Les marchés financiers en Afrique Subsaharienne : Etat des lieux, problématiques, enjeux et perspectives

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "Les marchés financiers en Afrique Subsaharienne : Etat des lieux, problématiques, enjeux et perspectives"

Transcription

1 Subsaharienne : Etat des lieux, problématiques, enjeux et perspectives Publication PMC Mars 2009

2 Performances Management Consulting est une société de conseil en management stratégique, créée en 1995 par des consultants africains ayant acquis une expérience solide dans des cabinets et des entreprises de rang mondial. Le cabinet s est fixé comme ambition d être un acteur de la transformation des économies africaines. Dans ce cadre, le cabinet Performances publie de façon régulière des notes sectorielles sur un secteur clé pour la lutte contre la pauvreté et l émergence de l Afrique. Ces notes vous proposent une description précise du secteur, identifient les enjeux stratégiques et mettent en perspective les défis majeurs auxquels les décideurs publics et les acteurs privés devront faire face. Ce document est un résumé de la note sectorielle sur les marchés financiers en Afrique subsaharienne. L intégralité de cette publication est disponible sur le site web de PMC : Performances MC 2

3 Sommaire Les marchés financiers en Afrique La finance : un pilier de la croissance économique mondiale... 4 Une libéralisation continue et des mutations accrues sur les marchés financiers... 4 De nouvelles exigences, surtout sur le risque de crédit... 6 Des politiques de financement s adaptant de plus en plus aux profils des économies... 6 Un fort dynamisme sur les places financières africaines durant les dernières années... 7 D importantes opérations de fusions acquisitions bancaires en Afrique, à l image des grandes tendances dans le monde... 7 Une situation globale en Afrique s inscrivant dans une mondialisation porteuse d opportunités mais aussi d instabilité sur les places financières... 9 Une crise des subprimes accentuant la tourmente dans le secteur financier et menaçant les économies dans le Monde et en Afrique Une réforme du système financier s impose, surtout sur l accès aux marchés et sur les systèmes de notation des risques Parallèlement, le marché financier de l UEMOA reste en excès de liquidités avec un volume d opérations modeste et peu rentable Le secteur financier reste dominé par les banques, mais avec des sociétés d intermédiation financière en plein essor Les taux de bancarisation demeurent très faibles dans l UEMOA, tout comme dans la zone CEMAC Le développement des activités des IMF s intègre de plus en plus dans les stratégies de lutte contre la pauvreté Le potentiel reste encore important dans le développement des activités des private equity Performances MC 3

4 Executive Summary Les marchés financiers en Afrique La finance: un pilier de la croissance économique mondiale Ayant vocation à mettre en relation les demandeurs et les bailleurs de fonds, la finance regroupe plusieurs activités distinctes qui représentent ses différentes ramifications : le système bancaire, les assurances, la micro finance, le marché des capitaux et le private equity. La fonction essentielle des marchés financiers est d assurer la distribution des fonds aux individus ou aux entreprises qui ont un programme d investissement productif. De ce fait, ces marchés financiers sont aujourd hui le pivot de développement de bon nombre d économies dans le monde. La croissance économique reste donc fortement liée au dynamisme et aux performances du système financier. Figure 1: principales ramifications de la finance Système bancaire Assurance FINANCE Private equity Microfinance Marché des capitaux Une libéralisation continue et des mutations accrues sur les marchés financiers D'une manière générale, la libre circulation des capitaux permet aux pays qui disposent d'un surplus d'épargne de le transférer vers les pays qui en manquent et qui en ont besoin. Ce processus qui reflète le phénomène de la globalisation financière est fondé sur la règle des trois (3) "D" : désintermédiation, décloisonnement et déréglementation. Performances MC 4

5 Figure 2: les 3D qui constituent les piliers de la base de la finance Désintermédiation Déréglementation Les 3D Décloisonnement La libéralisation financière et le décloisonnement des marchés financiers internationaux ont favorisé la mise en place d un marché unifié de l argent fonctionnant à l échelle planétaire. Ainsi, les entreprises multinationales industrielles et financières peuvent emprunter ou placer de l argent quand elles le souhaitent en utilisant tous les instruments financiers existants. Cette possibilité au niveau mondial permet aux détenteurs de capitaux de réduire les risques en diversifiant leurs placements. La finance tire parti du développement des télécommunications, de l Internet et contribue à la mondialisation. Ces nouvelles technologies sont à l origine de la part croissante des activités financières dans le PIB des pays ; elles ont permis de supprimer les barrières géographiques et temporelles : les marchés financiers fonctionnent presque 24H/24H et en totale interaction. Figure 3: Incidence des NTIC sur la finance Développement des des télécommunications Croissance de de l internet Sophistication de la finance Incidence significative sur la mondialisation Performances MC 5

6 Des politiques de financement s adaptant de plus en plus aux profils des économies La politique des banques centrales s adapte progressivement aux différentes phases du système financier. En effet, dans les économies d endettement (spécifiques aux pays en développement ou pauvres), la Banque Centrale joue le rôle de prêteur de dernier ressort «contraint», alors que dans les économies de marché, elle a un rôle de régulateur. Dans les pays pauvres, les banques constituent la principale source de financement des ménages, des entreprises et de l Etat ; il s agit d une économie où les agents ont recours au financement externe indirect. Dans une économie de marchés de capitaux, le financement externe se fait d une façon directe, les marchés monétaires et financiers permettant aux agents emprunteurs d obtenir des capitaux des agents en situation d excèdent de ressources. Dans une telle économie, le taux d autofinancement est élevé et les marchés financiers ne constituent qu un complément. De nouvelles exigences, surtout sur le risque de crédit Le risque de crédit ou risque de contrepartie, est le premier des risques auxquels est confronté un établissement de crédit. C est le risque de voir défaillir une contrepartie qui peut être un pays, une collectivité locale, un particulier, une entreprise, ou un établissement de crédit, avec laquelle la banque est engagée. Trois (3) piliers complémentaires régissent le dispositif de Bâle II pour lui permettre une meilleure couverture des risques bancaires : Le pilier 1 qui constitue le socle des exigences réglementaires minimales ; Le pilier 2 qui institue le principe de dialogue entre établissements et superviseurs ; Le pilier 3 qui fait référence à la transparence et à la discipline des marchés. Pour converger vers Bâle II, les banques devront satisfaire à trois (3) types d obligations : 1. L exigence en terme de fonds propres : les établissements doivent disposer d'un montant de fonds propres au moins égal à un niveau calculé selon l une des méthodes proposées ; 2. La procédure de surveillance de ces fonds propres : les autorités disposent de pouvoirs renforcés et peuvent notamment augmenter les exigences de garantie ; 3. La transparence dans la communication : les établissements sont tenus de publier des informations très complètes sur la nature, le volume et les méthodes de gestion de leurs risques ainsi que sur l'adéquation de leurs fonds propres. Performances MC 6

7 Un fort dynamisme sur les places financières africaines durant les dernières années Les Bourses africaines ont connu des performances inattendues durant cette dernière décennie. A titre d exemple, les indices boursiers de Lilongwe (Malawi), du Caire et de Nairobi (NSE, Kenya) ont plus que triplé depuis Plus récemment, les performances des bourses locales ont très largement dépassé celles des bourses des pays dits "industrialisés". Ces bons résultats s expliquent d une part par la «dé corrélation» entre les places financière africaines et celles du reste du monde qui subissent de plein fouet la crise du subprime. Figure 4: Zoom sur quelques places boursières de l Afrique Bourses maghrébines en stade de maturité Bourse régionale de la CEMAC en projet Bourses anglophones Bourses régionales des valeurs mobilières (UEMOA) Bourses sud africaines en stade de maturité D importantes opérations de fusions acquisitions bancaires en Afrique, à l image des grandes tendances dans le monde Les facteurs susceptibles d influencer les opérations de fusion/acquisitions bancaires sont nombreux et variés. L un des facteurs significatifs pouvant expliquer ce phénomène est la confrontation de deux (2) éléments majeurs : - Les effets de la constante mutation de l environnement économique du fait de la déréglementation, des nouvelles technologies, de la globalisation financière - Les motivations propres de l entreprise, notamment le désir de création de valeur. Performances MC 7

