1 LES PIEGES DU CANNABIS

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "1 LES PIEGES DU CANNABIS"

Transcription

1 1 LES PIEGES DU CANNABIS Les caractéristiques essentielles du cannabis sont reprises en points sous forme de phrases courtes qui pourront être soumises aux adolescents et à leurs parents pour alimenter leur réflexion. Le cannabis est illégal parce qu il est dangereux et non le contraire. Le cannabis n est pas une drogue «douce» mais une drogue lente, dont le principe actif, le THC très lipophile ne s élimine que très lentement de l organisme. Le THC est la seule drogue à se stocker dans le cerveau. Un joint par semaine, c est du THC qui s accumule dans le cerveau du 1 er janvier au 31 décembre. Entre deux joints quand le THC n agit plus intensément sur le cerveau, il s élimine lentement des membranes neuronales riches en lipides et des panicules adipeux et agit de nouveau sur un mode peu intense mais à long terme sur le cerveau : c est ainsi que la dépendance n est pas ressentie et que les effets délétères sur la mémoire et la motivation se poursuivent. Lors d un usage répété, le THC s accumule dans l organisme : il faut 18 mois d arrêt complet pour «laver» l organisme de tout THC. Le cerveau est l organe qui contrôle l ensemble de l organisme lui permettant de s adapter aux conditions de l environnement. Il est le support de l intelligence, de la mémoire, de l affectivité, des pensées et des rapports avec les autres. Le THC perturbe son fonctionnement. Entre 12 et 18 ans le cerveau connaît un développement extraordinaire, avec des potentialités exceptionnelles caractéristiques, de la «plasticité neuronale». Le THC perturbe gravement ces processus, d autant plus qu il est fumé plus jeune et que les produits sur le marché sont fortement dosés. Les taux de THC contenus dans l herbe et la résine ont considérablement augmenté depuis 1995 en raison des manipulations opérées par les producteurs, ce qui en accroît la toxicité : Jusqu en 1995 : - herbe 5,5 % (8,7 % maximum) - résine 7 % (10,6% maximum) Depuis 1996 : - herbe 8 % (22 % maximum) - résine 10 % (31 % maximum) Le THC se substitue dans l organisme à des neurotransmetteurs, les endocannabinoïdes, dont l anandamide, agissant sur l humeur, la mémoire, l appétit, la douleur, la concentration, les sensations visuelles, la coordination et l équilibre.

2 L anandamide agit à la demande, de façon subtile et brève, le THC agit de façon diffuse, intense et durable, à la manière «d un éléphant dans un magasin de porcelaine». Le cannabis altère la mémoire : très spécialement la mémoire à court terme ou de travail (rétention de l information pendant 15 à 30 secondes) à partir de laquelle peut s édifier la mémoire à long terme (rétention des informations sur toute une vie) comprenant la mémoire épisodique (souvenirs, expériences personnelles), la mémoire sémantique (connaissances générales) et la mémoire procédurale (accomplissements de tâches, savoirfaire). Il agit également sur la mémoire holistique (comprendre et façonner des modèles, comment sont construits les rapports, relation personne-nom-rôle social). Ces perturbations perdurent après une intoxication aigue et s aggravent en cas d intoxication chronique. Toutes les perceptions convergent vers l hippocampe qui en garde la trace mnésique : une faible dose de THC suffit à réduire de façon drastique la libération d acétylcholine, responsable de la mémorisation à court terme dans l hippocampe. Sans mémoire à court terme, plus de nouvelle mémorisation à long terme : l hippocampe est le centre organisateur des rapports entre ces deux mémoires. Dès la première prise, le cannabis altère la mémoire à court terme et les fonctions cognitives. Si on demande à des volontaires sous cannabis de lire une liste de mots, la restitution rapide des mots est altérée immédiatement après la présentation de la liste, et vingt minutes après. Le THC altère les phases d apprentissage d une tâche donnée : cela est dû au dysfonctionnement de l hippocampe (comme dans la maladie d Alzheimer). Dans le striatum ; le THC perturbe la mémoire procédurale (apprentissage d une tâche donnée) Le THC perturbe le fonctionnement des aires préfrontales du cerveau qui portent les fonctions cognitives les plus élevées, mais aussi les plus fragiles et les dernières à se mettre en place : capacités d analyse et de synthèse ou fonctions exécutives. Elles ne seraient pleinement développées que vers ans. Le cannabis consommé à l adolescence perturbe leur mise en place. Le cannabis provoque un syndrome préfrontal parce qu il perturbe le fonctionnement de la partie antérieure du cerveau : - incapacité à prévoir - incapacité à coopérer avec les autres - incapacité à dire non à ses envies du moment - incapacité à se rendre compte de son propre mauvais fonctionnement mental (anosognosie) Une cigarette de cannabis, c est cinq cigarettes de tabac pour la toxicité cardiovasculaire, la toxicité pulmonaire et le risque de cancer. L usager de cinq à dix joints quotidiens présente en moins d un an les sinusites et bronchites chroniques qu un fumeur de tabac de 20 à 40 cigarettes quotidiennes connaît en

3 cinq à dix ans. Il est dix fois plus prédisposé à avoir un cancer du poumon ou du tractus aérodigestif. Le cannabis est plus dangereux que l alcool parce que si ses effets psychiques sont comparables à divers égards, ils durent plus longtemps. 5 % des fumeurs de cannabis passent à la cocaïne ou à l héroïne. Tous les cocaïnomanes et héroïnomanes sont passés par le cannabis à consommateurs quotidiens de cannabis, dont 8 à 10 % sont en situation à risque. Chaque année à nouveaux jeunes tirent sur leur premier joint. Deux jeunes de 18 ans sur trois ont fumé du cannabis. Le nombre de fumeurs quotidiens a triplé en dix ans. Le cannabis entraîne une tolérance, c est-à-dire la nécessité d augmenter les doses pour en ressentir les mêmes effets (notamment pour calmer les symptômes de dépression, d anxiété ou les symptômes déficitaires de la schizophrénie) Le cannabis entraîne une dépendance associée à la libération accrue de dopamine dans le circuit de la récompense (comme avec toutes les drogues) ce qui crée la sensation de plaisir et installe la nécessité d utiliser cette drogue pour éviter de vivre le déplaisir d en être privé. Les effets de la dépendance au THC sont essentiellement psychiques dans le cas du cannabis, les effets physiques étant masqués par la longue rémanence du THC dans l organisme. Il est à noter que la dépendance psychique est plus grave car elle entraîne des troubles du comportement et la transformation insidieuse de la personnalité. On crée un syndrome d abstinence physique brutal en administrant à des animaux intoxiqués au THC, un antagoniste des récepteurs CB1 : cela fait cesser brutalement la stimulation de ces récepteurs (qui sinon restent longtemps stimulés du fait de la longue rémanence du THC dans l organisme). La surconsommation de cannabis provoque une ivresse qui génère : - une étape d excitation et d euphorie, - une étape de confusion mentale, - une étape de relaxation complète, - une étape dépressive où le sujet est apathique et abattu. Fumer du cannabis ce n est pas grave c est pourtant prendre le risque imprévisible de souffrir d effets psychiatriques, variables selon les personnes et dans le temps : - délires paranoïdes - hallucinations - psychose cannabique - schizophrénie - dépression - trouble panique

4 - effets desinhibiteurs favorisant le passage à l acte des sujets vulnérables : tentatives de suicide, abus sexuels, violence, défenestration Cannabis et conduite de véhicules sont incompatibles : il augmente de deux fois et demie le risque d accident de la circulation ; 20 % des accidents lui sont imputables. - Il diminue les distances de sécurité - Il dévie la trajectoire - Il diminue les réflexes - Il trouble la perception des objets et des couleurs. Cannabis et alcool potentialisent leurs effets. «Une bière + un joint, bonjour les dégâts.» Le cannabis est incompatible avec la grossesse. Le THC passe très facilement la barrière placentaire et met le cerveau du bébé en danger: troubles de la mémoire, troubles de l attention, troubles de l intégration des données, hyperactivité, comportement impulsif sont les risques courus par les enfants qui ont été exposés au cannabis pendant la grossesse. Le cannabis diminue les défenses immunitaires : les cellules tueuses sont neutralisées ce qui perturbe la réponse de l organisme dans les infections et les cancers. Le «flash-back» cannabique c est se trouver dans le même état que si l on avait fumé sans avoir réellement fumé plusieurs semaines après la dernière prise. Cela peut provoquer un accident grave. Le cannabis incite à consommer de l alcool, même chez le Rat. Le cannabis accroît le pouvoir d accrochage à l héroïne Les actes impulsifs, violents et sans fondements sont 4 fois plus nombreux chez les utilisateurs de cannabis que chez les abstinents. Les fumeurs de cannabis ont deux fois plus de risque de présenter un trouble anxieux ou une maladie dépressive pouvant conduire au suicide. Le fait de fumer plus de 50 joints dans sa vie accroît d un facteur 6,7 le risque de devenir schizophrène. Le cannabis est un facteur déclenchant, sans ce facteur déclenchant 13 % des cas de schizophrénie en France pourraient être évités ( cas). Les usagers de cannabis atteints de schizophrénie présentent une résistance au traitement antipsychotique. Si le cannabis ne tue pas directement, il tue en provoquant les accidents de la route, en provoquant des suicides (dépression, anxiété, schizophrénie), en augmentant les actes violents impulsifs contre soi ou autrui, en multipliant par dix le risque de cancer.

5 Baudelaire a consommé du cannabis et a arrêté sa consommation en constatant que celui-ci lui reprenait d un côté ce qu il lui avait donné de l autre. La drogue ne fait pas l artiste. La drogue peut l amoindrir, le détruire mais pas lui donner ce qu il n a pas. Un jeune qui fume du cannabis n est ni un malade ni un délinquant, mais une personne à qui l on a laissé croire qu elle pouvait s y adonner sans risque, et qui est en grand danger de devenir malade et/ou délinquant. Le cannabis est une drogue piège pour nos enfants et nous devons les en protéger. Il n y a pas de «drogues douces». Il n y a que des drogues créant une dépendance plus ou moins rapide, plus ou moins forte.

