1 Fonctions holomorphes
|
|
- Adam Boisvert
- il y a 7 ans
- Total affichages :
Transcription
1 Université Pierre et Marie Curie LP336 - Mathématiques Emmanuel schenck 1 Année 2006/2007 INTRODUCTION À L'ANALYSE COMPLEXE Résumé du cours 1 Fonctions holomorphes Une fonction complexe f est une application (qu'on supposera continue) d'un ouvert U C dans C. Soit z 0 U. Si la limite f(z) f(z 0 ) lim z z 0 z z 0 existe dans C, on dit que la fonction f est holomorphe en z 0, c'est à dire dérivable au sens complexe en z 0. Une fonction complexe f peut aussi se voir comme une fonction de R 2 dans R 2 via l'écriture z = x + iy avec x, y réels. On écrit en général f(z) = f(x + iy) = u(x, y) + iv(x, y) u est la partie réelle de f, v sa partie imaginaire. Ce sont des fonctions réelles de deux variables réelles. Si f est holomorphe, u et v vérient les équations de Cauchy-Riemann : f holomorphe f est R 2 diérentiable et u x = v y, u y = v x Les formules de dérivation (produit, inverse, composition...) pour les fonctions holomorphes sont les mêmes que dans le cas réel, sous condition bien sûr que ces dérivées existent! 2 Séries entières Une série entière (complexe) est une somme de la forme n 0 a nz n où a n, z C. On dit qu'elle converge absolument si la série n 0 a n z n converge. On a le résultat très important : Théorème 2.1. (Comparaison) Si pour un r > 0 la série n 0 a n r n converge, alors pour tout z < r la série n 0 a nz n converge. 1 emmanuel.schenck@cea.fr 1
2 Le rayon de convergence est le plus grand R > 0 tel que pour tout z tel que z < R, la série n 0 a nz n converge. La somme de cette série dénit une fonction f inniment dérivable dans le disque ouvert centré en 0 et de rayon R, noté D 0 (R). On écrit : Les coecients sont reliés à f via f(z) = n=0 a n z n a n = 1 d n f n! dz (0). n Il n'est pas obligatoire de se placer en 0 : par dénition, une fonction est dite analytique en z 0 U s'il existe un petit disque de rayon r > 0 centré en z 0 telle que dans ce disque D z0 (r), f est la somme (absolument convergente) d'une série entière. On écrit alors : f(z) = n=0 a n (z z 0 ) n Il n'est pas facile de déterminer le rayon de convergence d'une série donnée. On a néanmoins la proposition suivante : Proposition 2.1. Si la suite (réelle) de terme général a n 1 n converge, alors sa limite est égale à l'inverse du rayon de convergence R de la série n 0 a nz n, i.e. lim a n 1 1 n = n + R 3 Théorème de Cauchy et Formule de Cauchy Chemins et théorème de Cauchy. Un chemin de C est une application (continue, dérivable par morceaux) de [0, 1] dans C. Pour t [0, 1], (t) est un nombre complexe, et est simplement une courbe tracée dans C. Par exemple, : t e 2iπt dénit un chemin de C qui est tout simplement le cercle trigonométrique. On dira qu'un ouvert U de C est connexe si deux points de U peuvent toujours être reliés par un chemin tracé dans U. Un ouvert U est simplement connexe si tout chemin fermé (c'est à dire vériant (0) = (1)) peut se rétracter continûment en un point (U ne contient pas de trou). Soit f une fonction complexe dénie dans U. On dénit l'intégrale de f le long de comme : f = 1 0 f((t)) (t)dt L'intégrale du membre de droite est ordinaire : elle se fait sur la variable t qui est une variable réelle! On peut montrer que l'intégrale ne dépend pas de la paramétrisation du chemin, et 2
3 que si f est la dérivée (au sens complexe) d'une fonction g, c'est à dire f = g, alors l'intégrale ne dépend que des extrémités du chemin : f = g = g((1)) g((0)) En particulier, si le chemin est fermé ((1) = (0)) l'intégrale est nulle. La longueur du chemin est par dénition L() = 1 0 (t) dt. On a le résultat suivant, utile en pratique : f sup f(z) L() z Énonçons le théorème fondamental de cette section : Théorème 3.1. (Théorème de Cauchy 2 ) Soit U un ouvert simplement connexe et un chemin fermé tracé dans U (ou de manière équivalente, U ouvert connexe et fermé déformable continûment en un point). Soit f holomorphe dans U. Alors : f = 0 Le théorème de Cauchy nous permet presque d'oublier les chemins d'intégration dans un ouvert simplement connexe pour les fonctions holomorphes : Théorème 3.2. Soit U ouvert simplement connexe, z 1 et z 2 reliés par deux chemins et. Si f est holomorphe dans U : f = En somme, l'intégrale ne dépend pas du chemin mais que de ses extrémités. f Puisque l'intégrale dans U d'une fonction holomorphe entre deux points ne dépend pas du chemin suivi pour relier ces points, cela permet de dénir sans ambiguité des primitives pour les fonctions holomorphes : Proposition 3.1. Soit U ouvert simplement connexe, et f holomorphe dans U. Soient z, z 0 U. Alors la fonction F dénie par F (z) = z z 0 f(ζ)dζ est la primitive de f nulle en z 0, i.e. F (z) = f(z) et F (z 0 ) = 0. Deux primitives de f dièrent d'une constante. Soit un chemin fermé, simple et orienté positivement. On dénit l'indice de par rapport au point z / comme : Ind z () = 1 1 2iπ ζ z dζ Ind z () vaut +1 si entoure z et 0 sinon. Remarque importante : il est très instructif de connaître la démonstration cette propriété. Elle utilise le fait suivant, conséquence du théorème de Cauchy : 2 On rappelle qu'on peut voir le théorème de Cauchy comme une conséquence du théorème de Stokes à 2D et des équations de Cauchy-Riemann. 3
