Transformer un risque élevé en un très grand potentiel. Rapport de Grant Thornton International sur l industrie minière en 2013

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1 Transformer un risque élevé en un très grand potentiel Rapport de Grant Thornton International sur l industrie minière en 2013

2 «C est une période difficile pour les minières, en particulier pour les petites sociétés. Mais la croissance peut revenir; le rapport rendement-risque changera lorsque les investisseurs auront acquis un enthousiasme renouvelé pour les possibles rendements élevés que peu d autres occasions d affaires offrent.» Mark Zastre Leader de l industrie mondiale secteur minier Grant Thornton Canada Table des matières 02 La recherche de fonds se poursuit 07 Augmentation des pressions gouvernementales et publiques 14 Les sociétés minières demeurent optimistes malgré les difficultés 17 Diminuez les risques, augmentez les occasions d affaires 18 Méthodologie et participants 19 Connaissance de l industrie, expertise locale 20 Partenaires du secteur minier dans le monde

3 Dans le secteur minier, les enjeux sont très nombreux Les conclusions du rapport mettent en lumière les différentes façons dont les dirigeants de l industrie minière peuvent réagir devant les difficultés, notamment en : poursuivant la recherche de financement de manière à répondre aux préoccupations des investisseurs concernant l ensemble du secteur (par exemple, la viabilité des actifs, la sécurité des titres de propriété), tout en positionnant leurs propres sociétés en tant qu entreprises bien établies et stratégiques, dirigées par des équipes de gestion professionnelles et méritant un investissement supplémentaire; dirigeant leurs sociétés de façon à ce qu elles réussissent malgré des conditions d affaires difficiles et un soutien public défaillant, facteurs qui peuvent faire dérailler leurs projets dans le monde, grâce à l élaboration et à la mise en place de stratégies qui leur permettront de s adapter à l évolution rapide des sentiments locaux et des environnements réglementaires; protégeant leurs entreprises en déterminant, comprenant, gérant et limitant les risques pour leurs actifs, leurs opérations et leurs chaînes d approvisionnement; se préparant aux toujours présentes pressions liées au coût (par exemple, énergie, main-d œuvre) par la mise en place de procédures, technologies et automatisations qui en minimiseront les effets. Partout dans le monde, les dirigeants de sociétés minières se trouvent devant une foule d enjeux : les économies au ralenti tiennent à l écart les investisseurs craintifs des risques; de nombreuses petites sociétés minières cherchent des solutions de rechange au financement classique par actions parce que les valeurs des actions sont à la baisse; les sociétés productrices sont confrontées à des coûts des intrants à la hausse qui dépassent même les prix généralement élevés des matières premières; les gouvernements cherchent à taxer davantage le secteur minier tout en augmentant les fardeaux réglementaires; les incertitudes au sujet de la propriété des actifs retardent les projets et inquiètent les investisseurs hésitants; les préoccupations au sujet des impacts environnementaux et de l éthique des affaires nuisent à l image du secteur auprès du grand public et des investisseurs. L enquête sur l industrie minière de Grant Thornton International présente une analyse des réflexions de dirigeants de l industrie minière par rapport à ces enjeux et elle révèle que, malgré toutes ces difficultés, les dirigeants de minières demeurent optimistes au sujet de leurs perspectives d affaires. Cela s explique peut-être par l optimisme intrinsèque de ceux qui choisissent de faire carrière dans les mines, de creuser la terre dans l espoir d obtenir de très gros rendements pour leurs investissements malgré les faibles probabilités. Cependant, c est aussi parce que beaucoup de petites sociétés minières (54 % de celles qui ont répondu à l enquête) s attendent à ce que les prix des matières premières de leurs actifs principaux augmentent, ce qui amènera éventuellement une demande croissante pour leurs projets. «L industrie minière a toujours comporté une bonne part de risques, en particulier pour les sociétés qui s aventurent au-delà de leurs propres frontières», affirme M. Mark Zastre, leader de l industrie mondiale secteur minier, pour Grant Thornton Canada. «C est une période difficile pour les minières, en particulier pour les petites sociétés. Mais la croissance peut revenir; le rapport rendement-risque changera lorsque les investisseurs auront acquis un enthousiasme renouvelé pour les possibles rendements élevés que peu d autres occasions d affaires offrent. Parmi les autres facteurs qui permettront la croissance, mentionnons les améliorations de l efficacité générées par la technologie et l automatisation, au fur et à mesure que les sociétés minières avancent dans le XXI e siècle, l expansion générale des approvisionnements à mesure que les sociétés minières découvrent de nouvelles ressources dans le monde et l adoption de pratiques exemplaires pour faire face aux nombreux enjeux socio-économiques qui attendent les sociétés minières.» Le présent rapport de Grant Thornton International sur l industrie minière souligne les difficultés que les sociétés minières connaissent aujourd hui et illustre les conséquences que ces problèmes auront sur les opérations minières au cours de l année à venir. Par-dessus tout, ce rapport démontre qu il est très possible pour les dirigeants de l industrie de recourir à des solutions créatives afin résoudre ces problèmes. 1

