FONCTIONNEMENT METROPOLITAIN DU BASSIN PARISIEN. Une analyse de la mobilité des populations par les DADS

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1 FONCTIONNEMENT METROPOLITAIN DU BASSIN PARISIEN Une analyse de la mobilité des populations par les DADS Sandrine Berroir, Nadine Cattan, Timothée Giraud, Thérèse Saint-Julien UMR Géographie-cités RAPPORT DE RECHERCHE Décembre 2007 Etude effectuée pour le compte de la DIACT

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3 SOMMAIRE INTRODUCTION... 5 I Problématique et objectifs... 5 II Démarche et méthodologie pour l appréhension des mobilités... 6 III Sources et données... 7 IV Eléments de cadrage... 9 PARTIE 1 LE BASSIN PARISIEN AU PRISME DES MOBILITES DE POPULATION CHAPITRE 1 LES NAVETTES DOMICILE-TRAVAIL I Le Bassin parisien dans les réseaux de mobilité domicile-travail suprarégionaux II Territoires de la mobilité, caractéristiques des navettes dans le Bassin parisien III Pôles et réseaux dans le système régional des navettes domicile-travail CHAPITRE 2 LES MIGRATIONS PROFESSIONNELLES I La place des migrations professionnelles dans un redéploiement polycentrique intra-régional II Les champs migratoires professionnels des salariés du Bassin parisien III Directions des flux et identités des migrants IV Effet de levier positif de la migration sur les salaires CHAPITRE 3 LES MIGRATIONS RESIDENTIELLES I Les pôles et les réseaux dans les dynamiques migratoires II L organisation spatiale du Bassin parisien par les migrations résidentielles.. 74 III Le Bassin parisien dans ses relations nationales PARTIE 2 MOBILITES CROISEES : POLES ET RESEAUX BENEFICIAIRES CHAPITRE 4 POLES GAGNANTS, POLES PERDANTS I Convergence des systèmes migratoires pour l intensité des migrations II Pôles gagnants et pôles perdants dans le jeux des attractivités nettes III Modèles migratoires et leviers de développement urbain CHAPITRE 5 CONVERGENCES ET DISJONCTIONS DES DESTINATIONS MIGRATOIRES DANS LE BASSIN PARISIEN I Sur-migrations professionnelles et résidentielles cumulées II Destinations professionnelles et résidentielles déficitaires III Disjonction des destinations migratoires CONCLUSION I Les territoires de proximité II Les réseaux polarisés à moyenne et grande distances III Les réseaux horizontaux

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5 INTRODUCTION I Problématique et objectifs Dans notre étude préliminaire (fin 2005), l état de la question des travaux déjà réalisés a montré que la force structurante du vaste espace métropolitain que constitue le Bassin parisien a dans la plupart des cas été évaluée selon le gradient centre-périphérie, ses avancées et ses reculs. Les problématiques liées aux effets possibles de la métropolisation et de l intégration régionale très au-delà des limites strictes de l Ile-de-France, c est-à-dire dans le Bassin parisien, restent donc le plus souvent abordées selon des approches en partie inadaptées à la mise en évidence de réticularités nouvelles. Pourtant, tous les travaux relatifs à la métropolisation et à l intégration attirent l attention sur les réajustements qualitatifs qui conduisent les territoires métropolisés vers des fonctionnements plus polycentriques. C est la raison pour laquelle nous proposons, dans ce projet, d explorer des champs de la mobilité rarement pris en compte (comme les migrations professionnelles), l articulation de différents types de mobilités (trois au total : professionnelle, résidentielle, domiciletravail) et surtout de tenir compte des dimensions qualitatives de ces déplacements. L objectif de l étude est d interroger les dynamiques territoriales des mobilités des populations actives dans le vaste ensemble territorial que constitue le Bassin parisien. On accorde une attention particulière à la construction d un modèle régional métropolitain au-delà des limites de la région francilienne. On souhaite tester l hypothèse de l émergence et de la consolidation d une métropole-réseau, métropole multipolaire où les relations maillées horizontales de pôles à pôles prendraient de plus en plus d importance par rapport aux relations radiales centre-périphérie. Pour cela, on évalue, d une part, la capacité de polarisation de cet ensemble régional à différents échelons géographiques, à la fois en interne par l emprise de son centre sur ses périphéries et également en externe sur ces marges immédiates et sur le territoire national dans son ensemble. On étudie d autre part le rôle de la proximité dans les mises en réseaux des territoires afin de mieux identifier les dynamiques spatiales qui, aux échelons locaux, participent d une recomposition de ce vaste ensemble régional. Ce projet propose de mettre au centre du questionnement l identification et la qualification du fonctionnement en réseau des grands pôles régionaux, notamment Rouen, Le Mans, Orléans, Tours, Reims, Amiens, Caen, Le Havre, et aussi des villes de taille plus moyennes comme, Beauvais, Compiègne, Evreux, Blois, Troyes, Chartres, Bourges, Sens, etc. On cherche à voir en quoi ces villes seraient en passe de devenir des points d ancrage originaux de la métropolisation parisienne. Pour cela on détermine leurs liens avec l agglomération parisienne, les relations qu ils entretiennent entre eux et avec leur environnement immédiat et leurs liens avec des pôles extérieurs au Bassin parisien. Le polycentrisme est ainsi cerné par la manière dont ces villes s insèrent dans les réseaux des mobilités qui se déploient à l échelle du Bassin Parisien et par la manière dont ces villes structurent leurs bassins d emploi. 5

