Lait bio. Une troisieme. de conversions reussies DOSSIER

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "Lait bio. Une troisieme. de conversions reussies DOSSIER"

Transcription

1 23 [ ` vague Une troisieme de conversions reussies Coordination du dossier : (chambres d agriculture de Bretagne) et Chantal Pape (Terra). Rédaction :, Stéphane Boulent (chambres d agriculture de Bretagne) Chantal Pape, Claire Le Clève (Terra) La collecte de lait biologique en Bretagne a connu une croissance à deux chiffres sur les dernières campagnes laitières : + 22 % ( ), + 24 % ( ) et encore + 17 % ( ). Le nombre de producteurs bio a doublé depuis Aujourd hui, plus de 890 producteurs de lait bio bretons sont notifiés à l agence bio. Pour les éleveurs qui ont franchi le pas de la conversion à l agriculture biologique lors de cette troisième vague, la satisfaction est au rendez-vous. Les témoignages recueillis dans ce dossier confirmeront leur seul regret de ne pas s être lancé plus tôt. Les choix techniques visant à renforcer l autonomie des exploitations ont sécurisé la conversion et permis d atteindre ou de dépasser les objectifs économiques fixés. En ce moment, face aux incertitudes du marché, les collecteurs se montrent plutôt prudents sur de nouveaux engagements en bio : certains diffèrent les réponses pour de nouveaux volumes à l automne, d autres étudient seulement les projets de leurs producteurs conventionnels Cette pause doit permettre de laisser le temps de la réflexion à de nouveaux projets. Stéphane Boulent Lait bio

2 La conversion bio se deroule-t-elle toujours? comme prevu [ Echanger avec d autres éleveurs en conversion permet de lever des craintes avant d aborder de nouvelles pratiques. Le scénario retenu était finalement encore trop intensif. Je me suis prêté au jeu en diminuant le plus possible la part de concentré dans la ration Audrey Guillaume, stagiaire à la chambre d agriculture, a analysé les trajectoires de vingt exploitations laitières récemment converties en bio et mesuré les écarts avec les prévisions initiales. Premier constat : des éleveurs ravis, qui regrettent seulement de n avoir pas franchi le pas plus tôt. Fin début 2016, les éleveurs enquêtés sont à la tête de systèmes conventionnels classiques, des structures de taille familiale moyenne pour la Bretagne : 65 vaches et la suite pour une production laitière de l sur 94 ha. Dans un contexte de baisse du prix du lait conventionnel, ils s interrogent sur l opportunité d une conversion en agriculture biologique et demandent au conseiller de la chambre d agriculture de réaliser un Pass Bio. Il est intéressant de regarder dans le rétroviseur et de tirer les enseignements de ces trajectoires de conversion. de la ration maïs vers l herbe a été plus radicale avec la période de conversion vécue comme une période de "rodage" en gestion du pâturage. Encore plus que dans les prévisions, l assolement fait, après la conversion, une très large place à la production fourragère 1. Les éleveurs mettent l autonomie alimentaire au cœur de leur projet. Les surfaces en cultures de vente sont remplacées par l implantation de prairies. Par contre, les éleveurs conservent une surface en maïs plus importante que prévu, comme une garantie d avoir des rations hivernales suffisamment riches. Malgré des craintes au démarrage de passer au désherbage 100 % mécanique, les rendements en maïs ont été "à la hauteur de leurs attentes", sauf dans quelques secteurs séchants du sud Morbihan ou d Ille et Vilaine. La betterave est arrêtée en raison d une trop forte concurrence des adventices. L arrêt des apports d engrais chimique sur les parcelles d herbe a entrainé une baisse de rendement pour le tiers des exploitations. Davantage de prairies Moins de lait par vache Au départ, pour la moitié des producteurs interrogés, "l herbe représentait déjà une part non négligeable de la ration" et ils avaient déjà "une certaine expérience dans la gestion de l herbe". Pour les autres, la transition Pour les producteurs, il était déjà difficile d anticiper une forte diminution de la production laitière individuelle en passant de litres par vache à litres dans le projet. En réalité, c est encore plus, avec litres de lait de moins en moyenne (de 0 à litres suivant les élevages) pour une production en bio de litres par vache. La moitié des producteurs a augmenté le nombre de vaches laitières, en gardant toutes leurs génisses pour palier la baisse de quantité de lait livré lorsque les surfaces disponibles au pâturage et les rendements le permettaient. Les autres ont gardé le même nombre de vaches et accepté cette baisse de volume. Certains ont modifié la période de vêlage "en les calant sur la pousse de l herbe", d autres ont travaillé sur des prairies multi-espèces pour allonger la période de pâturage et ainsi moins subir les aléas météo. Le niveau de chargement est conforme aux prévisions et passe de 1.4 à 1.2 UGB/ha. Les éleveurs, face au prix élevé des correcteurs azotés, ont fortement limité les achats et utilisent de préférence des mélanges céréaliers autoproduits. Davantage de rentabilité Les quantités de concentrés par litre de lait sont divisées par deux. Le coût alimentaire est ainsi plus faible que dans les prévisions. En moyenne, les producteurs livrent litres de lait par an, soit 18 % de lait de moins que leur dernière année en conventionnel, mais un peu plus que les prévisions 1. 24

3 25 1 Avant la conversion résultats 2015 Trajectoires technico-éeconomiques de 20 éelevages bretons passes en agriculture biologique PASS BIO prévisions 2018 Année complète bio résultats 2018 Effectif vaches 65.6 vl 64.7 vl 73.4 vl Lait vendu par an l l l Lait vendu par vache et par an l l l Lait par ha SFP l l l % SFP /SAU 79 % 86 % 96 % % maïs /SFP 25,7 % 9,9 % 10,5 % Concentrés g/l de lait 188 g 94 g 93 g Coût alimentaire VL /1 000 l Frais vétérinaires / vache version prudente version optimiste Prix du lait /1 000 l Vente de lait Marge Brute atelier lait Excédent Brut dexploitation EBE / Produit Brut 46% 50% 56% 57% La bonne surprise vient des résultats économiques. Ils sont en moyenne supérieurs aux prévisions même les plus optimistes. Grâce au prix du lait biologique et à la maitrise des charges opérationnelles, la marge brute de l atelier lait est supérieure de à la dernière année en conventionnel. La perte de marge sur les cultures de vente est largement compensée. L Excédent brut d exploitation progresse de 40 % et dépasse les en moyenne. De nombreux producteurs jugent que l étude Pass Bio est prudente, "un brin trop prudente" au niveau du résultat économique, mais soulignent que personne ne peut prédire l évolution des marchés. Ils ne pensaient pas que "l EBE allait autant progresser". En majorité, ils sont satisfaits d avoir dépassé les objectifs qu ils s étaient fixés au démarrage. Afin de sécuriser leur conversion, les vingt producteurs ont tous mis en avant l importance de partager les expériences. Ils ont tous participé à des groupes d échanges, des portes ouvertes, des rendez-vous techniques afin de disposer de nouvelles références, mais surtout de rencontrer d autres producteurs et ainsi partager "les trucs qui marchent et ceux qui ne marchent pas..." Audrey Guillaume Avis des Eleveurs sur le Pass Bio Le Pass Bio diagnostic est une "étude indispensable au passage en bio". Cette simulation complète permet de "se projeter dans le projet de conversion" et d avoir concrètement "sur papier" les besoins en fourrages, les rotations à prévoir, l assolement et surtout un prévisionnel économique sur 2 ans de conversion et 3 ans en bio. Cette "bonne base de travail" aide à "se mettre en confiance sans lourdeur administrative". Le conseiller bio de la chambre d agriculture maitrise bien les références technico-économiques et parfois il est difficile de se projeter avec autant de lait en moins. En étudiant au moins deux hypothèses, cela éclaire sur le scénario le plus judicieux à suivre. Le challenge ensuite est de faire mieux que les prévisions! Paroles DEleveurs "Quest-ce qui vous fait dire QUE votre conversion est reussie?" Pour 90 % des enquêtés, la première réponse est empreinte d émotion. "Je suis mieux dans ma tête et nous sommes heureux en famille". Ils l expliquent par une baisse de la charge mentale. "J avais tout le temps la tête dans le guidon", "je ressentais une pression en conventionnel, toujours faire plus et aller plus vite". Certains notent une amélioration de l ambiance familiale. "J arrive à me dégager du temps pour ma famille en me faisant remplacer". "Mes enfants me posent des questions sur ce que je fais, car ils me sentent épanouie et motivée dans mon métier. J ai quelque chose de bon à leur transmettre". Ils redécouvrent le plaisir de leur métier d agriculteur et en sont fiers. "Je suis enfin en phase avec ce que je suis et finalement j étais un peu bio dans ma tête sans me l avouer". L autonomie financière, qui s améliore dans plusieurs fermes, est également une satisfaction importante. "Je suis enfin payé du travail que je fais". "Je peux payer mes factures en temps et en heure" ou encore "j arrive à dormir des nuits complètes". Ils subissent moins "le discours des technico-commerciaux". Ils n ont aucun regret hormis peut-être "celui de ne pas avoir franchi le pas avant".