4 Théorème 3.3. Soit U un ouvert connexe de C, f holomorphe dans U et un chemin fermé quelconque tracé dans U. Si l'on peut déformer continûment dans U le chemin en un chemin, alors f = f En somme, on peut déformer tant qu'on veut un chemin fermé sans changer la valeur de l'intégrale dans une région où f est holomorphe. C'est un résultat utile car il permet de se ramener à des cercles, facilement paramétrisables. Notons enn la formule de Cauchy : Théorème 3.4. Soit U un ouvert simplement connexe et un chemin fermé, simple et orienté positivement 3, tracé dans U. Soit f holomorphe dans U, et z un point strictement à l'intérieur de. Alors : f(z) = 1 2iπ f(ζ) ζ z dζ Si l'on connait la fonction f sur le chemin, on la connait donc partout à l'intérieur grâce à la formule de Cauchy. On peut enn établir un résultat essentiel, à savoir que holomorphe et analytique sont deux notions équivalentes : Théorème 3.5. Soit f une fonction complexe d'un ouvert U dans C. Alors : f est holomorphe sur U f est analytique sur U Si f est holomorphe sur U, on peut donc trouver en chaque point z 0 de U une série (dont les coecients dépendent bien sûr de z 0!) telle que autour de z 0 on ait 4 : f(z) = n=0 a n (z z 0 ) n Les coecients de cette série sont donnés par a n = 1 f(ζ) dζ 2iπ (ζ z 0 ) n+1 C où C est un cercle (ou chemin... cf. théorème 3.3) inclus dans le disque de convergence de la série n 0 a n(z z 0 ) n. En notant R le rayon de C, on a de plus l'inégalité de Cauchy : a n sup f R n C Le théorème de Cauchy et la formule de Cauchy permettent de montrer des résultats forts, comme le théorème de Liouville : toute fonction entière (i.e. holomorphe sur C) bornée est constante ; le fait que toute fonction entière croît plus vite à l'inni que n'importe quelle puissance ; le théorème de d'alembert-gauss (tout polynôme de degré >0 a une racine dans C). Notons en passant le théorème de Morera, qui est la réciproque du théorème de Cauchy : 3 ou de manière équivalente, U connexe et fermé simple, orienté 0 et déformable en un point. 4 On peut même montrer que cette série converge absolument sur tout disque D z0 inclus dans U. D'où le fait que la série d'une fonction entière en un point quelconque converge sur tout le plan complexe... 4
5 Théorème 3.6. Soit U ouvert simplement connexe et f continue dans U. Si pour tout chemin fermé simple dans U on a f = 0 alors f est holomorphe dans U. 4 Zéros et singularités On énonce d'abord un résultat qui permet d'isoler la raison pour laquelle une fonction analytique f peut s'annuler : Proposition 4.1. Soit U un ouvert de C et f holomorphe (donc analytique) dans U. Soit z 0 U tel que f(z 0 ) = 0. Alors la série entière de f autour de z 0 peut s'écrire : f(z) = (z z 0 ) p n=0 a n+p (z z 0 ) n où p un entier strictement positif, et a p 0. On dit que z 0 est un zéro de f, et l'entier positif p s'appelle l'ordre du zéro de f en z 0. On a comme factorisé la partie de f responsable du fait que f(z 0 ) = 0 (comme pour les polynômes). On peut déduire facilement de cette proposition que les zéros d'une fonction analytique (non nulle!) sont toujours isolés, i.e. si f(z 0 ) = 0, alors il existe toujours un petit disque de rayon non nul autour de z 0 tel que dans ce disque, z 0 soit le seul zéro de f. En particulier, on voit que les zéros d'une fonction holomorphe (non nulle) ne peuvent pas avoir de point d'accumulation. En fait, on montre que si deux fonctions holomorphes dans un ouvert U connexe coincident sur un ensemble de points qui admet un point d'accumulation, elles sont égales sur U tout entier! On note D z 0 (r) le disque ouvert de centre z 0, de rayon r, privé de z 0. On dit qu'une fonction complexe f a une singularité en z 0 si f est analytique sur D z 0 (r) mais pas sur D z0 (r). S'il existe deux fonctions analytiques g et h telles qu'au voisinage de z 0, f = h g avec g(z 0 ) = 0, h(z 0 ) 0 on dit que f a un pôle en z 0, d'ordre égal à l'ordre du zéro de g en z 0. Sinon, on dit que f a une singularité essentielle en z 0. Le théorème suivant permet de déceler d'éventuelles fausses singularités, ou singularités apparentes : Théorème 4.1. (Critère de Riemann) Soit f holomorphe sur D z 0 (r). Alors, f se prolonge en une fonction holomorphe sur D z0 (r) si et seulement si lim z z0 (z z 0 )f(z) = 0. Dans le cas où f a un pôle, on a le résultat suivant : Théorème 4.2. Soit f holomorphe sur D z 0 (r). Alors f a un pôle d'ordre k en z 0 si et seulement si lim z z0 (z z 0 ) k f(z) 0 et lim z z0 (z z 0 ) k+1 f(z) = 0 On dira qu'une fonction est méromorphe sur un ouvert U si elle est analytique sur U sauf en des pôles isolés. Une fonction méromorphe s'écrit toujours f = h/g avec g et h analytiques. 5
6 5 Séries de Laurent, théorème des résidus On appelle série de Laurent toute série de la forme n= On peut écrire f = f + + f où f + = + n=0 a nz n et f = + n=1 a n( 1 z )n. f + s'appelle la partie analytique de f, et f la partie principale. Si f + converge absolument pour z < R + et f pour 1/ z < 1/R, on voit que f = f + + f converge absolument dans la couronne R < z < R +. On a alors le résultat suivant : Théorème 5.1. Soit f analytique dans la couronne R < z < R +. Alors f admet un développement en série de Laurent qui converge absolument dans cette couronne : f(z) = a n z n n= Les coecients de f sont donnés par la formule a n = 1 2iπ C a n z n f(ζ) dζ ζn+1 où C est n'importe quel cercle compris (strictement) dans la couronne. Bien sûr, on n'est pas obligé de se placer dans une couronne centrée en 0 : si f est analytique dans une couronne centrée en z 0, notée R < z z 0 < R +, f admet un développement de Laurent dans cette couronne, de la forme f(z) = + n= a n(z z 0 ) n. S'il n'y a qu'un nombre ni de terme d'indice négatif dans la série de Laurent autour de z 0, on voit que f a un pôle d'ordre égal à l'indice négatif le plus petit non nul. Dans tous les cas, le coecient a 1 d'un développement de Laurent s'appelle le résidu de f en z 0 et se note Res(f, z 0 ). Remarque : une fonction analytique au voisinage d'un point admet bien sûr un développement de Laurent, simplement sa partie principale est nulle : donc son résidu est nul. Le théorème des résidus, qui est l'analogue du théorème de Cauchy lorsque f a des singularités, s'énonce ainsi : Théorème 5.2. (Résidus) Soit U un ouvert simplement connexe de C, et un chemin fermé simple tracé dans U, orienté positivement. Soit f holomorphe sur U sauf en des singularités isolées notées {z 0, z 1,...z k }. On suppose que ces singularités sont strictement à l'intérieur de. Alors : k f = 2iπ Res(f, z j ) j=1 6
