Guide de pratique clinique du personnel infirmier en soins primaires Direction générale de la santé des Premières Nations et des Inuits

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1 Guide de pratique clinique du personnel infirmier en soins primaires Direction générale de la santé des Premières Nations et des Inuits

2 Notre mission est d aider les Canadiens et les Canadiennes à maintenir et à améliorer leur état de santé. Santé Canada Publication autorisée par le ministre de la Santé Ce document figure aussi sur le site Web de Santé Canada : Également disponible en anglais sous le titre : First Nations and Inuit Health Branch Clinical Practice Guidelines for Nurses in Primary Care Ministre des Travaux publics et Services gouvernementaux Canada, 2000 Numéro de catalogue : H / 2000F ISBN :

3 Guide de pratique clinique du personnel infirmier en soins primaires Table des matières Introduction Remerciements Préface Chapitre 1 Ophtalmologie Chapitre 2 Oto-rhino-laryngologie (ORL) Chapitre 3 Appareil respiratoire Chapitre 4 Appareil cardiovasculaire Chapitre 5 Appareil digestif Chapitre 6 Appareil urinaire et appareil reproducteur de l homme Chapitre 7 Appareil locomoteur Chapitre 8 Système nerveux central Chapitre 9 Dermatologie Chapitre 10 Hématologie, métabolisme et endocrinologie Chapitre 11 Maladies transmissibles Chapitre 12 Obstétrique Chapitre 13 Santé des femmes et gynécologie Chapitre 14 Urgences générales et traumatismes majeurs Chapitre 15 Santé mentale Abréviations Bibliographie Index

4 iii Introduction Cette version revue du Guide de pratique clinique du personnel infirmier en soins primaires renferme de l information sur des problèmes de santé courants et des urgences médicales fréquentes chez la population adulte. Ses auteurs ont tenté d actualiser le contenu du guide en s inspirant d une approche fondée sur des données probantes. Le guide comprend 15 chapitres. Chacun d eux traite de l évaluation d un système ou appareil du corps humain (symptomatologie et examen physique) et présente les lignes de conduite à suivre, en clinique, devant des maladies et des situations d urgence qui se présentent souvent. Le Système de classification des médicaments à l intention des infirmières a été incorporé aux traitements médicamenteux décrits dans le guide : Les médicaments de classe A sont ceux qu une infirmière est autorisée à prescrire de son propre chef. Les médicaments de classe B sont les médicaments que seul un médecin peut prescrire. Les médicaments de classe C sont ceux qu une infirmière peut prescrire pour un cycle de traitement seulement. Les médicaments de classe D sont ceux dont une infirmière ne peut administrer qu une seule dose, dans une situation d urgence, toute dose subséquente devant être autorisée par un médecin. Remerciements La Direction générale de la santé des Premières Nations et des Inuits tient à remercier les personnes suivantes d avoir pris part à la révision de ce guide de pratique clinique : D r Siobhan Callaghan, MD, CCFP (consultant en médecine familiale) Carol Sargo, RN(EC), infirmière clinicienne en soins primaires (infirmière-conseil) Karen Hindle, infirmière -éducatrice, Région de la Saskatchewan Pauline David, infirmière-éducatrice, Région de la Colombie -Britannique Dorothy Rutledge, infirmière -éducatrice, Région de l Alberta Marilyn Heinrichs, infirmière -éducatrice, Région du Manitoba Carole Martin, infirmière-éducatrice, Région du Québec Karen McColgan, infirmière-éducatrice, Région du Manitoba Daunett Tucker, infirmière -éducatrice, Région de l Ontario