8 Une des conséquences de ces opérations de consolidation bancaire est leur impact réel sur les mécanismes de transmission de la politique monétaire. En effet, certains considèrent qu une augmentation du phénomène de concentration d'opérations bancaires conduit à une hausse du taux de prêt sur beaucoup de marchés locaux. Les fusions/acquisitions dans le secteur bancaire n ont pas du tout épargné le continent africain qui enregistre depuis un certain temps une croissance de ces opérations. Avec les nouveaux règlements prudentiels initiés par Bâle II, la plupart des structures bancaires tendent vers la consolidation qui leur permettra d évoluer et de pérenniser leurs activités dans un paysage concurrentiel de plus en plus accru. Les multiples acquisitions recensées en Afrique sont essentiellement à l actif de trois (3) grands acquéreurs : le Maroc avec Attijari et BMCE, le Nigeria avec notamment UBA et l Afrique du Sud avec Standard Bank. Ces opérations de fusion/acquisition ont fortement remodelé le paysage bancaire sur le continent africain. Le secteur est actuellement dominé par dix (10) grands groupes bancaires dont la cartographie de présence est détaillée dans la figure ci-après. Figure 5 : Présence des 8 grands groupes (français, maghrébins, sud africains et panafricains) dans les pays africains su sud du Sahara Société Générale BNP PARIBAS Attijari Bank Ecobank Bank Of Africa UBA BMCE Banque Atlantique Performances MC 8

9 Une situation globale en Afrique s inscrivant dans une mondialisation porteuse d opportunités mais aussi d instabilité sur les places financières La mondialisation financière et l intégration des marchés se développent à travers le monde, impulsées notamment par la levée des barrières à la circulation des capitaux. Ces évolutions ont été décisives pour le financement de la croissance et des investissements de certaines économies et entreprises. Cependant, ces tendances présentent un certain revers de médaille ; il s agit entre autres de l avènement des phénomènes de spéculations qui provoquent une instabilité financière sans précèdent dans le système bancaire et financier international. Cette instabilité est principalement imputable à l important volume d informations financières diffusées et traitées à l échelle mondiale ; la perte de contrôle, de plus en plus marqué sur ces informations financières mondialisées, accentue en continue la volatilité des capitaux. En dehors du volet informationnel, quatre (4) autres facteurs contribuent à l instabilité financière : la dégradation du bilan du secteur financier, les augmentations des taux d'intérêt, les augmentations de l'incertitude et la détérioration du bilan du secteur non financier due à des variations des prix des actifs. L instabilité financière se manifeste essentiellement par des mouvements brutaux de variables financières à l image des cours boursiers, des taux de change ou des taux d intérêt. Il convient de bien distinguer l'instabilité financière de la simple volatilité financière ; cette dernière (souvent mesurée par la «variance» des rendements des titres, des taux de change, etc.) décrit les fluctuations temporaires et de faible amplitude des variables financières autour de leur valeur moyenne. 1 Une autre conséquence majeure de la mondialisation financière est la montée du risque pays et spécifiquement le risque de transfert. Ce risque de transfert fait référence à l incapacité d un emprunteur à faire face à ses engagements du fait qu il n a pas l autorisation d obtenir des devises pour le paiement, bien qu il soit en mesure de procéder au remboursement en monnaie locale. Figure 6 : Carte des Etats du Nord et du Sud dans la mondialisation 1 Performances MC 9

10 Une crise des subprimes accentuant la tourmente dans le secteur financier et menaçant les économies dans le Monde et en Afrique L origine de la crise remonte à l adoption de la loi américaine datant de 1977, la Community Reinvestment Act qui permet aux citoyens à faibles revenus de s endetter auprès du système bancaire en vue d accéder à la propriété immobilière. Cette disposition a permis à une large partie de la population américaine de faible signature (donc à une catégorie de clients à risque) de disposer de crédits appelés «subprime lending rate». Le système du fait de la bulle immobilière présente depuis 1945 et caractérisé par des taux d intérêt modérés et des liquidités abondantes, aurait pu bien fonctionner jusqu au second semestre de l année Cependant la remontée du niveau des taux d intérêt à court terme à partir de 2006 face à une baisse des prix de l immobilier sera défavorable à la pérennité du système mentionné. Par contagion, ce fut les clients les plus fragiles qui tombèrent en faillite, ensuite les établissements de crédit spécialisés en subprimes et enfin les grandes banques actionnaires ou assurant leur refinancement. «Au total, quelques trois (3) millions de foyers américains en défaut de paiement immobilisaient milliards de dollars de prêts subprimes compromis à fin 2007, impliquant de grosses banques américaines, européennes et asiatiques et mettant ainsi en péril l ensemble du système financier de la planète.» 2 Notons à ce propos qu au-delà d une certaine taille, l établissement bancaire ne peut faire faillite sans entrainer d autres établissements du fait de l effet de contagion. Cette situation crée un risque systémique majeur qui a un impact négatif sur l économie internationale. L une des conséquences de cette crise majeure du système financier mondial est la disparition de presque toutes les banques d investissement américaines ainsi que la faillite quasi certaine de spécialistes de crédits immobilier sans dépôts 3. Notons que ces banques tiraient l'essentiel de leurs profits des activités de marchés, notamment sur les marchés dérivés, les produits complexes, où aucune autre banque non américaine n'était venue contester leur domination. Avec la paralysie observée à la suite de la crise des subprimes, les marchés financiers ont été ensuite victimes de l'action de certains «hedge funds» qui, en vendant massivement les titres, ont rendu leur situation beaucoup plus critique. La contagion de la crise financière à l économie réelle menace de ralentissement ou de récession économiques plusieurs pays ou régions à travers le monde. Par rapport aux pays développés fortement exposés à la crise des grandes places financières, les conséquences des «subprimes» en Afrique restent relativement modérées, du fait du faible niveau de développement des pays africains et de la sophistication très réduite des produits financiers. Malgré cette faible exposition directe à la tourmente des marchés financiers, la crise touchera en Afrique plusieurs secteurs avec un fort impact sur la situation socioéconomique des pays africains. Parmi ces impacts, on notera une baisse des flux d investissements étrangers, une réduction du volume de l aide au développement et surtout un recul des exportations avec la baisse de la demande mondiale en matière premières. 2 Interview Gabriel Fall DG CGF bourse, http: // www. Seneweb.com 3 Northern Rock, Countrywide Financial Performances MC 10

11 Figure 7 : illustration du mécanisme de contagion de la crise financière Une réforme du système financier s impose, surtout sur l accès aux marchés et sur les systèmes de notation des risques D abord, il faudrait revoir les conditions d accès au marché pour les entreprises. Certaines entreprises trouvent déjà que l exigence des garanties constitue un facteur de blocage dans la mesure où ces garanties rendent davantage onéreux le coût final des émissions. De plus, il est impératif de réduire les commissions d accès prélevées par différents organes (CREPMF, DC/BR, SGI) qui sont excessives, ce qui peut constituer un frein au développement du marché. L innovation de taille serait d incorporer dans la notation, un indicateur d appréciation du risque de solvabilité financière d une opération ou d une institution, et à octroyer une mention correspondant aux perspectives de remboursement des créanciers. Elle fournirait une appréciation indépendante et fiable sur la capacité d'un émetteur à assurer le service de sa dette. Performances MC 11

12 Parallèlement, le marché financier de l UEMOA reste en excès de liquidités avec un volume d opérations modeste et peu rentable Le fonctionnement actuel du marché interbancaire de l'umoa n'assure pas la fluidité des opérations. Les transactions sont effectuées de gré à gré, le plus souvent à l'initiative des emprunteurs, du fait de la physionomie globalement excédentaire des liquidités bancaires. Avec une moyenne de 100 milliards mobilisés par année sur le marché primaire, le niveau des opérations sur le marché financier régional demeure relativement modeste et ne permet pas aux intervenants commerciaux du marché de dégager une rentabilité suffisante. Près de la moitié des Sociétés de Gestion et d'intermédiation (SGI), principales animatrices du marché boursier régional, sont des filiales des banques de l'union. A ce titre, les banques participent à l'animation du marché financier régional essentiellement par le canal de leur SGI qui bénéficie de l exclusivité de la négociation des valeurs mobilières cotées à la Bourse Régionale et assurent en grande partie la conservation des titres, pour le compte de la clientèle. Ainsi, une dégradation de la situation des SGI pourrait avoir des conséquences sur le système bancaire. Tableau 1 : Situation simplifiée du système bancaire de l UEMOA Source : Commission bancaire de l UEMOA Le secteur financier reste dominé par les banques, mais avec des sociétés d intermédiation financière en plein essor A l image de toute l Afrique subsaharienne et des autres pays à faible revenu, le secteur bancaire est la plus développée du secteur financier dans l UEMOA. Les intermédiaires financiers non bancaires et les établissements de micro finance demeurent modestes, mais sont en plein essor. A fin décembre 2006, la zone UEMOA enregistrait près de 116 établissements de crédit (banques et établissements financiers) pour une population de près de 80 millions d habitants (dont près de 30% d actifs). Performances MC 12

