COMITÉ RÉGIONAL DE L EUROPE Quarante-septième session, Istanbul, septembre 1997

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1 ORGANISATION MONDIALE DE LA SANTÉ B u r e a u r é g io n a l d e l E u r o p e C o p e n h a g u e COMITÉ RÉGIONAL DE L EUROPE Quarante-septième session, Istanbul, septembre 1997 Point 2 f) de l ordre du jour provisoire + EUR/RC47/Conf.Doc./6 13 juin ORIGINAL : ANGLAIS M e s u r e s v i s a n t à p r é v e n i r e t à e n r a y e r l e s m a l a d i e s i n f e c t i e u s e s e n ET PLAN D ACTION POUR LA PÉRIODE BIENNALE Le présent document offre une vue d ensemble de la situation actuelle en matière de maladies infectieuses dans la Région européenne, en particulier en Europe orientale, et décrit les mesures prises et les résultats obtenus grâce à une coopération étroite entre les États membres, d autres organisations et organismes, les donateurs et l OMS. Ce document porte sur les maladies infectieuses, en mettant l accent sur les maladies «émergentes» et évitables par la vaccination, les maladies sexuellement transmissibles (y compris l infection à VIH) et la tuberculose. La poliomyélite - deuxième maladie dans l histoire de l humanité que l on s emploie à éradiquer - fait l objet d un autre point de l ordre du jour et est traitée dans le document EUR/RC47/7. Chaque section contient également un plan d action pour la période biennale ; ce plan d action énonce les objectifs, les stratégies et les domaines prioritaires et décrit la coopération nécessaire. L annexe 1 contient une liste des contributions volontaires reçues en , tandis qu un résumé de l ensemble des fonds nécessaires à l action contre les maladies transmissibles et inscrits au budget figure dans l annexe 2. On trouvera dans les annexes 3 à 6 des tableaux présentant les activités prévues et les ressources nécessaires pour chaque élément de programme. Un projet de résolution est joint pour examen par le Comité.

2 SOMMAIRE Introduction... 1 M esures visant à prévenir et à enrayer les maladies infectieuses, en particulier les maladies émergentes et évitables par la vaccination... 1 Analyse de la situation... 1 Mesures prises... 2 Problèmes et contraintes... 3 Plan d action pour la période biennale Prévention et traitement de l infection à VIH et du sida et des autres maladies sexuellement transmissibles dans la Région européenne... 4 Analyse de la situation...4 Mesures prises Problèmes et contraintes Plan d action pour la période biennale Lutte contre la tuberculose dans la Région européenne... 7 Analyse de la situation...7 Mesures prises Problèmes et contraintes Plan d action pour la période biennale Page Annexe 1 Annexe 2 Annexe 3 Annexe 4 Annexe 5 Annexe 6 Dons de pays et organismes européens pour l élément «maladies transmissibles» du programme EUROSANTÉ, Programme maladies transmissibles - Fonds nécessaires, crédits inscrits au budget et fonds manquants (USD), Maladies émergentes et refaisant leur apparition dans la Région européenne Activités prévues et ressources nécessaires (USD), Programmes de vaccination dans la Région européenne (y compris le soutien aux activités du Comité de coordination interinstitutions pour l assistance à la vaccination) Activités prévues et ressources nécessaires (USD), Prévention et traitement de l infection à VIH, du sida et des autres maladies sexuellement transmissibles (MST) dans la Région européenne Activités prévues et ressources nécessaires (USD), Lutte contre la tuberculose dans la Région européenne Activités prévues et ressources nécessaires (USD),

3 page 1 I n t r o d u c t i o n 1. Eu égard à la réapparition spectaculaire de maladies infectieuses dans la Région européenne, en particulier en Europe orientale, les États membres ont adopté, en 1995, la résolution EUR/RC45/R6 intitulée «Actualisation du programme EUROSANTÉ» et ont reconnu qu une priorité particulière devait être accordée à des mesures visant à prévenir et à enrayer les maladies transmissibles pendant la période biennale Sur la base d un plan d action et grâce au soutien des États membres (annexe 1) et aux efforts communs déployés dans le cadre d une large coalition d autorités sanitaires nationales, d organismes des Nations Unies et d organisations gouvernementales et non gouvernementales, des résultats prometteurs ont été obtenus : la Région se rapproche du but d éradication de la poliomyélite, la diphtérie épidémique est mieux maîtrisée et les programmes de vaccination ont en général été renforcés. Cependant, la situation concernant les maladies transmissibles dans la Région reste très grave et de nouvelles menaces font leur apparition : l infection à VIH et les autres maladies sexuellement transmissibles progressent spectaculairement dans de nombreux pays d Europe centrale, l incidence de la tuberculose et la mortalité qui en résulte augmentent (en particulier en Europe orientale), le paludisme refait son apparition dans certains pays de l est de la Région et des épidémies de choléra et de fièvre typhoïde se produisent. 3. En conséquence, il est essentiel que la priorité particulière accordée aux mesures visant à prévenir et à enrayer les maladies transmissibles au cours de la période biennale précédente soit maintenue en M e s u r e s v i s a n t à p r é v e n i r e t à e n r a y e r l e s m a l a d i e s i n f e c t i e u s e s, e n p a r t i c u l i e r l e s m a l a d i e s é m e r g e n t e s e t é v i t a b l e s p a r l a v a c c i n a t i o n Analyse de la situation 4. Dans le présent document, l expression «maladies infectieuses émergentes» désigne les maladies dont l incidence chez l être humain a augmenté au cours des deux dernières décennies ou menace d augmenter dans un avenir rapproché. On étend en outre le sens de cette expression aux maladies infectieuses qui ont récemment fait leur apparition et aux maladies qui se propagent à de nouvelles zones géographiques. Au cours des cinq dernières années, un grand nombre de maladies (parfois presque oubliées) ont fait leur réapparition dans la Région européenne et de nouvelles maladies se répandent. Depuis 1990, une très grave épidémie de diphtérie a frappé les nouveaux États indépendants issus de l ex-urss; jusqu à présent, on a dénombré plus de cas et plus de 4000 décès (plus de 90% des cas de diphtérie signalés dans le monde entier de 1990 à 1995). Les importations dans d autres pays européens et asiatiques ont une fois de plus montré que les maladies transmissibles ne s arrêtent pas aux frontières. Grâce aux mesures énergiques prises contre les épidémies dans le cadre d une coopération étroite entre les pays et la communauté internationale des donateurs, on en arrive lentement à maîtriser la situation. Cependant, des efforts accrus sont encore nécessaires. En Europe, le paludisme endémique avait presque disparu dans les années 80, mais le nombre de cas enregistrés a fait un bond ces dernières années, passant de en 1992 à plus de en La plupart des cas se situent en Azerbaïdjan, au Tadjikistan, en Turquie et dans certains pays voisins, mais on a également enregistré 3000 à 4000 cas de paludisme importés dans d autres pays de la Région européenne. Dans un grand nombre de nouveaux États indépendants, la mortalité due aux infections respiratoires aiguës chez les enfants de moins de cinq ans est plus de 100 fois plus élevée qu en Europe occidentale. Dans l ensemble de la Région européenne, les épidémies de grippe sont à l origine de millions de cas et de milliers de décès.

