Bilan Développement durable en Limousin LES SYNTHÈSES. Novembre Mai 2013

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1 Développement durable en Limousin LES SYNTHÈSES n 28 Novembre 2014 Mai 2013 Bilan 2013 En 2013, l activité dans le secteur des transports continue de souffrir de la conjoncture économique, à l exception des ventes de véhicules neufs. La fréquentation des autoroutes et aéroports limousins est stable par rapport à 2012, alors que le transport express régional connaît un léger fléchissement. Direction régionale de l Environnement, de l Aménagement et du Logement Limousin

2 Nombre d entreprises : une amélioration par rapport à 2012 Créations d entreprises dans le secteur des transports en Limousin En 2013, le nombre de créations d entreprises dans le secteur des transports est en légère hausse par rapport à 2012 avec 48 créations contre 44. Ceci constitue un niveau record pour la région. Au niveau national, créations ont été enregistrées, soit une hausse de 12,3 %. La part des auto-entreprises reste stable. Elles représentent 18,8 % des créations, bien en deçà toutefois du taux atteint en 2011 (près de 38 %). Sources : INSEE, répertoire SIRENE Défaillances d entreprises dans le secteur des transports en Limousin Source : Banque de France En 2013, le secteur enregistre 18 entreprises en situation de défaillance, principalement au cours du premier semestre. Bien qu en baisse de 10 % par rapport à 2012, ce niveau reste élevé. Au niveau national, le nombre de défaillances reste stable. Davantage de demandeurs d emploi et légère reprise de l intérim 5000 Demandeurs d emploi dans le secteur des transports en Limousin Depuis janvier 2012 en Limousin, le seuil de demandeurs d emplois de catégorie A, B ou C dans le domaine des transports est franchi et leur nombre augmente. Entre 2008 et 2013, la progression moyenne est de +10 % par an. Toutefois, cette hausse semble ralentir : en 2013, elle est de +4,7 %. Près de la moitié des demandeurs d emploi sont au chômage depuis plus d un an. La part de demandeurs de catégorie A demeure stable entre 60 % et 70 % selon la période de l année. Après une année 2012 difficile, le nombre d offres déposées pour ces métiers poursuit son recul (-19,2 %). Ainsi, seulement offres ont ainsi été enregistrées. Le repli est plus fortement marqué pour les offres d emploi de moins de six mois (-24,5 %) que pour les offres durables (-8,5 %). En revanche, le recours au travail intérimaire, qui permet aux entreprises de faire face aux mouvements conjoncturels, progresse. Le nombre de contrats conclus est en augmentation de 21 % par rapport à 2012, retrouvant ainsi le niveau record de janv-12 mars-12 mai-12 juil-12 sept-12 nov-12 janv-13 mars-13 mai-13 juil-13 sept-13 nov-13 Source : DIRECCTE Limousin Cat. ABC Cat. A Emploi salarié et intérim dans le secteur des transports en Limousin (base 100 au T1 2011) Sources : INSEE, DIRECCTE Limousin

3 Les ventes de véhicules redémarrent dans le Limousin Immatriculations de voitures neuves (base 100 en septembre 2012) En 2013, voitures neuves ont été immatriculées dans le Limousin, soit 3 % de plus qu en Cette tendance contraste avec le niveau national : -5 % d immatriculations en 1 an. On observe une baisse entre juin et août. Cette année cette chute est très marquée (-50 %). Ainsi, le mois d août, avec moins de nouvelles immatriculations, constitue le plus faible niveau atteint depuis plus de 10 ans. Le nombre d immatriculations de véhicules lourds (camions, Véhicule Automoteur Spécialement Aménagé pour le transport de Personnes (VASP) de plus de 3.5 T de PTAC et tracteurs routiers) progresse de 1,7 % en Limousin entre 2012 et Au niveau national, ce nombre diminue de 1,3 %. Sur les 492 nouvelles immatriculations en région, près de la moitié concernent des tracteurs routiers. Après une baisse de 12 % en 2012, les immatriculations de véhicules utilitaires légers (camionnettes et VASP de moins de 3.5 T de PTAC) se stabilisent en 2013 alors qu elles diminuent de 4 % au niveau national. Suite à la forte chute de 2012 (-50 %), les immatriculations d autobus et autocars repartent à la hausse et atteignent 160 unités, retrouvant ainsi le niveau de Cela représente une augmentation de 125 % en un an, alors que la progression nationale est de +14,5 %. Immatriculations de véhicules lourds en Limousin Des nouvelles voitures plus propres Émissions moyenne de CO 2 des voitures neuves (g/km) Avant la mise en place des nouveaux seuils de malus à l achat de véhicules polluants en janvier 2013, l émission moyenne de CO 2 des voitures neuves était de 125 g dans le Limousin. En janvier 2013, elle a chuté de 8 %. Elle a encore diminué pour atteindre 113 g en octobre mais remonte en décembre à 117 g, soit 2 g de moins que le niveau national. Répartition des immatriculations de voitures neuves en Limousin par émissions de CO 2 (g/km) De plus, la moyenne du Limousin évolue dans l ensemble de la même manière que la moyenne nationale en lui restant globalement inférieure. Après avoir fortement chuté entre les mois de décembre 2012 et janvier 2013 (-56 % de nouvelles immatriculations), la part de véhicules très polluants (plus de 130 g de CO 2 ) diminue plus lentement en 2013 pour atteindre 17 % des nouvelles immatriculations en octobre. Elle remonte à 22 % en décembre. La part des véhicules peu polluants (90 g de CO 2 ou moins) est globalement en augmentation : le nombre de nouvelles immatriculations pour ces véhicules a augmenté de 58 % entre décembre 2012 et décembre 2013 et représente 8 % des immatriculations de voitures neuves en décembre