7 Comment calculer en pratique un résidu? Une méthode qui marche toujours consiste bien sûr à trouver la série de Laurent de f autour de la singularité. Mais il peut y avoir d'autres méthodes plus simples! Placons nous dans le cas le plus fréquent, celui des fonctions méromorphes. Dans ce qui suit, g, h, k sont des fonctions analytiques. (Ex. 11 du TD) Si f = h/g avec h(z 0 ) 0, et z 0 est un zéro simple de g, alors Res(f, z 0 ) = h(z 0 )/g (z 0 ) De même, si on arrive à écrire f(z) = Res(f, z 0 ) = h(z 0 )/k(z 0 ) Si on peut écrire f(z) = Res(f, z 0 ) = 1 d p 1 h(z) (p 1)! dz p 1 k(z) z z 0 h(z) (z z 0 )k(z) avec cette fois h(z 0) et k(z 0 ) non nuls, alors h(z) (z z 0 ) p k(z) avec h(z 0) et k(z 0 ) non nuls et p > 1, alors on voit que Les lemmes de Jordan. intégrales de contour. Ce sont des résultats très pratiques lorsqu'on doit calculer des Lemme 5.1. Soit f une fonction complexe continue sur le secteur S = { re iθ, r > 0, θ [0, 2π] } On suppose que lim z zf(z) = 0 (uniformément par rapport à θ) Alors, en notant C R l'arc de cercle de rayon R et d'angle θ [0, π] : lim R + C R f(z)dz = 0 Il y a un résultat similaire lorsque lim z 0 zf(z) = 0 : on a alors lim R 0 C R f(z)dz = 0. Lemme 5.2. Soit f une fonction continue sur le secteur S = {re iθ, r > 0, 0 θ π}. On suppose lim z f(z) = 0 (uniformément par rapport à θ). Alors : lim e iz f(z)dz = 0 R + C R On peut énoncer un résultat idendique sur le secteur S = {re iθ, r > 0, π θ 0}, en supposant aussi que lim z f(z) = 0. Par contre la conclusion est lim e iz f(z)dz = 0 R + C R 6 Logarithmes et Puissances Logarithmes. On sait que la fonction z e z est entière, c'est à dire analytique (holomorphe) sur C. Peut on trouver une fonction holomorphe l telle que e l(z) = z? (une telle fonction, si elle existe, s'appelle une détermination du logarithme). La réponse est oui mais : la fonction en question ne pourra pas être holomorphe dans C tout entier. En fait, on ne peut dénir de logarithme que dans un ouvert U simplement connexe ne contenant pas 0. La dénition la plus utilisée est la détermination principale du logarithme : 7
8 Théorème 6.1. Soit U = C \ R. Alors la fonction dénie par log : z est holomorphe dans C \ R et s'appelle la détermination principale du logarithme. Elle ne dépend donc pas du chemin suivi pour relier 1 et z. Si arg z ] π, π[ (hypothèse cruciale!), cette fonction vérie : e log z = z log z = log z + i arg z log(z 1 z 2 ) = log z 1 + log z 2 + i arg z 1 + i arg z 2 Si arg z est quelconque, il faut toujours se ramener, modulo 2π, à l'intervalle ] π, π[ et écrire arg z = θ + 2kπ avec k Z avant de considérer le logarithme. z 1 1 ζ dζ Tout z dans C \ R s'écrit de manière unique z = re iθ avec r > 0 et θ ] π, π[ : c'est pour cette raison que choisir la coupure R revient exactement choisir une détermination de l'argument de z. On peut tout à fait choisir d'autres coupures (c'est à dire choisir d'autres déterminations de l'arument) : par exemple on peut dénir le log sur C \ R +, mais on aura par contre log z = log z + i arg z avec arg z ]0, 2π[. Idem pour d'autres coupures, il faut toujours bien faire attention au choix de l'argument! Remarques : deux déterminations du logarithme dièrent d'un multiple de 2iπ. De même, si deux points z et z tendent l'un vers l'autre de part et d'autre d'une coupure, on aura à la limite log z = log z ± 2iπ suivant les positions relatives de z et z... Fonctions puissances. Il n'est pas plus dicile de dénir les fonctions puissances que les logarithmes : si α C, on dénira la fonction z z α par z α = exp(α log z) et tout revient à choisir une détermination du logarithme. On n'écrira donc le moins possible des expressions du type z α qui sont ambigues. Par exemple, la racine carrée de z peut se dénir sur C \ R en posant z = z e i arg z 2 mais il faut absolument que arg z ] π, π[. Si ce n'est pas le cas, il faut se ramener à ] π, π[ modulo des multiples de 2π avant de prendre la racine, exactement comme pour le logarithme. Logarithme d'une fonction. Si f est une fonction analytique dans U ouvert simplement connexe, telle que f ne s'annulle pas sur U, on peut dénir le logarithme de f de repère a C en z 0 U comme : z f (ζ) log f(z) = a + f(ζ) dζ Cette fonction vérie bien exp(log f) = f dans U. z 0 8
Fonctions Analytiques
5 Chapitre Fonctions Analytiques. Le plan complexe.. Rappels Soit z C, alors!(x,y) IR 2 tel que z = x + iy. On définit le module de z comme z = x 2 + y 2. On peut aussi repérer z par des coordonnées polaires,
Plus en détailCalcul fonctionnel holomorphe dans les algèbres de Banach
Chapitre 7 Calcul fonctionnel holomorphe dans les algèbres de Banach L objet de ce chapitre est de définir un calcul fonctionnel holomorphe qui prolonge le calcul fonctionnel polynômial et qui respecte