6 2 REPONDRE AUX QUESTIONS Qu est-ce qu un produit toxique? C est une substance nocive pour l organisme. Tous les degrés de gravité sont possible, depuis une légère intoxication alimentaire qui ne porte pas à conséquence, jusqu à la mort. De nombreux poisons existent dans la nature (champignons, venins, plantes), d autres sont synthétisés par l homme. Ce n est pas parce qu un produit est naturel qu il est sans danger. Qu est-ce qu une drogue? Une drogue est un produit toxique qui perturbe la système nerveux en s introduisant dans la biochimie du cerveau. Elle peut modifier la personne et son comportement en perturbant la conscience (conscience de ce qui se passe autour de soi, conscience du bien et du mal), en altérant les perceptions spatio-temporelles. Elle peut provoquer une tolérance et une dépendance toujours au moins psychique : au début la personne en prend pour le plaisir et bientôt se substitue à celui-ci le besoin de quantités de plus en plus importantes malgré de possibles conséquences terribles sur sa qualité de vie et sa santé. Sous son influence l utilisateur ne gère plus son temps, ni son avenir. Il a des rêves, mais pas de projets qu il puisse confronter à la réalité. Il ne peut pas devenir adulte, parce qu il ne construit pas dans la durée. Le tabac est-il une drogue? Oui le tabac est un produit très toxique (plus de morts par an), perturbateur du cerveau et extrêmement addictif : la nicotine produit une sensation de plaisir artificiel qui reste inscrite (empreinte mnésique) dans le centre du plaisir (système limbique). C est pour cela qu un exfumeur ne devient jamais un non-fumeur. Cependant le tabac ne modifie pas la conscience et n empêche pas de vivre, de travailler, de conduire une voiture, de se marier (contrairement à d autres toxicodépendances qui entraînent une déchéance de la personne). L alcool est-il une drogue? Oui l alcool est une drogue chaque fois que l on dépasse un certain seuil de tolérance : audelà d une certaine dose (2 verres par jour pour une femme, 3 verres par jour pour un homme) il est toxique, il perturbe le cerveau et la conscience, il entraîne une dépendance qui peut être terrible. Il faut être vigilant sur son seuil de tolérance individuel, variable selon les personnes (en raison des circonstances, des gènes) : attention en particulier aux jeunes qui prennent l habitude de prendre de grandes quantités d alcool à chaque réunion festive, dans le but de modifier leur conscience. Pour certaines personnes, le seuil c est la tolérance zéro : femmes enceintes, enfants de moins de 15 ans dont le foie n est pas formé, certains asiatiques (déficit de l activité d une enzyme du catabolisme, l aldéhyde deshydrogénase), anciens alcoolodépendants. Le cannabis est-il une drogue? Oui le cannabis est une drogue : produit toxique, perturbateur du cerveau et de la conscience et susceptible d entraîner une dépendance. Il fait d autant plus de mal que sa présence tardive dans l organisme après la consommation est insidieuse : le THC qui est son principe actif, est non soluble dans l eau et le sang, fortement lipophile, il se fixe dans les graisses et en

7 particulier le cerveau, d où il est très long à éliminer. Sa demi-vie est de 4 à 8 jours : il faut un mois pour éliminer un seul joint. S il y a consommation répétée, les doses s accumulent dans le cerveau. Il ne donne pas de signal d alarme comme l alcool. Mais un joint c est comme un apéritif! Non parce que la demi-vie du THC est de 4 à 8 jours : de 8 jours en 8 jours le fumeur n élimine que la moitié du produit de temps en temps. Celui qui fume 1 joint par semaine est en permanence sous l action du THC qui s accumule dans les graisses du cerveau, du foie et de tout l organisme et continue à perturber les activités éducatives et cognitives, et à ajouter son effet psychotrope à d autres agents psychotropes. C est pour cela que l on peut dire que le cannabis est une drogue lente qui perturbe au long cours le cerveau. Il est aisé de faire une distinction entre l usage convivial et occasionnel d un peu d alcool pour des gens qui n ont pas de problème avec l alcool, et l abus grave pour la santé et l insertion sociale. Comme sa demi-vie est de 6 à 8 heures, il ne s accumule pas dans l organisme lors d usage modéré. En revanche, pour le cannabis le glissement de l usage récréatif à l abus est plus insidieux en raison de l accumulation cachée du toxique dans le cerveau. Un verre de vin, même quotidien, voire même à chacun des deux repas, peut faire partie de l alimentation. Un joint quotidien ou même hebdomadaire est une habitude qui porte à conséquence. Peut-on être dépendant du cannabis? Oui, dès qu il devient difficile de se passer de cannabis, on parle de dépendance. Elle touche 10 à 20 % des usagers réguliers. Elle peut se manifester de deux manières : - physiquement : lorsque le manque provoque une souffrance qui ne peut être calmée que par une nouvelle prise ou un traitement approprié. Avec le cannabis, les signes sont le plus souvent masqués en raison de la rémanence du THC dans l organisme, ils peuvent apparaître 3 à 4 semaines après l arrêt de la consommation : anxiété, agressivité, insomnie, fatigue musculaire. - psychologiquement : lorsque l usager ressent la nécessité, progressivement quotidienne, de consommer pour retrouver les effets et sensations qu il lui procure. L intensité de la dépendance est liée aux habitudes de consommation, aux quantités utilisées, à la personnalité de l usager et à ses conditions de vie et à l effet neurobiologique propre de la molécule psychoactive. Le THC comme toutes les drogues augmente la libération de dopamine dans le système de récompense : à long terme la stimulation dopaminergique intense provoque l induction de certains gènes qui rendent le neurone plus sensible à l absence ou la présence de dopamine ; Ainsi la dépendance s inscrit dans l expression génétique de l individu : ce qui est à l origine de l envie irrésistible de consommer et des rechutes de ceux qui veulent arrêter. Un usager régulier qui arrête de consommer a besoin de temps pour s adapter à une vie sans cannabis. L arrêt peut faire réapparaître le mal-être que l usage de drogue visait à cacher. Si la volonté d arrêter est indispensable, elle doit être accompagnée d une aide extérieure lorsque la dépendance est devenue trop forte. Qu est-ce qu un «bad-trip»? C est un sentiment de malaise intense et de perte de contrôle de soi pouvant se transformer en un véritable traumatisme et laisser un souvenir marquant : crise de panique, angoisse,

8 sentiment de persécution. Des usagers peu habitués appellent souvent «bad-trip» les nausées qui surviennent parfois et qui cessent avec des vomissements. Certains facteurs favorisent l apparition d un «bad-trip» : mélange avec l alcool ou autres drogues, première expérience du cannabis, contexte défavorable Lorsqu une personne fait un «bad-trip», il faut rester calme, s appliquer à la calmer, la tranquilliser, la rassurer. Si c est possible, faire quelques pas dans un endroit calme et aéré. Si les effets ne se dissipent pas, ne pas hésiter à demander de l aide (pompiers, Samu). Y a-t-il des risques pour les fumeurs passifs? Le fumeur passif est celui qui ne fume pas mais qui absorbe la fumée dégagée par les fumeurs autour de lui. Comme avec le tabac, l exposition passive régulière représente un danger pour les voies respiratoires, mais elle est rarement suffisante pour faire ressentir les effets du THC. Cependant, des expériences ont montré que des sujets exposés à la fumée de 16 cigarettes, une heure par jour, pendant six jours consécutifs, dans une pièce de 12,6 m³ non ventilée présentaient des taux de THC dans les urines supérieurs à 20 ng/ml, en revanche dans une pièce de 30 m³ le taux tombe à 4,4 ng/ml. Le cannabis est-il plus toxique que le tabac? Oui. Tous les produits fumés produisent des composants dangereux pour les voies respiratoires du simple fait de la combustion à haute température. L analyse comparative des fumées d une cigarette de tabac et d un joint contenant exclusivement de l herbe de cannabis montre que les goudrons et les hydrocarbures carcinogènes sont plus nombreux dans la fumée de cannabis. De fait des cancers des voies respiratoires commencent à apparaître avant l âge de 40 ans chez des fumeurs réguliers de cannabis. Le cannabis ajoute en plus sa toxicité pour le cerveau. Fumer du cannabis favorise-t-il le cancer du poumon? Oui. Les effets du cannabis fumé sur les poumons sont semblables à ceux du tabac, mais le THC dilate les bronches et les alvéoles pulmonaires et permet à la fumée d y pénétrer plus facilement et plus profondément. Le THC est de plus responsable de l augmentation de radicaux libres dans les voies respiratoires qui provoquent des lésions oxydatives des tissus. Cela engendre des irritations de la gorge et des bronches, des cancers. Quels sont les effets du cannabis sur le cœur? Le cannabis provoque une accélération du rythme cardiaque et des palpitations. L oxyde de carbone contenu dans la fumée diminue le pouvoir oxyphorique (porteur d oxygène) de l hémoglobine. C est le contraire de l EPO, que le sportif s en souviennent! Les personnes souffrant de pathologies cardiaques seront plus exposées. Le cannabis influe-t-il sur la fertilité? L expérimentation animale montre que le THC est à l origine de perturbations de la production des hormones sexuelles mâles et femelles. Chez l Homme les études sont souvent contradictoires, cependant on retrouve une oligospermie chez les grands fumeurs.

