Première ES: définitions à connaître
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- Hervé Crevier
- il y a 8 ans
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1 Première ES: définitions à connaître Introduction : Lien marchand : ensemble des relations qui se tissent entre les individus dans le cadre des échanges marchands. Lien social : ensemble des appartenances, des affiliations et des relations directes (conjugale, familiale, amicales, de voisinage) ou indirectes (monde professionnel, associations, syndicats, partis) qui lient les individus ou des groupes entre eux. Lien politique : lien fondé sur des sentiments de solidarité dans une collectivité politique locale, nationale, européenne ou mondiale. 1. Les activités économiques et sociales Les activités économiques L'organisation sociale : La structure sociale L'organisation politique La régulation économique et sociale La coordination par le marché L'action des pouvoirs publics Régulation et cohésion sociale Les activités économiques et sociales 1.1 Les activités économiques action : valeur mobilière qui confère à son détenteur la propriété d'une partie du capital de la société et lui assure un revenu (le dividende) correspondant à une part du bénéfice de la société. administration : secteur institutionnel qui regroupe les unités de production de services non marchands financés par les prélèvements obligatoires. Administrations d'état, des collectivités locales et de la Sécurité sociale. autofinancement : Utilisation, par une entreprise, des ressources financières provenant de son activité pour le financement de son investissement ; ces ressources financières proviennent des profits non distribués aux actionnaires et des sommes affectées à l amortissement. Balance courante ou compte des transactions courantes : Document comptable dans lequel sont enregistrées l'ensemble des transactions réelles effectuées par les unités résidentes avec l'extérieur. Il comprend la balance des biens (balance commerciale) mais aussi la balance des services, des revenus et des transferts. besoin de financement : représente l'excédent des dépenses (de consommation ou d'investissement) sur le revenu. L'État et les administrations publiques ont un besoin structurel de financement. Un excès de revenu sur les dépenses traduit au contraire une capacité de financement. C'est le cas des entreprises depuis le début des années Les ménages sont structurellement excédentaires. capacité de financement : En comptabilité nationale, elle correspond à la situation où l'épargne de l'agent est excédentaire par rapport aux investissements privés. consommation finale des ménages: valeur des biens et des services effectivement utilisés par les ménages pour la satisfaction directe de leurs besoins. consommation intermédiaire : valeur des biens et des services marchands (à l'exception des biens d'équipement) consommés au cours d'une période dans le processus de production.
2 crédit : Mécanisme par lequel un débiteur obtient une somme d'argent d'un créancier en échange de la promesse d'un paiement différé de la contrepartie, majorée d'un intérêt. dépense : Action de dépenser de l'argent; somme dépensée, montant d'une somme à payer entreprise : unité de production dont la fonction principale est de produire des biens et des services destinés à la vente en vue de réaliser un profit. La Comptabilité nationale les classe dans des secteurs institutionnels différents selon qu'il s'agit d'entreprises individuelles ou de sociétés, et selon la nature de leur production, sociétés financières ou non. équilibre emplois-ressources : égalité comptable toujours réalisée qui, pour chaque produit, indique les quantités disponibles et les utilisations qui en sont faites. Il s'écrit sous la forme Production + Importations = Consommation finale + Consommations intermédiaires + FBCF + Variation de stocks + Exportations. Il ne correspond pas forcément à un équilibre économique du pays considéré. extérieur : recouvre l'ensemble des unités non résidentes. La Comptabilité nationale les regroupe dans le secteur institutionnel «Reste du Monde». Formation brute de capital : Acquisitions moins cessions d actifs fixes réalisées par les producteurs résidents. Les actifs fixes sont les actifs corporels (bâtiments, terrains, équipements) ou incorporels (brevets, marques...) issus du processus de production et utilisés de façon répétée ou continue dans d autres processus de production pendant au moins un an. Il s agit donc de l acquisition des "moyens de production" intervenues dans une période donnée (le plus souvent l année). La FBCF contient la consommation de capital fixe c est-à-dire l acquisition des moyens de production de remplacement pour les équipements usés ou obsolètes. La FNCF, formation nette de capital fixe, est mesurée par la différence entre la formation brute de capital fixe et la consommation de capital fixe (les amortissements). institutions