Mise à jour : octobre 2014

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1 Mise à jour : octobre 2014 Les conditions de culture sous abri sont favorables à la mise en œuvre de stratégies de protection intégrée qui donnent priorité à des méthodes alternatives aux produits phytosanitaires. Pour réussir, des règles de prévention et de suivi doivent être respectées. Elles sont présentées dans ce livret en même temps que des moyens de protection biologique, mécanique et chimique raisonnée adaptés aux cultures de tomate sous abri. Pour tout renseignement complémentaire, consultez votre conseiller : Ce document est disponible sur le site Elaboration : APREL, Chambres d Agricultures 13, 84, 06 CETA maraîchers 13 et 84, Ctifl, GRAB, Rougeline, AZ Méditerranée Coordination : Anne Terrentroy - Chambre d Agriculture des Bouches du Rhône Anthony Ginez et Claire Goillon - APREL Les produits cités dans ce document ont été choisis parmi les spécialités commerciales ayant une autorisation de mise sur le marché (AMM). La liste n est pas exhaustive. D autres produits autorisés sur tomate peuvent être utilisés. L exactitude des informations de ce document a été vérifiée avec soin. Cependant, en aucun cas, l APREL et les rédacteurs ne pourront être tenus pour responsables d une erreur ainsi que des conséquences quelles qu elles soient, qui pourraient en résulter. Seules les informations figurant sur l étiquette font foi.

2 S O M M A I R E Les bases d une protection réussie... 3 Les méthodes de protection disponibles... 3 Recommandations pour l utilisation des produits phytosanitaires... 4 Une méthode pour suivre l état sanitaire des cultures... 5 Prophylaxie : nettoyage, désinfection, entretien des abris et de l'environnement... 6 Les résistances des variétés de tomate... 7 Le sol et le substrat... 8 La pépinière... 8 Précautions à prendre en début de culture... 9 Protection en cours de culture Insectes et acariens Aleurodes Pucerons Mouches mineuses Thrips Chenilles phytophages Punaises et cochenilles Acariens Champignons Botrytis Oïdium Cladosporiose Mildiou Champignons du sol et du substrat Bactéries Clavibacter michiganensis (Corynebacterium), moelle noire, autres Virus Complément d information sur les produits cités dans le document Information DRE et mélanges Tableaux classement, phrases de risques, DRE, DAR, mélanges, ZNT, LMR Tableaux utilisation en protection intégrée Pour en savoir plus, documents et sites à consulter Attention : Avec la mise en place du nouveau catalogue des usages et du nouveau système d étiquetage qui doit remplacer définitivement le système préexistant en 2015, la période actuelle est une période transitoire en matière d étiquetage. Les informations sur les produits données dans ce livret sont indicatives et s appuient sur des documents disponibles actuellement ; elles sont susceptibles d évoluer prochainement. Avant toute utilisation d un produit phytosanitaire, lire attentivement l étiquette et respecter les usages, doses, conditions et précautions d emploi. Légende des tableaux de l ensemble du chapitre «Protection en cours de culture» Le nouveau catalogue des usages a été mis en application. Les nouveaux usages sont indiqués au dessus des tableaux de produits. Pour plus d information sur les nouveaux usages, se référer aux étiquettes des produits mises à jour. (1) DAR : Délai d emploi Avant Récolte (2) DRE : Délai de REntrée (3) PI : Protection Intégrée (4) DAR non indiqué - sauf dispositions prévues dans l AMM, il ne doit pas être inférieur à 3 jours - voir l étiquette s.a. : substance active? Produit concerné par la réglementation particulière sur les mélanges Produit utilisable en protection intégrée Produit utilisable en protection intégrée, avec prudence Produit non utilisable en protection intégrée Peu ou pas de données

3 Les bases d une protection réussie Y Un environnement sain pour les cultures à l'intérieur comme à l'extérieur des abris, sans oublier le sol ou le substrat. Y Des pratiques culturales optimisées qui favorisent le développement harmonieux et la résistance des plantes. Y Un responsable sanitaire désigné dans chaque exploitation. Y Du personnel formé pour repérer les ravageurs ou maladies et les signaler dès le début des attaques au responsable sanitaire. Y Des observations régulières et précises pour détecter les attaques dès leur début et suivre l'évolution des ravageurs, maladies et auxiliaires. Ceci permet de prendre au bon moment les décisions les plus appropriées. Y Des interventions rapides pour ne pas laisser les ravageurs et maladies se développer. Plus une attaque est importante, plus il est difficile de l'enrayer. Une intervention peut être un apport d'auxiliaires, une technique culturale adaptée ou un traitement. Y Des documents de suivi simples et tenus à jour qui permettent à tous les partenaires de visualiser et d'analyser rapidement la situation. Y Des auxiliaires de bonne qualité, adaptés au ravageur et lâchés au bon moment : tout délai ou défaut de qualité peut compromettre la réussite de leur installation. Y Des traitements raisonnés, appliqués avec soin et qui tiennent compte des auxiliaires. Observer régulièrement les cultures. Intervenez rapidement. Ne laissez pas maladies et ravageurs se développer. Maintenez la protection jusqu en fin de culture Les méthodes de protection disponibles Ce document présente des méthodes de prévention et de lutte disponibles pour protéger les cultures de tomate sous abri contre les maladies et les ravageurs. Ces méthodes sont complémentaires. Elles visent d abord à éviter ou limiter les risques d attaque puis, si l agresseur arrive malgré tout, à éviter un développement qui nuise à la culture. La priorité est donnée aux méthodes alternatives. Quand celles-ci sont insuffisantes, on a recours à une lutte chimique raisonnée. L utilisation combinée de l ensemble de ces méthodes constitue la «protection intégrée». Y Nettoyage et entretien du matériel, des abris et des abords pour limiter les risques de contamination. Y Observations régulières des cultures pour repérer rapidement les problèmes et agir en conséquence. Y Choix du matériel végétal : utilisation de variétés résistantes, greffage, choix de variétés adaptées au créneau de production et aux équipements de l exploitation Y Techniques culturales qui mettent les plantes dans des conditions optimales et/ou défavorisent les agresseurs : aération des abris, irrigation et fertilisation adaptées, palissage et ébourgeonnage réguliers, taille nette Y Lutte mécanique : filets anti insectes, pièges englués, effeuillage pour éliminer des larves d insecte, retrait des racines ou des plantes contaminées Y Apport d insectes auxiliaires dans les cultures pour lutter contre certains ravageurs. Y Leur utilisation impose un suivi particulièrement rigoureux et une stratégie qui favorise leur développement. La vigilance s impose notamment en matière de traitements. Y Dans certains cas, ces stratégies favorisent également l arrivée dans les cultures d auxiliaires indigènes. Y Application raisonnée de produits phytosanitaires, en complément des autres méthodes si nécessaire pour ne pas dépasser le seuil de nuisibilité. Macrolophus pygmaeus, auxiliaire prédateur polyphage, au coeur des stratégies de protection intégrée contre aleurodes et Tuta absoluta. 3