4 page 2 'L'hépatite a des effets importants sur la santé et l économie dans tous les pays européens. Même dans un pays d Europe occidentale tel que l Allemagne, on estime à le nombre de nouveaux cas d hépatite B qui se produisent chaque année; dans 10% de ces cas, des maladies chroniques en résultent. La perte économique annuelle causée par l hépatite B en Allemagne est estimée à 3 milliards de marks. L incidence de l hépatite B est jusqu à 10 fois supérieure dans de nombreux pays d Europe du Sud-Est et de l Est qu elle ne l est dans les pays d Europe occidentale. L importation de cas de choléra, suivie d épidémies dans les pays du pourtour de la mer Noire, de la mer Caspienne et de la mer Méditerranée au cours des années 90, indique le retour d une maladie qui avait disparu d Europe au cours du siècle dernier. La résistance aux antibiotiques représente un grave problème de santé publique dans le monde entier. Elle a des conséquences dramatiques sur la lutte contre des maladies comme la tuberculose et la pneumonie. La résistance aux antimicrobiens ne constitue pas un problème nouveau, mais elle s est considérablement aggravée dans la Région au cours de la décennie écoulée. 5. Bien que les grandes maladies émergentes aient été jusqu à présent principalement confinées aux pays d Europe centrale et orientale, et en particulier aux nouveaux États indépendants, il existe un risque important d importation de ces maladies dans les pays d Europe occidentale et d autres parties du monde. En fait, des cas importés de diphtérie ont déjà été constatés en Finlande, Allemagne, Israël et Pologne, et en Mongolie. La plupart des adultes d Europe occidentale n ont pas reçu de vaccination de rappel contre la diphtérie, ce qui les rend vulnérables. De 30% à 50% des nouveaux cas de tuberculose dans de nombreux pays d Europe occidentale se sont produits dans des populations d immigrés. Vingt pour cent des cas de syphilis diagnostiqués au Royaume-Uni seraient importés d Europe orientale, et le pourcentage de blennorragies contractées par des Finlandais principalement en Estonie et en Fédération de Russie augmente manifestement. En Europe occidentale, les maladies transmissibles sont responsables d environ 7% de tous les décès et causent plus de 60% des maladies aiguës. 6. Au moins 30 maladies nouvelles, y compris le sida, la fièvre hémorragique Ebola, la maladie du légionnaire et des maladies dues à de nouvelles souches du vecteur du choléra et d E. coli ont fait leur apparition et menacent la santé de centaines de millions de personnes dans le monde entier. De nouvelles maladies chez les animaux créent des risques d infections transmissibles à l homme par les aliments qu il est parfois difficile d évaluer ou de prévoir. Par exemple, l encéphalopathie spongiforme bovine suscite beaucoup d inquiétude dans le public en Europe. 7. Comme les sociétés actuelles favorisent la mobilité, il n est pas possible de circonscrire les maladies transmissibles. Les importations de cas par des voyageurs d affaires, des vacanciers, des immigrants, des réfugiés et des demandeurs d asile ont montré que les maladies transmissibles franchissent les frontières nationales. Mesures prises 8. La mise en œuvre du plan d action a été soutenue par de nombreux États membres, l Union européenne, des pays non européens tels que le Canada, le Japon et les États-Unis d Amérique, ainsi que par des organisations gouvernementales et non gouvernementales. Des activités visant à assurer la primovaccination dans les nouveaux États indépendants, à lutter contre la diphtérie épidémique et à réaliser l opération MECACAR ont été soutenues par les membres du Comité de coordination interinstitutions pour l assistance à la vaccination et d autres donateurs, le total des fonds ainsi obtenus atteignant environ 40 millions de dollars, qui ont principalement servi à l achat de vaccins. Une large coalition s est formée; elle comprend les autorités sanitaires ayant les besoins les plus aigus, les pays et les donateurs susmentionnés, ainsi que les Centers for Disease Control d Atlanta, en Géorgie (États-Unis), la Fédération internationale des sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge, Rotary International, le Fonds des Nations Unies pour l enfance, l Agency for International Development des États-Unis, l OMS et d autres.