4 Une stabilité de la fréquentation des aéroports limousins Fréquentation des aéroports du Limousin (passagers hors transit) Le trafic aérien de voyageurs se maintient en 2013 après la baisse de 8 % de Ainsi, passagers ont été accueillis dans les aéroports limousins. Si le trafic international affiche une progression de voyageurs, le trafic national subit une baisse de fréquentation de passagers. La part du low-cost est en hausse modérée (+2,5 points) et représente près des trois quarts des voyageurs. Après un premier trimestre peu favorable par rapport à celui de l année précédente, la fréquentation repart à la hausse en enchaînant 6 mois consécutifs d activité supérieure à Une rechute au 4 e trimestre freine cette embellie. Sources : Aéroport de Limoges-Bellegarde, Aéroport de Brive - Vallée de la Dordogne Fréquentation des aéroports limousins par type de vol Suite à la mise en place de nouvelles liaisons internationales, l aéroport de Brive-la-Gaillarde affiche une croissance de près de 12 % du nombre de voyageurs transportés et enregistre son meilleur résultat. L activité de l aéroport de Limoges-Bellegarde est en légère diminution (-2,3 %). Ce phénomène concerne le trafic national (-17 %), avec pour causes principales un nombre de mouvements en baisse et la réduction de la taille des avions sur la liaison avec Orly. Sources : Aéroport de Limoges-Bellegarde, Aéroport de Brive - Vallée de la Dordogne Transport Express Régional : un léger fléchissement du trafic en 2013 Fréquentation des lignes TER exploitées par la SNCF (en milliers de Voyageurs Km) La fréquentation des lignes TER exploitées par la SNCF se contracte de 2,4 % par rapport à La baisse touche la majorité des lignes, et notamment la ligne la plus fréquentée Limoges/Périgueux (-8,1 %). En revanche, deux lignes connaissent des hausses de fréquentation significatives : Limoges/Montluçon (+14,5 %) et Limoges/ Uzerche/Brive (+11,6 %). Sources : SNCF - 4 -

5 Un trafic stable sur les autoroutes de la région Le trafic moyen journalier reste globalement stable sur l A20 dans sa traversée du Limousin. Les variations sont comprises entre -0,9 % et +1,7 % selon les sections. Le trafic est en légère hausse sur la traversée de l agglomération de Limoges (+0,4 %) alors qu il est stable sur la traversée de l agglomération de Brive-La-Gaillarde. Le trafic de poids lourds est stable sur la partie haut-viennoise (+0,25 %) alors qu il fléchit sur la partie corrézienne (-1,5 %). Suite à la baisse de 2012, le trafic global sur l A89 reprend sa progression, avec des hausses variant de 0,7 % à 2,1 % selon les sections. Seule la zone entre St-Germain-les-Vergnes et Tulle Nord marque le pas (-1,8 %). Le trafic de poids lourds se contracte sur la partie Ouest de l autoroute, la baisse atteignant plus de 5 % en moyenne sur cet axe. En revanche, il est en légère augmentation sur la partie Est, au-delà de Tulle Nord (+0,3 % en moyenne). Fréquentation des autoroutes limousines à différents point de comptage Sources : DIRCO, Vinci autoroutes-asf Le transport de marchandises au plus bas depuis 2007 Flux routiers de marchandises (en millions de Tkm) Après une baisse continue en 2012, l activité de transport routier de marchandises redémarre au 1 er semestre 2013 (+10 % par rapport au semestre précédent), puis se contracte au 2 nd semestre (-7,5 % par rapport au premier semestre). Sur l année 2013, l ensemble des flux (calculés en tonneskilomètres) diminue de 5 %, atteignant ainsi leur niveau le plus bas depuis À l échelle nationale, les échanges sont stables. En Limousin, les flux entrants sont les plus fortement touchés (-12 %) tandis que les flux sortants se stabilisent (-2 %). La distance moyenne parcourue est également en baisse (118 km contre 129 km). Sources : MEDDE/SOeS Flux routiers du Limousin par sens (en millions de Tkm) Sur l ensemble de l année, le transport pour compte d autrui subit lui aussi la crise (-5,7 %). Il représente ainsi 82 % des tonnes-kilomètres du fret routier, contre 83,4 % en Sources : MEDDE/SOeS - 5 -

