Cette année, les programmes de l'esc Clermont, Euromed Management et Audencia à Nantes occupent les trois premières places du palmarès.

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1 Page 1/12 Cette année, les programmes de l'esc Clermont, Euromed Management et Audencia à Nantes occupent les trois premières places du palmarès. Sur le campus de l'esc Clermont, vainqueur de cette édition. lcl, le Bachelor creé en 2007 affiche une croissance de ses effectifs de plus de 22% sur un an. PBS

2 Page 2/12 CHRISTINE LAGOUTTE PALMARÈS C'est un classement inédit des Bachelors que propose cette année Le Figaro Étudiant. Inédit car la méthodologie et les critères sont nouveaux. En ce sens, ce palmarès ne peut être comparé à ceux des années précédentes. Inédit également car le vainqueur de cette édition, le Bachelor international management de l'esc Clermont, n'apparaîtra sans doute plus en tant que tel l'an prochain, l'école étant en cours de rapprochement avec trois autres, au sein du nouveau groupe France Business School. Créé en 2007, le Bachelor de Clermont affiche une croissance de ses effectifs de plus de 22 % sur lin an (356 élèves inscrits) et de son budget de 22,7 %. Pour autant sa sélectivité reste très élevée avec un taux d'intégration de 5,27% contre 41 % par exemple pour son dauphin Euromed Bachelor. L'école entend capitaliser sur de nouvelles filières de spécialisation à partir de la 2 e année - affaires internationales ou marketingvente. Avec 688 étudiants inscrits, Euromed Bachelor reste une valeur sûre sur le marché des Bachelors. Le cursus consolide les enseignements fondamentaux les deux premières années et renforce l'offre de spécialisation en 3 e année, avec en 2013 l'ouverture d'un cursus «banque-assurance». Egalement engagé dans une fusion avec BEM, dont le Bachelor figure en 9 e place, le programme d'euromed entend mettre l'accent encore plus sur l'internationalisation, avec un programme déclinable sur son campus de Marrakech. Troisième sur le podium, le groupe Audencia via le programme de l'école atlantique de commerce (BAC), se démarque par une forte sélectivité : la barre d'admission était à 12,73 en 2012 ; seul le Bachelor in international management de Gré - noble (classé 4 e ) fait mieux avec une barre à 12,96. Lldrac visé sur ses campus Année après année, le succès des Bachelors rattachés à une grande école et à un groupe se confirme. D faut descendre a la 23 e place pour trouver la première EGG - celle de Lille -. Il est vrai qu'avec ces programmes en trois ans, les grandes écoles sont à même de couvrir tous les niveaux de formation, tandis que les étudiants affichent une marque sur leur CV. C'est le calcul qu'a fait l'esc Rennes, dont la formation IBPM (7 e du palmarès), très orientée sur l'international a été ouverte en 2009 et dont le nombre de candidats (889 en 2012 pour IOU places mises au concours) ne cesse de progresser. Même stratégie pour THM Normandie, dont le Bachelor en marketing et affaires internationalescrée en 2008 (10 e du classement) est désormais visé par l'état et affiche 2431 candidats pour SO places. Parmi les Bachelors à suivre, celui de l'idrac qui s'affiche comme l'un des plus gros acteurs en France stuce marché des formations en trois ans. Avec plus d'un millier d'étudiants, c'est le second programme en termes d'effectifs derrière le Bachelor en management de l'esc Toulouse (1333 inscrits). «Nous avons reçu le visa du ministère de l'enseignement supérieur et de la Recherche pour f 'ensemble de nos cinq campus, ce qui est une reconnaissance académique pour notre stratégie et notre développement orienté sur l'entreprise et l'international», se félicite Stéphane Boiteux, directeur général du groupe. Le Bachelor Idrac se classe en 12 e position. Reste