5 v Préface Ce Guide de pratique clinique s adresse essentiellement aux infirmières qualifiées qui travaillent dans les postes de soins infirmiers et les centres de santé situés dans des communautés isolées et semi-isolées des Premières Nations et des Inuits. Il importe de rappeler que le guide ne se veut pas exhaustif, même s il contient de l information utile. Par conséquent, il doit être utilisé uniquement comme outil de référence et d éducation et ne doit jamais se substituer au jugement clinique, aux recherches indépendantes ou à la consultation d un professionnel de la santé qualifié. Il faut consulter un médecin par téléphone lorsque l état du client est le moindrement préoccupant ou lorsqu il nécessite des interventions ou des connaissances qui dépassent le champ d exercice autonome du personnel infirmier. Nous avons tout mis en œuvre pour garantir que l information contenue dans ce guide est exacte et qu elle correspond aux normes médicales actuelles, mais il ne faut pas perdre de vue que la médecine est en constante évolution. Nous encourageons donc le lecteur à consulter d autres publications ou manuels. Il convient tout particulièrement de vérifier toutes les posologies, indications, contre-indications et effets secondaires possibles dans le Compendium des produits et spécialités pharmaceutiques ou dans le feuillet d information qui accompagne le médicament. Enfin, il est possible qu une politique locale, qu une directive propre à une région ou à une zone, ou encore qu une pratique médicale locale courante l emporte sur l information présentée dans ce guide. Nous invitons le lecteur à vérifier l existence de ces autres sources d information.

6 CHAPITRE 1 OPHTALMOLOGIE Table des matières ÉVALUATION DES YEUX Anamnèse et examen des yeux Examen physique général Diagnostic différentiel de la douleur ou des symptômes oculaires PROBLÈMES OCULAIRES COURANTS Rougeur de l œil Blépharite Conjonctivite Orgelet Chalazion Ptérygion Cataractes Glaucome chronique à angle ouvert PROBLÈMES OCULAIRES URGENTS Érosion de la cornée Ulcère de la cornée Corps étranger sur la conjonctive, sur la cornée ou dans le globe oculaire Glaucome aigu à angle fermé Kératite Kératite herpétique Brûlures chimiques Contusion ou lacération de l œil Contusion mineure des tissus mous Uvéite (iritis)

7 1 1 ÉVALUATION DES YEUX ANAMNÈSE ET EXAMEN DES YEUX GÉNÉRALITÉS Chaque symptôme doit être noté et examiné en fonction des caractéristiques suivantes : Apparition (soudaine ou graduelle) Évolution dans le temps Situation actuelle (amélioration ou aggravation) Localisation Irradiation Qualité Fréquence et durée Sévérité Facteurs déclenchants et aggravants Facteurs de soulagement Symptômes associés Répercussions sur les activités quotidiennes Épisodes similaires diagnostiqués auparavant Traitements antérieurs Efficacité des traitements antérieurs SYMPTÔMES DOMINANTS En plus des caractéristiques générales décrites ci-dessus, il faut aussi explorer les symptômes spécifiques suivants. Vision Changements récents Vue brouillée Halos Corps flottants Verres correcteurs (lunettes, lentilles cornéennes) Autres symptômes associés Douleur Irritation Sensation de corps étranger Photophobie Diplopie Larmoiement Démangeaison Écoulement Otalgie Écoulement nasal Mal de gorge Toux Nausée ou vomissement Écoulement urétral, vaginal ou rectal Douleur ou inflammation articulaire ANTÉCÉDENTS MÉDICAUX (YEUX) Maladies ou lésions oculaires Chirurgie oculaire Port de verres correcteurs ou de lentilles cornéennes Infection concomitante des voies respiratoires supérieures (VRS) Maladies transmises sexuellement Immunosuppression Exposition à des irritants oculaires (dans l environnement ou au travail) Allergies (en particulier, saisonnières) Médication actuelle Maladie inflammatoire générale (affection intestinale inflammatoire, syndrome de Fiessinger-Leroy-Reiter) Diabète sucré Hypertension Néphropathie chronique Troubles de la coagulation ANTÉCÉDENTS PERSONNELS ET SOCIAUX (YEUX) Exposition professionnelle à des irritants Port de lunettes de protection Hygiène du milieu de vie (logement) Exposition à des micro-organismes contagieux à l école ou à la garderie (p. ex. conjonctivite aiguë)

