La définition. Les partenaires
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- Anatole Côté
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2 La définition Les partenaires
3 Historique 2005: Fonds de transition pour la santé des Autochtones 2006: Forum socioéconomique des Premières Nations - Le RCAAQ et le MSSS ont conclu l engagement suivant: «MSSS en partenariat avec le Regroupement des centres d amitié autochtones du Québec s engage à favoriser les partenariats dans le transfert de connaissance et d expertiser entre ces derniers et les CSSS ainsi que l identification de zones de complémentarité de services en milieu urbain pour les Autochtones» 2007 : Appui de l Agence de santé et de services sociaux 2008: Début du projet «Un modèle de services de santé et de services sociaux en milieu urbain pour les Autochtones de la Vallée-de-l Or» - 1 er décembre 4 janvier 2011: Ouverture de la Clinique Minowé phase d expérimentation Aucun financement récurent depuis le 1 er avril 2011 menaçant la survie
4 La clinique en bref La clinique Minowé contribue activement à engager la communauté autochtone comme acteur premier dans l amélioration de sa santé globale, par des pratiques propres à la culture des Premiers Peuples.. Un(e) infirmier(ère) Un(e) intervenant(e) social Un agent de liaison au sein de chaque organisation partenaire Située au Centre d amitié autochtone de Val-d Or Veille scientifique Modèle exportable Cible prioritaire: clientèle périnatale (femmes enceintes, enfants 0-5 ans et leur famille)
5 Clientèle et services Femmes enceintes, aux jeunes 0-18 ans et à leur famille. Prévention des maladies chroniques Interventions psychosociales Miser sur la prévention et la promotion de la santé Améliorer l accessibilité et la continuité des soins Intervenir pour lutter contre les maladies chroniques dont le diabète Référencement en santé mentale et détresse psychologique
6 Pourquoi faire différemment? Faible taux de pénétration dans les services du CSSSVO par les Autochtones Conflit juridictionnel dont les Autochtones en milieu urbain font les frais Méfiance et incompréhension des Autochtones face aux professionnelles du réseau Méfiance et incompréhension des professionnels du réseau envers les Autochtones Écarts en matière de santé et services sociaux et qualité de vie Le nombre d Autochtones en milieu urbain va croissant et leurs problèmes de santé sont plus évidents (juridiction et compétences gouvernementales) L action coûte moins chère et est plus rentable que l inaction.
7 Pourquoi faire différemment en matière de santé? Le diabète a d énormes répercussions financières, en pleine croissance, et représente déjà un fardeau sur le système de santé actuel Moins du tiers des Autochtones urbains diabétiques reçoivent de l assistance clinique Les Autochtones encourt 2-3 fois plus de risques d être atteint du diabète, 8-10 fois de risques d être atteint de tuberculose et ITSS jusqu à 10 fois supérieur Nécessité de programmes communautaires de prise en charge du diabète pour Autochtones Aucun programme de dépistage/prévention/traitement du diabète pour les Autochtones urbains
8 Pourquoi faire différemment en matière de santé? La problématique du cancer est en forte hausse dans les populations autochtones alors qu elle était presque inexistante il y a quelques décennies. (Niveaux élevés préoccupant pour les instances de santé publique) Trouble du spectre de l'alcoolisation fœtale (TSAF) peut atteindre 1/5 enfant dans les populations à haut risque comme les Autochtones Les Autochtones ont de lourds antécédents et désavantages sur les plans historique, économique et social. En milieu urbain, les Autochtones souffrent des effets cumulatifs de la pauvreté, de faibles niveaux d instruction et de la discrimination. Diminution des projets et montants investis en recherche au niveau des segments de la population desservis et étudiés par la Clinique Minowé Responsabilité populationnelle (principe de Jordan) du gouvernement du Québec
9 Objectifs poursuivis en services sociaux Améliorer l accès aux services psychosociaux Recherche de solutions à des problématiques et enjeux sociaux (dépendance, délinquance juvénile, décrochage scolaire, errance, estime de soi, chômage, pauvreté, etc.) Prévention (saines habitudes de vie, développement de l enfant, compétences parentales, réussite scolaire, jeunes en difficultés) Accompagnement et intervention auprès des enfants et familles en situation de vulnérabilité Diminuer le nombre de signalements
10 Pourquoi faire différemment en matière de services sociaux? Précarité du niveau de vie des Premières Nations (chômage, pauvreté, usage de langues ancestrales, habitudes de vie, alimentation, etc.) Besoins majeurs en interventions de prévention adaptées en matière de saines habitudes de vie, développement de l enfant, compétences parentales, réussite scolaire, jeunes en difficultés. Échec attesté des programmes et services non culturellement adaptés Problématiques accrues de violence familiale, itinérance (population surreprésentée) et signalements DPJ hors réserve (29% des signalements sont autochtones dans la région) 3 à 5 fois plus de risque de vivre, dès sa plus jeune enfance, de la pauvreté, de la négligence et des placements.
11 Pourquoi faire différemment en matière de services sociaux? Les Autochtones sont 5 fois plus susceptibles de poser un geste suicidaire Taux de victimisation avec violence auto déclarée chez les femmes autochtones 3 fois plus élevé (crainte de se voir retirer ses enfants après divulgation empêche de dénoncer et remédier au problème) Les Autochtones sont 4 fois plus exposés à l inaccessibilité et aux carences en ce qui à trait aux soins de services sociaux. Population vulnérable qui n ont pas toujours accès aux ressources requises pour faire face aux situations difficiles et parfois dramatiques. Précarité liée à l accumulation de problématiques du vécu, à une perte de contrôle sur les choix et les ressources, à une perte identitaire et aux séquelles intergénérationnelles du régime des pensionnats indiens sur les survivants, leurs familles et les communautés.
12 Participation active à la transformation sociale de la ville La clinique Minowé, de par les services qu elle offrent, porte le nom clinique mais elle est plus que ça...elle est un modèle d innovation social... ET Une réponse novatrice aux enjeux urbains de la population autochtone.
13 Portée de la Clinique Minowé Le succès du modèle de la clinique se traduit par: Une entente pluri-annuelle avec 3 universités pour des stages en médecine. Des demandes de stage en soins infirmiers de l UQAT Des demandes de visite et de collaboration; Collège des médecins et Institut Douglas Citation comme modèle prometteuse dans le rapport du Conseil canadien de la santé (2011)
14 Depuis janvier dossiers ouverts Pour 2013: 2609 interventions psychosociales (1299) et (1310) clil/santé. 18 de signalements évités nouveaux dossiers (clients) par mois en moyenne 215 nouveaux dossiers en 2013, dont 29 en décembre.. Note: Les services offerts par l infirmière sont disponibles depuis le 7 février 2011
15 MERCI!
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