enfin les Bachelors dits spécialisés, comme ceux de La Rochelle (management du tourisme), d'envol à Troyes (tourisme et événementiel) ou de l'esgf (cursus en finances dè l'esg). Ces programmes très professionnalisants affichent de très beaux taux d'insertion professionnelle : 96 % au bout de trois mois à La RocheUe, 93 % à six mois chez Emvol et 90 % chez ESCP à l'obtention du diplôme. Donner un bon job à leurs étudiants, n'est-ce pas finalement ce que l'on demande à tous les programmes Bachelors? «Désormais, les cinq campus du groupe Idrac sont visés pour le programme Bachelor ww STÉPHANE BOITEUX (DIRECTEUR GÉNERAL DE L'IDRAC)

3 Page 3/12 Des modes de sélection de plus en plus variés CONCOURS Les écoles de la banque d'épreuves Atout + 3 auraient - elles été trop gourmandes? Alors que le nombre de candidatures à ce concours commun alu écoles (elles étaient encore 13 en 2012, avant la création de France Business School) ne cessait de progresser depuis son ouverture en 2007, il a enregistré un léger recul en 2012: 2431 candidats se sont présentés, contre 2700 un an plus tôt. Seuls 1125 candidats ont intégré l'une des formations, alors que 1675 places étaient offertes. «Sans doute avions-nous ouvert trop de places. D'ailleurs, pour 2013, nous avons été plus raisonnables avec 1255 places ouvertes», admet Christian Chene!, délégué général d'atout + 3. «Nous faisons évoluer nos épreuves en ajoutant des questions sur lactualité, la géopolitique... pour tester la curiosité des candidats. CHRISTIAN CHENEL (ATOUT + 3) Du côté d'ecricome Bachelor, l'autre grande banque d'épreuves d'admission regroupant cinq programmes, les inscriptions ont augmente de 54%, avec 1733 candidats (dont 15% avaient déjà un bac* I) et 815 élèves intégrés. Une progression sans doute boostée par l'entrée dans le dispositif APB. Les élèves postulant à Atout + 3 peuvent d'ores et déjà bénéficier d'une des journées de préparation gratuites que proposent les écoles membres depuis le 16 janvier. Au programme des épreuves: une phase d'admissibilité conditionnée par les notes obtenues aux écrits (synthèse, anglais, deuxième lan--- gué vivante, raisonnement logique et ouverture au monde). «Cette année, nous faisans évoluer cette dernière épreuve en y ajoutant des questions sur l'actualité, la géopolitique... permettant de tester la curiosité des candidats», détaille Christian Chenel. Chaque école arrête ensuite sa note d'admissibilité et détermine le contenu de ses épreuves orales, composée a minima d'un entretien individuel. Épreuve commune Ecricome Bachelor n'a en revanche pas retenu cette logique de sélection en deux temps. «Des épreuves écrites et orales sont proposées, mais sons admissibilité, afin de nous différencier des master* grande école. Cette année, l'épreuve orale d'anglais sera commune à toutes les écoles, contrairement aux entretiens de découverte, spécifiques à chaque école présentée», explique Jacques Chantal, délégué général d'ecricome. Autre concours: celui des Bachelors EGG, qui permet de postuler à l'une des 26 écoles du réseau EGG réparties sur le territoire, les EGG de Lille et de Nouméa disposant d'un concours propre. Un millier de places sont offertes cette année. Il consiste en des épreuves écrites de logique, d'anglais et de synthèse et des oraux (entretien de motivation, plus dans certaines écoles, oral de langue), sans étape intermédiaire d'admissibilité. Les établissements qui fusionnent dans France Business School (Escem, ESC Amiens, ESC Brest, ESC Clermont-Ferrand) organisent quant à eux un concours commun à leurs programmes respectifs avant de créer dans le futur un Bachelor commun. «Nous n'avons pas d'épreuves écrites, ni de.logique d'admissibilité. Les sélections se tiennent sur une journée et consistent en différents oraux; entretien avec le jury après le visionnage d'une miniconférence sur un thème d'actualité, entretien de motivation, épreuve collective de création, oral d'anglais sous forme de débat entre les candidats», indique Luc Pontet, responsable des Bachelors. D'autres programmes proposent des concours indépendants, à l'instar de ridrac ou de l'esc Rennes. GAËLLEGINBRIÈRE