4 `A chacun sa conversion Laccessibilité au pâturage facilite la conversion en AB. Nombreux sont les éleveurs laitiers aujourd hui, pour des raisons diverses, à s interroger sur leur système de production. Le passage en bio fait partie des orientations possibles, mais le choix du type de conversion n est pas sans conséquence sur l élevage. La conversion est une période de transition vers l agriculture biologique. C est souvent une période délicate et stressante pour les éle- veurs qui doivent respecter un nouveau cahier des charges. Il existe deux types de conversion soit simultanée, soit non simultanée 1, chacune étant associée à une durée différente. Dans le cas d une conversion simultanée, les terres et les animaux sont engagés en AB en même temps. Au bout de 24 mois, les produits (lait, viande) sont commercialisés en AB. Lors d une conversion non simultanée, les terres sont d abord engagées en AB pendant 24 mois. La conversion des animaux débutera quant à elle (au minimum) un an après celle des terres, et durera 6 mois pour ce qui concerne les bovins. La commercialisation du lait pourra être valorisée en bio à partir de ce moment, soit au minimum 18 mois après le début de la conversion des terres. Un impact sur la gestion des stocks Même si la conversion non simultanée parait financièrement intéressante, il faut mesurer son impact sur la gestion des stocks. Pour pouvoir engager les vaches en AB, il faut disposer d un maximum d alimentation C2 produit sur l exploitation, puisque seuls 20 % de la ration (calculé sur les 6 mois de conversion) peuvent provenir de l utilisation d herbe ou de protéagineux C1 produits sur la ferme. L ensilage de maïs et les céréales (grain ou ensilés) C1 ainsi que les stocks conventionnels sont interdits. Ils doivent être terminés avant d engager les animaux en AB. La date d entrée en conversion des bovins dépend donc du caractère herbager du système et des stocks de l exploitation. Concrètement, les bovins doivent avoir accès au maximum au pâturage, afin de limiter l apport de stocks fourragers C1 et permettre de constituer dans le même temps des stocks fourragers C2. La production envisagée la 1ère année sur les surfaces supplémentaires en prairies implantées récemment peut être insuffisante. Et certains éleveurs ne maîtrisent pas encore forcément la conduite de l herbe. Ce mode de conversion demande donc d être en flux tendu durant la période de transition sur la gestion des fourrages. L intérêt économique est à évaluer entre la vente d une production de lait en conventionnel sur la première année de conversion, la commercialisation du lait en bio 6 mois après la conversion des animaux, et la complexité de la gestion des stocks. Ces notions sont également à prendre en compte dans un contexte d aléas climatiques pouvant pénaliser la sécurité alimentaire par l achat de fourrages bio. Sans oublier que le produit viande n est commercialisé en bio que lorsque l animal a passé 12 mois de conversion et au moins ¾ de sa vie en AB. Les éleveurs qui Stéphane Boulent 26

5 27 font le choix d une conversion non simultanée doivent anticiper conjointement l évolution de l assolement pour prévoir des stocks fourragers C2 et assurer une transition alimentaire progressive vers une ration à base d herbe. Une conversion sur 2 ans La conversion simultanée s avère plus simple sur la gestion des stocks. Les aliments conventionnels et C1 produits sur l exploitation doivent être consommés pendant les 2 ans de conversion du troupeau. Il n y a pas de pourcentage à respecter. Par contre, l achat de concentré ou de fourrage pendant les 2 ans de transition doit se faire en AB alors que le lait est vendu au prix conventionnel. Le coût alimentaire peut être alors plus élevé si le système n est pas autonome, gage de réussite en agriculture biologique. Même si la conversion simultanée semble moins risquée, une trésorerie saine pourra faire face économiquement aux évolutions du nouveau système 1 DeUX TYPES DE CONVERSION CONVERSION SIMULTANEE CONVERSION NON SIMULTANEE La conversion demande dengager une ré e ion sur la cohérence de son système d e ploitation (implantation des prairies, baisse de production, ). Au-delà des aspects financiers, la conversion en agriculture biologique demande avant tout d engager une réflexion sur la cohérence de son système de production, en s appropriant les principes et les techniques de la bio. Quelques soient les stratégies fourragères choisies, la conversion doit être réfléchie, afin de sécuriser ce changement d orientation sur l exploitation. Stéphane Boulent Année 1 Année 2 Année 3 Terre C1 C2 AB roupeau C1 C2 AB Alimentation 0 % de conventionnel ou C1 acheté, 100 % stocks auto produits con ma de ac eté 100 % aliment AB 0 % de conventionnel ou C1 acheté; ma stoc s auto produits issus de prairies protéa ineu stoc s auto produits ma de ac eté aliment Commercialisation Lait et viande conventionnel Lait et viande AB Année 1 Année 2 Année 3 Terre C1 C2 AB roupeau 6 mois AB AB Alimentation roupeau conduit en conventionnel de con entionnel ou ac eté ma stoc s auto produits issus de prairies protéa ineu stoc s auto produits ma de ac eté aliment Commercialisation Lait et viande conventionnel Lait AB Lait et viande AB* Plus de 950 Passbio [soutenus en dix ans Le dispositif Pass bio, lancé par la Région Bretagne en lien avec Initiative Bio Bretagne, existe depuis En dix ans d existence, environ 950 demandes ont été soutenues, pour une enveloppe financière d un million d euros ( pour un diagnostic et pour un suivi, 170 bénéficiaires ont été soutenus sur les deux volets). Ce dispositif est venu répondre à un besoin fort d accompagnement technico-économique vers la conversion en agriculture biologique. Tant sur le volet diagnostic que sur le volet suivi, il contribue à sécuriser les producteurs lors de décisions très importantes pour la réussite de leur projet. Les demandes émanent en grande majorité des producteurs de lait. Ainsi, un atelier bovin (éventuellement associé à une autre production) est présent dans 7 fermes bénéficiaires sur 10. Après des démarrages timides et en moyenne une quarantaine de dossiers par an, les demandes ont fortement augmenté à partir de fin 2015, en lien avec le développement de la production laitière biologique bretonne. L année 2016 reste l année record avec 188 demandes. Dans deux tiers des cas, le Passbio diagnostic se transforme en une conversion. Pour les autres, tous les ingrédients de la conversion ne sont pas réunis, comme, par exemple, des engagements bancaires trop importants, une autonomie insuffisante ou encore une surface accessible insuffisante. Le projet de conversion doit alors être différé. Quand les conditions sont enfin réunies, des éleveurs se lancent à nouveau, parfois plus de 5 ans plus tard. / *Les vaches de réforme doivent respecter une durée de conversion dun an et la régle des 3/4 de vie en bio pour une valorisation de la viande en AB.