4 La recherche de fonds se poursuit Les sociétés minières doivent composer avec une gamme complexe de facteurs qui influent sur leur capacité de réussir ou même de demeurer solvable. Toutefois, l enquête sur l industrie minière de Grant Thornton International révèle une combinaison intéressante de contraintes et de moteurs pour l industrie qui indique qu une gestion efficace et adaptée est la clé du succès à long terme des petites sociétés minières individuelles. En effet, alors que certains dirigeants voient des obstacles à la capacité de concurrence des sociétés, d autres perçoivent des tendances dont il est possible de tirer profit pour la croissance (Figures 1 et 2). Nulle part ailleurs ce n est plus apparent qu avec la question du financement. L accès au financement est qualifié par les dirigeants de principale contrainte à leur capacité d étendre ou d accroître leur entreprise : 44 % l ont situé à 4 ou 5 sur une échelle de 1 à 5, où 5 est le plus élevé, comme facteur contraignant la capacité d expansion ou de croissance de leur entreprise. De la même façon, la capacité de se procurer des capitaux est le principal moteur de croissance : 48 % l ont située à 4 ou 5 sur une échelle de 1 à 5, où 5 est un «moteur majeur» de la croissance ou valeur de leur entreprise. La majorité des petites sociétés minières ayant participé à l enquête, soit 55 %, ont classé l accès au financement comme une contrainte à la croissance. Parmi les pays ayant participé à l enquête, le besoin de financement était le plus prononcé en Australie, où 66 % des dirigeants ont classé l accès au financement comme une contrainte. Similairement, pour ce qui est de l aspect moteurs de la croissance de l enquête, 56 % des petites sociétés minières ont classé l obtention de capitaux comme un moteur et c est l Australie qui a obtenu le plus haut pourcentage de dirigeants ayant classé l obtention de capitaux comme un moteur (64 % des dirigeants). 1 «C est un gros problème pour l industrie en ce moment. Les marchés financiers ont effectivement gelé le capital de risque, et c est très difficile pour les sociétés à haut risque qui en sont au stade de l exploration d obtenir du capital de risque, lequel constitue la source habituelle de financement pour ces entreprises», affirme M. Zastre. «Dans le secteur en amont du marché, je peux voir que les explorateurs ont soit réussi à obtenir des fonds pour atteindre leurs objectifs d affaires, soit différé ou reporté leurs activités à cause d un manque de financement», dit M. Gerry Beaney, directeur des marchés financiers, Grant Thornton R.-U. «À l autre extrémité du spectre de l industrie minière se trouvent les sociétés engagées dans la production, lesquelles, grâce aux prix relativement élevés des matières premières ou à des opérations bien menées, sont assises sur des montagnes d argent. Les entreprises se situant entre les deux ont de la difficulté à obtenir des fonds parce qu en ce moment, les investisseurs sont «anti-risques» et elles se retrouvent devant très peu de choix.» Il y a cinq ans, on croyait généralement que les investisseurs publics fourniraient aux petites sociétés minières les fonds nécessaires pour explorer et développer davantage leurs actifs. Aujourd hui, «seul un projet solide s approchant de la faisabilité est susceptible d attirer les investisseurs, qui recherchent surtout des projets presque rendus à l étape de la production et qui s intéressent d abord au risque pour l investissement et, en second lieu, au potentiel de l actif. Il est courant que les sociétés d exploration vendent ou scindent les projets qui en sont aux premiers stades et se concentrent sur des projets plus avancés, afin d en augmenter l attrait pour les investisseurs et de maximiser ainsi leurs chances d obtenir des investissements. 1 Sociétés minières qui en sont au premier stade de leur actif principal, soit l «exploration de terres vierges» (greenfield), l «exploration dans des régions connues» (brownfield) ou la «pré-faisabilité». Je peux voir que les explorateurs ont soit réussi à obtenir des fonds pour atteindre leurs objectifs d affaires, soit différé ou reporté leurs activités à cause d un manque de financement.» Gerry Beaney Directeur des marchés financiers Grant Thornton, R-U 2

5 Moteurs de la croissance Contraintes à la croissance Capacité de se procurer des capitaux 48 % Accès au financement 44 % Augmentation des prix des matières premières de votre actif principal 41 % Augmentation de la participation gouvernementale ou de la réglementation 42 % Solides contrôles des coûts 36 % Procédures d obtention de permis ou de licences 36 % Main-d œuvre compétente 34 % Volatilité des prix des matières premières 34 % Augmentation des acquisitions, des coentreprises et des partenariats avec les grandes sociétés 26 % Coûts d exploitation 26 % Chaîne d approvisionnement à haut rendement 19 % Obtention du soutien des collectivités locales 25 % Augmentation de la sous-traitance de projets par les grandes sociétés 15 % Manque de travailleurs compétents/qualifiés 23 % Opérations/automatisation/mécanisation à la fine pointe de la technologie 14 % Diminution du pouvoir de négocier avec les fournisseurs 10 % Figure 1 : % de sociétés ayant indiqué 4 ou 5 (5 = moteur principal) Figure 2 : % de sociétés ayant indiqué 4 ou 5 (5 = élevé) 3

6 Solde de trésorerie 43 % 16 % 9 % 8 % 8 % 5 % 11 % < 2 millions $ américains De 2 à 5 millions $ américains De 5 à 10 millions $ américains De 10 à 20 millions $ américains De 20 à 100 millions $ américains > 100 millions $ américains Ne sait pas, non disponible Figure 3 : % d entreprises Collecte de fonds 25 % 30 % 13 % 13 % 11 % 3 % 6 % 0 à 3 mois 3 à 6 mois 6 mois à 1 an 1 à 2 ans 2 ans et + Aucun besoin prévu Ne sait pas, non disponible Figure 4 : % d entreprises devant obtenir des fonds avant Jusqu à quel point les petites sociétés minières sont-elles désespérées? Le rapport de Grant Thornton International sur l industrie minière indique que 53 % des petites sociétés minières 2 ont déclaré des soldes de trésorerie de moins de deux millions de dollars américains. Parmi toutes les entreprises ayant répondu à l enquête, 43 % avaient des soldes de trésorerie de moins de deux millions de dollars américains (Figure 3). Plus de la moitié des entreprises canadiennes (54 %) ont déclaré des soldes de moins de deux millions de dollars américains, ce qui constitue le plus haut pourcentage parmi les pays étudiés, alors que seulement 27 % des sociétés britanniques ont indiqué des soldes de moins de deux millions de dollars américains, ce qui est le plus bas pourcentage. L enquête a aussi démontré que 25 % des minières interrogées devaient absolument se procurer des capitaux d ici trois mois ou moins (38 % d ici six mois ou moins) (Figure 4). Ce pourcentage est plus élevé chez les petites sociétés minières 3, dont 31 % doivent obtenir de l argent d ici trois mois (51 % d ici six mois ou moins). Les sociétés minières d Afrique du Sud, du R.-U. et de l Australie disposent d un peu plus de ressources financières en effet, seulement 16 %, 20 % et 26 %, respectivement, avaient besoin de capitaux d ici trois mois. Au Canada, 31 % des dirigeants de minières ont indiqué que leurs sociétés avaient besoin de fonds avant trois mois. Kaiser Research Online, organisme qui suit entreprises cotées à la Bourse TSX et TSXV et oeuvrant surtout dans le secteur de l exploration et du développement des ressources ou des mines, a découvert qu en date du 30 novembre 2012, 632 sociétés disposaient de moins de dollars canadiens dans leur fonds de roulement. 4 «Au Québec, de nombreuses petites sociétés minières dont les projets d exploration sont très avancés ont besoin de financement pour ces projets», note M. Anand Beejan, leader de l industrie minière, Raymond Chabot Grant Thornton. En fait, au Québec, 31 % des sociétés minières ont besoin de collecter des fonds d ici trois mois. «La Bourse de croissance TSX est très au fait des problèmes de liquidités au sein des petites sociétés minières. En 2012, la Bourse a permis à certaines sociétés qui répondaient à des critères de difficulté financière précis d émettre un nombre limité d actions en-dessous du prix minimum établi habituel. Dans certains cas, les sommes obtenues ne combleront que pendant une très courte période les besoins en fonds de roulement.» 2 Sociétés minières qui en sont au premier stade de leur actif principal, soit l «exploration de terres vierges» (greenfield), l «exploration dans des régions connues» (brownfield) ou la «pré-faisabilité». 3 Sociétés minières qui en sont au premier stade de leur actif principal, soit l «exploration de terres vierges» (greenfield), l «exploration dans des régions connues» (brownfield) ou la «pré-faisabilité». 4 John A. Kaiser, «Bracing for the extinction of 500 juniors or an entire institution?», Kaiser Blog, Kaiser Research Online, 2 décembre