financières : organisation et services liés à la gestion des capitaux, tels que les banques, les coopératives financières, les sociétés à fonds mutuels, les compagnies d'assurance, etc. ménages : au sens de la Comptabilité nationale, secteur institutionnel regroupant les unités institutionnelles dont la fonction principale est de consommer et éventuellement de produire en tant qu'entreprise individuelle. Au sens de l'insee, ensemble des personnes ayant ou non des liens de parenté, occupant un même logement. monnaie fiduciaire : Monnaie fiduciaire: étymologiquement, monnaie fondée sur la confiance (fiducia, en latin); désigne généralement la monnaie matérialisée par les billets émis par la banque centrale. monnaie scripturale : étymologiquement, monnaie fondée sur l'écriture (scriptura, en latin); désigne le solde positif d'un compte courant ou postal. obligation : valeur mobilière qui confère à son détenteur une créance sur la société émettrice. Le revenu d'une obligation (l'intérêt) est un revenu annuel et fixe, déterminé au moment de l'émission. production : action de fabriquer des biens et de services qui satisfont des besoins individuels ou collectifs. production marchande : production vendue sur un marché à un prix qui couvre plus de 50 % des coûts en vue de réaliser un profit. production non marchande : production fournie à la collectivité à titre gratuit ou quasi-gratuit (prix inférieur à 50 % des coûts de production). produit intérieur brut (PIB) : mesure de la production annuelle effectuée au sein d'un territoire national. Il est égal à la somme des valeurs ajoutées augmentée de la TVA et des droits de douanes nets des subventions à l'importation. revenu imposable : partie du revenu déclaré sur laquelle porte le barème de l'impôt sur le revenu; le revenu imposable est inférieur au revenu déclaré du fait de diverses exonérations ou déductions et surtout du quotient familial. revenu national : somme de tous les revenus primaires perçus par les secteurs institutionnels. Pour obtenir le revenu national brut, il faut ajouter au PIB les revenus des facteurs de production (travail et capital) reçus du reste du monde ainsi que les subventions reçues du reste du monde et retirer les revenus de facteurs
3 versés au reste du monde. Le revenu national net est obtenu en retranchant du revenu national brut la consommation de capital fixe. revenus : flux de ressources monétaires ou réelles issu directement ou indirectement de l'activité économique, perçu par un agent économique (individu, ménage ou collectivité) au cours d'une période. taux d'épargne : pour les ménages, c'est le rapport entre l'épargne brute et le revenu disponible brut. Pour les entreprises, c'est le rapport entre l'autofinancement et la valeur ajoutée. taux d'intérêt : rémunération du capital (placement d'une somme au taux de 4,5 %, par exemple) ou prix payé pour disposer d'un capital (emprunt au taux de 6 %, par exemple) par l'emprunteur au prêteur. taux d'investissement : au niveau national, rapport entre la somme des FBCF de l'ensemble des secteurs institutionnels et le PIB x100. taux d'ouverture : ratio indiquant l'insertion internationale d'une économie: [(Exportations + importations)/ 2]/PIB x 100. taux de couverture : rapport entre les exportations et les importations. Ce ratio permet d'apprécier les échanges extérieurs d'un pays pour un produit ou pour l'ensemble des produits. taux de marge : part de l'excédent brut d'exploitation (EBE) dans la valeur ajoutée. Sert de mesure approximative de la part des profits dans l'activité productive. valeur ajoutée (VA): mesure de l'activité productive d'une entreprise ou de l'ensemble des entreprises d'un pays. Elle s'obtient en retranchant à la valeur de la production la somme des consommations intermédiaires utilisées dans le processus de production. 1.2 L'organisation sociale : La structure sociale acculturation : ensemble des phénomènes qui résultent d'un contact continu et direct entre des groupes d'individus de cultures différentes et qui entraînent des changements dans les modèles initiaux de l'un ou des deux groupes. Catégories socioprofessionnelles (CSP) : regroupements d'individus ayant un profil socioprofessionnel similaire en termes de statut (salariés/non salariés), de nature de l'activité, de niveau de qualification, etc. (pour les non-salariés, la taille de leur entreprise). Créée en 1954, la nomenclature des CSP a été modifiée en 1982 et s'intitule désormais PCS (Professions et catégories socioprofessionnelles). L'appellation CSP demeure pour les niveaux agrégés en 8, 24 et 42 postes. classe sociale : groupe social ayant une existence de fait mais non de droit, dont les membres sont unis par un même mode de vie, des valeurs communes et une certaine conscience collective. Chez Karl Marx, la classe est définie par la place qu'elle occupe dans les rapports de production et elle est inséparable de la notion de