4 Page 4/12 Ecoles I B ACHELOR INTERNATIONAL MANAGEMENT (ESC CLERMONT I mskà 26,00 m «i HiKG 5,0 Hfm tea I EUROMED BACHELOR I (EUROMED MANAGEMENT) 20 B ACHELOR DE LÎAC (GROUPE AUDENCIA) 20 5,0 23 I BACHELOR EN MANAGEMENT (GROUPE ESC TOULOUSE) I exœquo B ACHELOR IN INTERNATIONAL BUSINESS (GRENOBLE GRAD JATE SCHOOL OF BUSINESS) ,5 ' i BACHELOR BUSINESS (SUP DE CO LA ROCHELLE) 20 I INTERNATIONAL BACHELOR PROGRAMME BACHELOR IN MANAGEMENT (ESC RENNES SCHOOL OF BUSINESS) 20 5,5 PROGRAMME BACHELOR MAN AGEMENT I RELATIONS CLIENTS (GROUPE ESC PA U) I SEM BACHELOR (SEM BORDEAUX) I BACHELOR EN MANAGEMENT INTERNATIONAL (EM NORMANDIE) I ex arc ue i BACHELOR OF INTERNATIONAL BUSINESS ADMINISTRATION (GROUPE SUP DE CO MONTPELLIER BUSINESS SCHOOL) [ BACHELOR EN MANAGEMENT, ISEME TOURS-POITIERS (ESCEM) I e* r,i! ' I BACHELOR IDRAC (ALPF- IDRAC) I RMS BACHELOR (REIMS MANAGEMENT SCHOOL) ,5 BACHELOR EN COMMERCE ECG ORLÉANS (ECG ORLÉANS) exa?quo BACHELOR MANAGEMENT DU TOURISME (LA ROCHELLE BUSINESS SCHOOL OF TOURISM) I BACHELOR NO VANCIA (NOVANCIA BUSINESS SCHOOL PARIS) BI'BACHELOR'DISTRIBUTIQN-ECAL I (ROUEN BUSINESS SCHOOL DISTRIBUTION) I INSTITUT SUPÉRIEUR DADMINISTRATION ET DE MANAGEMENT (SUP DE CO AMIENS-PICARDE) SRI BACHELOR COMMERCE I (ROUEN BUSINESS SCHOOL COMMERCE) BACHELOR MANAGEMENT I ET GESTION DES ENTREPRISES OPAC) ICN BACHELOR SUP EST I (ICN BUSINESS SCHOOI NANCY - METZ) I BACHELOR IN BUSINESS AND MANAGEMENT (EGG LILLE) ECOLE DE GESTION ET DE COMMERCE (EGG MIDI PYRENEES) PROGRAMME B ACHELOR PP A (PÔLE PARIS ALTERNANCE (PPA) ECOLE DE GESTION ET DE COMMERCE DE BRIVE (EGG BRIVE) BACHELOR EGG AGEN (EGG AGEN) Jj BACHELOR ESGCI (POLE ESG) [ B ACHELOR DE L'ESIAME I (ESIAME-CCIDEMAINEETLOIRE) ex T\/LJ EGG FRANCHE-COMTÉ tbesancon-montbellard-vesoul) (1MEA) I ,50 19,00 19,00 18,50 18,50 18,00 16,50 16,00 16,00 15,50 15,00 14, , ,5 BACHELOR MANAGEMENT EN ENTREPRISE (GROUPE ISEE) 10 EMVOL (GROUPE ESC TROYES) BACHELOR OF SCIENCE IN FINANCE (ESGF) 10 10

5 Page 5/12 Méthodologie du classement Huit critères ont été enus cette année pour établir le cinquième palmarès des Bachelors du Figaro Etudiant. Ils sont différents de ceux de l'année dernière, les résultats ne sont donc pas comparables. Aucun coefficient n'a été appliqué. En cas d'égalité, les écoles sont classées par ordre alphabétique. Critère I * Labels Deux points par label aux détenteurs du visa du ministère ou du label RNCP. Critëre 2 n Développement Note obtenue en utilisant le cumul des données suivantes : nombre d'élèves, évolution du budget du programme, évolution du nombre d'élèves. Critère 3 w Social Note obtenue en utilisant le cumul des données suivantes : frais de scolarité, gratuite des frais, % de boursiers écoles, % de boursiers d'état, nombre d'étudiants en apprentissage, professionnalisation et alternance. Critère 4 «Sélectivité Note obtenue en utilisant le cumul des données suivantes ; barre d'admission, rapport nombre d'intégrés/npmbredecandidats, % - mentions bac Tfi et B ; note du dernier intégré. Critère 5 # International Note obtenue en utilisant le cumul des données suivantes : cursus en anglais obligatoire, séjour étranger obligatoire, temps moyen passé à l'étranger sur le cursus. Critère 6 tt Réseau entreprises Note obtenue en utilisant le cumul des données suivantes: nombre d'entreprises présentes au Forum, nombre de chaires, nombre d'heures d'enseignement de