5 page 3 9. Résultats obtenus : une couverture vaccinale élevée a été maintenue dans la très grande majorité des États membres européens, y compris les nouveaux États indépendants; on parvient lentement à enrayer Y épidémie de diphtérie : en 1996, l incidence de la diphtérie a baissé de 60% par rapport à 1995 ( cas contre ); des programmes de lutte contre les maladies diarrhéiques et les maladies respiratoires aiguës chez les enfants ont été entrepris, en particulier un programme visant cinq pays (Arménie, Azerbaïdjan, Biélorussie, Géorgie et Moldavie) exécuté en coopération avec l UNICEF et la Fédération internationale des sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge; la situation en matière de paludisme a été évaluée (en Azerbaïdjan, au Tadjikistan, en Turquie et dans les zones environnantes), des plans de lutte contre cette maladie ont été élaborés et l on a obtenu une aide de la part de donateurs; on a fourni une assistance pour des enquêtes sur les flambées épidémiques (par exemple, la flambée épidémique de fièvre du Nil occidental en Roumanie et des épidémies de fièvre typhoïde au Tadjikistan) et pour la préparation aux épidémies (choléra et autres maladies intestinales épidémiques dans les pays du pourtour de la mer Noire); des mesures préliminaires ont été prises pour mettre en place un réseau régional de surveillance des maladies émergentes, en étroite coopération avec le groupe de la charte sur les maladies infectieuses de l Union européenne. Problèmes et contraintes 10. Compte tenu de l ampleur des problèmes que connaissent de nombreux pays d Europe orientale et eu égard également aux effets que la situation socio-économique extrêmement difficile de ces pays a sur leurs services de santé, il est très malaisé de lancer et de mettre en œuvre des programmes efficaces visant à prévenir et à enrayer les maladies infectieuses. En outre, les réductions budgétaires qui ont eu lieu dans certains pays d Europe occidentale limitent l efficacité des services de santé publique et réduisent le soutien des donateurs aux pays qui en ont besoin et à l OMS. Plan d action pour la période biennale Objectif 11. Assurer une vigilance et une capacité de réaction rapide, afin de mieux détecter, contenir et prévenir des maladies infectieuses nouvelles et en résurgence dans la Région européenne. Stratégies et domaines prioritaires 12. Pour atteindre l objectif susmentionné, il faudrait adopter les stratégies suivantes pour la prochaine période biennale : améliorer la surveillance en vue de la détection précoce de maladies émergentes et refaisant leur apparition (y compris celles qui sont résistantes aux antibiotiques), en mettant en place un réseau régional de centres collaborateurs et de laboratoires nationaux faisant partie d un réseau mondial; établir une coopération entre les pays d Europe orientale et occidentale pour les mesures visant à surveiller et à enrayer les maladies infectieuses; renforcer les programmes de vaccination nationaux dans tous les pays européens, notamment grâce à l utilisation de vaccins nouveaux et améliorés, une attention particulière devant être accordée aux programmes exécutés dans les pays EUROSANTÉ; 1 Des informations détaillées sur les activités prévues et les ressources nécessaires pour figurent dans l annexe 3 (maladies émergentes et refaisant leur apparition) et l annexe 4 (programmes de vaccination).

6 page 4 consolider la maîtrise de la diphtérie épidémique dans les nouveaux États indépendants, en achevant la vaccination de masse, en prenant en charge les cas de façon appropriée et en améliorant la surveillance; aider les pays EUROSANTÉ à mettre en œuvre les stratégies recommandées par l OMS pour la lutte contre les maladies diarrhéiques et respiratoires aiguës; soutenir les activités de lutte contre le paludisme dans les pays du sud-est de l Europe et de l Asie centrale où cette maladie est épidémique; améliorer l information du public et les stratégies éducatives, pour mieux faire connaître à la population les programmes de prévention des maladies transmissibles; renforcer l infrastructure du service de santé liée à la lutte contre les maladies transmissibles; et aider les pays à améliorer l hygiène de base et la qualité de l eau dans les zones à haut risque, afin de réduire le danger d épisodes épidémiques de maladies transmises par les aliments et par l eau. Collaboration 13. Pour mettre en œuvre le plan d action ambitieux proposé, il faudra veiller à ce qu existe une coopération sans cesse plus étroite et plus intense entre les États membres, les organisations gouvernementales et non gouvernementales et les donateurs, dans le prolongement des activités qui ont déjà été menées à bien en Le Comité consultatif interinstitutions pour l assistance à la vaccination, qui s est avéré être très efficace au cours de la période biennale actuelle, poursuivra ses travaux en et étendra le domaine géographique de ses activités. P r é v e n t i o n e t t r a i t e m e n t d e l i n f e c t i o n à VIH e t d u s i d a e t d e s a u t r e s MALADIES SEXUELLEMENT TRANSMISSIBLES DANS LA RÉGION EUROPÉENNE 14. Les bouleversements politiques, sociaux et économiques qui ont eu lieu en Europe orientale et dans les pays d Asie centrale au cours des huit dernières années ont provoqué une augmentation de proportion épidémique des maladies sexuellement transmissibles (MST) et, par là même, une augmentation du potentiel d épidémies importantes et immédiates d infection à VIH. Analyse de la situation Maladies sexuellement transmissibles 15. Depuis 1989, il s est produit une augmentation spectaculaire du nombre de cas notifiés de syphilis dans les pays d Europe orientale, en particulier les nouveaux États indépendants. Dans un certain nombre de ces derniers, l incidence de la syphilis a été multipliée par 15 à 60, passant d un taux de 5-15 pour habitants en 1990 à des taux pouvant atteindre jusqu à pour dans certaines zones en L augmentation est la plus forte en ce qui concerne les formes infectieuses initiales de la syphilis, et l épidémie a commencé parmi les jeunes. La plus faible augmentation des cas notifiés de blennorragie peut résulter d une sous-déclaration due à un développement du traitement privé et de l auto-traitement; l incidence réelle est probablement plus élevée. La forte insuffisance des fonds affectés aux services de lutte contre les MST et la répugnance croissante de beaucoup de gens à utiliser ces services, de même que des changements dans le comportement sexuel provoqués par de nouvelles pressions et libertés sociales et économiques, sont des facteurs clés qui alimentent la croissance épidémique des MST. En Europe occidentale, l incidence de la syphilis et de la blennorragie a baissé, mais le nombre de cas importés des nouveaux États indépendants est en augmentation. Infection à VIH et sida 16. L incidence du sida en Europe occidentale semble s être stabilisée ces dernières années, tandis que l épidémie liée à l injection de drogues continue d augmenter dans les pays d Europe méridionale. En