9 Le cannabis peut-il être utilisé comme médicament? Le cannabis ne peut être utilisé en tant que tel comme médicament en raison de ses effets secondaires gênants : ivresse, démotivation, troubles de la mémoire, irritation des bronches. De plus son efficacité thérapeutique est moins importante que celle des médicaments existants. Des molécules pour lesquelles on s applique à diminuer les effets secondaires sont à l étude. Des études sont nécessaires pour évaluer des méthodes d administration non dangereuses pour les poumons et établir un meilleur bilan bénéfices/risques : - traitement des nausées et vomissements liés aux effets secondaires des chimiothérapies anticancéreuses. - Stimulation de l appétit dans les maladies comme le cancer et le Sida. - Traitement contre le glaucome. - Traitement des spasmes dans la sclérose en plaque. - Soulagement de la douleur. Le cannabis peut-il tuer par overdose? Non,il n y a pas de consommation aigue pouvant provoquer la mort par arrêt cardiaque ou insuffisance respiratoire : ceci s explique par le fait que les récepteurs CB1 sont absents des zones du système nerveux contrôlant des fonctions vitales. Cependant son action peut s avérer mortelle à plusieurs degrés : - sa toxicité vient s ajouter à celle du tabac, tant sur le plan cardio-vasculaire que sur le plan broncho-pulmonaire (effets cancérogènes). - états dépressifs et accroissement des tentatives de suicide chez les adolescents. - décompensation de la vulnérabilité à la schizophrénie, or 10% des schizophrènes meurent par suicide. - accidents mortels sur la route (cannabis seul ou associé à l alcool). - désinhibitions conduisant à des violence contre soi ou autrui : suicides, crimes, défenestrations Il y a des personnes qui fument et qui vont bien N iraient-ils pas beaucoup mieux encore s ils ne fumaient pas. Avant d être malade on est bien portant! - leur structure cérébrale les expose moins à la dépendance et aux autres effets délétères du cannabis, comme d autres pour l alcool. Mais on ne peut le savoir d avance - elles sont des dangers pour elles et pour autrui sur la route. - elles amputent leur cerveau d une partie de ses possibilités. - un ennui peut survenir à tous moments. D autre part, celui qui prend un «petit joint de temps en temps» doit se rappeler qu une fois l ivresse disparue, le THC continue à agir sur les fonctions cognitives pendant 15 jours environ. Quelle est l action du cannabis sur la mémoire? Le cannabis altère la mémoire immédiate (ou de travail) et peut donc diminuer les capacités d apprentissage. En effet la mémoire immédiate est celle qui permet de garder en mémoire quelque chose que l on vient d entendre, de voir, de percevoir dans l hippocampe. L information est ensuite transmise au cortex pour être mise en mémoire durablement. C est pourquoi sous l effet du cannabis la personne n éprouve pas de difficulté à se souvenir des

10 choses apprises dans le passé, mais elle peut connaître une forte diminution de sa capacité à apprendre des choses nouvelles et à sélectionner les informations non pertinentes. Ce trouble de la mémoire dure le temps des effets du THC, jusqu à 24 heures. Dans le cas de consommations répétées, il ne crée pas d altérations irréversibles, mais il faut jusqu à 2 ans pour que le sujet récupère toutes ses facultés. Pour un sujet adulte, le cannabis n implique pas de régression des connaissances acquises et reste compatible avec une vie professionnelle sans grand projet ni ambition. En revanche, il empêche l adolescent de se cultiver, de progresser : il est responsable d échec scolaire, de marginalisation et est associé à l usage abusif d alcool. Le cannabis influence-t-il la motivation? L impression de «planer» souvent décrite par les usagers limite la capacité et l intérêt à réaliser des tâches d apprentissages ou des tâches qui demandent une certaine concentration. De plus, un usage régulier et intensif entraîne un syndrome de démotivation en relation avec l atteinte du cerveau préfrontal, qui ne disparaîtra progressivement qu en quelques mois après le sevrage complet. L usage de cannabis revêt-il des risques particuliers au moment de l adolescence? Les sciences de l homme (psychologie, neurologie, biologie, sociologie) montrent que les transformations du corps et des comportements, à l adolescence, correspondent à une étape très importante de la croissance et de la formation de la personnalité. A cette période de la vie l usage régulier de drogue comme le cannabis et l alcool présente des risques majeurs : - rechercher et éprouver une impression de détente et de mieux-être uniquement à travers l usage de drogues, ou écarter les sensations de stress ou d angoisse grâce à des drogues. - devenir dépendant de drogues sans lesquels on ne se sent pas bien. - porter atteinte au développement harmonieux du cerveau : ainsi les fonctions cognitives portées par les aires préfrontales du cerveau sont les plus fragiles et les dernières à se mettre en place, elles ne seraient pleinement développées que vers ans. Il est donc inquiétant de constater que les processus cognitifs peuvent être interrompus par le cannabis à l adolescence, et que les relations aux autres et au monde extérieur sont fonction de ce produit. Ces deux effets empêchent le développement même de la personne. Le cannabis perturbe le passage de l enfance au monde adulte. De plus l usage de cannabis avant 18 ans comporte un risque important de décompensation d un état pré-schizophrénique, que 15 % d entre nous pourraient présenter. Le cannabis provoque-t-il des troubles mentaux? Il faut distinguer les troubles mentaux passagers ou aigus, et les maladies mentales : - des troubles passagers comme l anxiété, les crises panique, des épisodes dépressifs ou délirants peuvent être déclenchés par un usage de cannabis même occasionnel. Ils peuvent nécessiter une hospitalisation et des traitements médicamenteux, mais disparaissent en quelques semaines. - l apparition de troubles mentaux durables peut être accélérée par le cannabis chez des personnes vulnérables. Le cannabis peut aggraver des troubles déjà existants. De nombreuses études sont en cours pour vérifier le rôle du cannabis dans ces affections. En ce qui concerne la schizophrénie, plusieurs études suggèrent que le risque d apparition est plus élevé chez des

11 personnes ayant consommé du cannabis de façon répétée avant 18 ans. Ce risque augmente avec l importance et la précocité de la consommation. Est-il dangereux de conduire sous l effet du cannabis? Oui. Les effets du cannabis sont incompatibles avec la conduite car il modifie les perceptions, y compris la perception des risques, et affecte l appréciation des distances et les réflexes.il entraîne des comportements inadaptés et donc dangereux : il est de la responsabilité de chacun de s abstenir de conduire après avoir fumé du cannabis : les effets peuvent durer jusqu à 24 heures. La loi interdit de conduire après avoir fumé du cannabis ou tout autre stupéfiant. Existe-t-il des professions à risque pour les usagers de cannabis? Oui. Toute les professions dans lesquelles on engage sa propre sécurité et celle d autrui : transports, conduite de machine-outil, port d armes L usage du cannabis et d autres drogues interdit certaines professions et des tests de dépistage sont pratiqués par des entreprises comme Air-France, la SNCF, la RATP. Pourquoi les jeunes fument-ils? C est souvent la curiosité, l envie de découvrir quelque chose dont on entend parler, la sollicitation de l entourage, le désir d appartenir à un groupe qui poussent aux premières expérimentations. Ensuite, le cannabis peut être consommé comme les autres drogues, pour deux types de raisons : - se faire plaisir : se sentir bien, détendu, à l aise avec des amis - soulager et calmer des tensions, échapper à la réalité, tenter d oublier les problèmes. Les raisons peuvent se superposer, mais dans tous les cas le fait d en consommer souvent fait oublier qu on peut vivre sans, et le produit prend le pas sur le libre-arbitre de la personne : la dépendance s installe. Ceci est valable pour le cannabis comme pour l alcool et le tabac, à la différence que l accumulation du THC dans le cerveau empêche le consommateur de shit d avoir la conscience immédiate de son intoxication. Comment savoir si son enfant fume du cannabis? Le plus simple est de lui poser la question, même si la réponse peut être difficile à entendre. Les parents doivent être informés sur ce sujet, pour être prêts à réagir correctement en cas de réponse positive et d entamer un dialogue à propos d une éventuelle consommation. Le premier échange peut rester insatisfaisant et sans effets immédiats perceptibles. Il n est pas nécessaire d avoir des preuves d un usage pour en parler. Il est légitime et nécessaire que des parents cherchent à savoir si leur enfant fume du cannabis, de la même manière qu ils s inquiètent de sa santé, de sa sécurité ou de son équilibre affectif à propos des sports à risque, de la circulation routière ou de la sexualité. L usage du cannabis est un sujet important et, comme pour tous les sujets importants, un adolescent peut être réticent à en parler avec ses parents. Il faut donc accepter que le sujet soit simplement évoqué et pouvoir lui indiquer des lieux ou des personnes sérieuses avec qui il pourra en parler plus librement, tout en se montrant toujours accessible et ouvert à la discussion.

