Mesures subjectives et objectives de l effort d écoute dans le bruit chez les sujets adultes normo-entendants et malentendants appareillés

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1 Mesures subjectives et objectives de l effort d écoute dans le bruit chez les sujets adultes normo-entendants et malentendants appareillés Mémoire présenté en vue de l obtention du diplôme d état d audioprothésiste par Antoine FONTES Maître de mémoire : M REMBAUD Frédéric 1

2 A mon grand-père 2

3 Remerciements Je remercie tout d abord Monsieur le Professeur Marx, directeur de l école d audioprothèse de Cahors, grâce à qui nous avons pu obtenir le matériel nécessaire à la pupillométrie. Je remercie également le CERCO de Toulouse qui nous a très aimablement prêté ce matériel. J adresse toute ma gratitude envers Monsieur Rembaud, audioprothésiste D.E, membre du conseil national d audioprothèse, et coordinateur pédagogique de l école de Cahors, qui fut mon maître de stage et maître de mémoire. Son investissement, ses conseils avisés, et son aide précieuse tout au long de cette étude ont été une vraie source d énergie et de stimulation intellectuelle. Merci aussi aux assistantes des laboratoires de Monsieur Rembaud, mesdames Justine Hautval, Lauryne Penicaud, Mélanie Theuerkauff et Murielle Nouveau pour leur accueil très sympathique et leur participation à ce projet. Je remercie très chaleureusement mon grand frère Guillaume pour son aide inestimable dans l élaboration d un algorithme informatique indispensable à l exploitation des données. Merci aux intervenants de l école de Cahors et à toute l équipe de la Chambre de Commerce et d Industrie du Lot, tout particulièrement Mme Machabert pour sa disponibilité et son dévouement au bon fonctionnement de cette formation. Je tiens à remercier Mme Annie Moulin et Monsieur Mathieu Ferschneider, du CNRL de Lyon. Je remercie l ensemble des patients de Monsieur Rembaud ainsi que les autres participants qui ont très gentiment, et de manière totalement gratuite et bienveillante, participé à cette étude. Merci à toute la promotion 2017/2020 pour ces trois années très riches passées à vos côtés. Enfin, je remercie de tout mon cœur toute ma famille, ma femme, mes filles, mon frère et ma sœur avec leurs conjoints, ainsi que mes parents, pour leur soutien qu ils m ont accordé durant cette reprise d étude. 3

4 Déclaration sur l honneur de non-plagiat Je soussigné Antoine Fontes, inscrit à l examen conduisant à la délivrance du diplôme d Etat d audioprothèse, certifie sur l honneur être pleinement conscient que le plagiat de documents ou d une partie d un document publié sur toutes formes de supports, y compris électronique, constitue une violation des droits d auteur ainsi qu une fraude caractérisée (Articles L335-2 et L335-3). Je déclare être informé que dans le cas où un plagiat serait constaté dans un de mes travaux écrits, celui-ci conduirait à la nullité de l examen et serait passible de sanctions pénales. En conséquence, je m engage à citer toutes les sources que j ai utilisées pour produire et écrire ce document. Fait à : Mirepoix sur Tarn, le 06/09/2020 Signature : A. FONTES 4

5 Table des matières Remerciements... 3 Déclaration sur l honneur de non-plagiat... 4 Table des illustrations... 7 Liste des abréviations... 8 I. Introduction... 9 II. Matériel et méthode Population a. Critères d inclusion : b. Population retenue pour l étude Matériel a. Matériel général b. Matériel vocal c. Matériel de test et mesure de l effort d écoute Méthode a. Protocole : généralités b. Chronologie du protocole Analyse statistique III. Résultats Résultats sur la population totale a. Présentation des résultats b. Etude des corrélations entre mesures de l effort d écoute c. Etude des corrélations entre effort d écoute et intelligibilité Résultats des normoentendants (population P1) a. Présentation des résultats b. Etude des corrélations entre mesures de l effort d écoute c. Etude des corrélations entre effort d écoute et intelligibilité Résultats des malentendants non appareillés (population P2 sans appareils) a. Présentation des résultats

6 b. Etude des corrélations entre mesures de l effort d écoute c. Etude des corrélations entre effort d écoute et intelligibilité Résultats des malentendants appareillés (population P2 avec appareils) a. Présentation des résultats b. Etude des corrélations entre mesures de l effort d écoute c. Etude des corrélations entre effort d écoute et intelligibilité Synthèse des résultats et hypothèses IV. Discussion Conclusion Bibliographie Annexes Résumé/ Abstract

7 Table des illustrations Fig.1 : PTA des différentes populations Fig. 2 : Capture d écran du jeu Simon Fig.3 : Echelle Visuelle Analogique adaptée pour la mesure de l effort d écoute Fig.4 : mesure du temps de réaction sur Audacity Fig.5 : mesure de dilatation de la pupille Fig.6 : corrélation entre l EVA 2 et la pupillométrie Fig.7 : tendances entre l EVA 2 et les SRT Fig.8 : corrélation entre l EVA 1 et le questionnaire d Alhanbali Fig.9 : corrélation entre l EVA 1 et la pupillométrie Fig.10 : corrélation entre l EVA 1 et le SRT (pdt) Fig.11 : corrélation entre l EVA 1 et le questionnaire d Alhanbali Fig.12 : corrélation entre le temps de réaction et le SRT (pup) 7

8 Liste des abréviations db : Décibel db HL : Décibel Hearing Level EVA : Echelle Visuelle Analogique EVA 1 : Echelle Visuelle Analogique portant sur l effort d écoute au quotidien EVA 2 : Echelle Visuelle Analogique portant sur l effort d écoute durant les tests HINT : Hearing In Noise Test PDT : Paradigme Double Tâche RSB : Rapport Signal Bruit SRT : Seuil d intelligibilité (signal recognition threshold) SRT (pup) : Seuil d intelligibilité obtenu lors du test de pupillométrie SRT (pdt) : Seuil d intelligibilité obtenu lors du test de paradigme double tâche TR : Temps de Réaction PTA : Pure Tone Average (PTM : Perte Tonale Moyenne) 8

9 I. Introduction Les scènes auditives de la vie courante sont très variées. Cependant, la parole est souvent entendue parmi une variété importante de sons rendant la communication plus difficile (Hällgren et al., 2005). Lors de l évaluation de l audition d une personne, nous disposons d un nombre important de mesures de l intelligibilité, dans le silence et dans le bruit. Pourtant les recherches actuelles sur les pertes auditives (pour les revues, voir Mc Garrigle et al., 2014 ; Zekveld et al., 2018 ; Olhenforst et al., 2017a ; Gagné et al., 2017) ont montré que les mesures cognitives procurent des informations supplémentaires et complémentaires aux mesures d intelligibilité. En effet, de nombreuses fonctions cognitives interviennent lors de la compréhension de la parole dans le bruit (Zekveld at al.,2011 ; Pichora-Fuller et al., 2016). On peut distinguer entre autres les domaines de l attention et son contrôle, de la mémoire, des fonctions binaurales, mais également de la vitesse de traitement. L attention est une fonction cognitive complexe qui se compose principalement de quatre processus attentionnels distincts : l attention sélective, permettant le traitement d une information en présence d une autre, l attention partagée, facilitant le traitement simultané de plusieurs sources d information, l attention soutenue, nécessaire lorsque l on focalise son attention sur une même source d information pendant une certaine durée, et le «switching» ou flexibilité mentale, accordant la possibilité de porter son attention en alternance sur deux tâches. En ce qui concerne l attention sélective, elle pourrait agir comme un filtre au niveau des récepteurs de la cochlée avant tout processus de transmission aux niveaux supérieurs (Maison et al., 2001), affinant l organisation perceptive des informations pertinentes selon un modèle hiérarchique (Cusack et al., 2004). La mémoire et en particulier la mémoire de travail est un autre domaine essentiel à la compréhension de la parole. Une définition de la mémoire de travail fut formulée par Baddeley (1974) comme étant un «système de maintien temporaire et de manipulation de l information nécessaire à la réalisation de tâches cognitives complexes telles que l apprentissage, le raisonnement et la compréhension.» Cette partie de la mémoire recueille les données et les stockent temporairement pendant le traitement cognitif, afin de les utiliser de manière immédiate, ou de les transférer dans la mémoire à long terme. Enfin, elle permettrait un contrôle 9

10 de l attention sélective. Ce contrôle se ferait via le réseau fronto-pariétal qui pourrait contrôler les modulations de l activité des cortex auditifs (Lutzenberger et al., 2002). Des topographies montrent que l attention accrue ou son inhibition arrivent à influer sur les réponses sensorielles dans toutes les aires auditives (Bidet-Caulet, 2007). Il est intéressant de noter par ailleurs que l attention et la mémoire de travail sont aussi bien liée sur le plan clinique qu anatomique (Colette & Van der Linden, 2002). Le démasquage binaural est une fonction cognitive utilisant une écoute dans les vallées du bruit, afin de reconstituer le signal de parole partiellement dégradé, et accorde une importance à la structure temporelle fine des signaux (Lorenzi et al., 2006). C est notamment cette capacité qui permettrait d améliorer l intelligibilité de la parole en milieu bruyant, particulièrement si le bruit est fluctuant temporellement et spectralement. Enfin, un des principes clés des modèles cognitifs théoriques de la compréhension dans le bruit repose sur un capacité limitée de ressources mentales qui peuvent être allouées à effectuer des tâches. La quantité de ressources mentales engagées augmentent lorsque la tâche devient plus complexe (Wingfield, 2016). Lorsque l effort requis devient trop important, il peut y avoir une saturation des fonctions cognitives retardant le codage dans la mémoire de ce qui a été perçu (Pichora-Fuller et al., 2015 ; Wingfield et al., 2005). La vitesse de traitement de l information se trouve donc directement impactée. Des mesures cognitives sont alors apparues dans les recherches sur les aides auditives et n ont été reliées que plus tard à la notion d effort d écoute (Pals et al., 2013). Les premières recherches sur l effort en général datent de Broadbent (1958), où le modèle de ressources cognitives limitées fut déjà proposé. Ce modèle fut plus tard complété et mis en relation avec la mémoire de travail (Kahneman,1973). Un autre modèle plus récent (Baddeley, 2012), définit l effort d écoute comme «la proportion de ressources cognitives limitées engagées dans l interprétation d un signal auditif entrant». Dans la littérature, les audiologistes définissent l effort d écoute comme l attention ou la réquisition des ressources cognitives lors de la compréhension de la parole (Pichora-Fuller et al., 2016). Dans cette étude, intitulée «The Framework for Understanding Effortful Listening», les auteurs arrivent à définir plus précisément la notion d effort d écoute comme «l allocation volontaire de ressources mentales afin de surmonter les obstacles rencontrés lors de la perception de signaux sonores». Cette notion requiert donc une partie des fonctions cognitives impliquées dans la compréhension de 10