6 28 A ` la ferme de Keryvon une conversion A ` la bio plus simple que prevu Ils craignaient de manquer de fourrage et de ne pas dégager suffisamment de revenu pour faire face à leurs annuités. À la ferme de Keryvon, à Saint Derrien (29), Daniel Philippe et Harmony Philipps ont anticipé le passage à la bio, en misant sur l herbe. Participant à un groupe, ils se sont entourés de compétences capables de répondre à leurs interrogations et inquiétudes. Et tout s est bien passé! Installé en 2015 sur la ferme familiale, Daniel Philippe a été rejoint par sa compagne, Harmony Philipps, courant 2019, quelques mois après avoir entamé la conversion à l agriculture biologique. Il faut produire à partir de ce que nos terres sont capables de donner "J ai toujours voulu m installer". Après un CS lait et une dizaine d années comme salarié à Finistère remplacement, Daniel Philippe profite du départ en retraite de son père pour franchir le pas, en Il reprend la ferme d un voisin et la SAU passe de 50 à 100 ha, avec un droit à produire de l, et déjà l idée de la bio. "Je ne voulais plus traiter ni acheter du soja à l autre bout du monde". Prudent, il procède par étapes et commence par arrêter les 10 ha de pommes de terre puis les céréales. "Ici, malgré les 35 ha accessibles, le silo à maïs n était jamais fermé". Il mise sur l herbe, investit dans du matériel de fenaison (faucheuse, faneuse, andaineur...), améliore les chemins, valorise les zones humides, où le jonc disparaît peu à peu Viser l autonomie fourragère En 2018, sa mère fait, à son tour, valoir ses droits à la retraite. Et se pose la question de son remplacement. "J ai songé à embaucher un salarié à plein temps. Mais gérer seul toute la charge mentale de l exploitation me paraissait lourd". La solution viendra d Harmony Philipps, sa compagne. "Elle était infirmière et me donnait un coup de main sur la ferme". Elle décide à son tour de s installer et commence une formation à Saint Ségal. "En stage sur une ferme laitière bio, j ai énormément appris, indique la jeune femme. L agriculteur a joué le jeu et mis tous ses chiffres sur la table". Voilà qui conforte encore le souhait d autonomie fourragère du couple. "Il faut produire à partir de ce que nos terres sont capables de donner, en limitant les charges". Ils entament la conversion à la bio fin 2018 et optent pour une transition en non-simultané. Diminuer la part de maïs Dans l assolement, le maïs occupe une dizaine d hectares, contre 30 il n y a pas si longtemps. "Nous réfléchissons à le réduire encore, explique Daniel. C est du stress au moment de l implantation". Cette année, un passage de houe et un binage ont permis une culture propre. "A 14,5 t MS/ha, l année a été favorable. Et notre maïs n avait rien à envier au conventionnel". Pour le remplacer, les éleveurs misent sur une herbe stockée de qualité. "Nos 30 ha destinés à la fauche sont récoltés au bon stade, tous les mois". Et après lecture d un article sur les essais menés à Trévarez, ils implantent un mélange à base de fétuque, fléole, ray-grass, trèfles blanc et violet, pour une plus grande longévité de la prairie, et une meilleure productivité. Les excédents d herbe, eux, sont enrubannés. Un fourrage qui sera distribué aux génisses ou qui servira à faire la jonction, quand l herbe pâturée se fait plus rare. Un coût de production moindre Première victoire : le silo à maïs est fermé pendant deux mois la première année de conversion. Un objectif que se fixe désormais le couple. "Mais l été dernier a été très sec. Et nous n avons pu le fermer qu un mois". Avec une ration hivernale basée aux deux tiers sur l herbe, ils décident aussi de se passer de correcteur. Non sans inquiétude. "On produit moins que ce qu on pensait. Mais Morgane, notre conseillère BCEL Ouest, nous a rassurés : la production, 18 kg, est conforme à la ration. Et le coût de production a nettement diminué". S entourer "La conversion s est bien passée". Croisement trois voies, appel à l ostéopathe en préventif, soins aux animaux grâce à la phytothérapie : de nombreux changements ont été opérés. Si le jeune couple craignait de n avoir pas suffisamment de nourriture pour son troupeau, la question financière le taraudait aussi. "Avec une installation, la reprise d une ferme, la rénovation d un bâtiment et une nouvelle salle de traite, nos annuités sont importantes. Il fallait pouvoir dégager du revenu". Là encore, pari gagné! Si les litrages ont diminué, les charges aussi, qu il s agisse du coût alimentaire, des frais véto..., et le prix du lait a nettement augmenté. "Et on est beaucoup moins stressés, apprécie Harmony. Dès qu on a des inquiétudes, Isabelle Pailler, conseillère à la chambre d agriculture, vient et nous rassure". Les éleveurs peuvent aussi compter sur le groupe des "jeunes" producteurs bio qu elle anime. "Les thématiques collent à nos préoccupations". Favoriser la biodiversité A peine installés, les éleveurs ont déjà créé deux talus, pour couper des pentes, et planté 1,5 km de haies, grâce au programme Breizh bocage. "A terme, elles favoriseront la biodiversité et assureront un gain de productivité sur les parcelles adjacentes", détaille Harmony. Elles abriteront aussi les animaux du vent et de la pluie et leur fourniront de l ombre. "Les étés sont de plus en plus chauds, ce qui nous a d ailleurs conduit à planter quelques essences du Sud, en plus des espèces locales". Livreur à Biolait, le jeune couple a aussi décidé de ne plus choisir que des taureaux A2A2 pour inséminer ses vaches. "Le variant A2 de la bêta caséine améliorerait la digestibilité du lait, indique Daniel. Biolait réfléchit à la question. Nous avons décidé de nous lancer". Chantal Pape

7 Ludovic Renaud A ` Elven ^ "comme si je retrouvais le gout" 29 À 35 ans alors qu il devenait père, 15 ans après son installation sur la ferme laitière que la famille Renaud conduit à Elven (56), Ludovic a entamé sa conversion à la bio. Une évolution technique sans à-coup et un regain de motivation : "c est comme si j avais retrouvé le goût". Sans crainte, Ludovic Renaud a entamé la conversion de sa ferme au bio à 35 ans. MAE et pass bio lui ont été bien utiles pour franchir ce cap et "retrouver le goût". J ai été surpris qu elles sachent autant pâturer l herbe et donnent autant de lait "J avais 21 ans quand je me suis installé. À 37 ans, je me plais toujours autant. Cette conversion, c est comme si c était une deuxième installation", raconte sans détour Ludovic Renaud qui, depuis sa conversion en 2019, dit même "avoir retrouvé le goût". Ce goût à traire si précieux et remotivant. Installé seul en 2004, son frère le rejoindra pour former un temps un Gaec avec une référence de l pour 60 laitières. Être de nouveau seul, confronté à une trop forte charge de travail, a motivé son passage en bio. Aujourd hui, l sont produits sur 79 ha par un troupeau réduit à 50 Prim holstein donnant kg de moyenne d étable, avec une suite réduite, elle aussi. Moins de production par vache ne l a pas dérangé. Un Pass pour son passage Le passage au bio? "La marche n était pas trop haute pour y arriver. Je m étais engagé dans une MAE 28 en 2017 pour réduire la part de maïs et augmenter celle d herbe. Quand je me suis retrouvé seul, je me suis posé la question : embaucher ou diminuer le nombre de bêtes, passer en bio avoir moins de boulot?". Avant de se lancer, il opte pour le Passbio avec le contrôle laitier pour en évaluer l impact. "C est indispensable", juge-t-il. "J avais la vision précise et exacte de ce qu allait être mon EBE. C est un très bon guide pour évaluer les choses. Car outre le fait d être seul, j avais à financer en plus le rachat des parts sociales de mon frère. Si l étude économique avait conclu qu il me fallait 80 vaches pour y arriver, ça n allait pas", détaille-t-il. Un futur bio averti Conforté par le Passbio (coût pris en charge), il n a pas redouté sa conversion. "Le marché est bon", analyse l éleveur qui livre chez Sodiaal et dit ne pas avoir vécu la crainte du manque de stock en cas de sécheresse. "Ici, nous avons un bon parcellaire autour de la ferme et peu séchant". Une carte maîtresse pour conduire au mieux "l herbe que je gère comme une culture". Il appuie également sur l importance d être bien accompagné. "J ai été bien prévenu. La première année d une conversion en 18 mois, tu produis la même chose et tu es payé avec la prime en plus. C est un peu le jackpot! Il faut être super prudent, ne pas investir. J ai mis de côté pour la deuxième année, où tu produis bien moins et en condition bio ". Conséquences? Chute de production et chute des taux... "Il faut gérer ça et ça se fait". Le plus difficile? "Gérer le stock de maïs car il ne faut plus en avoir en année 2. Je le redoutais et ça s est bien passé", résume Ludovic Renaud. "Plus elles pâturent, plus elles savent pâturer" Ce qui lui a permis de réussir? "Le pâturage! J ai pu produire du lait peu cher. Si on veut faire du bio, il faut faire pâturer", estime-t-il ravi de voir ses vaches y prendre plus que goût. "Je ne savais pas qu elles savaient aussi bien pâturer. Plus elles pâturent et plus elles savent pâturer. On a gaspillé pendant des années de l aliment à l auge", évoque-t-il, tout comme de constater la bien meilleure santé du troupeau. Pour que le pâturage fonctionne bien, "ce doit être accessible, j ai refait des chemins, complété sur 700 m, goudronné", et "la surface doit être en suffisance. Je travaille au paddock et au fil avant", note-t-il. Ici, l herbe est suivie comme une culture, "avec du fumier à l automne", et des choix variétaux, "pour la fauche ray-grass, trèfle et luzerne et trèfle blanc et raygrass pour les pâtures". Organisation simplifiée Côté bâtiment, rien n a changé, les vaches sont plus à leur aise "et c est plus rapide à la traite. Je ne fais qu une traite le dimanche", décrit Ludovic d un travail qu il souhaite alléger encore. Avec un déprimage qui a débuté le 20 février l an passé, ses bêtes ont pâturé jusqu au 3 décembre. "A partir du printemps je ne distribue plus rien, j apprécie! ". Jusqu à leur départ, les petits veaux mâles sont élevés sous la mère. "Je songe aux vaches nourrices pour mes petites femelles. Je réfléchis aussi à la monotraite, pourquoi pas", envisage pour l avenir cet éleveur serein, qui apprécie un rythme allégé et la fin de ses premiers investissements Un choix vers le bio qu il encourage à faire, "c est atteignable par tout le monde à condition d avoir de bonnes bases, un parcellaire et une trésorerie adaptés". Et de conclure "je n ai jamais été aussi bien que depuis que je fais du bio". Claire Le Cleve