Plus en détailBaccalauréat S Antilles-Guyane 11 septembre 2014 Corrigé
Baccalauréat S ntilles-guyane 11 septembre 14 Corrigé EXERCICE 1 6 points Commun à tous les candidats Une entreprise de jouets en peluche souhaite commercialiser un nouveau produit et à cette fin, effectue
Plus en détailFonctions holomorphes
Université Joseph Fourier, Grenoble Maths en Ligne Fonctions holomorphes Christine Laurent-Thiébaut Ceci est le second volet de l étude des fonctions d une variable complexe, faisant suite au chapitre
Plus en détailDéveloppements limités. Notion de développement limité
MT12 - ch2 Page 1/8 Développements limités Dans tout ce chapitre, I désigne un intervalle de R non vide et non réduit à un point. I Notion de développement limité Dans tout ce paragraphe, a désigne un
Plus en détailI. Polynômes de Tchebychev
Première épreuve CCP filière MP I. Polynômes de Tchebychev ( ) 1.a) Tout réel θ vérifie cos(nθ) = Re ((cos θ + i sin θ) n ) = Re Cn k (cos θ) n k i k (sin θ) k Or i k est réel quand k est pair et imaginaire
Plus en détailImage d un intervalle par une fonction continue
DOCUMENT 27 Image d un intervalle par une fonction continue La continuité d une fonction en un point est une propriété locale : une fonction est continue en un point x 0 si et seulement si sa restriction
Plus en détailNOMBRES COMPLEXES. Exercice 1 :
Exercice 1 : NOMBRES COMPLEXES On donne θ 0 un réel tel que : cos(θ 0 ) 5 et sin(θ 0 ) 1 5. Calculer le module et l'argument de chacun des nombres complexes suivants (en fonction de θ 0 ) : a i( )( )(1
Plus en détailMéthodes de quadrature. Polytech Paris-UPMC. - p. 1/48
Méthodes de Polytech Paris-UPMC - p. 1/48 Polynôme d interpolation de Preuve et polynôme de Calcul de l erreur d interpolation Étude de la formule d erreur Autres méthodes - p. 2/48 Polynôme d interpolation
Plus en détailExercices - Nombres complexes : corrigé. Formes algébriques et trigonométriques, module et argument
Formes algébriques et trigonométriques, module et argument Exercice - - L/Math Sup - On multiplie le dénominateur par sa quantité conjuguée, et on obtient : Z = 4 i 3 + i 3 i 3 = 4 i 3 + 3 = + i 3. Pour
Plus en détailLimites finies en un point
8 Limites finies en un point Pour ce chapitre, sauf précision contraire, I désigne une partie non vide de R et f une fonction définie sur I et à valeurs réelles ou complees. Là encore, les fonctions usuelles,
Plus en détailExercices - Polynômes : corrigé. Opérations sur les polynômes
Opérations sur les polynômes Exercice 1 - Carré - L1/Math Sup - Si P = Q est le carré d un polynôme, alors Q est nécessairement de degré, et son coefficient dominant est égal à 1. On peut donc écrire Q(X)
Plus en détailComparaison de fonctions Développements limités. Chapitre 10
PCSI - 4/5 www.ericreynaud.fr Chapitre Points importants 3 Questions de cours 6 Eercices corrigés Plan du cours 4 Eercices types 7 Devoir maison 5 Eercices Chap Et s il ne fallait retenir que si points?
Plus en détailAmphi 3: Espaces complets - Applications linéaires continues
Amphi 3: Espaces complets - Applications linéaires continues Département de Mathématiques École polytechnique Remise en forme mathématique 2013 Suite de Cauchy Soit (X, d) un espace métrique. Une suite
Plus en détailCorrection du Baccalauréat S Amérique du Nord mai 2007
Correction du Baccalauréat S Amérique du Nord mai 7 EXERCICE points. Le plan (P) a une pour équation cartésienne : x+y z+ =. Les coordonnées de H vérifient cette équation donc H appartient à (P) et A n
Plus en détailNOTATIONS PRÉLIMINAIRES
Pour le Jeudi 14 Octobre 2010 NOTATIONS Soit V un espace vectoriel réel ; l'espace vectoriel des endomorphismes de l'espace vectoriel V est désigné par L(V ). Soit f un endomorphisme de l'espace vectoriel
Plus en détailSur certaines séries entières particulières
ACTA ARITHMETICA XCII. 2) Sur certaines séries entières particulières par Hubert Delange Orsay). Introduction. Dans un exposé à la Conférence Internationale de Théorie des Nombres organisée à Zakopane
Plus en détailChapitre 2 Le problème de l unicité des solutions
Université Joseph Fourier UE MAT 127 Mathématiques année 2011-2012 Chapitre 2 Le problème de l unicité des solutions Ce que nous verrons dans ce chapitre : un exemple d équation différentielle y = f(y)
Plus en détailChapitre 7 : Intégration sur un intervalle quelconque
Universités Paris 6 et Paris 7 M1 MEEF Analyse (UE 3) 2013-2014 Chapitre 7 : Intégration sur un intervalle quelconque 1 Fonctions intégrables Définition 1 Soit I R un intervalle et soit f : I R + une fonction
Plus en détailCommun à tous les candidats
EXERCICE 3 (9 points ) Commun à tous les candidats On s intéresse à des courbes servant de modèle à la distribution de la masse salariale d une entreprise. Les fonctions f associées définies sur l intervalle
Plus en détailCCP PSI - 2010 Mathématiques 1 : un corrigé
CCP PSI - 00 Mathématiques : un corrigé Première partie. Définition d une structure euclidienne sur R n [X]... B est clairement symétrique et linéaire par rapport à sa seconde variable. De plus B(P, P
Plus en détailDe même, le périmètre P d un cercle de rayon 1 vaut P = 2π (par définition de π). Mais, on peut démontrer (difficilement!) que
Introduction. On suppose connus les ensembles N (des entiers naturels), Z des entiers relatifs et Q (des nombres rationnels). On s est rendu compte, depuis l antiquité, que l on ne peut pas tout mesurer
Plus en détailExercice autour de densité, fonction de répatition, espérance et variance de variables quelconques.