8 1 2 Ophtalmologie EXAMEN PHYSIQUE GÉNÉRAL YEUX Examinez l orbite, les paupières, l appareil lacrymal, la conjonctive, la sclérotique, la cornée, l iris, la pupille, le cristallin et le fond de l œil. Portez une attention particulière aux points suivants : Acuité visuelle (réduite s il y a kératite, uvéite ou glaucome aigu) Œdème Écoulement ou croûtes Coloration anormale (érythème, contusion ou hémorragie) Lipoïdose Arc sénile (cercle blanc autour de l iris) Position et alignement des yeux Réaction et accommodation de la pupille à la lumière Mouvements extra-oculaires (avec douleur dans les cas d uvéite) Champ visuel (réduit dans les cas de glaucome) Transparence, érosion ou lacération de la cornée Réflexe cornéen à la lumière Opacité de la rétine (cataractes) Reflet rétinien (dénote une rétine intacte) Hémorragie or exsudat Papille optique et système vasculaire rétinien Palpez l orbite, les sourcils, l appareil lacrymal et les ganglions lymphatiques pré-auriculaires : sensibilité au toucher, œdème, masses. Appliquez le colorant à la fluorescéine (pour vérifier si la cornée est intacte). Mesurez la pression intra-oculaire (par tonométrie de Schiøtz) (valeurs normales : 10 à 20 mm Hg). En présence de symptômes évoquant une in fection des VRS ou une maladie transmise sexuellement (p. ex. gonorrhée), examinez également les oreilles, le nez et la gorge. SYSTÈME LYMPHATIQUE Si vous soupçonnez une infection virale des voies respiratoires supérieures ou une maladie transmise sexuelle ment (MTS), palpez les ganglions lymphatiques de la tête et du cou. ABDOMEN Si les symptômes oculaires sont associés à des symptômes de MTS (p. ex. gonorrhée disséminée), vérifiez si le foie est sensible au toucher ou hypertrophié (voir le chapitre 5, «Appareil digestif» pour les détails concernant l examen de l abdomen). VOIES UROGÉNITALES ET RÉGION RECTALE Si les symptômes oculaires sont associés à des symptômes de maladie transmise sexuellement (p. ex. gonorrhée disséminée), vérifiez s il y a écoulement urétral ou pertes vaginales (voir le chapitre 6 «Appareil urinaire et appareil génital masculin» et le chapitre 12 «Obstétrique» pour les détails concernant ces examens). APPAREIL LOCOMOTEUR ET MEMBRES Si les symptômes oculaires sont associés à des symptômes articulaires, examinez les articulations pour déterminer s il y a chaleur, rougeur, douleur ou œdème (p. ex. gonorrhée disséminée) (voir le chapitre 7 «Appareil locomoteur» pour les détails concernant l examen). DIAGNOSTIC DIFFÉRENTIEL DE LA DOULEUR OU DES SYMPTÔMES OCULAIRES Orgelet Chalazion Dacryocystite aiguë Exposition à des irritants Conjonctivite Érosion de la cornée Irritation due à un corps étranger Ulcères de la cornée Cils incarnés Port prolongé de lentilles cornéennes Sclérite Glaucome aigu à angle fermé Uvéite (iritis) Douleur projetée de sources extra -oculaires (sinusite, abcès dentaire, céphalée par tension nerveuse, artérite temporale ou prodrome du zona) Recherchez la présence d adénopathie pré-auriculaire, qui peut indiquer une infection bactérienne, virale ou chlamydiale de l œil (p. ex. gonorrhée). Avril 2001 Guide de pratique clinique du personnel infirmier en soins primaires