6 Ce projet aborde les différentes dimensions de l intégration du Bassin parisien par l analyse des mobilités des populations actives 1. Les mobilités des personnes sont une dimension incontournable de l intégration territoriale d un bassin de vie et d emploi mais elles ont souvent été abordées par les navettes domicile/travail. Certes, ces déplacements restent parmi les plus structurants de l organisation spatiale d une métropole. Toutefois, ils ont tendance à survaloriser les liens de courte distance au détriment des liens de plus longue portée. Dans une région aussi étendue que le Bassin parisien, on peut supposer que les échelles des mobilités sont extrêmement variées et complexes. Afin de proposer une vision moins timorée de l intégration régionale, cette étude s appuie non seulement sur une palette plus large de types de mobilités, mais cherche plus explicitement à montrer comment leur combinaison tisse des réseaux originaux et multiscalaires (migrations résidentielles, changements à l intérieur du système productif, déplacements professionnels ). II Démarche et méthodologie pour l appréhension des mobilités Le projet s appuie sur trois types de mobilité porteuses d informations sur les différents échelons d intégration fonctionnelle d un territoire: les mobilités quotidiennes, les migrations résidentielles, les migrations professionnelles. Il s agit de mobiliser toute la richesse d une approche des mobilités à l échelon individuel que seule rend possible l exploitation de la base de données des Déclarations Annuelles de Données Sociales (DADS). L analyse des trois formes de mobilités et celle de leur combinaison permettent de qualifier les compétitivités différentielles des pôles et des territoires du Bassin parisien et les logiques d interdépendances qui les connectent : - les migrations professionnelles renseignent sur les pôles qui gagnent des emplois et surtout sur les profils qualitatifs de ces gains. - les migrations résidentielles apportent un éclairage sur les cadres de vie attractifs pour des populations actives - les navettes informent sur les structures de la centralité et de la polarisation à l œuvre dans le Bassin parisien. La mise en perspective dans la deuxième partie de ces différentes mobilités permet de dégager une typologie multidimensionnelle des positions relatives des pôles pour leur attractivité et des réseaux dans cet espace régional. Ce projet fait l hypothèse que la manière dont s articulent les différentes mobilités conduit à transformer les constructions des espaces circulatoires des populations actives, et en conséquence la manière dont s intègre ce vaste ensemble régional. Dans ces enchaînements de mobilités, on fait la part de ce qui relève de polarisations liées à l emploi et/ou à la résidence dans les réaménagements d un système polycentrique du Bassin parisien et de ce qui relève d effets de contextes régionaux spécifiques. Les résultats obtenus ont une dimension qualitative. En effet, les flux sont décrits à la fois par leur masse et par leur structure socioprofessionnelle. 1 Une autre étude conduite en parallèle par F. Gilly, H. Hammadou et H. Jayet a retenu l entrée par les mobilités des entreprises. 6