12 Toutes ces raisons font qu il est nécessaire aux parents de se former à ce sujet et d en parler avec leur enfant avant l adolescence, l habitude d établir un dialogue avec l enfant doit être prise dès l enfance. Je pense qu il fume, comment lui en parler? Il faut absolument éviter de faire comme si on ne savait rien : les conduites à risque des adolescents sont toujours des appels à se voir définir des limites. Dire ce que l on sait et parler de ses craintes sont les moyens les plus simples pour aborder cette situation. Dans le dialogue à propos de la drogue, il est normal que les parents puissent dire leur inquiétude, même si elle n est pas partagée. Leur rôle est aussi d expliquer pourquoi ils s inquiètent afin de savoir si leur enfant a besoin d aide. Fumer un joint ne rend pas toxicomane mais comporte des risques dont il faut savoir parler. De même que boire trois verres de whisky en soirée pour être «défoncé». Peut-on dépister la consommation de cannabis de son enfant? Oui, il est possible de demander à un médecin de prescrire et de procéder à un dépistage de cannabis (et d autres drogues) lorsque les enfants sont mineurs. Lorsqu ils sont majeurs, leur consentement est nécessaire. Cependant, le dépistage n est pas conseillé d emblée dans le cadre de la relation éducative car il donne plus d importance à un résultat biologique qu à l échange et au dialogue. Il n apprend rien aux parents sur les difficultés que peut rencontrer leur enfant. Le meilleur moyen de savoir si son enfant consomme du cannabis est de le lui demander directement. La période de l adolescence ne facilite pas toujours le dialogue entre parents et enfants, mais il est cependant indispensable car les jeunes ont besoin de parler et d être écoutés. Ils peuvent aussi entendre les inquiétudes de leurs parents à condition qu elles ne s expriment pas seulement sous l angle de la colère, de la critique, de la culpabilisation. Le rôle des parents et des éducateurs n est pas d organiser un contrôle policier de la famille ou des jeunes. Mais ils ne doivent pas attendre des signes de malaise grave ou de crise pour parler des consommations de cannabis et d autres drogues. L usage de drogue, d alcool, la découverte de la sexualité ou la conduite en scooter imposent aux parents de jouer un rôle éducatif nouveau, mais préparé dès l enfance. Ils doivent devenir capables de parler du plaisir, de la responsabilité, de la loi. Ils doivent s interroger sur leurs propres attitudes, l éducation passant aussi par l exemple. L éducation à l adolescence devient un dialogue visant à la liberté et à la responsabilité. Quelles sont les méthodes de dépistage et de dosage? - les urines sont le milieu le plus adapté pour effectuer le dépistage d une consommation jusqu à trois semaines après la dernière prise. - le sang permet de confirmer le dosage urinaire dans un contexte médico-légal (accidents de la voie publique en particulier). - la salive permet un dépistage qui témoigne d une exposition récente (dans les 2 à 8 heures après la dernière consommation). Elle n est pas encore reconnue par la réglementation. - les cheveux peuvent être utilisés comme marqueurs d une utilisation chronique.

13 Quel regard porter sur un consommateur de cannabis? Il ne faut pas que des parents traitent de toxicomane un de leurs enfants qui s essaie à quelques fumeries. Sans banaliser, il ne faut pas dramatiser : des réactions démesurées risqueraient de faire plus de mal que de bien, et ce ne serait pas aider le jeune à distinguer sa personne du produit qu il prend. Ils doivent débattre, nouer ou renouer le dialogue. Celui-ci visera à apprécier la durée de la consommation, l importance de celle-ci, le degré de dépendance, l existence ou non de troubles perçus (en sachant qu ils peuvent être sous-évalué par le sujet en raison même des effets du cannabis), ainsi qu à faire passer des informations et des mises en garde. Peut-on guérir une personne malgré elle? Personne ne remplace les choix personnels sans lesquels on ne peut vraiment guérir. Mais il est nécessaire de trouver les appuis essentiels pour soutenir le désir de celui qui cherche à sortir de la «galère» du cannabis, car ce désir est partiel et fluctuant en raison même du produit. Il n est pas possible d abandonner une personne dépendante à la merci de ses «libres choix» quand elle n a pas encore suffisamment la capacité de choisir. Comment justifier l interdit du cannabis? L usage d un produit qui altère le fonctionnement mental d une personne est incompatible avec le respect de soi-même et des autres. On retrouve ici la fonction de protection sociale de la loi. Comment exprimer l interdit du cannabis? Avec autant de fermeté que de compréhension et de complicité affective : le message passera à la longue, si ce n est immédiatement. Il est primordial de marquer les limites de l acceptable sans dureté, mais très clairement, avec l intelligence du cœur et l inventivité déployée pour ceux qu on aime. «Ce n est peut-être pas bien, mais ce n est sûrement pas bon!» Y a-t-il un risque de passage à d autres drogues? - le cannabis et le tabac sont très souvent associés rendant le sevrage à l un comme à l autre difficile. - on constate une incitation à la consommation d alcool par le cannabis (vérifiée expérimentalement chez l animal). - on constate une grande connivence tant sur le plan épidémiologique que neurobiologique entre le cannabis et l héroïne : plus de 95% des héroïnomanes en France sont passés par l abus du cannabis ; le cannabis intensifie les effets de l héroïne et accroît son pouvoir d accrochage. Comment des jeunes peuvent-ils aider un ami qui consomme du cannabis? Ils peuvent le ramener à la réalité autant qu ils le peuvent, avec amitié et fermeté, sans jamais confondre la personne avec le produit qu elle prend. Ils peuvent lui faire observer chaque fois qu il n est pas en phase avec le réel, et en même temps ne pas l isoler et lui témoigner de l amitié. Il ne faut pas lui faire la morale. Il n est pas possible de décider à la place d un autre

14 d arrêter, mais il est possible de l aider à prendre conscience de son mal et de susciter d autres envies, incompatibles avec la drogue. Il est aussi important qu un jeune ne se croit pas assez fort pour aider quelqu un tout seul : ils doit mettre des adultes capables et de confiance «dans le coup». Est-il difficile d arrêter? La difficulté n est pas la même pour un fumeur occasionnel que pour un fumeur régulier. Sur le plan physiologique, la dépendance au tabac complique l arrêt du cannabis, car l habitude et le plaisir de fumer sont relancés à chaque cigarette. Il est nécessaire de modifier certaines de ses habitudes pour envisager le quotidien sans cannabis. Un autre obstacle peut être le dépendance psychologique : l envie impérieuse de fumer, de ressentir l ivresse. L idée de se passer du produit peut être angoissante. Il faut imaginer à l avance par quels moyens on va pouvoir résister à la tentation, dans les moments difficiles qui se présenteront. De plus certains problèmes masqués par les effets du cannabis peuvent se manifester à nouveau à l arrêt : troubles du sommeil, nervosité, irritabilité, anxiété. Ils peuvent décourager une tentative sincère de sevrage. La décision d arrêter qui revient à l usager, doit être accompagnée et soutenue par l entourage et par un professionnel (médecin ou psychologue) qui aidera à en parler, à apprécier les risques liés à l usage et les moyens qui peuvent aider à la réussite. A qui peut-on demander de l aide? Il existe plusieurs possibilités d aide, d accompagnement, de soins pour faire face aux problèmes posés par l usage du cannabis. Elles concernent les usagers et leur entourage. - documents d information édités par les pouvoirs publics ou par des associations, disponibles dans les lieux d accueil ou de documentation. - consultations cannabis ouvertes dans tous les départements, sans rendez-vous, pour les jeunes ou leur entourage. - médecins, pharmaciens. - associations spécialisées. Voir Bibliographie et Lieux d aide (paragraphe 2.7.6) 1 Extrait de «Communication sur le cannabis à l officine, à la lumière des connaissances récentes sur cette drogue», thèse de doctorat d exercice de pharmacie, Anne Crosson du Cormier, 10 avril 2006.

15 Bibliographie à l usage des parents. L adolescent, le défi de l amour inconditionnel (Dr Ross Campbell, Orion 1982) Votre enfant et les drogues (Dr Ross Campbell) Familles face à la drogue (Marie-Françoise Camus, Le Phare, 2001) La liberté détruite (Tony Anatrella, Flammarion, 2001) La drogue est un prétexte (Dr Francis Curtet, Flammarion, 1996) Prévenir, soigner, guérir (Jean-Luc Maxence, Droguet et Ardant, 1993) L anti-psychiatre et le toxicomane (Jean-Luc Maxence, Fleurus, 1989) Eduquer face aux drogues et dépendances. Je te dis non car je t aime (Georges van der Straten, Chronique sociale, 2002) «Cannabis : les risques expliqués aux parents» et «Je crois que ma fille fume du cannabis. Je fais quoi?» (livrets édités par le ministère des Solidarités, de la Santé et de la famille, 2004) Face au cannabis. Constat des médecins. Données scientifiques nouvelles (URLM Haute et Basse Normandie, 2003, urlmsante.com) Cannabis, versus santé (URLM Haute et Basse Normandie, 2003, urlmsante.com) Et si on parlait du haschich (Marie-Christine d Wells, Presses de la Renaissance, 1999) Alors, c est quoi la drogue? (Marie-Christine d Wells, Presses de la Renaissance, 2001) Les drogues (Pierre de Parcevaux, Ed. du Jubilé, 2005) - Sites internet Lieux et associations où demander de l aide Croix-Rouge écoute : La Luciole 241, rue La Fayette Paris, , (écoute, échange, accueil) Vigilance 20, rue St Lazare L Isle-Adam, , (écoute et prévention) St Jean Espérance, Les Besses Pellevoisin, , (accueil) Eglise, drogue et toxicomanie 25, rue Alphonse Daudet Sevran, , (sessions de prévention) Féderation Nationale des Associations de Prévention de la Toxicomanie (FNAPT) Le Phare 133, bd de la Croix Rousse Lyon Cedex 04, , (écoute, accompagnement, prévention). Extrait de «Communication sur le cannabis à l officine, à la lumière des connaissances récentes sur cette drogue», thèse de doctorat d exercice de pharmacie, Anne Crosson du Cormier, 10avril 2006.

16 3 Centre National de Documentation des Toxicomanies (CNDT) 9, quai Jean Moulin Lyon. APTE : Aide et Prévention des Toxico-dépendances par l Entraide, Château des ruisseaux 2, rue du Gal Dutour de Noirfosse Bucy-le-Long, ass.apte@wanadoo.fr (accueil, écoute, hébergement et accompagnement social). EDVO : Espoir du Val d Oise allée Pierre Le Forum St Gratien advo@wanadoo.fr (accueil, écoute, hébergement et accompagnement social de toute personne majeure ayant un problème de dépendance aux produits licites ou illicites). STOP A LA DROGUE 126, rue Royale Lille, (prévention) Extrait de «Communication sur le cannabis à l officine, à la lumière des connaissances récentes sur cette drogue», thèse de doctorat d exercice de pharmacie, Anne Crosson du Cormier, 10avril 2006.