professionnels. Critère? * Insertion Note obtenue en utilisant le cumul des données suivantes : salaires moyens à la sortie, taux d'insertion, nombre de salariés de l'école dédiés aux stages et carrières/nombre d'étudiants. Ciitère 8 tf Prestige Accréditations Grade Master + AACSB + EQUIS + EPAS + AMBA. PRECISION Les écoles li suivantes n'ont pas souhaité répondre au questionnaire : Groupe ESC Bretagne ; EBS ; EGG Montauban ; EGG Vendée ; EGG Angoulême ; EGG la Réunion ; EGG Martinique ; EGG Maine Le Mans ; EGG H Management Savoie ; EMD Marseille ; EGG Rodez ; IF AM Paris ; Groupe Paris ESLSCA; EGG Nouméa ; EGG Tarbes ; EGG Bayonne Pays basque ; EGG Saint-Lô ; EGG Méditerranée Borgo.

6 Page 6/12 Les recruteurs connaissent encore mal les Bachelors Rouen Business School lance à la rentree 2013 un international pré-master m Destiné aux étudiants bac +3.

7 Page 7/12 Us situent difficilement le niveau d'études correspondant à cette formation, maîs en soulignent /'experience professionnelle acquise via les stages. GAËLLEGINIBKIÈRE EMPLOI Avec une croissance des candidatures aux concours, Ie succès des Bachelors auprès des étudiants ne se dément pas. D'ailleurs, les écoles ne s'y trompent pas et ne cessent d'ouvrir de nouveaux programmes. Cette folie des Bachelors ne semble cependant pas avoir atteint jusqu'ici les recruteurs. Regroupant 10 Bachelors réunis dans une banque d'épreuves communes, l'association At out+ 3 a commande cet automne à l'ifop un sondage auprès de 405 recru- ' teurs (DRH, responsables de ressources humaines ou responsables du recrutement) d'entreprises de SO salariés et plus. Résultats? Cette formation reste encore mal appréciée des recruteurs, même si 80% d'entre eux déclarent la connaître. La plupart en ont en effet une vision peu précise. Image encore floue Parmi ceux qui déclarent connaître le Bachelor, 34% seulement des recruteurs savent le situer à un niveau bac + 3; 15% estiment qu'il sanctionne un bac+ 4 (ce qui est encore le cas de plusieurs programmes); 30% voient dans le Bachelor une formation à bac + 5, le confondant sans doute avec les écoles de commerce post-bac en cinq ans, et 5 % comme un bac + 2. Sans parler de ceux qui n'ont aucune idée du niveau d'études correspondant. Le terme anglo-saxon et l'existence de Bachelors dans les universités étrangères induisent aussi en erreur quant à son origine. Diplôme étranger reconnu ou non en France, diplôme français délivré par l'université... le plus grand flou entoure cette formation au point que 29 % des personnes interrogées ne savent pas en donner une définition précise. Seuls 26 % des recruteurs le présentent comme un diplôme français délivré par les écoles de management et 23 % comme un diplôme français ou étranger, en fonction de l'établissement qui l'a délivré. Directrice senior chez Page Personnel, Estelle Raoul confirme cette tendance : «Ce n'est pas une formation qui nous est demandée par les entreprises. D'ailleurs, nous ne faisons pas de distinction dans nos recrutements entre un bac + 2 ou un bac + 3, que ce soit en termes de poste ou de rémunération. La différence se joue uniquement sur les stages réalisés par les uns et les autres.» Pour elle, c'est l'expérience professionnelle engrangée pendant le Bachelor qui en fait d'ailleurs son véritable atout. «C'est aussi ce qui permet de le distinguer d'une licence professionnelle, au cours de laquelle le stage est plus court», reconnaît Estelle Raoul. Un intérêt également souligné par les recruteurs interrogés par l'ifop pour le compte d'atout + 3. Une fois bien informés sur ce diplôme, 39 % d'entre eux reconnaissent l'apport des stages et de l'expérience professionnelle. 21 % apprécient les expériences à l'international et 16 % la complémentarité avec le master en école de commerce.