7 III Sources et données Les DADS pour étudier les mobilités La source DADS se distingue d'une enquête en ce qu elle ne résulte pas d'un questionnaire mais d'un formulaire administratif multi-partenaire : la Déclaration Annuelle de Données Sociales. C est une formalité déclarative obligatoire pour toute entreprise employant des salariés. Outre les entreprises privées qui emploient des salariés, les entreprises et établissements concernés par ces Déclarations comprennent les services de l Etat à caractère industriel et commercial (grandes entreprises, hôpitaux publics...), de même que les collectivités territoriales. Depuis 2002, le champ de l exploitation est élargi aux salariés de l agriculture. Ne sont pas pris en compte les agents des organismes d Etat, les services domestiques et les activités extra territoriales. Les DADS renseignent donc sur l emploi dans les secteurs privés et semi publics 2. Un quart environ des salariés (emploi public) est exclu du champ des DADS. Les DADS étaient initialement utilisées pour l établissement des statistiques de salaire. Elles le sont désormais également dans le domaine de l emploi (structure par âge, qualification, durée du travail notamment) et ce, à différents niveaux géographiques. Disponibles au niveau individuel, les données issues des DADS permettent de croiser une grande quantité d informations. La source DADS est ici exploitée pour cerner, qualifier et croiser les déplacements domicile-travail, les migrations résidentielles, les migrations professionnelles. Plus précisément, le fichier dit «salarié/poste principal» au 12 ème a été utilisé. Ce fichier comporte pour les années 2003 et 2004 des informations sur les salariés et sur leur(s) emploi(s). On attribue un poste principal à chaque année pour chaque salarié, ce poste principal est défini selon des critères de durée de travail et de niveau de rémunération. Parce qu elles fournissent des informations à l échelon individuel, les DADS sont soumises aux lois «informatiques et liberté». Les règles de diffusion et d exploitation sont très strictes (CNIL et loi du secret statistique). En ce qui nous concerne, les règles suivantes ont été respectées : Au lieu de résidence : - Aucune case retenue ne doit comporter moins de 5 salariés. - Aucun salarié ne doit représenter plus de 80% de la masse salariale de la case Au lieu de travail : - Aucune case retenue ne doit comporter moins de 5 salariés. - Aucun salarié ne doit représenter plus de 80% de la masse salariale de la case 2 Il faut garder à l esprit que tout l emploi public n est pas pris en compte dans cette base. Toutefois, cette limite n a qu une faible incidence sur les conclusions de ce travail. D une part, les caractéristiques de l organisation spatiale de l emploi public et des mobilités globales qui sous-tendent ces emplois ont été déjà analysées grâce aux données du RGP notamment. D autre part, nous faisons l hypothèse que les enchaînements de mobilité, que nous souhaitons exploiter spécifiquement dans les DADS, sont peu différenciés entre les actifs des secteurs public et privé. 7

8 - Aucune case ne doit se rapporter à moins de 3 entreprises - Aucune entreprise ne doit représenter plus de 85% de la grandeur étudiée dans la case. Lorsque l on travaille avec les flux, ces mêmes règles sont à respecter pour le départ et l arrivée de chacun. Variables et populations prises en compte Echelon géographique Les données individuelles ont tout d abord été agrégées à l échelon communal. On a seulement conservé les communes de résidence et de travail correctement codées en 2003 et 04 pour la France entière. Ce premier échelon territorial est complété par une grille territoriale formée d aires urbaines et de communes rurales, selon les catégories présidant à la définition des aires urbaines. Les communes faisant partie d une aire urbaine ont été agrégées. Toutes les autres ont été considérées comme des communes rurales. La région Ile de France a fait l objet d un découpage spécifique : on a décidé d utiliser la grille départementale de la région. Au final, l observation porte principalement sur l ensemble des aires urbaines et pôels ruraux du Bassin parisien. Selon le souhait des mandataires, une trentaine tient une place particulière dans les commentaires (Rouen, Tours, Caen, Orléans, Havre, Le Mans, Reims, Amiens, Troyes, Chartres, Bourges, Cherbourg, Blois, Compiègne, Charleville-Mézières, Saint-Quentin, Beauvais, Creil, Evreux, Châteauroux, Elbeuf, Auxerre, Châlons-Sur-Marne, Montargis, Alençon, Dreux, Sens, Laon, Pithiviers). L aire urbaine de Paris a été divisée en 9 zones comprenant les 8 départements de l Ile de France (Paris, Seine-et-Marne, Yvelines, Essonne, Hauts-de-Seine, Seine- Saint-Denis, Val-de-Marne, Val-d'oise) auxquels a été adjointe une entité fictive correspondant à la partie de l aire urbaine de Paris ne faisant pas partie de l Ile-de- France (RAUP). Population On a été autorisé à extraire de la base des DADS les personnes qui résident ou travaillent dans le Bassin parisien en 2003 ou Par conséquent, l échantillon de base concernant les migrations résidentielles compte environ 7 millions de salariés (résidant dans le Bassin parisien à l une des deux dates). Pour les migrations professionnelles, l échantillon de base compte environ 6 millions 700 mille salariés (travaillant dans le Bassin parisien à l une des deux dates) et pour les déplacements domicile-travail environ 8 millions 800 mille salariés. Parmi ces derniers, 8 millions environ (94%) travaillent et résident dans le BP (4%) salariés résident hors du Bassin parisien et travaillent dans le Bassin parisien, alors que (2%) salariés résident dans le Bassin parisien et travaillent hors du Bassin parisien. Délimitation du Bassin parisien Dans sa définition officielle MIIAT, le Bassin Parisien est composé des régions entières : Ile de France, Champagne-Ardenne, Picardie, Haute Normandie, Basse Normandie, Centre et des départements de la Sarthe (Pays de Loire) et de l Yonne (Bourgogne). Variables 8