7 Même avec cette mesure, beaucoup de petites sociétés minières seront incapables d assurer leur financement et de maintenir leur inscription à la Bourse. M. Beejan qualifie cette réalité de nettoyage qui se produit à l occasion dans le milieu minier et qui permet de retirer d un marché faible les joueurs les plus faibles. M. Simon Gray, directeur national de l énergie et des ressources, Grant Thornton Australie, déclare : «Le besoin de financement est un problème mondial. Beaucoup de sociétés d exploration sont vraiment sur la corde raide et trouvent que l obtention du financement est beaucoup plus difficile maintenant qu elle ne l a été pendant bon nombre d années. Le fait que les entreprises se démènent vraiment pour collecter des fonds est un indicateur de la situation actuelle du marché. En effet, les investisseurs sont très pointilleux en ce qui concerne l endroit où ils placent leur argent et beaucoup d entre eux préfèrent «s asseoir sur leur argent». Ils ne le sortent pas et ils ne le sortent surtout pas du côté très risqué du marché, qui est l exploration préliminaire. Pour les sociétés d exploration préliminaire, collecter des fonds est extrêmement difficile, que ce soit en Australie, au Canada, au Royaume-Uni ou ailleurs dans le monde.» Une troublante combinaison de facteurs nuit à la capacité des petites sociétés minières de collecter des fonds et de maintenir des soldes de trésorerie suffisants et bon nombre de ces facteurs échappent au contrôle de l entreprise : l aversion générale envers le risque de la part des investisseurs et des acheteurs d actifs, la stagnation des économies, la volatilité des marchés financiers dans le monde, la nature même de l exploration, qui est à la fois à risque et à rendement élevés, et un nombre croissant de conflits de travail dans le secteur minier. Pour beaucoup de petites sociétés minières, il n est simplement pas possible d attendre que le milieu de l investissement change, c est pourquoi, même avec un financement très resserré, les dirigeants avisés ont trouvé des manières d obtenir les capitaux dont ils ont besoin. Ils réalisent des transactions en recourant à des approches de financement différentes (y compris des souscriptions privées ou des instruments financiers hybrides), en ayant des attentes réalistes quant aux évaluations boursières de leurs sociétés et projets de même qu en présentant aux investisseurs une direction ou des équipes de gestion très solides. «Ce qui arrive en ce moment aux sociétés minières échappe largement à leur contrôle, mais il existe des façons pour elles de gérer les choses», affirme M. Zastre du Canada. «Les sociétés qui possèdent des actifs non essentiels cherchent à les monnayer autant qu elles le peuvent et elles essaient de se regrouper avec d autres sociétés afin de se rendre plus attrayantes pour collecter Aperçu : Financement Les petites sociétés minières peuvent encore trouver du financement, mais elles doivent améliorer de façon radicale l efficacité de leurs exploitations, leur expertise en gestion et la façon dont elles présentent leurs occasions d affaires aux investisseurs. des fonds. Dans ce milieu difficile, la recherche d autres sources de financement offre quelques possibilités, mais en ce moment ces choix sont assez limités.» L une des voies alternatives consiste à avoir recours à des sociétés dites de «streaming», lesquelles recherchent des projets viables et achètent ensuite la production future, à prix réduit, en échange de fonds pour l exploration ou la mise en oeuvre dès maintenant. Cependant, les entreprises qui espèrent intéresser les sociétés dites de «streaming» doivent présenter des projets assez avancés, dont les risques ont été réduits de façon importante, si elles veulent obtenir des versements d argent à l avance en échange d un pourcentage de leur future production minière. Même quand les projets en sont à l étape de la faisabilité, ou près de cette étape, et que, par conséquent, ils sont plus attirants pour les investisseurs, les dirigeants de minières ont besoin de patience et d une approche bien planifiée. Les stratégies pour calmer les inquiétudes des investisseurs reposent surtout sur la force des données techniques et sur la viabilité sous-jacente de l entreprise elle-même. Depuis toujours, les investisseurs se concentrent sur les projets et les actifs, cependant, désormais, ils étudient aussi les conseils d administration et les équipes de gestion. Les investisseurs exigent de plus en plus que les sociétés minières soient dirigées par des professionnels d expérience. 31 % des sociétés minières ont besoin de collecter des fonds d ici trois mois. 5