4 Recommandations pour l utilisation des produits phytosanitaires Y Prendre toutes les mesures nécessaires pour la protection des applicateurs (combinaison, gants, masque adapté ) et de l environnement. Y Suivre les indications données sur l étiquette, vérifier l'autorisation de Mise sur le Marché (AMM) et lire attentivement les phrases de risque et les conseils de prudence. Y Respecter les conditions d'emploi des produits : dose, délai d emploi avant récolte (DAR), mode d'application, délai de rentrée dans la parcelle (DRE), mélanges autorisés, restrictions d emploi Y Contrôler et régler régulièrement le matériel de traitement. Soigner l'application pour une efficacité optimale. Ne pas traiter aux heures chaudes (risque de phytotoxicité ou de perte d efficacité). Y En protection intégrée, tout traitement doit tenir compte des auxiliaires présents ou à venir dans la serre, pour ne pas gêner leur installation et/ou leur maintien. Le choix du produit, le moment du traitement et sa localisation sous l abri ou sur la plante sont raisonnés au cas par cas : Certains produits ne doivent pas être utilisés D autres peuvent l être mais "avec prudence" et s ils sont bien placés par rapport aux lâchers et au stade des auxiliaires D autres enfin sont peu toxiques pour les auxiliaires. En cas de doute, consulter le fournisseur d auxiliaires ou un conseiller et dans tous les cas, faire attention à l effet direct des pulvérisations sur les auxiliaires. Un contrôle avec du papier hydrosensible permet de vérifier la qualité de la pulvérisation Y Prendre les mesures nécessaires pour la protection des bourdons et éventuellement d autres insectes pollinisateurs. Voir l étiquette des produits et les tableaux p.29 à 31. Y Alterner les familles de produits autant que possible pour limiter les risques de résistance. Y Il est parfois intéressant de localiser les traitements (foyers, début d attaque ). Y Ranger les produits dans leur emballage d origine, dans un local réservé à cet usage et conforme à la réglementation. Y Enregistrer les traitements sur un registre (obligation réglementaire). Y Participer aux collectes d Emballages Vides de Produits Phytosanitaires (EVPP) et de Produits Phytosanitaires Non Utilisés (PPNU) qui sont organisées régulièrement. Pour en savoir plus, contacter votre technicien ou votre distributeur. Y Respectez la réglementation sur l utilisation, les mélanges et le stockage des produits phytosanitaires et sur la protection des applicateurs et de l environnement. 4 Y Les tomates commercialisées doivent respecter la Limite Maximale de Résidus (LMR) autorisée.

5 Une méthode pour suivre l état sanitaire des cultures Une surveillance rigoureuse et régulière des plantes est indispensable pour maîtriser la protection sanitaire. La méthode de suivi décrite ici, mise au point par le Ctifl et l'aprel, propose des étapes clés et une technique d'échantillonnage. Elle complète les observations régulières réalisées avec l aide des personnes qui travaillent sous l abri. En pépinière Mettre des panneaux jaunes englués (plus éventuellement quelques panneaux bleus, plus spécifiques du thrips), observer les plants, intervenir si nécessaire. A la mise en place des plants sous l abri Mettre des panneaux jaunes englués qui seront observés lors de chaque visite. Ils seront renouvelés régulièrement jusqu'aux lâchers d'auxiliaires. Tous les 8 jours puis tous les 15 jours si la situation le permet Faire des observations pour estimer les populations de ravageurs et d auxiliaires et suivre leur évolution. Observer chaque plante entièrement en commençant par le haut (apex). Attention : les adultes de Bemisia tabaci se répartissent sur toute la hauteur de la plante alors que ceux de Trialeurodes vaporariorum se trouvent surtout à l apex Observer d'abord les plantes repérées et les zones à risque connues (points chauds, allées, bords de parois ). Puis observer rapidement toutes les zones de la serre ou des tunnels de référence (2 à 3 par bloc), en s arrêtant sur 10 à 15 plantes prises au hasard. A l'issue de chaque séance, écrire en quelques mots le bilan des observations, les questions qui se posent et les décisions prises. Si nécessaire, contacter rapidement le conseiller ou le fournisseur d'auxiliaires. 8 à 10 jours après la mise en place, une étape essentielle : l état des lieux sanitaire Effectuer un contrôle minutieux de 1% des plantes (100 plantes maximum) sur l ensemble de la serre ou dans 2 à 3 tunnels de référence par bloc (zones à risques ) pour faire le point sur l'état sanitaire de la culture et repérer les premiers aleurodes (adultes, pontes, larves) et autres insectes (notamment Tuta), acariens ou maladies. Marquer de façon très visible (bande de chantier, clip ) quelques-unes des plantes sur lesquelles ces premiers ravageurs ont été repérés. Lors des observations ultérieures, pendant plusieurs semaines, elles serviront de repères pour voir l'évolution des populations et éventuellement du parasitisme. Si on ne trouve pas de ravageurs lors de ce contrôle, il faudra marquer des plantes repères plus tard. Ce premier contrôle, bien que concernant un grand nombre de plantes, est assez rapide car les plantes observées ont peu de feuilles. Dans le cadre du suivi de Tuta absoluta, un second contrôle de ce type 8 jours après le premier est recommandé. Informez vous également sur les observations du réseau d épidémiosurveillance PACA dans le Bulletin de Santé du Végétal (BSV) maraîchage publié sur les sites de la DRAAF PACA (draaf.paca.agriculture.gouv.fr), des Chambres d Agriculture de PACA, des Bouches-du-Rhône ( et des Alpes Maritimes ( et de l APREL ( utiles). Le site permet de s inscrire et de recevoir directement et gratuitement le BSV PACA par mail. 5