9 - Rémunération Le salaire net total (rémunérations nettes de toutes cotisations sociales ouvrières obligatoire et de CSG et CRDS (cumul de tous les postes, y compris les allocations chômage) - Sexe Homme - Femme - Age Moins de 16 ans, de 16 à 34 ans, de 35 à 54 ans, 55 ans et plus - Catégories socioprofessionnelles Chefs d entreprises, Cadres et professions intellectuelles supérieures, Professions intermédiaires, Employés, Ouvriers. - Condition d emploi Temps complet, Temps partiel, Faible temps partiel, Travailleurs à domicile - Distance des migrations Les distances entre les entités territoriales (communes ou aires urbaines) sont calculées à partir des centres de ces entités. IV Eléments de cadrage IV.1 Les réseaux de la mobilité Migration résidentielle 7 millions de personnes environ résident dans le Bassin parisien en 2003/04. Près de 13% de personnes ont changé de commune de résidence entre 2003 et les plus fortes migrations (7%) s effectuent à l intérieur d une même aire urbaine. - environ 3% des personnes effectuent leur migration résidentielle entre deux aires urbaines différentes. - Les personnes qui changent de domicile à partir d une commune rurale vers une aire urbaine représentent 0.7% et 1% prennent le chemin inverse. Migration professionnelle 6 millions 700 mille personnes environ travaillent dans le Bassin parisien en 2003/04. Près de 18% de personnes ont changé de commune de travail entre 2003 et les plus fortes migrations (11%) s effectuent à l intérieur d une même aire urbaine. - environ 5% des personnes effectuent leur migration professionnelle entre deux aires urbaines différentes. - Les personnes qui changent de lieu de travail d une commune rurale vers une aire urbaine et inversement représentent presque 1% du total des migrations. Navettes 8 millions 800 mille personnes environ navettent dans, à partir ou vers le Bassin parisien en 2003/04. 9

10 Près de 81% de personnes résident et travaillent dans deux communes différentes en 2003/04. - Plus de la moitié des navettes (59%) s effectuent à l intérieur d une même aire urbaine. - environ 9% des personnes navettent entre deux aires urbaines différentes. - Les personnes qui navettent d une commune rurale vers une aire urbaine représentent près de 7% des migrants et 2.5% navettent en sens inverse. - Les navettes qui s effectuent entre deux communes rurales constituent 4.5 des déplacements domicile-travail. Ces premiers éléments de cadrage montrent que l on retrouve les mêmes tendances pour les trois types de mobilités. En effet, pour les trois types de mobilités, la turbulence migratoire à l intérieur des aires urbaines est la plus élevée. En deuxième position, viennent les mobilités qui s effectuent entre deux aires urbaines différentes suivies des déplacements d une commune rurale vers une aire urbaine. Il est intéressant à ce stade de l étude de noter l importance que prend la mobilité domicile-travail entre deux communes rurales. IV.2 Les lieux de la mobilité Pour les migrations résidentielles et professionnelles, Paris est un lieu de départ : c est non seulement un lieu d où on part le plus mais c est également un lieu qui perd des résidents et des actifs. Pour les communes rurales, on retrouve des candidats au départ dans des proportions équivalentes pour les deux types de migrations (tableau 1). Pour les navettes, ce sont les communes rurales qui emploient le moins bien leurs salariés (81% résident mais n y travaillent pas) suivies de Paris. Tableau 1 Communes d où l on part et communes attractives Mobilité Migration Navette résidentielle professionnelle au départ de: (en % de la population résidente) Paris Ile de France Aire urbaine Commune rurale à l'arrivée: (en % de la population active employée) Paris Ile de France Aire urbaine Commune rurale source : DADS