7 page 5 Europe orientale, l infection à VIH se propage maintenant rapidement à des pays qui étaient à peine touchés il y a seulement quelques années. Rien qu en 1996, plus de nouveaux cas d infection à VIH, dus essentiellement à l injection de drogues, ont été enregistrés en Ukraine, où précédemment seulement 60 à 80 nouveaux cas d infection à VIH étaient signalés chaque année. Prises ensemble, la propagation rapide de l infection à VIH parmi les toxicomanes qui s injectent de la drogue et l épidémie de MST dans l ensemble de la population augmentent considérablement le risque d une épidémie rapide et étendue d infection à VIH dans la Fédération de Russie et dans d autres nouveaux Etats indépendants. Mesures prises 17. Après la suppression du Programme mondial de lutte contre le sida de l OMS, celle-ci a mis en place son programme sur le sida et les maladies sexuellement transmissibles, en vue d unifier et de coordonner la façon dont l Organisation réagit à l institution du Programme commun des Nations Unies pour la lutte contre le sida (ONUSIDA), mis en place par l OMS et cinq autres organisations (Programme des Nations Unies pour le développement, UNICEF, Organisation des Nations Unies pour l éducation, la science et la culture, Fonds des Nations Unies pour la population et Banque mondiale). Un poste de conseiller régional pour le sida et les MST a été créé; il est financé par les ressources du budget ordinaire de l OMS, et l ONUSIDA a apporté une contribution en créant le poste de conseiller technique interpays au Bureau régional et en apportant un soutien financier à un plan d activités commun OMS/ONUSIDA. Pour faire face de façon plus large à l épidémie de sida, une étroite coopération a été mise en place entre le service Sida et MST du Siège de l OMS, le siège de l ONUSIDA, le Bureau régional de l OMS pour l Europe et des fonctionnaires en poste dans les pays, et de plus en plus avec d autres organisations qui parrainent l ONUSIDA; par ailleurs, des stratégies et mécanismes régionaux communs pour l assistance technique font leur apparition. Au niveau des pays, l OMS est représentée aux groupes de coordination thématiques des Nations Unies sur le sida par des responsables de programme nationaux, des chargés de liaison et, dans le cas de la Turquie, le représentant de l OMS. 18. En raison de l épidémie de MST qui sévit dans un certain nombre de pays d Europe orientale, on a organisé une réunion d experts et de correspondants nationaux des six pays les plus touchés, et des recommandations ont été formulées en ce qui concerne des stratégies nationales prévoyant des mesures visant à surveiller, à prévenir et à enrayer les MST. Des missions d évaluation ont été réalisées dans les zones ayant les besoins les plus aigus, et l OMS et l ONUSIDA ont établi un document stratégique (comprenant un plan de travail) sur le soutien à la prévention secondaire des MST dans les pays d Europe orientale et d Asie centrale. L OMS participe à l équipe spéciale pour la prévention de l infection à VIH parmi les toxicomanes qui s injectent de la drogue en Europe orientale; cette équipe spéciale rassemble les organisations qui parrainent l ONUSIDA, ainsi que d autres organismes, et elle a pour tâche de coordonner et de renforcer l aide internationale en développant les capacités dans les pays d Europe orientale. Pour élaborer des modèles de bonne pratique en Europe orientale, l OMS a soutenu le lancement de projets pilotes de prévention pour les toxicomanes qui s injectent de la drogue, les homosexuels masculins en Pologne et les travailleurs du sexe masculins. On a produit un film vidéo en russe sur les services d aide psychologique. Comme la sécurité des stocks de sang est gravement compromise par l absence de trousses pour la réalisation d examens de dépistage de l infection à VIH dans plusieurs pays, l OMS a fourni une assistance d urgence à certains pays et a créé une équipe spéciale chargée de la sécurité des stocks de sang (à laquelle participent des fonctionnaires du Bureau régional et du Siège de l OMS), en vue de renforcer l assistance dans ce domaine. Problèmes et contraintes 19. Les évolutions préoccupantes décrites plus haut se sont produites pendant la transition du Programme mondial de lutte contre le sida de l OMS au programme ONUSIDA. A long terme, l OMS devrait organiser une action plus vaste, mais dans l intervalle de nombreux pays ont souffert d une interruption de l assistance technique et financière. Cela est dû, d une part, à des problèmes administratifs et autres qui sont survenus pendant la mise sur pied du nouveau programme et, d autre part, à l orientation stratégique prise par l ONUSIDA, dans la mesure où celui-ci vise à renforcer la participation d autres organismes des Nations Unies qui soutiennent ce programme et des organisations internationales et