11 la parole en milieu bruyant comme l attention, son contrôle, la mémoire de travail, ainsi que la vitesse de traitement des informations. La complémentarité de ces mesures d effort d écoute s explique par le fait qu un même score d intelligibilité peut être obtenu par un auditeur ayant une perte auditive moyenne et exerçant un effort d écoute important, ou par une personne normo-entendante écoutant sans effort (Ohlenforst et al., 2017b). Les difficultés ressenties par de telles personnes sont alors totalement différentes, et ce pour un même niveau d intelligibilité. Tous les aspects de perception de la parole ne peuvent donc pas être évalués par une identification correcte ou incorrecte de mots (Winn et al., 2018). De nos jours, l effort d écoute devient un aspect de la perte auditive de plus en plus pris en compte. Il a été démontré que les personnes malentendantes dépensent un effort supplémentaire afin de percevoir correctement les signaux de parole (McCoy et al., 2005), particulièrement en présence de bruit de fond (Gosselin et Gagné, 2011). Il parait alors naturel que l effort d écoute soit une plainte récurrente des personnes malentendantes (Winn et al., 2018). Cependant, l augmentation de cet effort d écoute due à une perte auditive peut avoir des conséquences psychologiques comme une augmentation des maladies mentales ou de la fatigue (Kramer et al., 2006), du stress chronique et une diminution des interactions sociales ayant pour conséquence une diminution du bien-être et de la qualité de vie (Pichora-Fuller et al., 2016). Ainsi, depuis quelques années, nous observons un intérêt croissant sur le thème de l effort d écoute parmi les chercheurs et fabricants d aides auditives (McGarrigle et al., 2014). Parmi les nombreuses méthodes apparues afin de quantifier cet effort d écoute (Ohlenforst et al., 2017a et 2017b ; McGarrigle et al., 2014 ; Gosselin et Gagné, 2011), on distingue trois grandes catégories : les mesures dites subjectives ou auto-déclarées, les mesures comportementales, et les mesures physiologiques. Les méthodes subjectives de mesure de l effort d écoute comme les questionnaires ou les auto-évaluations donnent une évaluation rétrospective ou immédiate perçue par les auditeurs. Ces méthodes sont très faciles à mettre en place, présentent peu de contraintes et sont aussi centrées sur le ressenti des personnes (Pichora-Fuller et al., 2016). Selon cette même étude, ce type de mesure est particulièrement approprié pour évaluer la motivation ou la fatigue. Cependant, les mesures subjectives pourraient être aussi le reflet d un niveau de stress chronique (Nachtegaal et al., 2009). 11

12 Les mesures comportementales de l effort d écoute sont davantage basées sur la mémoire de travail, l attention et la vitesse de traitement. La mesure comportementale la plus utilisée est le paradigme double tâche (PDT) (Gosselin et Gagné, 2011). Cette mesure consiste à faire passer aux participants de l étude deux tâches simultanément. La première tâche correspond généralement à une reconnaissance de mots ou de phrases. La seconde tâche est une tâche perturbatrice. Elle peut impliquer des tests de mémoire, de reconnaissance de formes, etc (Ohlenforst et al., 2017a). La baisse de performance observée lors de cette seconde tâche lorsque les deux tâches sont effectuées simultanément traduit l effort engagé dans la première. Le principe de ce type de test est basé sur le modèle de ressources cognitives limitées (Kahneman,1973). Une des limites majeures de cette mesure repose sur la quantité d attention accordée à la tâche secondaire au détriment de la tâche principale. Une autre mesure comportementale consiste à mesurer le temps de réaction (TR) lors de la réalisation d une tâche donnée. Il s agit de la mesure comportementale la plus répandue pour évaluer la vitesse de traitement (Pichora-Fuller et al., 2016). Il est important de noter qu il s agit d une mesure qui peut être fortement influencée par l âge ou l état de fatigue. Enfin, les mesures physiologiques adaptées à la mesure de l effort d écoute sont relativement nombreuses. Elles peuvent être classées en deux catégories : celles qui mesurent l activité cérébrale et celles qui mesurent la réponse du système nerveux autonome. Les principales mesures physiologiques évaluant l activité cérébrale sont l encéphalographie magnétique (MEG), les potentiels de réponse évoqués (ERPs), l électroencéphalographie (EEG), et l imagerie fonctionnelle par résonnance magnétique (fmri). Ces mesures varient en précision sur différents paramètres : par exemple, l ERP donne des informations très précises sur le plan temporel, alors que le fmri est plus précise en terme de localisation de l activité cérébrale. Les mesures du système nerveux autonome sont également nombreuses dans ce domaine de recherche. Nous pouvons citer les mesures pupillaires, cardiaques, hormonales ou encore de conductance de la peau. La mesure du diamètre de la pupille ou pupillométrie est une des plus récentes à être appliquée dans ce domaine. Le changement de la taille de la pupille peut provenir d une réponse à une tâche, du reflet d un état cognitif, ou d un état émotionnel ou attentionnel (Wagner et al., 2019 ; Pichora-Fuller et al., 2016). On peut observer une augmentation du diamètre de la pupille lors du traitement de la parole dans des conditions d écoute défavorables mais également dans des conditions favorables, due aux différents 12

13 traitements cognitifs lors de la compréhension de la parole (par exemple Schmidtke, 2014). La dilatation de la pupille peut aussi être le reflet de la volonté de la personne à accroitre son effort afin de performer à une tâche (Winn et al., 2018). Par rapport à une population de personnes normo-entendantes, on observe une plus grande hétérogénéité des variations du diamètre de la pupille chez les sujets malentendants ainsi que chez les sujets porteurs d implants cochléaires (Wagner et al., 2019). Cette plus grande hétérogénéité peut être due aux différentes stratégies de compensation (Baskent et al., 2016a) ou à la durée de privation sensorielle et de réorganisation perceptuelle (Blamey et al., 2013). Plusieurs types de réponse peuvent être observées lors de la pupillométrie : les réponses toniques peuvent être observées au niveau des changements lents dans la ligne de base, ces changements étant liés à l état de contrôle (Unsworth & Robinson, 2016), et les réponses phasiques qui sont reflétées par les changements rapides du diamètre pupillaire. Elles sont quant à elles liées à la tâche (Beatty, 1982). Cependant, de nombreux autres facteurs confondants peuvent s avérer être des sources de variabilité dans le changement du diamètre de la pupille, entraînant ainsi un biais possible lors de la mesure de l effort d écoute (la prise de médicaments, d alcool, la caféine, certaines drogues (cocaïne, cannabis, amphétamines, LSD, ), l intoxication au benzène ou chloroforme, les maladies oculaires, les blessures à la tête et antécédents de problèmes neurologiques, la langue maternelle, etc ). De plus, la dilatation de la pupille intervenant lors d un quelconque effort cognitif, il est donc primordial de pouvoir discerner et dissocier l effort d écoute de tout autre effort mesuré. Cette dissociation peut être faite en maîtrisant les différents temps de réaction de la pupille (Winn et al., 2018). Chaque type de mesure d effort d écoute a ses avantages et inconvénients : le temps de réaction est influencé par l âge ou les capacités physiques, la taille de la pupille et ses variations sont également influencées par l âge et sa mesure présente de nombreuses contraintes expérimentales, les mesures double-tâche sont plus faciles à mettre en œuvre que la pupillométrie mais sont aussi moins sensibles, enfin les mesures subjectives sont très faciles à mettre en place mais seraient davantage influencées par le niveau de motivation et/ou de stress. En plus d avoir des avantages et inconvénients différents, ce qui en soi renforce leur complémentarité, d autres études ont démontré l absence de lien statistique entre les mesures subjectives et objectives de l effort d écoute, ce qui peut suggérer que les mesures subjectives et objectives évaluent différents aspects de cet effort (Gosselin et Gagné, 2011 ; Zekveld et al., 2010 ;2011). Pour Pichora-Fuller et al. (2016), la mesure seule de l effort d écoute dépensé par 13

14 un auditeur ne suffit pas. Il faut aussi prendre en compte la motivation à dépenser une certaine quantité d effort. Cependant, le nombre de méthodes de mesure de l effort d écoute ne cesse d augmenter, rendant l émergence des preuves parfois incohérente (Ohlenforst et al., 2017a). Ces incohérences nous ont donc amené à étudier cinq mesures de l effort d écoute (deux subjectives, deux comportementales, et une physiologique), réalisées dans un milieu bruyant, afin de tenter de répondre aux problématiques suivantes : En quoi les différentes mesures de l effort d écoute sont-elles corrélées? Quel est le lien entre compréhension dans le bruit et effort d écoute? Les mesures utilisées dans cette étude seront : Une mesure par un questionnaire spécialement conçu pour évaluer l effort d écoute d après l étude d Alhanbali et al. (2017) Une auto-évaluation à l aide d une échelle visuelle analogique (EVA) Un paradigme double-tâche (PDT) Le temps de réaction (TR) La pupillométrie Les phrases de HINT (Hearing In Noise Test) serviront de support pour la mesure de l intelligibilité dans le bruit. Afin de répondre à la question sur le lien que peuvent avoir les différentes mesures de l effort d écoute entre elles, nous formulons donc les hypothèses ci-après. Par soucis de simplification et de clarté, nous avons choisi de formuler de manière identique les différentes hypothèses : H0 : le questionnaire d Alhanbali n est pas corrélé de manière significative avec l EVA H1 : le questionnaire d Alhanbali n est pas corrélé de manière significative avec le PDT H2 : le questionnaire d Alhanbali n est pas corrélé de manière significative avec le TR H3 : le questionnaire d Alhanbali n est pas corrélé de manière significative avec la pupillométrie 14