13 Figure 8: Etablissements de crédit dans l espace UEMOA (2006) Mali Niger Guinée Bissau 3 Sénégal 22 Cote d Ivoire 16 Burkina Faso 16 Bénin Les taux de bancarisation demeurent très faibles dans l UEMOA, tout comme dans la zone CEMAC Selon la BCEAO, les faibles taux de bancarisation des pays de l UEMOA s expliquent par une agrégation de facteurs parmi lesquels figure la crise du système bancaire d il y a quelques années. Cette crise avait engendré une sérieuse perte de crédibilité. Au nombre des autres facteurs de la faible bancarisation, figurent le revenu bas des populations, l analphabétisme, la méconnaissance du système bancaire, l éloignement des structures et le manque d infrastructures, les longues procédures pour l ouverture des comptes, les coûts élevés des services et le manque d information. D autres facteurs contribuent également à limiter la pénétration des services bancaires dans l UEMOA ; il s agit notamment des éléments suivants : Des instruments de financement peu adaptés aux besoins des populations les plus pauvres ; Une part relativement faible des financements en faveur du secteur primaire ; Une prépondérance des crédits à court terme par rapport aux crédits à long terme ; Une faible promotion de la bancarisation ; Une nécessité de modernisation des moyens de paiement et de la monétique. Les autres causes majeures de la faible bancarisation portent sur la couverture insuffisante des populations par le réseau bancaire. A fin 2006, l ensemble des établissements de crédit disposait de 902 points d accès (agences et bureaux compris). Cette taille du réseau de contact clients correspond à une densité géographique de 1,2 agence sur km2. Ramenée à une échelle démographique, cette couverture correspond à une densité de 2,2 agences pour adultes. Togo 13 Performances MC 13

14 Figure 9 : évolution de la densité géographique et démographique des réseaux d agences en 2006 dans l UEMOA Source : densité des agences bancaires calculée à partir des données de la Commission Bancaire de l UEMOA De la même façon que l UEMOA, la zone CEMAC enregistrait en 2006 quelques 31 établissements bancaires 4 répartis sur les 6 pays qui la composent (cf. graph ci-dessus). Aussi avec près de 38 millions d habitants et une superficie de plus de 3 millions de Km2 (14% de la superficie totale de l Afrique subsaharienne), la région reste encore sous bancarisée avec seulement 1,2% de la population qui détient un compte bancaire 5. Figure 10: Etablissements bancaires dans l espace CEMAC (2006) Tchad 7 Guinée Equatoriale 3 Cameroun 8 Congo Gabon 4 6 RCA 3 4 Inclus dans les 50 établissements financiers de la région 5 soit quelques adultes Performances MC 14

15 Le développement des activités des IMF s intègre de plus en plus dans les stratégies de lutte contre la pauvreté De façon générale, les IMF du monde entier atteignent beaucoup plus d emprunteurs que d épargnants mais l Afrique est une exception : en 2003, 163 IMF africaines avaient offert leurs services à près de trois fois plus d épargnants volontaires (6,3 millions) que d emprunteurs (2,4 millions). L Afrique de l Est et l Afrique Australe sont les plus dynamiques en matière de développement des IMF. Elles concentrent 52% de tous les épargnants et 45% de tous les emprunteurs d Afrique. Cette prédominance s explique par la présence dans ces régions de grandes institutions du crédit : Amhara Credit and Savings Institution ou ACSI et Dedebit Credit and Savings Institution ou DECSI en Éthiopie ; Kenya Post Office Savings Bank ou KPOSB au Kenya ; Teba Bank en Afrique du Sud Figure 11: Portée des IMF dans le monde A l origine, les services offerts par les Institutions de Micro Finance (IMF) se résumaient à des prêts de petites sommes (microcrédit) à des familles très pauvres pour leur permettre de se lancer dans une activité génératrice de revenus (micro entrepreneurs). Avec ce développement, la micro finance s est élargie pour inclure désormais une gamme de services plus large (crédit, épargne, assurance, transfert d argent etc.) et une clientèle plus étendue également. Performances MC 15

16 Le potentiel reste encore important dans le développement des activités des private equity Le capital-risque dans l UEMOA fait l objet d un intérêt grandissant de la part des acteurs économiques. Des facteurs portés ces dernières années par un phénomène de mode, sont à l'origine de cet intérêt grandissant des décideurs économiques et des organes de développement pour ce nouveau mécanisme financier. Ainsi, on observe que le tissu productif des pays de l UEMOA est dominé par des P.M.E. qui souffrent essentiellement de déficits chroniques de fonds propres, de faiblesses dans leur management, de manque d'actifs pour sécuriser les crédits bancaires et d'absence d'innovation technique. Cette situation, associée à la réticence des banques à faire du crédit aux P.M.E. et à la déconfiture des institutions de financement de développement, pousseront les organes multilatéraux de financement et les autorités en charge du développement à initier des actions de promotion des mécanismes alternatifs au financement bancaire que sont les marchés financiers et le capital-risque. La faiblesse des investissements en Afrique occidentale francophone est particulièrement patente : moins de 6% des capitaux investis sur la zone ouest africaine lui sont destinés. La faible présence des fonds de private equity (sauf Cauris ou Aureos West Africa fund, qui s intéressent depuis peu au Sénégal) dans cette zone résulte de plusieurs raisons : Le climat des affaires est moins favorable en Afrique occidentale francophone et la croissance y est moins forte (pour mémoire, le Gabon, premier pays francophone à figurer au classement du Doing Business de la Banque Mondiale, ne se classe qu au 23 ème rang). Les premiers fonds ont tous été anglosaxons (Ethos, Brait, ECP, Ghana VC ). Ils se sont donc, en priorité, tournés vers la zone géographique et culturelle qui leur était la plus proche (zone anglophone), d autant que l accès à l information reste une barrière importante à l entrée sur le marché du private equity. Aujourd hui, avec les besoins de croissance rapide des entreprises du continent, l Afrique voit le secteur des private equity connaître un essor sans précèdent ; le continent attire bon nombre d investisseurs qui cherchent une diversification de leur portefeuille et de meilleurs rendements. Performances MC 16

17 Contacts VOTRE CONTACT Aissata SOW THIAM Direction Marketing et Développement dmd@performancesconsulting.com Performances Management Consulting Immeuble Xeewel 15 Boulevard Djily Mbaye BP Dakar Ponty - SENEGAL Tél. : (+221) Fax : (+221) pmc@performancesconsulting.com Site web : Performances MC Tous droits réservés Performances MC 17

18 Performances MC 18

7 métiers d avenir pour renforcer la compétitivité du secteur financier africain Avril 2012

7 métiers d avenir pour renforcer la compétitivité du secteur financier africain Avril 2012 7 métiers d avenir pour renforcer la compétitivité du secteur financier africain Avril 2012 Fabrice KOM TCHUENTE Fabrice.kom-tchuente@finafrique.com Deux chiffres pour caractériser le marché financier

Plus en détail

SITUATION DES SERVICES FINANCIERS VIA LA TELEPHONIE MOBILE DANS L UEMOA

SITUATION DES SERVICES FINANCIERS VIA LA TELEPHONIE MOBILE DANS L UEMOA SITUATION DES SERVICES FINANCIERS VIA LA TELEPHONIE MOBILE DANS L UEMOA Année 2014 DIRECTION GENERALE DES OPERATIONS ET DES ACTIVITES FIDUCIAIRES Direction des Systèmes et Moyens de Paiement SITUATION