Les drogues POUR EN SAVOIR PLUS. 1. L avis du psychologue. 2. Les risques et leur prévention. Quelques chiffres

Les drogues POUR EN SAVOIR PLUS. 1. L avis du psychologue. 2. Les risques et leur prévention. Quelques chiffres Les drogues POUR EN SAVOIR PLUS 1. L avis du psychologue La consommation de drogues, qu elles soient licites (alcool, tabac) ou illicites (cannabis, crack, etc.), fait partie des conduites à risques fréquemment

Plus en détail

Le cannabis en question(s)

Le cannabis en question(s) Le cannabis en question(s) Quelle nocivité présente le cannabis? Il n y a pas de réponse simple à cette question. Les risques liés à la consommation de cannabis sont en effet variables. Ils sont différents

Plus en détail

Le cannabis en question(s)

Le cannabis en question(s) Le cannabis en question(s) Quelle nocivité présente le cannabis? Il n y a pas de réponse simple à cette question. Les risques liés à la consommation de cannabis sont en effet variables. Ils sont différents

Plus en détail

LA MÉTHAMPHÉTAMINE LE CRYSTAL C EST QUOI

LA MÉTHAMPHÉTAMINE LE CRYSTAL C EST QUOI LA MÉTHAMPHÉTAMINE LE CRYSTAL C EST QUOI? LA MÉTHAMPHÉTAMINE est un produit stupéfiant illicite, synthétisé à partir de substances chimiques, également connu sous le nom de «crystal» ou «crystalmet», «ice»,

Plus en détail

Se libérer de la drogue

Se libérer de la drogue Chacun doit savoir qu il peut se libérer de la drogue à tout moment. Se libérer de la drogue Je ne maîtrise plus la situation Longtemps encore après la première prise de drogue, le toxicomane croit pouvoir

Plus en détail

Les troubles non moteurs de la maladie de Parkinson. Comprendre la maladie de Parkinson

Les troubles non moteurs de la maladie de Parkinson. Comprendre la maladie de Parkinson Les troubles non moteurs de la maladie de Parkinson Comprendre la maladie de Parkinson La maladie de Parkinson se définit classiquement par des troubles moteurs. Néanmoins, de nombreux autres symptômes,

Plus en détail

Comportements addictifs

Comportements addictifs Comportements addictifs Les cyberdépendances Addictions comportementales, Qu est-ce que c est? L addiction, au sens général, peut se définir par une envie incontrôlable et répétée, de consommer un produit

Plus en détail

La prise en charge d un trouble dépressif récurrent ou persistant

La prise en charge d un trouble dépressif récurrent ou persistant G U I D E - A F F E C T I O N D E L O N G U E D U R É E La prise en charge d un trouble dépressif récurrent ou persistant Vivre avec un trouble dépressif Septembre 2010 Pourquoi ce guide? Votre médecin

Plus en détail

N O S L I M I T E S?!

N O S L I M I T E S?! NOS LIMITES?! Cette brochure contient des informations essentielles sur l alcool et peut vous permettre de calculer votre. L alcool L alcool est une drogue licite et réglementée dont la substance psychoactive

Plus en détail

Guide à l intention des familles AU COEUR. du trouble de personnalité limite

Guide à l intention des familles AU COEUR. du trouble de personnalité limite Guide à l intention des familles AU COEUR du trouble de personnalité limite À propos du trouble de personnalité limite Ce document a été élaboré en 2001 par madame France Boucher, infirmière bachelière,

Plus en détail

Questions / Réponses. Troubles du sommeil : stop à la prescription systématique de somnifères chez les personnes âgées

Questions / Réponses. Troubles du sommeil : stop à la prescription systématique de somnifères chez les personnes âgées Questions / Réponses Troubles du sommeil : stop à la prescription systématique de somnifères chez les personnes âgées Quelques chiffres sur les troubles du sommeil et la consommation de benzodiazépines

Plus en détail

Pourtant, la preuve est faite, de manière scientifique, que le tabagisme passif comporte des risques réels pour la santé.

Pourtant, la preuve est faite, de manière scientifique, que le tabagisme passif comporte des risques réels pour la santé. Si plus des trois quarts des personnes se disent gênées par la fumée des autres, les risques liés au tabagisme passif restent largement sous-estimés : les non-fumeurs sont seulement 15 % à craindre, pour

Plus en détail

Les approches de réduction des méfaits trouvent un certain appui dans la population québécoise*

Les approches de réduction des méfaits trouvent un certain appui dans la population québécoise* INSTITUT NATIONAL DE SANTÉ PUBLIQUE DU QUÉBEC Les approches de réduction des méfaits trouvent un certain appui dans la population québécoise* Denis Hamel, statisticien Unité Connaissance-surveillance MISE

Plus en détail

LE JEU EXCESSIF. Dr Christine Davidson M.Philippe Maso. Décembre 2011

LE JEU EXCESSIF. Dr Christine Davidson M.Philippe Maso. Décembre 2011 LE JEU EXCESSIF Dr Christine Davidson M.Philippe Maso Décembre 2011 Qu est-ce qu un Joueur Occasionnel? Joue pour le plaisir Accepte de perdre l argent misé. Ne retourne pas pour se refaire. Joue selon

Plus en détail

La prise en charge d un trouble bipolaire

La prise en charge d un trouble bipolaire GUIDE - AFFECTION DE LONGUE DURÉE La prise en charge d un trouble bipolaire Vivre avec un trouble bipolaire Décembre 2010 Pourquoi ce guide? Votre médecin traitant vous a remis ce guide pour vous informer

Plus en détail

La migraine : quelle prise de tête!

La migraine : quelle prise de tête! La migraine : quelle prise de tête! Introduction La migraine est une véritable «prise de tête» pour les personnes qui en souffrent! Bien au-delà d un mal physique, cette réelle maladie engendre également

Plus en détail

TABAC : PREMIER BILAN SUR L APPLICATION DE LA LOI EVIN EN MILIEU SCOLAIRE. Dossier de Presse

TABAC : PREMIER BILAN SUR L APPLICATION DE LA LOI EVIN EN MILIEU SCOLAIRE. Dossier de Presse TABAC : PREMIER BILAN SUR L APPLICATION DE LA LOI EVIN EN MILIEU SCOLAIRE Dossier de Presse Contacts presse OFDT : Julie-Emilie Adès/ 01 53 20 95 16 / juade@ofdt.fr MILDT: Patrick Chanson / 01 44 63 20

Plus en détail

Guide. d ivresse. de gestion de la crise. en entreprise

Guide. d ivresse. de gestion de la crise. en entreprise Guide de gestion de la crise d ivresse en entreprise L IVRESSE SUR LES LIEUX DE TRAVAIL Ce guide pratique se veut un outil répondant aux besoins exprimés par les entreprises. Il répond uniquement à la

Plus en détail

Parent avant tout Parent malgré tout. Comment aider votre enfant si vous avez un problème d alcool dans votre famille.

Parent avant tout Parent malgré tout. Comment aider votre enfant si vous avez un problème d alcool dans votre famille. Parent avant tout Parent malgré tout Comment aider votre enfant si vous avez un problème d alcool dans votre famille. Edition: Addiction Suisse, Lausanne 2012 Que vous soyez directement concerné-e ou que

Plus en détail

LES ADDICTIONS. Docteur Sandrine TRAPE Chef de Clinique Assistante en Psychiatrie CHU de Fort de France. le 15/04/11

LES ADDICTIONS. Docteur Sandrine TRAPE Chef de Clinique Assistante en Psychiatrie CHU de Fort de France. le 15/04/11 LES ADDICTIONS Docteur Sandrine TRAPE Chef de Clinique Assistante en Psychiatrie CHU de Fort de France Du produit à l addiction Auparavant l accent était mis sur la substance alcool/drogue qui était diabolisée

Plus en détail

Un environnement sans fumée pour vos enfants. Comment y parvenir?

Un environnement sans fumée pour vos enfants. Comment y parvenir? Un environnement sans fumée pour vos enfants. Comment y parvenir? Renseignements sur la fumée secondaire et tertiaire Qu est-ce que la fumée secondaire? La fumée secondaire est une combinaison de fumée

Plus en détail

UNIVERSITÉ DE GENÈVE Antenne santé 4, rue De-Candolle www.unige.ch/unisansfumee. Arrêter, c est possible!

UNIVERSITÉ DE GENÈVE Antenne santé 4, rue De-Candolle www.unige.ch/unisansfumee. Arrêter, c est possible! UNIVERSITÉ DE GENÈVE Antenne santé 4, rue De-Candolle www.unige.ch/unisansfumee Arrêter, c est possible! Pour en finir avec la cigarette Un pari difficile L Université de Genève est déclarée territoire

Plus en détail

troubles comportementaux aigus et/ou cognitifs tous les intervenants de l entreprise Prise en charge immédiate sur le lieu de travail.

troubles comportementaux aigus et/ou cognitifs tous les intervenants de l entreprise Prise en charge immédiate sur le lieu de travail. Introduction Les troubles comportementaux aigus et/ou cognitifs concernent tous les intervenants de l entreprise : dangerosité du salarié pour lui-même et pour autrui, risque de désorganisation de l activité

Plus en détail

GUIDE D INFORMATIONS A LA PREVENTION DE L INSUFFISANCE RENALE

GUIDE D INFORMATIONS A LA PREVENTION DE L INSUFFISANCE RENALE GUIDE D INFORMATIONS A LA PREVENTION DE L INSUFFISANCE RENALE SOURCES : ligues reins et santé A LA BASE, TOUT PART DES REINS Organes majeurs de l appareil urinaire, les reins permettent d extraire les

Plus en détail

Qu est-ce que la maladie de Huntington?