15 H4 : l EVA n est pas corrélée de manière significative avec le PDT H5 : l EVA n est pas corrélée de manière significative avec le TR H6 : l EVA n est pas corrélée de manière significative avec la pupillométrie H7 : le PDT n est pas corrélé de manière significative avec le TR H8 : le PDT n est pas corrélé de manière significative avec la pupillométrie H9 : le TR n est pas corrélé de manière significative avec la pupillométrie Enfin, pour répondre à la question sur le lien entre compréhension dans le bruit et mesures de l effort d écoute, nous formulons les hypothèses suivantes : H10 : le seuil d intelligibilité (SRT) n est pas significativement corrélé avec le questionnaire d Alhanbali H11 : le seuil d intelligibilité n est pas significativement corrélé avec l EVA H12 : le seuil d intelligibilité n est pas significativement corrélé avec le PDT H13 : le seuil d intelligibilité n est pas significativement corrélé avec le TR H14 : le seuil d intelligibilité n est pas significativement corrélé avec la pupillométrie Nous pouvons ainsi résumer ces différentes hypothèses dans le tableau suivant : Questionnaire EVA PDT TR Pupillométrie Questionnaire H0 H1 H2 H3 EVA H4 H5 H6 PDT H7 H8 TR H9 SRT H10 H11 H12 H13 H14 15

16 II. Matériel et méthode 1. Population L étude se concentrera sur deux types de populations : une population de personnes normoentendantes (P1) et une population de personnes malentendantes appareillées (P2). Les personnes de la population P2 seront recrutées au sein des quatre laboratoires Audilab des villes de Périgueux, Nontron, Angoulême, et La Rochefoucauld. a. Critères d inclusion : Les critères communs aux deux populations sont : - avoir le français comme langue maternelle - ne pas avoir une couleur d iris trop foncée ou trop claire - ne pas porter de maquillage type mascara - ne pas présenter de troubles visuels non corrigés - ne pas être dans un état de fatigue avancé Pour la population P1 uniquement : - posséder une perte tonale moyenne (PTM) inférieure à 20 db HL. Le PTM ou PTA (Pure Tone Average) est défini par le Bureau International d Audiophonologie comme étant la moyenne des pertes en dbhl aux fréquences 500Hz, 1000Hz, 2000Hz, et 4000Hz arrondie à l unité supérieure. Pour la population P2 uniquement : - posséder une perte auditive légère à modérée, c est-à-dire de ne pas avoir une PTA supérieure à 70 db HL. - avoir un data logging supérieur à cinq heures par jour. - Il n y a pas de critère particulier concernant les appareils. 16

17 b. Population retenue pour l étude Nous avons donc sélectionné au total 6 participants pour la population P1 et 19 pour la population P2 (excepté pour la pupillométrie où la population P2 est constituée de 18 individus : les mesures du sujet n 13 se sont révélées inexploitables). Sur la population totale, l âge moyen est de 65,68 ans, avec une médiane à 72 ans et un écart type de 16,89 ans. L âge minimum est de 24 ans, et le maximum 83 ans. Pour les données audiométriques de la population totale, la moyenne des PTA est de 36,96 db HL, la médiane est à 42 db HL, et l écart-type est de 17,02 db HL. Le minimum est de 8 db HL, et le maximum de 59 db HL. En ce qui concerne la population P1 uniquement, la moyenne des PTA est de 10 db HL, avec une médiane de 10 db HL également, et un écart-type de 1,265 db HL. Le minimum est obtenu pour 8 db HL et le maximum est à 12 db HL. Pour la population P2, la moyenne des PTA est de 45,47 db HL, avec une médiane de 45 db HL, et un écart-type de 8,195 db HL. Le minimum est obtenu pour 30 db HL et le maximum est à 59 db HL. Fig.1 : PTA des différentes populations 17

18 2. Matériel a. Matériel général Une cabine insonorisée Un otoscope Un audiomètre Les inserts Le logiciel Noah 4 Un ordinateur portable à écran tactile Un téléphone portable avec une sortie son calibrée Logiciels : Excel, JASP, Audacity, Python La version en ligne du jeu Simon Ce test servira de seconde tâche ou tâche perturbatrice lors du test de PDT. Le principe de ce jeu est simple : il faut mémoriser l enchainement des touches lumineuses et les reproduire. A chaque réponse exacte, une touche lumineuse supplémentaire est rajoutée à la séquence. En outre, plus la séquence est longue, plus le rythme d enchainement des touches s accélère. Le score est alors calculé en fonction de la plus grande séquence correctement reproduite. Le jeu sera cependant réalisé sans le son, afin de ne pas perturber la mesure de l audiométrie vocale dans le bruit. Fig.2 : capture d écran du jeu Simon 18

19 b. Matériel vocal Test vocal dans le bruit (HINT) : (cf. annexe 1) Le test de HINT (Hearing in Noise Test) évalue la reconnaissance de la parole dans le bruit. Quatre listes de vingt phrases ont été réalisées, et peuvent être présentées à un niveau sonore variable suivant la réponse du sujet. Le bruit a cependant été modifié par rapport au test original de HINT. Nous avons constitué un mélange de quatre voix interférentes à un niveau fixe de 60 db SPL afin de créer une perturbation la plus «écologique possible». Il s agit des voix interférentes histoires Audyx («La belle et la bête», «La pyramide de Kheops», «la tarte au citron», «l oreille humaine»). Il s agit d un test adaptatif, le RSB varie donc en fonction des réponses exactes ou inexactes et tend alors rapidement vers la valeur correspondant à 50% d intelligibilité (SRT). c. Matériel de test et mesure de l effort d écoute Questionnaire d Alhanbali (cf. annexe 2) Ce questionnaire évalue l effort d écoute ressenti au quotidien par la personne. Il a été le fruit de l étude d Alhanbali et al. (2017). Dans sa version d origine, il comportait six questions auxquelles les réponses devaient être données sur une échelle de 0 à 10. Trois de ces six questions proviennent du SSQ (Speech Spatial and Qualities of hearing). Une traduction a été effectuée par le CNRL (Centre de Recherche en Neurosciences de Lyon). Le questionnaire comporte désormais dix questions : les questions une, deux et six ont été traduites en double afin de préciser si l audition se faisait dans le calme ou le bruit, et la question dix a été rajoutée. EVA L échelle visuelle analogique va permettre à la personne d auto-évaluer de manière immédiate l intensité de l effort d écoute perçue. Cette échelle présente une face visible patient, ainsi qu une autre face sur laquelle est présente une échelle graduée. 19

20 Aucun effort Effort maximum Fig. 3 : Echelle Visuelle Analogique adaptée pour la mesure de l effort d écoute Le PDT avec le jeu Simon La mesure de l effort d écoute à l aide du PDT utilisera comme première tâche ou tâche principale le test de reconnaissance de la parole dans le bruit (Test de Hint avec les listes 3 et 4). Simultanément, la seconde tâche consistera à réaliser le jeu Simon. Il est important de préciser que la première tâche doit être considérée comme prioritaire pour les sujets de l étude. Appareil et logiciel de pupillométrie Les lunettes de pupillométrie utilisées pour le test ainsi que le logiciel sont du matériel de chez Pupil Labs. La fréquence d échantillonnage suffisante pour enregistrer les diamètres de la pupille est de 30 Hz (Winn et al., 2018). Pour le traitement des données, il sera nécessaire de traiter les courbes obtenues à l aide d un filtre passe-bas que nous avons pu réaliser grâce à un algorithme utilisant le langage Python. Calcul du temps de réaction Le calcul du temps de réaction se fera à l aide de l enregistrement effectué lors de la mesure du paradigme double tâche. 20

21 3. Méthode a. Protocole : généralités En ce qui concerne le matériel vocal, la procédure adaptative a été préférée afin d éviter tout effet d entraînement. La première phrase est présentée à un niveau de 74 db SPL avec les voix interférentes à 60 db SPL. Le RSB initial est alors de +14 db. Puis on diminue l intensité des phrases de 4 db par bonne réponse jusqu à la première erreur. Après la première erreur, la variation d intensité des phrases est de ±2 db par réponse. Pour le questionnaire d Alhanbali, nous avons modifié la présentation de la grille de réponse afin de pouvoir distinguer la situation appareillée ou non appareillée des malentendants. Pour l EVA, nous avons fait le choix de proposer cette autoévaluation à deux reprises : une première notation est effectuée avant les tests et porte sur l effort d écoute quotidien de la personne (EVA 1). Une deuxième évaluation est effectuée après les tests et porte justement sur l effort d écoute durant ces tests (EVA 2). L objectif de l EVA 1 est de vérifier la corrélation entre les deux mesures subjectives de l effort d écoute au quotidien que sont le questionnaire d Alhanbali et l EVA. Enfin l EVA 2 va nous permettre d étudier d une autre façon le lien entre les mesures subjectives de l effort d écoute au quotidien et les autres mesures de l effort d écoute effectuées en cabine grâce à la comparaison des EVA entre elles. De même que pour le questionnaire d Alhanbali, une double notation sera demandée aux patients afin de distinguer l autoévaluation avec appareils auditifs de l autoévaluation sans appareils auditifs. Le PDT nécessite comme vu précédemment une tâche alternative ou perturbatrice. Le choix de cette tâche doit respecter certains critères : ne pas être trop facile ou trop difficile afin d éviter tout «effet plancher» ou «effet plafond», être accessible au plus grand nombre sans pour autant être trop répandue afin d éviter tout effet d entrainement pour des personnes pratiquant ce type d exercice ou activité (par exemple le sudoku). Le choix s est donc porté sur le jeu Simon qui respecte ces différentes contraintes. Une attention particulière sera portée sur la consigne de se concentrer en priorité sur la tâche principale, c est-à-dire la répétition des phrases. Pour la mesure de pupillométrie, nous avons dû modifier le rythme des phrases de HINT énoncées. En effet, Les phrases de Hint (listes 1 et 2) ont été adaptées afin d inclure un avertisseur sonore indiquant à la personne quand elle doit répéter la phrase entendue, ainsi que pour espacer davantage dans le temps les phrases entre elles. Ceci a pour objectif de limiter les 21