RÉSULTATS DE L OBSERVATOIRE TECHNICO-ÉCONOMIQUE DU RAD Synthèse 2011 - Exercice comptable 2010

RÉSULTATS DE L OBSERVATOIRE TECHNICO-ÉCONOMIQUE DU RAD Synthèse 2011 - Exercice comptable 2010 Les essentiels du Réseau agriculture durable RÉSULTATS DE L OBSERVATOIRE TECHNICO-ÉCONOMIQUE DU Synthèse 2011 - Exercice comptable 2010 Réseau d information comptable agricole du Ministère de l Agriculture,

Plus en détail

CAPRINS LAITIERS + BOVINS VIANDE ENSILAGE DE MAÏS

CAPRINS LAITIERS + BOVINS VIANDE ENSILAGE DE MAÏS CLBV AQMP02 CAPRINS LAITIERS + BOVINS VIANDE ENSILAGE DE MAÏS 2 UMO sur 39 ha avec 200 chèvres produisant 160 000 litres de lait et engraissement de 40 génisses Ce système se rencontre principalement dans

Plus en détail

Produire avec de l'herbe Du sol à l'animal

Produire avec de l'herbe Du sol à l'animal GUIDE PRATIQUE DE L'ÉLEVEUR Produire avec de l'herbe Du sol à l'animal avril 2011 BRETAGNE PAYS DE LA LOIRE SOMMAIRE Paroles d éleveurs 4 Quelle place donner à l herbe Le choix d un système fourrager 8

Plus en détail

ACTION N 1 Réseau d élevages bovins laitiers en Agrobiologie

ACTION N 1 Réseau d élevages bovins laitiers en Agrobiologie ACTION N 1 Réseau d élevages bovins laitiers en Agrobiologie Capacité d adaptation des systèmes en Agriculture Biologique aux épisodes de sécheresse AUTONOMIE ALIMENTAIRE Maître d œuvre : Chambres d Agriculture

Plus en détail

Systèmes bovins laitiers en Poitou-Charentes

Systèmes bovins laitiers en Poitou-Charentes R E F E R E N C E S Systèmes bovins laitiers en Poitou-Charentes Avril 2008 Les cas-types... mode d emploi R E F E R E N C E S Vous avez dit cas-type? Un cas-type est une exploitation représentative d'un

Plus en détail

Conventions de calcul pour la réalisation des cas types en agriculture biologique

Conventions de calcul pour la réalisation des cas types en agriculture biologique Conventions de calcul pour la réalisation des cas types en agriculture biologique Conjoncture retenue pour la construction des cas-types Prix de la viande bovine Conjoncture 1 er trimestre 2012 Prix des

Plus en détail

L intérêt technico-économique. avec simulations à l'appui

L intérêt technico-économique. avec simulations à l'appui L intérêt technico-économique Titre de du l'engraissement diaporama des mâles avec simulations à l'appui Christèle PINEAU Institut de l'elevage Christele.Pineau@idele.fr Matthieu COUFFIGNAL ARVALIS, Institut

Plus en détail

En zones herbagères, un système spécialisé lait, tout herbe

En zones herbagères, un système spécialisé lait, tout herbe Cas type HL 1 En zones herbagères, un système spécialisé lait, tout herbe Rouen Évreux Amiens Beauvais Arras Lille Laon Culture à faible densité d'élevage Herbagère à forte densité d'élevage Mixte à moyenne

Plus en détail

les cinq étapes pour calculer les jours d avance

les cinq étapes pour calculer les jours d avance À retenir l expérience, acquise grâce à ces outils, permet également une bonne évaluation de la ressource disponible. une fois les mesures réalisées, la quantité d herbe disponible pour le lot se calcule

Plus en détail

Trajectoires laitières

Trajectoires laitières Trajectoires laitières Yannick PECHUZAL Lot Conseil Elevage 13 mars 2014 Cantal 2100 producteurs de lait 1000 élevages mixtes 420 ML 5 AOP fromagères Filière Collecte : 360 Ml 60% SODIAAL et assimilés

Plus en détail

Sorgho grain sucrier ensilage L assurance sécheresses

Sorgho grain sucrier ensilage L assurance sécheresses Sorgho grain sucrier ensilage L assurance sécheresses Sorgho grain sucrier Itinéraire cultural Type de sol et préparation avant semis Le sorgho grain sucrier est relativement peu exigeant par rapport au

Plus en détail

POURQUOI VISIOLYS? SOMMAIRE VOUS PROPOSE : Un monde qui bouge COMPRENDRE. Analyses et adaptations SE REPÉRER SE PROJETER ET CHOISIR

POURQUOI VISIOLYS? SOMMAIRE VOUS PROPOSE : Un monde qui bouge COMPRENDRE. Analyses et adaptations SE REPÉRER SE PROJETER ET CHOISIR POURQUOI VISIOLYS? EXPERTISE STRATÉGIE ÉCONOMIE Visiolys est né de la volonté commune des deux entreprises de conseil en élevage Clasel et Eilyps de se projeter dans un monde en pleine mutation, de permettre

Plus en détail

Fertiliser le maïs autrement

Fertiliser le maïs autrement Fertiliser le maïs autrement Dans un contexte de renchérissement des ressources en azote organique et de recherche de plus d autonomie, les agriculteurs biologiques picards et leurs conseillers au sein

Plus en détail

mon maïs fourrage, (GNIS) rassemble toutes les parties prenantes de la filière semences française, soit 72 entreprises de sélection,

mon maïs fourrage, (GNIS) rassemble toutes les parties prenantes de la filière semences française, soit 72 entreprises de sélection, Ma vache, mon maïs fourrage, et moi 50 ans de progrès! Depuis maintenant 50 ans, le maïs fourrage a bénéficié avec succès du progrès génétique et de l innovation variétale. Il a su s inscrire durablement

Plus en détail

EPREUVE ECRITE D ADMISSIBILITE

EPREUVE ECRITE D ADMISSIBILITE CONCOURS DE RECRUTEMENT DE PROFESSEURS DE LYCEE PROFESSIONNELS AGRICOLE (PLPA) SESSION 2011 Concours : INTERNE Section : Sciences économiques et sociales et gestion Option A : Sciences économiques et sociales

Plus en détail

Un expérience pluridisciplinaire de l intensification écologique en Agriculture Familiale

Un expérience pluridisciplinaire de l intensification écologique en Agriculture Familiale Le développement du semis-direct sous couverture végétale pour les agriculteurs des exploitations familiales des biomes Cerrados (2005-2009) et Amazonia (2008-2013) Un expérience pluridisciplinaire de

Plus en détail

AVEZ-VOUS PENSÉ À L ALIMENTATION À LA DÉROBÉE?

AVEZ-VOUS PENSÉ À L ALIMENTATION À LA DÉROBÉE? AVEZ-VOUS PENSÉ À L ALIMENTATION À LA DÉROBÉE? Traduit de: PRODUCERS MIGHT WANT TO CONSIDER CREEP FEEDING Auteur: Stephen B. Blezinger, Ph.D., PAS (Copyright 2015 Dr. Stephen B. Blezinger) Adapté en français

Plus en détail

Définition des variables présentées dans le RICA

Définition des variables présentées dans le RICA Les termes en gras italique sont définis par ailleurs dans le lexique. Les termes en italique désignent des variables explicitement recueillies dans le Rica. A B C D E F G H I J K L M N O P Q R S T U V

Plus en détail

DIAGNOSTIC DE DURABILITE du Réseau Agriculture Durable

DIAGNOSTIC DE DURABILITE du Réseau Agriculture Durable DIAGNOSTIC DE DURABILITE du Réseau Agriculture Durable Guide de l utilisateur 2010 Si vous êtes amenés à utiliser cet outil, merci d indiquer votre source. Réseau agriculture durable - Inpact Bretagne

Plus en détail

Elevage de chevaux de trait Comtois spécialisé en circuit de vente directe Vente de poulains finis 8 à 12 mois