Plus en détail

L implantation des banques marocaines en Afrique

L implantation des banques marocaines en Afrique L implantation des banques marocaines en Afrique L intégration de l économie marocaine à l économie mondiale est désormais une évidence qui fait l unanimité, le dynamisme de cette intégration a été rendu

Plus en détail

Repères n 7. Le financement des PME en Afrique. par Céline Kauffmann. www.oecd.org/dev/reperes CENTRE DE DÉVELOPPEMENT DE L OCDE

Repères n 7. Le financement des PME en Afrique. par Céline Kauffmann. www.oecd.org/dev/reperes CENTRE DE DÉVELOPPEMENT DE L OCDE CENTRE DE DÉVELOPPEMENT DE L OCDE www.oecd.org/dev/reperes Repères n 7 Le financement des PME en Afrique par Céline Kauffmann Repères n 7 découle des Perspectives économiques en Afrique 2004/2005, une

Plus en détail

Le FMI et son rôle en Afrique

Le FMI et son rôle en Afrique Le FMI et son rôle en Afrique M a r k P l a n t, V a l e r i a F i c h e r a, N o r b e r t F u n k e D a k a r, l e 3 n o v e m b r e 2 0 1 0 Sommaire Comment fonctionne le FMI? Comment l Afrique a-t-elle

Plus en détail

Chapitre 5 Qu est-ce que la globalisation financière?

Chapitre 5 Qu est-ce que la globalisation financière? CONCEPTION ET MISE EN PAGE : PAUL MILAN 12 mars 2015 à 13:47 Chapitre 5 Qu est-ce que la globalisation financière? Introduction La globalisation financière est à la fois la condition d un système financier

Plus en détail

Thème 2 : la monnaie et les banques : le carburant de notre économie

Thème 2 : la monnaie et les banques : le carburant de notre économie Thème 2 : la monnaie et les banques : le carburant de notre économie L activité économique repose sur trois rouages : Monnaie besoins production répartition consommation Échanges Marché 2 «La monnaie n

Plus en détail

Chapitre 4 Comment s opère le financement de l économie mondiale?

Chapitre 4 Comment s opère le financement de l économie mondiale? CONCEPTION ET MISE EN PAGE : PAUL MILAN 18 décembre 2014 à 14:22 Chapitre 4 Comment s opère le financement de l économie mondiale? Ce chapitre ne fait plus partie du programme, mais il est conseillé de

Plus en détail

et Financier International

et Financier International MACROECONOMIE 2 Dynamiques Economiques Internationales PARTIE 2 : Le Système Monétaire et Financier International UCP LEI L2-S4: PARCOURS COMMERCE INTERNATIONAL PLAN DU COURS I - LE SYSTEME MONETAIRE INTERNATIONAL

Plus en détail

MULTINATIONALITE NAISSANTE DE BMCE BANK

MULTINATIONALITE NAISSANTE DE BMCE BANK MULTINATIONALITE NAISSANTE DE BMCE BANK MediCapital Bank Acteur de Référence en Afrique Dans un contexte économique pourtant difficile, Medi- Capital Bank (MCB) a démontré sa capacité à générer du chiffre

Plus en détail

Présenté par Jean Claude Ngbwa, Secrétaire Général de la CIMA. DAKAR, les 3-4 et 5 novembre 2009

Présenté par Jean Claude Ngbwa, Secrétaire Général de la CIMA. DAKAR, les 3-4 et 5 novembre 2009 PERSPECTIVES DES MARCHES D ASSURANCES AFRICAINS Présenté par Jean Claude Ngbwa, Secrétaire Général de la CIMA DAKAR, les 3-4 et 5 novembre 2009 2 INTRODUCTION Le thème qui nous a été confié porte sur les

Plus en détail

Hausse du crédit bancaire aux entreprises au Canada

Hausse du crédit bancaire aux entreprises au Canada Hausse du crédit bancaire aux entreprises au Canada Juillet 3 Aperçu Des données récemment publiées, recueillies par Prêts bancaires aux entreprises Autorisations et en-cours (Figure ), l Association des

Plus en détail

Comité monétaire et financier international

Comité monétaire et financier international Comité monétaire et financier international Vingt-neuvième réunion Le 12 avril 2014 Déclaration de M. Akagha-Mba, Ministre de l Économie et de la Prospective, Gabon Représentant les pays suivants : Bénin,

Plus en détail

AFD Danielle Segui. Financer les petites et très petites entreprises des pays du Sud

AFD Danielle Segui. Financer les petites et très petites entreprises des pays du Sud L AFD et la mésofinance AFD Danielle Segui Financer les petites et très petites entreprises des pays du Sud Besoins de financements 100 000 Grandes PME Banque traditionnelle TPE/PE {Chaînon manquant Les

Plus en détail

Ameth Saloum NDIAYE. Colloque régional UEMOA-CRDI 2009 1

Ameth Saloum NDIAYE. Colloque régional UEMOA-CRDI 2009 1 Ameth Saloum NDIAYE CEPOD, Ministère de l Economie et des Finances, Sénégal Colloque régional UEMOA-CRDI, Ouagadougou, Burkina Faso, 8-10 décembre 2009 1 Problématique et justification Objectifs du papier

Plus en détail

NOVEMBRE 2013. Dossier de presse. Société Générale, 1 er réseau de banque universelle. en Afrique au service des Entreprises

NOVEMBRE 2013. Dossier de presse. Société Générale, 1 er réseau de banque universelle. en Afrique au service des Entreprises NOVEMBRE 2013 Dossier de presse Société Générale, COMMUNIQUÉ DE PRESSE Casablanca, le 21 novembre 2013 Présent dans 16 pays africains, le groupe Société Générale présente un positionnement unique, qui

Plus en détail

BANQUE CENTRALE DES ETATS DE L'AFRIQUE DE L'OUEST ---------------------- DEPARTEMENT DES ETUDES ECONOMIQUES ET DE LA MONNAIE ----------------------

BANQUE CENTRALE DES ETATS DE L'AFRIQUE DE L'OUEST ---------------------- DEPARTEMENT DES ETUDES ECONOMIQUES ET DE LA MONNAIE ---------------------- BANQUE CENTRALE DES ETATS DE L'AFRIQUE DE L'OUEST ---------------------- DEPARTEMENT DES ETUDES ECONOMIQUES ET DE LA MONNAIE ---------------------- Direction de la Recherche et de la Statistique APPUIS

Plus en détail

INTÉGRATION DES SERVICES FINANCIERS DANS LES STRATÉGIES DE LUTTE CONTRE LA PAUVRETÉ Un aperçu Général --------

INTÉGRATION DES SERVICES FINANCIERS DANS LES STRATÉGIES DE LUTTE CONTRE LA PAUVRETÉ Un aperçu Général -------- INTÉGRATION DES SERVICES FINANCIERS DANS LES STRATÉGIES DE LUTTE CONTRE LA PAUVRETÉ Un aperçu Général -------- Colloque UEMOA-CRDI, du 08-10 Décembre 2009, Ouagadougou Samuel T. KABORE; Dieudonné OUEDRAOGO,

Plus en détail

En collaboration avec :

En collaboration avec : 2 ème Edition des Journées Comment Entreprendre au Cameroun? Organisée par : & Strategie de financement des PME par le Capital Investissement Aurore Bahounoui Vice president - ECP Bureau de Douala En collaboration

Plus en détail

Présentation de la GUINEE au séminaire régional de l'afritac OUEST sur le thème "Gestion des Crises Bancaires et Politiques de Restructuration"

Présentation de la GUINEE au séminaire régional de l'afritac OUEST sur le thème Gestion des Crises Bancaires et Politiques de Restructuration 1 SOMMAIRE 1. Crise bancaire : contexte sociopolitique 2. Résolution des crises 3. Situation du système bancaire 4. Vulnérabilités 2 I. CRISES BANCAIRES : CONTEXTE SOCIOPOLITIQUES A l accession de la Guinée

Plus en détail

Les caractéristiques du secteur bancaire français

Les caractéristiques du secteur bancaire français Les caractéristiques du secteur bancaire français Fiche 1 Objectifs Découvrir le poids du secteur bancaire en France et ses intervenants Prérequis Aucun Mots-clefs Produit intérieur brut (PIB), organismes

Plus en détail

LE REFINANCEMENT PAR LE MARCHE HYPOTHECAIRE

LE REFINANCEMENT PAR LE MARCHE HYPOTHECAIRE LE REFINANCEMENT PAR LE MARCHE HYPOTHECAIRE J O U R N É E S A J B E F N I A M E Y M A I 2 0 1 2 P R É S E N T É P A R M R D A O B A B A ( F G H M. S A / M A L I ) Préambule L objectif de la présente communication

Plus en détail

Corefris RAPPORT ANNUEL 2011. Annexe 3 : La hausse des prix de l immobilier est-elle associée à une «bulle» de crédit en France?