14-3- 214 J.F.C. p. 1 I Exercice autour de densité, fonction de répatition, espérance et variance de variables quelconques. Exercice 1 Densité de probabilité. F { ln x si x ], 1] UN OVNI... On pose x R,
Plus en détailCours Fonctions de deux variables
Cours Fonctions de deux variables par Pierre Veuillez 1 Support théorique 1.1 Représentation Plan et espace : Grâce à un repère cartésien ( ) O, i, j du plan, les couples (x, y) de R 2 peuvent être représenté
Plus en détailExercices - Fonctions de plusieurs variables : corrigé. Pour commencer
Pour commencer Exercice 1 - Ensembles de définition - Première année - 1. Le logarithme est défini si x + y > 0. On trouve donc le demi-plan supérieur délimité par la droite d équation x + y = 0.. 1 xy
Plus en détailFonctions de plusieurs variables, intégrales multiples, et intégrales dépendant d un paramètre
IUFM du Limousin 2009-10 PLC1 Mathématiques S. Vinatier Rappels de cours Fonctions de plusieurs variables, intégrales multiples, et intégrales dépendant d un paramètre 1 Fonctions de plusieurs variables
Plus en détailFonctions de plusieurs variables
Module : Analyse 03 Chapitre 00 : Fonctions de plusieurs variables Généralités et Rappels des notions topologiques dans : Qu est- ce que?: Mathématiquement, n étant un entier non nul, on définit comme
Plus en détailFonctions de plusieurs variables : dérivés partielles, diérentielle. Fonctions composées. Fonctions de classe C 1. Exemples
45 Fonctions de plusieurs variables : dérivés partielles, diérentielle. Fonctions composées. Fonctions de classe C 1. Exemples Les espaces vectoriels considérés sont réels, non réduits au vecteur nul et
Plus en détailContinuité en un point
DOCUMENT 4 Continuité en un point En général, D f désigne l ensemble de définition de la fonction f et on supposera toujours que cet ensemble est inclus dans R. Toutes les fonctions considérées sont à
Plus en détailContinuité et dérivabilité d une fonction
DERNIÈRE IMPRESSIN LE 7 novembre 014 à 10:3 Continuité et dérivabilité d une fonction Table des matières 1 Continuité d une fonction 1.1 Limite finie en un point.......................... 1. Continuité
Plus en détailCorrection de l examen de la première session
de l examen de la première session Julian Tugaut, Franck Licini, Didier Vincent Si vous trouvez des erreurs de Français ou de mathématiques ou bien si vous avez des questions et/ou des suggestions, envoyez-moi
Plus en détail3 Approximation de solutions d équations
3 Approximation de solutions d équations Une équation scalaire a la forme générale f(x) =0où f est une fonction de IR dans IR. Un système de n équations à n inconnues peut aussi se mettre sous une telle
Plus en détailRaisonnement par récurrence Suites numériques
Chapitre 1 Raisonnement par récurrence Suites numériques Terminale S Ce que dit le programme : CONTENUS CAPACITÉS ATTENDUES COMMENTAIRES Raisonnement par récurrence. Limite finie ou infinie d une suite.
Plus en détailLes travaux doivent être remis sous forme papier.
Physique mathématique II Calendrier: Date Pondération/note nale Matériel couvert ExercicesSérie 1 : 25 septembre 2014 5% RH&B: Ch. 3 ExercicesSérie 2 : 23 octobre 2014 5% RH&B: Ch. 12-13 Examen 1 : 24
Plus en détailIntroduction à l étude des Corps Finis
Introduction à l étude des Corps Finis Robert Rolland (Résumé) 1 Introduction La structure de corps fini intervient dans divers domaines des mathématiques, en particulier dans la théorie de Galois sur
Plus en détailD'UN THÉORÈME NOUVEAU
DÉMONSTRATION D'UN THÉORÈME NOUVEAU CONCERNANT LES NOMBRES PREMIERS 1. (Nouveaux Mémoires de l'académie royale des Sciences et Belles-Lettres de Berlin, année 1771.) 1. Je viens de trouver, dans un excellent
Plus en détailCNAM UE MVA 210 Ph. Durand Algèbre et analyse tensorielle Cours 4: Calcul dierentiel 2
CNAM UE MVA 210 Ph. Duran Algèbre et analyse tensorielle Cours 4: Calcul ierentiel 2 Jeui 26 octobre 2006 1 Formes iérentielles e egrés 1 Dès l'introuction es bases u calcul iérentiel, nous avons mis en
Plus en détailCours d Analyse. Fonctions de plusieurs variables
Cours d Analyse Fonctions de plusieurs variables Licence 1ère année 2007/2008 Nicolas Prioux Université de Marne-la-Vallée Table des matières 1 Notions de géométrie dans l espace et fonctions à deux variables........