22 biais dus aux facteurs autres que l effort d écoute influents sur le changement de diamètre de la pupille. Il était nécessaire pour cela de séparer davantage dans le temps la phase d écoute de la phase de répétition. Enfin, pour le calcul du temps de réaction, dans un soucis de ne pas rallonger davantage la durée de passation des tests, nous avons choisi de combiner cette mesure avec le PDT. Il était par ailleurs impossible de combiner cette mesure avec la pupillométrie étant donné le rythme imposé par les avertisseurs sonores. b. Chronologie du protocole Phase préliminaire : Otoscopie Audiométrie tonale afin de vérifier le niveau d audition des personnes Questionnaire d Alhanbali EVA 1 : Une EVA sera proposée à la fin de cette phase afin que le sujet auto-évalue son effort d écoute au quotidien. La question proposée aux patients sera : «Selon vous, quelle est votre effort d écoute pour comprendre au quotidien lorsque que vous portez vos appareils (EVA 1a) et lorsque que vous ne portez pas vos appareils (EVA 1b)?» Phase de mesures de l effort d écoute : Pupillométrie effectuée avec le test de HINT, sans appareils auditifs. PDT avec comme tâche principale le test de Hint, puis comme tâche secondaire le jeu Simon. La différence de score obtenu avec le jeu Simon seul nous procurera la mesure de l effort d écoute. Ce premier PDT sera effectué sans appareils auditifs. EVA 2a : Une EVA sera proposée à la fin de cette phase afin que le sujet auto-évalue son effort d écoute durant ces derniers tests. La question proposée aux patients sera : «Selon vous, quel a été votre effort d écoute lors de ces derniers tests?» Pupillométrie effectuée avec le test de HINT, avec appareils auditifs. 22

23 PDT avec comme tâche principale le test de Hint, puis comme tâche secondaire le jeu Simon. La différence de score obtenu avec le jeu Simon seul nous procurera la mesure de l effort d écoute. Ce deuxième PDT sera effectué avec appareils auditifs. EVA 2b : Une EVA sera proposée à la fin de cette phase afin que le sujet auto-évalue son effort d écoute durant ces derniers tests. La question proposée aux patients sera : «Selon vous, quel a été votre effort d écoute lors de ces derniers tests?» En résumé voici le protocole mis en place pour cette étude : 1 - Otoscopie 2 - Audiométrie tonale 3 - Questionnaire d Alhanbali 4 - EVA 1a / EVA 1b 5 - Pupillométrie non appareillé (Hint 1) 6 - Paradigme non appareillé (Jeu seul/ Jeu + Hint 3) 7 - EVA 2a 8 - Pupillométrie appareillé (Hint 2) 9 - Paradigme appareillé (Jeu + Hint 4) 10 - EVA 2b Hormis la répétition des tests en condition non appareillée puis appareillée, le protocole sera identique entre les deux populations de sujets. 23

24 4. Analyse statistique Avant toute étude de corrélation, nous nous efforcerons de déterminer si nous allons utiliser des tests paramétriques ou non paramétriques. Pour cela, nous analyserons les données afin de savoir si elles suivent une loi Normale grâce au Test de Shapiro-Wilk (Shapiro & Wilk, 1965). Pour l étude des corrélations, nous utiliserons la corrélation de Pearson (test paramétrique et élaboration d une corrélation linéaire), ou/et la corrélation de Spearman (test non paramétrique et élaboration d une corrélation suivant la croissance ou décroissance des variables). 24

25 III. Résultats Le score obtenu pour le questionnaire d Alhanbali est la moyenne faite sur les 10 questions. Comme vu précédemment, nous avons deux mesures concernant l EVA : l EVA 1 pour l évaluation de l effort d écoute au quotidien et l EVA 2 pour l évaluation de l effort d écoute pendant la phase de test. Pour le Paradigme Double Tâche (PDT), le score est obtenu par la formule : Score jeu seul Sore jeu PDT ( ) x 100 Score jeu seul Le score du temps de réaction est la moyenne des temps de réaction mesurés sur toutes les phrases qui ont été répétées correctement. Nous le mesurons entre la fin de la phrase émise et le début de la phrase répétée. Il est exprimé en ms. Fig.4 : mesure du temps de réaction sur Audacity Pour le résultat de pupillométrie, le score obtenu (pic relatif) est calculé suivant la formule : Valeur pic Valeur ligne de base ( ) x 100 Valeur ligne de base L ensemble des valeurs sont lues directement sur la courbe obtenue après lissage grâce au filtre passe-bas programmé avec un langage Python. Nous avons choisi un filtre d ordre 25

26 n=100. Grâce à cet algorithme, nous pouvons également supprimer les valeurs enregistrées ayant un indice de confiance trop faible (<0,5), séparer les valeurs obtenues pour l œil droit et l œil gauche afin de choisir les courbes les plus pertinentes. Afin de mesurer les pics dus à l effort d écoute, nous avons superposé un autre graphique indiquant avec précision le temps des phrases et des bips sonores de répétition. Une moyenne des scores est ensuite calculée sur l ensemble des phrases correctement répétées. Sur la figure ci-après, nous observons les données brutes des évolutions du diamètre de la pupille (bleu), les données filtrées (rouge), les temps des phrases émises (vert), les avertisseurs sonores (orange). Fig.5 : mesure de dilatation de la pupille Pour les calculs des seuils d intelligibilité (SRT), la moyenne des RSB a été calculés sur les dix dernières phrases uniquement. Nous distinguerons le SRT (pup), seuil obtenu lors de la pupillométrie, du SRT (pdt), seuil obtenu lors de la mesure du temps de réaction avec le paradigme double tâche. Enfin, nous résumerons les différentes hypothèses à la fin de cette partie pour la population totale, celle de normo-entendants, malentendants non appareillés, et malentendants appareillés. 26

27 1. Résultats sur la population totale a. Présentation des résultats Les résultats des mesures d effort d écoute et des scores d intelligibilité pour les normoentendants et les malentendants non appareillés sont donc présentés dans le tableau cidessous : Questionnaire EVA 1 EVA 2 TR PDT Pupillométrie SRT (pdt) SRT (pup) Moyenne 6,024 5,468 7,2 829,44 50,109 6,83 0,056 1,192 Médiane 6,7 5,8 7, ,56 6, Ecarttype 2,698 2,667 1, ,269 22,146 2,519 9,096 9,178 Min 0,3 0,7 4, ,5 2,96-15,4-16,2 Max 9,1 9,2 9, ,41 18,6 17,8 b. Etude des corrélations entre mesures de l effort d écoute Nous avons donc étudié les corrélations entre les différentes mesures de l effort d écoute obtenues sur les personnes normoentendantes et malentendantes appareillées. Les corrélations entre deux variables paramétriques ont été calculées avec le coefficient de Pearson. Dans tous les autres cas, il s agit du coefficient de Spearman. Pour ces différents tests, les hypothèses de HO à H14 supposant la non-corrélation des variables ne pourront être rejetées que si la p-value est inférieure au risque α = 0,05. : Questionnaire EVA 1 EVA 2 TR PDT Pupillométrie Questionnaire r = 0,806 p < 0,001 r = 0,398 p = 0,048 p = 0,239 (>0,05) r = 0,508 p = 0,01 p = 0,208 (>0,05) EVA 1 p = 0,291 (>0,05) p = 0,322 (>0,05) r = 0,451 p = 0,024 p = 0,141 (>0,05) EVA 2 p = 0,655 (>0,05) p = 0,702 (>0,05) r = - 0,522 p = 0,009 TR p = 0,46 (>0,05) p = 0,592 (>0,05) PDT p = 0,88 (>0,05) 27

28 Pour le questionnaire d Alhanbali, nous trouvons donc une corrélation forte avec l EVA 1 (r = 0,806), ainsi qu une corrélation avec l EVA 2 (r = 0,398) et le Paradigme Double Tâche (r = 0,508). Nous rejetons donc les hypothèses de non corrélation H0 et H1. En revanche nous ne pouvons pas rejeter les hypothèses H2 et H3. L EVA 1 est également faiblement corrélée avec le PDT ( r = 0,451), mais pas l EVA 2. Nous rejetons donc l hypothèse H4 pour l EVA 1. Enfin la seule corrélation pour la pupillométrie est avec l EVA 2 (r = -0,522). Il s agit d ailleurs de la seule corrélation négative. L hypothèse H6 peut donc être rejetée pour l EVA 2. c. Etude des corrélations entre effort d écoute et intelligibilité Nous avons effectué une première étude de corrélation entre les deux scores d intelligibilité, le SRT (pup) et le SRT (pdt). Nous avons trouvé une corrélation très forte (r = 0,972) avec un fort degré de significativité (p < 0,001). Entre les mesures d effort d écoute et les scores d intelligibilité, voici les résultats que nous obtenons : Questionnaire EVA 1 EVA 2 TR PDT Pupillométrie SRT (pup) r = 0,659 p < 0,001 r = 0,72 p < 0,001 p = 0,147 (>0,05) p = 0,382 (>0,05) r = 0,496 p = 0,012 p = 0,25 (>0,05) SRT (pdt) r = 0,710 p < 0,001 r = 0,757 p < 0,001 p = 0,147 (>0,05) p = 0,441 (>0,05) r = 0,46 p = 0,021 p = 0,232 (>0,05) Nous trouvons donc une forte corrélation entre les résultats au questionnaire d Alhanbali et les deux SRT (r = 0,659 et r = 0,71). De même, l EVA 1 et les SRT sont fortement corrélés (r = 0,72 et r = 0,757). Nous trouvons également une corrélation faible entre le PDT et les SRT (r = 0,496 et r = 0,46). Ainsi, nous rejetons donc les hypothèses H10, H11 (pour l EVA 1 uniquement), et H12. Les hypothèses H13 et H14 ne peuvent pas être rejetées. 28