8 Les jours de l exploration minière en tant qu «entreprise et mode de vie» pour des entrepreneurs aventuriers sont probablement révolus pour toujours. «Quand vous investissez dans une société en démarrage, le conseil d administration et les gestionnaires sont tout aussi importants, parfois même plus importants, que la qualité des actifs eux-mêmes», dit M. Gray. «En étudiant les premiers appels publics à l épargne (PAPE) de sociétés d exploration australiennes en 2012, l on constate que ce sont les entreprises avec des conseils d administration et des gestionnaires bien accrédités qui ont le mieux réussi.» «C est un milieu très dur, mais il n est pas dur pour tout le monde, et j ai des clients qui possèdent une bonne équipe et un réseau très solide», note M. Zastre. «Dans cette industrie, au cours des dernières années, il y a des gens qui ont gagné beaucoup d argent. Une importante fortune se trouve entre les mains de joueurs qui aiment les risques et qui réussissent très bien en tentant leur chance. Ils investissent auprès de personnes qu ils connaissent et en qui ils ont confiance. Ceux qui «font partie de ce cercle» obtiennent d importantes sommes d argent, mais, le plus souvent, c est à cause de qui ils sont et de qui ils connaissent.» «Par contre, il n y a pas que des aspects négatifs», note M. Beaney. «Prenez le marché AIM (Alternative Investment Market) de Londres. En 2012, le secteur le plus populaire en matière de collectes de fonds a été l industrie minière, et l indice FTSE 100 a dépassé la barrière de en janvier 2013, en grande partie à cause de l intérêt des investisseurs pour le secteur. À mesure que les investisseurs perçoivent 5 «Mergermarket M&A roundup for Q1-Q3 2012», Mergermarket, 2 octobre Stephen Cranston, «2012 M&A less than half what it was in 2007», Financial Mail, 21 janvier le mauvais côté du marché obligataire, l on voit apparaitre une tendance à la hausse pour les actions.» Les fusions et acquisitions demeurent également une solution possible pour les petites sociétés minières ayant besoin d argent ou cherchant des façons différentes de créer de la valeur pour leurs actionnaires. Un quart des dirigeants de sociétés minières (26 %) ont indiqué qu un plus grand nombre d acquisitions ou de coentreprises et de partenariats avec les grandes sociétés était un moteur de croissance pour leurs entreprises (facteur classé à 4 ou 5 sur une échelle de 1 à 5, où 5 est un «moteur majeur»). Trente-deux pourcent des petites sociétés minières ont classé les acquisitions/coentreprises comme étant des moteurs de croissance. Si l on regarde en arrière, dans le secteur mondial de l énergie, des mines et des services publics, les activités de fusions et d acquisitions ont baissé au cours des neuf mois se situant entre le troisième trimestre de 2012 (847 transactions évaluées à 379 milliards de dollars américains) et le troisième trimestre de 2011 (912 transactions évaluées à 412,5 milliards de dollars américains). 5 Toutefois, certaines transactions minières sont toujours en voie d achèvement. En Afrique du Sud, les métaux et produits métallurgiques demeuraient la plus grande source de transactions, totalisant 3 milliards de dollars américains. 6 Les activités de fusions et d acquisitions peuvent se retrouver au point mort à cause de disparités dans l évaluation entre les acheteurs et les vendeurs, disparités qui sont souvent plus fréquentes quand des gestionnaires d expérience du secteur minier sont concernés. En effet, il se peut que les plus anciens chefs de file du secteur minier considèrent encore comme valides les ratios d endettement d avant le ralentissement économique et refusent de reconnaître les changements dans le «marché et les attitudes des investisseurs. «Je crois que ce phénomène est plus accentué en ce moment que ce que j ai pu voir dans l histoire récente», suggère M. Beaney. «Les dirigeants se doivent d être plus réalistes par rapport aux évaluations parce que nous vivons dans un milieu difficile actuellement, les gens sont craintifs, il y a beaucoup d aversion envers les risques. Peut-être que les dirigeants peuvent lever un petit peu moins de fonds que ce qu ils recherchaient au départ, mais les répartir de façon différente et plus prudente.» C est un milieu très dur, mais il n est pas dur pour tout le monde, et j ai des clients qui possèdent une bonne équipe et un réseau très solide. Une importante fortune se trouve entre les mains de joueurs qui aiment les risques. Ils investissent auprès de personnes en qui ils ont confiance.» Mark Zastre Leader de l industrie mondiale secteur minier Grant Thornton Canada 6

9 Augmentation des pressions gouvernementales et publiques Les petites sociétés minières de la planète subissent une augmentation des pressions gouvernementales et publiques : procédures d obtention de permis et de licences plus strictes, augmentation des contrôles et des attentes en matière d environnement, listes de règlements de plus en plus longues. Par exemple, la Bolivie a adopté une loi «Terre Mère» qui donne à la nature des droits égaux à ceux des humains et des activités humaines, par exemple l industrie minière, et, au Venezuela, l industrie de l or a été nationalisée. Là comme ailleurs, les sociétés minières sont inquiètes. Quarante-deux pourcent des répondants à l enquête de Grant Thornton International sur l industrie minière ont mentionné que l augmentation de la participation gouvernementale et de la réglementation constitue une contrainte à la croissance, tandis qu un autre 36 % des répondants ont qualifié les procédures d obtention de permis/licences comme une contrainte (facteur classé à 4 ou 5 sur une échelle de 1 à 5, où 5 est «élevé»). En Australie, la majorité des sociétés minières (56 %) ont classé la participation gouvernementale et la réglementation comme une contrainte à la croissance, ce qui est le plus haut pourcentage parmi les pays à l étude. «Il s agit d un problème tellement important ici en Australie. Le gouvernement ne fait pas grand-chose pour soutenir les sociétés d exploration et il n a pas vraiment à cœur l intérêt des petites sociétés minières», affirme M. Gray. À cause de l augmentation de la réglementation, le temps requis pour l approbation des projets est passé de quelques mois à des années. «Du point de vue de l industrie, les seuls changements importants que le gouvernement a faits récemment ont été d ajouter de nouvelles taxes de façon inattendue.» En Australie, ce qui ajoute encore à l incertitude est un débat à propos de l efficacité de la nouvelle taxe de rente économique des ressources minérales (Minerals Resource Rent Tax ou MRRT). La MRRT impose une taxe sur les profits générés par l exploitation des ressources non renouvelables de l Australie. Pour les projets de minerai de fer et de charbon, la taxe a seulement généré 126 millions de dollars australiens dans les six mois se terminant le 31 décembre , ce qui est peu par rapport aux prévisions de 2 milliards de dollars australiens pour l exercice financier complet se terminant le 30 juin L augmentation de la réglementation et l imposition de nouvelles taxes ont fait en sorte que les gestionnaires doivent répondre à davantage d exigences afin de prouver la viabilité des projets et que l enthousiasme des investisseurs internationaux pour le secteur minier australien a diminué. Une enquête de Grant Thornton effectuée auprès des sociétés minières australiennes au milieu de l année 2012 a aussi démontré que les procédures d obtention de permis/licences constituent une contrainte majeure à la croissance, en particulier les procédures lentes et complexes afin d obtenir des licences. 8 «Afin de stimuler l exploration et de s assurer que l industrie continue à progresser et que les mines du futur sont découvertes, les gouvernements devraient envisager d augmenter les mesures incitatives», affirme M. Gray. «Malheureusement, une période prolongée d exploration réduite pourrait retarder de façon importante les futures découvertes. Cela aurait des conséquences sur l emploi et sur la viabilité de l industrie.» 7 «Parlimentary Business: Mineral Resource Rent Tax Installments», Australian Taxation Office, 8 février JUMEX Survey, Grant Thornton Australie, octobre 2012, 7

