Rachat d actions : les raisons d un engouement

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "Rachat d actions : les raisons d un engouement"

Transcription

1 Rachat d actions : les raisons d un engouement Maher Abdia Chercheur au groupe ESC Troyes Sabri Boubaker Professeur associé au groupe ESC Troyes, chercheur à l Institut de recherche en gestion de l université Paris Est Créteil Val-de-Marne Le rachat par les entreprises de leurs propres actions est devenu une technique de gestion des capitaux propres et des relations avec les actionnaires de plus en plus courante. Le nombre de firmes engagées dans ce genre d opérations ne cesse d augmenter depuis l assouplissement des dispositions existantes grâce à la loi régissant ces opérations en Diverses raisons motivent le recours à de telles pratiques et expliquent leur popularité croissante. Toutes ces raisons mentionnées dans les notes de rachat ne semblent pas avoir la même importance. L objectif de cet article est de cerner l ampleur de ce phénomène en France. «Un quidam qui se serait endormi il y a vingt ans et se réveillerait aujourd hui serait tout ébahi de lire dans Les Échos un article consacré aux rachats d actions. À une ère de pénurie de capitaux propres qui caractérisait les années 1980 a succédé une période où la gestion des capitaux propres, en particulier par le biais des rachats d actions, est devenue quasiment aussi normale que la gestion du risque de change!» (Pascal Quiry et Yann Le Fur) 1. Cette citation amène à essayer de comprendre les principales raisons qui incitent les entreprises à initier des programmes de rachat systématique de leurs propres actions. 1. Pascal Quiry et Yann Le Fur, «Les rachats d actions», Les Échos, 28 octobre eme trimestre

2 Un phénomène qui prend de l ampleur en France En France, le nombre total de programmes de rachat d actions visés par l Autorité des marchés financiers (AMF) a fortement progressé depuis la mise en place du dispositif juridique de la loi nº du 2 juillet 1998, dispositif qui substitue au principe d interdiction celui de l autorisation. Cette nouvelle loi a déclenché un accroissement considérable des programmes de rachat d actions. Ainsi, de janvier 1985 à juin 1998, il n y avait eu que 25 programmes de rachat annoncés sur le marché français. Une fois la loi du 2 juillet 1998 promulguée, le nombre de programmes visés sur le marché français s est accru d une manière spectaculaire pour atteindre 402 en 1999 ; 376 en 2005 ; 342 en Le nombre des annonces de rachat d actions a nettement reculé en 2008, avec 289 opérations, en raison de l accentuation de la crise. Un accroissement significatif a été constaté les deux années suivantes, avec respectivement 467 et 521 opérations en 2009 et Par ailleurs, il convient à ce niveau de faire la distinction entre l annonce d un programme de rachat, matérialisée par l émission d une note d information, et sa mise en œuvre (programme actif ), matérialisée par le rachat effectif. En effet, les entreprises peuvent annoncer des programmes de rachat d actions sans les mettre en œuvre ou en ne les réalisant que partiellement. Ainsi, entre 1998 et 2010, moins des deux tiers (65 %) des firmes ayant annoncé un programme de rachat l ont effectivement activé. Des annonces pas toujours suivies d effets Graphique 1 Évolution des programmes de rachat d actions en France ( ) Nombre d'annonces de rachat d'actions Programmes actifs Source : Calcul des auteurs à partir des documents et déclarations des entreprises 90 Sociétal n 77

3 Rachat d actions : les raisons d un engouement Le montant des actions rachetées, selon les estimations publiées par la Lettre Vernimmen, a atteint des sommets en 2007 pour les entreprises du CAC 40. Ces dernières ont dépensé 19,2 milliards d euros cette année-là dans le rachat d actions, contre 7,9 milliards en En revanche, le volume des rachats a nettement reculé en 2008 avec un volume de 11,2 milliards, soit une chute de 42 % par rapport à Yann Le Fur commente, dans cette lettre : «la plupart des sociétés ont cessé leurs opérations de rachat d actions au second semestre de 2008, sur le fond d accentuation de la crise». L année 2010 a enregistré une reprise des opérations de rachat d actions en France. Ainsi, selon les données de Natixis, les entreprises du SBF 120 ont racheté pour 3,36 milliards d euros de leurs actions, dont 3 milliards pour les seules entreprises du CAC 40. Un montant qui a plus que triplé par rapport à 2009 (894 millions d euros). Des motivations diverses Plusieurs raisons incitent les entreprises à effectuer des programmes de rachat d actions. La régulation des cours boursiers. Cette régulation consiste, pour une firme, à acheter ou à vendre ses propres actions afin de maintenir leur cours dans une fourchette de prix communément admise comme étant le «juste prix». Il s agit, en quelque sorte, d intervenir à contre-courant du marché. En particulier, en cas de baisse des cours, le rachat d actions propres peut provoquer une hausse immédiate du prix du titre en question. Pour un volume constant de l offre, l augmentation de la demande crée automatiquement une pression à la hausse autour de la valeur. Le graphique suivant montre que cette opération a une influence positive sur les cours de Bourse autour des annonces des programmes de rachats. 3 eme trimestre

4 Une influence positive Graphique 2 Rentabilités anormales moyennes et cumulées associées aux annonces des offres de rachat d actions 0,3 0,25 0,2 0,15 0,1 0,05 0 Mois de l'annonce du programme Mois Rentabilités anormales moyennes Rentabilités anormales cumulées moyennes Source : Yosra Mellouli, «Les rachats d actions propres en France : motivations et impact sur les cours boursiers», thèse de doctorat, université Paris Est, 2009 Le rachat d actions peut être utilisé par les entreprises comme un moyen d optimisation de leur structure financière puisqu il fait diminuer la valeur de l actif et augmenter la proportion des dettes. 92 Sociétal n 77 La distribution des free cash-flows. Le free cash-flow représente l excédent de trésorerie dont dispose l entreprise une fois qu elle a financé tous les projets d investissement rentables. Cet excédent de liquidités, laissé à la disposition des dirigeants, a toutes chances d être dilapidé dans des dépenses somptuaires sans rapport direct avec les besoins de la firme. Dereeper et Romon (2006) constatent que le rachat d actions est l un des moyens permettant de réduire significativement le free cash-flow à la disposition des dirigeants. Dans ce contexte, le rachat d actions est considéré comme une opération qui «signale» que les dirigeants privilégient les intérêts des actionnaires en leur distribuant d une manière exceptionnelle une partie des flux de trésorerie lorsque ces derniers sont jugés importants, et ce en l absence d opportunités d investissement intéressantes. Un tel comportement réduirait considérablement le risque de destruction de la valeur. Le réajustement de la structure financière. Un des déterminants justifiant l attrait des gestionnaires pour les rachats d actions est le réajustement de la structure financière afin d atteindre un niveau optimal d endet-