Plus en détailn N = u N u N+1 1 u pour u 1. f ( uv 1) v N+1 v N v 1 1 2 t
3.La méthode de Dirichlet 99 11 Le théorème de Dirichlet 3.La méthode de Dirichlet Lorsque Dirichlet, au début des années 180, découvre les travaux de Fourier, il cherche à les justifier par des méthodes
Plus en détail4. NOMBRES COMPLEXES ET TRIGONOMÉTRIE
4. NOMBRES COMPLEXES ET TRIGONOMÉTRIE 1 Introduction. 1. 1 Justication historique. La résolution de l'équation du degré (par la méthode de Cardan) amena les mathématiciens italiens du seizième 3ème siècle
Plus en détailReprésentation géométrique d un nombre complexe
CHAPITRE 1 NOMBRES COMPLEXES 1 Représentation géométrique d un nombre complexe 1. Ensemble des nombres complexes Soit i le nombre tel que i = 1 L ensemble des nombres complexes est l ensemble des nombres
Plus en détailEXERCICE 4 (7 points ) (Commun à tous les candidats)
EXERCICE 4 (7 points ) (Commun à tous les candidats) On cherche à modéliser de deux façons différentes l évolution du nombre, exprimé en millions, de foyers français possédant un téléviseur à écran plat
Plus en détailI. Ensemble de définition d'une fonction
Chapitre 2 Généralités sur les fonctions Fonctions de références et fonctions associées Ce que dit le programme : Étude de fonctions Fonctions de référence x x et x x Connaître les variations de ces deux
Plus en détailChapitre 6. Fonction réelle d une variable réelle
Chapitre 6 Fonction réelle d une variable réelle 6. Généralités et plan d étude Une application de I dans R est une correspondance entre les éléments de I et ceu de R telle que tout élément de I admette
Plus en détail2. RAPPEL DES TECHNIQUES DE CALCUL DANS R
2. RAPPEL DES TECHNIQUES DE CALCUL DANS R Dans la mesure où les résultats de ce chapitre devraient normalement être bien connus, il n'est rappelé que les formules les plus intéressantes; les justications
Plus en détailChapitre 3. Quelques fonctions usuelles. 1 Fonctions logarithme et exponentielle. 1.1 La fonction logarithme
Chapitre 3 Quelques fonctions usuelles 1 Fonctions logarithme et eponentielle 1.1 La fonction logarithme Définition 1.1 La fonction 7! 1/ est continue sur ]0, +1[. Elle admet donc des primitives sur cet
Plus en détailExamen optimisation Centrale Marseille (2008) et SupGalilee (2008)
Examen optimisation Centrale Marseille (28) et SupGalilee (28) Olivier Latte, Jean-Michel Innocent, Isabelle Terrasse, Emmanuel Audusse, Francois Cuvelier duree 4 h Tout resultat enonce dans le texte peut
Plus en détailFonctions homographiques
Seconde-Fonctions homographiques-cours Mai 0 Fonctions homographiques Introduction Voir le TP Géogébra. La fonction inverse. Définition Considérons la fonction f définie par f() =. Alors :. f est définie
Plus en détailSuites numériques 4. 1 Autres recettes pour calculer les limites
Suites numériques 4 1 Autres recettes pour calculer les limites La propriété suivante permet de calculer certaines limites comme on verra dans les exemples qui suivent. Propriété 1. Si u n l et fx) est
Plus en détailCarl-Louis-Ferdinand von Lindemann (1852-1939)
Par Boris Gourévitch "L'univers de Pi" http://go.to/pi314 sai1042@ensai.fr Alors ça, c'est fort... Tranches de vie Autour de Carl-Louis-Ferdinand von Lindemann (1852-1939) est transcendant!!! Carl Louis
Plus en détail3. Conditionnement P (B)
Conditionnement 16 3. Conditionnement Dans cette section, nous allons rappeler un certain nombre de définitions et de propriétés liées au problème du conditionnement, c est à dire à la prise en compte
Plus en détailDualité dans les espaces de Lebesgue et mesures de Radon finies
Chapitre 6 Dualité dans les espaces de Lebesgue et mesures de Radon finies Nous allons maintenant revenir sur les espaces L p du Chapitre 4, à la lumière de certains résultats du Chapitre 5. Sauf mention
Plus en détailChapitre 1 Régime transitoire dans les systèmes physiques
Chapitre 1 Régime transitoire dans les systèmes physiques Savoir-faire théoriques (T) : Écrire l équation différentielle associée à un système physique ; Faire apparaître la constante de temps ; Tracer
Plus en détailProblème 1 : applications du plan affine
Problème 1 : applications du plan affine Notations On désigne par GL 2 (R) l ensemble des matrices 2 2 inversibles à coefficients réels. Soit un plan affine P muni d un repère (O, I, J). Les coordonnées
Plus en détailINTRODUCTION. 1 k 2. k=1
Capes externe de mathématiques : session 7 Première composition INTRODUCTION L objet du problème est l étude de la suite (s n n définie par : n, s n = Dans une première partie, nous nous attacherons à
Plus en détailIntégration et probabilités TD1 Espaces mesurés
Intégration et probabilités TD1 Espaces mesurés 2012-2013 1 Petites questions 1) Est-ce que l ensemble des ouverts de R est une tribu? 2) Si F et G sont deux tribus, est-ce que F G est toujours une tribu?
Plus en détailFONCTIONS DE PLUSIEURS VARIABLES (Outils Mathématiques 4)
FONCTIONS DE PLUSIEURS VARIABLES (Outils Mathématiques 4) Bernard Le Stum Université de Rennes 1 Version du 13 mars 2009 Table des matières 1 Fonctions partielles, courbes de niveau 1 2 Limites et continuité
Plus en détailChapitre 1 : Évolution COURS
Chapitre 1 : Évolution COURS OBJECTIFS DU CHAPITRE Savoir déterminer le taux d évolution, le coefficient multiplicateur et l indice en base d une évolution. Connaître les liens entre ces notions et savoir
Plus en détailChapitre 2. Eléments pour comprendre un énoncé
Chapitre 2 Eléments pour comprendre un énoncé Ce chapitre est consacré à la compréhension d un énoncé. Pour démontrer un énoncé donné, il faut se reporter au chapitre suivant. Les tables de vérité données
Plus en détailOptimisation des fonctions de plusieurs variables
Optimisation des fonctions de plusieurs variables Hervé Hocquard Université de Bordeaux, France 8 avril 2013 Extrema locaux et globaux Définition On étudie le comportement d une fonction de plusieurs variables
Plus en détailIntégration et probabilités TD1 Espaces mesurés Corrigé
Intégration et probabilités TD1 Espaces mesurés Corrigé 2012-2013 1 Petites questions 1 Est-ce que l ensemble des ouverts de R est une tribu? Réponse : Non, car le complémentaire de ], 0[ n est pas ouvert.
