SCHEMA DEPARTEMENTAL DE DEVELOPPEMENT DES ENSEIGNEMENTS ET DES PRATIQUES ARTISTIQUES DU CANTAL

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1 SCHEMA DEPARTEMENTAL DE DEVELOPPEMENT DES ENSEIGNEMENTS ET DES PRATIQUES ARTISTIQUES DU CANTAL

2 ÉVALUATION DU SCHEMA DEPARTEMENTAL DE DEVELOPPEMENT DES ENSEIGNEMENTS ARTISTIQUES PERSPECTIVES

3 SOMMAIRE PREAMBULE : LES GRANDS AXES DU SDDEA p.4 EVALUATION p.7 1. Analyse de l impact de l action menée sur l offre d enseignement p.7 Objectif 1 : améliorer l offre de formation p En favorisant un rééquilibrage géographique, par la structuration et la diversification de l offre sur le territoire départemental p En favorisant l harmonisation pédagogique, par la mise en réseau des structures la mutualisation des moyens p Un outil de concertation : les commissions pédagogiques départementales p Le travail sur les cursus et l harmonisation pédagogique p Mise en place de formations continue diplômantes et non-diplômantes p Organisation de projets artistiques et pédagogiques départementaux p En favorisant l amélioration des équipements p.14 Objectif 2 : améliorer les conditions d accès à l enseignement p En accompagnant le développement d une offre de proximité axée sur la découverte et l initiation p En accompagnant l harmonisation des conditions d accès tarifaires p Analyse des effets de l action menée sur la demande p Analyse financière des moyens mis en œuvre à l échelle départementale p.18 Synthèse de l évaluation p.19 PERSPECTIVES p Contribuer à la structuration des territoires en termes d enseignement et de pratiques artistiques en musique et en danse p Améliorer et diversifier l offre d enseignement et de pratiques p Les outils de pilotage et de concertation p Améliorer et diversifier l offre en musique et en danse de façon transversale p Améliorer et diversifier l offre en musique p Améliorer et diversifier l offre en danse p Favoriser l accès des cantaliens à l enseignement et aux pratiques proposées p Modalités de soutien financier et d accompagnement à l échelle départementale p Modalités d aide financière du Conseil Général au fonctionnement des structures d enseignement p Les moyens d accompagnement de Cantal Musique et Danse p Calendrier p.29 ANNEXES 1. Charte d objectifs et de qualité des enseignements artistiques de la musique et de la danse du Cantal p Le cursus des études musicales SDDEA p Tableau des préconisations concernant le cursus des études chorégraphiques SDDEA p Le cursus des études musicales SDDEPA p.36 3

4 PREAMBULE : LES GRANDS AXES DU SDDEA S inscrivant dans le cadre de l application de la loi du 13 août 2004, le Schéma départemental de développement des enseignements artistiques du Cantal (SDDEA) a été adopté le 29 juin 2007 suite à une phase de diagnostic et de concertation avec l ensemble des acteurs concernés. Il concerne les domaines de la musique et de la danse. Le diagnostic fait apparaître un certain nombre de points forts (richesse de la pratique amateur musicale, qualification des enseignants en danse ) mais également de nombreux points faibles dont certains communs aux deux disciplines : des enseignants en situation précaire, des locaux peu adaptés ou non conformes à la loi, une offre d enseignement peu diversifiée. Du fait de l existence depuis 1998 d un Schéma départemental de l enseignement musical piloté par Cantal Musique et Danse et de structures de coordination (Union Départementale des Sociétés Musicales), les écoles de musique ont un fonctionnement pédagogique comparable : existence d un cursus, de modalités d évaluation des élèves, nomination de responsables pédagogiques, ce qui n est pas le cas en danse. Certaines structures musicales apparaissent financièrement fragiles voire en danger, et dans le domaine de la danse les collectivités locales sont peu ou pas impliquées. Face à ce diagnostic, les objectifs du SDDEA sont les suivants : Objectif 1 : améliorer l offre de formation, en favorisant : - un rééquilibrage géographique, par la structuration et la diversification de l offre sur le territoire départemental, - l harmonisation pédagogique, par la mise en réseau des structures et la mutualisation des moyens, - l amélioration des équipements. Objectif 2 : améliorer les conditions d accès à l enseignement, en accompagnant : - le développement d une offre de proximité axée sur la découverte et l initiation, - l harmonisation des conditions d accès tarifaires. Organisation pédagogique et territoriale : L arrondissement est choisi comme l échelon pertinent de structuration, et un parcours de l élève est défini en référence aux textes nationaux, Schéma d orientation pédagogique notamment. Ce parcours débute avec l éveil musique et danse comme lieu de découvertes et de premières expériences artistiques pouvant être proposé sur tous les territoires le souhaitant, se poursuit en cycle 1 et 2 au sein des écoles de proximité, et se conclut par un 3 ème cycle de formation des amateurs, proposé au sein des écoles centres, structures ressource au niveau de l arrondissement. Organisation administrative, juridique et financière : Pour garantir la faisabilité et la pérennité de l organisation pédagogique et territoriale définie, il est prévu la création au sein de chaque arrondissement d une structure publique. 4