5 Rachat d actions : les raisons d un engouement tement. En effet, le rachat d actions peut être utilisé par les entreprises comme un moyen d optimisation de leur structure financière puisqu il fait diminuer la valeur de l actif et augmenter la proportion des dettes. Le rachat d actions permet ainsi aux entreprises d augmenter leur effet de levier. Li et McNally (2007) montrent que les firmes ayant un levier financier inférieur à celui perçu comme optimal par les actionnaires sont dans ce cas davantage incitées à racheter leurs propres actions pour atteindre la structure de financement optimale que dans le cas inverse. Éviter la dilution du bénéfice par action (BPA). Les firmes peuvent utiliser le rachat d actions pour éviter la dilution liée aux plans de stock-options. En effet, pour financer l attribution des stock-options, l entreprise recourt habituellement à une augmentation de capital réservée au personnel. Cependant, l émission de nouveaux titres provoque la dilution du capital et induit par conséquent la diminution mécanique du BPA. Pour éviter ce problème, les entreprises peuvent opter pour le rachat de leurs propres actions et ainsi éviter de créer de nouveaux titres pour transformer leur personnel en actionnaires. Il suffit à toute entreprise de ramasser ses titres sur le marché pour les redistribuer ensuite, sans que cela ait d incidence sur la richesse de ses actionnaires. Ainsi, plus une entreprise offre des options d achat à ses employés, plus elle devra racheter ses actions. Dans un programme de rachat d actions initié par L Oréal en 2004 et portant sur 400 millions d euros, il était annoncé que sa principale motivation consistait à couvrir les plans de stock-options. La flexibilité du rachat d actions par rapport à la distribution des dividendes. Le versement de dividendes implique généralement un engagement à maintenir le même versement dans l avenir, ce à quoi n oblige pas le rachat d actions. C est une décision importante pour les entreprises qui distribuent des dividendes pour la première fois ou pour celles dont les résultats sont volatils. Le dividende serait ainsi utilisé pour une distribution de revenus permanents alors que le rachat d actions est plutôt réservé aux revenus exceptionnels. Ensuite, le rachat d actions laisse aux actionnaires le choix entre recevoir leurs rémunérations en liquide ou en capital puisqu ils sont libres de vendre ou de garder leurs actions. En outre, l entreprise a la possibilité de répartir les rachats sur une période plus longue, ce que ne permet pas la distribution des dividendes, sachant encore que l opération de rachat permet à l entreprise de racheter un pourcentage du capital inférieur à celui initialement annoncé. Enfin, l intérêt Le dividende serait ainsi utilisé pour une distribution de revenus permanents alors que le rachat d actions est plutôt réservé aux revenus exceptionnels. 3 eme trimestre

6 des programmes de rachat d actions réside aussi dans les avantages fiscaux qui y sont associés. Le dividende est imposé comme un revenu alors que le rachat est considéré comme une plus-value, généralement moins fortement taxée. Un dispositif anti-opa. Le rachat d actions peut constituer un moyen efficace pour lutter contre les OPA hostiles. En effet, il a un double effet qui rend toute prise de contrôle difficile à mener à terme. La structure de propriété d une société «opéable» est souvent diffuse. Le capital n étant donc pas verrouillé, la société en question constitue une «proie facile» pour d éventuels «prédateurs». Ainsi, le rachat d actions peut être utilisé comme une mesure sélective permettant d éliminer les actionnaires hésitants. Ces derniers présentent un danger pour la société dans la mesure où ils sont susceptibles d accepter facilement de céder leurs titres en réponse à n importe quelle offre d achat. Le rachat d actions entraîne, d autre part, une réévaluation des titres qui deviennent, par leur rareté, plus onéreux à acquérir, les titres sous-évalués étant des cibles plus attractives pour les OPA. Le rachat d actions peut servir de remède à la décote du titre par l exercice d une pression à la hausse sur le cours et le PER de titre. Préférences françaises Les entreprises françaises ont la possibilité de mentionner un ou plusieurs objectifs de rachat d actions classés par ordre de priorité. Les principales motivations invoquées sont : la régulation des cours, l attribution d actions aux salariés et/ou aux dirigeants, la remise de titres dans le cadre d opérations de croissance externe et l annulation des actions rachetées. L analyse des motivations annoncées par des entreprises françaises entre 1998 et 2010 révèle que la régulation des cours boursiers paraît être un objectif prioritaire pour toutes les entreprises (77,67 % des programmes de rachat annoncés). L objectif d attribution d actions aux salariés et aux dirigeants est annoncé parmi les quatre principaux motifs dans 82,37 % des cas - au total, près de 46 % des programmes l annoncent en deuxième position. Le rachat d actions présente un intérêt stratégique manifeste en matière de croissance externe. Cet objectif est cité en troisième position dans 45,36 % des cas. Par ailleurs, l objectif d annulation des titres rachetés est mentionné majoritairement en quatrième position pour 65,78 % des entreprises. 94 Sociétal n 77

7 Rachat d actions : les raisons d un engouement Priorité à la régulation des cours Tableau 1 Les principales motivations des programmes de rachat d actions Programmes de rachat d actions Régulation des cours Distribution aux salariés Financement de la croissance Annulation de titres 1 ére position 77,67 % 10,46 % 4,68 % 7,19 % 2 e position 16,43 % 45,86 % 31,22 % 6,49 % 3 e position 6,89 % 37,45 % 45,36 % 10,30 % 4 e position 4,02 % 13,77 % 16,43 % 65,78 % Source : Calcul des auteurs à partir des documents et déclarations des entreprises Bibliographie Kai Li et William McNally, «The Information Content of Canadian Open Market Repurchase Announcements», Managerial Finance, vol. 33, Sébastien Dereeper et Frédéric Romon, «Rachats d actions versus dividendes : effet de substitution sur le marché boursier français?», Finance Contrôle Stratégie, vol. 9, Yosra Mellouli, «Les rachats d actions propres en France : motivations et impact sur les cours boursiers», thèse de doctorat, université Paris Est, eme trimestre

Rachats d actions versus dividendes : effet de substitution sur le marché boursier français?