6 Prophylaxie : nettoyage, désinfection, entretien des abris et de l'environnement En fin de culture L'objectif de la protection sanitaire est de maintenir les plantes saines jusqu'à la fin de la culture. Cependant, il peut rester sur les plantes ou sur des adventices des maladies et des ravageurs (aleurodes, Tuta, pucerons, thrips, punaises, mouches mineuses, acariens...), même en faible quantité. Il est indispensable de les détruire, notamment lorsqu'il s'agit de vecteurs potentiels de virus (aleurodes, thrips, pucerons ) pour éviter qu'ils ne partent dans l'environnement, sur les cultures voisines ou qu'ils ne se maintiennent dans les structures de l abri en attendant la culture suivante. Après avoir évalué les risques pour les cultures voisines et les cultures suivantes, appliquer si nécessaire après la dernière récolte et avant d arracher ou de laisser flétrir les plantes, serre fermée, un traitement insecticide et/ou un acaricide. Si besoin, renouveler le traitement avant de sortir les plantes. Un affichage à toutes les entrées doit interdire l accès aux serres et aux tunnels et la récolte des fonds de cueille. Si on envisage de conduire la culture suivante en protection intégrée, ne pas utiliser pour ce traitement des produits dont la persistance d action pourrait gêner l'installation des auxiliaires, ou prévoir un rinçage à l'eau des structures et du matériel qui auront reçu ces produits. Au moment de l'arrachage, contrôler l'état des racines pour repérer d éventuelles maladies du sol ou des nématodes et pouvoir agir en conséquence. Après arrachage, sortir rapidement de la serre les plantes et tous les déchets végétaux puis les détruire ou les évacuer au plus vite. Lors du stockage ou du transport, isoler ces déchets de l'environnement (eau, air) en les couvrant d'une bâche, par exemple. Quand les abris sont vides : nettoyage, entretien, désinfection et vide sanitaire Désherber à la main l'intérieur des serres sans oublier les doubles cloisons. Maintenir les abords des serres propres et entretenus. Nettoyer à l eau puis désinfecter en mouillant bien les structures des serres contre bactéries, champignons et virus qui peuvent s y conserver. Nettoyer et désinfecter le réseau d irrigation et le matériel utilisé dans la serre (chariots, échasses, couteaux...). Utiliser des produits de désinfection autorisés pour ces usages en respectant les doses et précautions d'emploi. Réparer, équiper et organiser la serre pour éviter au maximum les entrées de ravageurs : changer les vitres cassées, colmater les trous, condamner des portes, installer des panneaux ou bandes jaunes pour la détection et le piégeage des ravageurs installer si possible des sas ou des doubles portes et éventuellement poser des filets antiinsectes. Quand la serre est nettoyée et munie de pièges jaunes, observer une période de vide sanitaire complet aussi longue que possible avec un minimum de sept jours. Éviter tout risque de contamination par du matériel, des plantes ou des personnes. Avant l introduction des plants dans la serre Pour les serres verre et chapelles plastique, installer aux entrées un pédiluve contenant une solution désinfectante avec une lame d eau suffisante. Il devra être bien positionné et assez grand pour ne pas être contourné ou enjambé. Contrôler visuellement l'état sanitaire des plants. En cours de culture Maintenir les abris et les abords propres et entretenus. Assurer une surveillance continue des plantes. Travailler en dernier les zones touchées par des maladies ou ravageurs afin de limiter les risques de les disperser (indispensable dans certains cas, comme Clavibacter). Prendre les mesures nécessaires pour éviter les risques sanitaires liés aux personnes qui entrent dans la serre (tenues de travail, autorisations d'accès, portes fermées, vêtements, gants et chaussures de protection ). Veiller à ce que les pédiluves soient entretenus, remplis régulièrement et qu'ils ne s'encrassent pas. Pour l'élimination des déchets de taille, prendre les mêmes précautions que pour les déchets de fin de culture afin d'éviter la dissémination de ravageurs et de maladies. 6

7 Les résistances des variétés de tomate Voici la liste des résistances aux maladies ou ravageurs que peuvent présenter les variétés de tomate et de porte-greffe pour tomate actuellement commercialisées. Nouveau code Niveau de résistance Ancien code Virus Tomato torrado virus ToTV HR Tomato mosaic virus ToMV HR Tm Virus de la mosaïque de la tomate (inclut la résistance au virus de la mosaïque du tabac TMV) Tomato spotted wilt virus TSWV HR / IR TSWV Virus de la maladie bronzée de la tomate Tomato yellow leaf curl virus TYLCV IR TYLCV Virus des feuilles jaunes en cuillère Champignons Alternaria alternata f.sp. lycopersici Aal HR Fulvia fulva (ex Cladosporium fulvum) Ff A-E HR C5 Cladosporiose HR : haute résistance IR : résistance intermédiaire Fusarium oxysporum f.sp. lycopersici Fol HR F2 Fusariose vasculaire Fusarium oxysporum f.sp. radicis-lycopersici For HR / IR FORL Fusariose racinaire Leveillula taurica (= Oidiopsis sicula) Lt HR / IR Lt Oïdium neolycopersici (ex O. lycopersici) On IR Oï Phytophthora infestans Pi IR Pyrenochaeta lycopersici Pl HR / IR K Corky-root Stemphylium solani Ss HR Stemphylium botryosum f.sp. lycopersici Sbl HR Stemphylium lycopersici Sl HR Verticillium albo-atrum - Verticillium dahlia Va/Vd HR V Verticiliose Bactéries Pseudomonas syringae pv. tomato Pst HR Pto Ralstonia solanacearum Rs HR / IR Xanthomonas campestris pv. vesicatoria Xcv IR Nématodes Meloidogyne arenaria Ma IR N Meloidogyne incognita Mi IR N Meloidogyne javanica Mj IR N Physiologique Silvering Si Tolérance Wi (argenture) 7 D après European Seed Association - mars 2013