29 2. Résultats des normoentendants (population P1) a. Présentation des résultats Les résultats des mesures d effort d écoute et des scores d intelligibilité pour les normoentendants sont donc présentés dans le tableau ci-dessous : Questionnaire EVA 1 EVA 2 PDT TR Pupillométrie SRT (pdt) SRT (pup) Moyenne 1,867 1,983 6,267 27, ,5 7,308-11, Médiane 1,8 1,15 5,9 24, ,995-12,4-10 Ecarttype 1,303 1,619 1,376 16, ,624 3,3 3,283 2,907 Min 0,3 0,7 4,8 12, ,96-15,4-16,2 Max 4,1 4,3 8,1 57, ,41-5,8-8,6 b. Etude des corrélations entre mesures de l effort d écoute Nous avons donc étudié les corrélations entre les différentes mesures de l effort d écoute obtenues sur les personnes normo-entendantes. Les corrélations entre deux variables paramétriques ont été calculées avec le coefficient de Pearson. Dans tous les autres cas, il s agit du coefficient de Spearman. Pour ces différents tests, les hypothèses de HO à H14 supposant la non-corrélation des variables ne pourront être rejetées que si la p-value est inférieure au risque α = 0,05. : Questionnaire EVA 1 EVA 2 PDT TR Pupillométrie Questionnaire r = 0,257 p = 0,658 r = 0,113 p = 0,831 r = 0,018 p = 0,973 r = 0,257 p = 0,658 r = 0,163 p = 0,757 EVA 1 r =- 0,029 p = 1 r = 0,714 p = 0,136 r = 0,714 p = 0,136 r = 0,086 p = 0,919 EVA 2 r =-0,435 p = 0,389 r = 0,086 p = 0,919 r = -0,883 p = 0,02 PDT r = 0,429 p = 0,419 r = 0,366 p = 0,475 TR r = 0,371 p = 0,497 29

30 EVA 2 Nous trouvons donc une seule corrélation significative entre la pupillométrie et l EVA 2 (p = 0,02). De plus, il s agit d une corrélation négative très forte (r = -0,883). Pupillométrie Fig.6 : corrélation entre l EVA 2 et la pupillométrie La seule hypothèse que nous pouvons rejeter pour les normo-entendants est H6 (pour l EVA 2 uniquement). c. Etude des corrélations entre effort d écoute et intelligibilité Nous avons effectué une première étude de corrélation entre les deux scores d intelligibilité, le SRT (pup) et le SRT (pdt). Nous n avons pas trouvé de corrélation significative (p = 0,101 ; r = 0,728). Entre les mesures d effort d écoute et les scores d intelligibilité, voici les résultats d étude des corrélations que nous obtenons : Questionnaire EVA 1 EVA 2 PDT TR Pupillométrie SRT (pup) r = 0,376 p = 0,463 r = 0,029 p = 0,957 r = 0,714 p = 0,111 r = 0,064 p = 0,905 r = 0,174 p = 0,742 r = -0,384 p = 0,452 SRT (pdt) r = 0,715 p = 0,110 r = 0,143 p = 0,803 r = 0,769 p = 0,074 r = -0,241 p = 0,646 r = 0,029 p = 1 r = -0,536 p = 0,273 Nous ne trouvons donc aucune corrélation significative entre les mesures d effort d écoute et les scores d intelligibilité pour les normo-entendants. 30

31 EVA 2 Nous ne rejetons pas les hypothèses H10, H11, H12, H13 et H14. Cependant, nous remarquons que l EVA 2 et les scores d intelligibilité sembleraient avoir une corrélation, non significative certes, mais avec une p-value relativement faible (p = 0,074 et p = 0,111). SRT (pdt) SRT (pup) Fig.7 : tendances entre l EVA 2 et les SRT 3. Résultats des malentendants non appareillés (population P2 sans appareils) a. Présentation des résultats De même que pour les résultats précédents, les différentes mesures d effort d écoute et scores d intelligibilité pour les malentendants non appareillés sont résumés dans le tableau ci-dessous : Questionnaire EVA 1 EVA 2 PDT TR Pupillométrie SRT (pdt) SRT (pup) Moyenne 7,337 6,568 7,495 57, ,671 3,821 5,042 Médiane 7,7 7 7, ,27 1,4 4,6 Ecarttype 1,285 1,851 1,314 18, ,477 2,296 6,707 6,692 Min 4,2 2,6 4, , Max 9,1 9,2 9, ,89 18,6 17,8 31

32 b. Etude des corrélations entre mesures de l effort d écoute Nous avons étudié les corrélations entre les différentes mesures de l effort d écoute obtenues pour les malentendants non appareillés. De même que précédemment, les hypothèses de HO à H14 supposant la non-corrélation des variables ne pourront être rejetées que si la p- value est inférieure au risque α = 0,05. Nous obtenons les résultats suivants : Questionnaire EVA 1 EVA 2 PDT TR Pupillométrie Questionnaire r = 0,517 p = 0,024 r = 0,221 p = 0,364 r = 0,236 p = 0,331 r = 0,055 p = 0,823 r = -0,402 p = 0,099 EVA 1 r = -0,094 p = 0,701 r = 0,159 p = 0,517 r = 0,06 p = 0,808 r = -0,526 p = 0,025 EVA 2 r = -0,363 p = 0,126 r = 0,171 p = 0,485 r = -0,369 p = 0,132 PDT r = -0,277 p = 0,251 r = -0,107 p = 0,671 TR r = 0,007 p = 0,979 Nous observons uniquement deux corrélations significatives sur la population des malentendants non appareillés : une corrélation faible (r = 0,517) entre le questionnaire d Alhanbali et l EVA 1 avec une p-value p = 0,024, ainsi qu une corrélation faible et négative (r = -0,526) entre l EVA 1 et la pupillométrie avec une p-value p = 0,025. Nous rejetons donc les hypothèses H0 et H6 (pour l EVA 1 uniquement) pour les malentendants non appareillés. 32

33 EVA 1 EVA 1 Alhanbali Fig.8 : corrélation entre l EVA 1 et le questionnaire d Alhanbali Pupillométrie Fig.9 : corrélation entre l EVA 1 et la pupillométrie 33

34 EVA 1 c. Etude des corrélations entre effort d écoute et intelligibilité Nous avons effectué de nouveau une étude préliminaire de corrélation entre les deux scores d intelligibilité, le SRT (pup) et le SRT (pdt). Nous avons trouvé une corrélation très forte (r = 0,947) avec un fort degré de significativité (p < 0,001). Pour les corrélations entre les mesures d effort d écoute et les scores d intelligibilité, voici les résultats que nous obtenons pour les malentendants non appareillés : Questionnaire EVA 1 EVA 2 PDT TR Pupillométrie SRT (pup) r = 0,178 p = 0,465 r = 0,416 p = 0,076 r = -0,006 p = 0,981 r = 0,104 p = 0,671 r = -0,07 p = 0,777 r = -0,376 p = 0,124 SRT (pdt) r = 0,314 p = 0,19 r = 0,482 p = 0,037 r = -0,04 p = 0,872 r = 0,075 p = 0,759 r = -0,014 p = 0,955 r = -0,331 p = 0,18 Ainsi, il apparait une corrélation entre l EVA 1 et le score d intelligibilité SRT(pdt). Cette corrélation peut être qualifiée de faible (r = 0,482) mais significative (p = 0,037). Nous rejetons donc également l hypothèse H11 pour les malentendants non appareillés. SRT (pdt) Fig.10 : corrélation entre l EVA 1 et le SRT (pdt) 34

35 4. Résultats des malentendants appareillés (population P2 avec appareils) a. Présentation des résultats De même que pour les résultats précédents, les différentes mesures d effort d écoute et scores d intelligibilité pour les malentendants appareillés sont résumés dans le tableau cidessous : Questionnaire EVA 1 EVA 2 PDT TR Pupillométrie SRT (pdt) SRT (pup) Moyenne 4,555 3,879 5,532 43, ,526 3,207-1,821-0,768 Médiane 4,9 4,3 5, ,96-1,4-0,2 Ecarttype 1,814 2,211 1,477 18, ,8 1,632 2,904 2,668 Min 1,1 0,3 2,7 12, ,08-8,6-6,2 Max 7,4 7,9 7, , b. Etude des corrélations entre mesures de l effort d écoute Nous avons étudié les corrélations entre les différentes mesures de l effort d écoute obtenues pour les malentendants appareillées. De même que précédemment, les hypothèses de HO à H14 supposant la non-corrélation des variables ne pourront être rejetées que si la p-value est inférieure au risque α = 0,05. Nous obtenons les résultats suivants : Questionnaire EVA 1 EVA 2 PDT TR Pupillométrie Questionnaire r = 0,599 r = 0,327 r = 0,290 r = 0,005 r = 0,012 p = 0,007 p = 0,172 p = 0,228 p = 0,984 p = 0,961 EVA 1 r = 0,356 r = 0,023 r = 0,201 r = 0,008 p = 0,135 p = 0,925 p = 0,41 p = 0,975 EVA 2 r = -0,192 r = 0,056 r = 0,083 p = 0,432 p = 0,818 p = 0,745 PDT r = 0,062 r = -0,056 p = 0,802 p = 0,826 TR r = -0,104 p = 0,68 35