Corefris RAPPORT ANNUEL 2011. Annexe 3 : La hausse des prix de l immobilier est-elle associée à une «bulle» de crédit en France? Annexe 3 : La hausse des prix de l immobilier est-elle associée à une «bulle» de crédit en France? (DGTrésor) 1. Indépendamment de facteurs d offre et de demande, qui jouent indéniablement sur les prix,

Plus en détail

À quoi sert une banque?

À quoi sert une banque? À quoi sert une banque? Trois fonctions clés La banque remplit trois fonctions essentielles. Elle collecte, gère vos dépôts, et vous fournit des moyens de paiement (chéquier, carte bancaire, ordre de virement

Plus en détail

Présenté par OUEDRAOGO Adolphe Chef de Brigade de la CIMA. DAKAR, les 3-4 et 5 novembre 2009

Présenté par OUEDRAOGO Adolphe Chef de Brigade de la CIMA. DAKAR, les 3-4 et 5 novembre 2009 EXPERIENCE SENEGALAISE DE LA MICROASSURANCE: DEFIS ET OPPORTUNITES Présenté par OUEDRAOGO Adolphe Chef de Brigade de la CIMA DAKAR, les 3-4 et 5 novembre 2009 2 INTRODUCTION Le thème sera abordé en cinq

Plus en détail

Comment évaluer une banque?

Comment évaluer une banque? Comment évaluer une banque? L évaluation d une banque est basée sur les mêmes principes généraux que n importe quelle autre entreprise : une banque vaut les flux qu elle est susceptible de rapporter dans

Plus en détail

SELECTION D UN CONSULTANT CHARGE DE LA MISE EN PLACE DES REFERENTIELS DE CONTROLE INTERNE ET DE LA MISE A JOUR DES MANUELS DE PROCEDURES DU GIM-UEMOA

SELECTION D UN CONSULTANT CHARGE DE LA MISE EN PLACE DES REFERENTIELS DE CONTROLE INTERNE ET DE LA MISE A JOUR DES MANUELS DE PROCEDURES DU GIM-UEMOA TERMES DE REFERENCE SELECTION D UN CONSULTANT CHARGE DE LA MISE EN PLACE DES REFERENTIELS DE CONTROLE INTERNE ET DE LA MISE A JOUR DES MANUELS DE PROCEDURES DU GIM-UEMOA TDR : REFERENTIELS ET PROCEDURES

Plus en détail

GESTION DES TITRES PUBLICS EN ZONE UEMOA

GESTION DES TITRES PUBLICS EN ZONE UEMOA GESTION DES TITRES PUBLICS EN ZONE UEMOA Présenté par Mame Marie Sow SAKHO SEMINAIRE CONSUMAF 4,5 et 6 décembre 2006 1 SOMMAIRE CONTEXTE MARCHE DES TITRES PUBLICS : OBJECTIFS VISES LES DIFFERENTS TITRES

Plus en détail

Annexe - Balance des paiements et équilibre macro-économique

Annexe - Balance des paiements et équilibre macro-économique Annexe - Balance des paiements et équilibre macro-économique Les échanges de marchandises (biens et services), de titres et de monnaie d un pays avec l étranger sont enregistrés dans un document comptable

Plus en détail

Monnaie, banques, assurances

Monnaie, banques, assurances Monnaie, banques, assurances Panorama La politique monétaire de la Banque nationale suisse en 2013 En 2013, la croissance de l économie mondiale est demeurée faible et fragile. En Europe, les signes d

Plus en détail

Fonds de placement Le modèle adapté à chaque type d investisseur.

Fonds de placement Le modèle adapté à chaque type d investisseur. Fonds de placement Le modèle adapté à chaque type d investisseur. Bienvenue. Des arguments qui comptent Les points forts des fonds de placement du Credit Suisse. De nets avantages Les fonds de placement:

Plus en détail

Atelier sur le Financement de la Filière Coton en Côte d'ivoire: Création d'un Fonds de Garantie

Atelier sur le Financement de la Filière Coton en Côte d'ivoire: Création d'un Fonds de Garantie Atelier sur le Financement de la Filière Coton en Côte d'ivoire: Création d'un Fonds de Garantie René AZOKLY/ Président du Fonds International de Garantie Les Fonds de Garantie en Afrique de l'ouest: Particularités,

Plus en détail

PRESENTATION DES FONDS COMMUNS DE PLACEMENT DE CGF BOURSE

PRESENTATION DES FONDS COMMUNS DE PLACEMENT DE CGF BOURSE 00 PRESENTATION DES FONDS COMMUNS DE PLACEMENT DE CGF BOURSE SOMMAIRE QU EST-CE QU UN FONDS COMMUN DE PLACEMENT?...04 QUELS SONT LES AVANTAGES LIES AUX FONDS COMMUNS DE PLACEMENT?...04 Y-A-T IL DES RISQUES

Plus en détail

Paris Europlace, Forum financier international à Tokyo 27 novembre 2007 --------------------------- «Mondialisation des marchés financiers»

Paris Europlace, Forum financier international à Tokyo 27 novembre 2007 --------------------------- «Mondialisation des marchés financiers» Paris Europlace, Forum financier international à Tokyo 27 novembre 2007 --------------------------- «Mondialisation des marchés financiers» Discours de Christian Noyer Gouverneur de la Banque de France

Plus en détail

Connaissances et compétences requises : coordonnées géographiques, réflexion critique, recherche de documentation, rédaction, support cartographique.

Connaissances et compétences requises : coordonnées géographiques, réflexion critique, recherche de documentation, rédaction, support cartographique. Activité : «Mais où est donc..?» Afrique Géographie : problématique de la faim. Age : 10-13 ans Outil pédagogique développé par l équipe jeunesse du PAM. Résumé Connaissances et compétences requises :

Plus en détail

ROYAUME DU MAROC OFFICE DES CHANGES

ROYAUME DU MAROC OFFICE DES CHANGES ROYAUME DU MAROC OFFICE DES CHANGES www.oc.gov.ma 2007 La reproduction des informations contenues dans la présente publication est autorisée sous réserve d en mentionner expressément la source. 1 TABLE

Plus en détail

Le financement de l entreprise

Le financement de l entreprise Le financement de l entreprise Lors de sa création, puis au cours de son développement, l entreprise au moment opportun, doit détenir les ressources financières nécessaires pour faire face à ses échéances,

Plus en détail

Chapitre X : Monnaie et financement de l'économie

Chapitre X : Monnaie et financement de l'économie Chapitre X : Monnaie et financement de l'économie I. Le financement de l'économie Financement = fait d'apporter des fonds à un individu, une entreprise, ou à soi-même. A) Les différents types de financement

Plus en détail

Réformes européennes et stabilité financière

Réformes européennes et stabilité financière Réformes européennes et stabilité financière 3/04/2012 Martin MERLIN Chef d'unité DG Marché intérieur et services Causes de la crise financière de 2007-2008 Déséquilibres macro-économiques Lacunes réglementaires

Plus en détail

CAMPAGNE NATIONALE DE SENSIBILISATION «Pour un meilleur partenariat Banques/Petites et moyennes entreprises au service du Développement Humain»

CAMPAGNE NATIONALE DE SENSIBILISATION «Pour un meilleur partenariat Banques/Petites et moyennes entreprises au service du Développement Humain» CAMPAGNE NATIONALE DE SENSIBILISATION «Pour un meilleur partenariat Banques/Petites et moyennes entreprises au service du Développement Humain» ALLOCUTION INAUGURALE DE MONSIEUR ABDELLATIF JOUAHRI GOUVERNEUR