9 Ophtalmologie 1 3 PROBLÈMES OCULAIRES COURANTS ROUGEUR DE L ŒIL La rougeur est le symptôme d une grande variété d affections oculaires (tableau 1) dont certaines menacent sérieusement la vue et imposent la consultation immédiate d un ophtalmologiste. CAUSES Infection : conjonctivite, kératite (bactérienne, virale [herpétique ou non] ou autre) Inflammation de l œil : uvéite, iritis, épisclérite, sclérite Sécheresse des yeux Blépharite avec conjonctivite secondaire ou kératite, ou les deux Allergie (p. ex. conjonctivite allergique) Glaucome (p. ex. glaucome aigu à angle fermé) Produits chimiques, toxiques ou irritants tels que médicaments oculaires topiques, solution pour lentilles cornéennes, acides ou bases, fumée, vent ou rayons ultraviolets Lésion traumatique (p. ex. érosion de la cornée, irritation due à un corps étranger, hyphéma, hémorragie sous-conjonctivale) Ptyrégion ou pinguecula enflammée Infection des conduits lacrymaux (p. ex. dacryocystite) CAS OÙ LA ROUGEUR DE L ŒIL MENACE LA VUE En présence d une rougeur de l œil, il faut d abord différencier les causes principales ou graves des causes de moindre importance. Voici les signes qui imposent la consultation d un ophtalmologiste. Douleur oculaire intense (surtout si unilatérale) Photophobie Vue brouillée persistante Proptose (exophtalmie) Mouvements oculaires réduits Congestion ciliaire Réflexion anormale de la lumière par la cornée Anomalie ou opacité de l épithélium cornéen Non-réactivité de la pupille à la lumière directe Aggravation des signes après 3 jours de traitement pharmacologique de la conjonctivite Immunité affaiblie (p. ex. nouveau-né, patient immunodéprimé, porteur de lentilles cornéennes souples)

10 1 4 Ophtalmologie Tableau 1. Diagnostic différentiel partiel de la rougeur de l œil Conjonctivite* Bactérienne Virale Allergique Vision normale normale normale Lésion ou infection cornéenne Uvéite (iritis) Glaucome réduite ou très réduite réduite très réduite Douleur Photophobie ± + ++ Sensation de corps étranger ± ± + Démangeaison ± ± ++ Larmoiement Écoulement mucopurulent mucoïde Adénopathie pré-auriculaire + Pupilles normales normales normales normales ou rétrécies rétrécies modérément dilatées et fixes Hyperémie de la conjonctive diffuse diffuse diffuse diffuse avec congestion ciliaire congestion ciliaire diffuse avec congestion ciliaire Cornée claire parfois faibles taches ponctuées ou infiltrats claire selon l affection claire ou légèrement trouble trouble Pression intra-oculaire normale normale normale normale réduite, normale ou nulle accrue + Présence à divers degrés; - Absence; ± possibilité de présence *L hypothyroïdie peut provoquer la congestion conjonctivale. Certaines des affections associées à la rougeur oculaire sont décrites en détail plus loin. Les sujets abordés figurent à la table des matières du chapitre. Avril 2001 Guide de pratique clinique du personnel infirmier en soins primaires