11 IV.3 Les portées de la mobilité Un salarié navetteur résidant ou travaillant dans le Bassin parisien effectue en moyenne un trajet de 44 km. Cette distance intègre les déplacements domicile-travail entre le Bassin parisien et le reste de la France. Lorsque l on tient compte des seules navettes internes au Bassin parisien le trajet moyen d un salarié est de 17.5km (tableau 2). - les parisiens parcourent les plus courtes distances domicile-travail avec 8.3km - les franciliens : 14.7km - avec 26km en moyenne, les ruraux effectuent les plus longs trajets domicile-travail suivis de près par les habitants d un pôle secondaire du Bassin parisien (23.2km). Tableau 2 Les portées des déplacements des salariés Distance moyenne (km) Migration professionnelle Mobilité résidentielle Navette au départ de : Aire urbaine/pôle secondaire Commune rurale Ile de France Paris Moyenne Bassin parisien source: DADS Lorsqu un salarié qui réside ou travaille dans le Bassin parisien effectue une migration professionnelle entre 2003 et 2004, la distance moyenne entre ses deux lieux de travail est de 100km en moyenne. Cette distance intègre les migrations professionnelles entre le Bassin parisien et le reste de la France. Lorsque l on tient compte des seules migrations professionnelles internes au Bassin parisien, la distance moyenne entre les deux lieux de travail est de 23.5km (tableau 2). - Lorsqu un salarié parisien change de lieu de travail entre 2003 et 04, il parcourt 11.2km. - Un salarié francilien fait environ 7.5km de plus (ses deux lieux de travail sont distants de 18.6km). - Lorsqu un salarié d une commune rurale ou d un pôle secondaire change de lieu de travail entre 2003 et 2004 il va beaucoup plus loin. Dans les deux cas, les lieux de travail sont distants de plus de 40km (pour le rural 40.5km, pour l urbain travaillant dans un pôle secondaire 44.5km). Lorsqu un salarié qui réside ou travaille dans le Bassin parisien effectue une migration résidentielle entre 2003 et 2004, la distance moyenne entre ses deux lieux de résidence est de 110km en moyenne ; distance presque équivalente à la distance moyenne de migration professionnelle. Cette distance intègre les migrations professionnelles qui s effectuent entre le Bassin parisien et le reste de la France. Lorsque l on tient compte des seules migrations professionnelles internes au Bassin parisien la distance moyenne entre les deux lieux de résidence est de 24.8km (tableau 2). - Lorsqu un salarié parisien change de lieu de résidence entre 2003 et 2004, il parcourt 14.6km. 11

12 - Un francilien se déplace d environ 6km de plus (ses deux lieux de résidence sont distants de 20.5km). - Lorsqu un salarié d une commune rurale ou d un pôle secondaire change de lieu de résidence entre 2003 et 2004 il va beaucoup plus loin. Dans les deux cas, les lieux de résidence sont distants de plus de 30km (pour le rural 32.5km, pour l urbain résident dans un pôle secondaire 34.2km). Ce rapport est présenté en deux parties La première partie met en évidence les structurations spatiales du Bassin parisien qui découlent des dynamiques migratoires de chacune des trois mobilités prises isolément : les navettes domicile-travail, les migrations professionnelles et les migrations résidentielles. Les DADS, données élaborées à l échelon individuel, sont des données peu utilisées pour l analyse des mobilités. Cette partie comble donc cette lacune en fournissant des analyses détaillées des organisations spatiales du Bassin parisien résultant de chacune de ces mobilités. En combinant les différents types de mobilités, la deuxième partie propose une synthèse croisée des observations précédentes. Elle met également en évidence les lieux et les réseaux où s effectue le cumul de ces différentes dynamiques migratoires conduisant à une identification des pôles et des réseaux bénéficiaires et à l inverse des lieux et liens plutôt défavorisés. PARTIE I : Le Bassin parisien au prisme des mobilités de population PARTIE II : Mobilités croisées : pôles et réseaux bénéficiaires 12

13 PARTIE 1 LE BASSIN PARISIEN AU PRISME DES MOBILITES DE POPULATION 13

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15 CHAPITRE 1 LES NAVETTES DOMICILE-TRAVAIL Les navettes domicile-travail restent un indicateur intéressant pour identifier et qualifier les structures de la centralité et la nature des processus de polarisation à l œuvre dans les espaces métropolitains. Certes, beaucoup de travaux ont montré que les déplacements pour les loisirs, ou la chalandise deviennent de plus en plus prédominants et que les navettes domicile-travail ne constituent plus le motif majeur de déplacement des populations urbaines. Toutefois, nous considérons que les déplacements domicile-travail continuent de constituer un indicateur pertinent de l organisation d une région métropolitaine, parce qu une grande partie de l ensemble des déplacements quotidiens se greffe sur les trajets liés à l emploi, dans des enchaînements de mobilités. Par ailleurs, si effectivement une grande partie de ces déplacements continue de s effectuer toujours sur de courtes distances, une part croissante des navettes se fait à longue portée, conférant ainsi aux déplacements pour l emploi un rôle indéniable dans l émergence d une structuration métropolitaine plus réticulée. Cette investigation sur les mobilités domicile-travail, à partir des fichiers DADS, a pour principaux objectifs de donner une image synthétique de la structuration régionale de ces déplacements, en mettant l accent sur le rôle joué par les différents pôles régionaux, sur leur position relative dans l ensemble de l espace régional. Une attention particulière sera ainsi portée à la qualification du fonctionnement de ces pôles. Notre présentation s articule autour de trois principaux points. Dans un premier temps, on s attachera à positionner rapidement le Bassin parisien dans son environnement. Dans un deuxième temps, on identifiera les territoires de la mobilité dans le Bassin parisien, et les principales caractéristiques des navetteurs dans ce vaste espace régional seront identifiées. Enfin, dans une troisième partie, on s attardera sur la qualification et la dynamique des différents pôles qui organisent ce territoire du Bassin parisien, et sur leur éventuel fonctionnement en réseaux. I Le Bassin parisien dans les réseaux de mobilité domicile-travail suprarégionaux I.1 Ouverture et attractivité du Bassin parisien sur les territoires environnants A l échelle nationale, la densité, la nature et la dynamique de l emploi concentré dans le Bassin parisien lui confèrent une attractivité certaine sur les territoires environnants. Ainsi, en 2004, environ actifs viennent travailler dans le Bassin parisien tout en résidant dans une région qui lui est extérieure. Ces navetteurs contribuent à pourvoir un peu moins de 4.5% de l emploi total localisé dans le Bassin parisien. A l inverse, ce ne sont que salariés résidant dans le Bassin parisien qui sortent de cet espace régional pour exercer leur activité, soit 2% de la population active résidante du Bassin parisien. Par ce faible taux de dépendance vis-à-vis d un emploi extérieur, le Bassin parisien montre sa capacité à répondre à la demande d emploi au niveau régional. Au final donc, avec l ensemble des régions françaises, le Bassin parisien affiche donc un solde largement positif, de plus de salariés. 15