Plus en détail

Ecobank annonce un résultat avant impôt de 520 millions $EU et un produit net bancaire de 2,3 milliards $EU pour l exercice 2014

Ecobank annonce un résultat avant impôt de 520 millions $EU et un produit net bancaire de 2,3 milliards $EU pour l exercice 2014 COMMUNIQUÉ DE PRESSE Ecobank annonce un résultat avant impôt de 520 millions $EU et un produit net bancaire de 2,3 milliards $EU pour l exercice 2014 Lomé, le 20 avril 2015 Ecobank Transnational Inc. («Ecobank»

Plus en détail

Réforme du Code des assurances :

Réforme du Code des assurances : Réforme du Code des assurances : orienter l épargne des Français vers les entreprises Pierre Moscovici, ministre de l économie et des finances «Une des priorités de mon action est de réconcilier l épargne

Plus en détail

Les Rencontres de Performances

Les Rencontres de Performances Les Rencontres de Performances Maturité des Entreprises africaines en matière de Gouvernance des Systèmes d Information GOUVERNANCE SI 06 février 2009 EDITO Doléle SYLLA Information Analyst Banque Mondiale

Plus en détail

Garanties ARIZ. La sécurisation du crédit au cœur du développement des PME. Février 2010

Garanties ARIZ. La sécurisation du crédit au cœur du développement des PME. Février 2010 Garanties ARIZ La sécurisation du crédit au cœur du développement des PME Février 2010 Obstacles au crédit aux PME dans les pays en développement Le prêt aux PME est une activité émergente que les banques

Plus en détail

La mesure et la gestion des risques bancaires : Bâle II et les nouvelles normes comptables

La mesure et la gestion des risques bancaires : Bâle II et les nouvelles normes comptables La mesure et la gestion des risques bancaires : Bâle II et les nouvelles normes comptables Cycle de Conférence à la Cour de Cassation 21 février 2005 Alain Duchâteau Directeur de la Surveillance Générale

Plus en détail

la solution AAFEX aux problèmes de financement des entreprises exportatrices du secteur agricole et agroalimentaire

la solution AAFEX aux problèmes de financement des entreprises exportatrices du secteur agricole et agroalimentaire la solution AAFEX aux problèmes de financement des entreprises exportatrices du secteur agricole et agroalimentaire HISTORIQUE Le Centre pour le Développement des Exportations Africaines CEDEXA S.A. CEDEXA

Plus en détail

PRESENTATION AFD- juin 2004

PRESENTATION AFD- juin 2004 PRESENTATION AFD- juin 2004 Présentation de FINADEV Bénin- Groupe FINANCIAL AFD Paris - juin 2004 1 1. PRESENTATION GENERALE Si vous le permettez, avant de vous exposer la situation de FINADEV BENIN, première

Plus en détail

GUIDE PRATIQUE des opérateurs privés. Edition 2014 BANQUE OUEST AFRICAINE DE DÉVELOPPEMENT

GUIDE PRATIQUE des opérateurs privés. Edition 2014 BANQUE OUEST AFRICAINE DE DÉVELOPPEMENT GUIDE PRATIQUE des opérateurs privés Edition 2014 BANQUE OUEST AFRICAINE DE DÉVELOPPEMENT BOAD - Guide pratique GUIDE PRATIQUE DESTINE AUX OPERATEURS ECONOMIQUES PRIVES 1. PRESENTATION La Banque Ouest

Plus en détail

NOTE DE PRESENTATION DU PROGRAMME STATISTIQUE DE L UEMOA

NOTE DE PRESENTATION DU PROGRAMME STATISTIQUE DE L UEMOA UNION ECONOMIQUE ET MONETAIRE OUEST AFRICAINE La Commission Département des Politiques Economiques NOTE DE PRESENTATION DU PROGRAMME STATISTIQUE DE L UEMOA Février 2005 I INTRODUCTION Le Traité instituant

Plus en détail

Banque de Détail à l International - BHFM. Zoom sur la microfinance à la Société Générale

Banque de Détail à l International - BHFM. Zoom sur la microfinance à la Société Générale Banque de Détail à l International - BHFM Zoom sur la microfinance à la Société Générale JUIN 2007 LA SOCIETE GENERALE Un Groupe solide et performant Chiffres clés fin 2006 : Notations : 59 milliards EUR

Plus en détail

Attijariwafa bank Présentation. Conseil d administration. Chiffres-clés Consolidés / IFRS. Réseau et effectifs Décembre 2014

Attijariwafa bank Présentation. Conseil d administration. Chiffres-clés Consolidés / IFRS. Réseau et effectifs Décembre 2014 Février 2015 Attijariwafa bank Présentation Attijariwafa bank est le premier groupe bancaire et financier du Maghreb et de l UEMOA (Union Économique et Monétaire Ouest Africaine) et acteur de référence

Plus en détail

INDICATIONS COMPLÉMENTAIRES

INDICATIONS COMPLÉMENTAIRES eduscol Sciences économiques et sociales - Première ES Science économique 4. La monnaie et le financement Ressources pour le lycée général et technologique Fiche 4.3 : Qui crée la monnaie? INDICATIONS

Plus en détail

Remarques d Ouverture par M. Mohammed Laksaci, Gouverneur de la Banque d Algérie, Président de l Association des Banques Centrales Africaines

Remarques d Ouverture par M. Mohammed Laksaci, Gouverneur de la Banque d Algérie, Président de l Association des Banques Centrales Africaines Remarques d Ouverture par M. Mohammed Laksaci, Gouverneur de la Banque d Algérie, Président de l Association des Banques Centrales Africaines Symposium des Gouverneurs sur le thème «Inclusion financière

Plus en détail

Coup de projecteur : Transferts d'argent des migrants et produits financiers associés

Coup de projecteur : Transferts d'argent des migrants et produits financiers associés Coup de projecteur : Transferts d'argent des migrants et produits financiers associés BIM n - 19 février 2008 Ce BIM est réalisé en partenariat avec le Portail francophone de la microfinance : www.lamicrofinance.org.

Plus en détail

AVIS DE RECRUTEMENT UN(E) ASSISTANT(E) TRESORIER(E) GROUPEMENT INTERBANCAIRE MONETIQUE DE TERMES DE REFERENCE

AVIS DE RECRUTEMENT UN(E) ASSISTANT(E) TRESORIER(E) GROUPEMENT INTERBANCAIRE MONETIQUE DE TERMES DE REFERENCE Lot P 10, Ouest Foire, Route de l Aéroport - BP : 8853 Dakar Yoff Tél : (221) 33 869 95 95 Fax : (221) 33 820 54 65 Email: gim-uemoa@gim-uemoa.org - Site Web: www.gim-uemoa.org AVIS DE RECRUTEMENT UN(E)

Plus en détail

2 - Le financement de l'économie

2 - Le financement de l'économie 1 2 - Le financement de l'économie Cette fiche explique le fonctionnement de la monnaie, des institutions financières et des marchés financiers. Elle montre en quoi les innovations des années 80, soutenues

Plus en détail

QU'EST-CE QUE LA ZONE FRANC?

QU'EST-CE QUE LA ZONE FRANC? QU'EST-CE QUE LA ZONE FRANC? BURKINA FASO MALI NIGER TCHAD SENEGAL GUINEE-BISSAU RCA COTE-D'IVOIRE TOGO BENIN CAMEROUN GUINEE EQUAT. GABON CONGO Comores Les pays de la Zone Franc UEMOA CEMAC Comores France

Plus en détail

Attijariwafa bank : un Groupe au service d une Afrique qui avance

Attijariwafa bank : un Groupe au service d une Afrique qui avance Attijariwafa bank : un Groupe au service d une Afrique qui avance En bref : Président Directeur Général: Mohamed EL KETTANI Siège Social : 2. Bd Moulay Youssef - BP: 11141 20000 Casablanca - Maroc Capital:

Plus en détail

Partie 2 : Qui crée la monnaie?