8 Le sol et le substrat Il y a peu de moyens (et parfois aucun) pour une protection efficace vis à vis des maladies du sol et du substrat lorsqu'elles apparaissent en cours de culture. Il faut donc prendre en préventif les mesures nécessaires pour limiter les risques. Maladies et ravageurs du sol ou du substrat Champignons : Corky root (maladie des racines liégeuses), Fusarium vasculaire, Verticillium, FORL (Fusarium des racines et du collet), Pythium, Phytophthora, Rhizoctonia Nématodes, Insectes (y compris cochenille). Bactérie Agrobacterium sp. Mesures nécessaires pour limiter les risques En sol, rotation des familles de cultures, engrais verts, apports de matière organique permettent d entretenir le sol et contribuent à le rendre plus résistant aux bio agresseurs. Au moment de l arrachage des cultures, vérifier l'état des racines pour pouvoir agir en conséquence. S il y a des racines malades (notamment nématodes), en laisser le moins possible dans le sol. Si nécessaire, désinfecter le sol. En culture hors-sol, le substrat doit être changé. - Le choix du produit de désinfection et de la dose dépendra du bioagresseur visé. - La solarisation est efficace pour limiter certains bioagresseurs du sol. Consulter un conseiller et la fiche «La solarisation en maraîchage» Ressources- APREL/GRAB/CRA PACA 2011 sur le site Choisir en priorité des variétés ayant une large gamme de résistances aux maladies du sol ou greffer sur un porte-greffe de type KNVFFr (ancienne nomenclature). Attention cependant au risque de contournement des résistances si on utilise régulièrement le même porte-greffe. Favoriser l'installation, le développement et le maintien en bon état du système racinaire avec : - Un travail du sol soigné, sur un sol ressuyé. - Des irrigations et des températures contrôlées et adaptées aux besoins des plantes, - En hors-sol, un substrat aéré et sain. Attention aux substrats réutilisés. Traitements Consulter la liste des produits autorisés : - pour le traitement et la désinfection du sol avant culture, - en pépinière (voir en page 9) et en cours de culture (voir en page 23) contre fonte des semis, Pythium, Phytophthora Respecter les conditions d emploi Galles de nématodes sur racines Plant greffé conduit sur deux têtes Racines saines en culture sur substrat 8 La pépinière Si les plants sont élevés chez un pépiniériste, s informer sur la protection sanitaire prévue et réalisée. En protection intégrée, s assurer que les traitements prévus sont compatibles avec des apports ultérieurs d auxiliaires. Les plants doivent être accompagnés d un passeport phytosanitaire. La serre à plants isolée et nettoyée avec soin Éviter de placer la pépinière près d'une vieille culture ou d'une culture infestée ou de plantes ornementales à risque. Sinon l'isoler au maximum. Maintenir les abords propres et entretenus. Désherber à la main l'intérieur de la serre. L acquisition de plants de tomate mais aussi d'autres plantes pouvant porter des insectes, des virus ou leurs vecteurs, provenant de régions contaminées présente un risque important d'introduction de maladies et ravageurs. Nettoyer soigneusement puis désinfecter la serre et le matériel (terrines, plateaux...) car certains champignons, bactéries et virus peuvent s y conserver. Utiliser un produit autorisé pour cet usage et respecter les doses et les précautions d'emploi. Recouvrir le sol d'un paillage plastique. Installer des panneaux englués jaunes et bleus plusieurs jours avant le semis.

9 Eviter tout risque de contamination par du matériel, des plantes et des personnes. Le semis - Les mottes La fonte des semis est due à divers champignons du sol : Pythium, Phytophthora, Rhizoctonia. Pour l'éviter : Choisir un support de semis sain, ne pas arroser à l'eau froide. Repiquer dans un substrat réchauffé (16 C minimum). Éviter les à-coups de température et d'arrosage. Si on utilise du terreau, il est conseillé de le traiter contre des champignons de fonte des semis (pythium, phytophthora ) avec un produit autorisé pour cet usage («champignons pythiacées» ou «champignons autres que pythiacées») en respectant les doses et conditions d'emploi : - Prévicur énergy (s.a. : propamocarbe HCL et fosétylaluminium), - Proplant (s.a. : propamocarbe HCL), - Prestop (à base du champignon Gliocladium catenulatum) Pas de référence terrain. Surveillance et protection des plants Contrôler régulièrement l'état sanitaire des plants et intervenir rapidement. Si des traitements sont nécessaires : - Ne pas concentrer les produits, même avec un atomiseur à dos. - Appliquer la dose par hectolitre (= un dixième de la dose par hectare). - Ne pas traiter aux heures chaudes. - Certains produits peuvent être agressifs sur jeunes plants. Consulter la firme ou un conseiller. - Pour les cultures en protection intégrée, s'informer pour le choix des produits de traitement auprès d'un conseiller ou du fournisseur d'auxiliaires, même si on ne prévoit les lâchers que plus tard en culture. Certains produits très rémanents ne doivent pas être utilisés. Pour d'autres, il faudra respecter un délai avant d'introduire les auxiliaires. Protection contre les insectes et acariens La nécessité d'obtenir en fin de pépinière des plants sains et indemnes de virus impose une protection soutenue contre les insectes et acariens. L'installation, dans ou sur la serre, de filets antiinsectes adaptés est indispensable. Pour aider à détecter les insectes, mettre des panneaux jaunes englués et quelques bleus, plus spécifiques du thrips. Les surveiller et les renouveler. Si nécessaire, appliquer des traitements adaptés en tenant compte des auxiliaires présents ou à venir. Des apports de l auxiliaire Macrolophus pygmaeus peuvent être réalisés dès la pépinière si des traitements non compatibles ne sont pas envisagés en pépinière et en début de culture. Leur action au moment de la pépinière est négligeable mais ces apports favorisent et accélèrent le développement et la dispersion des Macrolophus en culture. Si des lâchers sont effectués sur les plants, retirer les panneaux englués qui peuvent piéger des Macrolophus. Protection contre les maladies Soigner le repiquage : respecter le stade 1 ère feuille pointée et faire attention à ne pas pincer le collet. Respecter les consignes de température, durcir les plants par un écartement adapté et une bonne aération. Pour durcir les plantes et prévenir les maladies bactériennes et le mildiou, il est possible d appliquer des traitements avec des spécialités à base de cuivre autorisées pour ces usages. Précautions à prendre en début de culture A l'arrivée des plants, contrôler leur état sanitaire. Intervenir si nécessaire. Observer aussi l'état du système racinaire. Éviter les chocs thermiques (températures trop basses ou trop élevées) en sortie de pépinière qui peuvent favoriser des attaques de Pythium. Manipuler les plants avec précaution. Les blessures au collet peuvent être à l'origine d attaques de Botrytis cinerea au pied des plantes. En sol, ne pas enterrer le collet. Après plantation, favoriser le développement du système racinaire (climat, irrigation). Pour repérer les insectes, poser au niveau des cultures, des panneaux jaunes englués et éventuellement des bleus, spécifiques du thrips. Les surveiller et les renouveler régulièrement en début de culture, surtout après un traitement. Poser également des pièges pour détection de Tuta absoluta (voir page 15). En début de culture, pour durcir les plantes et prévenir les maladies bactériennes et le mildiou, appliquer des traitements avec des spécialités à base de cuivre autorisées pour ces usages. En situation à risque de Pythium, de Phytophthora, ou d autres champignons du sol ou du substrat traiter avec des spécialités autorisées pour ces usages («champignons pythiacées» ou «champignons autres que pythiacées») - voir page 23. Les traitements sont à moduler selon la situation (en sol ou hors sol), le champignon visé et la saison. 8 à 10 jours après la mise en place des plants dans la serre, faire un état des lieux sanitaire (voir page 5). Marquer quelques plantes «foyers» qui, par la suite, serviront de repères pour la surveillance de la culture. 9