8 page 6 bilatérales. Cette philosophie exige bien entendu un investissement à court terme en temps et en ressources humaines, ce qui détourne des ressources de l assistance directe aux pays, mais tout donne à penser qu à long terme, cela renforcera considérablement la capacité de l ONUSIDA à offrir une assistance technique et financière aux pays. Plan d action pour la période biennale Objectifs 20. Le Bureau régional s efforcera d atteindre ses objectifs à long terme - à savoir aider les États membres à réduire la morbidité et la mortalité dues à l infection à VIH, au sida et aux autres MST, et à réduire les effets des épidémies sur la santé publique - en appliquant les stratégies essentielles suivantes : maîtrise des MST; prévention primaire des MST et de l infection à VIH; renforcement de la capacité des systèmes de santé à offrir des soins et une aide aux personnes touchées. Stratégies et domaines prioritaires Maîtrise des MST 21. Dans le cadre de la stratégie plus large de l ONUSIDA, le Bureau régional fera porter principalement ses efforts sur la prévention secondaire des MST et sur certains domaines de la prévention primaire (voir section suivante). 22. Le Bureau régional veillera à déclencher des activités concertées, aux niveaux national et international, pour aider les pays touchés à offrir des soins efficaces, accessibles, acceptables et financièrement abordables. Grâce à un travail de sensibilisation et de renforcement des capacités, le Bureau régional développera les compétences et les ressources qui existent dans les pays d Europe orientale et d Asie centrale, étant entendu qu un soutien et des conseils seront donnés par des institutions et des experts de l OMS, de l ONUSIDA et de certains États membres. Un comité de coordination européen pour la maîtrise des MST sera créé, et l on conseillera des responsables politiques clés et des personnes chargés de l exécution des mesures au sujet des actions qu il convient de mener pour faire face aux épidémies de MST. 23. Le Bureau régional aidera les pays touchés à adopter et à mettre en œuvre des stratégies appropriées reposant sur les principes suivants : l intégration des programmes sur le sida, sur la prévention primaire et secondaire des MST et sur la santé génésique; le rejet de toute discrimination; la dispensation de soins appropriés aux personnes atteintes de MST; et les mesures visant à encourager les malades à se faire soigner et la promotion d actions efficaces et énergiques de dépistage des MST et de surveillance de ces maladies. 24. Le Bureau régional soutiendra l identification de «centres de santé modèles utilisant les meilleures pratiques» et la conception de méthodes de lutte contre les M ST au sein des groupes vulnérables. Prévention primaire des MST et de l infection à VIH 25. On exploitera à fond les importantes ressources dont disposent les programmes du Bureau régional dans ce domaine, par exemple en incluant les MST et l infection à VIH dans les activités des programmes du département Mode de vie et santé et des réseaux Villes-santé, Écoles-santé et Régionssanté. On aidera et encouragera l ONUSIDA à élaborer des projets communs et à utiliser de façon optimale l expérience, les compétences et les réseaux du Bureau régional. 2 Des informations plus détaillées sur les activités prévues et les ressources nécessaires pour figurent dans l annexe 5.

9 page Dans le cadre de la stratégie plus large de l ONUSIDA, le Bureau régional s intéressera plus particulièrement à la prévention dans certains groupes vulnérables. On s adressera aux écoliers grâce au programme Écoles-santé, en collaboration avec l UNICEF. Le Bureau régional s occupe déjà du problème des toxicomanes qui s injectent de la drogue, en participant aux travaux de l équipe spéciale de l ONUSIDA sur la prévention de l infection à VIH parmi ces toxicomanes en Europe orientale. On élaborera des recommandations régionales pour la prévention parmi les homosexuels masculins, les travailleurs du sexe masculins et les détenus. L OMS accordera une attention particulière aux stratégies qui réduisent la vulnérabilité des femmes aux MST et à l infection à VIH, et encouragera la mise en place de services facultatifs de conseils et de dépistage, notamment pour aider les femmes enceintes à réduire le risque de transmission périnatale. 27. Le Bureau régional jouera un rôle pilote dans le domaine de la sécurité des stocks de sang et de la prévention des infections nosocomiales en préconisant des stratégies d un bon rapport coût-efficacité et en mettant en place des formations dans ce domaine. Renforcement de la capacité des systèmes de santé à offrir des soins et une aide aux personnes touchées 28. L OMS aidera les pays à planifier et à mettre en œuvre un système complet de soins et d aide aux personnes atteintes de l infection à VIH ou du sida et, grâce à des programmes de formation destinés au personnel de santé, à dispenser des soins humains aux intéressés et à les orienter en temps voulu vers des services spécialisés. 29. Ces activités comprendront l adaptation, au niveau régional, des meilleures pratiques internationales concernant des soins complets (y compris l assistance psychologique, la gestion clinique, les soins infirmiers et les soins de proximité). Le Bureau régional concevra des stratégies pour assurer un accès optimal aux médicaments. Une attention particulière sera accordée aux infections combinées VIH et tuberculose, et à l élaboration de stratégies régionales pour le traitement de la tuberculose chez les personnes atteintes d infection à VIH. Collaboration 30. Étant donné que l OMS est investie d une mission spécifique dans le domaine de la santé et qu elle a un accès privilégié au secteur de la santé, elle joue un rôle pilote dans la conception de mesures visant à faire face aux MST, et notamment à l infection à VIH et au sida. L OMS s emploie à renforcer ces mesures en collaborant avec l ONUSIDA et les autres organisations parrainant celui-ci pour la mise au point de stratégies et de mécanismes communs visant à renforcer les efforts accomplis au niveau des pays. L u t t e c o n t r e l a t u b e r c u l o s e d a n s l a R é g i o n e u r o p é e n n e Analyse de la situation 31. De nombreux pays de la Région européenne enregistrent une augmentation de l incidence de la tuberculose. Environ cas sont notifiés chaque année. La partie orientale de la Région est la plus touchée : un tiers des cas en Europe ( en 1995) sont notifiés par la seule Fédération de Russie. Les taux de cas notifiés varient de 50 à 100 pour Si des mesures appropriées ne sont pas prises, la situation continuera à se détériorer. 32. Les pays d Europe occidentale qui ont réussi à maîtriser la tuberculose au début des années 80 se trouvent maintenant confrontés à une stabilisation des taux d incidence. Cela est dû principalement à l immigration. De 30% à 50% des cas nouveaux de tuberculose dans ces pays se produisent dans les populations d immigrés. Les taux de cas notifiés varient de 56,8 (Portugal) à 3,0 (Malte) pour