8 Page 8/12 Une étape dans des études longues PARCOURS À l'issue de leur cursus, SO % à 80 % en moyenne des diplômés de Bachelor font le choix de poursuivre leurs études. Les chiffres diffèrent d'un programme à l'autre - un Bachelor très professionnalisant et spécialisé comme le Bachelor distribution-ecal de Rouen Business School ne voit par exemple que 4% de ses effectifs continuer leur formation -, mais la tendance progresse. À l'inverse, le Bachelor in international management de l'esc Clermont annonce 93% d'étudiants qui continuent leurs cursus au bout des trois années. «II y a dix ans, seuls 30% des Bachelors poursuivaient leurs études CHRISTIAN CHENE!. (ATOUT +3) «Hy a dix ans, seuls 30% des Bachelors poursuivaient leurs études. Désormais, les chiffres augmentent et nous essayons de faire passer le message dès le bac qu'avec un Bachelor les élèves peuvent s'inscrire dans une stratégie d'études longues en école de commerce 3 ans + 2 ans, comme cela existe déjà à l'université dans le cadre du schéma LMD», plaide Christian Chenel, délégué général de la banque d'épreuves Atout +3. La plupart des diplômés bachelot qui visent un bac + 5 postulent à un master grande école d'une école de management via les concours en admission parallèle. Dans une moindre mesure, les autres s'orientent vers un master universitaire, voire vers un diplôme à l'étranger. Directrice du Bachelor commerce de Rouen Business School, Anne Prévost-Bucchianeri note cependant que, ces dernières années, la tendance de ses diplômés n'est plus forcément de s'orienter vers un master grande école mais plutôt vers un mastère spécialisé (MS) ou un master of science (MSc), des formations spécialisées également proposées par les écoles de commerce mais accessibles respectivement après un bac + 5 et un bac + 4. Pour répondre à l'attente de ces étudiants, Rouen Business School lance à la rentrée 2013 un international pré-master destiné aux étudiants bac +3. Ce programme d'un an, incluant un mémoire de recherche et 3 mois de stage, préparera les étudiants à intégrer l'année suivante l'un des MS ou MSc de l'école. Les passerelles se multiplient De son côté, SEM a ouvert en 2007 à Bordeaux et Paris le MIM (master in management) afin d'assurer une passerelle entre les diplômés bac + 3 et ce type de formations ; après une première année consacrée à une mise à niveau en management, un stage ou un échange universitaire à l'étranger, ce programme permet de se spécialiser en deuxième année en international business, achats internationaux, supply chain, management des risques ou management par la qualité. Les cours sont ceux de MSc ou de MS de l'école bordelaise et le cursus débouche pour ces étudiants sur un diplôme bac +5 reconnu par l'état (titre de niveau I au RNCP). Pas étonnant, dans ces conditions, que 95 % des diplômés du Bachelor de l'école continuent ensuite leurs études. G. G.