lutte de classes. conflit culturel : opposition masquée ou déclarée entre des modèles culturels, des modes de vie, des règles sociales. domination : modalités selon lesquelles une classe ou un groupe plus restreint, exerce son pouvoir sur d'autres classes. La domination peut reposer sur des bases économiques, politiques ou idéologiques. groupe social : ensemble d'individus ayant des caractéristiques sociales communes, en interaction et ayant parfois une conscience d'appartenance à ce groupe. hiérarchie sociale : au sens strict, classement de groupes sociaux selon une échelle décroissante d'attributs (pouvoir, privilèges, revenus, patrimoine, diplômes, prestige, etc.). Au sens large, tout ensemble social caractérisé par des inégalités économiques, sociales et culturelles opposant des catégories supérieures, intermédiaires et «inférieures». holisme : interprétation globalisante du fonctionnement et de l'évolution de la société. Les comportements individuels sont analysés avant tout comme le produit des structures sociales. La démarche holistique privilégie ainsi les «effets de système» aux dépens de l'autonomie et du jeu des acteurs. Elle suppose que le
4 tout social et culturel est d'une nature différente des éléments qui le composent (les individus, les groupes restreints). individualisme (méthodologique): paradigme (représentation du monde) de sciences sociales, selon lequel les phénomènes collectifs peuvent (et doivent) être décrits et expliqués à partir des propriétés et des actions des individus et de leurs interactions mutuelles (approche ascendante). Cette approche s'oppose au holisme, selon lequel les propriétés des individus ne se comprennent pas sans faire appel aux propriétés de l'ensemble auquel ils appartiennent (approche descendante). intégration : processus au cours duquel des populations appelées à vivre ensemble parviennent, malgré leurs différences, à former un ensemble social doté d'une certaine cohésion. normes: règles de conduites et usages prescrits par la société, caractérisant les pratiques d'une collectivité ou d'un groupe particulier. rapports sociaux : relations que nouent les individus ou des groupes d'individus dans les différentes sphères de la société (professionnelle, domestique, juridique, culturelle, politique, etc.) en fonction de leur position sociale. reproduction sociale : tendance du système social à se perpétuer, à se reproduire dans le temps: maintien des inégalités, des rapports sociaux, conservation de la structure sociale, pérennisation des formes socioculturelles. rôle : ensemble des comportements spécifiques qui sont attendus d'un individu occupant un statut donné. sous-culture : culture d'un sous-groupe ayant ses caractéristiques propres au sein de la société globale. statut : situation et condition sociales résultant des positions qu'un individu occupe dans les sphères socioéconomique (profession, statut) et culturelle (niveau d'instruction, style de vie). Au sens de l'insee, position juridique et économique occupée par un actif (salarié, indépendant). valeurs : des choses ou des manières d'être, considérées comme estimables et désirables, des idéaux plus ou moins formalisés orientant les actions et les comportements d'une société OU d'un groupe social. 1.3 L'organisation politique contrat social : doctrine où la société politiquement organisée est le résultat d'un accord passé entre des hommes qui abandonnent des «droits» liés à l'état de nature (usage de la force) au profit de gouvernants tenus d'assurer la défense des biens et des personnes. État : 1. Institution politique qui exerce le pouvoir légal. Personne morale qui représente la nation et exerce la souveraineté populaire par l'intermédiaire des pouvoirs publics. 2. Pouvoir central par opposition aux collectivités territoriales 3. Synonyme de pays pour l'onu. légitimité : caractère de ce qui est reconnu conforme aux valeurs partagées dans une société et donc accepté. nation : 1. Dans la conception culturelle, communauté unie par une culture ou une croyance en une origine commune. 2. Dans la conception élective, désigne la communauté constituée par la «volonté de vivre ensemble» et donc d'obéir aux lois de l'état. participation politique : action volontaire, organisée ou ne utilisant des moyens légaux ou non, dans le but d'influencer l'activité du gouvernement (participation électorale, protestataire). pouvoir: capacité d'un individu ou d'un groupe à impose sa volonté à un autre individu ou à un autre groupe, même contre son gré. pouvoir central : pouvoir concentré sous une même autorité. Désigne généralement le pouvoir de l Etat. pouvoir local : pouvoir des collectivités locales décentralisée comme les communes, les départements et les régions. règles : codification définie par la société des manières de faire, de penser et de sentir. Les règles peuvent être écrites (le droit par exemple) ou non écrites (les usages sociaux, les mœurs).