5 Outils de mise en œuvre : la charte départementale d objectifs et de qualité L intégration au SDDEA d une structure d enseignement et/ou d une collectivité locale se formalise par l adoption de la «charte d objectifs et de qualité des enseignements artistiques de la musique et de la danse du Cantal» définie par le Conseil Général (annexe 1). 13 structures d enseignement et une structure de pratique ont ainsi adhérés au dispositif : 8 écoles de musique, soit la totalité des écoles publiques ou subventionnées, qui étaient toutes précédemment intégrées au Schéma départemental de Développement de l Enseignement Musical (SDEM) et dont l une développe depuis un cursus danse; le Conservatoire de Musique et de Danse d Aurillac, qui était lui aussi dans le SDEM ; 3 écoles de danse sur les 20 répertoriées lors de l état des lieux de 2005, qui pour la première fois intègrent un dispositif départemental de soutien et d accompagnement ; Le CdMDT (Centre départemental de Musiques et Danses Traditionnelles) du Cantal, qui intègre le dispositif au titre de son activité d enseignement musical, les ateliers de danse étant encadrés bénévolement et ne faisant pas l objet d un cursus. Les ateliers Musique entre Cère et Rance ont également validé la Charte ; se positionnant davantage comme structure de pratique que comme structure d enseignement avec cursus et évaluation des acquis, ils peuvent être considérés comme structure associée au dispositif (participation à la commission pédagogique départementale, au plan de formation continue et aux projets départementaux ). 5

6 Des outils de pilotage et de concertation sont également définis : comités de pilotages d arrondissement réunissant les collectivités (communes et/ou EPCI), commissions pédagogiques départementales en musique et en danse avec les responsables pédagogiques des structures d enseignement. L agence départementale Cantal Musique et Danse se voit positionnée comme l instance départementale de pilotage et de coordination, avec le soutien à temps partiel d un salarié chargé d'une mission d accompagnement technique et pédagogique, Denis Boillot. Ce dernier, par ailleurs coordonnateur du réseau des écoles de musique de l agglomération de Belfort, avait réalisé le diagnostic pour la musique et les préconisations préalables à l adoption du SDDEA. Enfin, comme prévu par la loi du 13 août 2004, le SDDEA précise les modalités d accompagnement financier du Conseil Général auprès des structures d enseignement : aide au fonctionnement basée sur la masse salariale des enseignants qualifiés, aide au projet de développement culturel et aide à l acquisition de matériel pédagogique et artistique. 6

7 EVALUATION Analyse de l impact de l action menée sur l offre d enseignement Les objectifs définis dans le cadre du SDDEA sont d ordre qualitatifs (action sur l offre d enseignement) et non quantitatifs (action sur le nombre de personnes concernées), même s il semble évident que l évolution de l offre puisse avoir des effets sur la demande. Objectif 1 : améliorer l offre de formation 1.1 En favorisant un rééquilibrage géographique, par la structuration et la diversification de l offre sur le territoire départemental. Ce rééquilibrage devait passer par la création de 3 structures publiques d arrondissement permettant la couverture complète du territoire, via l adhésion de l ensemble des EPCI à l une des 3 structures. Action menée : Dès la première année du SDDEA, en , un comité de pilotage rassemblant les EPCI et/ou les communes a été créé dans chacun des 3 arrondissements, notamment pour examiner les premières simulations de fonctionnement et financières réalisées en interne par Cantal Musique et Danse pour chacune des trois structures publiques d arrondissement. En dialogue avec les collectivités, deux versions de ces simulations ont été produites, au printemps 2008 et au printemps 2009, les budgets ayant été revus à la baisse dans la 2 ème version. Dans les deux arrondissements de Mauriac et Saint-Flour, les élus ont souhaité approfondir la réflexion et ont confié à Cantal Musique et Danse la maîtrise d ouvrage d une étude juridique et financière. Suite à un appel d offre, le cabinet Kalyps a été sélectionné à l automne 2009 pour réaliser simultanément les deux études, financées par le Conseil Général et la DRAC Auvergne. Dans l arrondissement de Mauriac, la création d un EPCC (Etablissement Public de Coopération Culturelle) a été envisagée et a donné lieu à diverses simulations. En septembre 2010, les quatre EPCI concernés ont fait savoir au Conseil Général qu ils ne souhaitaient pas donner suite au projet. Dans l arrondissement de Saint-Flour, c est également la création d un EPCC qui a été étudiée. Sur les 8 EPCI concernés, 5 ont validé leur engagement dans le projet : les communautés de communes du Pays de Saint-Flour, du Pays de Murat, du Pays de Massiac, de Caldaguès-Aubrac et du Cézallier. L engagement de la communauté de communes du Pays de Saint-Flour dès la création de la structure, qui pourrait intervenir au 1 er janvier 2013, est à ce jour peu probable, du fait de l actuelle restructuration de leur politique culturelle. Dans l arrondissement d Aurillac, la mutualisation de moyens que suppose la création d une structure publique d arrondissement est rendue difficile du fait de la coexistence de structures aux fonctionnement et moyens très hétérogènes : ateliers de pratique, écoles de musique associatives ou publiques de petite taille, et Conservatoire d Aurillac. Seul établissement du Cantal classé par l Etat, celui-ci concentre la majorité des élèves et des moyens financiers et est soumis à un fonctionnement spécifique (cursus, qualification des enseignants) du fait de son classement. 7