Elevage de chevaux de trait Comtois spécialisé en circuit de vente directe Vente de poulains finis 8 à 12 mois RÉFÉrences - Réseau Économique de la Filière Équine Haute-Loire Elevage de chevaux de trait Comtois spécialisé en circuit de vente directe Vente de poulains finis 8 à 12 mois Cet élevage de trait Comtois

Plus en détail

& Que choisir. favoriser le bien-être

& Que choisir. favoriser le bien-être Label Rouge & Agriculture Biologique Que choisir pour favoriser le bien-être des animaux? Un guide des tiné au consommateur Protection mondiale des animaux de ferme Ce petit guide a pour objectif d aider

Plus en détail

L ensilage de maïs en Ardenne? D un point de vue alimentaire. Isabelle Dufrasne Ferme expérimentale Service de Nutrition FMV Université de Liège

L ensilage de maïs en Ardenne? D un point de vue alimentaire. Isabelle Dufrasne Ferme expérimentale Service de Nutrition FMV Université de Liège L ensilage de maïs en Ardenne? D un point de vue alimentaire Isabelle Dufrasne Ferme expérimentale Service de Nutrition FMV Université de Liège Plan L ensilage de maïs en général Caractéristiques anatomiques

Plus en détail

NOP: Organic System Plan (OSP) / EOS: Description de l Unité Information et documents requis

NOP: Organic System Plan (OSP) / EOS: Description de l Unité Information et documents requis TITRE NOP: Organic System Plan (OSP) / EOS: Description de l Unité Information et documents requis Selon le règlement NOP de l USDA 205.406(a), un opérateur certifié doit transmettre chaque année à son

Plus en détail

PAC. ce qui change. vraiment

PAC. ce qui change. vraiment PAC 2014 2020 ce qui change vraiment Dotée d un budget préservé de l ordre de 9,1 milliards par an, la nouvelle pac entrera pleinement en application en 2015 et sera le cadre commun de l agriculture européenne

Plus en détail

DAIRYMAN aux Pays-Bas

DAIRYMAN aux Pays-Bas DAIRYMAN aux Pays-Bas Frans Aarts, Wageningen-UR 15 October 2013 Le secteur laitiers Néerlandais: Une place importante Une production intensive 65% des surfaces agricoles dédiées à la production laitière

Plus en détail

TCS, strip-till et semis direct

TCS, strip-till et semis direct Témoignage dethierry Lesvigne Polyculture Elevage Bovin Lait La Bernaudie 24 480 ALLES- SUR-DORDOGNE Depuis 2008, Thierry Lesvigne a choisi repenser l ensemble de son système agronomique et a arrêté définitivement

Plus en détail

La vie du sol : «Les racines de la fertilité de vos cultures»

La vie du sol : «Les racines de la fertilité de vos cultures» Donner à la nature les moyens d exprimer son potentiel! La vie du sol : «Les racines de la fertilité de vos cultures» BIO3G : 3 rue Basse Madeleine - BP 22-22230 MERDRIGNAC Tél : 02 96 67 41 41 - Fax :

Plus en détail

Le séchage en grange du foin à l énergie solaire PAR MICHEL CARRIER AGR. CLUB LAIT BIO VALACTA

Le séchage en grange du foin à l énergie solaire PAR MICHEL CARRIER AGR. CLUB LAIT BIO VALACTA Le séchage en grange du foin à l énergie solaire PAR MICHEL CARRIER AGR. CLUB LAIT BIO VALACTA Séchage du foin en grange Séchage en grange Technique originaire des zones de montagnes Suisse Autriche Jura

Plus en détail

Organisation des bâtiments dans les grands troupeaux 5 exemples d organisation spatiale en Europe

Organisation des bâtiments dans les grands troupeaux 5 exemples d organisation spatiale en Europe Organisation des bâtiments dans les grands troupeaux 5 exemples d organisation spatiale en Europe Avril 2009 FICHES TECHNIQUES Auteur : Jacques CHARLERY Pôle Herbivores Chambres d agriculture de Bretagne

Plus en détail

SPECIAL FINANCEMENT DE L AGRICULTURE

SPECIAL FINANCEMENT DE L AGRICULTURE SPECIAL FINANCEMENT DE L AGRICULTURE L installation, la mise aux normes, le renouvellement d un matériel, ou tout autre investissement sont autant de situations ou d évènements qui nécessitent des besoins

Plus en détail

Fiche Technique. Filière Maraichage. Mais doux. Septembre 2008

Fiche Technique. Filière Maraichage. Mais doux. Septembre 2008 Fiche Technique Production Peu Développée en Languedoc-Roussillon Filière Maraichage Mais doux Septembre 2008 Rédigée par : Julien GARCIA Chambre Régionale d Agriculture du Languedoc-Roussillon Potentiel

Plus en détail

4. Verdissement, une PAC plus verte

4. Verdissement, une PAC plus verte 4. Verdissement, une PAC plus verte Aides Couplées JA Verdissement Paiement redistributif DPB Trois obligations à respecter : 1. Diversification des assolements 2. Maintien des prairies permanentes 3.

Plus en détail

Revenu agricole 2013 : une année délicate pour les productions céréalières

Revenu agricole 2013 : une année délicate pour les productions céréalières Agreste Champagne-Ardenne n 4 - Juillet 2015 Réseau d information comptable agricole En 2013, le Résultat Courant Avant Impôt (RCAI) moyen des exploitations agricoles champardennaises couvertes par le

Plus en détail

LA DYNAMIQUE DES TROUPEAUX LAITIERS FRANÇAIS À L APPROCHE DE LA FIN DES QUOTAS

LA DYNAMIQUE DES TROUPEAUX LAITIERS FRANÇAIS À L APPROCHE DE LA FIN DES QUOTAS > Les synthèses de FranceAgriMer février 2013 numéro LAIT / 1 LA DYNAMIQUE DES TROUPEAUX LAITIERS FRANÇAIS À L APPROCHE DE LA FIN DES QUOTAS 12 12 rue rue Henri Henri Rol-Tanguy / TSA / TSA 20002 20002

Plus en détail

LE TRAVAIL EN ÉLEVAGE BOVIN LAIT, BOVIN VIANDE ET OVIN VIANDE

LE TRAVAIL EN ÉLEVAGE BOVIN LAIT, BOVIN VIANDE ET OVIN VIANDE RÉSEAUX D ÉLEVAGE POUR LE CONSEIL ET LA PROSPECTIVE COLLECTION RÉFÉRENCES LE TRAVAIL EN ÉLEVAGE BOVIN LAIT, BOVIN VIANDE ET OVIN VIANDE DES RÉFÉRENCES POUR LE CONSEIL NORD-PAS-DE-CALAIS, PICARDIE ET NORMANDIE

Plus en détail

Calcul de la marge brute en production laitière

Calcul de la marge brute en production laitière Mode d emploi : Calcul de la marge brute en production laitière Calculez la marge brute en production laitière sur votre exploitation et comparez-la avec celle d autres exploitations du même type. Utilisation

Plus en détail

Moyens de production. Engrais

Moyens de production. Engrais Engrais Moyens de production Lors de la campagne 2012-2013, les tonnages d engrais livrés diminuent de près de 17% en et représentent à peine plus de 1% des livraisons françaises. Cette évolution est principalement

Plus en détail

«Cette action contribue au PNNS». À CHÂTEAU THIERRY

«Cette action contribue au PNNS». À CHÂTEAU THIERRY «Cette action contribue au PNNS». «IL FAIT BIO À CHÂTEAU THIERRY A Chateau Thierry, la Municipalité souhaite développer les produits BIO et issus de filières de proximité dans les menus de la restauration

Plus en détail

Environnement, économie, société : le maïs sur tous les fronts

Environnement, économie, société : le maïs sur tous les fronts Environnement, économie, société : le maïs sur tous les fronts Millions t 3 000 2 500 2 000 1 500 1 000 La demande en grains va augmenter avec la population 500 MAÏS : +76% 0 2000 2010 2015 2020 2030 RIZ

Plus en détail

Formulaire de demande d un apport de trésorerie remboursable sur la fin de l année 2015

Formulaire de demande d un apport de trésorerie remboursable sur la fin de l année 2015 MINISTÈRE DE L AGRICULTURE DE L AGROALIMENTAIRE ET DE LA FORÊT Direction départementale des territoires Direction départementale des territoires et de la mer Direction de l alimentation, de l agriculture

Plus en détail

Des territoires laitiers contrastés

Des territoires laitiers contrastés Agreste Primeur 308 Numéro 308 - décembre 203 Les exploitations laitières bovines en France métropolitaine Télécharger les données au format tableur Des territoires laitiers contrastés 77 000 exploitations