10 En cours de culture Protection contre les insectes et acariens ALEURODES L aleurode est un des principaux ravageurs de la tomate sous abri qui peut provoquer des dégâts directs et être vecteur de virus. Particulièrement difficile à maîtriser, il faut mettre en œuvre tous les moyens disponibles pour éviter l installation et le développement des populations. On peut trouver dans les cultures deux espèces d aleurodes : Trialeurodes vaporariorum Bemisia tabaci Trialeurodes vaporariorum Bemisia tabaci Aleurode "classique" des serres Peut provoquer l apparition de miellat et de fumagine et être vecteur de virus : ToCV et TICV. Les adultes se tiennent essentiellement sur le haut des plantes. L adulte a la forme d un petit triangle. Il est généralement plus gros que Bemisia tabaci. Les puparium (larves âgées) sont ovales, blanchâtres, bombés, aux côtés bien droits. Ils portent des soies grandes et nombreuses. Larves âgées vues de dessus et de profil. Illustrations de Tong-Xian Liu Peut provoquer des défauts de coloration sur les fruits sous forme de plages ou stries vertes ou jaunes (T.I.R), ainsi que l apparition de miellat et de fumagine. Il peut être vecteur de virus : TYLCV, particulièrement grave pour la tomate, et ToCV. Il se développe rapidement en période chaude où il peut prendre la place de Trialeurodes. Les adultes se répartissent sur toute la hauteur de la plante. L adulte a les ailes parallèles, espacées et repliées en forme de toit. Vu de dessus, il a l aspect d un petit bâtonnet. Les puparium (larves âgées) sont jaunâtres et plus plats que ceux de Trialeurodes vaporariorum. Les côtés sont obliques. Les soies sont plus courtes, plus fines et souvent moins nombreuses, voire absentes. Adultes et larves de Trialeurodes vaporariorum Fumagine 10 Observer les plantes régulièrement, dès le début de la culture, pour détecter les foyers, suivre leur évolution et intervenir rapidement. Les stratégies de protection doivent être adaptées à la situation (saison, espèce d aleurode, risque connu ).

11 Auxiliaires commercialisés La stratégie d apport d auxiliaires (choix, période, quantité ) doit être préparée avant la culture car les premiers lâchers peuvent avoir lieu rapidement après la plantation (parfois en pépinière). Macrolophus pygmaeus : Petite punaise verte dont les larves et l adulte consomment tous les stades d aleurodes Trialeurodes vaporariorum et Bemisia tabaci. Dans certains cas, notamment pour les cultures en sol, il est apporté en pépinière. Encarsia formosa : Petite guêpe jaune et noire qui parasite l aleurode Trialeurodes en pondant dans les larves. Celles-ci deviennent alors des pupes noires. Encarsia peut aussi parasiter Bemisia. Les adultes se nourrissent de larves des deux espèces d aleurodes. Insectes et acariens Larves d aleurodes parasitées par Encarsia formosa : pupes noires Eretmocerus eremicus : Petite guêpe jaune proche d Encarsia, utilisée souvent en complément ou en relais pour les périodes chaudes. Elle parasite essentiellement Trialeurodes mais aussi Bemisia. Les pupes parasitées sont jaunes. Les adultes se nourrissent de larves des deux espèces d aleurodes. Eretmocerus mundus : Petite guêpe jaune proche d Eretmocerus eremicus, parasite de Bemisia tabaci. Il est à utiliser notamment en cas de présence importante de Bemisia et en complément des autres auxiliaires. Des auxiliaires indigènes, présents naturellement dans l environnement de la culture, peuvent venir dans la culture en complément des auxiliaires introduits, par exemple la punaise miride Dicyphus sp. Lutte mécanique Pièges attractifs : panneaux et bandes jaunes englués Dans certains cas, en pépinière ou en culture, sur foyers et dans les zones à risque (entrées, points chauds, ouvrants), des panneaux ou bandes jaunes englués installés en grand nombre peuvent être utilisés pour un piégeage massif des adultes d aleurodes, contribuant ainsi à diminuer les populations. Piègeage d aleurodes sur bandes ou panneaux englués 11 Attention! Ces pièges devront rester suffisamment éloignés des plantes pour attirer le moins possible les auxiliaires qui seront apportés dans la culture.

12 Filet anti-insectes L équipement des serres avec des filets anti-insectes aux ouvrants et aux portes est un moyen efficace de réduire les entrées de ravageurs et notamment de Bemisia, si la taille des mailles est adaptée. Cette pratique doit impérativement être associée à la mise en œuvre d un ensemble de mesures de prévention : entretien des abords, remplacement des vitres cassées, colmatage des trous et à la surveillance attentive de l état sanitaire de la culture. Elle ne dispense pas d apports d auxiliaires, avec une stratégie adaptée. S il est plus facile d envisager l équipement de serres récentes, hautes et étanches, il est toutefois possible de mettre en place T des filets sur les autres types d abris, y compris les tunnels. Sous certaines conditions, des modifications parfois importantes du climat (température, humidité) sous les abris équipés de filets ont été observées. Pour plus d informations, consulter un conseiller. Effeuillage En début de culture, il est intéressant de retirer puis détruire les premières feuilles si elles portent des larves d aleurodes, sauf si des Macrolophus ont été apportés en pépinière car dans ce cas les premières feuilles peuvent porter des pontes de Macrolophus. En cours de culture, dans les zones foyer, il est conseillé de retirer (puis éliminer) des feuilles chargées de larves. Traitements aleurodes Ces produits sont à utiliser sur des populations faibles. 12 Spécialité Dose DAR (1) DRE (2) PI (3) Remarques commerciale (SC) de SC Substance active par ha TEPPEKI * 0,16 kg Voir 8 h Application par irrigation au goutte à goutte (flonicamide) étiquette Stade d application : voir étiquette Agit par contact et ingestion sur larves et adultes Translaminaire et migration ascendante 2 applications maximum* Autorisé également contre pucerons (dose et mode d application différents) MYCOTAL 1 g/l 0 jour 8 h Insecticide biologique à base de champignon (Verticillium lecanii) Agit par contact sur les larves Conditions particulières d utilisation (température, humidité ) PREFERAL 1kg (4) 8 h Insecticide biologique à base de champignon. (Paecilomyces Agit par contact sur les larves. 3 applications maximum fumosoroseus) Conditions particulières d utilisation (température, humidité ) Pas de référence terrain ADMIRAL PRO 0,25 L 3 jours 24 h Larvicide. A utiliser sur larves jeunes (pyriproxyfène) Bien mouiller la face inférieure des feuilles Agit par contact. 2 applications maximum OBERON 0,9 L 3 jours 48 h Agit par contact et ingestion sur œufs, larves et pupes (spiromesifen) 4 applications maximum Uniquement autorisé sous serre permanente Conditions particulières à respecter pour l implantation des cultures suivantes. Consulter l étiquette PLENUM 50 WG 0,4 kg 3 jours 8 h Agit par ingestion sur adultes et larves très jeunes. Effet différé (pymetrozine) Translaminaire et diffusion ascendante 3 applications maximum PREV-AM ou LIMOCIDE 2 L 0 jour 48 h Agit par contact sur larves et adultes. (Huile essentielle 6 applications maximum d orange douce) Attention à la concentration. Voir la notice du fabricant SUPREME 20 SG 0,5 kg 3 jours 8 h Agit par contact et ingestion (acetamipride) Translaminaire et systémique 2 applications maximum DECIS Protech 0,83 L 3 jours 8 h Traiter à température inférieure à 22 C (deltaméthrine) Agit par contact et ingestion 3 applications maximum Attention au long délai de rémanence par rapport aux insectes auxiliaires ACTARA 0,4 kg 3 jours 24 h Utilisable seulement sous serre et hors sol. (thiametoxam) Ne pas traiter s il est prévu d utiliser des pollinisateurs. A réserver donc à la fin de culture, quand il n y a plus de fleur. 1 application maximum * TEPPEKI : les traitements contre aleurodes peuvent être complétés par une application foliaire contre pucerons. Dans ce cas, le nombre de traitements par saison est de 3 au maximum avec 2 par irrigation et un foliaire.