8 Suite aux premières simulations réalisées par Cantal Musique et Danse, qui faisaient apparaître une forte montée en charge pour certaines collectivités, les membres du comité de pilotage ne se sont pas engagés dans la réalisation d une étude juridique et financière. Après plusieurs réunions de travail avec la Ville d Aurillac, la réflexion est toujours en cours concernant l hypothèse de structuration la plus pertinente. Evaluation de l impact : Le bilan de l action menée sur l aspect rééquilibrage géographique/structuration semble en première analyse mitigé. Aucune structure d arrondissement publique n est à ce jour créée même si un projet semble sur le point d aboutir. Les structures d enseignement existantes en 2012 sont les mêmes qu en Les fragilités constatées en 2007, notamment du côté des structures associatives, persistent. Elles sont même aggravées par le contexte budgétaire difficile pour les collectivités support, rendant le développement voire la survie de certaines écoles incertain : difficulté de trésorerie, réduction du nombre d élèves accueillis pouvant mettre en péril le maintien de certaines disciplines, désengagement des administrateurs bénévoles et difficulté à les remplacer Un certain nombre d évolutions sont cependant à noter : - En termes d implication des collectivités, EPCI notamment : les collectivités sont davantage conscientes des enjeux liés à l existence et au développement des enseignements artistiques du fait de tout le travail de concertation mené au sein des comités de pilotage, voire de leur engagement dans la mise en place et la gestion de l éveil musique et danse. Deux EPCI (Cère et Goul en Carladès et Pays de Murat) ont pris en gestion directe leur école de musique, précédemment associative ou municipale. - En termes de diversification de l offre : Dans le domaine musical, on constate la faiblesse persistante de certaines disciplines instrumentales (anches doubles, tuba, cor, violoncelle ). Points positifs : une troisième antenne du CdMDT a été ouverte dans le Nord Cantal à la rentrée 2006, et une offre axée sur les musiques actuelles s est développée dans les écoles du Carladès et de Riom-ès-Montagnes. Dans le domaine de la danse, l'offre reste peu diversifiée : le classique et le contemporain restent enseignés uniquement sur Aurillac, et le jazz reste la discipline unique sur le reste du territoire départemental. Cependant, un cursus en danse contemporaine est en train de se construire au sein de l école intercommunale du Carladès (ouverture d une 1 ère année de 1 er cycle à la rentrée 2012). Cette discipline se développe par ailleurs sous forme d ateliers adultes (Riom-ès-montagnes) ou de stages (Massiac). 8

9 1.2 En favorisant l harmonisation pédagogique, par la mise en réseau des structures et la mutualisation des moyens. Action menée Un outil de concertation : les commissions pédagogiques départementales Deux commissions pédagogiques départementales, une pour la musique et une pour la danse, ont été créées. Se réunissant environ une fois par trimestre, pilotées par Cantal Musique et Danse, ces commissions rassemblent les responsables pédagogiques de toutes les structures du SDDEA, avec l accompagnement d un expert pédagogique, pour la musique Denis Boillot, et pour la danse Catherine Meyer, responsable du département danse au Conservatoire à Rayonnement Régional de Poitiers. Ces commissions ont permis de travailler sur l harmonisation pédagogique, l offre de formation continue des directeurs et enseignants, et les projets artistiques et pédagogiques départementaux. Selon l analyse fournie par les responsables pédagogiques via un questionnaire individuel, ces commissions sont vécues comme un lieu indispensable de dialogue constructif, permettant de rompre l isolement des structures et de mettre en œuvre une coordination et une cohésion à l échelle départementale. Témoigne de l importance de cet outil l assiduité sans faille des participants. Cette mise en réseau à l échelle départementale a favorisé également les collaborations entre structures, sous différentes formes : mutualisation de moyens, réflexion et mise en œuvre de projets pédagogiques et artistiques communs, On constate que ces collaborations se développent principalement à l échelle des arrondissements. Du fait de la mise en œuvre du SDDEA et plus largement du Schéma Départemental de Développement Culturel ayant favorisé le développement de politiques culturelles intercommunales, les structures d enseignement sont par ailleurs de plus en plus en relation avec l offre culturelle de leur territoire : programmation de spectacles, résidences artistiques Le travail sur les cursus et l harmonisation pédagogique Un cursus des études musicales et un cursus des études chorégraphiques ont été élaborés par les experts pédagogiques en concertation avec les responsables pédagogiques des structures d enseignement réunis au sein des commissions pédagogiques départementales, et dans le cadre d un dialogue avec les collectivités rassemblées au sein des comités de pilotage d arrondissement. Musique et danse La mise en œuvre sur le terrain de l éveil musique et danse, prévue dans le cadre du SDDEA, a été précédée de toute une phase de réflexion en ateliers impliquant les responsables pédagogiques et les enseignants concernés, et a été accompagnée de diverses formations organisées par Cantal Musique et Danse. Ce travail a donné lieu à la production d un «Dossier documentaire pour les enseignants» compilant divers documents de référence produits à l échelle départementale ou nationale. Musique Le cursus de l élève présenté lors de l adoption du SDDEA en 2007 était celui figurant dans les textes nationaux, schémas d orientation pédagogique notamment. 9