Qu est-ce que la maladie de Huntington? Qu est-ce que la maladie de Huntington? Description sommaire Qu est-ce que la maladie de Huntington? La maladie de Huntington (MH) est une maladie neurodégénérative longtemps connue sous le nom de Chorée

Plus en détail

Attirez-vous les Manipulateurs? 5 Indices

Attirez-vous les Manipulateurs? 5 Indices Attirez-vous les Manipulateurs? Claire Parent 1 Attirez-vous les Manipulateurs? Claire Parent Mini livre gratuit Sherpa Consult Bruxelles, Mai 2012 Tous droits de reproduction, d'adaptation et de traduction

Plus en détail

"La santé des étudiants en 2015"

La santé des étudiants en 2015 Dossier de Presse "La santé des étudiants en 2015" 9 ème Enquête Nationale 1999 2015 Enquête Santé d emevia Depuis plus de 16 ans, à l écoute des étudiants 1 Sommaire EmeVia et les mutuelles étudiantes

Plus en détail

Ma vie Mon plan. Cette brochure appartient à :

Ma vie Mon plan. Cette brochure appartient à : Ma vie Mon plan Cette brochure est pour les adolescents(es). Elle t aidera à penser à la façon dont tes décisions actuelles peuvent t aider à mener une vie saine et heureuse, aujourd hui et demain. Cette

Plus en détail

4720.5560.46 (septembre 2009) 30 %

4720.5560.46 (septembre 2009) 30 % 4720.5560.46 (septembre 2009) 30 % Prévenir le jeu excessif chez les adolescents C est toujours gagnant! Pourquoi ce dépliant? [ ] Le rôle des parents est déterminant dans la prévention du jeu excessif

Plus en détail

Le guide du bon usage des médicaments

Le guide du bon usage des médicaments Le guide du bon usage des médicaments Les médicaments sont là pour vous aider mais......ils ont parfois du mal à vivre ensemble. Votre médecin et votre pharmacien peuvent adapter votre traitement pour

Plus en détail

9.11 Les jeux de hasard et d argent

9.11 Les jeux de hasard et d argent 9.11 Les jeux de hasard et d argent Maud Pousset, Marie-Line Tovar 288 Les jeux de hasard et d argent (JHA) constituent une activité ancienne et répandue, mais longtemps interdite. Leur offre s est étoffée,

Plus en détail

La prise en charge de votre insuffisance cardiaque

La prise en charge de votre insuffisance cardiaque G U I D E - A F F E C T I O N D E L O N G U E D U R É E La prise en charge de votre insuffisance cardiaque Vivre avec une insuffisance cardiaque Décembre 2007 Pourquoi ce guide? Votre médecin traitant

Plus en détail

Le trouble oppositionnel avec. provocation ou par réaction?

Le trouble oppositionnel avec. provocation ou par réaction? Le trouble oppositionnel avec provocation ou par réaction? Emmanuelle Pelletier, M.Ps., L.Psych. Psychologue scolaire Octobre 2004 Trouble oppositionnel avec provocation ou par réaction? La personne oppositionnelle

Plus en détail

Définition, finalités et organisation

Définition, finalités et organisation RECOMMANDATIONS Éducation thérapeutique du patient Définition, finalités et organisation Juin 2007 OBJECTIF Ces recommandations visent à présenter à l ensemble des professionnels de santé, aux patients

Plus en détail

JE NE SUIS PAS PSYCHOTIQUE!

JE NE SUIS PAS PSYCHOTIQUE! rétablissement et psychose / Fiche 1 JE NE SUIS PAS PSYCHOTIQUE! JJérôme s énerve : «Je ne suis pas psychotique! Vous ne dites que des conneries! Je suis moi, Jérôme, et je ne vois pas le monde comme vous,

Plus en détail

Brochure cannabis 21/02/05 4:17 PM Page 1 cannabis au volant

Brochure cannabis 21/02/05 4:17 PM Page 1 cannabis au volant cannabis au volant Réalisation Association des intervenants en toxicomanie du Québec inc. www.aitq.com Cannabis au volant cool ou risqué? Cette brochure a pour but de t informer de l impact du cannabis

Plus en détail

EXEMPLE DE LETTRE DE PLAINTE

EXEMPLE DE LETTRE DE PLAINTE EXEMPLE DE LETTRE DE PLAINTE Une demande au syndicat de copropriété pour entreprendre les démarches nécessaires afin de réduire ou d'éliminer le problème d'infiltration de fumée de tabac secondaire. Cette

Plus en détail

Principales causes de décès selon le groupe d âge. 0 24 25 44 45 64 65 84 85 et plus

Principales causes de décès selon le groupe d âge. 0 24 25 44 45 64 65 84 85 et plus Module 2 Exercice 1: Cellules souches hématopoïétiques 1. Causes de décès en Suisse (2010) La figure suivante montre les causes de décès les plus fréquentes en Suisse en 2010, telles qu elles ont été relevées

Plus en détail

«Tout le monde devrait faire une psychothérapie.»

«Tout le monde devrait faire une psychothérapie.» «Tout le monde devrait faire une psychothérapie.» Moins je me connais, mieux je me porte. Clément Rosset, Loin de moi, 1999 Faut-il tout «psychiatriser»? Tout événement de vie difficile tel qu une rupture

Plus en détail

SOUFFREZ-VOUS D UN TROUBLE BIPOLAIRE?

SOUFFREZ-VOUS D UN TROUBLE BIPOLAIRE? SOUFFREZ-VOUS D UN TROUBLE BIPOLAIRE? Les changements de l humeur constituent un phénomène normal de la vie. Cependant, dans la maladie bipolaire, ces changements sont hors de proportion avec les énervements.

Plus en détail

CANNABIS, CE QU IL FAUT SAVOIR LE CANNABIS EST UNE RÉALITÉ

CANNABIS, CE QU IL FAUT SAVOIR LE CANNABIS EST UNE RÉALITÉ CANNABIS, CE QU IL FAUT SAVOIR LE CANNABIS EST UNE RÉALITÉ 2 Vous n avez jamais fumé de cannabis? Cette brochure vous donnera toutes les raisons pour ne pas commencer. Vous pensez que c est un produit

Plus en détail

Infection par le VIH/sida et travail

Infection par le VIH/sida et travail Documents publiés dans la collection VIH-sida du ministère de la Santé et de la Protection sociale : COLLECTION VIH/SIDA Sida-MST (maladies sexuellement transmissibles) Transmission - Diagnostic/dépistage

Plus en détail

Vous êtes. visé. Comment diminuer les risques et les impacts d une agression en milieu bancaire

Vous êtes. visé. Comment diminuer les risques et les impacts d une agression en milieu bancaire Vous êtes visé Comment diminuer les risques et les impacts d une agression en milieu bancaire Prévenir les vols ou les effets d un vol sur les employés Rôle de la direction de la succursale Désigner un

Plus en détail

Je vais être maman. et je fume encore!? J ai décidé d arrêter de fumer. Pour ma santé et pour celle de mon enfant.

Je vais être maman. et je fume encore!? J ai décidé d arrêter de fumer. Pour ma santé et pour celle de mon enfant. Je vais être maman et je fume encore!? J ai décidé d arrêter de fumer. Pour ma santé et pour celle de mon enfant. Ligue suisse contre le cancer, Ligue pulmonaire suisse, Association suisse pour la prévention

Plus en détail

Quand le stress nous rend malade

Quand le stress nous rend malade Yuri Arcurs Quand le stress nous rend malade Tous concernés! De quoi s agit-il? Le stress stimule notre organisme pour qu'il s'adapte à une nouvelle situation, bonne ou mauvaise. Deux hormones sont alors

Plus en détail

Brûlures d estomac. Mieux les comprendre pour mieux les soulager

Brûlures d estomac. Mieux les comprendre pour mieux les soulager Brûlures d estomac Mieux les comprendre pour mieux les soulager Définition et causes Brûlures d estomac Mieux les comprendre pour mieux les soulager Vous arrive-t-il de ressentir une douleur à l estomac

Plus en détail

Définition. Recherche sur Internet. Quelques chiffres. Stress et enseignement. Symptômes 3 catégories de causes Le burn out Gestion du stress

Définition. Recherche sur Internet. Quelques chiffres. Stress et enseignement. Symptômes 3 catégories de causes Le burn out Gestion du stress Stress et enseignement Symptômes 3 catégories de causes Le burn out Gestion du stress Recherche sur Internet Moteur de recherche: GOOGLE Mots-clés: + stress + enseignement Nombre de pages francophones

Plus en détail

L intolérance à l incertitude et le trouble d anxiété généralisée

L intolérance à l incertitude et le trouble d anxiété généralisée 1 L intolérance à l incertitude et le trouble d anxiété généralisée Dans notre compréhension actuelle du trouble d anxiété généralisée (TAG), nous estimons que l intolérance à l incertitude joue un rôle

Plus en détail

DOMAINE 7 RELATIONS ET RÔLES

DOMAINE 7 RELATIONS ET RÔLES DOMAINE 7 RELATIONS ET RÔLES 327 Allaitement maternel inefficace (00104) 327 Allaitement maternel interrompu (00105) 328 Motivation à améliorer l allaitement maternel (00106) 329 Tension dans l exercice

Plus en détail

«Les jeux en ligne, quelle influence en France?»

«Les jeux en ligne, quelle influence en France?» Les multiples facettes du jeu Québec, 30 mai 2012 «Les jeux en ligne, quelle influence en France?» M. Grall-Bronnec, G. Bouju, M. Lagadec J. Caillon, J.L. Vénisse Le contexte des jeux de hasard et d argent

Plus en détail

Affirmation de soi, confiance en soi, estime de soi

Affirmation de soi, confiance en soi, estime de soi Affirmation de soi, confiance en soi, estime de soi Estime de soi MOI Affirmation de soi AUTRES Confiance en soi ACTION Contexte Règles fondamentales de la communication 1) On ne peut pas décider, par

Plus en détail

Prendre des risques : besoin? danger?