5 règles de droit : Prescription juridique d'un comportement qui implique une sanction légale en cas de nonrespect. représentation : dans une démocratie, système dans lequel les citoyens élisent leurs représentants. subsidiarité : principe de partage des compétences et de pouvoir qui consiste à attribuer à une institution de niveau de pouvoir le plus proche des citoyens, le maximum de responsabilités compatibles avec une gestion efficace. supranational : ce qui est placé au-dessus des États-nations. Des institutions supranationales peuvent imposer des décisions à l'ensemble des Etats-nations qui leur ont transféré des pouvoirs. 2. La régulation économique et sociale 2.1 La coordination par le marché abus de position dominante : situation d une entreprise qui domine le marché et qui en profite pour imposer ses règles (fixation des prix, barrières à l entrée ) barrière à l'entrée : toutes les pratiques permettant à une entreprise de retarder ou d interdire l entrée d une autre entreprise sur son marché. Les barrières à l entrée constituent une pratique anticoncurrentielle. barrières à la sortie: obstacles que rencontrent les entreprises pour sortir d'un marché donné. concentration : processus de regroupement d'unités de production autour d'une société mère. La taille des entreprises augmente alors tandis que leur nombre sur un marché diminue. La concentration est verticale ou horizontale. concurrence monopolistique : Situation dans laquelle des entreprises qui ne sont pas réellement des monopoles cherchent à échapper à la concurrence en différenciant leurs produits de manière à créer une position dominante sur un segment de marché. concurrence parfaite : Modèle théorique qui a un caractère normatif et qui s applique au marché. Pour les néoclassiques, c est un "idéal à atteindre". Elle repose sur cinq critères : Atomicité : un grand nombre d offreurs et de demandeurs de petite taille par rapport au marché. Homogénéité : les produits sont identiques et substituables ; on ne peut donc faire de la concurrence par les produits ou par les marques. Fluidité du marché : liberté d entrée et de sortie sur le marché ; il n y a donc pas de contraintes institutionnelles. Transparence du marché : l information ne peut pas être source de pouvoir sur le marché. mobilité des facteurs de production : les agents économiques disposent du travail et du capital en fonction de leurs besoins. coopération :(entre entreprises) stratégies d entreprises visant à s entendre sur des objectifs communs coûts : Coût d opportunité : gain maximum auquel un agent économique renonce lorsqu il prend une décision. Ainsi, le coût d opportunité d un investissement pour une entreprise peut être les intérêts qu elle aurait perçus en plaçant cette somme. Coût de production : ensemble des dépenses réalisées par une entreprise pour produire Coût marginal : coût additionnel occasionné par la dernière unité produite. D après la théorie des rendements décroissants, le coût marginal est croissant au-delà d une certaine quantité. Coût moyen : rapport du coût total à la quantité produite Coût salarial : coût total de l utilisation du facteur travail, c est-à-dire le salaire net que perçoit le salarié plus les cotisations payées par celui-ci (prélevées sur sa fiche de paie) et les cotisations payées par
6 l employeur. Coût total : somme des dépenses à la charge de l entreprise qui produit (coûts variables et coûts fixes) Coûts de production : ensemble des dépenses réalisées par une entreprise pour produire. Coûts fixes : coûts dont le montant ne varie pas en fonction de la quantité produite Coûts variables : coûts dont le montant varie (proportionnellement ou non) en fonction de la quantité produite (biens intermédiaires comme les matières premières ou l énergie, par exemple) différenciation: Stratégie par laquelle une entreprise différencie ses produits de ceux de ses concurrents, en modifiant les produits ou l'image qui leur est associée. don : système d'échange sans contrepartie immédiate pratiqué dans les économies dites primitives, et dont la logique perdure encore dans nos sociétés. Son fonctionnement repose sur une triple obligation : donner, recevoir et rendre. droit de propriété : droit reconnu et protégé par la société d'user librement d'un bien économique, sous certaines contraintes et restrictions. échange : cession d'un bien ou d'un service entre deux agents en contrepartie d'autre chose. Dans le cas de l'échange marchand, la contrepartie est monétaire et immédiate. Dans le cas de l'échange non marchand, la contrepartie peut être différée