10 Suite aux échanges avec les collectivités sur la base de premières simulations financières, ce cursus a été revu en 2009 (voir annexe 2) et inclut les évolutions suivantes : Visant la formation d un musicien amateur autonome, le cursus s arrête en fin de 2 ème cycle et non de 3 ème cycle ; le cursus prévoit l orientation des élèves en cours de 2 ème cycle soit vers une filière diplômante aboutissant à la délivrance d un brevet d études musicales, soit vers une filière non-diplômante aboutissant à la délivrance d un certificat de pratique amateur ; la formation instrumentale repose sur la pédagogie de groupe couplée aux cours individuels. Suite à un travail avec les responsables pédagogiques et les enseignants sur les objectifs et les contenus du premier cycle d enseignement, Cantal Musique et Danse a pris en charge à compter de 2009 l organisation d examens départementaux de fin de 1 er cycle. A noter que ces examens étaient précédemment organisés par l Union Départementale des Sociétés Musicales (UDSM) et que le transfert à Cantal Musique et Danse a été réalisé pour permettre le contrôle de l harmonisation des cursus. L UDSM a conservé jusqu en 2012 l organisation des examens de fin de 2 ème cycle, qui a été à cette date transférée à Cantal Musique et Danse car l UDSM n était plus en mesure d assurer cette mission en termes de ressources humaines et financières. Les examens concernent l ensemble des écoles, à l exception du Conservatoire d Aurillac qui a souhaité dans une période transitoire conserver ses propres examens, et du CdMDT qui a un cursus et des modalités d évaluation spécifiques. Ces examens prennent la forme en fin d année scolaire d épreuves instrumentales et d épreuves de formation musicale, dont l oral a lieu devant un jury et l écrit au sein des cours. Les épreuves sont proposées par les enseignants et choisies par Denis Boillot, qui préside l ensemble des jurys. Le contrôle continu est pris en compte. Trois lieux d examens, un par arrondissement, sont définis. En 2012, 85 élèves se sont présentés en fin de 1 er cycle (près de 92% de reçus), et 21 en fin de 2 ème cycle (71% de reçus). Danse La situation initiale diffère de celle du secteur musical : pas de Schéma départemental préalable, pas d adhésion des écoles à une fédération préconisant des cursus, pas d examens communs. La méthodologie adoptée a donc d abord consisté en la réalisation d un diagnostic des structures ayant adhéré au SDDEA par un expert, Catherine Meyer. Cette étude s est déroulée en et a donné lieu à la production d un rapport, qui pose le même constat que celui de l état des lieux de : l absence hors Conservatoire d Aurillac de cursus structurés au sein des écoles de danse. Un certain nombre de préconisations générales sont faites concernant la mise en place de cursus : tronc commun musique/danse, organisation par cycle, système d évaluation reposant sur le contrôle continu et une évaluation de fin de cycle, introduction des «enseignements théoriques» (formation musicale du danseur, culture chorégraphique, analyse fonctionnelle du corps dans le mouvement dansé). 10

11 Un tableau des préconisations générales (voir annexe 3) a été élaboré, pour permettre de fixer la durée et le nombre de cours souhaités en fonction du niveau dans le cursus. Des préconisations adaptées à chaque structure sont définies de façon complémentaire. Par ailleurs, un travail approfondi sur le 1 er cycle a été effectué dans le cadre de la commission pédagogique danse (définition d objectifs et contenus communs ou spécifiques par discipline). Ce travail est consigné dans un document de synthèse pouvant servir de cadre référent. Il n y a pas eu d évaluations départementales organisées sur la période , même si on peut noter le rôle des Rencontres chorégraphiques départementales comme permettant un «regard» des enseignants et des élèves sur le niveau des autres structures Mise en place de formations continues diplômantes et non-diplômantes Formations diplômantes Dans le domaine musical, une formation au Diplôme d Etudes Musicales (DEM) est proposée par Cantal Musique et Danse aux enseignants en poste dans le Cantal, en collaboration avec le Conservatoire d Aurillac. Cette formation, prise en charge par l employeur, est d une durée maximale de trois ans. Sur la période , deux enseignants ont suivi la formation et obtenu leur diplôme (disciplines saxophone et violon). En 2012, un enseignant est en cours de formation dans la discipline guitare, un autre est en perfectionnement musical (batterie/musiques actuelles). On peut cependant regretter qu aucune formation continue au Diplôme d Etat (DE) et/ou au Diplôme Universitaire de Musicien Intervenant (DUMI) n ait été mise en place au niveau régional, malgré les besoins recensés dans les départements. La formation continue au DUMI portée par Auvergne Musiques Danses sur la période avait ainsi permis à 4 cantaliens de se former ; deux d entre eux sont aujourd hui en poste au sein de collectivités. Deux enseignantes ont par ailleurs obtenu leur DE via la Validation des Acquis de l Expérience. Dans le domaine de la danse, le centre de formation privé La Manufacture, situé à Aurillac, est habilité par l Etat-Ministère de la Culture à la préparation au Diplôme d Etat de professeur de danse. Formations non-diplômantes Diverses thématiques ont été abordées en accompagnement des chantiers pédagogiques ouverts dans le cadre du SDDEA : - Transversales musique/danse : Le projet d établissement ; Les missions du responsable pédagogique ; L éveil musique et danse ; - Musique : La formation musicale en 1 er cycle ; L improvisation ; La composition comme démarche d apprentissage ; Les pathologies liées à la pratique instrumentale ; - Danse : apports pédagogiques de l Analyse Fonctionnelle du Corps dans le Mouvement Dansé ; La composition chorégraphique (formation ouverte à tous les professeurs du Cantal). 11