10 «Une période prolongée d exploration réduite pourrait retarder de façon importante les futures découvertes. Cela aurait des conséquences sur l emploi et sur la viabilité de l industrie.» Simon Gray Directeur national de l énergie et des ressources Grant Thornton, Australie L exploration est une entreprise à risque élevé qui devient encore plus risquée à cause de l augmentation des réglementations gouvernementales. Dans beaucoup de pays, les procédures bureaucratiques deviennent plus nombreuses et difficiles, certaines au point de décourager les investisseurs et, en conséquence, l exploration : une loi prévue par l Union européenne exigera que les sociétés exploitant des ressources naturelles ainsi que certaines autres industries produisent des déclarations pays par pays. La loi pourrait entrer en vigueur dès 2014, ce qui signifierait que la collecte des données devrait commencer à la fin de On exigerait aussi que les sociétés extractives déclarent les façons dont elles soutiennent les économies locales, que ce soit par des taxes, des paiements pour les droits d exploitation, des contributions aux infrastructures locales, ou autres. De la même manière, aux États-Unis, une réglementation de la commission des valeurs mobilières (Securities and Exchange Commission ou SEC) sur les minerais stratégiques émise en tant que partie de la loi de 2010 intitulée Dodd-Frank Wall Street Reform and Consumer Protection Act (loi Dodd- Frank pour la réforme de Wall Street et la protection du consommateur) affectera les sociétés minières, car elle exigera que les sociétés faisant appel public à l épargne qui fabriquent des produits contenant certains minerais désignés, ou qui utilisent ces minerais désignés dans un processus de fabrication, déclarent annuellement si les minerais proviennent de la République démocratique du Congo (RDC) ou des pays voisins. Ces sociétés auront également l obligation de déclarer les moyens qu elles ont pris afin de retrouver les sources des minerais stratégiques. 9 En Afrique du Sud, pays qui possède certaines des plus grandes réserves de métaux précieux au monde et où l industrie minière est le plus grand employeur, les autorités continuent d enquêter sur l agitation ouvrière qui a causé des décès et des blessures dans une mine de Marikana. De plus, une autre activité gouvernementale en préparation là-bas pourrait modifier substantiellement le paysage de l industrie minière : cette législation exigerait, dans le cadre de la loi de 2012 intitulée Spatial Planning and Land Use Management Bill (loi pour la gestion de la planification de l espace et de l utilisation des terres) et de l ébauche de 2012 intitulée Mineral and Petroleum Resources Development Amendment Bill (amendement à la loi sur le développement des ressources minérales et pétrolières), que les sociétés minières versent des contributions afin de soutenir le développement économique. Par ailleurs, la Charte minière est déjà en vigueur et, dans ses dispositions, elle exige que d ici au 30 avril 2014, pour leurs opérations minières, les détenteurs de droits miniers parviennent à accorder 26 % de participation à la propriété aux Sud-Africains historiquement désavantagés (la Charte exigeait 15 % pour le 30 avril 2009). «La Charte minière augmente beaucoup le fardeau administratif des sociétés minières et elle peut limiter leur bassin d avenues d approvisionnement possibles, 8

11 à cause de l exigence de traiter avec d autres sociétés dans le cadre de la structure de propriété requise», dit M. Steven Kilfoil, chef national du secteur minier, Grant Thornton Afrique du Sud. «Grant Thornton a acquis récemment une entreprise spécialisée dans la conformité à ces réglementations qui étudie les politiques et procédures et qui donne des conseils pratiques sur la meilleure façon de se conformer à la loi et d en tirer le meilleur avantage possible.» Ce qui complique encore plus les problèmes du pays, ajoute M. Kilfoil, est la fonctionnalité limitée du nouveau système de gestion électronique des minerais, lequel, selon la ministre des Ressources minérales, Mme Susan Shabangu, exige encore en moyenne 284 jours, ou neuf mois, pour le traitement d une demande de licence d exploration. En Afrique du Sud, cinquante-sept pourcent des dirigeants de minières ont rapporté que les contestations de droits d exploration et les incertitudes quant aux titres des actifs constituent un problème grave ou modéré dans le pays de leur actif principal, situant ce problème bien au-dessus du pourcentage global de 44 % (Figure 5) 10. Dans l ensemble du Canada, 41 % des dirigeants de sociétés minières voient les contestations de droits d exploration comme un problème important ou modéré, mais le pourcentage est beaucoup plus élevé chez les dirigeants de la province de Québec (56 % par rapport à 25 % ailleurs au Canada). 9 «Make it right: Responsible sourcing and supply-chain management», ABCs of Supply Chain Excellence, Grant Thornton, États-Unis, septembre Pourcentage basé sur les dirigeants de sociétés minières ayant indiqué que leur actif principal est intérieur (p. ex., des sociétés minières dont l actif principal est au Canada qui ont répondu au sujet des conditions au Canada). «La Charte minière augmente beaucoup le fardeau administratif des sociétés minières et elle peut limiter leur bassin d avenues d approvisionnement possibles.» Steven Kilfoil Chef national du secteur minier Grant Thornton, Afrique du Sud Contestation des droits d exploration/incertitudes quant aux titres des actifs Problème modéré 22% Pas un problème 30% 22% Problème majeur 24% Problème mineur 2% Ne sait pas, non disponible Figure 5: % d entreprises Pourcentage basé sur les dirigeants de sociétés minières ayant indiqué que leur actif principal est intérieur (p. ex., des sociétés minières dont l actif principal est au Canada qui ont répondu au sujet des conditions au Canada). 9

12 «La plus grande partie du travail d exploration se fait dans le Nord», affirme M. Beejan du Québec, «là où vivent de nombreuses collectivités des Premières nations. Il y a des problèmes liés à la contestation des droits, à la capacité de construire des infrastructures ainsi que d amener les mines au stade de la production commerciale. La perception générale est que le partage des richesses entre les sociétés minières et les Premières nations est inégal, et c est un problème que les minières doivent reconnaître et s efforcer de régler. Les sociétés qui ont pris le temps d établir de bonnes Aperçu : Réglementations et droits territoriaux Même si les réglementations et les contestations territoriales menacent les projets miniers partout dans le monde, les partenaires locaux et les firmes de services professionnels peuvent aider les petites sociétés minières à s orienter vers la réussite. relations avec les collectivités locales ont été capables de conclure des ententes fructueuses.» «Ceci met en lumière l un des risques de l industrie», ajoute M. Zastre. «L enquête sur l industrie minière de Grant Thornton International révèle que près de la moitié des dirigeants de sociétés minières sont inquiets des incertitudes entourant les titres des actifs. En effet, si vous ne détenez pas un titre clair pour votre actif, il se peut que vous ne possédiez rien du tout. Imaginez que cette situation se produise dans une autre industrie, la construction d automobiles, par exemple, et que les dirigeants ne soient pas certains d avoir libre accès à leurs installations!» Il explique que, dans certaines provinces canadiennes, par exemple, il y a des régions importantes et très étendues pour lesquelles les revendications territoriales non réglées sont encore en suspens. «Des douzaines de négociations en vue de traités sont en cours et chacune constitue un processus qui peut prendre des années. Dans beaucoup de ces régions, il y a des mines ou un bon potentiel minier. Les sociétés minières peuvent et doivent travailler de concert avec les autorités locales afin d essayer d obtenir les permis nécessaires, mais si elles ne tiennent pas compte des besoins et des droits des collectivités locales des Premières nations concernées, leurs projets pourraient être en danger. Si les sociétés ne collaborent pas avec tous les intervenants dès les premières étapes du projet, les risques liés au projet augmentent de façon très marquée.» Les contestations à propos des titres ne sont pas un problème dans tous les pays. M. Gray affirme qu en Australie, il y a peut-être des tracasseries administratives pour obtenir des permis, mais une fois que la société possède son permis, il est très rare que les titres soient contestés. 22% des répondants affirment que la contestation des droits d exploration et les incertitudes quant aux titres des actifs constitue un problème majeur. 10