11 Ophtalmologie 1 5 BLÉPHARITE DÉFINITION Inflammation du bord des paupières. CAUSES Séborrhée ou infection bactérienne (par Staphylococcus aureus); les deux causes peuvent coexister chez certains patients (forme mixte). Pédiculose des cils. SYMPTOMATOLOGIE Sensation de brûlure, démangeaison ou irritation du bord palpébral Affection souvent chronique, avec fréquentes exacerbations Habituellement bilatérale Antécédents de séborrhée (du cuir chevelu, des sourcils ou des oreilles) Perte des cils OBSERVATIONS Bord palpébral rouge, squameux Possibilité de croûtes Acuité visuelle normale Pupilles égales et rondes, réaction à la lumière et accommodation normales La conjonctive peut être rouge. Origine bactérienne Squames sèches Bord palpébral rouge Possibilité d ulcération Tendance à la perte des cils Origine séborrhéique Squames graisseuses Bord palpébral moins rouge Pas d ulcération Origine mixte Squames sèches et graisseuses Bord palpébral rouge Possibilité d ulcération COMPLICATIONS Infection bactérienne secondaire fréquente de type séborrhéique Récurrence TESTS DIAGNOSTIQUES Prélever l exsudat pour antibiogramme au besoin TRAITEMENT Objectifs Interrompre la formation de squames sur le bord palpébral Prévenir l infection Consultation Il faut consulter le médecin si l inflammation ou l infection est étendue (c.-à-d. dépasse le bord palpébral), comme dans les cas de cellulite orbitaire. Pour réduire le risque de récurrence, le traitement doit durer plusieurs semaines, jusqu à ce que la blépharite soit complètement résolue. Interventions non pharmacologiques Hygiène des paupières (deux fois par jour) D abord, appliquer des compresses chaudes pendant 5 minutes pour ramollir les squames et les croûtes. Ensuite, frotter le bord de la paupière et la base des cils au moyen d une solution de shampoing pour bébé (90 ml [3 on.] d eau et 3 gouttes de shampoing). Rincer à l eau claire, puis retirer les débris de la paupière avec un coton-tige sec. Éducation du client Expliquez au client l utilisation appropriée des médicaments (dose, fréquence, application). Recommandez au client : d observer les règles d hygiène des paupières; d éviter de se frotter ou d irriter les paupières; d éviter les cosmétiques, le vent, la fumée et les autres irritants. DIAGNOSTIC DIFFÉRENTIEL Blépharite allergique Orgelet Chalazion Conjonctivite Cancer de la peau (unilatéral) (p. ex. adénocarcinome sébacé)

12 1 6 Ophtalmologie Interventions pharmacologiques Appliquez une pommade antibiotique pour les yeux sur le bord des paupières et dans le sac conjonctival inférieur : pommade de bacitracine (Baciguent) (médicament de classe A), bid pendant 1 à 2 mois ou pommade d érythromycine (Ilotycin) (médicament de classe A), bid pendant 1 à 2 mois ou pommade de polymyxine B bacitracine (Polysporin) (médicament de classe A), bid pendant 1 à 2 mois S il y a séborrhée sous-jacente (cuir chevelu, sourcils ou autres surfaces cutanées), suivre le traitement approprié. Surveillance et suivi Suivi après jours. Orientation vers d autres ressources médicales Habituellement non nécessaire, sauf si l infection est réfractaire au traitement ou s étend (p. ex. cellulite orbitaire). CONJONCTIVITE DÉFINITION Inflammation de la conjonctive. L érythème de la conjonctive est causé par l hyperémie des vaisseaux superficiels sinueux. CAUSES Il existe trois types de conjonctivite : Bactérienne : Chlamydia, Haemophilus influenzae, Neisseria gonorrhoeae, Staphylococcus aureus, Streptococcus pneumoniae Virale : adénovirus, virus coxsackie, échovirus Allergique : pollens saisonniers ou exposition environnementale Facteurs de prédisposition : contact avec une personne souffrant de conjonctivite, exposition à un micro -organisme responsable de MTS, autres affections atopiques (allergiques). SYMPTOMATOLOGIE Conjonctivite bactérienne Rougeur aiguë et écoulement purulent Brûlure, sensation de corps étranger dans l œil Contact récent avec une personne présentant des symptômes similaires Conjonctivite virale Rougeur subite Larmoiement Sensation de corps étranger dans l œil Durée : de 1 à 4 jours; période infectieuse pouvant durer 2 semaines Symptômes généraux (p. ex., éternuements, écoulement nasal, mal de gorge) Contact récent avec une personne présentant des symptômes similaires Conjonctivite allergique Antécédents d allergies saisonnières, d eczéma, d asthme, d urticaire Larmoiement, rougeur, démangeaison sans écoulement purulent OBSERVATIONS Signes vitaux normaux (sauf s ils sont associés à une affection systémique) Acuité visuelle habituellement normale Pupilles égales et rondes, réaction à la lumière et accommodation normales; mouvements extraoculaires normaux Rougeur conjonctivale diffuse, unilatérale ou bilatérale Écoulement purulent (forme bactérienne), écoulement clair, parfois purulent (forme virale) écoulement clair (forme allergique) Croûtes sur les cils (formes bactérienne et virale) Paupières rouges ou œdémateuses Adénopathie pré-auriculaire dans les cas de conjonctivite gonococcique DIAGNOSTIC DIFFÉRENTIEL Blépharite Érosion de la cornée Uvéite (iritis) Kératoconjonctivite herpétique COMPLICATIONS Propagation de l infection à d autres structures de l œil Contagion Avril 2001 Guide de pratique clinique du personnel infirmier en soins primaires

