AVEC L APNEE ; PRATIQUER L ANTICIPATION ET ORGANISER LA PRUDENCE

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1 AVEC L APNEE ; PRATIQUER L ANTICIPATION ET ORGANISER LA PRUDENCE

2 NIVEAU A3 APNEE

3 LES BAROTRAUMATISMES et comment LES EVITER

4 - LES OREILLES - LES SINUS - LE PLACAGE DE MASQUE - LA SURPRESSION PULMONAIRE - LES DENTS

5 1 - GENERALITES - Le terme de Barotraumatisme vient de Baro ; C est-à-dire lié à la pression Traumatisme ; Qui signifie lésion d un tissu ou d un organe

6 GENERALITES Du fait de l immersion dans l eau la pression subi par le plongeur va augmenter de : 1 bar tous les 10 mètres La pression étant en relation avec le volume telle sorte que Les espaces contenant des gaz sont compressibles

7 L OREILLE Barotraumatismes

8 L OREILLE a - Etiologie Lors de la descente la pression de l eau augmentant, Le volume d air contenu dans la caisse tympanique va donc diminuer Entrainant une déformation tympanique,

9 L OREILLE b Signes cliniques Sans équilibration ou lorsque celle-ci est empêchée l apnéiste va ressentir une douleur plus ou moins violente au niveau de l oreille, Si le plongeur poursuit la descente, la douleur ne fera qu augmenter, entrainant Baisse de l audition Bourdonnements Acouphènes Rupture tympanique

10 L OREILLE c Prévention Ne pas plonger enrhumé Compenser régulièrement AVANT DE SENTIR UNE DOULEUR

11 L OREILLE c Prévention COMPENSER Les méthodes :

12 L OREILLE c Prévention VASALVA BTV FRENTZEL TOYNBEE

13 L OREILLE c Prévention A3 = profondeur Ce facteur primordial peut contribuer à l échec complet d une descente ou plus simplement à la dépense d énergie excessive qui pénalise l apnée

14 L OREILLE c Prévention BTV Dépend de l anatomie interne Gain d énergie et hydrodynamisme

15 L OREILLE c Prévention VASALVA Entraine un effort qui limite les effets du diving reflex Perte du gain d énergie et d hydrodynamisme

16 L OREILLE c Prévention Entrainements spécifiques BTV A l air libre pour favoriser la souplesse des trompes d Eustache VASALVA En milieu aquatique : poumons vides ou demi-pleins

17 L OREILLE c Prévention IMPORTANT Bien intégrer qu en marge de la technique, la compensation en situation hyperbare est intimement liée à la capacité de relâchement de la sphère anatomique concernée.

18 LES SINUS Barotraumatismes

19 a - Etiologie LES SINUS Lors de la descente la pression de l eau augmentant,

20 a - Etiologie Barotraumatismes LES SINUS Une mauvaise perméabilité des communications avec les fosses nasales, ou une obstruction partielle ou totale va limiter l équilibration de ces cavités avec les pression extérieure

21 b Signes cliniques LES SINUS Dès les premiers mètres le signe le plus précoce sera la douleur, Mais elle peut aussi bien apparaître à la remontée L équilibration c est faite à la descente et, lors de la remontée, l air n arrive plus à sortir de la cavité par obstruction. Un saignement nasal est souvent présent à la sortie de l eau traduisant, en règle générale, une atteinte sinusale

22 b Signes cliniques LES SINUS Egalement des écoulements brunâtres

23 c Prévention LES SINUS Entretien des voies aériennes Stimuler le système immunitaire Anti-infectieux Arrêt temporaire de l activité RHINITE, BRONCHITE, SINUSITE, OTITE

24 LE PLACAGE DU MASQUE

25 a - Etiologie PLACAGE DU MASQUE L air emprisonné entre le masque est le visage va subir la loi de Boyle-Mariotte Le volume de gaz contenu dans le masque va donc diminuer au fur et à mesure de la descente L aspiration va écraser le masque sur le visage grâce à l élasticité de la jupe

26 b Signes cliniques PLACAGE DU MASQUE L aspiration va entrainer une hyperhémie délimitée par le masque, Ou une hémorragie sous-conjonctivale

27 c Prévention LE PLACAGE DU MASQUE Combler le déficit de volume lié à la loi de Boyle-Mariotte Ajouter de l air dans le masque en soufflant par le nez

28 LA SURPRESSION PULMONAIRE

29 a - Etiologie SURPRESSION PULM. Cette situation survient lorsqu un apnéiste vient respirer sur le détendeur d un plongeur en scaphandre Le plongeur a appris à expirer à la remontée L apnéiste à bloquer ses voies aériennes

30 a - Etiologie SURPRESSION PULM. Le volume d air à l intérieur des poumons augmentant et l élasticité alvéolaire étant limitée, Les alvéoles pulmonaires vont se distendre et finir par éclater

31 a - Etiologie SURPRESSION PULM. Ces lésions alvéolaires vont disperser l air dans les tissus avoisinants (plèvre, médiastin, tissus sous-cutanés) et dans les capillaires pulmonaires Provoquant une embolie gazeuse

32 b Signes cliniques SURPRESSION PULM. En plongée libre, cet accident reste toutefois assez exceptionnel. Les signes cliniques sont identiques à ceux rencontrés lors d une surpressions pulmonaires en scaphandre autonome

33 b Signes cliniques SURPRESSION PULM. Se traduisant par : - Toux spontanée ou provoquée par des respirations profondes - Gêne respiratoire avec essoufflement - Expectoration d une spume sanguinolente, - Emphysème sous-cutané ( air sous la peau ) - Accident neurologique (jamais constaté en plongée libre) - Signes généraux d asthénie (fatigue), cyanose, angoisse.. État de choc.

34 c Prévention SURPRESSION PULM.

35 LES DENTS Barotraumatismes

36 a - Etiologie LES DENTS. 1 - Cet accident survient soit sur des dents cariées, 2 - Soit sur des dents soignées présentant des cavités d air pouvant communiquer avec l extérieur

37 LES DENTS. a - Etiologie Dent cariée : La pression exercée sur la dent provoque une douleur Dent soignée : S il s agit d une cavité, celle-ci s équilibre tout doucement lors de la descente et se retrouve ne dépression par rapport au milieu, ce qui provoque une douleur.

38 a - Etiologie Barotraumatismes LES DENTS. Lors de la remontée, si l équilibre n a pas pu se réaliser, l air contenu dans la cavité se dilate pus vite qu il ne peut s échapper. Cette hyperpression dans la cavité provoque une douleur et, si elle est trop forte, la dent peut alors éclater.

39 LES DENTS. b Signes cliniques Douleurs dentaires : de vives jusqu à l éclatement

40 LES DENTS. c Prévention

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