12 Ces formations ont été organisées sous forme de stages collectifs ou d accompagnement personnalisé, pour un volume total de 260h entre et , soit en moyenne 52h par an Organisation de projets artistiques et pédagogiques départementaux Dans le domaine musical, un projet artistique et pédagogique a été mené par Cantal Musique et Danse en et avec le musicien et compositeur cantalien Alain Bruel, sous la forme d une formation des enseignants et d interventions auprès des 8 structures ayant participé au projet, en s appuyant sur leurs pratiques collectives. Un temps de rencontre a eu lieu en janvier 2012 autour de la programmation à Saint-Flour du duo Alain Bruel/Yannick Chambre. Dans le domaine de la danse, les structures se fédèrent et échangent dans le cadre des Rencontres Chorégraphiques Départementales, qui ont rassemblé en participants, 10 structures d enseignement, 3 compagnies amateurs et 2 établissements scolaires. Cette manifestation se décline de plusieurs façons : un spectacle professionnel, des productions amateurs, des actions de découverte, d accompagnement de projet, ou de création. De façon plus générale, les projets comme l accueil de la compagnie Calabash/ Wayne Barbaste en résidence départementale de diffusion ont contribué au renforcement du lien entre écoles de danse et professionnels du spectacle vivant, ce que traduit la meilleure fréquentation des professeurs et de leurs élèves aux spectacles programmés. L harmonisation des cursus Pour la musique et la danse : Evaluation de l impact A partir de la rentrée scolaire 2009 a été mis en place dans 10 territoires un éveil artistique pour les enfants de 5 et 6 ans, porté le plus souvent par un EPCI, ou par une commune voire par des associations. Cet éveil s est substitué à de l éveil musique ou à de l éveil danse préexistant, ou a été mis en place sur de nouveaux territoires ne disposant pas d une structure d enseignement. Il concerne en élèves. Cantal Musique et Danse, en collaboration avec les services du Conseil Général, a fortement accompagné la création de cet éveil : pilotage de la réflexion sur les objectifs et les contenus et formation des enseignants (voir ci-dessus) ; sensibilisation des collectivités dans le cadre des comités de pilotage d arrondissement et réalisation de simulations financières ; assistance dans le recrutement des intervenants et suivi de la mise en œuvre. En parallèle se sont développées les interventions régulières en milieu scolaire musique et/ou danse. Le nombre d heures hebdomadaires d interventions musicales en milieu scolaire est ainsi passé de 63 à 80h entre et (+27%), et de 0 à 9h dans le domaine de la danse (hors option danse du Lycée E.Duclaux). De nouveaux territoires se sont engagés (CC Pays de Salers, Cère et Goul en Carladès), en lien ou non avec la présence d une structure d enseignement. 12

13 Pour la musique : En 2012, toutes les structures concernées, hors Conservatoire, ont adopté le cursus préconisé par le SDDEA. Le 1 er cycle peut être considéré comme harmonisé, comme en témoignent les résultats homogènes obtenus par les élèves se présentant aux examens départementaux. Pour la danse : L initiation est proposée par toutes les écoles. Le Conservatoire d Aurillac continue de proposer un cursus organisé selon les préconisations du schéma d orientation pédagogique de l Etat, avec cependant des aménagements (regroupement de niveaux ou de disciplines). Une structure associative, Arabesque à Riom-ès-Montagnes, tend vers une organisation du 1 er cycle avec deux cours hebdomadaires, tandis que dans les deux autres structures, les élèves ne bénéficient toujours que d un cours hebdomadaire. Il n y a pas de Formation Musicale danseurs ; la pratique collective et la culture chorégraphique, si elles sont abordées, ne bénéficient pas d un volume horaire propre. Que ce soit par manque d effectifs, de locaux disponibles, de ressources financières ou de volonté des responsables des structures, on constate une difficulté pour la danse à sortir des activités de loisirs pour se développer en tant qu enseignement artistique. La nomination de responsables pédagogiques La nomination de directeurs ou responsables pédagogiques compétents et reconnus à hauteur minimale de 5/35 ème hebdomadaires (pour la musique) figure dans la charte d objectifs et de qualité. En comme en , du fait que les structures d arrondissement n ont pas vu le jour, seul le Conservatoire d Aurillac dispose d une véritable direction avec un poste statutaire à temps complet. Les heures allouées aux responsables pédagogiques passent cependant de 58h à 71h15 (+23%) dans le domaine musical (respect du minima défini dans la charte). Ces heures passent de 0 à 3h45 cumulées pour les 4 structures d enseignement de la danse, ce qui reste largement insuffisant (préconisation de Catherine Meyer : 3/35 ème hebdomadaires). L élaboration de projets d établissement La rédaction de projets d établissement fait partie des exigences posées par la charte d objectifs et de qualité. Dans le domaine musical, seul le Conservatoire possède un projet d établissement en , 8 structures sur 10 en possèdent un en (en incluant le CdMDT). Dans le domaine de la danse, hors Conservatoire, aucune structure ne dispose d un projet d établissement, ce qu on peut mettre en rapport avec le manque d heures allouées à la responsabilité pédagogique et avec le manque de reconnaissance de cette mission par les responsables associatifs. La qualification des enseignants Dans le domaine de la musique comme de la danse, on assiste à une progression de la qualification des enseignants, sans doute liée aux formations diplômantes proposées dans le Cantal ainsi qu aux critères de subvention du Conseil Général, prenant en compte le diplôme des enseignants. Dans le domaine musical, 70% des enseignants possèdent un diplôme musical en (à partir du DEM), 75% en Les diplômés d Etat passent de 31 à 46%. Dans le domaine de la danse, le professeur possédant une dispense a été remplacé par un professeur diplômé et un professeur est désormais titulaire d un Certificat d Aptitude. 13