Partie 2 : Qui crée la monnaie? Partie 2 : Qui crée la monnaie? Marché monétaire Masse monétaire Banque centrale Prêteur en dernier ressort Notions clés I. La mesure de la création monétaire : la masse monétaire La masse monétaire n

Plus en détail

4. Quels sont les investissements réalisés par les fonds de private equity?

4. Quels sont les investissements réalisés par les fonds de private equity? 1. Qu est ce que le private equity? Le private equity ou capital investissement désigne une forme spécifique d investissement institutionnel dans des entreprises privées avec comme objectif de financer

Plus en détail

Le système de protection sociale en santé en RDC

Le système de protection sociale en santé en RDC REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO MINISTERE DE L EMPLOI, DU TRAVAIL ET DE LA PREVOYANCE SOCIALE Le système de protection sociale en santé en RDC 13/09/2013 1 I. Contexte national Plan II. Mesures de protection

Plus en détail

Population : 20.3 millions Taux de croissance PIB: 9,4% (2013)

Population : 20.3 millions Taux de croissance PIB: 9,4% (2013) Disclaimer : Cette fiche pays ne constitue qu un outil de base destiné à présenter aux lecteurs une synthèse globale des régimes juridiques et fiscaux des entreprises d investissement à capital fixe. Elle

Plus en détail

TERMES DE REFERENCE SELECTION D UNE SOCIETE DE MAINTENANCE ELECTRIQUE & PRESTATAIRE DE MOYENS TECHNIQUES

TERMES DE REFERENCE SELECTION D UNE SOCIETE DE MAINTENANCE ELECTRIQUE & PRESTATAIRE DE MOYENS TECHNIQUES TERMES DE REFERENCE SELECTION D UNE SOCIETE DE MAINTENANCE ELECTRIQUE & PRESTATAIRE DE MOYENS TECHNIQUES Avril 2015 «GIM-UEMOA» GIE au capital de 9 528 790 000 F CFA RCCM : SN-DKR-2004-B-8649 NINEA : 24209832

Plus en détail

b ) La Banque Centrale Bilan de BC banques commerciales)

b ) La Banque Centrale Bilan de BC banques commerciales) b ) La Banque Centrale Notre système bancaire se complexifie puisqu il se trouve maintenant composer d une multitude de banques commerciales et d une Banque Centrale. La Banque Centrale est au cœur de

Plus en détail

L AGENCE FRANÇAISE DE DÉVELOPPEMENT AU CAMEROUN. Le secteur privé

L AGENCE FRANÇAISE DE DÉVELOPPEMENT AU CAMEROUN. Le secteur privé L AGENCE FRANÇAISE DE DÉVELOPPEMENT AU CAMEROUN Le secteur privé LE SECTEUR PRIVE : UN VECTEUR ESSENTIEL DU DÉVELOPPEMENT Promouvoir une croissance durable et partagée... La croissance économique est un

Plus en détail

Sélection d un Consultant chargé d accompagner le GIM-UEMOA dans le processus de mise en place d un Plan de Continuité de l Activité (PCA)

Sélection d un Consultant chargé d accompagner le GIM-UEMOA dans le processus de mise en place d un Plan de Continuité de l Activité (PCA) TERMES DE REFERENCE Sélection d un Consultant chargé d accompagner le GIM-UEMOA dans le processus de mise en place d un Plan de Continuité de l Activité (PCA) TDR_Plan de Continuité de l Activité (PCA)

Plus en détail

Options en matière de réforme des systèmes financiers

Options en matière de réforme des systèmes financiers Options en matière de réforme des systèmes financiers Hansjörg Herr et Rainer Stachuletz Le projet de mondialisation néolibérale est monté en puissance à la fin des années 1970 grâce aux politiques de

Plus en détail

TABLEAU SYNOPTIQUE DES INCITATIONS FISCALES

TABLEAU SYNOPTIQUE DES INCITATIONS FISCALES TABLEAU SYNOPTIQUE DES INCITATIONS FISCALES Réforme globale du Code Général des Impôts Fiche technique thématique Mesures Modalités pratiques Objectif poursuivi 1 Crédit d impôt pour investissement (Impôt

Plus en détail

Les défis du reporting macro-prudentiel

Les défis du reporting macro-prudentiel Les défis du reporting macro-prudentiel EIFR 25 mars 2014 Bruno LONGET Banque de France Direction de la Balance des paiements Réf : D14-014 Introduction : pourquoi renforcer le dispositif de surveillance

Plus en détail

4,50 % Obligation Crédit Mutuel Arkéa Mars 2020. par an (1) pendant 8 ans. Un placement rémunérateur sur plusieurs années

4,50 % Obligation Crédit Mutuel Arkéa Mars 2020. par an (1) pendant 8 ans. Un placement rémunérateur sur plusieurs années Obligation Crédit Mutuel Arkéa Mars 2020 4,50 % par an (1) pendant 8 ans Souscrivez du 30 janvier au 24 février 2012 (2) La durée conseillée de l investissement est de 8 ans. Le capital est garanti à l

Plus en détail

Résumé. La transformation du système de crédit du Brésil. Que peuvent apprendre les pays africains de la croissance et du développement du Brésil?

Résumé. La transformation du système de crédit du Brésil. Que peuvent apprendre les pays africains de la croissance et du développement du Brésil? Que peuvent apprendre les pays africains de la croissance et du développement du Brésil? Résumé de recherche : Affectation de crédit pour l'investissement, la stabilité et la croissance : Leçons tirées

Plus en détail

Compte d exploitation 2012. Assurance vie collective.

Compte d exploitation 2012. Assurance vie collective. Compte d exploitation 2012. Assurance vie collective. 2012 Votre assureur suisse. 1/12 Compte d exploitation Assurance vie collective 2012 2012: des résultats positifs et encore plus de transparence. Chère

Plus en détail

LES RELATIONS ENTRE LE TRESOR PUBLIC ET LA BCEAO

LES RELATIONS ENTRE LE TRESOR PUBLIC ET LA BCEAO LES RELATIONS ENTRE LE TRESOR PUBLIC ET LA BCEAO La BCEAO dispose dans chaque Etat membre de l UEMOA, d une agence nationale et des agences auxiliaires. L agence nationale du Niger comprend trois représentations

Plus en détail

Une société de capital-risque, comment ça marche?

Une société de capital-risque, comment ça marche? Première partie Une société de capital-risque, comment ça marche? L objet de cette première partie est de présenter le fonctionnement global d une société de capital-risque. L objectif est de permettre

Plus en détail

Rapport 2012 de l Observatoire de la téléphonie mobile en Afrique subsaharienne. Résumé

Rapport 2012 de l Observatoire de la téléphonie mobile en Afrique subsaharienne. Résumé Rapport 2012 de l Observatoire de la téléphonie mobile en Afrique subsaharienne Résumé 1 Rapport 2012 de l Observatoire de la téléphonie mobile en Afrique subsaharienne Au cours de la dernière décennie,

Plus en détail

Finance de marché Thèmes abordés Panorama des marches de capitaux Fonctionnement des marchés de capitaux Le marché des obligations Le marchés des

Finance de marché Thèmes abordés Panorama des marches de capitaux Fonctionnement des marchés de capitaux Le marché des obligations Le marchés des FINANCE DE MARCHE 1 Finance de marché Thèmes abordés Panorama des marches de capitaux Fonctionnement des marchés de capitaux Le marché des obligations Le marchés des actions Les marchés dérivés Les autres

Plus en détail

Études. Des effets de la réglementation des produits d épargne sur le comportement de placement des ménages

Études. Des effets de la réglementation des produits d épargne sur le comportement de placement des ménages Des effets de la réglementation des produits d épargne sur le comportement de placement des ménages Depuis 25 ans, la structure de l épargne financière des ménages a été singulièrement modifiée par l essor

Plus en détail

Boussole. Divergence des indicateurs avancés. Actions - bon marché ou trop chères? Marchés boursiers - tout dépend du point de vue!