13 «Cependant, il s agit d un problème majeur pour les sociétés australiennes qui ont des projets en Afrique et dans certaines parties de l Asie. Dans ces régions, les sociétés ayant perdu les titres de leurs actifs ne disposaient pas de solides partenaires locaux et elles avaient essayé de faire les choses à distance. Ça n a pas marché. L engagement et la participation de partenaires locaux est essentielle. L expertise locale aide les explorateurs à poser les questions qu ils ignoraient devoir poser.» Il peut être très exigeant de gérer des actifs très dispersés, toutefois, la plupart des dirigeants de minières affirment que c est avec leur propre personnel qu ils coordonnent leurs activités de relations gouvernementales (81 %). Par contre, un autre 49 % d entre eux ont recours à des conseillers juridiques de l extérieur à la place ou en plus de leur propre personnel; enfin, 38 % ont recours à des agents ou conseillers de l extérieur. 12 L aide extérieure est particulièrement utile quand il s agit d obtenir des gouvernements des incitatifs ou des subventions, tels que : des crédits d impôt pour actions accréditives au Canada; des crédits à l investissement pour la préproduction minière au Québec; des crédits d impôt pour l exploration minière en Colombie-Britannique; des incitatifs au capital de risque en Afrique du Sud; des incitatifs fiscaux à l exploration en Australie. programmes de financement précédents ont accordé (en tout) 27 millions de dollars australiens en subventions depuis 2009 et il est prévu qu ils fournissent 137 millions de dollars australiens en subventions aux explorateurs d ici Cependant, M. Gray fait remarquer qu il s agit de sommes modestes, étant donné le déclin récent de l activité d exploration en Australie et dans d autres parties du monde. «Si vous êtes tourné vers l avenir, vous ne pourrez pas découvrir la prochaine mine si vous ne faites pas d exploration. Aussi, les gouvernements qui cherchent à augmenter leurs revenus provenant de sociétés minières doivent s assurer que ces mines continuent d être trouvées et exploitées.» En Australie, l industrie a demandé qu on adopte un programme d actions accréditives, semblable à celui du Canada, afin de favoriser l investissement dans les petites sociétés d exploration. Ce programme d actions accréditives est en vigueur au Canada depuis plusieurs années; dans le cadre de ce programme, les investisseurs qui achètent des actions accréditatives peuvent profiter des déductions fiscales de sociétés de ressources minières. Ces déductions sont effectivement transférées de la société à l investisseur. L investisseur paie les actions et la société lui transfère certaines dépenses minières. Celui qui investit dans des actions accréditatives peut alors déduire ses investissements d un revenu qui serait autrement imposable. «Les sociétés qui ont pris le temps d établir de bonnes relations avec les collectivités locales ont été capables de conclure des ententes fructueuses.» Anand Beejan Leader de l industrie minière Raymond Chabot Grant Thornton Québec En septembre 2012, le ministre australien des Mines et du Pétrole, M. Norman Moore, a annoncé un financement de 5 millions de dollars australiens pour les programmes de forage de 2013; les 12 Les participants pouvaient choisir plus d une réponse. 13 Kathryn Diss, Miners call for exploration tax incentives, ABC News, 4 septembre

14 Politiques publiques en soutien à l exploration dans le pays de l actif principal 13 % 37 % 23 % 14 % 12 % 2 % Très incitatives Modérément incitatives Minimalement incitatives Ni incitatives ni dissuasives Dissuasives Ne sait pas, non disponible Figure 6 : % d entreprises Pourcentage basé sur les dirigeants de sociétés minières ayant indiqué que leur actif principal est intérieur (p. ex., des sociétés minières dont l actif principal est au Canada qui ont répondu au sujet des conditions au Canada). Cependant, même avec des programmes gouvernementaux qui peuvent profiter à l industrie, M. Zastre affirme que les sociétés minières doivent de plus composer avec un soutien public chancelant. «Pour les sociétés qui veulent explorer ou exploiter les ressources minières, les obstacles la propriété des terres, les restrictions environnementales, les revendications des Premières nations, les exigences en matière de permis augmentent continuellement. Notre ministre fédéral des Ressources naturelles tente actuellement d établir un système d obtention de permis qui soit plus simple, mais il nage vraiment à contrecourant de l opinion publique, des médias et de la perception générale voulant que l exploitation minière ne soit pas respectueuse de l environnement.» Certains observateurs du secteur croient que les perceptions négatives envers l exploitation minière ont plus à voir avec la stagnation actuelle du marché prix des matières premières, évaluations des actions qu avec les pratiques de l industrie minière ou le soutien de l exploitation minière par le public. Les dirigeants des sociétés minières sont plutôt d accord : 73 % estiment que les politiques publiques favorisent l exploration dans le pays de leur actif principal (Figure 6); 82 % des petites sociétés minières 14 ont également exprimé ce sentiment. Environ 82 % des dirigeants de sociétés minières canadiennes perçoivent les politiques publiques comme «incitatives» par rapport l exploitation dans le pays de leur actif principal, ce qui constitue le plus haut pourcentage parmi les pays ayant répondu à l enquête sur l industrie minière de Grant Thornton International, et 47 % des dirigeants australiens croient que les politiques publiques favorisent l exploration, ce qui est le plus bas pourcentage parmi les pays à l étude. Par ailleurs, 19 % des dirigeants britanniques et 17 % des dirigeants australiens ont qualifié les politiques publiques de «très dissuasives» par rapport à l exploration dans la région de leur actif principal. 14 Sociétés minières qui en sont au premier stade de leur actif principal, soit l «exploration de terres vierges» (greenfield), l «exploration de régions déjà connues» (brownfield) ou la «préfaisabilité». 12