36 EVA 1 Le questionnaire d Alhanbali et l EVA 1 apparaissent une fois de plus corrélés de manière significative (p = 0,007). La corrélation ne peut cependant pas être qualifiée de forte (r = 0,599). Ainsi, nous rejetons l hypothèse H0 pour les malentendants appareillés. Alhanbali Fig.11 : corrélation entre l EVA 1 et le questionnaire d Alhanbali c. Etude des corrélations entre effort d écoute et intelligibilité Nous avons effectué de nouveau une étude préliminaire de corrélation entre les deux scores d intelligibilité, le SRT (pup) et le SRT (pdt). Nous avons trouvé une corrélation très forte (r = 0,777) avec un fort degré de significativité (p < 0,001). Entre les mesures d effort d écoute et les scores d intelligibilité, nous obtenons les résultats suivants pour les malentendants appareillés : Questionnaire EVA 1 EVA 2 PDT TR Pupillométrie SRT (pup) r = -0,321 p = 0,18 r = 0,093 p = 0,704 r = -0,204 p = 0,403 r = 0,068 p = 0,781 r = -0,555 p = 0,014 r = -0,102 p = 0,687 SRT (pdt) r = -0,277 p = 0,25 r = -0,025 p = 0,92 r = -0,44 p = 0,059 r = 0,038 p = 0,877 r = -0,445 p = 0,056 r = -0,161 p = 0,523 36

37 TR À la suite du test statistique, nous observons une corrélation négative (r = -0555) et significative (p = 0,014) entre le temps de réaction et le score d intelligibilité dans le bruit lors de la pupillométrie. Nous rejetons cette fois l hypothèse H13 pour les malentendants appareillés. SRT (pup) Fig.12 : corrélation entre le temps de réaction et le SRT (pup) Nous pouvons évoquer une potentielle corrélation entre ce même temps de réaction et le SRT (pdt). Cependant la p-value est faible (p = 0,056), mais non significative. Une autre tendance peut être remarquée entre l EVA 2 et le SRT (pdt), mais là aussi cette corrélation est faible mais non significative (p = 0,059). 37

38 5. Synthèse des résultats et hypothèses Voici la synthèse des résultats d étude des corrélations sur la population totale (nous rappelons que si une hypothèse n est pas rejetée, cela peut signifier une absence de corrélation ou une corrélation non significative) : Questionnaire EVA PDT TR Pupillométrie Questionnaire H2 H3 EVA EVA 1 H5 EVA 2 PDT H7 H8 TR H9 SRT EVA 1 H13 H14 De nombreuses corrélations significatives ont été observées sur la population totale. En effet, nous constatons que le questionnaire est corrélé avec les EVA, ainsi qu avec le PDT. De plus, nous avons également l EVA 1 significativement corrélé avec le PDT, et l EVA 2 avec la pupillométrie. Pour les corrélations avec l intelligibilité, nous remarquons trois corrélations significatives : une avec le questionnaire d Alhanbali (p<0,001), une autre avec l EVA 1 (p<0,001), et une dernière avec le PDT (p = 0,012 et p = 0,021). De même, les résultats d étude des corrélations sur la population de normo-entendants (P1) sont résumés ci-dessous : Questionnaire EVA PDT TR Pupillométrie Questionnaire H0 H1 H2 H3 EVA H4 H5 EVA 2 PDT H7 H8 TR H9 SRT H10 H11 H12 H13 H14 38

39 La seule corrélation significative pour les mesures effectuées sur les normo-entendants est entre l échelle visuelle analogique portant sur l effort d écoute pendant les tests (EVA 2) et la pupillométrie. Cette corrélation étant forte et négative (r = - 0,883 ; p = 0,02), cela implique que plus l effort d écoute ressenti est important, plus ce même effort mesuré par la pupillométrie est faible. Il semblerait aussi que nous observions une tendance de corrélation entre ce même EVA 2 et les scores d intelligibilité, notamment avec le SRT (pdt). Le coefficient de corrélation est de r = 0,714, ce qui voudrait dire que plus le score à l EVA 2 est important, moins bon sont les scores d intelligibilité. Cependant, la p-value étant de p = 0,074, la corrélation ne peut pas être considérée comme significative. Les résultats obtenus pour les malentendants non appareillés (P2 sans appareils) sont quant à eux les suivants : Questionnaire EVA PDT TR Pupillométrie Questionnaire EVA 1 H1 H2 H3 EVA H4 H5 EVA 1 PDT H7 H8 TR H9 SRT H10 EVA 1 H12 H13 H14 Le questionnaire d Alhanbali est corrélé de manière significative (p = 0,024) avec l échelle visuelle analogique portant sur l effort d écoute au quotidien (EVA 1). IL s agit cependant d une corrélation moyenne (r = 0,517). De plus, l EVA 1 est également significativement corrélé avec la pupillométrie (p = 0,025). Cette corrélation est aussi négative (r = -0,526), comme pour les normo-entendants. Ainsi, plus l effort d écoute ressenti au quotidien est important, plus cet effort mesuré pendant les tests avec la pupillométrie est faible. Nous avons trouvé une dernière corrélation significative (p = 0,037) entre l EVA 1 et le score d intelligibilité obtenu lors du PDT. Cette corrélation est faible (r = 0,482). 39

40 Enfin pour les malentendants appareillés (P2 avec appareils) nos résultats sont résumés cidessous : Questionnaire EVA PDT TR Pupillométrie Questionnaire EVA 1 H1 H2 H3 EVA H4 H5 H6 PDT H7 H8 TR H9 SRT H10 H11 H12 H14 Nous retrouvons le même type de corrélation que pour les malentendants non appareillés entre le questionnaire d Alhanbali et l EVA 1. Cette corrélation est très significative cette foisci (p = 0,007), et le coefficient de corrélation traduit une corrélation moyenne (r = 0,599). Une dernière corrélation significative (p = 0,014) est ressortie de cette étude entre le temps de réaction et le score d intelligibilité lors des tests de pupillométrie (r= 0,555). Ainsi, plus le temps de réaction est important, moins bon est le score d intelligibilité. 40

41 IV. Discussion Cette présente étude avait pour objectif d étudier les différents liens que peuvent avoir les mesures d effort d écoute entre elles, ainsi que leurs éventuelles associations avec l intelligibilité lors d un test de compréhension dans le bruit. Ainsi, nous avons donc mesuré l effort d écoute à l aide de deux mesures subjectives (le questionnaire d Alhanbali et une EVA), deux mesures comportementales (le temps de réaction et un paradigme double tâche), et une mesure physiologique (la pupillométrie). Deux scores d intelligibilité dans le bruit ont été observé : un premier lors des tests de pupillométrie, un second pendant le paradigme double tâche. Corrélations entre les différentes mesures de l effort d écoute : Nous avons observé des corrélations partielles entre les mesures subjectives de l effort d écoute sur la population totale ainsi que sur la population des malentendants. Cependant, ces corrélations sont beaucoup plus significatives sur la population totale, et inexistantes sur la population des normo-entendants uniquement. Nous retrouvons donc partiellement les précédents résultats obtenus lors d un précédent mémoire (Romane Morel et Stéphane Gallego(dir.), 2018). Ces différences de significativité pourraient s expliquer par le fait que les mesures subjectives de l effort d écoute sont fortement liées à des différences de perceptions individuelles (Mc Garrigle et al., 2014) : ce qui définit un certain niveau d effort d écoute n est pas équivalent d une personne à une autre. Dans cette même étude, il est précisé qu il peut exister différentes interprétations de la notion d effort ; certains individus évalueraient davantage la notion de difficulté de la tâche au lieu de l effort mental effectué. Nous avons également observé de nombreuses corrélations significatives entre les mesures subjectives, comportementales et la mesure physiologique pour la population totale étudiée (questionnaire avec EVA, questionnaire avec PDT, EVA et PDT, EVA et pupillométrie). Malheureusement, lorsque nous avons séparé la population des normo entendants de celle des malentendants, nous n avons pas retrouvé l ensemble de ces corrélations. Sur la population P1, il ne reste plus qu une seule corrélation significative (EVA 41

42 et pupillométrie). Pour la population P2 non appareillée, nous n observons plus que deux corrélations (questionnaire et EVA, ainsi que EVA et pupillométrie). Enfin pour la population P2 appareillée, une seule corrélation significative demeure (questionnaire et EVA). L absence de corrélation avec le temps de réaction pourrait provenir de la différence de comportement suivant les individus lorsque le niveau de difficulté augmente : dans l étude de Wu et al. (2016), il est démontré que le temps de réaction pour les personnes malentendantes semble similaire pour des niveaux de RSB faciles ou difficiles. Ces sujets seraient donc peu sensibles à ce paramètre. Même si le temps de réaction correspond à la vitesse de traitement des informations perçues, et qu une vitesse de traitement lente a un impact sur la communication au quotidien des personnes malentendantes (Mc Garrigle et al., 2014), la relation entre effort d écoute et temps de réaction reste malheureusement encore floue. Une autre raison qui pourrait expliquer ce manque de résultat avec l étude du temps de réaction, est que nous avons effectué nos mesures lors du test de paradigme double tâche. Il est donc probable que la présence d une tâche perturbatrice ait eu un impact sur le paramètre étudié. Pour le paradigme double tâche, comme dit précédemment, les seules corrélations significatives ont été découvertes avec le questionnaire d Alhanbali et l EVA pour la population totale uniquement. Ce manque de corrélation dans les différentes conditions, et pour chaque population, peut provenir du manque de précision et de sensibilité de notre mesure. En effet, selon McGarrigle et al. (2014), il n existe pas de moyen de mesurer quelle est la proportion de ressource cognitive engagée dans chaque tâche. Toujours selon cette même étude, malgré les instructions claires de se focaliser en priorité sur la tâche principale, certains individus peuvent (peut-être inconsciemment) porter davantage attention à une tâche nouvelle. Il est intéressant de noter que nous avons obtenu une corrélation significative entre l EVA et la pupillométrie pour la population totale, ainsi que pour les normo-entendants et les malentendants non appareillés. Ces corrélations se sont révélées à chaque fois négatives. Ceci implique que plus l effort d écoute perçu est élevé, moins l effort d écoute mesuré avec la pupillométrie est important. Là encore nous rejoignons l interprétation citée précédemment sur la quantité évaluée par l EVA qui correspondrait davantage au niveau de difficulté rencontrée (McGarrigle et al., 2014). La pupillométrie quant à elle pourrait plutôt représenter la capacité à surmonter cette difficulté (Francis et al., 2016). Aussi, selon Winn et al. (2018), la pupillométrie 42