Rachats d actions versus dividendes : effet de substitution sur le marché boursier français? Rachats d actions versus dividendes : effet de substitution sur le marché boursier français? Sébastien DEREEPER * Université de Metz Frédéric ROMON Université de Lille 2 Classification JEL : G32, G35 Correspondance

Plus en détail

L INVESTISSEMENT JOUE À «CASH-CASH»

L INVESTISSEMENT JOUE À «CASH-CASH» 193-202.qxp 09/11/2004 17:19 Page 193 L INVESTISSEMENT JOUE À «CASH-CASH» Département analyse et prévision de l OFCE La rentabilité des entreprises s'est nettement redressée en 2003 et 2004. Amorcée aux

Plus en détail

Dossier 1 ETUDE DE CAS

Dossier 1 ETUDE DE CAS DSCG session 2012 UE2 Finance Corrigé indicatif Dossier 1 ETUDE DE CAS 1. Evaluation de GRENELLE: 1.1. Valeur des fonds propres Vcp par la méthode des DCF Evolution du chiffre d affaires (TCAM : 6,7%)

Plus en détail

Société Anonyme au capital de 1.253.160 Euros Siège Social : 57 rue Saint-Cyr 69009 LYON 402 002 687 R.C.S.Lyon

Société Anonyme au capital de 1.253.160 Euros Siège Social : 57 rue Saint-Cyr 69009 LYON 402 002 687 R.C.S.Lyon Société Anonyme au capital de 1.253.160 Euros Siège Social : 57 rue Saint-Cyr 69009 LYON 402 002 687 R.C.S.Lyon Note d'information établie à la suite de la décision du Conseil d Administration du 8 décembre

Plus en détail

Norme comptable internationale 33 Résultat par action

Norme comptable internationale 33 Résultat par action Norme comptable internationale 33 Résultat par action Objectif 1 L objectif de la présente norme est de prescrire les principes de détermination et de présentation du résultat par action de manière à améliorer

Plus en détail

TESSI Société Anonyme au capital de 5 746 006 Euros Siège Social : 177, cours de la Libération 38100 GRENOBLE R.C.S : GRENOBLE B 071 501 571

TESSI Société Anonyme au capital de 5 746 006 Euros Siège Social : 177, cours de la Libération 38100 GRENOBLE R.C.S : GRENOBLE B 071 501 571 TESSI Société Anonyme au capital de 5 746 006 Euros Siège Social : 177, cours de la Libération 38100 GRENOBLE R.C.S : GRENOBLE B 071 501 571 NOTE D INFORMATION EMISE A L OCCASION DU PROGRAMME DE RACHAT

Plus en détail

Placements sur longue période à fin 2011

Placements sur longue période à fin 2011 Les analyses MARS 2012 Placements sur longue période à fin 2011 Une année 2011 particulièrement favorable aux «valeurs refuges», mais la suprématie des actifs risqués reste entière sur longue période.

Plus en détail

Placements IA Clarington inc. Dan Bastasic Gestionnaire de portefeuille des Fonds IA Clarington stratégiques

Placements IA Clarington inc. Dan Bastasic Gestionnaire de portefeuille des Fonds IA Clarington stratégiques Placements IA Clarington inc. Dan Bastasic Gestionnaire de portefeuille des Fonds IA Clarington stratégiques Je ne caractériserais pas la récente correction du marché comme «une dégringolade». Il semble

Plus en détail

Un essai de mesure de la ponction actionnariale note hussonet n 63, 7 novembre 2013

Un essai de mesure de la ponction actionnariale note hussonet n 63, 7 novembre 2013 Un essai de mesure de la ponction actionnariale note hussonet n 63, 7 novembre 2013 L objectif de cette note est de présenter une mesure de la ponction actionnariale. Son point de départ est un double

Plus en détail

LE PER : SON APPLICATION A LA FINANCE D ENTREPRISE

LE PER : SON APPLICATION A LA FINANCE D ENTREPRISE LE : SON APPLICATION A LA FINANCE D ENTREPRISE ET TAUX DE RENTABILITE EXIGE L inverse du n est égal au taux de rentabilité exigé que dans le cas très rare où la croissance des bénéfices futurs (g) est

Plus en détail

Note d information relative au programme de rachat d actions propres. à autoriser par l assemblée générale mixte des actionnaires.

Note d information relative au programme de rachat d actions propres. à autoriser par l assemblée générale mixte des actionnaires. Note d information relative au programme de rachat d actions propres à autoriser par l assemblée générale mixte des actionnaires du 4 juin 2002 En application de l article L. 621-8 du Code monétaire et

Plus en détail

AOF. L analyse fondamentale. bourse. mini-guide. Comment investir en Bourse? Mai 2009

AOF. L analyse fondamentale. bourse. mini-guide. Comment investir en Bourse? Mai 2009 AOF mini-guide bourse «Comment investir en Bourse? L analyse fondamentale Mai 2009 L analyse fondamentale SOMMAIRE Les objectifs de l analyse fondamentale p. 4 Comment lire les comptes d une société cotée?

Plus en détail

DISCOUNTED CASH-FLOW

DISCOUNTED CASH-FLOW DISCOUNTED CASH-FLOW Principes généraux La méthode des flux futurs de trésorerie, également désignée sous le terme de Discounted Cash Flow (DCF), est très largement admise en matière d évaluation d actif

Plus en détail

Principes de Finance

Principes de Finance Principes de Finance 11. Politique de dividende Daniel Andrei Semestre de printemps 2011 Principes de Finance 11. Dividendes Printemps 2011 1 / 39 Plan I Introduction II Les modalités de rémunération des

Plus en détail

sofipaca UNIVERSITE D ORAN ES SENIA Michel POURCELOT 17-18 FEVRIER 2007 1

sofipaca UNIVERSITE D ORAN ES SENIA Michel POURCELOT 17-18 FEVRIER 2007 1 sofipaca UNIVERSITE D ORAN ES SENIA Michel POURCELOT 17-18 FEVRIER 2007 1 1 GENERALITES SUR LE CAPITAL INVESTISSEMENT LE CAPITAL DEVELOPPEMENT ET LE CAPITAL TRANSMISSION 17-18 FEVRIER 2007 2 2 DEFINITIONS

Plus en détail

LA CRH EST LA CENTRALE FRANCAISE DE REFINANCEMENT DU LOGEMENT. son unique activité est le refinancement des prêts acquéreurs au Logement des banques

LA CRH EST LA CENTRALE FRANCAISE DE REFINANCEMENT DU LOGEMENT. son unique activité est le refinancement des prêts acquéreurs au Logement des banques LA CRH EST LA CENTRALE FRANCAISE DE REFINANCEMENT DU LOGEMENT son unique activité est le refinancement des prêts acquéreurs au Logement des banques 1 PRÉSENTATION DE LA CRH La CRH est un établissement

Plus en détail

Chapitre 4 Comment s opère le financement de l économie mondiale?