Plus en détailBACCALAURÉAT GÉNÉRAL SESSION 2012 OBLIGATOIRE MATHÉMATIQUES. Série S. Durée de l épreuve : 4 heures Coefficient : 7 ENSEIGNEMENT OBLIGATOIRE
BACCALAURÉAT GÉNÉRAL SESSION 2012 MATHÉMATIQUES Série S Durée de l épreuve : 4 heures Coefficient : 7 ENSEIGNEMENT OBLIGATOIRE Les calculatrices électroniques de poche sont autorisées, conformément à la
Plus en détailUniversité Paris-Dauphine DUMI2E 1ère année, 2009-2010. Applications
Université Paris-Dauphine DUMI2E 1ère année, 2009-2010 Applications 1 Introduction Une fonction f (plus précisément, une fonction réelle d une variable réelle) est une règle qui associe à tout réel x au
Plus en détailO, i, ) ln x. (ln x)2
EXERCICE 5 points Commun à tous les candidats Le plan complee est muni d un repère orthonormal O, i, j Étude d une fonction f On considère la fonction f définie sur l intervalle ]0; + [ par : f = ln On
Plus en détailRappels et compléments, première partie : Nombres complexes et applications à la géométrie
Rappels et compléments, première partie : Nombres complexes et applications à la géométrie 1 Définition des nombres complexes On définit sur les couples de réels une loi d addition comme suit : (x; y)
Plus en détailLE PROBLEME DU PLUS COURT CHEMIN
LE PROBLEME DU PLUS COURT CHEMIN Dans cette leçon nous définissons le modèle de plus court chemin, présentons des exemples d'application et proposons un algorithme de résolution dans le cas où les longueurs
Plus en détailSuites numériques 3. 1 Convergence et limite d une suite
Suites numériques 3 1 Convergence et limite d une suite Nous savons que les termes de certaines suites s approchent de plus en plus d une certaine valeur quand n augmente : par exemple, les nombres u n
Plus en détailÉVALUATION FORMATIVE. On considère le circuit électrique RC représenté ci-dessous où R et C sont des constantes strictement positives.
L G L G Prof. Éric J.M.DELHEZ ANALYSE MATHÉMATIQUE ÉALUATION FORMATIE Novembre 211 Ce test vous est proposé pour vous permettre de faire le point sur votre compréhension du cours d Analyse Mathématique.
Plus en détailContinuité d une fonction de plusieurs variables
Chapitre 2 Continuité d une fonction de plusieurs variables Maintenant qu on a défini la notion de limite pour des suites dans R n, la notion de continuité s étend sans problème à des fonctions de plusieurs
Plus en détailStructures algébriques
Structures algébriques 1. Lois de composition s Soit E un ensemble. Une loi de composition interne sur E est une application de E E dans E. Soient E et F deux ensembles. Une loi de composition externe
Plus en détailThéorème du point fixe - Théorème de l inversion locale
Chapitre 7 Théorème du point fixe - Théorème de l inversion locale Dans ce chapitre et le suivant, on montre deux applications importantes de la notion de différentiabilité : le théorème de l inversion
Plus en détailDÉRIVÉES. I Nombre dérivé - Tangente. Exercice 01 (voir réponses et correction) ( voir animation )
DÉRIVÉES I Nombre dérivé - Tangente Eercice 0 ( voir animation ) On considère la fonction f définie par f() = - 2 + 6 pour [-4 ; 4]. ) Tracer la représentation graphique (C) de f dans un repère d'unité
Plus en détailComplément d information concernant la fiche de concordance
Sommaire SAMEDI 0 DÉCEMBRE 20 Vous trouverez dans ce dossier les documents correspondants à ce que nous allons travailler aujourd hui : La fiche de concordance pour le DAEU ; Page 2 Un rappel de cours
Plus en détailDéveloppements limités, équivalents et calculs de limites
Développements ités, équivalents et calculs de ites Eercice. Déterminer le développement ité en 0 à l ordre n des fonctions suivantes :. f() e (+) 3 n. g() sin() +ln(+) n 3 3. h() e sh() n 4. i() sin(
Plus en détailFONCTIONS À CROISSANCE RÉGULIÈRE
P. LEVY (Paris - Francia) FONCTIONS À CROISSANCE RÉGULIÈRE ET ITÉRATION D'ORDRE FRACTIONNAIRE 1. - Une fonction teue que ^c+e~ x sin log x, malgré la lenteur et la petitesse de ses osciuations, nous apparaît
Plus en détailFonctions de plusieurs variables
Maths MP Exercices Fonctions de plusieurs variables Les indications ne sont ici que pour être consultées après le T (pour les exercices non traités). Avant et pendant le T, tenez bon et n allez pas les
Plus en détailAngles orientés et trigonométrie
Chapitre Angles orientés et trigonométrie Ce que dit le programme : CONTENUS CAPACITÉS ATTENDUES COMMENTAIRES Trigonométrie Cercle trigonométrique. Radian. Mesure d un angle orienté, mesure principale.
Plus en détailIII- Raisonnement par récurrence
III- Raisonnement par récurrence Les raisonnements en mathématiques se font en général par une suite de déductions, du style : si alors, ou mieux encore si c est possible, par une suite d équivalences,
Plus en détailchoisir H 1 quand H 0 est vraie - fausse alarme
étection et Estimation GEL-64943 Hiver 5 Tests Neyman-Pearson Règles de Bayes: coûts connus min π R ( ) + ( π ) R ( ) { } Règles Minimax: coûts connus min max R ( ), R ( ) Règles Neyman Pearson: coûts
Plus en détailTaux d évolution moyen.
Chapitre 1 Indice Taux d'évolution moyen Terminale STMG Ce que dit le programme : CONTENUS CAPACITÉS ATTENDUES COMMENTAIRES Indice simple en base 100. Passer de l indice au taux d évolution, et réciproquement.
Plus en détailFibonacci et les paquerettes
Fibonacci et les paquerettes JOLY Romain & RIVOAL Tanguy Introduction Quand on entend dire que l on peut trouver le nombre d or et la suite de Fibonacci dans les fleurs et les pommes de pin, on est au
Plus en détailchapitre 4 Nombres de Catalan
chapitre 4 Nombres de Catalan I Dénitions Dénition 1 La suite de Catalan (C n ) n est la suite dénie par C 0 = 1 et, pour tout n N, C n+1 = C k C n k. Exemple 2 On trouve rapidement C 0 = 1, C 1 = 1, C
Plus en détailDOCM 2013 http://docm.math.ca/ Solutions officielles. 1 2 10 + 1 2 9 + 1 2 8 = n 2 10.