10 page Les taux de mortalité ont baissé de façon uniforme dans les pays d Europe occidentale, les décès se produisant dans la population âgée d au moins 65 ans, tandis que les pays de la partie orientale de la Région sont encore aux prises avec un grave problème : au Kazakstan, par exemple le taux de mortalité est de 17,4 et, en Fédération de Russie, il atteint 15,3 pour (données de 1995 pour les deux pays). Mesures prises 34. Les mesures décrites ci-après ont été prises en en collaboration avec le Programme mondial de lutte contre la tuberculose du Siège de l OMS. Mise en valeur des ressources humaines 35. Les activités suivantes ont été menées : cours de formation pour des gestionnaires de programmes de lutte contre la tuberculose au niveau national et à celui du district, et formation de techniciens de laboratoire; cours nationaux et internationaux destinés à certaines zones pilotes de l OMS déjà existantes ou encore à créer; formation de formateurs nationaux en vue d appliquer la stratégie de l OMS tant au niveau national que dans les zones pilotes. Surveillance de projets pilotes 36. Plusieurs missions ont été envoyées dans des zones de pays qui ont adopté la stratégie TSD (traitement de brève durée sous surveillance directe) (Arménie, Azerbaïdjan, Fédération de Russie, Géorgie et Kirghizistan). Evaluations de situations 37. Des missions ont été réalisées en Albanie, en Biélorussie et en Roumanie à la demande de ces pays. L OMS a offert une aide pour la réorganisation des programmes nationaux de lutte contre la tuberculose dans ces pays. Renforcement de la surveillance 38. On a adopté de nouveaux formulaires de notification. En outre, on a lancé un projet de faisabilité avec le concours du centre collaborateur OMS sur l épidémiologie et la surveillance du sida à Paris. Ce projet a permis d élaborer un protocole pour la collecte de données individuelles sur les cas de tuberculose, en vue de mieux connaître les facteurs qui concernent les groupes à risque, tels que les immigrés, les personnes défavorisées sur le plan social et celles qui souffrent d infection à VIH et de tuberculose. Activités interrégionales dans le domaine de la tuberculose 39. La deuxième réunion des gestionnaires nationaux de programmes de tous les pays européens a eu lieu en Pologne en août L une des conclusions de cette réunion a été qu un programme national de lutte contre la tuberculose doit être un élément de la politique de réforme du système national de santé. Collaboration internationale 40. L OMS s est associée à un certain nombre d autres organisations internationales et nationales pour aider les gouvernements à mettre en œuvre des programmes de lutte contre la tuberculose : la Banque mondiale, l Union internationale contre la tuberculose et les maladies respiratoires, l Association royale néerlandaise contre la tuberculose, MERLIN, le Fonds de secours pour la Roumanie et le Fonds de secours pour l Arménie aux Etats-Unis d Amérique. Une assistance aux programmes nationaux de lutte contre la tuberculose dans les pays d Europe centrale et orientale est offerte par Médecins sans frontières, Pharmaciens sans frontières, Médecins du monde et d autres organisations, ainsi que dans le cadre de la coopération bilatérale.

11 page 9 Problèmes et contraintes 41. Comme l importance de la propagation de la tuberculose est sous-estimée par de nombreux gouvernements, les mesures de lutte contre la tuberculose au niveau des pays se sont détériorées dans de nombreuses parties de la Région européenne. 42. Les insuffisances des systèmes de surveillance ont entraîné une sous-notification de cas et, en conséquence, on ne s est pas rendu compte de l ampleur réelle du problème. 43. La mauvaise gestion et la conception incorrecte de programmes de lutte contre la tuberculose ont contribué à l apparition de cas de tuberculose résistante à plusieurs médicaments. 44. Un certain nombre de pays poursuivent le dépistage actif au sein de la population et l hospitalisation de longue durée des tuberculeux. Cela entraîne un gaspillage de ressources. En outre, l absence de traitement approprié contribue à un maintien des taux de transmission de la tuberculose. Seul un petit nombre de pays ont élaboré des politiques nationales recommandant un recours accru à la stratégie TSD. 45. Une situation très préoccupante est signalée dans certains pays en ce qui concerne les infections tuberculeuses dans les prisons : il est fréquent que les données relatives à ces cas ne sont pas déclarées aux ministères de la santé, tant et si bien qu il s agit d un problème qui nécessite une attention particulière. 46. Le lien entre l infection à VIH et la tuberculose s est traduit dans certains pays par une forte augmentation du nombre de cas de tuberculose, étant donné que celle-ci est l une des plus importantes infections opportunistes. Plan d action pour la période biennale Objectifs et buts 47. Il existe trois objectifs principaux en matière de maîtrise de la tuberculose pour la prochaine période biennale : Obtenir des taux de guérison élevés dans les pays européens participant aux projets pilotes de l OMS et dans ceux où il existe un grave problème de tuberculose. Les buts sont les suivants : détecter au moins 70% des cas existants; et guérir 85% des nouveaux cas à frottis positif. Diffuser des informations et accroître les connaissances relatives à la stratégie TSD, et utiliser cette stratégie plus largement dans les pays européens. Poursuivre et développer les projets pilotes pour enrayer la tuberculose en Arménie, en Azerbaïdjan, en Fédération de Russie, en Géorgie et au Kirghizistan, et mettre en place de nouveaux projets pilotes en Roumanie et dans les quatre républiques d Asie centrale (Kazakstan, Ouzbékistan, Tadjikistan et Turkménistan). Stratégies 48. La stratégie TSD comprend les cinq éléments suivants : volonté du gouvernement d obtenir progressivement une couverture s étendant à l ensemble du pays: détection principalement passive des cas; 3 Des informations détaillées sur les activités prévues et les ressources nécessaires pour figurent dans l annexe 6.

12 page 10 traitement normalisé directement observé; fourniture régulière de tous les médicaments essentiels pour la lutte contre la tuberculose; système de surveillance pour la supervision et l évaluation. Collaboration 49. La collaboration se poursuit avec un certain nombre d organisations internationales et nationales pour la fourniture d une aide technique et financière aux Etats membres, en vue d une mise en oeuvre efficace de la stratégie TSD : les organisations concernées sont la Banque mondiale, MERLIN, l Association royale néerlandaise pour la lutte contre la tuberculose et l Union internationale contre la tuberculose et les maladies respiratoires. En outre, un certain nombre de pays (Belgique, France, Norvège, Pays-Bas et d autres) offrent actuellement un soutien actif aux programmes nationaux de lutte contre la tuberculose.