9 Page 9/12 L'offre de programmes ne cesse d'augmenter L'ESC Saint-Etienne, devenue le troisième campus de l'em Lyon en décembre dernier, proposera une filière Bachelor des septembre ESC ST ETIENNE/ SONIA BARCET ^

10 Page 10/12 HEC et l'esc Europe sont désormais les deux seules grandes écoles à ne proposer aucun cursus post-bac. i 7QOO LE COÛT DU FUTUR BACHELOR DE L'ESC DUON A LYON CHRISTINE LAGOUTTE STRATÉGIE Mais quelle mouche a donc piqué les directeurs de grandes écoles de commerce? Pas une semaine, presque, sans qu'un nouveau programme Bachelor ne soit présente. Avant Noè'll'EM Lyon, qui tournait jusqu' alors le dos à ces pro - grammes en trois ans, annonçait coup sur coup la prise de contrôle de l'esc Saint-Étienne et la mise en place sur ce campus d'une offre Bacheior, avec un objectif de 500 étudiants en première année. L'ISG (groupe Ionis) a aussi décidé de se positionner sur ce marché de plus en plus prisé des étudiants. Pour Anne-Marie Rouane, sa directrice générale, la stratégie est claire ; «fl/aut proposer une voie générakste à des étudiants qui ne savent pas exactement ce qu'ils veulent faire et qui restent très indécis sw leur orientation.» C'est aussi un bon moyen de ne pas se couper d'un marché d'étudiants qui ne souhaitent plus consacrer deux années de leur vie aux prépas pour intégrer une grande école. Baptisé Programme Business & Management de l'isg, il se déroulera sur cinq ans et permettra aux étudiants sélectionnés de suivre deux cycles de trois ans et deux ans, avec un vaste choix d'enseignements (25 % des enseignements des deux premières années seront à choisir parmi 4parcours libres). À l'esc Dijon, Stéphan Bourcieu fait le même raisonnement. Il va décliner son programme Bachelor marketing & business à Lyon à la rentrée «Nous complétons ainsi l'offre déformation en proposant le premier Bachelor lyonnais dispensé par une école membre de la Conférence des grandes écoles», rappelle-t-il. Cerise sur le gâteau, il sera entièrement dispensé en anglais, avec possibilité de double diplôme avec son partenaire Oxford Brookes University. Stéphan Bourcieu table sur 150 étudiants pour ce programme qui coûtera 7 DOO euros. Ressources complémentaires Toujours au chapitre des nouveautés, le groupe ESCE vient d'annoncer pas moins de quatre nouveaux Bachelors à la rentrée prochaine en partenariat avec l'université de Versailles - Saint - Quentin-en- Yvelines : communication et marketing digital, commerce international, management des RH et office manager. Quant à l'école post-bac, Istec, elle va compléter son offre de cursus en trois ans par un Bachelor communication en septembre. «Notre programme Bachelor connaît de plus en plus de succès. Lancé en 2010 avec 35 étudiants, fl accueillera 180 élèves pour l'année universitaire », précise le directeur général, Benoît Herbert. Pour Stéphane Boiteux, directeur général du groupe Idrac, «cette tendance/orte répond à une demande de /apart des entreprises qui trouvent le profil de collaborateurs qu'elles recherchent. Et pour les grandes écoles, c'est un bon moyen de trouver les ressources complémentaires dont elles ont besoin». A h tête de France Business Schooi, la nouvelle école qui regroupe quatre ESC (Tours-Poitiers, Brest, Clermont et Amiens), Patrick Molle estime qu'avec ses formations, «to France structure son système bachelor-master-doctorat et propose aux étudiants un programme diplômant». Dans la future configuration de PBS, le groupe proposera deux Bachelors, l'un dit d'excellence avec la possibilité de poursuivre en Master et l'autre plus professionnalisant, avec un objectif total de 1500 étudiants.