A1 Trouvez l entier positif n qui satisfait l équation suivante: Solution 1 2 10 + 1 2 9 + 1 2 8 = n 2 10. En additionnant les termes du côté gauche de l équation en les mettant sur le même dénominateur
Plus en détail1 Définition et premières propriétés des congruences
Université Paris 13, Institut Galilée Département de Mathématiques Licence 2ème année Informatique 2013-2014 Cours de Mathématiques pour l Informatique Des nombres aux structures Sylviane R. Schwer Leçon
Plus en détailRecherche dans un tableau
Chapitre 3 Recherche dans un tableau 3.1 Introduction 3.1.1 Tranche On appelle tranche de tableau, la donnée d'un tableau t et de deux indices a et b. On note cette tranche t.(a..b). Exemple 3.1 : 3 6
Plus en détailPolynômes à plusieurs variables. Résultant
Polynômes à plusieurs variables. Résultant Christophe Ritzenthaler 1 Relations coefficients-racines. Polynômes symétriques Issu de [MS] et de [Goz]. Soit A un anneau intègre. Définition 1.1. Soit a A \
Plus en détailLoi binomiale Lois normales
Loi binomiale Lois normales Christophe ROSSIGNOL Année scolaire 204/205 Table des matières Rappels sur la loi binomiale 2. Loi de Bernoulli............................................ 2.2 Schéma de Bernoulli
Plus en détailConstruction de l'intégrale de Lebesgue
Université d'artois Faculté des ciences Jean Perrin Mesure et Intégration (Licence 3 Mathématiques-Informatique) Daniel Li Construction de l'intégrale de Lebesgue 10 février 2011 La construction de l'intégrale
Plus en détailEnoncé et corrigé du brevet des collèges dans les académies d Aix- Marseille, Montpellier, Nice Corse et Toulouse en 2000. Énoncé.
Enoncé et corrigé du brevet des collèges dans les académies d Aix- Marseille, Montpellier, Nice Corse et Toulouse en 2000. Énoncé. I- ACTIVITES NUMERIQUES (12 points) Exercice 1 (3 points) On considère
Plus en détailCorrection du baccalauréat S Liban juin 2007
Correction du baccalauréat S Liban juin 07 Exercice. a. Signe de lnx lnx) : on fait un tableau de signes : x 0 e + ln x 0 + + lnx + + 0 lnx lnx) 0 + 0 b. On afx) gx) lnx lnx) lnx lnx). On déduit du tableau
Plus en détailt 100. = 8 ; le pourcentage de réduction est : 8 % 1 t Le pourcentage d'évolution (appelé aussi taux d'évolution) est le nombre :
Terminale STSS 2 012 2 013 Pourcentages Synthèse 1) Définition : Calculer t % d'un nombre, c'est multiplier ce nombre par t 100. 2) Exemples de calcul : a) Calcul d un pourcentage : Un article coûtant
Plus en détail= 1 si n = m& où n et m sont souvent des indices entiers, par exemple, n, m = 0, 1, 2, 3, 4... En fait,! n m
1 épartement de Physique, Université Laval, Québec Pierre Amiot, 1. La fonction delta et certaines de ses utilisations. Clientèle Ce texte est destiné aux physiciens, ingénieurs et autres scientifiques.
Plus en détailMéthodes Mathématiques Master 1 Mécanique-Physique & Ingénierie Aix-Marseille Université, 2014-2015. Uwe Ehrenstein
Méthodes Mathématiques Master Mécanique-Physique & Ingénierie Aix-Marseille Université, 204-205 Uwe Ehrenstein 25 novembre 204 Table des matières Fonctions d une variable complexe 3. Fonction analytique
Plus en détailNombres complexes. cours, exercices corrigés, programmation
1 Nombres complexes cours, exercices corrigés, programmation Nous allons partir des nombres réels pour définir les nombres complexes. Au cours de cette construction, les nombres complexes vont être munis
Plus en détailCalcul matriciel. Définition 1 Une matrice de format (m,n) est un tableau rectangulaire de mn éléments, rangés en m lignes et n colonnes.
1 Définitions, notations Calcul matriciel Définition 1 Une matrice de format (m,n) est un tableau rectangulaire de mn éléments, rangés en m lignes et n colonnes. On utilise aussi la notation m n pour le
Plus en détailLa Licence Mathématiques et Economie-MASS Université de Sciences Sociales de Toulouse 1
La Licence Mathématiques et Economie-MASS Université de Sciences Sociales de Toulouse 1 La licence Mathématiques et Economie-MASS de l Université des Sciences Sociales de Toulouse propose sur les trois
Plus en détailÉquations non linéaires
CHAPTER 1 Équations non linéaires On considère une partie U R d et une fonction f : U R d. On cherche à résoudre { x U 1..1) f x) = R d On distinguera les cas d = 1 et d > 1. 1.1. Dichotomie d = 1) 1.1.1.
Plus en détailLes suites numériques
Chapitre 3 Term. STMG Les suites numériques Ce que dit le programme : Suites arithmétiques et géométriques CONTENUS CAPACITÉS ATTENDUES COMMENTAIRES Suites arithmétiques et géométriques Expression du terme
Plus en détailCHAPITRE VIII : Les circuits avec résistances ohmiques
CHAPITRE VIII : Les circuits avec résistances ohmiques VIII. 1 Ce chapitre porte sur les courants et les différences de potentiel dans les circuits. VIII.1 : Les résistances en série et en parallèle On
Plus en détailDate : 18.11.2013 Tangram en carré page
Date : 18.11.2013 Tangram en carré page Titre : Tangram en carré Numéro de la dernière page : 14 Degrés : 1 e 4 e du Collège Durée : 90 minutes Résumé : Le jeu de Tangram (appelé en chinois les sept planches
Plus en détail