15 Corruption Partout dans le monde, les gouvernements adoptent des mesures plus sévères contre la corruption. La majorité des sociétés minières ont mis en place des pratiques et procédures afin d empêcher que des actes illégaux soient posés par leurs employés ou partenaires. Environ 70 % des dirigeants de sociétés minières ont indiqué que leur entreprise dispose d un code de conduite traitant des questions de corruption de façon très claire; un autre 9 % des dirigeants ont affirmé qu ils ont prévu d adopter un tel code. L on peut aussi constater l état de préparation des sociétés grâce aux données de l enquête qui indiquent que 42 % des dirigeants de minières ont affirmé que la corruption n est «pas un problème» et 15 % ont dit qu il s agissait d un «problème mineur» dans le pays de leur actif principal; 71 % des dirigeants du Royaume-Uni et 69 % de l Australie ont indiqué que la corruption n était pas un problème. Il est plus probable que les dirigeants qualifient la corruption de «préoccupation importante» en Afrique du Sud (41 %) et au Canada (18 %). 16 «Je pense que le pourcentage en Afrique du Sud est probablement un peu plus élevé que ce à quoi je m attendais, mais si je me base sur certains événements survenus au pays, il est évident que les dirigeants de sociétés minières sont inquiets», affirme M. Kilfoil de l Afrique du Sud. M. Beejan du Québec mentionne la très grande couverture médiatique, dans la province, de la commission d enquête sur la corruption et la collusion dans l industrie de la construction. La publicité autour de cette commission, ajoute-t-il, augmente les préoccupations des dirigeants du Québec. «Dans toutes les industries et tous les paliers de compétence, des cas isolés de corruption apparaissent à l occasion, mais je pense qu au Québec, nous sommes actuellement plus sensibilisés aux risques et conséquences.» Dans toutes les industries, les sociétés canadiennes sont très conscientes du problème de la corruption. En février, le gouvernement a proposé des amendements à la Loi sur la corruption d agents publics étrangers (LCAPÉ) afin d améliorer l application de la LCAPÉ et d augmenter les sanctions en cas de non-respect Pourcentage basé sur les dirigeants de sociétés minières ayant indiqué que leur actif principal est intérieur (p. ex., des sociétés minières dont l actif principal est au Canada qui ont répondu au sujet des conditions au Canada). 17 Parlement du Canada. 13

16 Les sociétés minières demeurent optimistes malgré les difficultés La majorité des dirigeants de sociétés minières ayant répondu à l enquête s attendent à des hausses dans les coûts d énergie et de main-d œuvre (voir l encadré intitulé Augmenter les salaires des employés) au cours de l année à venir, mais beaucoup s attendent aussi à ce que les prix des matières premières de leur actif principal augmentent également. Toutefois, les projections pour ce qui est de la croissance en matière d emploi, de chiffre d affaires, de revenu et de rentabilité sont moins bonnes; par exemple, 34 % des dirigeants de minières s attendaient à ce que leurs revenus augmentent, tandis que 12 % s attendaient à une baisse (résultat de +22 points de pourcentage) (Figure 7). M. Gray, de l Australie, remarque : «De nombreuses petites sociétés minières ne sont pas en production, donc elles ne font pas de profit. Les facteurs les plus pertinents sont la viabilité financière des projets et leur pouvoir d attraction ainsi que la volonté d investissement dans ces projets.» Ici aussi, les minières sont assez optimistes. L enquête sur l industrie minière de Grant Thornton International a révélé que 46 % des petites sociétés minières augmenteront leurs dépenses d exploration dans l année à venir; seulement 12 % s attendent à diminuer leurs dépenses. Une autre information importante tirée des données de l enquête, ajoute M. Gray, est que les dirigeants s attendent à ce que les prix des matières premières augmentent. Les petites sociétés minières dépendent des collectes de fonds, et s il n est pas prévu que leur projet rapporte suffisamment (à cause de diminutions de prix des matières premières ou d augmentations de coûts), elles ont alors beaucoup moins de chances d être capables de recueillir les capitaux nécessaires pour terminer les études de Perspectives d affaires augmentation 55 % 54 % 52 % 46 % 42 % 40 % 34 % 32 % Coûts énergétiques Prix des matières premières de base de votre projet principal Coûts de main-d œuvre Dépenses d exploration Investissement dans les machines et les installations Emploi Chiffre d affaires/ revenus Rentabilité diminution 3 % 6 % 9 % 12 % 9 % 10 % 12 % 12 % Figure 7 : % d entreprises prévoyant une augmentation ou une diminution 14

17 faisabilité avancées et commencer la mise en œuvre. Cependant, si l on s attend à ce que les prix des matières premières augmentent à long terme, alors les valeurs des sociétés augmentent et des capitaux peuvent être collectés avec des prix d actions plus élevés, ce qui amène moins de dilution pour les actionnaires et, en conséquence, davantage de confiance dans la valeur des actions de ces sociétés.» Certaines personnes suggèrent que ces résultats optimistes témoignent de l engagement des dirigeants envers leur industrie, même dans des pays qui ont subi de graves problèmes de maind œuvre et de délais dans l octroi des permis. En Afrique du Sud, par exemple, 40 % des dirigeants de sociétés minières s attendent à ce que leurs dépenses d exploration augmentent, alors que seulement 12 % s attendent à une baisse. Malgré les augmentations de coûts, les réglementations gouvernementales de plus en plus nombreuses et les opinions publiques négatives auxquelles sont confrontées les sociétés minières de la planète, les deux tiers des dirigeants voient le potentiel minier du pays de leur actif principal sous l angle du «verre à moitié plein» : 33 % ont classé leur potentiel minier comme «très bon» et 35 % l ont qualifié de «bon» (Figure 8) 18. Quatre petites sociétés minières sur cinq (80 %) ont qualifié le potentiel minier de très bon ou bon. Au Canada, 88 % des dirigeants de sociétés minières ont qualifié le potentiel minier de très bon ou bon, ce qui est le plus haut pourcentage parmi les pays ayant participé à l enquête. «Les sociétés minières sont optimistes, d ailleurs, si elles n estimaient pas que le potentiel minier est bon là où est situé leur actif principal, pourquoi serait-ce leur actif principal?», demande M. Gray. «Chaque entreprise se lance dans l exploration minière et la prospection parce qu elle veut être celle qui fera la prochaine grosse découverte. Elle veut créer de la valeur pour ses actionnaires, et l industrie minière a créé beaucoup de valeur, pour un grand nombre de personnes, au fil des années. Je ne crois pas que l industrie ait atteint son plein potentiel. Les technologies permettant de trouver et d extraire des minerais efficacement s améliorent tout le temps, et il y a toujours de vastes régions du monde qui sont pratiquement inexplorées. Il y a encore beaucoup de potentiel dans le monde.» Très bon 33 % Faible ou très faible 9 % Bon 35 % Moyen 20 % Potentiel minier dans le pays de l actif principal Figure 8 : % d entreprises 19 18, 19 Pourcentage basé sur les dirigeants de sociétés minières ayant indiqué que leur actif principal est intérieur (p. ex., des sociétés minières dont l actif principal est au Canada qui ont répondu au sujet des conditions au Canada). 15