dans le temps et n'est pas nécessairement de valeur équivalente. échange marchand : mode de circulation des biens et services, à travers l'achat et la vente, en fonction d'une valeur d'échange, le prix. économies d'échelle : réduction du coût par unité produite en raison d'une augmentation de la quantité produite. élasticité : rapport entre les variations relatives de deux grandeurs. élasticité prix : mesure de la variation de l'offre ou de la demande par rapport à la variation du prix. Elle se distingue de l'élasticité hors prix, ou élasticité qualité. élasticité revenu : mesure de la variation de la demande en fonction de la variation du revenu. information : ensemble de renseignements que le système de prix donne sur la situation du marché. innovation : correspondant à un nouveau procédé ou produit, elle est l'application industrielle et commerciale d'une invention, c'est-à-dire la fabrication et la vente à grande échelle de cette dernière. monopole : structure de marché caractérisée par la présence d'un vendeur unique. monopole naturel: un monopole est naturel quand, du côté de l'offre, une seule entreprise est plus efficace que plusieurs en raison de rendements d'échelle croissants. oligopole : : structure de marché caractérisée par la présence d'un petit nombre d'offreurs susceptibles d'influencer les prix. prix d'équilibre : (ou prix de marché) : prix fixé par la loi de marché, ie par la libre confrontation de l offre et de la demande sur un marché. Seul ce prix assure l égalité entre l offre et la demande. productivité : C est le rapport entre la quantité produite d'un bien ou d'un service et le nombre d'unités d'un facteur de production utilisé. L'indicateur le plus couramment utilisé est celui de productivité du travail: il se définit par le rapport entre un volume de production réalisé et la quantité de travail employée. La productivité du capital mesure le rapport entre le volume de production obtenue pendant une période donnée et le volume du capital fixe utilisé pour produire. La productivité moyenne d'un facteur de production mesure la quantité produite par unité de facteur employé. profit : Au sens large un profit, un bénéfice est avantage retirer d une opération. Au sens économique le profit c est le gain qu une entreprise a réalisé lorsque toutes les recettes et toutes les dépenses ont été enregistrées. Pour les économistes bénéfice est synonyme de profit. Le profit peut être calculé avant ou après impôts. quantité d'équilibre : quantité qui correspond à l égalité de l offre et de la demande. La quantité offerte étant égale à la quantité demandée, il n y a ni pénurie, ni surproduction.
7 rationnement de l'offre ou de la demande : quand l offre et la demande ne sont pas égales, les quantités échangées le sont au niveau le plus bas de l offre ou de la demande. On dit qu il y a alors un rationnement de l offre (d>o) ou de la demande (o>d). 2.2 L'action des pouvoirs publics assistance : logique des systèmes de protection sociale qui cherchent à réduire les inégalités de revenus. assurance : logique des systèmes de protection qui cherchent à protéger les membres d une société contre les grands risques de l existence (maladie, chômage, retraite, accidents du travail, famille) Opération consistant à couvrir des risques éventuels en contrepartie d une cotisation. biens collectifs : biens ou services non rivaux et/ou non excluables, c'est-à-dire pouvant être simultanément consommés par plusieurs personnes sans qu'elles aient à en supporter chacune le coût. contrainte budgétaire : limitation de la marge de manœuvre d un Etat en raison de difficultés financières ou budgétaires. contrainte extérieure : ouverture internationale des économies qui entraîne une réduction progressive de l'autonomie des politiques nationales menées. dépense publique : dépense de l Etat, des collectivités locales et des administrations de sécurité sociale. Elles se répartissent en deux catégories principales : les dépenses ordinaires, qui sont essentiellement des dépenses de fonctionnement, et les dépenses en capital ou d investissement. égalité-inégalité : - égalisation : tendance au rapprochement des conditions de vie et de revenu des différents groupes sociaux. Selon Tocqueville, c est une évolution propre aux sociétés démocratiques. - Egalité des chances : situation dans laquelle la position sociale d un individu ne dépend pas de son milieu social d origine, de son sexe ou de sa nationalité - Egalité des droits : principe selon lequel les hommes sont égaux devant la loi externalités : se produit lorsqu'un agent