Chapitre 4 Comment s opère le financement de l économie mondiale? CONCEPTION ET MISE EN PAGE : PAUL MILAN 18 décembre 2014 à 14:22 Chapitre 4 Comment s opère le financement de l économie mondiale? Ce chapitre ne fait plus partie du programme, mais il est conseillé de

Plus en détail

LES ORDRES DE BOURSE. Le guide. Découvrir et apprendre à maîtriser les différents types d ordres

LES ORDRES DE BOURSE. Le guide. Découvrir et apprendre à maîtriser les différents types d ordres LES ORDRES DE BOURSE Le guide Découvrir et apprendre à maîtriser les différents types d ordres Les renseignements fournis dans le présent guide sont donnés uniquement à titre d information et n ont pas

Plus en détail

Les rachats d actions au Canada : motivations et impact de l activité économique *

Les rachats d actions au Canada : motivations et impact de l activité économique * Les rachats d actions au Canada : motivations et impact de l activité économique * Classification JEL : G32, G35 Correspondance : Tania Morris Université de Moncton, Québec, Canada Email : morrist@umoncton.ca

Plus en détail

A Toute Vitesse (FR0010050773 MLATV) FAIR VALUE : 12

A Toute Vitesse (FR0010050773 MLATV) FAIR VALUE : 12 Guy Cohen guy@nexfinance.fr www.nexresearch.fr 30 août 2006 A Toute Vitesse (FR0010050773 MLATV) FAIR VALUE : 12 Données boursières Compte de résultat, M 2005 2006 e 2007 e 2008e Dern. Cours 7,70 Chiffre

Plus en détail

Communiqué de presse. Paris, le 15 février 2012

Communiqué de presse. Paris, le 15 février 2012 Communiqué de presse RESULTATS ANNUELS 2011 Solides résultats 2011 et accroissement du patrimoine Paris, le 15 février 2012 Résultats 2011 o Progression de +14% du cash-flow courant par action à 2,14 o

Plus en détail

Les valeurs mobilières. Les actions 3. Les droits et autres titres de capital 5. Les obligations 6. Les SICAV et FCP 8

Les valeurs mobilières. Les actions 3. Les droits et autres titres de capital 5. Les obligations 6. Les SICAV et FCP 8 Les actions 3 Les droits et autres titres de capital 5 Les obligations 6 Les SICAV et FCP 8 2 Les actions Qu est-ce qu une action? Au porteur ou nominative, quelle différence? Quels droits procure-t-elle

Plus en détail

LA COMPOSITION DES PLANS D ÉPARGNE EN ACTIONS (PEA) À FIN DÉCEMBRE 1997

LA COMPOSITION DES PLANS D ÉPARGNE EN ACTIONS (PEA) À FIN DÉCEMBRE 1997 LA COMPOSITION DES PLANS D ÉPARGNE EN ACTIONS (PEA) À FIN DÉCEMBRE Selon les données communiquées par les établissements participant à l enquête-titres de la Banque de France, l encours des capitaux placés

Plus en détail

Stratégie d entreprise, politique immobilière et création de valeur : les cas Casino, Carrefour et Accor en France

Stratégie d entreprise, politique immobilière et création de valeur : les cas Casino, Carrefour et Accor en France Les nouveaux enjeux et défis du marché immobilier Chaire Ivanhoé Cambridge ESG UQÀM Stratégie d entreprise, politique immobilière et création de valeur : les cas Casino, Carrefour et Accor en France 1

Plus en détail

Offre Isf 2013. 2013 fonds d investissement de proximité

Offre Isf 2013. 2013 fonds d investissement de proximité Offre Isf 2013 2013 fonds d investissement de proximité du fip 123ISF 2013 Fiscalité La souscription au FIP 123ISF 2013 offre : Une réduction d ISF immédiate de 50% des versements effectués (déduction

Plus en détail

HSBC Global Asset Management (France) Politique de vote - Mars 2015

HSBC Global Asset Management (France) Politique de vote - Mars 2015 HSBC Global Asset Management (France) Politique de vote - Mars 2015 Ce document présente les conditions dans lesquelles la société de gestion HSBC Global Asset Management (France) entend exercer les droits

Plus en détail

S informer sur. Investir votre épargne : étape par étape

S informer sur. Investir votre épargne : étape par étape S informer sur Investir votre épargne : étape par étape Autorité des marchés financiers Investir votre épargne : étape par étape Sommaire Se poser les bonnes questions avant d investir 03 Prendre contact

Plus en détail

S informer sur. Capital investissement:

S informer sur. Capital investissement: S informer sur Capital investissement: les fonds communs de placement à risques destinés au grand public Qu est-ce que le capital investissement? Quels sont les segments d intervention du capital investissement?

Plus en détail

Fiscalité de l épargne et financement des entreprises. Eléments de constat et propositions

Fiscalité de l épargne et financement des entreprises. Eléments de constat et propositions Le 11 février 2013 Fiscalité de l épargne et financement des entreprises Eléments de constat et propositions Les lois de finances adoptées au cours de ces deux dernières années ont appréhendé les revenus

Plus en détail

Cession de la clientèle des cabinets libéraux : les facteurs clés d une transmission réussie

Cession de la clientèle des cabinets libéraux : les facteurs clés d une transmission réussie Cession de la clientèle des cabinets libéraux : les facteurs clés d une transmission réussie Les pouvoirs publics ont attiré notre attention sur les enjeux de la transmission des entreprises, plus de 100

Plus en détail

Voter en toute connaissance de cause Guide pédagogique de l Autorité des marchés financiers à destination des actionnaires individuels

Voter en toute connaissance de cause Guide pédagogique de l Autorité des marchés financiers à destination des actionnaires individuels S informer sur Voter en toute connaissance de cause aux assemblées générales des sociétés cotées Guide pédagogique de l Autorité des marchés financiers à destination des actionnaires individuels Autorité

Plus en détail

TD n 1 : la Balance des Paiements

TD n 1 : la Balance des Paiements TD n 1 : la Balance des Paiements 1 - Principes d enregistrement L objet de la Balance des Paiements est de comptabiliser les différentes transactions entre résidents et non-résidents au cours d une année.