18 Augmenter les salaires des employés Plus de la moitié des dirigeants de sociétés minières (53 %) indiquent que leur société augmentera les salaires de ses employés au taux de l inflation au cours des 12 prochains mois, et un autre 21% d entre eux augmenteront les salaires au-dessus du taux de l inflation. À cause de cela, les exploitants doivent absolument se concentrer sur la productivité des employés. Pour abaisser les coûts, beaucoup de sociétés minières recourent à des techniques «allégées», améliorent leurs systèmes de gestion et insistent sur le recrutement et la formation de travailleurs de première ligne. Dans beaucoup d entreprises, les salaires augmentent, et les dirigeants compensent cette tendance par une productivité accrue et l application de technologies leur permettant de réduire les effectifs en fait, en ajoutant des travailleurs hautement qualifiés et des procédés d automatisation de haute technologie. «Au lieu d avoir tout un tas d ouvriers qui conduisent de gros camions, vous avez un petit nombre de techniciens qui les conduisent à distance à partir d une salle de commande», dit M. Beaney du R.-U. M. Gray corrobore en mentionnant une forte tendance, en particulier chez les grosses minières de l Australie, d avoir recours à l automatisation. «Elles automatisent les camions, elles automatisent les trains, bref, tout ce qui peut être automatisé, à cause des coûts de main-d œuvre très élevés que nous connaissons en ce moment.» 16

19 Diminuez les risques, augmentez les occasions d affaires Le rapport de Grant Thornton International sur l industrie minière met en lumière les principales tendances et leurs effets sur les sociétés minières basées ou opérant en Australie, au Canada, en Afrique du Sud et au Royaume-Uni. Comment votre société réussira-t-elle à surmonter les problèmes et à tirer profit des occasions d affaires qui y correspondent? Financement et transactions Votre entreprise est-elle capable d évaluer votre portefeuille d actifs de façon précise, en tenant compte des nouvelles conditions du marché? Les temps sont durs pour les petites sociétés minières ayant besoin de financement. Voir les choses d un autre oeil peut aider les dirigeants à trouver les fonds dont ils ont besoin au moyen de produits en actions classiques, de fusions et acquisitions ou d autres solutions de rechange. Il est important de positionner votre entreprise là où c est le plus logique, étant donné son stade de développement, la situation géographique de ses actifs et les tendances dans les prix des matières premières. Conformité réglementaire Votre société est-elle capable de surveiller, mesurer et documenter la conformité réglementaire ou bien est-ce que votre société et vous encourez des risques? Établissez un cadre de conformité solide et adapté à l entreprise et à ses actifs, en y incluant l évaluation de la conformité actuelle, l élaboration de stratégies de réduction des risques et la mise en place de structures rigoureuses pour la production de rapports et la surveillance. Gestion des risques De quelle façon les tendances du secteur minier, dans votre pays et dans le monde, se traduisent-elles en occasions d affaires et en risques pour votre entreprise? Qui assume la responsabilité de ces risques et comment doivent-ils être mesurés et gérés? La recherche a démontré que les sociétés ayant mis en place un cadre formel de gestion des risques sont plus susceptibles d obtenir de plus hauts taux de croissance. En effet, cette approche vous permet de bâtir une culture de sensibilisation aux risques et de vous assurer que les risques réels et en émergence sont identifiés, évalués et traités de façon adéquate et qu une répartition claire des responsabilités dans l ensemble de l entreprise vous permet d assumer la gestion des risques. Comportements d affaires éthiques Les sociétés minières faisant des affaires à l échelle mondiale encourent des risques importants et des pénalités sévères en cas de corruption, de fraude ou de blanchiment d argent. Les entreprises de toutes tailles doivent élaborer des politiques et procédures leur permettant de parcourir les dédales juridiques et elles doivent aussi établir des pratiques éthiques cohérentes et documentées. Cela permet de réduire les risques d écarts de conduite, tout en fournissant à l entreprise de solides défenses en cas de pratiques d affaires non éthiques. Amélioration des processus L exploitation minière est une industrie plus que centenaire, pourtant les technologies et les processus évoluent plus rapidement que jamais. Est-ce que votre entreprise dispose des nouveaux outils, des personnes compétentes et de la mentalité axée sur l amélioration continue qui lui permettront d améliorer les rapports coût-efficacité et la productivité année après année? Avez-vous étudié en profondeur votre structure de coûts afin de trouver des façons d améliorer votre encaisse? Chaque société minière peut bénéficier d une perspective nouvelle. Grant Thornton est l un des plus grands regroupements mondiaux de firmes d assurance, de fiscalité et de conseils indépendantes. Ces firmes aident les sociétés dynamiques à débloquer leur potentiel de croissance en leur fournissant des conseils importants qui leur permettent de passer à l action. Au sein de ces firmes, des équipes proactives, dirigées par des partenaires faciles d approche, font appel à leurs idées, à leur expérience et à leur instinct afin de comprendre les problèmes complexes des clients de sociétés de droit privé, de sociétés cotées en bourse et d organismes publics et elles les aident à trouver des solutions. Chez Grant Thornton, plus de personnes, réparties dans 100 pays, s efforcent de faire la différence pour les clients, les collègues et les collectivités dans lesquelles nous vivons et travaillons. 17

20 Méthodologie et participants L enquête sur l industrie minière de Grant Thornton international est fondée sur les réponses de 389 dirigeants de sociétés minières de l Australie, du Canada, de l Afrique du Sud et du Royaume-Uni. L enquête a été menée par Experian, au nom de Grant Thornton International, à la fin de 2012 et au début de Les principales statistiques démographiques des sociétés participantes sont présentées aux Figures 9 à13. Il est bon de noter que, dans cette section et partout dans le rapport, les catégories de réponses aux questions ne totalisent pas nécessairement 100 % à cause de l arrondissement des données numériques. Figure 9 : Répondants classés selon leur titre d emploi % d entreprises PDG/directeur général 34 % COF/chef des opérations financières 27 % Directeur 13 % Président 10 % Chef des opérations 5 % Président du conseil d administration 3 % Premier vice-président 2 % Partenaire 1 % Vice-président directeur 1 % Autre 6 % Figure 10 : Nombre d employés % d entreprises Moins de % 10 à % 20 à % 50 à 99 7 % 100 à % 150 à % 200 à % 250 à % 300 à % 400 à % Plus de % Figure 11 : Matière première de l actif principal % d entreprises Or 28 % Cuivre 10 % Charbon 9 % Minerai de fer 4 % Platine 3 % Zinc 3 % Uranium 3 % Nickel 3 % Argent 2 % Aluminum 1 % Étain 1 % Autre 34 % Ne sait pas, non disponible 1 % Figure 12 : Premier stade de l actif principal % d entreprises Exploitation minière 37 % Exploration de terres vierges 26 % Préfaisabilité 15 % Mise en œuvre 9 % Faisabilité bancaire 6 % Exploration de régions déjà connues 5 % Ne sait pas, non disponible 2 % Figure 13 : Situation géographique de l actif principal % d entreprises À l intérieur du pays 67 % À l étranger 33 % 18

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