économique procure, par son activité, à autrui, un avantage ou un désavantage, sans dédommagement, c'est-à-dire sans contrepartie monétaire, ni pour l'un ni pour l'autre. prélèvements obligatoires : ensemble des impôts et des cotisations sociales prélevés par les administrations publiques auprès des agents économiques. Le taux de prélèvement obligatoire est le rapport entre le montant des prélèvements et le PIB. protection sociale : Ensemble des dispositifs mis en place pour assurer et aider les individus devant les risques majeurs de l existence (chômage, maladie, vieillesse, famille). Elle a donc à la fois des objectifs matériels (permettre aux individus de survivre quand ils sont malades, ou âgés, ou chargés de famille nombreuses, par exemple) et des objectifs sociaux (réduire l inégalité devant les risques de la vie et assurer aux individus un minimum de revenus leur permettant d être intégrés à la société). En France la protection sociale est assurée par des institutions : la Sécurité sociale (protection contre la maladie, la vieillesse, etc...), et l État lui-même dont le budget assure certaines dépenses (bourses scolaires, indemnisation des chômeurs en fin de droits, par exemple) ou des collectivités territoriales (les Communes peuvent prendre en charge certaines dépenses des retraités ayant peu de ressources, comme les dépenses de transport, par exemple). Dans d autres pays le financement et l organisation fait une place plus ou moins importante aux entreprises. Enfin, les administrations privées (les organisations caritatives,comme le Secours catholique ou le Secours populaire, par exemple) prennent en charge également une partie de la protection sociale, souvent en direction des populations les plus marginalisées. redistribution : ensemble des prélèvements et des réaffectations de ressources opérés par les pouvoirs publics et influençant les revenus des ménages. service public/privé : ensemble des activités d'intérêt général assurées sous le contrôle des pouvoirs publics. Les services publics peuvent être confiés à des entreprises privées.
8 2.3 Régulation et cohésion sociale contrainte financière : évolution démographique, économique et sociale induisant une augmentation tendancielle des dépenses publiques, source de déficits publics permanents, qui font peser un poids financier lié aux remboursements des emprunts antérieurs de plus en plus lourds sur le budget des administrations publiques. délinquance : transgression des normes légales, la délinquance est donc réprimée par des sanctions juridiques. déviance : transgression des normes sociales, des usages et des mœurs, ainsi que des règles de droit en vigueur dans une société, qui implique des sanctions allant de la simple désapprobation à la condamnation pénale. étiquetage : mécanisme par lequel les membres d'un groupe ou les institutions d'une collectivité désignent un individu. comme déviant. La société lui applique cette étiquette (H. Becker) pour la non-conformité de son acte à la norme. marginalité: situation d'individu ou de groupe qui s'écarte du modèle dominant (valeurs, normes) de la société globale. mouvements sociaux : ensemble d'actions et de conduites collectives mettant en cause l'ordre social et cherchant à le transformer. négociation collective: entretiens et échanges de vue entre représentants de groupes sociaux pour parvenir à des accords ou à des compromis. Ils contribuent à l'institutionnalisation des conflits sociaux. production des normes : institution de normes dans une collectivité par le biais de la transmission et de l'interaction de ses membres. règles : codification définie par la société des manières de faire, de penser et de sentir. Les règles peuvent être écrites (le droit par exemple) ou non écrites (les usages sociaux, les moeurs). sanctions formelles et informelles : les sanctions répriment un comportement non conforme à la norme (sanctions négatives) ou au contraire elles félicitent un comportement «modèle» (sanctions positives). On distingue également les sanctions formelles (mises en œuvre par des institutions spécialisées comme la police ou la justice) des sanctions informelles (exercées par une pression sociale diffuse). Stigmatisation : mécanisme par lequel les membres d'un groupe ou les institutions d'une collectivité attribuent une identité sociale déviante à un individu ou à un groupe, en raison d'une caractéristique jugée comme un handicap: le stigmate (E. Goffman). Celui-ci peut être physique (la surdité), ethnique (être noir), par exemple.
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