Plus en détail

L agriculture luxembourgeoise en chiffres 2013

L agriculture luxembourgeoise en chiffres 2013 L agriculture luxembourgeoise en chiffres 2013 (données disponibles au 1 ier avril 2013) MINISTERE DE L AGRICULTURE, DE LA VITICULTURE ET DU DEVELOPPEMENT RURAL SERVICE D ECONOMIE RURALE L agriculture

Plus en détail

Les systèmes équins du Grand Ouest

Les systèmes équins du Grand Ouest Les systèmes s du Grand Ouest Repères techniques et économiques 0 SOMMAIRE SOMMAIRE... PRÉSENTATION... 3 LE DISPOSITIF RÉFÉRENCES ET DE RÉSEAU ÉQUIN... 3 CONTEXTE 0 ET CONJONCTURE... 3 TYPOLOGIE NATIONALE

Plus en détail

Bovins viande. Effectifs troupeaux et animaux par région en 2013. Total élevages. Nbre de veaux pesés en VA0. Nbre de veaux pesés en VA4

Bovins viande. Effectifs troupeaux et animaux par région en 2013. Total élevages. Nbre de veaux pesés en VA0. Nbre de veaux pesés en VA4 Bovins viande Effectifs troupeaux et animaux par région en 2013 Chif Régions Nbre de Nbre de Nbre de troupeaux troupeaux troupeaux adhérents adhérents suivis en en VA4 en VA0 engraissement Nbre de troupeaux

Plus en détail

Préface. Betterave fourragère, un concentré de fourrage

Préface. Betterave fourragère, un concentré de fourrage Préface Les anciens le diront tous, la betterave fourragère a des atouts incontestables pour l alimentation des animaux d élevage. En production bovine de lait ou de viande ou pour la production ovine

Plus en détail

MINISTERE DE L'AGRICULTURE DE L AGROALIMENTAIRE ET DE LA FORÊT (articles L361-1à 21 et D361-1 à R361-37 du Code rural)

MINISTERE DE L'AGRICULTURE DE L AGROALIMENTAIRE ET DE LA FORÊT (articles L361-1à 21 et D361-1 à R361-37 du Code rural) MINISTERE DE L'AGRICULTURE DE L AGROALIMENTAIRE ET DE LA FORÊT (articles L3611à 21 et D3611 à R36137 du Code rural) DEMANDE D INDEMNISATION DES PERTES PROCEDURE DES CALAMITES AGRICOLES PERTES DE RECOLTE

Plus en détail

RESULTATS DE L ESSAI VARIETES D ORGES D HIVER EN AGRICULTURE BIOLOGIQUE CAMPAGNE 2007-2008

RESULTATS DE L ESSAI VARIETES D ORGES D HIVER EN AGRICULTURE BIOLOGIQUE CAMPAGNE 2007-2008 C.R.E.A.B. MIDI-PYRENEES CENTRE REGIONAL DE RECHERCHE ET D EXPERIMENTATION EN AGRICULTURE BIOLOGIQUE MIDI-PYRENEES RESULTATS DE L ESSAI VARIETES D ORGES D HIVER EN AGRICULTURE BIOLOGIQUE CAMPAGNE 2007-2008

Plus en détail

Commission des Recherches Bovines

Commission des Recherches Bovines Commission des Recherches Bovines Bilan des activités 2002-2006 Composition de la commission Représentants des depts GA (4), PHASE(4+2), SA(3) CEPIA (1), SAE2(1), SAD(1) Représentants des Ecoles Sup Agronomiques

Plus en détail

CONGRES REGIONAL CTA/ ATPS DE LA JEUNESSE EN AFRIQUE

CONGRES REGIONAL CTA/ ATPS DE LA JEUNESSE EN AFRIQUE CONGRES REGIONAL CTA/ ATPS DE LA JEUNESSE EN AFRIQUE Exploiter le Potentiel de la Science, de la Technologie et de l Innovation dans les chaînes Agro-alimentaires en Afrique : Créer emplois et richesse

Plus en détail

Analyse des évolutions de l agriculture biologique par le biais de la veille documentaire et technologique

Analyse des évolutions de l agriculture biologique par le biais de la veille documentaire et technologique Analyse des évolutions de l agriculture biologique par le biais de la veille documentaire et technologique Auteurs : Sophie Valleix, responsable d ABioDoc et Esméralda Ribeiro, documentaliste à ABioDoc

Plus en détail

CENTRE DE RECHERCHE EN SCIENCES ANIMALES DE DESCHAMBAULT. Plan HACCP bœuf qualité plus pour les bovins de boucherie

CENTRE DE RECHERCHE EN SCIENCES ANIMALES DE DESCHAMBAULT. Plan HACCP bœuf qualité plus pour les bovins de boucherie CENTRE DE RECHERCHE EN SCIENCES ANIMALES DE DESCHAMBAULT Plan HACCP bœuf qualité plus pour les bovins de boucherie Voici le Programme de salubrité des aliments à la ferme pour le bœuf- Bœuf Qualité Plus-

Plus en détail

Marc VARCHAVSKY Conseil National CER FRANCE Olivier BOUCHONNEAU Président de CER FRANCE 49

Marc VARCHAVSKY Conseil National CER FRANCE Olivier BOUCHONNEAU Président de CER FRANCE 49 Impact de la variabilité des prix des produits agricoles et des intrants sur les exploitations en France Marc VARCHAVSKY Conseil National CER FRANCE Olivier BOUCHONNEAU Président de CER FRANCE 49 Colloque

Plus en détail

Indice de sélection pour les fermes laitières biologiques en Ontario. Paola Rozzi, Ph. D.

Indice de sélection pour les fermes laitières biologiques en Ontario. Paola Rozzi, Ph. D. Indice de sélection pour les fermes laitières biologiques en Ontario Paola Rozzi, Ph. D. 1. Production laitière dans les fermes biologiques ontariennes...2 1.1 Moyennes en régie biologique et à l échelle

Plus en détail

Valérie Roy-Fortin, agr. Bio pour tous! - 6 mars 2015

Valérie Roy-Fortin, agr. Bio pour tous! - 6 mars 2015 Valérie Roy-Fortin, agr. Bio pour tous! - 6 mars 2015 Mise en contexte Résultats des essais du CETAB+ Méthodologie; Biomasse et facteurs de variation; Rendements en maïs et corrélations avec l azote apporté;

Plus en détail

ÉCONOMIQUES OU PAS LES FOURRAGES, FAUDRAIT SAVOIR!

ÉCONOMIQUES OU PAS LES FOURRAGES, FAUDRAIT SAVOIR! ÉCONOMIQUES OU PAS LES FOURRAGES, FAUDRAIT SAVOIR! CONFÉRENCIER Doris Pellerin COLLABORATEURS Guy Allard Charles Bachand Raymond Levallois Diane Gilbert Philippe Savoie La rumeur veut que les fourrages

Plus en détail

Stratégie d assurance retraite

Stratégie d assurance retraite Stratégie d assurance retraite Département de Formation INDUSTRIELLE ALLIANCE Page 1 Table des matières : Stratégie d assurance retraite Introduction et situation actuelle page 3 Fiscalité de la police

Plus en détail

MEDRIA 2013 DOSSIER DE PRESSE MEDRIA INVESTIT LA SANTÉ ANIMALE ET LANCE SON APPLICATION MOBILE

MEDRIA 2013 DOSSIER DE PRESSE MEDRIA INVESTIT LA SANTÉ ANIMALE ET LANCE SON APPLICATION MOBILE MEDRIA 2013 DOSSIER DE PRESSE MEDRIA INVESTIT LA SANTÉ ANIMALE ET LANCE SON APPLICATION MOBILE 1 2 Retrouvez-nous Au SPACE 2013 HALL 1 STAND E46 COMMUNIQUÉ DE PRESSE Depuis près de 10 ans, MEDRIA met au

Plus en détail

Bonus Bon Client 10 % Pack Modulis Agriculture Des garanties exclusives pour vous, vos activités et votre famille!

Bonus Bon Client 10 % Pack Modulis Agriculture Des garanties exclusives pour vous, vos activités et votre famille! Bonus Bon Client 10 % Pack Modulis Agriculture Des garanties exclusives pour vous, vos activités et votre famille! Modulis, pour une vision globale et une gestion simplifiée de vos assurances! L agriculture

Plus en détail

* Extraits d'un entretien effectué dans le Karyassa 'supres de membres d'un clan Tamashek, les Kel Taddak. Document présenté par Etienne Le Roy.