43 reflèterait un amalgame entre attention, motivation, éveil, anxiété et effort ; l augmentation relative du diamètre de la pupille pourrait être le signe d une volonté plus forte à s engager dans une tâche, et ainsi être un signe positif. Ce même résultat de corrélation négative entre l EVA et la pupillométrie a également été observé dans l étude de Wang et al. (2018). Ces résultats de corrélation entre différents type de mesures (subjectives, comportementales et physiologique) s opposent cependant à une partie de la littérature. Que ce soit dans l étude de Zekveld et al. (2010), ou celle de Gosselin et Gagné (2011), aucunes corrélations significatives n ont été découvertes. Les conditions de mesures étaient cependant différentes. Dans l étude de Zekveld et al. (2010), trois niveaux de RSB fixes furent utilisés, correspondants aux SRT (50%), SRT (71%) et SRT (84%). Le bruit utilisé était un bruit stationnaire, et l étude a été faite sur une population de normo-entendant uniquement. Pour l étude de Gosselin et Gagné (2011), le bruit était également stationnaire, et la tâche perturbatrice lors du paradigme double tâche n était pas de même nature (épreuve tactile de reconnaissance de forme). Selon une autre étude de Pichora-Fuller et al. (2016), dans laquelle l effort d écoute est décrit sous deux axes (variations de la «demande» et de la motivation), les mesures comportementales et les mesures physiologiques n exploreraient pas les mêmes aspects de l effort d écoute. En effet, les mesures comportementales seraient plus sensibles aux variations de «demandes», certaines mesures physiologiques seraient quant à elle plus sensibles à la motivation, et enfin d autres comme la pupillométrie seraient sensibles à ces deux dimensions. Lien entre compréhension dans le bruit et effort d écoute : De nombreuses corrélations entre mesures d effort d écoute et intelligibilité sont ressorties de cette étude, particulièrement dans l exploitation des résultats sur la population totale. L analyse statistique a révélée des corrélations significatives entre le questionnaire d Alhanbali, l EVA, le PDT, et les scores d intelligibilité pour l ensemble de la population étudiée. En revanche, pour la population de normo-entendants, aucune corrélation significative n a été démontrée : seulement l observation d une tendance potentielle entre l EVA et l intelligibilité. Pour la population P2 sans appareils, cette corrélation entre EVA et SRT s est avérée significative. 43

44 Enfin pour la population P2 avec appareil, une dernière corrélation significative fut observée entre le temps de réaction et le SRT. Là encore, ces résultats s opposent à la littérature. Dans l étude de Zekveld et al. (2010) citée précédemment, aucune corrélation significative fut démontrée entre les indices d intelligibilité et les mesures d effort d écoute. La nature des passations était cependant différente : les niveaux de difficulté présentés étaient fixes alors que dans cette présente étude nous avons utilisé un test adaptatif. Dans d autres études (par exemple Koelewijn et al., 2012, 2014, 2015 ; Zekveld et Kramer, 2014), il est cependant ressorti l existence d une relation non linéaire complexe entre le niveau du RSB et la pupillométrie. Nous n avons malheureusement pas pu établir une telle relation ; il aurait peut-être fallu pour cela établir les tests sur différents niveau de RSB fixes, ou séparer les résultats suivant le niveau de difficulté par rapport au SRT de chacun, ce qui n était pas inclus dans notre protocole. Limites de l étude Au regard de nos résultats et de la littérature, nous sommes cependant conscients du nombre important de limites dans les mesures de cette étude. Pour le questionnaire d Alhanbali et les EVA, les réponses aux questions dépendaient de la situation non appareillée ou appareillée des individus. Or, certains individus qui portent quotidiennement leurs appareils toute la journée avaient du mal à évaluer justement l effort d écoute qu ils auraient fourni s ils n avaient pas leurs appareils auditifs. Pour le temps de réaction, comme dit précédemment, il aurait été plus judicieux de séparer cette mesure du paradigme double tâche. Pour le paradigme double tâche, le score relatif manquait de précision et de sensibilité. Le jeu de Simon s est avéré trop difficile pour certains, et trop «prenant» pour d autres. Enfin, pour la pupillométrie, en dépit de notre effort de vouloir séparer les phases d émission des phrases de HINT des phases de répétition, certains pics de dilatation de la pupille pouvaient être très proches entre l écoute et la répétition. De plus, de nombreux autres facteurs confondants existent lors de cette mesure : il existe de nombreux comportements différents 44

45 entre normo-entendants et malentendants (Olhenforst et al., 2017b). Selon cette étude, il y aurait peu d évolution des mesures de pupillométrie pour les malentendants quel que soit le niveau du RSB présenté, contrairement aux normo-entendants où le pic relatif serait maximal pour une valeur du RSB proche de celle du SRT. Il existe aussi une forte influence de l âge sur la dilatation de la pupille (Zekveld et al., 2011) : les personnes âgées malentendantes montrent moins de changement de taille relative de la pupille entre les différentes conditions d écoute, et ces changements sont également plus faibles. Enfin, une des principales limites de cette étude concerne très certainement le nombre de sujets testés, surtout concernant la population des normo-entendants. 45

46 Conclusion En conclusion, nous avons démontré dans cette étude qu il peut exister des corrélations significatives entre différentes mesures d effort d écoute. Ces corrélations sont majoritaires entres les mesures subjectives, mais peuvent aussi apparaitre entre des mesures de natures différentes comme par exemple entre l échelle visuelle analogique et la pupillométrie. A ce sujet, l obtention de corrélations négatives entre ces deux paramètres suscite de nombreuses autres interrogations sur les quantités ou les notions réellement mesurées. De nombreux auteurs en arrivent à la conclusion que peut-être les mesures subjectives, comportementales ou physiologiques explorent chacune une facette différente de l effort d écoute. Parmi toutes les fonctions cognitives engagées, il est difficile d imaginer qu une seule mesure puisse en effet quantifier de manière complète cette notion. Nous avons également démontré l existence de corrélation entre certaine échelles visuelles analogiques et certains scores d intelligibilité obtenus lors des différents test de compréhension dans le bruit. Ces corrélations tendent à prouver que plus le score de l EVA est important, plus le seuil d intelligibilité sera élevé, et donc moins bonne sera la compréhension dans le bruit. Ces résultats peuvent se montrer utiles dans l exercice de la profession d audioprothésiste au quotidien, tant il est rapide et facile de proposer une auto-évaluation de l effort d écoute à l aide d une échelle visuelle analogique adaptée. En effet, cela pourrait être un indicateur sur les niveaux de difficultés rencontrés lors d écoute dans des situations défavorables. Il serait cependant nécessaire et intéressant d approfondir les études de liens entre les mesures d effort d écoute, afin d identifier un maximum de variables dépendantes ou confondantes qui peuvent influer sur la nature des résultats, rendant l émergence de preuves parfois difficile. 46

47 Bibliographie Alhanbali, S., Dawes, P., Lloyd, S., & Munro, K. J. (2017). Self-reported listening-related effort and fatigue in hearing-impaired adults. Ear and Hearing, 38(1), e39-e48. Baddeley, A. (2012). Working memory : Theories, models, and controversies. Annual review of psychology, 63, Başkent, D., Clarke, J., Pals, C., Benard, M. R., Bhargava, P., Saija, J., Gaudrain, E. (2016a) Cognitive compensation of speech perception with hearing impairment, cochlear implants, and aging: How and to what degree can it be achieved? Trends in Hearing 20: 1 16 Beatty, J. (1982) Task-evoked pupillary responses, processing load, and the structure of processing resources. Psychological Bulletin 91(2): 276 Bidet-Caulet, A. (2007). Mécanismes neurophysiologiques de la perception de flux sonores chez l'homme: effets des contextes acoustiques et attentionnels (Doctoral dissertation). Blamey, P., Artieres, F., Başkent, D., Bergeron, F., Beynon, A., Burke, E., Govaerts, P. J. (2013) Factors affecting auditory performance of postlinguistically deaf adults using cochlear implants: An update with 2251 patients. Audiology and Neurotology 18(1): Broadbent, D. E. (1958). Perception and communication. Elmsford, NY, US. Collette, F., & Van der Linden, M. (2002). Brain imaging of the central executive component of working memory. Neuroscience & Biobehavioral Reviews, 26(2), Cusack, R., Deeks, J., Aikman, G. et Carlyon, R.P. (2004). Effects of location, frequency region, and time course of selective attention on auditory scene analysis, J Exp Psychol Hum Percept Perform, 30 : Desjardins, J. L., & Doherty, K. A. (2014). The effect of hearing aid noise reduction on listening effort in hearingimpaired adults. Ear and Hearing, 35(6), Francis, A. L., MacPherson, M. K., Chandrasekaran, B., & Alvar, A. M. (2016). Autonomic nervous system responses during perception of masked speech may reflect constructs other than subjective listening effort. Frontiers in psychology, 7, 263. Gagne, J. P., Besser, J., & Lemke, U. (2017). Behavioral assessment of listening effort using a dual-task paradigm: A review. Trends in hearing, 21, Gosselin, P. A., & Gagné, J. P. (2011). Older adults expend more listening effort than young adults recognizing speech in noise. Journal of Speech, Language, and Hearing Research. Hällgren, M., Larsby, B., Lyxell, B., & Arlinger, S. (2005). Speech understanding in quiet and noise, with and without hearing aids: International Journal of Audiology, 44(10), Kahneman, D. (1973). Attention and effort (Vol. 1063). Englewood Cliffs, NJ: Prentice-Hall. 47