14 La mutualisation des moyens : A l'échelle départementale, le Conservatoire d Aurillac poursuit la mise à disposition d instruments de son parc aux écoles de musique du réseau au même coût de location que celui appliqué à ses propres élèves, et prête à titre gracieux la documentation- dont le fond de partition de sa bibliothèque. A l'échelle des arrondissements, on constate une progression de la mutualisation d'enseignants, ce qui témoigne de la pertinence de cet échelon pour la mise en commun des ressources humaines. Soit l enseignant dispose de plusieurs contrats, un par structure, soit il en a un seul et son employeur le met à disposition d une autre structure contre facturation des heures d enseignement dispensées. Cette mutualisation des enseignants se pratique depuis longtemps entre les écoles de Saint-Flour, Murat et Massiac et se poursuit ; elle se développe entre les écoles de Mauriac et de Riom-ès- Montagnes, et dans une moindre mesure entre les écoles du Carladès et d Arpajon-sur-Cère. Dans le cas de l éveil musique et danse, le choix des intervenants a été fait en commun lorsqu il s agissait d un recrutement et les conditions d emploi ont été harmonisées. Cette mutualisation n empêche pas que la situation des enseignants reste globalement précaire. Dans le domaine musical, le nombre de contrats précaires (CDD, vacataires) passe de 22,5 à 26% entre et Certains CDD, renouvelés d une année sur l autre, sont sur 10 mois. Dans le domaine de la danse, aucun enseignant hors Conservatoire ne fait partie de la filière culturelle de la Fonction Publique Territoriale, et la Convention Collective de l animation est en partie nonrespectée. Par ailleurs, la moyenne de l emploi par professeur passe de 15h50 hebdomadaires en à 12h40 en ,5% des contrats sont précaires, notamment ceux des jeunes diplômés. 1.3 En favorisant l amélioration des équipements. Action menée : Sensibilisation des élus dans le cadre des différentes réunions de concertation organisées ; Définition de modalités de soutien financier du Conseil Général dans le cadre de son Schéma Départemental de Développement Culturel pour l aménagement, la rénovation ou la construction d équipements d enseignement artistique (taux maximal de subvention de 30%, plafond de l aide ). Evaluation de l impact Dans le domaine musical, seuls les locaux du Conservatoire d Aurillac et du CEMI du Pays de Saint- Flour étaient jugés comme adaptés à l enseignement musical en Les autres rencontrent des problèmes d isolation phonique et thermique, d accès, de taille, de partage avec d autres activités Depuis, 3 écoles ont fait l objet de travaux d aménagement plus ou moins lourds, à Massiac (2008), Arpajon-sur-Cère (2011) et Mauriac (2012). 14