* Extraits d'un entretien effectué dans le Karyassa 'supres de membres d'un clan Tamashek, les Kel Taddak. Document présenté par Etienne Le Roy. (< Le chez soi pour nous, c'est l'eau 11 Cet entretien a été réalisé chez les Tamashek par J.-M. Yung le 30 novembre 1988, et traduit U au pied de la dune n. Il nous a impressionné. Le choix des extraits

Plus en détail

Autodiagnostic d'exploitation préalable aux demandes d'aides aux investissements

Autodiagnostic d'exploitation préalable aux demandes d'aides aux investissements PREFET DE LA REGION LIMOUSIN Autodiagnostic d'exploitation préalable aux demandes d'aides aux investissements A remplir par tous les demandeurs sauf les JA et les CUMA/ASA DEMANDEUR Numéro OSIRIS :...

Plus en détail

Désherbage maïs. Synthèse 2014. Présentation des essais. Le protocole

Désherbage maïs. Synthèse 2014. Présentation des essais. Le protocole Désherbage maïs Synthèse 2014 Cette synthèse regroupe les résultats de 9 essais du réseau de désherbage maïs Poitou-Charentes Vendée. L animation du réseau et la synthèse des données brutes sont assurés

Plus en détail

MONITORING 100% CONNECTÉ : MEDRIA LANCE LE FEEDPHONE

MONITORING 100% CONNECTÉ : MEDRIA LANCE LE FEEDPHONE MEDRIA 2014 DOSSIER DE PRESSE Alimentation-Reproduction-Santé MONITORING 100% CONNECTÉ : MEDRIA LANCE LE FEEDPHONE 1/18 COMMUNIQUÉ DE PRESSE MEDRIA lance au SPACE 2014 sa dernière innovation, le FeedPhone

Plus en détail

CONSERVATION DU PATRIMOINE VIVANT DU MARAIS POITEVIN ENJEUX ET PERSPECTIVES. CREGENE: 2 rue de l église 79510 COULON 05 49 35 15 40 cregene@gmail.

CONSERVATION DU PATRIMOINE VIVANT DU MARAIS POITEVIN ENJEUX ET PERSPECTIVES. CREGENE: 2 rue de l église 79510 COULON 05 49 35 15 40 cregene@gmail. CONSERVATION DU PATRIMOINE VIVANT DU MARAIS POITEVIN ENJEUX ET PERSPECTIVES CREGENE: 2 rue de l église 79510 COULON 05 49 35 15 40 cregene@gmail.com Espèces locales et territoire, un destin commun? Pâturage

Plus en détail

Réforme de la PAC 2015. Réunion d information Septembre 2014

Réforme de la PAC 2015. Réunion d information Septembre 2014 Réforme de la PAC 2015 Réunion d information Septembre 2014 DE NOMBREUX DEFIS POUR LA PAC : LES PROPOS DE D. CIOLOS Juillet 2010 Le contexte : -> fin de la programmation 2007-2013 -> contexte de crise

Plus en détail

Compte rendu : Bourse Explora Sup

Compte rendu : Bourse Explora Sup Compte rendu : Bourse Explora Sup J ai effectué un stage d un mois et demi passionnant au sein de l école de langue anglaise LTC à Brighton. J ai eu par la suite la chance d être embauchée durant un mois

Plus en détail

Renc. Rech. Ruminants, 2006, 13

Renc. Rech. Ruminants, 2006, 13 Conséquences d une maximisation de la part du pâturage sur les performances techniques d un troupeau ovin allaitant E. POTTIER (1), L. SAGOT (1), L.M. CAILLEAU (2) (1) Institut de l Élevage, Ferme Expérimentale

Plus en détail

Journée des partenaires de la filière laitière

Journée des partenaires de la filière laitière Journée des partenaires de la filière laitière Grands troupeaux : comment accompagner les éleveurs? Réseau bovins lait Poitou-Charentes 23 Juin 2015 Programme Grands troupeaux : état des lieux en Poitou-Charentes

Plus en détail

La lettre électronique du service économie agricole de l'essonne n 3 juillet 2012

La lettre électronique du service économie agricole de l'essonne n 3 juillet 2012 La lettre électronique du service économie agricole de l'essonne n 3 juillet 2012 Cette lettre du service d'économie agricole (SEA) de la DDT de l'essonne est gratuite. Elle peut librement être recopiée

Plus en détail

Première installation : comment réussir en temps de crise?

Première installation : comment réussir en temps de crise? FACULTES DE PHARMACIE DE PARIS V ET PARIS XI Première installation : comment réussir en temps de crise? Animation par Philippe BECKER (Fiducial) Joffrey BLONDEL (Astera) 1 Olivier DUPAYS (Pharmacie de

Plus en détail

4. Les options Une option donne à son propriétaire le droit d acheter ou de vendre un contrat à terme à un prix et une échéance prédéterminés.

4. Les options Une option donne à son propriétaire le droit d acheter ou de vendre un contrat à terme à un prix et une échéance prédéterminés. 4. Les options Une option donne à son propriétaire le droit d acheter ou de vendre un contrat à terme à un prix et une échéance prédéterminés. C est un droit et non une obligation. L acheteur d une option

Plus en détail

Produire des veaux bio de qualité

Produire des veaux bio de qualité LOIRE ATLANTIQUE GAB 44 02-40-79-46-57 gab-44@wanadoo.fr MAINE ET LOIRE GABBAnjou 02-41-37-19-39 gabbanjou@wanadoo.fr MAYENNE CIVAM Bio 53 02-43-53-93-93 La filière veaux bio est à la recherche d une certaine

Plus en détail

La Bio pour quoi faire? Une vision du monde de la Bio et quelques perspectives

La Bio pour quoi faire? Une vision du monde de la Bio et quelques perspectives La Bio pour quoi faire? Une vision du monde de la Bio et quelques perspectives Juin 2012 Lionel FRANCOIS Sommaire La Bio, pourquoi? La Bio c est quoi? La situation de la Bio Les acteurs du Bio Le paysan

Plus en détail

Résumé de la réforme des pensions février 2012

Résumé de la réforme des pensions février 2012 NOTE AU BUREAU DU PARTI 27 février 2012 Résumé de la réforme des pensions février 2012 Ce résumé ne concerne que les pensions du secteur privé. Un autre document suivra lorsque la réforme des pensions

Plus en détail

Comprendre les phénomènes biologiques et psychologiques du stress

Comprendre les phénomènes biologiques et psychologiques du stress GÉRER LE STRESS DANS L ENTREPRISE OBJECTIFS PEDAGOGIQUES DUREE : 1 JOUR Comprendre les phénomènes biologiques et psychologiques du stress Identifier la notion de risques psychosociaux au titre de la Loi

Plus en détail

B.T.S. N.R.C. SESSION 2006 Management et gestion d'activités commerciales. Proposition de Corrigé "JAMPI" Dossier 1 L entreprise et son marché

B.T.S. N.R.C. SESSION 2006 Management et gestion d'activités commerciales. Proposition de Corrigé JAMPI Dossier 1 L entreprise et son marché B.T.S. N.R.C. SESSION 2006 Management et gestion d'activités commerciales Proposition de Corrigé "JAMPI" Dossier 1 L entreprise et son marché Première partie : Analyse du marché à partir des annexes 1

Plus en détail

«L énergie la moins chère et la moins polluante est celle qu on ne consomme pas»

«L énergie la moins chère et la moins polluante est celle qu on ne consomme pas» Énergie «L énergie la moins chère et la moins polluante est celle qu on ne consomme pas» La première fonction de l agriculture est la valorisation de l énergie solaire en énergie alimentaire par la photosynthèse.

Plus en détail

En adaptant les apports azotés aux besoins des cultures, les risques de retrouver des nitrates dans l eau sont limités.