Plus en détail

Hausse de 78% du résultat net record à 313 millions d euros. Signature d un contrat d itinérance 2G / 3G avec Orange

Hausse de 78% du résultat net record à 313 millions d euros. Signature d un contrat d itinérance 2G / 3G avec Orange RESULTATS ANNUELS 2010 Paris, le 9 mars 2011 Chiffre d affaires à plus de 2 milliards d euros Marge d EBITDA Groupe à plus de 39% Hausse de 78% du résultat net record à 313 millions d euros Signature d

Plus en détail

Fondements de Finance

Fondements de Finance Programme Grande Ecole Fondements de Finance Chapitre 5 : L évaluation des actions Cours proposé par Fahmi Ben Abdelkader Version étudiants Mars 2012 Valorisation des actifs financiers 1 Les taux d intérêt

Plus en détail

TITRE V : ORGANISMES DE PLACEMENT COLLECTIF

TITRE V : ORGANISMES DE PLACEMENT COLLECTIF TITRE V : ORGANISMES DE PLACEMENT COLLECTIF Chapitre I : Les Organismes de Placement Collectif en Valeurs Mobilières Section I : Dispositions générales Article 264 : Les dispositions du présent chapitre

Plus en détail

Situation financière des ménages au Québec et en Ontario

Situation financière des ménages au Québec et en Ontario avril Situation financière des ménages au et en Au cours des cinq dernières années, les Études économiques ont publié quelques analyses approfondies sur l endettement des ménages au. Un diagnostic sur

Plus en détail

Valoriser dans une optique de développement: réussir une levée de fonds

Valoriser dans une optique de développement: réussir une levée de fonds ENTREPRISE ET PATRIMOINE RDV TransmiCCIon 23 mai 2013 Valoriser dans une optique de développement: réussir une levée de fonds Conseil en fusions-acquisitions et ingénierie financière Intégrité indépendance

Plus en détail

Les plans d optimisation de la rémunération

Les plans d optimisation de la rémunération Françoise Platteborse Juriste spécialisée en droit fiscal et en droit économique ULB Master en économie Avocat au barreau de Bruxelles Cadre de direction chez ING en charge de la création et du développement

Plus en détail

EPARGNE, INVESTISSEMENT, SYSTEME FINANCIER

EPARGNE, INVESTISSEMENT, SYSTEME FINANCIER EPARGNE, INVESTISSEMENT, SYSTEME FINANCIER Chapitre 25 Mankiw 08/02/2015 B. Poirine 1 I. Le système financier A. Les marchés financiers B. Les intermédiaires financiers 08/02/2015 B. Poirine 2 Le système

Plus en détail

Cegedim : Un chiffre d affaires 2013 en léger recul en organique*

Cegedim : Un chiffre d affaires 2013 en léger recul en organique* SA au capital de 13 336 506,43 euros R. C. S. Nanterre B 350 422 622 www.cegedim.com COMMUNIQUE DE PRESSE Page 1 Information Financière Trimestrielle au 31 décembre 2013 IFRS - Information Réglementée

Plus en détail

FONDS D INVESTISSEMENT DE PROXIMITÉ

FONDS D INVESTISSEMENT DE PROXIMITÉ FIP 123CAPITALISATION 2012 FONDS D INVESTISSEMENT DE PROXIMITÉ Document non contractuel édité en avril 2012. Ce document ne se substitue pas au document d informations clés pour l investisseur («DICI»)

Plus en détail

ANALAYSE FINANCIERE 1] BILAN FONCTIONNEL

ANALAYSE FINANCIERE 1] BILAN FONCTIONNEL ANALAYSE FINANCIERE 1] BILAN FONCTIONNEL Il donne une vision plus économique, il présente la manière dont les emplois sont financés par les ressources. Il permet de mieux comprendre le fonctionnement de

Plus en détail

L activité financière des sociétes d assurances

L activité financière des sociétes d assurances L activité financière des sociétes d assurances L année 2002 est de nouveau marquée par une forte baisse des marchés financiers. Celle-ci entraîne une diminution des plus-values latentes et des produits

Plus en détail

Un holding d'investissement dans les PME

Un holding d'investissement dans les PME Un holding d'investissement dans les PME La Financière Viveris Diversifier Optimiser Capitaliser L objet de la Financière Viveris est de prendre des participations dans les petites et moyennes entreprises

Plus en détail

Monia Amami Franck Brulhart Raymond Gambini Pierre-Xavier Meschi

Monia Amami Franck Brulhart Raymond Gambini Pierre-Xavier Meschi Version 4.7 Simulation d Entreprise «Artemis» Monia Amami Franck Brulhart Raymond Gambini Pierre-Xavier Meschi p. 1 1. Objectifs et Contexte Général L objectif de la simulation d entreprise «Artemis» est

Plus en détail

Chapitre 3. La répartition

Chapitre 3. La répartition Chapitre 3. La répartition 1. La répartition de la valeur ajoutée La valeur ajoutée (1) Valeur ajoutée : solde du compte de production = > VA = P CI = > Richesse effectivement créée par les organisations

Plus en détail

LES SCPI CHEZ SPIRICA Description et méthodes de valorisation MARS 2013

LES SCPI CHEZ SPIRICA Description et méthodes de valorisation MARS 2013 1 LES SCPI CHEZ SPIRICA Description et méthodes de valorisation MARS 2013 2 Sommaire Contexte et objectifs 3 Les Principales Caractéristiques des SCPI 4 Les SCPI dans un contrat Spirica 13 Exemple de calculs

Plus en détail

Les clés de l évaluation. Hervé Bardin

Les clés de l évaluation. Hervé Bardin Les clés de l évaluation Hervé Bardin Evaluation d entreprise : principes généraux Evaluation d entreprise : principes généraux Que veut-on évaluer? Contexte de l évaluation Typologie des méthodes d évaluation

Plus en détail

Taxer la finance. Toby Sanger

Taxer la finance. Toby Sanger Taxer la finance Toby Sanger La crise financière et économique a entraîné une réévaluation du rôle, de la régle - mentation et de l imposition du secteur financier dans le monde, qui aurait dû être faite

Plus en détail

Son Organisation, son Fonctionnement et ses Risques

Son Organisation, son Fonctionnement et ses Risques La Bourse Son Organisation, son Fonctionnement et ses Risques Le Marché Financier a un double rôle : apporter les capitaux nécessaires au financement des investissements des agents économiques et assurer

Plus en détail

Croissance soutenue et résultats solides en 2012 *** Accor s engage dans un plan de transformation profond pour accélérer sa croissance

Croissance soutenue et résultats solides en 2012 *** Accor s engage dans un plan de transformation profond pour accélérer sa croissance Communiqué de Presse 20 février 2013 Croissance soutenue et résultats solides en 2012 *** Accor s engage dans un plan de transformation profond pour accélérer sa croissance Résultats solides en 2012 Progression

Plus en détail

Le WACC est-il le coût du capital?