Prendre des risques : besoin? danger? LA LETTRE AUX PARENTS N o 6 Prendre des risques : besoin? danger? Cher-s parent-s, Nous avons sous les yeux tous les jours des images de jeunes qui prennent des risques : en faisant du sport, en surfant

Plus en détail

Certaines situations de trafic peuvent-elles provoquer un risque accru d hypoglycémie?

Certaines situations de trafic peuvent-elles provoquer un risque accru d hypoglycémie? P a g e 1 Comment savoir que vous présentez une hypoglycémie? La plupart des personnes diabétiques sentent rapidement lorsque leur taux de glycémie est trop bas (inférieur à 60 mg/dl). Les premiers symptômes

Plus en détail

L APS ET LE DIABETE. Le diabète se caractérise par un taux de glucose ( sucre ) trop élevé dans le sang : c est l hyperglycémie.

L APS ET LE DIABETE. Le diabète se caractérise par un taux de glucose ( sucre ) trop élevé dans le sang : c est l hyperglycémie. 1. Qu est-ce que le diabète? L APS ET LE DIABETE Le diabète se caractérise par un taux de glucose ( sucre ) trop élevé dans le sang : c est l hyperglycémie. Cette hyperglycémie est avérée si à 2 reprises

Plus en détail

Questionnaire pour les enseignant(e)s

Questionnaire pour les enseignant(e)s info@educatout123.fr www.educatout123.fr +31 614303399 L enfant qui bouge beaucoup! C est un fait, un enfant bouge beaucoup, il a besoin de se dépenser. Il arrive même parfois qu on n arrive plus à tenir

Plus en détail

Conférence sur l addiction au numérique du 21 mars 2013

Conférence sur l addiction au numérique du 21 mars 2013 Conférence sur l addiction au numérique du 21 mars 2013 Intervenants : Dr NEKAA (addictologue praticien hospitalier) Mme Crouzet (police nationale) Dr NEKAA Il ne faut pas diaboliser les jeux vidéo, internet

Plus en détail

AMINES BIOGENIQUES. Dopamine/Noradrénaline/Adrénaline (CATECHOLAMINES) Sérotonine/Histamine/Dopamine

AMINES BIOGENIQUES. Dopamine/Noradrénaline/Adrénaline (CATECHOLAMINES) Sérotonine/Histamine/Dopamine AMINES BIOGENIQUES Dopamine/Noradrénaline/Adrénaline (CATECHOLAMINES) Sérotonine/Histamine/Dopamine Effets physiologiques des bioamines via le systeme nerveux autonome Cardiovasculaire: Augmentation du

Plus en détail

Les aspects psychologiques de la paralysie cérébrale : répercussions et enjeux dans le parcours de vie.

Les aspects psychologiques de la paralysie cérébrale : répercussions et enjeux dans le parcours de vie. Les aspects psychologiques de la paralysie cérébrale : répercussions et enjeux dans le parcours de vie. Sarah CAILLOT, Psychologue Réseau Breizh IMC- Pôle MPR St-Hélier (Rennes)- Journée Inter-régionale

Plus en détail

Migraine et Abus de Médicaments

Migraine et Abus de Médicaments Migraine et Abus de Médicaments Approches diagnostiques et thérapeutiques des Céphalées Chroniques Quotidiennes Pr D. DEPLANQUE Département de Pharmacologie médicale EA 1046, Institut de Médecine Prédictive

Plus en détail

L utilisation de l approche systémique dans la prévention et le traitement du jeu compulsif

L utilisation de l approche systémique dans la prévention et le traitement du jeu compulsif L utilisation de l approche systémique dans la prévention et le traitement du jeu compulsif Isabelle Cyr, B.sc. Psychologie. B.sc. Service social. T.s. Thérapeute Josée Dostie, B.A. Psychologie. Thérapeute

Plus en détail

Troubles psychiques de la grossesse et du post-partum Q19. Psychiatrie adulte Module D Pr Jean Louis Senon Année universitaire 2002-2003

Troubles psychiques de la grossesse et du post-partum Q19. Psychiatrie adulte Module D Pr Jean Louis Senon Année universitaire 2002-2003 Troubles psychiques de la grossesse et du post-partum Q19 Psychiatrie adulte Module D Pr Jean Louis Senon Année universitaire 2002-2003 Plans et objectifs Pendant la grossesse Troubles mineurs, dépressions

Plus en détail

Aider une personne à cesser de fumer UNE ÉTAPE À LA FOIS. Le cancer : une lutte à finir 1 888 939-3333 www.cancer.ca

Aider une personne à cesser de fumer UNE ÉTAPE À LA FOIS. Le cancer : une lutte à finir 1 888 939-3333 www.cancer.ca Aider une personne à cesser de fumer UNE ÉTAPE À LA FOIS Le cancer : une lutte à finir 1 888 939-3333 www.cancer.ca Documents imprimés Une étape à la fois 1 2 Pour les personnes qui ne veulent pas cesser

Plus en détail

Insuffisance cardiaque

Insuffisance cardiaque Insuffisance cardiaque Connaître son évolution pour mieux la vivre Guide d accompagnement destiné au patient et ses proches Table des matières L évolution habituelle de l insuffisance cardiaque 5 Quelles

Plus en détail

MIEUX COMPRENDRE CE QU EST UN ACCIDENT VASCULAIRE CÉRÉBRAL AVC

MIEUX COMPRENDRE CE QU EST UN ACCIDENT VASCULAIRE CÉRÉBRAL AVC MIEUX COMPRENDRE CE QU EST UN ACCIDENT VASCULAIRE CÉRÉBRAL AVC SOMMAIRE UN QUIZ POUR FAIRE UN POINT SUR MES CONNAISSANCES Un quiz pour faire un point sur mes connaissances 3 Vrai Faux Qu est-ce que l on

Plus en détail

Différents facteurs impliqués dans l addiction

Différents facteurs impliqués dans l addiction Différents facteurs impliqués dans l addiction Facteurs génétiques Neurobiologiques Circuits, métabolisme, neuroadaptation Développement Puberté Maturation cérébrale Sexe Comportement Tempérament Personnalité

Plus en détail

Apprenez à votre enfant la Règle «On ne touche pas ici».

Apprenez à votre enfant la Règle «On ne touche pas ici». 1. Apprenez à votre enfant la Règle «On ne touche pas ici». Près d un enfant sur cinq est victime de violence sexuelle, y compris d abus sexuels. Vous pouvez empêcher que cela arrive à votre enfant. Apprenez

Plus en détail

Avec un nouveau bébé, la vie n est pas toujours rose

Avec un nouveau bébé, la vie n est pas toujours rose Avec un nouveau bébé, la vie n est pas toujours rose Le «blues du post-partum» est FRÉQUENT chez les nouvelles mères. Quatre mères sur cinq auront le blues du post-partum. LE «BLUES DU POST-PARTUM» La

Plus en détail

En quoi consistera ce jeu?

En quoi consistera ce jeu? 1 Projet Comité d Education à la Santé et à la Citoyenneté inter degré Création jeu par les élèves de l école du Gliesberg, de l école Martin Schongauer et du collège Hans Arp de Strasbourg Création d

Plus en détail

Stress des soignants et Douleur de l'enfant

Stress des soignants et Douleur de l'enfant 5e rencontre francophone Suisse et France voisine de la douleur chez l enfant Stress des soignants et Douleur de l'enfant Céline ROUSSEAU-SALVADOR Psychomotricienne - Psychologue Clinicienne Service d

Plus en détail

Mieux informé sur la maladie de reflux

Mieux informé sur la maladie de reflux Information destinée aux patients Mieux informé sur la maladie de reflux Les médicaments à l arc-en-ciel Mise à jour de l'information: septembre 2013 «Maladie de reflux» Maladie de reflux La maladie de

Plus en détail

"La santé des étudiants en 2013"

La santé des étudiants en 2013 1 Dossier de Presse "La santé des étudiants en 2013" 8 ème Enquête Nationale 1999 2013 Enquête Santé MGEL Depuis plus de 60 ans, à l écoute des étudiants 2 Sommaire EmeVia et les mutuelles étudiantes de

Plus en détail

Conseils pour le traitement des douleurs persistantes

Conseils pour le traitement des douleurs persistantes Page -1- Conseils pour le traitement des douleurs persistantes Ce qu'il faut savoir avant tout, c'est que les douleurs persistantes sont des "douleurs particulières", qui doivent donc être traitées en

Plus en détail

Le guide. Don d organes. Donneur ou pas. Pourquoi et comment je le dis. à mes proches.

Le guide. Don d organes. Donneur ou pas. Pourquoi et comment je le dis. à mes proches. Don d organes. Donneur ou pas à mes proches. Le guide Pourquoi et comment je le dis Don d organes. Pourquoi est-ce si important d en parler? En matière de don et de greffe d organes, la loi française prévoit

Plus en détail

Diplôme d Etat d infirmier Référentiel de compétences

Diplôme d Etat d infirmier Référentiel de compétences Annexe II Diplôme d Etat d infirmier Référentiel de compétences Les référentiels d activités et de compétences du métier d infirmier diplômé d Etat ne se substituent pas au cadre réglementaire. En effet,

Plus en détail

Comment la proposer et la réaliser?