15 Dans le domaine de la danse, deux salles sur cinq étaient conformes à la loi du 10 juillet 1989 en En , deux nouvelles salles ont été aménagées, à Saint-Flour (2006) et au Vigean (2010) ; la dernière salle non-conforme nécessite des équipements complémentaires. On observe donc une amélioration sensible de la situation : 80% au lieu de 40% des salles sont conformes, et 40% au lieu de 60% sont polyvalentes. Deux bémols cependant : 50% des salles utilisées pour l éveil ne sont pas conformes, et le nombre de salles n augmentant pas, le développement des cursus s en trouve limité, à Aurillac et Saint-Flour notamment. Objectif 2 : améliorer les conditions d accès à l enseignement 2.1 En accompagnant le développement d une offre de proximité axée sur la découverte et l initiation Action menée Axe fort et innovant du SDDEA, l éveil musique et danse devait pouvoir être mis en place dans tous les territoires qui en faisaient la demande, y compris (voire surtout) ceux les plus éloignés des structures d enseignement artistique. Cette activité s est ainsi développée sur 7 territoires disposant d une ou plusieurs structures d enseignement, mais également au sein des communautés de communes Sumène-Artense, Pays de Salers, Caldaguès-Aubrac et Cézallier, permettant à une population nouvelle d enfants de 5-6 ans d avoir accès près de chez eux à une découverte et une initiation artistique hors temps scolaire. A noter que cet éveil s est mis en œuvre de façon diverse dans les territoires, notamment en terme d organisation pédagogique : alternance musique/danse ou co-intervention. Cette modalité d organisation, même si elle est plus coûteuse, s avère être la plus pertinente pour développer une véritable transversalité entre les deux disciplines. Le développement de l éveil musique et danse a permis l installation sur le territoire de nouvelles ressources professionnelles, dumistes notamment, qui ont développé d autres activités d enseignement ou d éveil artistique, en direction du milieu scolaire, de la petite enfance, des pratiques amateurs (chorales, ateliers de pratiques) Evaluation de l impact L éveil musique et danse a été développé dès 2009 dans l objectif notamment de faire la preuve d un intérêt de la population pour cette nouvelle offre, et de motiver les collectivités à créer les structures publiques d arrondissement. Au moment de la création des cours, le succès en terme de fréquentation a été indéniable. Les structures à même de porter l activité dans un cadre stable et pérenne ne s étant pas créées, l avenir de l éveil musique et danse est aujourd hui incertain. Le problème principal qui se pose est celui de l emploi des intervenants : multiplicité des employeurs et des lieux d intervention (donc des déplacements), difficulté pour avoir des conditions d emploi homogènes et stables, absence de perspectives de développement 15

16 Du point de vue de la population, le parcours de l élève n est pas lisible : quelle continuité après l éveil, sachant que l offre d enseignement reste éclatée géographiquement et en termes de portage administratif, et que les conditions d accès tarifaires des élèves extérieurs restent disparates? Ces difficultés conjuguées expliquent sans doute les baisses ou les variations de fréquentation, qui ont fait mettre en sommeil certains lieux, ainsi que le recentrage d autres lieux sur une seule discipline, musique ou danse. 2.2 En accompagnant l harmonisation des conditions d accès tarifaires Action menée Un tarif unique mis en place pour l'éveil musique et danse : 90 par élève et par an. Une sensibilisation des élus à cette problématique de l égalité des conditions d accès tarifaires dans le cadre notamment des comités de pilotage d'arrondissement. Evaluation de l impact En l absence de création d un outil de gestion unique à l échelle d un vaste territoire, tel qu envisagé avec les structures publiques d arrondissement, l harmonisation des conditions d accès tarifaires aux enseignements existants est impossible. Le Conseil Général, et encore moins Cantal Musique et Danse, ne peuvent en effet imposer de tarif unique à des structures majoritairement financées par les communes ou EPCI, et dont les coûts par élève varient fortement. L harmonisation n est possible que lorsqu'une nouvelle offre s inscrivant clairement dans le cadre du SDDEA est créée, ce qui fût le cas avec l éveil musique et danse. A noter cependant : suite au travail de sensibilisation des élus qui a été mené, des conventions ont été signées entre des structures d enseignement et certains EPCI des arrondissements de Mauriac ou Saint-Flour qui en sont dépourvus. Ces conventions permettent, contre participation financière, un accès de la population de ces EPCI à l éveil et/ou au cursus dans des conditions tarifaires avantageuses. 16

17 2. Analyse des effets de l action menée sur la demande Aspects quantitatifs : l évolution des effectifs Cursus Musique Cursus Danse (+ initiation) Eveil (Musique/M, Danse/D, Musique et Danse/M&D) Total (87 M, 45 D) (13 M, 30 D, 163 M&D) Variation +42 (+4,6%) +92(+34%) +74 (+56%) +208 (+16%) Le tableau ci-dessus fait apparaître une croissance significative des effectifs, liée à une forte progression en danse et à la mise en place de l éveil musique et danse. Si on prend en compte les effectifs du CdMDT, le total passe de élèves en à en , soit 16,6% d augmentation. Les effectifs des ateliers Musique Entre Cère et Rance ont eux aussi progressé, passant de 120 à 168 participants. La plus forte croissance des effectifs dans le domaine de la danse que dans celui de la musique peut s expliquer par plusieurs facteurs : Le dynamisme de jeunes enseignants arrivant en poste et d enseignants plus anciens, soutenus ou remotivés par la mise en place du SDDEA dans le domaine de la danse, par la dynamique de réseau à l échelle départementale et les perspectives d amélioration de leurs conditions d emplois que cela a créé ; le fait que l enseignement de la danse reposant sur des cours collectifs, les inscriptions supplémentaires font baisser le coût à l élève, contrairement à l enseignement musical qui propose une formation instrumentale sous la forme majoritaire de cours individuels. Certaines écoles de musique ont ainsi dû limiter les inscriptions faute de ressources budgétaires suffisantes pour accueillir toutes les demandes. Concernant la répartition des élèves par statut d école, des évolutions contraires apparaissent : le secteur public croit dans l enseignement musical (73% des effectifs en , 76,6% en ), du fait notamment du changement de statut d une des écoles, et diminue dans l enseignement chorégraphique (67% des effectifs en , 57% en ), du fait notamment du fort développement d une structure associative. On peut noter également que la progression des heures d enseignement a été parallèle à celle des effectifs : la moyenne de temps de cours par élève reste autour de 50 mn pour la musique et de 12 mn pour la danse. 17