13 Ophtalmologie 1 7 TESTS DIAGNOSTIQUES Mesure de l acuité visuelle Prélèvement et culture de l exsudat TRAITEMENT Objectifs Déceler un ulcère cornéen Écarter la possibilité d infections plus graves comme la gonorrhée ou la chlamydiose Éviter la contagion dans la famille Consultation Il faut consulter un médecin dans les cas suivants : Douleur oculaire intense Toute perte d acuité visuelle ou de la perception des couleurs Signes évocateurs d une kératoconjonctivite ou d une autre cause plus grave de rougeur oculaire Cellulite péri-orbitaire Aucune amélioration malgré un traitement de 48 à 72 heures Port de lentilles cornéennes (risque de conjonctivite et de kératite à Pseudomonas) Possibilité de conjonctivite due à la gonorrhée ou à la chlamydiose, nécessitant la prise d antibiotiques par voie générale (voir les Lignes directrices canadiennes pour les MTS [Santé Canada 1998]). Interventions non pharmacologiques Appliquer des compresses fraîches sur les yeux, les paupières et les cils aussi souvent que possible. Interventions pharmacologiques Il ne faut jamais utiliser de gouttes ophtalmiques à base de corticostéroïdes ou d une association corticostéroïdes -antibiotiques, car l infection peut s aggraver ou un ulcère cornéen peut apparaître rapidement et entraîner une perforation. Conjonctivite bactérienne Gouttes ophtalmiques antibiotiques topiques : sulfacétamide 10 % (Cetamide) (médicament de classe A), 2 ou 3 gouttes toutes les 2 heures pendant 3 jours, puis réduire graduellement la dose pendant les 4 jours suivants ou gouttes ophtalmiques polymyxine B-gramicidine (Polysporin) (médicament de classe A), 2 ou 3 gouttes qid pendant 5-7 jours si l infection est bénigne Une pommade ophtalmique antibiotique peut être appliquée à l heure du coucher en plus des gouttes, au besoin : sulfacétamide 10 % (Cetamide) (médicament de classe A), au coucher ou érythromycine 0,5 % (Ilotycin) (médicament de classe A), au coucher Conjonctivite virale Les lavages à l acide borique apportent souvent un soulagement rapide des symptômes (les antibiotiques ne sont pas efficaces et ne sont pas indiqués). Éducation du client Expliquez au client l utilisation appropriée des médicaments (dose, fréquence, instillation). Recommandez au client d éviter de contaminer le tube ou le flacon de médicament par les microorganismes infectieux. Conseillez-lui divers moyens à prendre pour éviter de contaminer les membres de son entourage. Expliquez-lui les règles d hygiène relatives aux mains et aux yeux. Origine bactérienne : absence de la garderie, de l école ou du travail pendant 24 à 48 heures après le début du traitement. Origine virale : la période de contagion dure habituellement de 48 à 72 heures mais peut se prolonger jusqu à 2 semaines. Origine allergique : éviter d aller dehors lorsque le taux de pollen dans l air est élevé; s il faut sortir, porter des verres protecteurs. Ne pas porter de pansement oculaire.

