santé dans les dépenses de l Etat ( en %) 10,4 12,9 7,7 5,8 8,6 11,1 9,9 Part de la dépense de Santé Publi-que dans le PIB 1,8 2 1,5 1,3 1,6 2,2 1,9 Source: Le document de Point d'achèvement de l'initiative PPTE mars 2005 et document sur la Revue des dépenses publiques de la Banque mondiale plus calcul interne 4.2 Estimation des ressources futures pour le secteur santé La contrainte budgétaire au niveau national est déterminée par (i) la mobilisation des ressources internes, (ii) l assistance au développement des bailleurs de fonds (y compris les allégements de la dette), et (iii) le niveau de déficit budgétaire jugé soutenable sur le plan financier et sur le plan macro-économique. Le volume des 61

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