18 3. Analyse financière des moyens mis en œuvre à l échelle départementale Le Conseil Général a consacré des moyens importants à ce qui est affiché comme une priorité de la politique culturelle départementale, mise en œuvre dans le cadre de l application de la loi du 13 août Subventions aux structures d enseignement : entre et par an ont été attribués entre et En , du fait des nouvelles modalités de subvention (baisse des taux, plafonnement des aides, suppression des aides à l achat de matériel et au projet culturel), le montant prévisionnel des subventions s élève à Le montant global attribué sur les 5 ans du SDDEA est donc de (chiffre prévisionnel pour ), soit par an en moyenne. A noter : la révision des aides financières dans le cadre du nouveau Schéma Départemental de Développement Culturel fait passer les subventions du Conseil Général aux écoles de musique de 11,7% du budget global en à 8,4% en Dans le domaine de la danse, l évolution des aides au fonctionnement du Conseil Général ne peut être pointée car celles-ci n existaient pas en ; elles représentent autour de 11,5 % des budgets en (hors Conservatoire d Aurillac). Les aides à l aménagement, la rénovation ou la construction de locaux s élèvent pour la période à euros, attribués à la commune du Vigean pour son école de danse et à la communauté de communes du Pays de Massiac pour son école de musique. Accompagnement réalisé par Cantal Musique et Danse : environ sur 5 ans (chiffre prévisionnel pour 2012), soit par an en moyenne, ont été consacrés à la mise en œuvre du dispositif grâce aux financements du Conseil Général et de la DRAC Auvergne pour l aspect «Etudes juridiques et financières». Ces chiffres ne prennent pas en compte le temps de travail important des permanents de Cantal Musique & Danse et des services du Conseil Général. 18

19 Synthèse de l évaluation du SDDEA : La mise en œuvre du SDDEA sur la période a permis de réelles avancées, notamment sur l aspect mise en réseau des structures /création d une dynamique départementale, et dans une moindre mesure concernant l harmonisation pédagogique. L hésitation des collectivités à s engager dans une structuration pérenne, dans un contexte budgétaire devenu difficile, explique en partie qu aucune structure publique d arrondissement ne se soit créée au cours des cinq années, et que la situation des enseignants reste en grande partie précaire. Un projet de création d Etablissement Public de Coopération Culturelle devrait cependant aboutir en 2013, et le besoin de structuration et de mutualisation persiste sur les autres territoires. Deux axes de travail semblent donc se dessiner pour le prochain schéma départemental : la consolidation des acquis et des projets de structuration engagés, et la nécessaire innovation, qui passe par l expérimentation. 19

20 PERSPECTIVES Champ d action : la mise en œuvre d un Schéma Départemental de Développement des Enseignements et des Pratiques Artistiques en musique et en danse (SDDEPA). L objectif de ce nouveau schéma est de permettre une réflexion et une mise en œuvre globale de l action départementale concernant les deux secteurs enseignement / pratiques - étroitement liés et faisant appel aux mêmes ressources professionnelles (enseignants et dumistes). Cet affichage est également en cohérence avec les objectifs de la charte d objectifs et de qualité, qui met en avant le renforcement des liens entre structures d enseignement artistique et pratique en amateur : encadrement ou accompagnement des pratiques par les enseignants, rôle d information et d accès à la documentation, mise à disposition de locaux ou de matériel, projets communs Les textes nationaux, tels la Charte de l enseignement artistique spécialisé (2001), confient également aux établissements d enseignement la mission d être «des lieux ressources pour les amateurs». De fait, ce rôle de lieu ressource est déjà joué par les structures d enseignement, selon les moyens matériels et humains dont elles disposent. Par ailleurs, certaines d entre elles développent une offre de pratique artistique complémentaire à l offre d enseignement : chorale adulte, atelier de pratique «musiques actuelles», atelier chorégraphique adulte ou mêlent dans leurs pratiques collectives élèves en cursus et pratiques en amateur. Objectifs : 3 objectifs complémentaires sont définis, dans la continuité de ceux du SDDEA : Contribuer à la structuration des territoires en termes d enseignement et de pratiques artistiques en musique et en danse ; Améliorer et diversifier l offre d enseignement et de pratiques ; Favoriser l accès des cantaliens à l enseignement et aux pratiques artistiques proposées. Durée : Le SDDEPA sera mis en œuvre sur les années , et , de façon à prendre fin en même temps que le Schéma Départemental de Développement Culturel. 1. Contribuer à la structuration des territoires en termes d enseignement et de pratiques artistiques en musique et en danse L organisation en structure publique par arrondissement est réaffirmée comme principe pertinent de structuration. Le fonctionnement d outils de concertation pilotés par le Conseil Général tels que les comités de pilotage d arrondissement, qui réunissent à cette échelle l ensemble des collectivités concernées, sera donc pérennisé. 20

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