14 1 8 Ophtalmologie Conjonctivite allergique Les gouttes ophtalmiques antihistaminiques topiques sont recommandées lorsque les symptômes ne sont pas soulagés par l emploi de médicaments oraux. Il faut consulter un médecin avant d utiliser les produits suivants : solution ophtalmique de cromoglycate sodique à 2 % (Cromolyn) (médicament de classe B), 1 ou 2 gouttes qid ou solution ophtalmique de lodoxamide à 0,1 % (Alomide) (médicament de classe B), 1 ou 2 gouttes qid Si les symptômes sont intenses, des antihistaminiques par voie orale peuvent être essayés : triprolidine (Actifed) (médicament de classe A), 2,5 mg PO toutes les 4-6 heures au besoin (dose maximale 10 mg/jour) Surveillance et suivi Les clients présentant des symptômes modérés ou sévères doivent être revus après 24 et 48 heures. Orientation vers d autres ressources médicales Adressez le client à un médecin si son état s aggrave, si les symptômes sont réfractaires au traitement ou s ils réapparaissent. ORGELET DÉFINITION Infection aiguë du follicule pileux d un cil, d une glande de Zeis (sébacée) ou d une glande de Moll (sudoripare apocrine) de la paupière. CAUSE Infection bactérienne (Staphylococcus aureus) SYMPTOMATOLOGIE Douleur Œdème de la paupière Rougeur de la paupière Pas de troubles de la vue Antécédents d infections palpébrales du même type OBSERVATIONS Rougeur et œdème localisés de la paupière Conjonctivite bénigne Possibilité d écoulement purulent le long du bord palpébral Très sensible au toucher Possibilité d adénopathie pré-auriculaire DIAGNOSTIC DIFFÉRENTIEL Chalazion Blépharite Dacryocystite Cellulite orbitaire COMPLICATIONS Conjonctivite Cellulite orbitaire TESTS DIAGNOSTIQUES Prélevez un échantillon de l écoulement pour antibiogramme. TRAITEMENT Objectifs Soulager les symptômes. Prévenir la propagation de l infection aux autres structures de l œil. Consultation Habituellement non nécessaire pour un simple orgelet. Avril 2001 Guide de pratique clinique du personnel infirmier en soins primaires

15 Ophtalmologie 1 9 Interventions non pharmacologiques Compresses chaudes et humides, quatre fois par jour. Éducation du client Soulignez l importance de ne pas presser l orgelet. Expliquez au client les règles d hygiène des paupières : les laver à l eau et au savon doux en utilisant une surface de débarbouillette différente pour chaque œil. Soulignez l importance de se laver les mains pour éviter de propager l infection. Conseillez au client d éviter les cosmétiques pendant la phase aiguë (les cosmétiques utilisés pour les yeux juste avant l infection doivent être jetés, car ils peuvent contenir des bactéries et provoquer de nouvelles infections). Conseillez au client de ne pas porter de lentilles cornéennes jusqu à résolution de l infection. Expliquez-lui l utilisation appropriée des médicaments (dose, fréquence, application). Soulignez l importance de revenir à la clinique si les symptômes ne s atténuent pas avec le traitement ou si l inflammation s étend aux tissus péri-orbitaux. Interventions pharmacologiques pommade ophtalmique de sulfacétamide à 10 % (Cetamide) (médicament de classe A) qid pendant 7 jours ou pommade de polymyxine B bacitracine (Polysporin) (médicament de classe A) qid pendant 10 jours Des gouttes ophtalmiques antibiotiques peuvent être utilisées, mais elles doivent être instillées plus souvent, soit toutes les 3 à 4 heures, et sont généralement moins efficaces. Surveillance et suivi Suivi après 3-4 jours si les symptômes persistent, ou plus tôt si l infection se propage. Orientation vers d autres ressources médicales Le client doit consulter un médecin si la lésion résiste au traitement ou si l infection semble avoir atteint les tissus mous péri-orbitaires. CHALAZION DÉFINITION Tuméfaction inflammatoire chronique d une glande de Meibomius. Le chalazion se présente plus profondément que l orgelet dans la paupière. CAUSE Obstruction du canal d une glande de Meibomius. Une infection bactérienne secondaire par Staphylococcus aureus peut également se manifester. SYMPTOMATOLOGIE Masse dans la région palpébrale Rougeur, œdème et douleur, s il y a infection secondaire. Si le chalazion est volumineux, la vision peut être brouillée et la pression exercée sur le globe oculaire peut entraîner l astigmatisme. Congestion de la conjonctive, s il y a conjonctivite associée. Possibilité de larmoiement, si la conjonctive est irritée. OBSERVATIONS Nodule dur, non sensible au toucher, situé dans la portion médiane du tarse, éloigné du bord palpébral, et pouvant être dirigé vers la surface intérieure du tarse et exercer une pression sur le globe. S il y a infection secondaire, les paupières et la conjonctive peuvent être enflammées. DIAGNOSTIC DIFFÉRENTIEL Orgelet Blépharite Adénocarcinome sébacé (rare) COMPLICATIONS Infection secondaire Astigmatisme TESTS DIAGNOSTIQUES Aucun TRAITEMENT Objectifs Prévenir l infection et les troubles de la vue. Un petit chalazion asymptomatique n exige aucun traitement et, en général, guérit spontanément en quelques mois. S il s agit d un gros chalazion ou s il y a infection secondaire, un traitement s impose.