Le WACC est-il le coût du capital? Echanges d'expériences Comptabilité et communication financière Dans une évaluation fondée sur la méthode DCF, l objectif premier du WACC est d intégrer l impact positif de la dette sur la valeur des actifs.

Plus en détail

ACTIONS ET OBLIGATIONS Les placements financiers en quelques mots

ACTIONS ET OBLIGATIONS Les placements financiers en quelques mots Aperçu des actions et des obligations Qu est-ce qu une action? Une action est une participation dans une entreprise. Quiconque détient une action est copropriétaire (actionnaire) de l entreprise (plus

Plus en détail

PATRIMMO COMMERCE. Société Civile de Placement Immobilier

PATRIMMO COMMERCE. Société Civile de Placement Immobilier PATRIMMO COMMERCE Société Civile de Placement Immobilier INVESTISSEZ INDIRECTEMENT EN PARTS DE SCPI DANS L IMMOBILIER COMMERCIAL Patrimmo Commerce a pour objectif de constituer un patrimoine immobilier

Plus en détail

L OBSERVATOIRE LCL EN VILLE - RÉALISÉ PAR BVA L ÉCONOMIE DU PARTAGE, ZOOM SUR LES JEUNES URBAINS. Juin 2014

L OBSERVATOIRE LCL EN VILLE - RÉALISÉ PAR BVA L ÉCONOMIE DU PARTAGE, ZOOM SUR LES JEUNES URBAINS. Juin 2014 L OBSERVATOIRE LCL EN VILLE - RÉALISÉ PAR BVA L ÉCONOMIE DU PARTAGE, ZOOM SUR LES JEUNES URBAINS Juin 2014 Contacts BVA : Céline BRACQ Directrice BVA Opinion Lilas BRISAC Chargée d études 01 71 16 88 00

Plus en détail

La perspective de «windfall profits» (profits indus) pour les électriciens allemands

La perspective de «windfall profits» (profits indus) pour les électriciens allemands UNIDEN UNION DES INDUSTRIES UTILISATRICES D'ENERGIE 19.04.04 DIRECTIVE «QUOTAS D EMISSION» : COMMENT EVITER DE DESASTREUSES CONSEQUENCES? La mise en œuvre de la Directive «Quotas d émission», via son impact

Plus en détail

RAPPORT D EXPERTISE SUR LE RACHAT DES BSAAR EMIS EN AVRIL 2009 PAR BONDUELLE SCA

RAPPORT D EXPERTISE SUR LE RACHAT DES BSAAR EMIS EN AVRIL 2009 PAR BONDUELLE SCA RAPPORT D EXPERTISE SUR LE RACHAT DES BSAAR EMIS EN AVRIL 2009 PAR BONDUELLE SCA Ce document comporte 28 pages Rapport au 25 mars 2015 Ce rapport ne constitue pas un rapport d expertise indépendante au

Plus en détail

Le présent chapitre porte sur l endettement des

Le présent chapitre porte sur l endettement des ENDETTEMENT DES MÉNAGES 3 Le présent chapitre porte sur l endettement des ménages canadiens et sur leur vulnérabilité advenant un choc économique défavorable, comme une perte d emploi ou une augmentation

Plus en détail

NEGOCIER AVEC UN FONDS

NEGOCIER AVEC UN FONDS REPRISE D ENTREPRISE NEGOCIER AVEC UN FONDS INTERVENANT : Laurent JULIENNE HEC ENTREPRENEURS 9 septembre 2014 A. LE MONTAGE FINANCIER Obligations convertibles A. LA STRUCTURE TYPE 1. Structure financière

Plus en détail

PETRO-CANADA ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS

PETRO-CANADA ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS PETRO-CANADA ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS LE 31 MARS, 2009 PETRO-CANADA - 2 - RÉSULTATS CONSOLIDÉS (non vérifié) Pour les périodes terminées le 31 mars (en millions de dollars canadiens, sauf les montants

Plus en détail

5 raisons d investir dans des fonds d actions américaines

5 raisons d investir dans des fonds d actions américaines 5 raisons d investir dans des fonds d actions américaines Avec toute la volatilité qui règne sur les marchés ces derniers temps, nombreux sont les investisseurs qui cherchent à diversifier leur portefeuille.

Plus en détail

COMMUNIQUÉ DE PRESSE. Sèvres, le 28 avril 2015

COMMUNIQUÉ DE PRESSE. Sèvres, le 28 avril 2015 COMMUNIQUÉ DE PRESSE Sèvres, le 28 avril 2015 Progression de la croissance Internet à +4,1%, chiffre d affaires consolidé en légère baisse et renforcement des partenariats avec les grands acteurs du web

Plus en détail

Associations : La fiscalité de leurs revenus mobiliers MAI 2015

Associations : La fiscalité de leurs revenus mobiliers MAI 2015 Associations : La fiscalité de leurs revenus mobiliers MAI 2015 Associations : La fiscalité de leurs revenus mobiliers 2 SOMMAIRE INTRODUCTION 3 LES PLACEMENTS NON BOURSIERS 5 LES PLACEMENTS BOURSIERS

Plus en détail

Comment valoriser une entreprise et sur quels critères? ISEC 22 novembre 2011 Evaluation d entreprises

Comment valoriser une entreprise et sur quels critères? ISEC 22 novembre 2011 Evaluation d entreprises 1 Comment valoriser une entreprise et sur quels critères? ISEC 22 novembre 2011 Evaluation d entreprises Sommaire Préambule Comment bien évaluer une entreprise? Le diagnostic Le business plan L approche

Plus en détail

POLITIQUE DE VOTE SYCOMORE ASSET MANAGEMENT. Saison des votes 2014 SYCOMORE ASSET MANAGEMENT. Agrément AMF n GP01030

POLITIQUE DE VOTE SYCOMORE ASSET MANAGEMENT. Saison des votes 2014 SYCOMORE ASSET MANAGEMENT. Agrément AMF n GP01030 POLITIQUE DE VOTE SYCOMORE ASSET MANAGEMENT SYCOMORE ASSET MANAGEMENT Agrément AMF n GP01030 24-32 rue Jean Goujon 75008 Paris www.sycomore-am.com SOMMAIRE PREAMBULE... 3 1. EXERCICE DES DROITS DE VOTE...

