COLONISATION DU MILIEU PAR LES VÉGÉTAUX

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Maxence Bonneau
il y a 7 ans
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1 Partie 3, Chapitre 7 COLONISATION DU MILIEU PAR LES VÉGÉTAUX Intro : Les plantes sont fixes, elles ne peuvent se déplacer. comment les végétaux, qui ne peuvent se déplacer, peuvent-ils alors coloniser de nouveaux milieux, même éloignés? Hypothèse : Les graines sont transportées et, placées dans des conditions favorables, elles germent et donnent une nouvelle plante dans un nouveau milieu. I Colonisation des milieux par les végétaux à graines : 1. La graine : élément de colonisation d'un nouveau milieu Activité 7.1 : Dispersion des graines Bilan : Chaque graine possède une forme qui lui permet d'être transportée vers de nouveaux milieux soit : par le vent : Graine d'érable Graines de pissenlit Graine de clématite soit par la gravité : Graine de noisetier qui tombe et roule, emportée par son poids. soit par les animaux : Les oiseaux sont friands des fruits du sorbier, en particulier l'hiver. Les fruits de l'aigremoine s'accrochent aux poils des animaux. ou par l'eau : La noix de coco tombe dans la mer et peut être transportée sur de très longues distances, emportée par les courants marins. Les graines permettent donc aux végétaux de coloniser un nouveau milieu.

2 2. Formation de la graine : Activité 7.2 : Formation de la graine Bilan : Une fleur est composée : de sépales de pétales d'étamines (contenant du pollen) : c'est la partie mâle de la fleur d'un pistil (le pistil est formé d'un ovaire contenant un ou plusieurs ovules) : c'est la partie femelle de la fleur. Le dépôt du pollen sur le pistil (= pollinisation) permet la fécondation des ovules, la transformation des ovules en graines et du pistil en fruit. La pollinisation peut se faire grâce au vent, aux insectes ou aux oiseaux. Fleur avant et après pollinisation (on voit le pistil qui a augmenté de volume suite à la fécondation des ovules par le pollen : le pistil va devenir un fruit contenant des graines.) Tout ce qui possède des graines est un fruit. (tomate, courgette, fraise, pommes...) (Activité : Dissection d'une graine de haricot (voir chapitre 6) Bilan : La graine est formée d'une petite plante, appelée plantule ou embryon, entourée de réserves de nourriture, les cotylédons. La plantule va se réveiller : c'est la germination, puis elle grandit grâce aux réserves et donne une nouvelle plante.) Certains végétaux n'ont pas de fleurs et ne peuvent donc pas produire de graines. Comment vont-ils coloniser un nouveau milieu?

3 II Colonisation des milieux par les végétaux sans graines : Activité 7.3 : Etude d'une fougère : le polypode Pédoncule du sporange Spores Un pied de polypode avec son rhizome Face inférieure de la feuille de polypode portant des amas de sporanges Sporange observé au microscope optique (x400) Bilan : Chez les végétaux sans fleurs, comme la fougère, il n'y a pas de graines mais des spores (qui sont contenues dans un sporange). Lorsque le sporange s'ouvre, les spores, petites et nombreuses, sont libérées et sont alors transportées par le vent ou l'eau de pluie vers de nouveaux milieux où elles germent et donnent une nouvelle fougère. C'est aussi le cas des champignons et mousses. III Colonisation des milieux sans graines ni spores : Activité 7.4 : Colonisation d'un milieu sans graines ni spores Le fraisier possède des tiges aériennes rampantes appelées stolons qui prennent racines à proximité de la plante d'origine pour former de nouvelles plantes. C'est un cas de multiplication végétative naturelle. L'iris possède des tiges souterraines qui produisent de nouvelles racines. Ces tiges sont appelées rhizomes lorsqu'elles sont obliques ou horizontales. C'est un cas de multiplication végétative naturelle.

4 Activité 7.5 : Bouturage du Saint Paulia (ou de Crassula ovata) Pour multiplier les plantes rapidement, l'homme a inventé de nouvelles techniques. Le bouturage, par exemple, consiste à couper latige d'une plante en plusieurs morceaux, chacun de ces morceaux produit des racines et devient une nouvelle plante. On coupe un pétiole de feuille de St Paulia Fleurs de St Paulia et on le place dans un tube à essai rempli d'eau. Après quelques jours, il pousse des racines au pétiole.

5 On coupe un fragment de tige et on le place directement dans un pot rempli de terreau. (On peut aussi au préalable le placer dans un tube à essai rempli d'eau) Arbre de jade ou Crassula ovata Après 3-4 semaines, des racines ont poussé au fragment. Une nouvelle plante se met à pousser. Bilan : Certains végétaux envahissent rapidement le milieu par multiplication végétative, c'est à dire sans graines ni spores. C'est un organe particulier de la plante (rhizome, stolon, bulbe, tubercule...) qui en est responsable. Sur cet organe se développe de nouveaux plants qui deviennent indépendants quand l'organe casse.

6 Chez les plantes à fleurs, le peuplement d un nouveau milieu est assuré par la dispersion des graines. Ces graines proviennent de la transformation des ovules contenus dans le pistil de la fleur. Chez les plantes à spores, le peuplement de nouveaux milieux est assuré par la dispersion des spores transportées par le vent. De nombreuse plantes peuvent envahir leur milieu sans spores ni graines, grâce à la multiplication végétative assurée par les tiges (stolon), les feuilles (bouturage) ou les racines (rhizome) FICHE CONTRAT N 7 A la fin du chapitre, je suis capable : D'indiquer le mode de dispersion d'une graine ou d'un fruit d'après son aspect / ses caractéristiques. De disséquer une fleur et d'en extraire les différents éléments (sépales, pétales, étamines, pistil). De définir : pollinisation, germination. D'expliquer comment une fleur se transforme en fruit. D'expliquer comment se forment les graines. De légender le schéma d'une graine, d'une fleur, d'un sporange avec des spores. D'expliquer ce que deviennent une graine et une spore. De différencier une graine et une spore. De citer les végétaux possédant des spores. D'expliquer comment une plante peut se multiplier sans graines ni spores. De citer les organes particuliers qui permettent la dispersion de végétaux. De légender un dessin de pied de fraisier. D'expliquer le fonctionnement d'un stolon De réaliser une classification emboîtée avec des végétaux. D'observer au microscope au petit objectif et moyen objectif. Savoir où se trouve l'oculaire (là où on met l'oeil) et les 3 objectifs. Lire sur le microscope le grossissement des trois objectifs et de l'oculaire. Savoir calculer le grossissement utilisé au microscope ( en multipliant le grossissement de l'oculaire par le grossissement de l'objectif). Différencier la lame de la lamelle Pour réviser :

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