11 Page 11/12 La parole aux étudiants et aux diplômés LAURE LEGER DIPLÔMÉE DU BACHELOR INTERNATIONAL DU GROUPE SUP DE CO LA ROCHELLE Faire de l'événementiel à l'international Après deux ans passés dans trois pays différents en stages et en sejour académique, Laure Léger, diplômée en 2012 du Bachelor International du Groupe Sup de Co La Rochelle, a décroché son graal trou ver un emploi à l'étranger. Après un an et demi de cours à La Rochelle, elle travaille d'abord en Espagne dans la location sur Internet d'appartements de vacances. Six mois de stage ou elle s'exerce à l'e-marketing et à la communication sur les reseaux sociaux. «J'ai ensuite passé un an à l'uwe de Bristol. C'était une année univers! taire difficile car le niveau des cours était très élevé, en anglais, et qu'il m'a /a!!u m'adapter à un nouveau mode de vie, loin de chez moi. Maîs c'est une annee qui m'a beaucoup appns, (rue ce soit en terme de rigueur dans le travail ou sur le plan personnel», explique-t-elle. Son année validée, la voilà repartie pour six mois de stage, cette fois à New York. «J'ai fait de la communication interne et externe, de l'e-marketing pour une entreprise pharmaceutique. De retour à La Rochelle pour cinq mois de cours, j'ai su que je voulais tout de suite entier dans la vie active alors que nombre de mes camarades oni choisi de poursuivre en master.» Travailler oui, mais pas forcément en France. Sa chance? Son père dirige une entreprise de production de viande de bceuf au Texas et cherche justement à étoffer son équipe marketing. «Je suis cool dmatrice marketing 1 et travaille comme n 'importe quelle autre employée. Je sou - haite ainsi me forger une expérience afin de pouvoir, d'ici deux ou trois ans, postuler dans des sociétés d'événe montiel, un secteur que je sou - haite intégrer»

12 Page 12/12 Ils ont fait le choix d'un programme en trois ans. Quels enseignements tirent-ils de leur orientation? PAGE RÉALISÉE PAR GAËLLE GINIBRIÈRE JACQUES DEBENTZMANN ÉTUDIANT DEBEMBACHELOR Bachelor pour poursuivre en école de commerce École de commerce postbac en quatre ou cinq ans ou Bachelor, Jacques de Hentzmann a hésite tout au long de son année de terminale. «En m'inscrivant en bachelot, la possibilité de poursuivre mex études par le master d'une école de commerce était toujours ouverte», se eonvainc-t-il. Il étudie depuis deux ans et demi dans le Bachelor en management de BEM. En deuxième année, plutôt que de suivre le parcours classique - six mois d'échange universitaire à l'étranger suivi d'un stage -, l'étudiant choisit de suivre i'«african Track». C'est-à-dire des cours sur le campus de Bordeaux dispensés en anglais, suivis de deux mois sur le campus de BEM à Dakar. «le me suis dit qu'étudier dans une université britannique, on avait l'occasion de le f aire dans toutes les écoles, alors au 'une expérience au Sénégal me donnerait à la f ois une ouverture d'esprit différente et un plus sur le CV», commente -t-ë. Avec neuf de ses camarades, l'étudiant passe un mois à Dakar à étudier l'histoire, l'économie du Sénégal et les rapports du pays avec la France, puis un mois dans une ferme ecole agro-écologique. Désormais en derniè - re année, Jacques de Bentzmann est en stage depuis le début du mois chez un commissionnaire de transport, comme assistant export maritime francophone. Pour la suite, ce sera soit une école de commerce, soit le mastère spécialisé en logistique de BEM. CHLOÉ CONTI.DIPLÔMÉE DE SKEMA BACHELOR ET ÉTUDIANTE EN MSC STRATEGIC HUMAN RESOURCES MANAGEMENT À la découverte des RH Marketing, communication, publicité... autant de matières qui faisaient rêver Chloé Conti lorsqu'elle était en terminale et a découvert le diplôme de Bachelor dans un salon étudiant à Marseille. «Plutôt généralistes, les enseignements étaient intéressants. J'ai même suivi des cours sur la biologie, proposés pour élargir notre culture personnelle.» Dès la première année du Bachelor en management et business administration de Skema, les cours sont dispensés en anglais. «C'était très difficile au début, même si les professeurs, même internationaux, parlent tous français et peuvent traduire certains mots, reconnaît la jeune fille, mais je n'ai pas regretté tout le travail que j'ai fourni pour mieux comprendre î'angfais, car, au bout de quatre ans, je suis bilingue.» Parmi toutes les nouvelles matières abordées, elle découvre en troisieme année les ressources humaines. «Cela m'a donné envie de continuer et j'ai fait mon stage de dernière année dans un cabinet de recrutement à Paris. Pendant un an, j'ai réa - lise les process de recrutement de cadres dans le secteur financier de A à Z, depuis l'identification des CV sur Internet, la qualification des candidatures par teléphone, puis la réalisation des entretiens de recrutement.» Séduite par cette expérience, la jeune fille a décidé de creuser la matière en suivant un MSC Strategie Human Resources Management, toujours à Skema.