13 page 11 Annexe 1 D o n s d e p a y s e t o r g a n i s m e s e u r o p é e n s PO U R L ÉLÉM EN T «M A LA D IES TR A N SM ISSIB LES» DU PR O G R A M M E EUROSANTÉ, Pays/organisme Don (USD) Allemagne Autriche Danemark a Finlande ab France Italie a Luxembourg ab Norvège Pays-Bas e Royaume-Uni a Suisse ab Union européenne a Total a Y com pris des dons pour l éradication de la poliom yélite (voir docum ent E U R /R C 47/7) et des dons d urgence au titre de l épidém ie de poliom yélite en Albanie. b Plus de 90% des dons ont été utilisés pour l achat de vaccins (fournis par l'interm édiaire de l UN ICEF) et d autres produits, y com pris du m atériel de diagnostic de laboratoire. c Fonds non encore virés totalem ent au Bureau régional.

14 page 12 Annexe 2 P r o g r a m m e M a l a d i e s t r a n s m i s s i b l e s F o n d s n é c e s s a i r e s, c r é d i t s i n s c r i t s a u b u d g e t ET FO NDS M A N Q U A N TS (USD), Type d activité Éléments Budget Maladies émergentes PEV/CCIAV* VIH/sida/MST Tuberculose Planification et mise en œuvre de la politique Surveillance Formation et établissement de documents Promotion de la santé et mobilisation sociale Gestion et coordination Évaluation Fonds nécessaires totaux Crédits inscrits au budget ordinaire du Bureau régional Fonds manquants PEV/CCIAV : Programme élargi de vaccination/comité de coordination interinstitutions pour l assistance à la vaccination.

15 page 13 Annexe 3 M a l a d i e s é m e r g e n t e s e t r e f a i s a n t l e u r a p p a r i t i o n d a n s l a R é g i o n e u r o p é e n n e A c t i v i t é s p r é v u e s e t r e s s o u r c e s n é c e s s a i r e s (USD), Objectifs/activités Besoins pour 1998 Besoins pour 1999 Besoins totaux Réseau régional de surveillance 1.1 Établissement d un comité directeur pour la surveillance des maladies infectieuses émergentes Réunion régionale de directeurs nationaux de programmes Soutien au réseau de centres collaborateurs pour la surveillance Évaluation du réseau régional de surveillance Total partiel Alerte avancée et action nationales et régionales 2.1 Amélioration de la capacité infrastructurelle à lutter contre les maladies infectieuses Établissement de la liste et évaluation de certains laboratoires nationaux de référence Élaboration de recommandations sur des méthodes normalisées pour les laboratoires de référence Élaboration de cours de formation et aide au personnel choisi par les pays pour participer aux cours de formation Total partiel Réduction de la menace causée par la résistance aux antimicrobiens Intensification de l assistance aux pays pour l élaboration de politiques rationnelles en matière de médicaments Révision et distribution de listes d antimicrobiens essentiels grâce à des données de sensibilité et assistance aux pays pour le lancement de campagnes éducatives sur le rapport coût-efficacité de l utilisation rationnelle de médicaments dans les hôpitaux Organisation de réunions sur l utilisation rationnelle des médicaments Total partiel

16 page 14 Objectifs/activités Besoins pour 1998 Besoins pour 1999 Besoins totaux Évaluation des flambées épidémiques et lutte contre celles-ci Élaboration ou actualisation de recommandations concernant la lutte contre les épidémies Mise au point de méthodes de gestion et de diffusion de l information en vue de leur utilisation lors de flambées épidémiques Assistance technique lors des enquêtes sur les flambées épidémiques et la lutte contre celles-ci dans les pays Total partiel Mesures visant à prévenir et à enrayer certaines maladies 3.1 Consolidation de la lutte contre la diphtérie épidémique dans les nouveaux États indépendants grâce à l achèvement de la vaccination de masse, la prise en charge appropriée des malades et l amélioration de la surveillance 3.2 Assistance aux pays EUROSANTÉ pour leur permettre de mettre en oeuvre les stratégies recommandées par l OMS pour lutter contre les maladies diarrhéiques et respiratoires aiguës 3.3 Soutien à la lutte contre le paludisme dans les pays du sud-est de l Europe et d Asie centrale où cette maladie est épidémique 3.4 Assistance technique aux pays pour améliorer l hygiène de base et la qualité de l eau dans les zones à risque Total partiel Sensibilisation aux menaces d infection 4.1 Élaboration et mise à jour régulière de recommandations concernant les mesures visant à prévenir et à enrayer certaines maladies 4.2 Désignation de points de contact chargés de recevoir et de transmettre des informations dans les pays où des mesures sont prises 4.3 Élaboration de plans en vue d une diffusion en temps utile d informations exactes pour l éducation de l ensemble de la population et des professionnels de la santé Total partiel Gestion et coordination 5.1 Dépenses opérationnelles Total partiel Total des besoins pour Le total des crédits inscrits au budget ordinaire du Bureau régional pour au titre du programme Maladies transmissibles figurent dans l'annexe 2. L affectation des crédits aux éléments de programme sera effectuée au cours de la planification réalisée par le Bureau régional en novembre 1997.