Plus en détail

Investir à long terme

Investir à long terme BMO Gestion mondiale d actifs Fonds d investissement Investir à long terme Conservez vos placements et réalisez vos objectifs Concentrez-vous sur l ENSEMBLE de la situation Le choix des bons placements

Plus en détail

TURBOS WARRANTS CERTIFICATS. Les Turbos Produits à effet de levier avec barrière désactivante. Produits non garantis en capital.

TURBOS WARRANTS CERTIFICATS. Les Turbos Produits à effet de levier avec barrière désactivante. Produits non garantis en capital. TURBOS WARRANTS CERTIFICATS Les Turbos Produits à effet de levier avec barrière désactivante. Produits non garantis en capital. 2 LES TURBOS 1. Introduction Que sont les Turbos? Les Turbos sont des produits

Plus en détail

Transfert du patrimoine de l entreprise avec retrait en espèces :

Transfert du patrimoine de l entreprise avec retrait en espèces : Solutions d assurance-vie Produits Actifs Occasions Garanties Croissance Capital Protection Revenu Avantage Solutions Options Stabilité PLANIFIER AUJOURD HUI. ASSURER L AVENIR. Transfert du patrimoine

Plus en détail

La dette extérieure nette du Canada à la valeur marchande

La dette extérieure nette du Canada à la valeur marchande N o 11 626 X au catalogue N o 018 ISSN 1927-5048 ISBN 978-1-100-99873-2 Document analytique Aperçus économiques La dette extérieure nette du Canada à la valeur marchande par Komal Bobal, Lydia Couture

Plus en détail

(en millions d euros) 2013-2014 2014-2015 Ventes 247,1 222,9 Marge brute (55,7) (30,8) En pourcentage du chiffre d affaires -22,5 % -13,8 %

(en millions d euros) 2013-2014 2014-2015 Ventes 247,1 222,9 Marge brute (55,7) (30,8) En pourcentage du chiffre d affaires -22,5 % -13,8 % RESULTATS ANNUELS 2014-2015 Chiffre d affaires 2014-2015 consolidé : 222,9 millions d euros Perte opérationnelle courante 2014-2015 : 125,9 millions d euros Poursuite du recentrage stratégique sur le cœur

Plus en détail

Information financière pro forma 2012 consolidée Icade-Silic

Information financière pro forma 2012 consolidée Icade-Silic COMMUNIQUE DE PRESSE Paris, le 27 mars 2013 Information financière pro forma 2012 consolidée Icade-Silic Conformément à ce qui avait été annoncé lors de la publication des comptes annuels, Icade publie

Plus en détail

AUTORITE DES NORMES COMPTABLES NOTE DE PRESENTATION DU REGLEMENT DE l ANC n 2010-01 DU 3 JUIN 2010

AUTORITE DES NORMES COMPTABLES NOTE DE PRESENTATION DU REGLEMENT DE l ANC n 2010-01 DU 3 JUIN 2010 AUTORITE DES NORMES COMPTABLES NOTE DE PRESENTATION DU REGLEMENT DE l ANC n 2010-01 DU 3 JUIN 2010 Relatif aux modalités de première application du règlement du CRC n 99-02 par les sociétés dont les instruments

Plus en détail

Investissement immobilier: la fin des SCPI?

Investissement immobilier: la fin des SCPI? Investissement immobilier: la fin des SCPI? La SCPI figure comme le premier véhicule structuré d investissement en immobilier. A l origine de ces investissements, des sociétés civiles se sont développées

Plus en détail

Questions fréquentes Plan de restructuration

Questions fréquentes Plan de restructuration Questions fréquentes Plan de restructuration 1. Quel est l objectif du plan de restructuration proposé? 2. D où vient cette dette de 126 millions d euros due le 1 er janvier 2015? 3. Y avait-il d autres

Plus en détail

Faurecia : un premier semestre 2015 en très forte progression ; guidance annuelle révisée à la hausse

Faurecia : un premier semestre 2015 en très forte progression ; guidance annuelle révisée à la hausse Nanterre, le 24 juillet 2015 Faurecia : un premier semestre 2015 en très forte progression ; guidance annuelle révisée à la hausse Chiffre d affaires total en hausse de 12,6% à 10,51 milliards d euros

Plus en détail

Lorsqu une entreprise a besoin de capitaux pour financer des projets à long terme, elle doit décider

Lorsqu une entreprise a besoin de capitaux pour financer des projets à long terme, elle doit décider Partie V Structure financière et valeur de l entreprise Chapitre 14 La structure financière en marchés parfaits Lorsqu une entreprise a besoin de capitaux pour financer des projets à long terme, elle doit

Plus en détail

L Ouverture de Capital (IPO) d EDF (IPO: Initial Public Offering)

L Ouverture de Capital (IPO) d EDF (IPO: Initial Public Offering) Entretiens Louis le Grand Enseignants de Sciences Economiques et sociales Entreprises Jeudi 30 et vendredi 31 août 2007 L Ouverture de Capital (IPO) d EDF (IPO: Initial Public Offering) Introduction EDF

Plus en détail

Conjuguez immobilier d entreprise et démarche environnementale

Conjuguez immobilier d entreprise et démarche environnementale L anticipation des nouvelles normes environnementales Lors de la constitution d un patrimoine immobilier à travers la création d une nouvelle SCPI, PERIAL Asset Management s efforcera de prendre en compte

Plus en détail

Sigma Gestion lance Patrimoine Sélection PME

Sigma Gestion lance Patrimoine Sélection PME Patrimoine Sélection PME Sigma Gestion lance Patrimoine Sélection PME Dans un contexte économique et financier difficile, les investisseurs doivent plus que jamais s'entourer de professionnels aguerris,

Plus en détail

Transferts. Nombre de titres 33.599 Echéance maximale moyenne Cours moyen de la 86,38 transaction Prix d exercice moyen Montants 2.902.