16 Cette attractivité globale cache cependant quelques situations spécifiques, notamment d un certain nombre de villes limitrophes qui ont des échanges bénéficiaires avec le Bassin parisien, c est-à-dire qui reçoivent plus de navettes du Bassin parisien qu elles ne leur en envoient. C est le cas notamment de Limoges, Dijon, ou Nevers. A quoi imputer ce solde positif pour ces différentes villes? On peut envisager plusieurs facteurs : une relativement faible attractivité résidentielle de ces villes qui du coup ont du mal à attirer pour la résidence les salariés qui viennent régulièrement y travailler. On peut aussi évoquer la possibilité d une inadéquation importante entre l offre d emploi et la main d œuvre locale, en lien avec des mutations relativement récentes des systèmes productifs locaux. Enfin, il faut certainement compter avec des effets de bordure, de l attraction de ces villes sur les marges du Bassin parisien. On a pu repérer par exemple l attraction de Limoges sur Châteauroux, ou la polarisation de Dijon sur une ville comme Auxerre. Cette ouverture du Bassin parisien sur l extérieur est surtout le fait de l aire urbaine de Paris. La métropole parisienne apparaît ainsi comme l espace le plus connecté avec l extérieur du Bassin parisien. En effet, parmi les navettes qui proviennent de l extérieur du Bassin parisien, plus des ¾ ont pour destination l aire urbaine de Paris. Si l attractivité du Bassin parisien passe donc très majoritairement par son centre métropolitain, on constate également que la dépendance du Bassin parisien à l égard d emplois situés à l extérieur est largement portée par l aire urbaine de Paris. En effet, lorsque l on prend comme référent le total des salariés résidant dans le Bassin parisien qui effectuent une navette, on peut évaluer qu en moyenne, 10% des navettes se font en dehors du Bassin parisien. Mais, l aire urbaine de Paris se distingue nettement des autres espaces du Bassin parisien, puisque c est la moitié des navettes au départ de l aire urbaine de Paris qui sortent du périmètre du Bassin parisien. Et plus on descend dans la hiérarchie urbaine, moins la dépendance vers l extérieur du Bassin parisien est importante. La connexion du Bassin parisien avec l extérieur, via les navettes, est très inégale selon les territoires, et passe très majoritairement par la métropole parisienne. I.2 Profils socio-économiques des entrants et sortants du Bassin parisien Nous avons cherché à donner quelques caractéristiques majeures des populations qui navettent entre le Bassin parisien et les régions environnantes. Ces navetteurs ont-ils des profils spécifiques? On notera en premier lieu que ces mobilités, d assez grande distance en moyenne, recouvrent des réalités bien évidemment contrastées. Elles proviennent à hauteur de 90% d autres aires urbaines, et pour 10% seulement de communes rurales. Deux situations types sont identifiables : d une part des navettes entre grandes métropoles, bien interconnectées aux espaces centraux de l aire urbaine parisienne bénéficiant de facilités de déplacement par des moyens de communication rapides, d autre part des migrations de plus courte portée, correspondant à des liens aux marges du Bassin parisien, de part et d autre des limites régionales. De part l importance de ces migrations inter-métropolitaines, les salariés qui entrent et sortent du Bassin parisien pour leurs navettes domicile-travail ont des caractéristiques socio-démographiques particulières (cf. figure 1.1). Pour les salariés qui viennent travailler dans le Bassin parisien, il s agit d une mobilité très masculine (plus de 2/3 de ces navetteurs sont des hommes), marquée par une très nette surreprésentation des cadres et professions intermédiaires. Ces salariés sont en 16