En adaptant les apports azotés aux besoins des cultures, les risques de retrouver des nitrates dans l eau sont limités. cultures. Par exemple, des producteurs biologiques installent des bandes de phacélie en bordure de parcelles de blé ou de choux pour favoriser les auxiliaires aphidiphages (qui consomment des pucerons)

Plus en détail

Devenez point de chute d une ferme du réseau québécois d agriculture soutenue par la communauté (ASC)

Devenez point de chute d une ferme du réseau québécois d agriculture soutenue par la communauté (ASC) GUIDE À L INTENTION DES ORGANISATIONS Devenez point de chute d une ferme du réseau québécois d agriculture soutenue par la communauté (ASC) Pour des paniers de légumes locaux et sains, directement livrés

Plus en détail

PROCEDURE DES CALAMITES AGRICOLES ANNEE 2012

PROCEDURE DES CALAMITES AGRICOLES ANNEE 2012 MINISTÈRE DE L'AGRICULTURE, DE L'AGRO-ALIMENTAIRE ET DE LA FORET (articles L361 1 à 21 et D361 1 à R361 37 du Code rural) DEMANDE D INDEMNISATION DES PERTES DE RECOLTE SUR LES POMMES A COUTEAU ET LES POMMES

Plus en détail

Fin des quotas laitiers, contractualisation et stratégies productives : enseignements d une modélisation bioéconomique

Fin des quotas laitiers, contractualisation et stratégies productives : enseignements d une modélisation bioéconomique INRA Prod. Anim., 2012, 25 (1), 67-76 Fin des quotas laitiers, contractualisation et stratégies productives : enseignements d une modélisation bioéconomique B. LELYON 1, V. CHATELLIER 2, K. DANIEL 2,3

Plus en détail

Cahier d enquête. Suspect N 5. Reproduction interdite

Cahier d enquête. Suspect N 5. Reproduction interdite Cahier d enquête Suspect N 5 Reproduction interdite 1ère étape : dé découvrez votre suspect Le Gypaè Gypaète barbu À l aide du plan, trouvez le Gypaète barbu dans les expositions. Le Gypaète barbu est

Plus en détail

Techniques agronomiques innovantes de la conduite du maïs fourrage

Techniques agronomiques innovantes de la conduite du maïs fourrage Techniques agronomiques innovantes de la conduite du maïs fourrage Romain LEGERE- Arvalis(station de la Jaillière Collaboration Bruno Couilleau-CA44 (Ferme de Derval) Techniques agronomiques innovantes

Plus en détail

La production de Semences potagères

La production de Semences potagères La production de Semences potagères Intérêts de l autoproduction de semences Les producteurs qui se lancent dans leur propre production de semences le font pour diverses raisons. Maintien d une biodiversité

Plus en détail

LIVRET DE PRESENTATION

LIVRET DE PRESENTATION LA GENÈSE DES JARDINS DE CONTRAT 1992, Château-Renault Trois passionnés ouvrent un chantier d'espaces verts et un atelier de menuiserie. Leur but : faire partager leur savoir-faire, l association Contrat

Plus en détail

OUVERT02 - Maintien de l ouverture par élimination mécanique ou manuelle des rejets ligneux et autres végétaux indésirables Sous-mesure :

OUVERT02 - Maintien de l ouverture par élimination mécanique ou manuelle des rejets ligneux et autres végétaux indésirables Sous-mesure : OUVERT02 - Maintien de l ouverture par élimination mécanique ou manuelle des rejets ligneu et autres végétau indésirables Sous-mesure : 10.1 Paiements au titre d'engagements agroenvironnementau et climatiques

Plus en détail

DOSSIER BNP D INFORMATION Paribas & D ADHÉSION. Avenir Retraite. Vous accompagner dans vos décisions

DOSSIER BNP D INFORMATION Paribas & D ADHÉSION. Avenir Retraite. Vous accompagner dans vos décisions DOSSIER BNP D INFORMATION Paribas & D ADHÉSION Avenir Retraite Vous accompagner dans vos décisions Accompagnement Visibilité Engagements Garanties Prévoyance 3 //// VOTRE RETRAITE Accompagnement Visibilité

Plus en détail

MegaStore Manager ... Simulation de gestion d un hypermarché. Manuel du Participant

MegaStore Manager ... Simulation de gestion d un hypermarché. Manuel du Participant MegaStore Manager Simulation de gestion d un hypermarché.......... Manuel du Participant 1. Introduction 1.1. La simulation de gestion Vous allez participer à une simulation de gestion. Cette activité

Plus en détail

Coûts des pratiques viticoles dans le Sud-Ouest en fonction de la typologie de production. Damien AMELINE, CER France Midi-Pyrénées

Coûts des pratiques viticoles dans le Sud-Ouest en fonction de la typologie de production. Damien AMELINE, CER France Midi-Pyrénées Coûts des pratiques viticoles dans le Sud-Ouest en fonction de la typologie de production Damien AMELINE, CER France Midi-Pyrénées 10 Damien décembre Ameline 2010 (CER France Toulouse Midi-Pyrénées) Compétitivité

Plus en détail

AGIRFINANCES. Votre partenaire Budget. Son objectif est de vous permettre d établir votre budget.

AGIRFINANCES. Votre partenaire Budget. Son objectif est de vous permettre d établir votre budget. Votre partenaire Budget Ce guide vous est offert Son objectif est de vous permettre d établir votre budget. Pourquoi? Parce que sans cette étape, il n est pas possible de bien gérer son compte bancaire

Plus en détail

Bien choisir sa variété de maïs ensilage

Bien choisir sa variété de maïs ensilage Bien choisir sa variété de maïs ensilage Le maïs ensilage n est pas une culture difficile à cultiver. Pour choisir sa variété, l agriculteur dispose aujourd hui d une multitude de critères : attention

Plus en détail

LA CHARTE REGIONALE D ACCES AUX AIDES AGRICOLES

LA CHARTE REGIONALE D ACCES AUX AIDES AGRICOLES LA CHARTE REGIONALE D ACCES AUX AIDES AGRICOLES Version A Aide sollicitée auprès du Conseil Régional de Picardie au titre de (cocher l aide sollicitée) : o L investissement en agriculture biologique o

Plus en détail

Pour une meilleure santé

Pour une meilleure santé Pour une meilleure santé LA CONSOMMATION QUOTIDIENNE DE VIANDE APPORTE DES GRAISSES SATURÉES. => AUGMENTATION TAUX DE CHOLESTÉROL ET MALADIES CARDIO-VASCULAIRES. => RISQUE DE SURPOIDS ET D'OBÉSITÉ. LES

Plus en détail

LE GUIDE DU FOURNISSEUR DE RUCHES

LE GUIDE DU FOURNISSEUR DE RUCHES www.laruchequiditoui.fr LE GUIDE DU FOURNISSEUR DE RUCHES 1 Bonjour, Félicitations! * * Votre compte est créé. Il s agit d une première étape. Ce guide est fait pour vous donner le mode d emploi et les

Plus en détail

Utilisation des portables en classe, des problèmes et des solutions.

Utilisation des portables en classe, des problèmes et des solutions. Utilisation des portables en classe, des problèmes et des solutions. Ces quelques lignes ne rendent pas compte d une expérimentation organisée à priori mais d un changement de pratique qui demeure en évolution.

Plus en détail

Le FMI conclut les consultations de 2008 au titre de l article IV avec le Maroc

Le FMI conclut les consultations de 2008 au titre de l article IV avec le Maroc Note d information au public (NIP) n 08/91 POUR DIFFUSION IMMÉDIATE Le 23 juillet 2008 Fonds monétaire international 700 19 e rue, NW Washington, D. C. 20431 USA Le FMI conclut les consultations de 2008

Plus en détail

ANAIS LE LOGICIEL DE GESTION PRÉVISIONNELLE DE L ENTREPRISE AGRICOLE ET RURALE. Laboratoire Informatique de l ENITA de Bordeaux Tél.

ANAIS LE LOGICIEL DE GESTION PRÉVISIONNELLE DE L ENTREPRISE AGRICOLE ET RURALE. Laboratoire Informatique de l ENITA de Bordeaux Tél. LE LOGICIEL DE GESTION PRÉVISIONNELLE DE L ENTREPRISE AGRICOLE ET RURALE Laboratoire Informatique de l ENITA de Bordeaux Tél. 05 57 35 07 95 PHILOSOPHIE DU LOGICIEL - CONCEPTS DE BASE ET MECANISMES 1.

Plus en détail

AQUITAINE MODALITES D'APPLICATION PROGRAMME BOVIN ET CAPRIN LAIT CONVENTION ONILAIT 2000-2006

AQUITAINE MODALITES D'APPLICATION PROGRAMME BOVIN ET CAPRIN LAIT CONVENTION ONILAIT 2000-2006 AQUITAINE MODALITES D'APPLICATION PROGRAMME BOVIN ET CAPRIN LAIT CONVENTION ONILAIT 2000-2006 EXERCICE 2005 GIE LC 27/07/2005 1 S O M M A I R E TITRE II S EGMENTATION DU MARCHE Pages 1) DEVELO PPEMENT

Plus en détail

légumineuses, seigle, épeautre, pomme de terre, légumes de plein champ. orge, triticale, prairie temporaire, luzerne, oignons.

légumineuses, seigle, épeautre, pomme de terre, légumes de plein champ. orge, triticale, prairie temporaire, luzerne, oignons. Maïs Culture 4.5.11 Généralité Le maïs : est gourmand en éléments fertilisants; met bien en valeur l azote organique; est un fourrage de qualité. Type de sol, climat Sol Favorables Profond; bien structuré;

Plus en détail

4. Résultats et discussion

4. Résultats et discussion 17 4. Résultats et discussion La signification statistique des gains et des pertes bruts annualisés pondérés de superficie forestière et du changement net de superficie forestière a été testée pour les

Plus en détail