6 Sources Démographie des entreprises de transport Les créations et défaillances d entreprises sont celles du secteur des transports (secteur HZ de la NAF Rev2). La série des créations d entreprises est constituée à partir des informations du répertoire Sirene. La série des défaillances est issue de la Banque de France et mobilise des informations collectées directement auprès des greffes des tribunaux de commerce, complétées par les données du BODACC (Bulletin officiel d annonces civiles et commerciales). Les séries de la Banque de France couvrent les redressements et liquidations judiciaires, en date de jugement. Catégories de demandeurs d emploi Les demandeurs d emploi inscrits à Pôle emploi sont regroupés en différentes catégories. À des fins d analyse statistique, les données sur les demandeurs d emploi inscrits à Pôle emploi sont présentées en fonction des catégories suivantes : catégorie A : demandeurs d emploi tenus de faire des actes positifs de recherche d emploi, sans emploi catégorie B : demandeurs d emploi tenus de faire des actes positifs de recherche d emploi, ayant exercé une activité réduite courte (i.e. de 78 heures ou moins au cours du mois) catégorie C : demandeurs d emploi tenus de faire des actes positifs de recherche d emploi, ayant exercé une activité réduite longue (i.e. de plus de 78 heures au cours du mois). Ancienneté sur les listes de Pôle emploi L ancienneté d inscription à la fin du mois sur les listes d un demandeur d emploi inscrit à Pôle emploi mesure le nombre de jours qu il a passé sur les listes (en catégories A, B, C). Cette notion se rapporte aux effectifs de demandeurs d emploi inscrits en catégorie A, B, et C. Emploi salarié L Insee publie des estimations trimestrielles d emploi salarié dans les secteurs marchands non agricoles en France métropolitaine. Le champ des secteurs dits «principalement marchands non agricoles» couvre 15 des 17 postes de la nomenclature d activités française (NAF). Il regroupe les activités les plus sensibles à la conjoncture. Le Répertoire Statistique des Véhicules Routiers (RSVERO) Ce répertoire provient du service de l observation et des statistiques (SOeS) du ministère de l Écologie, du Développement durable et de l Énergie. Il recense les véhicules routiers immatriculés sur le territoire français (départements d outre-mer compris) à partir des informations transmises par le ministère de l Intérieur (agence nationale des titres sécurisés) issues du système d immatriculation des véhicules (SIV). Trafic routier Le trafic tous véhicules correspond à la moyenne journalière de la fréquentation de tous les véhicules confondus circulant à un point de comptage donné pour tous les jours de l année. Le trafic poids lourds est une moyenne journalière de la fréquentation des véhicules de plus de 6 mètres de long à un point de comptage donné. Transport routier de marchandises Les données issues de l enquête TRM concernent les tonnages de véhicules routiers de transport de marchandises : sous pavillon français (pays d immatriculation du véhicule tracteur) sans considération de la localisation géographique de l entreprise (ou de l établissement) qui utilise les véhicules. Les données transmises reflètent uniquement l activité de transport générée par la région, considérée en tant que lieu de chargement ou de déchargement. Direction régionale de l Environnement, de l Aménagement et du Logement du Limousin 22, rue des Pénitents Blancs CS Limoges cedex Tél : Fax : Mél : DREAL-Limousin@developpement-durable.gouv.fr Directeur de publication : Christian MARIE Chef de projet : Vincent MONCHATRE Rédacteurs : Vincent MONCHATRE, Jean-Philippe POUJADE Crédit photos : DREAL Relecture : Sylvie CHAMPOUGNY, Colette DEFRANCQ Réalisation DREAL/Communication/Jean-Michel PLUMART Dépôt légal : à parution N ISSN : X Ministère de l Écologie, du Développement durable et de l Énergie

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