17 moyenne plus âgés (13% des salariés ont plus de 55 ans, alors qu ils ne représentent qu à peine 10% pour les navetteurs sortants ou pour les navettes internes au Bassin parisien) et il semblerait que ces mobilités soient motivées par de plus hauts salaires (des salaires en moyenne beaucoup plus élevés que pour les salariés sortants ou les salariés résidents et travaillant dans le Bassin parisien) qui peuvent compenser un certain éloignement du lieu de résidence. Comparativement aux entrants, les populations qui résident dans le Bassin parisien et qui en sortent pour exercer leur profession présentent un certain nombre de ressemblances, mais également de nuances ou de différences. Des similitudes sont observables dans la sur-masculinité de ces mobilités, dans la sur-représentation des salariés qualifiés mais elle y est nettement plus modérée. En revanche, il s agit de salariés en moyenne beaucoup plus jeunes (sur-représentation de la classe d âge ans par rapport aux stables ou entrants : 47%), aux salaires moyens plus modestes que les entrants (salaire médian : euros de revenu annuel brut pour pour un mobile qui vient travailler dans le BP mais qui n y réside pas). Il nous semblerait intéressant de pouvoir investiguer par la suite sur ces navettes inter-métropolitaines de longue portée, et de mieux préciser comment chacun des pôles régionaux se positionne dans ce système d attractivité et de dépendance de l emploi métropolitain. Figure 1.1 Profils socio-économiques des navetteurs entre le Bassin parisien et l extérieur Navettes entre le Bassin parisien et les régions environnantes en % 40% 35% 30% 25% 20% 15% 10% 5% 0% artisans cadres intermédiaires employés ouvriers autres Internes au BP Sortants du BP Entrants dans BP Source : INSEE, DADS, 2004 II Territoires de la mobilité, caractéristiques des navettes dans le Bassin parisien Dans cette deuxième partie, on souhaite donner des éléments de cadrage relatifs à la fois aux lieux les plus affectés par la mobilité domicile-travail dans le Bassin parisien, et aux populations qui les effectuent. Nous rappelons qu à cette étape de l analyse les objets spatiaux sur lesquels nous travaillons sont soit des aires urbaines, soit des pôles ruraux (< 5000 emplois), soit des communes rurales. Les populations dites stables on non mobiles sont donc celles qui habitent et travaillent dans une même aire urbaine (même si elles changent de commune pour leurs 17

18 déplacements domicile-travail) ou celles qui travaillent et résident dans une même commune rurale. Ces populations stables serviront de référence pour identifier d éventuelles spécificités des populations mobiles à l intérieur du Bassin parisien. II.1 Un taux de mobilité élevé dans le Bassin parisien, mais faiblement intermétropolitain On commencera par rappeler qu en 2004, 81% des salariés qui résident dans le Bassin parisien sont des personnes qui ne travaillent pas dans leur commune de résidence, ce qui représente environ 6.3 millions de personnes. Ce taux très global se situe à un niveau un peu supérieur au taux de mobilité moyen en France, puisque les exploitations récentes des DADS à l échelon de la France montrent qu en 2004, 73% des salariés quittent leur commune de résidence pour aller travailler (Baccaini, 2007) Parmi ces populations actives qui changent de commune pour travailler, une très grande majorité (3/4) concerne des navettes qui se déploient à l intérieur des aires urbaines (ce qui ne surprend pas compte tenu de la définition même des aires urbaines). Ces mobilités intra-urbaines ne sont pas prises en compte dans cette étape de l étude. Parmi les navettes non intra-urbaines, changent d aire urbaine dans le Bassin parisien, ce qui représente environ 7% de l ensemble des navetteurs % effectuent des navettes entre commune rurale et aire urbaine, dans un sens ou dans l autre. Enfin, 6% correspond à des liens entre communes rurales. On peut donc conclure à un faible taux de navette inter-métropolitaine. II.2 Une variabilité des distances de migration selon les lieux de résidence Un salarié résidant du Bassin parisien qui navette effectue en moyenne 78 km. La valeur élevée de cette distance moyenne résulte de l intégration des navettes qui ont pour destination des lieux d emploi situés hors du Bassin parisien. Par ailleurs, rappelons qu il s agit de migrations inter-urbaines, et que ce calcul ne tient pas compte des navettes entre communes urbaines. Une différence significative mérite d être relevée entre les salariés de l aire urbaine parisienne et les autres salariés résidants du Bassin parisien (cf. tableau 1.1). Les premiers ont tendance en moyenne à faire de beaucoup plus longues navettes que les seconds, vraisemblablement parce que pour les premiers le poids des navettes hors du Bassin parisien est beaucoup plus important. On note par ailleurs que la longueur des navettes diminue très sensiblement avec la taille des aires urbaines, et que l on navette plus loin lorsque l on habite dans une commune rurale que dans une petite ville. Si l on ne prend en considération que les navettes internes au Bassin parisien, la distance moyenne tombe à 49 km pour un navetteur. Ce que l on constate alors, c est qu une fois enlevées les navettes hors Bassin parisien, les différenciations suivant les tailles de villes sont beaucoup moins grandes. Elles s organisent autour de deux valeurs moyennes et opposent Paris et les villes moyennes du Bassin parisien d une part et l ensemble des autres lieux du Bassin parisien d autre part. Les résidents des espaces métropolitains du Bassin parisien font des distances moyennes de 70km environ, tandis que pour les navetteurs de villes plus petites ou de communes rurales, la distance moyenne s échelonne autour de 45-50km. 18