17 page 15 Annexe 4 P r o g r a m m e s d e v a c c i n a t i o n d a n s l a R é g i o n e u r o p é e n n e (Y COM PRIS LE SO U TIEN A U X A CTIVITÉS d u C o m i t é d e c o o r d i n a t i o n i n t e r i n s t i t u t i o n s PO U R L A SSISTA N CE À LA V A C C IN A TIO N ) A c t i v i t é s p r é v u e s e t r e s s o u r c e s n é c e s s a i r e s (USD), , *<..x Besoins Besoins Besoins Objectifs/activités pqur pour tqtaux Amélioration des politiques et des stratégies nationales de vaccination 1.1 Séminaires nationaux sur les politiques de vaccination et les contre indications 1.2 Réunion du Groupe consultatif européen du PEV Réunion régionale des administrateurs de PEV Réunion sous-régionale des administrateurs de PEV Plan stratégique pour l élimination de la rougeole Plan de lutte contre l hépatite B Réunion du groupe de travail sur les laboratoires pour la diphtérie Séminaire sur des politiques sûres en matière d injection Séminaire sur l achat de vaccins et l'octroi de licences concernant ces derniers Promotion de la santé et mobilisation sociale Total partiel Renforcement de la surveillance des maladies évitables par la vaccination et évaluation 2.1 Séminaire sur la surveillance PEV (poliomyélite et diphtérie) Évaluation de la qualité de la surveillance Mise en place d un réseau régional de laboratoires (rougeole) Évaluation de la couverture Observation et évaluation de la surveillance des maladies Total partiel Formation et établissement de documents 3.1 Cours PEV de niveau moyen (activités nationales) Formation aux activités en laboratoire sur la rougeole (niveau interpays) Formation à la gestion de la chaîne du froid (niveau interpays) Élaboration, traduction et distribution de documents Total partiel

18 page 16 Objectifs/activités Besoins pour 1998 Besoins pour 1999 Besoins totaux Coordination 4.1 Dépenses opérationnelles Total partiel Total des besoins pour Le total des fonds inscrits au budget ordinaire du Bureau régional pour au titre du programme sur les maladies transmissibles figurent dans l annexe 2. L affectation des crédits aux éléments de programme sera effectuée au cours de la planification réalisée par le Bureau régional en novembre 1997.

19 page 17 Annexe 5 P r é v e n t i o n e t t r a i t e m e n t d e l i n f e c t i o n à VIH, d u s i d a ET DES AUTRES M A LA D IES SEX U ELLEM EN T TR A N SM ISSIB LES (MST) d a n s l a R é g i o n e u r o p é e n n e A c t i v i t é s p r é v u e s e t r e s s o u r c e s n é c e s s a i r e s (USD), Obiectifs/activités Prévention secondaire des MST 1.1 Préconiser la lutte contre les MST en tant que priorité essentielle en matière de santé publique et promouvoir un environnement favorable 1.2 Soutenir l élaboration et la mise en oeuvre de stratégies nationales pour le renforcement du système de traitement des MST dans certains pays 1.3 Déterminer les établissements ayant les meilleures pratiques dans certains pays Élaborer des recommandations pour le traitement des MST dans les groupes vulnérables Soutenir la promotion de comportements appropriés de demande de traitement et favoriser la recherche active de cas 1.6 Mettre en place des réseaux régionaux pour la surveillance des MST et notamment de l infection à VIH 1.7 Évaluer les activités des réseaux régionaux Total partiel Prévention primaire des MST et de l infection à VIH 2.1 Soutenir l intégration des programmes relatifs aux MST, à l'infection à VIH et à la santé géné sique, ainsi que l intégration des messages sur la prévention des MST et de l infection à VIH dans les activités de promotion de la santé 2.2 Élaborer des stratégies concernant des activités de prévention dirigées vers les groupes vul nérables 2.3 Soutenir l élaboration de plans nationaux pour la sécurité des stocks de sang Assurer une formation aux méthodes de lutte contre les infections Total partiel Traitement et soutien des personnes atteintes d infection à VIH et de sida 3.1 Soutenir la création de projets pilotes sur des soins complets Soutenir l élaboration de stratégies nationales pour le renforcement des systèmes de santé Offrir une formation en matière d aide psychologique Élaborer des stratégies pour assurer un accès optimal aux médicaments Surveiller la situation en matière de tuberculose et d infection à VIH, et élaborer des stratégies pour le traitement de la tuberculose chez les personnes infectées par le VIH Total partiel

20 page 18 Objectifs/activités Total des besoins Gestion et coordination Dépenses opérationnelles Besoins totaux pour Pour la période biennale , l ONUSIDA a affecté des crédits de dollars à la Région européenne. Il est prévu que le même montant sera alloué pour la période biennale Le total des fonds inscrits au budget ordinaire du Bureau régional pour au titre du programme sur les maladies transm issibles figurent dans l annexe 2. L affectation des crédits aux éléments de programme sera effectuée au cours de la planification réalisée par le Bureau régional en novembre 1997.

21 page 19 Annexe 6 L u t t e c o n t r e l a t u b e r c u l o s e d a n s l a R é g i o n e u r o p é e n n e A c t i v i t é s p r é v u e s e t r e s s o u r c e s n é c e s s a i r e s (USD), Objectifs/activités Besoins totaux Projets pilotes 1.1 Mise en place, surveillance et développement de projets pilotes Autres activités de soutien des pays Total partiel Activités de sensibilisation Formation 3.1 Un cours de formation aux activités de laboratoire par pays menant un projet pilote (10 cours) Cours sur la prise en charge des malades au niveau du district pour chaque pays menant un projet pilote Deux cours interpays au centre collaborateur OMS de Varsovie Total partiel Élaboration d une politique nationale dans les pays menant un projet pilote 4.1 Séminaire sur la sensibilisation et sur l élaboration d une politique Séminaire sur le renforcement de la surveillance et de la déclaration des cas Total partiel Traduction et diffusion de documents Mise en valeur des ressources 6.1 Formation des formateurs Analyse coût-efficacité 7.1 Enquête dans deux pays Réunions internationales 8.1 Réunion de gestionnaires de programme aux niveaux régional et sous-régional Gestion et coordination Dépenses opérationnelles Besoins totaux pour Le total des fonds inscrits au budget ordinaire du Bureau régional pour au titre du programme sur les maladies transm issibles figurent dans l annexe 2. L affectation des crédits aux éléments de programme sera effectuée au cours de la planification réalisée par le Bureau régional en novembre 1997.

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