Transferts. Nombre de titres 33.599 Echéance maximale moyenne Cours moyen de la 86,38 transaction Prix d exercice moyen Montants 2.902. VICAT Société Anonyme au capital de 62.361.600 euros Siège social : Tour MANHATTAN 6 place de l Iris 92095 PARIS LA DEFENSE CEDEX 057 505 539 RCS Nanterre NOTE D INFORMATION RELATIVE A L AUTORISATION DEMANDEE

Plus en détail

Assemblée générale des actionnaires 15 mai 2012

Assemblée générale des actionnaires 15 mai 2012 Assemblée générale des actionnaires 15 mai 2012 Assemblée générale des actionnaires Bruno Lafont - Président Directeur général Consultation préalable à l Assemblée Centres d intérêt des actionnaires Désendettement

Plus en détail

PARTIE 2 : LES POLITIQUES ÉCONOMIQUES CONJONCTURELLES

PARTIE 2 : LES POLITIQUES ÉCONOMIQUES CONJONCTURELLES SO00BM24 Introduction aux politiques économiques PARTIE 2 : LES POLITIQUES ÉCONOMIQUES CONJONCTURELLES CHAPITRE 2 : LA POLITIQUE MONETAIRE I. Préambules sur la Monnaie II. 1. La création monétaire A. Comment

Plus en détail

4. Quels sont les investissements réalisés par les fonds de private equity?

4. Quels sont les investissements réalisés par les fonds de private equity? 1. Qu est ce que le private equity? Le private equity ou capital investissement désigne une forme spécifique d investissement institutionnel dans des entreprises privées avec comme objectif de financer

Plus en détail

GLOSSAIRE VALEURS MOBILIERES

GLOSSAIRE VALEURS MOBILIERES GLOSSAIRE VALEURS MOBILIERES Action Valeur mobilière représentant une part du capital d'une société. Le détenteur d'une action bénéficie d'une rémunération sous forme de dividendes et a normalement un

Plus en détail

OPTIMISEZ VOTRE INVESTISSEMENT IMMOBILIER

OPTIMISEZ VOTRE INVESTISSEMENT IMMOBILIER PASCAL DÉNOS Diplômé d expertise-comptable DESS en Banques et Finances Commissaire aux Comptes et Professeur de droit fiscal OPTIMISEZ VOTRE INVESTISSEMENT IMMOBILIER www.editions-organisation.com/livres/denos

Plus en détail

CAISSE REGIONALE DU CREDIT AGRICOLE MUTUEL D AQUITAINE

CAISSE REGIONALE DU CREDIT AGRICOLE MUTUEL D AQUITAINE CAISSE REGIONALE DU CREDIT AGRICOLE MUTUEL D AQUITAINE Eléments d appréciation du prix de rachat des CCI émis par la CRCAM d Aquitaine dans le cadre de l approbation par l'assemblée générale des sociétaires,

Plus en détail

LES ETAPES DE LA CREATION

LES ETAPES DE LA CREATION LES ETAPES DE LA CREATION LES ETAPES DE LA CREATION DE VOTRE ENTREPRISE L ELABORATION DU PROJET p. 13 A/ L étude commerciale p. 13 B/ L étude financière p. 18 C/ L étude juridique p. 27 LES FORMALITES

Plus en détail

Vous ne voulez faire confiance à personne, la doctrine d investissement de Marie Quantier vous assure performance et tranquillité

Vous ne voulez faire confiance à personne, la doctrine d investissement de Marie Quantier vous assure performance et tranquillité MARIE QUANTIER Inspiration depuis 1907 Vous ne voulez faire confiance à personne, la doctrine d investissement de Marie Quantier vous assure performance et tranquillité Une approche hybride entre «smart

Plus en détail

I La théorie de l arbitrage fiscal de la dette (8 points)

I La théorie de l arbitrage fiscal de la dette (8 points) E : «Théories de la finance d entreprise» Master M1 Université Paris-Dauphine Thierry Granger Année Universitaire 2013/2014 Session 1 Aucun document, calculette autorisée Durée 1h30 Respecter la numérotation

Plus en détail

1 er trimestre 2014-2015 : Résultats en ligne avec les objectifs annuels

1 er trimestre 2014-2015 : Résultats en ligne avec les objectifs annuels COMMUNIQUÉ DE PRESSE Paris, le 10 mars 2015 1 er trimestre : Résultats en ligne avec les objectifs annuels Solide croissance organique de 3,3% EBITDA en hausse de 1,5% Résultat net multiplié par 3,3 Perspectives

Plus en détail

Optimiser la Gestion des réserves ou des excédents de trésorerie des Entreprises et des Associations

Optimiser la Gestion des réserves ou des excédents de trésorerie des Entreprises et des Associations Optimiser la Gestion des réserves ou des excédents de trésorerie des Entreprises et des Associations L opportunité pour l Expert- Comptable de proposer un audit financier aux clients concernés Au sommaire

Plus en détail

Le Québec en meilleure situation économique et financière pour faire la souveraineté

Le Québec en meilleure situation économique et financière pour faire la souveraineté 18 ans après le référendum de 1995 Le Québec en meilleure situation économique et financière pour faire la souveraineté présenté par Marcel Leblanc, économiste pour le comité de travail sur la souveraineté

Plus en détail

Convocations. Assemblées d'actionnaires et de porteurs de parts. Ales Groupe. Société anonyme au capital de 28.242.582 Euros

Convocations. Assemblées d'actionnaires et de porteurs de parts. Ales Groupe. Société anonyme au capital de 28.242.582 Euros 21 mai 2012 BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRES Convocations Assemblées d'actionnaires et de porteurs de parts Ales Groupe Société anonyme au capital de 28.242.582 Euros Siège social : 99, rue du

Plus en détail

actionnariat salarié

actionnariat salarié actionnariat salarié L Actionnariat Salarié est un outil d épargne collective permettant aux salariés d acquérir directement ou indirectement des actions de leur entreprise au travers du Plan d Épargne

Plus en détail

Excellente performance au premier semestre 2011 pour Sopra Group

Excellente performance au premier semestre 2011 pour Sopra Group Communiqué de Presse Contacts Relations Investisseurs : Kathleen Clark Bracco +33 (0)1 40 67 29 61 kbraccoclark@sopragroup.com Relations Presse : Virginie Legoupil +33 (0)1 40 67 29 41 vlegoupil@sopragroup.com

Plus en détail

Découvrir la Bourse et le Marché Financier GLOSSAIRE

Découvrir la Bourse et le Marché Financier GLOSSAIRE Découvrir la Bourse et le Marché Financier GLOSSAIRE Actions Actions à dividende prioritaire Action de concert Actionnaire majoritaire Actionnaire minoritaire Actions ordinaires Actionnariat salarié Administrateurs

Plus en détail