Boussole. Divergence des indicateurs avancés. Actions - bon marché ou trop chères? Marchés boursiers - tout dépend du point de vue! Boussole Juin 2015 Divergence des indicateurs avancés Actions - bon marché ou trop chères? Marchés boursiers - tout dépend du point de vue! Les règles du placement financier - Partie III Votre patrimoine,

Plus en détail

CAMPAGNE ANNUELLE DES EPARGNES ACQUISES

CAMPAGNE ANNUELLE DES EPARGNES ACQUISES Direction Épargne et Clientèle Patrimoniale Date de diffusion : 26 janvier 2015 N 422 CAMPAGNE ANNUELLE DES EPARGNES ACQUISES Dans une démarche d accompagnement auprès de vos clients, plusieurs communications

Plus en détail

Offre Isf 2013. 2013 fonds d investissement de proximité

Offre Isf 2013. 2013 fonds d investissement de proximité Offre Isf 2013 2013 fonds d investissement de proximité du fip 123ISF 2013 Fiscalité La souscription au FIP 123ISF 2013 offre : Une réduction d ISF immédiate de 50% des versements effectués (déduction

Plus en détail

Gérer les faillites d institutions de microfinance collectrices d épargne : l expérience des autorités de supervision en Afrique

Gérer les faillites d institutions de microfinance collectrices d épargne : l expérience des autorités de supervision en Afrique Note d information N o 91 Décembre 2013 Corinne Riquet et Christine Poursat Gérer les faillites d institutions de microfinance collectrices d épargne : l expérience des autorités de supervision en Afrique

Plus en détail

INSTRUCTION N 002 RELATIVE AUX NORMES PRUDENTIELLES DES COOPERATIVES D EPARGNE ET DE CREDIT AINSI QUE DES INSTITUTIONS DE MICRO FINANCE

INSTRUCTION N 002 RELATIVE AUX NORMES PRUDENTIELLES DES COOPERATIVES D EPARGNE ET DE CREDIT AINSI QUE DES INSTITUTIONS DE MICRO FINANCE INSTRUCTION N 002 RELATIVE AUX NORMES PRUDENTIELLES DES COOPERATIVES D EPARGNE ET DE CREDIT AINSI QUE DES INSTITUTIONS DE MICRO FINANCE La Banque Centrale du Congo, Vu la loi n 005/2002 du 07 mai 2002

Plus en détail

Avertissement sur les risques liés aux instruments financiers Clients professionnels

Avertissement sur les risques liés aux instruments financiers Clients professionnels Avertissement sur les risques liés aux instruments financiers Clients professionnels 07/10/2014 Le présent document énonce les risques associés aux opérations sur certains instruments financiers négociés

Plus en détail

Bourse Régionale des Valeurs Mobilières de l UMOA : orientations et actions stratégiques pour le développement

Bourse Régionale des Valeurs Mobilières de l UMOA : orientations et actions stratégiques pour le développement Bourse Régionale des Valeurs Mobilières de l UMOA : orientations et actions stratégiques pour le développement Conférence de presse Abidjan, le 30 novembre 2012 Plan 1 - Présentation de la Bourse Régionale

Plus en détail

Thème 2 : Le rôle du «secteur informel» dans l intégration régionale

Thème 2 : Le rôle du «secteur informel» dans l intégration régionale Thème 2 : Le rôle du «secteur informel» dans l intégration régionale 1. Le secteur informel en Afrique : définition et caractéristiques générales Le secteur informel est défini comme l'ensemble des unités

Plus en détail

L INVESTISSEMENT JOUE À «CASH-CASH»

L INVESTISSEMENT JOUE À «CASH-CASH» 193-202.qxp 09/11/2004 17:19 Page 193 L INVESTISSEMENT JOUE À «CASH-CASH» Département analyse et prévision de l OFCE La rentabilité des entreprises s'est nettement redressée en 2003 et 2004. Amorcée aux

Plus en détail

Total Sélection Période de souscription : Durée d investissement conseillée Éligibilité

Total Sélection Période de souscription : Durée d investissement conseillée  Éligibilité Total Sélection Instrument financier émis par Natixis SA (Moody s : A2, Fitch : A, Standard & Poor s : A au 20 novembre 2014) dont l investisseur supporte le risque de crédit. Total Sélection est une alternative

Plus en détail

Exclusif : Opportunités en temps de crise, quels défis pour les entreprises?

Exclusif : Opportunités en temps de crise, quels défis pour les entreprises? Exclusif : Opportunités en temps de crise, quels défis pour les entreprises? En marge du salon «Outsourcing & IT Solutions 2009», le cabinet Ernst & Young a présenté les résultats de l étude intitulée

Plus en détail

Mise en place du Mécanisme de Supervision Unique (MSU)

Mise en place du Mécanisme de Supervision Unique (MSU) Mise en place du Mécanisme de Supervision Unique (MSU) Mise en place du Mécanisme de Supervision Unique (MSU) 1. Le MSU est l un des piliers de l Union bancaire européenne 2. La mise en œuvre opérationnelle

Plus en détail

La cotation Banque de France

La cotation Banque de France ENTREPRISES PROFESSION BANCAIRE La cotation Banque de France Guide de référence 2011 Une référence pour le dialogue entre la banque et l entreprise Sommaire LA COTATION BANQUE DE FRANCE 1.1. UNE COTATION

Plus en détail

OBJECTIFS. Objectif général

OBJECTIFS. Objectif général Le Programme d action pour la promotion et le financement des PME dans l UEMOA est une déclinaison de la Politique Industrielle Commune (PIC) de l UEMOA. Il vise la création de mécanismes de financement

Plus en détail

LE FINANCEMENT DES ENTREPRISES

LE FINANCEMENT DES ENTREPRISES Copyright Duhamel Blimbaum. Introduction La création récente de la Banque Publique d Investissement reflète la nécessité d une refonte des processus mais aussi et surtout des moyens de financement des

Plus en détail

Cela a notamment conduit à l accroissement de la rentabilité du capital au détriment du travail dans toutes les économies occidentales.

Cela a notamment conduit à l accroissement de la rentabilité du capital au détriment du travail dans toutes les économies occidentales. 1 Contribution de Jean Pierre BRARD, député apparenté communiste de Seine Saint Denis, et de Bernard VERA, sénateur communiste de l Essonne, membres du groupe de travail Assemblée nationale Sénat sur la

Plus en détail

UFF PRESENTE UFF OBLICONTEXT 2021, NOUVEAU FONDS A ECHEANCE D OBLIGATIONS INTERNATIONALES, en partenariat avec La Française AM

UFF PRESENTE UFF OBLICONTEXT 2021, NOUVEAU FONDS A ECHEANCE D OBLIGATIONS INTERNATIONALES, en partenariat avec La Française AM COMMUNIQUE de Presse PARIS, LE 13 JANVIER 2015 UFF PRESENTE UFF OBLICONTEXT 2021, NOUVEAU FONDS A ECHEANCE D OBLIGATIONS INTERNATIONALES, en partenariat avec La Française AM UFF Oblicontext 2021 est un

Plus en détail

Planification stratégique

Planification stratégique Le marketing des services financiers Guide d auto-apprentissage LEÇON 3 Planification stratégique Objectif: Présenter la logique de la segmentation du marché et expliquer de quelle façon la décision relative

Plus en détail

Les évolutions de la régulation et de la supervision bancaires. Rappel historique et problématiques post crise

Les évolutions de la régulation et de la supervision bancaires. Rappel historique et problématiques post crise Les évolutions de la régulation et de la supervision bancaires Rappel historique et problématiques post crise 1/ Rappel historique a) Étape 1 Régulation issue du Comité de Bâle Bâle 1 «ratio Cooke» 1988-8%

Plus en détail

Hedge funds: des faiblesses dans la gestion des risques

Hedge funds: des faiblesses dans la gestion des risques Avec leurs rendements supérieurs aux actifs traditionnels et leur faible volatilité, les hedge funds attirent toujours de nombreux investisseurs. Néanmoins, ils restent risqués. Hedge funds: des faiblesses

Plus en détail

Le cadre juridique et fiscal des relations d affaires franco-africaines: un atout pour les entrepreneurs?

Le cadre juridique et fiscal des relations d affaires franco-africaines: un atout pour les entrepreneurs? Le cadre juridique et fiscal des relations d affaires franco-africaines: un atout pour les entrepreneurs? Me Pierre MARLY Avocat CMS Bureau Francis Lefebvre E-mail : pierre.marly@cms-bfl.com 1 - Le cadre

Plus en détail