13 PUCERONS Les pucerons peuvent provoquer des dégâts directs (affaiblissement de la plante, fumagine) et être vecteurs de virus (CMV, PVY ). Observer régulièrement la culture pour détecter rapidement les foyers et suivre leur évolution. Ne pas laisser les populations se développer. Auxiliaires commercialisés Aphelinus abdominalis : Petite guêpe parasite du puceron vert Macrosiphum euphorbiae. Elle pond ses œufs dans le puceron qui évolue en une momie noire. Cet auxiliaire doit être lâché sur foyer en tout début d'attaque. On peut apporter en complément un autre parasite, Aphidius ervi, plus mobile mais moins actif sur les foyers. Ses momies sont dorées. Aphidius colemani : Petite guêpe parasite du puceron vert Myzus persicae et du puceron noir Aphis gossypii. Elle pond ses œufs dans le puceron qui se transforme en momie dorée. T Aphidoletes aphidimyza : Cécidomyie dont les larves, petits asticots orange, tuent et consomment des pucerons. On l'utilise parfois en complément des autres auxiliaires sur les foyers de pucerons si la température est suffisamment élevée. Macrolophus pygmaeus : Lorsqu il est bien installé, il participe aussi, en complément des auxiliaires précédents, au contrôle des pucerons, surtout sur de petits foyers. On observe souvent des auxiliaires indigènes dans les cultures en protection intégrée, notamment Praon sp. en complément des auxiliaires introduits. Insectes et acariens Momies de pucerons parasités Traitements pucerons En début d'attaque, les traitements peuvent être localisés sur foyers. Pucerons parasités par Praon Spécialité Dose DAR (1) DRE (2) PI (3) Remarques commerciale (SC) de SC Substance active par ha PIRIMOR G 0,75 kg 3 jours 24 h Agit par contact, vapeur et ingestion (pyrimicarbe) Translaminaire PLENUM 50 WG 0,2 kg 3 jours 8 h A utiliser sur population faible (pymetrozine) Translaminaire et diffusion ascendante Agit par ingestion - Effet différé 3 applications maximum SUPREME 20 SG 0,25 kg 3 jours 8 h Agit par contact et ingestion (acetamipride) Translaminaire et systémique 2 applications maximum TEPPEKI 0,1 kg 1 jour 8 h Application foliaire (flonicamide) Agit par contact et ingestion Translaminaire et migration ascendante 3 applications maximum* Autorisé également contre aleurodes (dose et mode d application différents) 13 * TEPPEKI : les traitements contre aleurodes peuvent être complétés par une application foliaire contre pucerons. Dans ce cas, le nombre de traitements par saison est de 3 au maximum avec 2 par irrigation et un foliaire.

14 MOUCHES MINEUSES On peut rencontrer sur tomate plusieurs espèces de mouches mineuses du genre Liriomyza. Les premiers symptômes sont des piqûres nutritionnelles observées sur les feuilles. Les dégâts sont provoqués par les larves (asticots), issues des œufs pondus dans les feuilles, qui progressent en minant le limbe. On observe alors des galeries («mines») qui peuvent être sinueuses ou rectilignes le long des nervures. Attention, ne pas confondre avec les galeries de Tuta absoluta. Piqûres nutritionnelles et mines de Liriomyza Observer régulièrement la culture pour détecter rapidement les piqûres et suivre leur évolution. Ne pas laisser la population se développer. Auxiliaires commercialisés Diglyphus isaea : Petite guêpe parasite des larves de mouches mineuses. Elle les paralyse puis pond à côté et peut aussi se nourrir en piquant les larves. Les larves de cet auxiliaire se développent aux dépens de celles de la mineuse. L adulte de Diglyphus isaea éclot à partir de la galerie. Dacnusa sibirica : Petite guêpe qui parasite les mouches mineuses en pondant dans les larves. Les larves de cet auxiliaire se développent aux dépens de celles de la mineuse. L adulte de Dacnusa sibirica éclot à partir de pupes de mineuses. Traitements mouches mineuses Les traitements contre les mouches mineuses Liriomyza sont couverts par l usage «mouches» Spécialité Dose DAR (1) DRE (2) PI (3) Remarques commerciale (SC) de SC Substance active par ha TRIGARD 75 WP 0,4 kg 3 jours 8 h Larvicide (cyromazine) Systémique et translaminaire 3 applications maximum VERTIMEC GOLD 0,05 L/hL 3 jours 8 h Larvicide (abamectine) Agit par ingestion et contact Translaminaire THRIPS Le thrips peut être vecteur du virus TSWV (maladie bronzée de la tomate). Les dégâts peuvent être très graves, surtout en cas d infestations précoces. Certaines variétés possèdent une résistance génétique à ce virus. Les dégâts directs de thrips sont rarement importants. Cependant des piqûres de thrips sur jeunes fruits, si elles sont nombreuses, peuvent détériorer la qualité en provoquant des taches jaunes visibles sur les fruits mûrs. Ceci est observé surtout sur des cultures tardives (plantations de printemps-été). Dégâts de thrips sur fruit 14 Auxiliaires commercialisés Actuellement, il n'y a pas d'auxiliaire spécifique utilisé contre le thrips sur tomate. Macrolophus, introduit essentiellement pour lutter contre l'aleurode et Tuta, peut avoir, lorsqu il est bien installé, une action secondaire intéressante sur thrips. Détection Des panneaux englués de couleur jaune ou bleue permettent de détecter et de piéger des thrips.