19 Tableau 1.1 Distance moyenne d un navetteur suivant les lieux de résidence Distance moyenne d un navetteur (km) Au départ de : Dans et hors BP Dans le BP Au de Paris Au de plus de emplois Au de 60 à emplois Au de 25 à emplois Au de 10 à emplois Au de moins de emplois Communes rurales Ensemble Source : INSEE, DADS, 2004 II.3 Intégration des aires urbaines dans les réseaux de la mobilité On choisit d apprécier l intensité de l intégration d un lieu dans le système de relations à l échelon régional en évaluant le niveau des flux qui partent et qui arrivent dans ce lieu. Il s agit ainsi d identifier les espaces desquels on part le plus, et ceux vers lesquels on arrive le plus. En croisant flux entrants et flux sortants, on sera à même de repérer les pôles marqués par les plus fortes turbulences migratoires, ceux au contraire les plus à l écart des réseaux de la mobilité domicile-travail. Les démographes, dans leurs études des migrations de populations, parlent de taux d émigration et de taux d immigration. On adoptera ce vocabulaire, et le taux d émigration d une aire urbaine correspond au rapport entre les flux de navetteurs qui sortent de l aire urbaine par rapport à l ensemble des salariés résidents. Le taux d immigration d une aire urbaine équivaut au nombre de navetteurs entrant rapporté au nombre d emplois de l aire urbaine. Taux d émigration L ouverture des aires urbaines mesurée par la part des salariés résidants qui sortent d une aire urbaine pour occuper un emploi montre d importantes variations entre les villes du Bassin parisien: d à peine 3% pour les Franciliens qui sortent très peu de l aire urbaine parisienne pour aller travailler, ces taux peuvent aller jusqu à 69% pour les villes les plus dépendantes d un marché de l emploi externe (cf. figure 1.2). On note sans aucun doute un effet de la proximité au centre métropolitain francilien, puisque les plus forts taux d émigration sont enregistrés pour des villes aux marges de l aire urbaine parisienne, notamment dans le sud, le nord et l ouest dans la vallée de la Seine. 19

20 Figure 1.2 Taux d émigration des navettes hors des aires urbaines du Bassin parisien % salariés sortant / salariés résidant Le Havre Rouen Amiens Creil Beauvais Caen Evreux Reims Châlons-en- Champagne Chartres Troyes Le Mans Tours Source : INSEE, DADS 2004 Orléans nombre de résidents de l'aire urbaine en Au-delà du rôle de la situation géographique, la variation des taux de mobilité au départ des aires urbaines est en fait très corrélée à leur taille 3 : plus les aires urbaines sont de petite taille, plus la navette est fréquente (cf. figure 1.3), car moins les opportunités d emploi sur place sont nombreuses. Figure 1.3 Variation des taux de sortie de navettes des aires urbaines dans le Bassin parisien Taux d'émigration selon la taille des zones de résidence 90% 80% 70% 60% 50% 40% 30% 20% 10% 0% Au de Par i s Au de pl us de empl oi s Au de 60 à empl oi s Au de 25 à empl oi s Au de 10 à empl oi s AU moins de empl oi s Communes rurales Source : INSEE, DADS, 2004 Lorsque l on analyse les écarts à cette tendance générale liant taux d émigration et taille des aires urbaines, un premier groupe de villes s individualise, celui des villes comme Gaillon, Yvetot, Louviers, Compiègne, Senlis, Clermont, Elbeuf, Creil, Vernon, Lillebonne ou Dreux Pour toutes ces villes, le taux d émigration est en réalité supérieur à ce que laisserait envisager simplement la prise en compte de leur 3 Le coefficient de corrélation entre taux d émigration (mesuré en log) et taille des aires urbaines (mesuré en log) est statistiquement significatif et vaut

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