16 1 10 Ophtalmologie Interventions non pharmacologiques Application de compresses chaudes qid pendant 15 minutes. Éducation du client Soulignez l importance de ne pas presser le chalazion. Expliquez au client les règles d hygiène des paupières : les laver à l eau et au savon doux en utilisant une surface de débarbouillette différente pour chaque œil. Soulignez l importance de se laver les mains pour éviter la propagation en cas d infection. Conseillez au client d éviter les cosmétiques pendant la phase aiguë (les cosmétiques utilisés pour les yeux juste avant l infection doivent être jetés, car ils peuvent contenir des bactéries et provoquer de nouvelles infections). Conseillez au client de ne pas porter de lentilles cornéennes jusqu à résolution de l infection. Expliquez-lui l utilisation appropriée des médicaments (dose, fréquence, application). Soulignez l importance de revenir à la clinique si les symptômes ne s atténuent pas avec le traitement. Interventions pharmacologiques pommade ophtalmique de sulfacétamide à 10 % (Cetamide), (médicament de classe A), qid pendant 7 jours ou pommade ophtalmique de polymyxine B bacitracine (Polysporin) (médicament de classe A), qid pendant 7 jours Les gouttes ophtalmiques antibiotiques peuvent être utilisées, mais elles doivent être instillées plus souvent, soit toutes les 3 à 4 heures, et sont généralement moins efficaces. Surveillance et suivi Suivi après 1-2 semaines. Orientation vers d autres ressources médicales Il faut consulter un médecin lorsque le chalazion est gros et résiste au traitement. L incision et le drainage du chalazion, suivis de son excision peuvent s imposer si la lésion ne guérit pas spontanément en 2 ou 3 mois. PTÉRYGION DÉFINITION Excroissance triangulaire résultant de l épaississement de la conjonctive bulbaire nasale ou, rarement, temporale. Elle s étend vers la cornée et la couvre. CAUSES Irritation chronique de l œil due aux rayons ultraviolets, à la poussière, au sable ou au vent. SYMPTOMATOLOGIE Habituellement indolore. La vision peut être brouillée si le ptérygion couvre la cornée. Se manifeste habituellement chez les personnes qui passent beaucoup de temps à l extérieur. OBSERVATIONS Acuité visuelle normale. Possibilité de lésions bilatérales ou unilatérales. Masse triangulaire de tissu conjonctival vascularisé prenant origine dans une commissure des paupières et pouvant couvrir la cornée. Le tissu peut être vascularisé. DIAGNOSTIC DIFFÉRENTIEL Pinguecula (enflammée) COMPLICATIONS Conjonctivite récurrente TESTS DIAGNOSTIQUES Mesure de l acuité visuelle centrale et périphérique. TRAITEMENT Objectifs Déceler les lésions asymptomatiques. Éviter la croissance du ptérygion. Consultation Fixez un rendez-vous (non urgent) avec le médecin. Avril 2001 Guide de pratique clinique du personnel infirmier en soins primaires

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