48 Koelewijn, T., Zekveld, A. A., Festen, J. M., & Kramer, S. E. (2012). Pupil dilation uncovers extra listening effort in the presence of a single-talker masker. Ear and Hearing, 33(2), Koelewijn, T., Zekveld, A. A., Festen, J. M., & Kramer, S. E. (2014). The influence of informational masking on speech perception and pupil response in adults with hearing impairment. The Journal of the Acoustical Society of America, 135(3), Koelewijn, T., de Kluiver, H., Shinn-Cunningham, B. G., Zekveld, A. A., & Kramer, S. E. (2015). The pupil response reveals increased listening effort when it is difficult to focus attention. Hearing research, 323, Kramer, S. E., Kapteyn, T. S., & Houtgast, T. (2006). Occupational performance: Comparing normally-hearing and hearing-impaired employees using the Amsterdam Checklist for Hearing and Work: International journal of audiology, 45(9), Lorenzi, C., Gilbert, G., Carn, H., Garnier, S., & Moore, B. C. (2006). Speech perception problems of the hearing impaired reflect inability to use temporal fine structure. Proceedings of the National Academy of Sciences, 103(49), Lutzenberger, W., Ripper, B., Busse, L., Birbaumer, N. et Kaiser, J. (2002). Dynamics of gamma-band activity during an audiospatial working memory task in humans, J Neurosci, 22 : Maison, S., Micheyl, C. et Collet, L. (2001). Influence of focused auditory attention on cochlear activity in humans, Psychophysiology, 38 : McCoy, S. L., Tun, P. A., Cox, L. C., Colangelo, M., Stewart, R. A., & Wingfield, A. (2005). Hearing loss and perceptual effort: Downstream effects on older adults memory for speech. The Quarterly Journal of Experimental Psychology Section A, 58(1), McGarrigle, R., Munro, K. J., Dawes, P., Stewart, A. J., Moore, D. R., Barry, J. G., & Amitay, S. (2014). Listening effort and fatigue: What exactly are we measuring? A British Society of Audiology Cognition in Hearing Special Interest Group white paper. International journal of audiology, 53(7), MOREL Romanne, GALLEGO Stéphane (dir.). (2018). L effort d écoute auto-déclaré chez les personnes adultes malentendantes. Mémoire d audioprothèse. Lyon : Université Claude Bernard. Nachtegaal, J., Kuik, D. J., Anema, J. R., Goverts, S. T., Festen, J. M., & Kramer, S. E. (2009). Hearing status, need for recovery after work, and psychosocial work characteristics: Results from an internet-based national survey on hearing. International journal of audiology, 48(10), Ohlenforst, B., Zekveld, A. A., Jansma, E. P., Wang, Y., Naylor, G., Lorens, A.,... & Kramer, S. E. (2017a). Effects of hearing impairment and hearing aid amplification on listening effort: A systematic review. Ear and hearing, 38(3), 267. Ohlenforst, B., Zekveld, A. A., Lunner, T., Wendt, D., Naylor, G., Wang, Y.,... & Kramer, S. E. (2017b). Impact of stimulus-related factors and hearing impairment on listening effort as indicated by pupil dilation. Hearing Research, 351,

49 Pals, C., Sarampalis, A., & Başkent, D. (2013). Listening effort with cochlear implant simulations. Journal of Speech, Language, and Hearing Research. PALMER Margaux, REMBAUD Frédéric (dir.). (2019). Performances d intelligibilité en milieux complexes : capacités d inhibition et sensibilité à la structure fine sont-ils de bons prédicteurs? Mémoire d audioprothèse. Toulouse : Université Paul Sabatier Pichora-Fuller, M. K., Mick, P., & Reed, M. (2015, August). Hearing, cognition, and healthy aging: Social and public health implications of the links between age-related declines in hearing and cognition. In Seminars in Hearing (Vol. 36, No. 3, p. 122). Thieme Medical Publishers. Pichora-Fuller, M. K., Kramer, S. E., Eckert, M. A., Edwards, B., Hornsby, B. W., Humes, L. E.,... & Naylor, G. (2016). Hearing impairment and cognitive energy: The framework for understanding effortful listening (FUEL). Ear and Hearing, 37, 5S-27S. ROUAULT Anne, BOISSELEAU Sandrine (dir.). (2018). L effort d écoute chez les implantés cochléaires Oticon Médical, dans le silence et dans le bruit. Mémoire d audioprothèse. Rennes : Université de Rennes 1. Shapiro, S. S., & Wilk, M. B. (1965). An analysis of variance test for normality (complete samples). Biometrika, 52(3/4), Schmidtke, J. (2014) Second language experience modulates word retrieval effort in bilinguals: Evidence from pupillometry. Frontiers in Psychology 5: 137 Unsworth, N., Robison, M. K. (2016) Pupillary correlates of lapses of sustained attention. Cognitive, Affective, & Behavioral Neuroscience 16(4): Vaillancourt, V., Laroche, C., Mayer, C., Basque, C., Nali, M., Eriks-Brophy, A.,... & Giguère, C. (2005). Adaptation of the hint (hearing in noise test) for adult canadian francophone populations:. International Journal of Audiology, 44(6), Van Tasell, D. J., & Yanz, J. L. (1987). Speech recognition threshold in noise: effects of hearing loss, frequency response, and speech materials. Journal of Speech, Language, and Hearing Research, 30(3), Wagner, A. E., Nagels, L., Toffanin, P., Opie, J. M., & Başkent, D. (2019). Individual Variations in Effort: Assessing Pupillometry for the Hearing Impaired. Trends in Hearing. Wang, Y., Naylor, G., Kramer, S. E., Zekveld, A. A., Wendt, D., Ohlenforst, B., & Lunner, T. (2018). Relations between self-reported daily-life fatigue, hearing status, and pupil dilation during a speech perception in noise task. Ear and Hearing, 39(3), Wingfield, A., Tun, P. A., & McCoy, S. L. (2005). Hearing loss in older adulthood: What it is and how it interacts with cognitive performance. Current directions in psychological science, 14(3), Wingfield, A. (2016). Evolution of models of working memory and cognitive resources. Ear and hearing, 37, 35S- 43S. 49

50 Winn, M. B., Wendt, D., Koelewijn, T., & Kuchinsky, S. E. (2018). Best practices and advice for using pupillometry to measure listening effort: An introduction for those who want to get started. Trends in hearing, 22, Wu, Y. H., Stangl, E., Zhang, X., Perkins, J., & Eilers, E. (2016). Psychometric functions of dual-task paradigms for measuring listening effort. Ear and hearing, 37(6), 660. Zekveld, A. A., Kramer, S. E., & Festen, J. M. (2010). Pupil response as an indication of effortful listening: The influence of sentence intelligibility. Ear and hearing, 31(4), Zekveld, A. A., Kramer, S. E., & Festen, J. M. (2011). Cognitive load during speech perception in noise: The influence of age, hearing loss, and cognition on the pupil response. Ear and hearing, 32(4), Zekveld, A. A., & Kramer, S. E. (2014). Cognitive processing load across a wide range of listening conditions: Insights from pupillometry. Psychophysiology, 51(3), Zekveld, A. A., Koelewijn, T., & Kramer, S. E. (2018). The pupil dilation response to auditory stimuli: current state of knowledge. Trends in hearing, 22,

51 Annexes Annexe 1 : Listes 1 et 2 des phrases du Hint utilisées pour la pupillométrie : Listes 3 et 4 des phrases du Hint utilisées pour le PDT et la mesure du TR : 51

52 Annexe 2 : Questionnaire d Ahlanbali adapté sur deux colonnes : sans appareil et avec appareil : Annexe 3 : Données démographiques et audiométriques : 52

53 Annexe 4 : Résultats aux questionnaires d Alhanbali (session a : sans appareils ; session b : avec appareils) : Annexe 5 : Résultats aux EVA (session a : sans appareils ; session b : avec appareils) : 53

54 Annexe 6 : Résultats des temps de réaction (session a : sans appareils ; session b : avec appareils) 54

55 Annexe 7 : Résultats aux PDT (session a : sans appareils ; session b : avec appareils) : 55

56 Annexe 8 : Résultats de la pupillométrie (session a : sans appareils) 56

57 Annexe 9 : Résultats de la pupillométrie (session b : avec appareils) 57

58 Annexe 10 : Récapitulatif des résultats : Annexe 11 : Test de normalité de Shapiro-Wilk : Pop. totale P1 P2 sans app. P2 avec app. p-value Shapiro-Wilk Var. paramétrique p-value Shapiro-Wilk Var. paramétrique p-value Shapiro-Wilk Var. paramétrique p-value Shapiro-Wilk Var. paramétrique Questionnaire EVA 1 EVA 2 PDT TR Pupillométrie SRT SRT (pdt) (pup) 0,005 0,082 0,035 0,577 0,155 0,099 0,729 0,774 non non non oui oui non oui oui 0,7 0,028 0,345 0,253 0,024 0,707 0,263 0,134 oui non oui oui non oui oui oui 0,325 0,462 0,01 0,928 0,27 0,117 0,529 0,371 oui oui non oui oui oui oui oui 0,617 0,583 0,442 0,85 0,077 0,344 0,005 0,352 oui oui oui oui non oui non oui 58

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