Comment la proposer et la réaliser? RECOMMANDATIONS Éducation thérapeutique du patient Comment la proposer et la réaliser? Juin 2007 OBJECTIF Ces recommandations visent à aider les professionnels de santé dans la mise en œuvre d un programme

Plus en détail

Programme intercantonal de lutte contre la dépendance au jeu (PILDJ) Actions neuchâteloises

Programme intercantonal de lutte contre la dépendance au jeu (PILDJ) Actions neuchâteloises 1 Programme intercantonal de lutte contre la dépendance au jeu (PILDJ) Actions neuchâteloises Luca Fumagalli Adjoint au chef du Service des établissements spécialisés et délégué du canton au groupe d accompagnement

Plus en détail

La santé. Les établissements de l entité Mutualité Santé Services

La santé. Les établissements de l entité Mutualité Santé Services 1 solidaire Apporter une réponse concrète aux besoins de la population en matière de santé, selon des principes fondamentaux de solidarité et d entraide. Développer un important réseau d œuvres sanitaires

Plus en détail

L enfant sensible. Un enfant trop sensible vit des sentiments d impuissance et. d échec. La pire attitude que son parent peut adopter avec lui est

L enfant sensible. Un enfant trop sensible vit des sentiments d impuissance et. d échec. La pire attitude que son parent peut adopter avec lui est L enfant sensible Qu est-ce que la sensibilité? Un enfant trop sensible vit des sentiments d impuissance et d échec. La pire attitude que son parent peut adopter avec lui est de le surprotéger car il se

Plus en détail

LE GRAND LIVRE Du. Pr Jean-Jacques Altman Dr Roxane Ducloux Dr Laurence Lévy-Dutel. Prévenir les complications. et surveiller la maladie

LE GRAND LIVRE Du. Pr Jean-Jacques Altman Dr Roxane Ducloux Dr Laurence Lévy-Dutel. Prévenir les complications. et surveiller la maladie Pr Jean-Jacques Altman Dr Roxane Ducloux Dr Laurence Lévy-Dutel LE GRAND LIVRE Du diabète Vivre avec le diabète à tout âge Traiter et surveiller la maladie Prévenir les complications, 2012 ISBN : 978-2-212-55509-7

Plus en détail

Un danger vous guette Soyez vigilant

Un danger vous guette Soyez vigilant Un danger vous guette Soyez vigilant Vous prenez un sédatif-hypnotique Alprazolam (Xanax ) Chlorazépate Chlordiazépoxide Chlordiazépoxideamitriptyline Clidinium- Chlordiazépoxide Clobazam Clonazépam (Rivotril,

Plus en détail

Qu est-ce que la fibrillation auriculaire? (FA)

Qu est-ce que la fibrillation auriculaire? (FA) Qu est-ce que la fibrillation auriculaire? (FA) Qu est-ce que la fibrillation auriculaire? La fibrillation auriculaire (FA) est le trouble du rythme le plus répandu. Certains signaux du cœur deviennent

Plus en détail

2È JOURNÉE NATIONALE DE FORMATION DES PHARMACIENS CANCER ET ACCOMPAGNEMENT DU PHARMACIEN : UN PREMIER PAS VERS LA RÉSILIENCE.

2È JOURNÉE NATIONALE DE FORMATION DES PHARMACIENS CANCER ET ACCOMPAGNEMENT DU PHARMACIEN : UN PREMIER PAS VERS LA RÉSILIENCE. 2È JOURNÉE NATIONALE DE FORMATION DES PHARMACIENS Avec le Haut Patronage de Madame Roselyne BACHELOT-NARQUIN, Ministre de la Santé, de la Jeunesse, des Sports et de la Vie associative CANCER ET ACCOMPAGNEMENT

Plus en détail

La prise en charge de votre épilepsie

La prise en charge de votre épilepsie G U I D E - A F F E C T I O N D E L O N G U E D U R É E La prise en charge de votre épilepsie Vivre avec une épilepsie sévère Novembre 2007 Pourquoi ce guide? Votre médecin traitant vous a remis ce guide

Plus en détail

Le VIH et votre foie

Le VIH et votre foie Le VIH et votre foie Le VIH et votre foie Que dois-je savoir au sujet de mon foie? Votre foie joue un rôle incroyablement important. Il filtre votre sang en éliminant les substances nocives (toxiques)

Plus en détail

La planification familiale

La planification familiale La planification familiale après l avortement spontané ou provoqué Introduction Les grossesses non désirées sont l une des principales raisons pour lesquelles les femmes choisissent d avorter. Beaucoup

Plus en détail

Critères de l'addiction et de la dépendance affective chez la victime de manipulateur pervers narcissique

Critères de l'addiction et de la dépendance affective chez la victime de manipulateur pervers narcissique Critères de l'addiction et de la dépendance affective chez la victime de manipulateur pervers narcissique Dépendance de la victime à une illusion, un fantasme Ces critères ont été élaborés par Goodman

Plus en détail

Donneur ou pas... Pourquoi et comment je le dis à mes proches.

Donneur ou pas... Pourquoi et comment je le dis à mes proches. L Agence de la biomédecine DON D ORGANES le guide L Agence de la biomédecine, qui a repris les missions de l Etablissement français des Greffes, est un établissement public national de l Etat créé par

Plus en détail

I. LE CAS CHOISI PROBLEMATIQUE

I. LE CAS CHOISI PROBLEMATIQUE I. LE CAS CHOISI Gloria est une élève en EB4. C est une fille brune, mince avec un visage triste. Elle est timide, peureuse et peu autonome mais elle est en même temps, sensible, serviable et attentive

Plus en détail

Contenu de la formation PSE1et PSE2 (Horaires à titre indicatif)

Contenu de la formation PSE1et PSE2 (Horaires à titre indicatif) Contenu de la formation PSE1et PSE2 (Horaires à titre indicatif) Contenu de la formation PSE1 LE SECOURISTE : 1 h 30 Indiquer le rôle et les responsabilités d un secouriste. Indiquer les connaissances

Plus en détail

Douleur et gestion de la douleur. Renseignez-vous sur les services de soutien et de soins sur www.palliativecare.org.au

Douleur et gestion de la douleur. Renseignez-vous sur les services de soutien et de soins sur www.palliativecare.org.au Douleur et gestion de la douleur Renseignez-vous sur les services de soutien et de soins sur www.palliativecare.org.au French - Pain Management Department of Health and Ageing Financé par le gouvernement

Plus en détail

Chapitre 15. La vie au camp

Chapitre 15. La vie au camp Chapitre 15. La vie au camp Chapitre 15. La vie au camp 227 1. Intensité de la vie du camp 230 2. Loin de la maison 230 A. Sentiment de sécurité 230 B. Les coups de cafard de l enfant 231 227 Un camp,

Plus en détail

Nouvelles addictions. Dr Marie VERSCHAVE Praticien hospitalier Service de médecine interne E et addictologie

Nouvelles addictions. Dr Marie VERSCHAVE Praticien hospitalier Service de médecine interne E et addictologie Nouvelles addictions comportementales Dr Marie VERSCHAVE Praticien hospitalier Service de médecine interne E et addictologie Item N 77. Addictions comportementales Diagnostiquer, évaluer le retentissement

Plus en détail

QU EST-CE QUI VOUS MÈNE: LA TÊTE OU LE COEUR?

QU EST-CE QUI VOUS MÈNE: LA TÊTE OU LE COEUR? QU EST-CE QUI VOUS MÈNE: LA TÊTE OU LE COEUR? Source: DUMONT, Nicole. Femmes d aujourd hui, Vol. 1 No. 8., janvier 1996. On dit de certaines personnes qu elles n ont pas de tête ou qu elles n ont pas de

Plus en détail

Une échelle d évaluation semistructurée. B. Gravier

Une échelle d évaluation semistructurée. B. Gravier Une échelle d évaluation semistructurée : la HCR-20 B. Gravier Exemple de jugement clinique structuré: The Historical Clinical Risk Management 20 item scale HCR - 20 Echelle utilisée par les cliniciens

Plus en détail

Addictologie. Pr Romain Moirand UF Addictologie CHU de Rennes

Addictologie. Pr Romain Moirand UF Addictologie CHU de Rennes Addictologie Pr Romain Moirand UF Addictologie CHU de Rennes Définition addiction Conduites de consommation de substances psychoactives Physiopathologie simplifiée Les différents produits Définition de

Plus en détail

2 La chaîne de survie canadienne : espoir des patients cardiaques

2 La chaîne de survie canadienne : espoir des patients cardiaques 2 La chaîne de survie canadienne : espoir des patients cardiaques Les maladies cardiovasculaires sont la principale cause de décès au Canada. Bien que leur incidence ait diminué au cours des dernières

Plus en détail

LIGNES DIRECTRICES CLINIQUES TOUT AU LONG DU CONTINUUM DE SOINS : Objectif de ce chapitre. 6.1 Introduction 86

LIGNES DIRECTRICES CLINIQUES TOUT AU LONG DU CONTINUUM DE SOINS : Objectif de ce chapitre. 6.1 Introduction 86 LIGNES DIRECTRICES CLINIQUES TOUT AU LONG DU CONTINUUM DE SOINS : ÉTABLISSEMENT DE LIENS ENTRE LES PERSONNES CHEZ QUI UN DIAGNOSTIC D INFECTION À VIH A ÉTÉ POSÉ ET LES SERVICES DE SOINS ET DE TRAITEMENT

Plus en détail

droits des malades et fin de vie

droits des malades et fin de vie DOCUMENT à CONSERVER ET À EMPORTER si VOUS êtes HOSPITALISé droits des malades et fin de vie La loi Leonetti Le respect de la personne Le rôle de votre médecin L accès aux soins palliatifs Photo couverture

Plus en détail

Etre parent-s d adolescent-e

Etre parent-s d adolescent-e LA LETTRE AUX PARENTS N o 1 Chers parents, Etre parent d un-e adolescent-e n est pas toujours une chose facile, vous le savez bien! Bien sûr, vous vous réjouissez de voir grandir votre enfant, et de lui

Plus en détail

Pour réduire sa consommation Ouvrons le dialogue

Pour réduire sa consommation Ouvrons le dialogue Alcool Pour réduire sa consommation Ouvrons le dialogue Pour réduire sa consommation Alcool Vous envisagez de réduire votre consommation de boissons alcoolisées, mais vous vous posez des questions : vous

Plus en détail