15 Traitements thrips Spécialité Dose DAR (1) DRE (2) PI (3) Remarques commerciale (SC) de SC Substance active par ha VERTIMEC GOLD 0, 05 L/hL 3 jours 8 h Agit par ingestion et contact (abamectine) Principalement larvicide Translaminaire ORYTIS 0,95 L 3 jours 8 h Traiter à température inférieure à 22 C (acrinathrine) Agit par contact et ingestion 2 applications maximum SUCCESS 4 0,02 L/hL 3 jours 8 h Larvicide ou MUSDO 4 Agit par ingestion et contact (spinosad) Autorisé également contre chenilles phytophages (dose différente) 3 applications maximum dont 2 applications par ravageur CHENILLES PHYTOPHAGES Cet usage recouvre Tuta absoluta et d autres chenilles, notamment des noctuelles Insectes et acariens Tuta absoluta Tuta absoluta est un papillon dont la larve (chenille) peut provoquer de graves dégâts à tous les stades de la culture en creusant des galeries dans les feuilles, tiges, bourgeons, boutons floraux ainsi que dans les fruits en formation ou mûrs. Sa forte capacité de dissémination et de développement et le risque important de dégâts imposent une vigilance permanente et la combinaison de plusieurs moyens de prévention et de protection. Attention : les dégâts sur feuilles peuvent être confondus avec ceux des mouches mineuses Liriomyza spp. dont les larves font également des galeries. Tuta absoluta adulte Larves (chenilles) de Tuta absoluta Dégâts de Tuta sur feuilles et fruits Pour plus d information, consulter la fiche «Protection des tomates contre Tuta absoluta» Ressources- APREL/GRAB/CRA PACA 2011 sur le site Ne pas confondre mine de Liriomyza et mine de Tuta. Observer régulièrement la culture pour repérer les dégâts. Installer des pièges avec des capsules de phéromones spécifiques pour détecter les premiers adultes (mâles) et suivre l évolution de la population de Tuta. 15

16 Auxiliaires commercialisés Macrolophus pygmaeus a une action de prédation intéressante, essentiellement sur les œufs de Tuta mais aussi sur les larves, avec une préférence pour les larves jeunes. Trichogramma achaeae, petite guêpe parasite d œuf de Tuta, utilisé en général en complément de Macrolophus. Des auxiliaires indigènes, par exemple la punaise miride Dicyphus errans, peuvent aussi intervenir. «Diffuseur» de Trichogrammes Piégeage Piégeage massif des adultes mâles avec des pièges à phéromones. Piégeage lumineux avec des lampes UV qui capturent des adultes (mâles et femelles). Attention, selon les conditions d utilisation, des Macrolophus et des bourdons peuvent être piégés. 16 Lutte mécanique Equiper les abris avec des filets anti-insectes à maille adaptée peut limiter les entrées d adultes. En début d attaque, retirer et détruire les feuilles et les fruits touchés.

17 Traitements chenilles phytophages (dont Tuta absoluta) Utiliser en priorité des produits à base de Bacillus thuringiensis si les conditions d utilisation sont réunies. Spécialité Dose DAR (1) DRE (2) PI (3) Remarques commerciale (SC) de SC Substance active par ha DIPEL poudre mouillable 1 kg (4) 8 h Insecticides biologiques INSECTOBIOL J Agissent par ingestion sur chenilles jeunes SCUTELLO Intervenir en tout début d'attaque en mouillant bien XEN TARI Renouveler si nécessaire BACIVERS DF 0,75 kg 24 h Ces produits sont à base de Bt de l espèce kurstaki à l exception BACTURA DF de Xen Tari qui est à base de l espèce aizawaï. Dans la lutte BIOBIT DF contre Tuta absoluta, il est souhaitable d alterner les espèces DIPEL DF SCUTELLO DF DELFIN 1,5 kg 3 jours 48 h (Bacillus thuringiensis) ALTACOR 0,085 kg 3 jours 8 h Agit par ingestion (surtout) et contact. Ovo-larvicide (mort des (chlorantraniliprole - néonates sortant des oeufs traités) et larvicide. Translaminaire RynaXypyr) 2 applications maximum SUCCESS 4 ou 0,015 L/hL 3 jours 8 h Larvicide MUSDO 4 Agit par ingestion et contact (spinosad) Autorisé également contre thrips (dose différente) 3 applications maximum dont 2 applications par ravageur AFFIRM ou PROCLAIM 1,5 kg 3 jours 8 h Agit par ingestion (surtout) et contact (émamectine - benzoate) Ovo-larvicide et larvicide Translaminaire 3 applications maximum STEWARD 0,125 kg 3 jours 8 h Agit par contact et ingestion formulation WG Action ovicide et larvicide (indoxacarbe) 3 applications maximum Insectes et acariens Autres chenilles (noctuelles) Les dégâts sont provoqués par les larves (chenilles) qui perforent les feuilles, les fruits et parfois les tiges. Pour les serres comme pour les tunnels, des filets antiinsectes posés au niveau des ouvrants et aux entrées constituent une bonne protection contre les papillons de noctuelles. En période à risque, s'il n'y a pas de filets antiinsectes, fermer les portes et les ouvrants avant la tombée de la nuit permet de limiter l entrée des papillons. Observer régulièrement la culture pour détecter les premiers dégâts. Intervenir rapidement. Auxiliaires commercialisés Macrolophus pygmaeus lorsqu il est bien installé, participe au contrôle des noctuelles en consommant des œufs. Traitements Voir le tableau des traitements dans le Tuta ci-dessus (même usage «Chenilles phytophages») Trichogramma achaeae, introduit en général pour lutter contre Tuta absoluta, parasite également les œufs de noctuelles. 17

18 PUNAISES ET COCHENILLES On rencontre dans la région plusieurs espèces de punaises dont Nesidiocoris (Cyrtopeltis) tenuis et Nezara viridula (punaise verte) ainsi qu'une cochenille farineuse Pseudococcus viburni qui peuvent provoquer des dégâts dans les cultures de tomate. Nesidiocoris provoque des nécroses (anneaux) sur les apex, tiges, pétioles et boutons floraux. Deux techniques peuvent être intéressantes pour limiter les populations : l installation précoce de Macrolophus pygmaeus avant les infestations de Nesidiocoris et la mise en sacs, lors des ébourgeonnages, des axillaires colonisés. Nezara provoque des dégâts sur fruits (piqûres) ou sur l apex des jeunes plantes. Il est possible d en éliminer manuellement en les ramassant sur les plantes. L équipement des abris avec des filets anti-insectes à maille adaptée doit permettre de réduire les entrées. Traitements : Dans le nouveau catalogue des usages, il existe désormais un usage «Cicadelles, punaises, psylles». Consulter les étiquettes pour connaître les conditions d emploi des produits utilisables pour cet usage et s informer auprès d un conseiller sur l impact de ces produits sur les insectes auxiliaires (toxicité, délai de persistance ). Les cochenilles sont localisées près du collet et sur la partie horizontale de la tige. La dissémination d une plante à l autre est très rapide, les dégâts peuvent aller jusqu au dessèchement complet de la plante. Nesidiocoris tenuis Dégâts de Nezara adulte et larve sur fruit Anneau nécrotique provoqué par Nésidiocoris La détection précoce de ces trois ravageurs est particulièrement importante car elle peut permettre d'éviter leur extension dans la culture. Cochenilles sur tige ACAR I E NS Acariens tétranyques Les acariens tétranyques provoquent des dégâts directs sur les plantes (piqûres, dessèchement ). 18

19 Observer régulièrement la culture pour détecter rapidement les premiers individus. Les principaux foyers se rencontrent dans les points chauds, secs, sur les parois, au pied des poteaux, près des chauffages et des entrées proches de cyprès. Les acariens sont particulièrement difficiles à maîtriser. Ils se disséminent rapidement. Il faut donc éviter tout développement de population. Auxiliaires commercialisés Actuellement, sur tomate on ne dispose pas d auxiliaire qui puisse être utilisé de façon fiable contre les acariens. Macrolophus pygmaeus, lorsqu il est bien installé, peut ralentir le développement de petits foyers. Traitements acariens tétranyques Les traitements contre les acariens tétranyques sont couverts par l usage «acariens». Spécialité Dose DAR (1) DRE (2) PI (3) Remarques commerciale (SC) de SC Substance active par ha NISSORUN 0,5 kg 3 jours 8 h Agit par contact sur les œufs et les larves (hexythiazox) Translaminaire FLORAMITE 240 SC 0,4 L 3 jours 48 h Agit par contact sur tous les stades (bifenazate) 2 applications maximum intervalle minimum entre 2 applications : 7 jours VERTIMEC GOLD 0,05 L/hL 3 jours 8 h Agit par ingestion et contact sur les formes mobiles (abamectine) Translaminaire MAGISTER 1 L 3 jours 24 h Agit par contact et ingestion sur les formes mobiles (fenazaquin) 1 application maximum BORNEO 0,25 L 3 jours 8 h? Agit par contact sur œufs et larves d acariens + action stérilisante (étoxazole) sur les femelles adultes 1 application maximum Pas de références terrain ORYTIS 0,8 L 3 jours 8 h Agit par contact et ingestion sur larves et adultes (acrinathrine) Traiter à température inférieure à 22 C 2 applications maximum Insectes et acariens Acariose bronzée L acariose bronzée est due à un acarien invisible à l œil nu, Aculops lycopersici. Elle peut toucher les feuilles, les tiges et les fruits. Observer régulièrement la culture pour détecter les premières plantes touchées et intervenir au plus vite pour éviter la propagation dans la culture. Traitements acariose bronzée Les traitements contre l acariose bronzée sont couverts par l usage «acariens» Spécialité Dose DAR (1) DRE (2) PI (3) Remarques commerciale (SC) de SC Substance active par ha MICROTHIOL 7,5 kg 3 8 h Soufre pour pulvérisation spécial disperss Risque de phytotoxicité par température élevée (soufre micronisé) Risque de taches sur fruits selon la dose FLUIDOSOUFRE 20 kg 3 48 h Soufre pour poudrage (soufre sublimé) L application de cette formulation sur la végétation peut gêner les auxiliaires Risque de phytotoxicité par température élevée 19 Remarque : Dans la pratique, les doses des produits à base de soufre sont modulées selon la situation (dans la limite des doses homologuées). Voir un conseiller.

20 En cours de culture Protection contre les champignons BOTRYTIS Botrytis cinerea, agent de la pourriture grise, peut toucher les tiges, les feuilles et les fruits. Les techniques culturales ont un rôle essentiel dans la prévention du botrytis : Bonne maîtrise du climat dans la serre : contrôler l humidité et limiter ses variations. Travail des plantes soigné et régulier : - Effeuiller, ébourgeonner et couper les hampes des bouquets au ras des tiges, avec une coupe nette et dans des conditions permettant le séchage rapide des plaies (le matin, par temps sec, tubes de chauffage dans la végétation ). - En situation favorable au champignon, un traitement localisé au niveau des plaies juste après la taille (effeuillage, ébourgeonnage) paraît être un bon complément. - Surveiller les hampes des bouquets ou les plaies laissées après récolte des fruits ou des grappes car elles sont souvent à l'origine de chancres de botrytis sur tige. Dates de semis et de plantation cohérentes avec le type de serre et l'équipement dont on dispose (chauffage...) : pas de semis trop précoce dans des serres peu équipées. Densité de plantes adaptée à la saison. Fertilisation, irrigation et charge en fruits ajustées aux besoins et au potentiel des plantes. Repérage et élimination des premières plantes malades pour limiter l'inoculum. Enfermer les chancres sur place dans un sac plastique pour éviter la dissémination dans la serre. Traitements botrytis Les traitements contre le Botrytis sont couverts par l usage «Pourriture grise et sclérotinioses» Pour limiter les risques de résistance, alterner les familles des produits. Dans le tableau suivant les séparent les familles 20 Spécialité Dose DAR (1) DRE (2) PI (3) Remarques commerciale (SC) de SC Substance active par ha TELDOR ou LAZULIE 1,5 kg 3 jours 8 h Agit par contact (fenhexamid) 2 applications maximum ROVRAL Aquaflo 2 L 3 jours 8 h (iprodione) ROVRAL WG 1,33 kg 3 jours 24 h (iprodione) SIGNUM 1,5 kg 3 jours 8 h Agit par contact, diffusant, translaminaire (boscalid + pyraclostrobine) 3 applications maximum (sans dépasser 3 kg par ha et par an) Autorisé également contre oïdium (dose différente) SCALA ou TOUCAN 1,5 L 3 jours 8 h Agit par contact, translaminaire. (pyriméthanil) Effet vapeur. Peut dans certaines conditions provoquer des brûlures 1 application maximum PRESTOP 0,25 (4) 8 h En préventif (Gliocladium catenulatum) à 6 applications maximum 1 g/m 2 Recommandations fournisseur : - en pulvérisation sur feuillage : Voir remarques Agissent par contact 4 applications maximum Conditions particulières à respecter pour l implantation des cultures suivantes. Consulter l étiquette? utiliser à 0,5% - en pulvérisation sur plaies de taille : utiliser à 2%. Attention aux conditions de préparation de la bouillie Pas de référence terrain

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