CHOU BIOLOGIQUE. Evaluation d aménagements floristiques sur la répartition intra-parcellaire des auxiliaires

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1 CHOU BIOLOGIQUE Evaluation d aménagements floristiques sur la répartition intra-parcellaire des auxiliaires Essai de plein champ conditions expérimentales 1 Auteurs : Christian ICARD (Ctifl-SERAIL), Nadine TREUVEY (SERAIL), Marielle GREGORI Collaboration : Céline GENEAU (FiBL) I - But de l essai Amélioration de la répartition intra-parcellaire des auxiliaires, sur une culture de chou conduite en agriculture biologique. Par ailleurs, au regard des résultats préliminaires du FIBL et de façon à être complémentaire, il nous a semblé intéressant de travailler d autres plantes que Centaurea cyanus seule. II - Matériel et méthodes Modalités L essai était constitué de trois modalités distinctes : Modalité 1 : culture de chou pommé, conduite en AB, longée de deux bandes fleuries, implantées en 1 et similaires à celle implantée en 7, dans laquelle ont été réparties des plantes intra-parcellaires, sélectionnées selon les critères énoncés ci-dessous. Modalité : culture de chou pommé, conduite en AB, le long de laquelle deux bandes fleuries, implantées en 7, sans plantes intra-parcellaires. Ces deux modalités ont été mises en place sur le site de la station SERAIL, suffisamment éloignées (plus de m) pour être indépendantes mais dans un environnement paysager similaire. Modalité : culture de choux (pommé, cabus, frisé ) conduite en AB, dans un contexte faunistique et floristique différent, longée de deux bandes fleuries (implantées en 1) et dans laquelle ont été réparties les même plantes intra-parcellaires. Cette modalité a été mise en place chez un producteur, soit à plus de 1 km de la station SERAIL mais a rencontré quelques difficultés. Les plantes compagnes ainsi que la bande fleurie implantées n ont pas réussi à survivre après leur plantation (manque d eau et fort enherbement). Les données n ont pas été exploitables et la comparaison avec les modalités M1 et M, mises en place sur la station SERAIL n ont pu être faites. Cette modalité M n a donc pas été conduite jusqu à la fin de l essai et non prise en compte dans les résultats. Mise en œuvre Choix de la culture : Brassica oleracea - Variété Shelton Certifiée en Agriculture biologique Choix des espèces des bandes fleuries La majorité des espèces implantées cette année dans les bandes fleuries est celle semée et/ou retrouvée dans les bandes fleuries de 7.

2 Modalité 1 Modalité Choix des espèces intra-parcellaires Le choix des espèces a été réalisé selon : Les principaux ravageurs dommageables du chou pommé et le moment où ils sont plus dommageables pour la culture, afin d attirer les auxiliaires qui leur sont associés Leur intérêt pour les auxiliaires visés, durée et facilité d implantation, périodes de floraison, famille botanique, taille adulte Choix des espèces intraparcellaires Nom commun Nom latin Famille botanique Bleuet Centaurea cyanus Astéracées Ammi élevé Ammi majus Apiacées Vesce cultivée Vicia sativa Fabacées Implantation des espèces intra-parcellaires et culture de choux Plantes intra-parcellaires ou compagnes : semis en micro-mottes (plaques de 15 alvéoles), à raison d une plaque par espèce (conditions de germination distinctes), en pépinière. Date et densité semis : 7/4 et 1/5 - graines par alvéole. Densité de plantation des plantes intra-parcellaires :,/m² Culture : plantes intercalées entre les choux, sur la même ligne, à raison d une plante compagne un espace sur deux (voir plan ci-dessous). Plants de choux : achetés auprès d un producteur de plants Période : 4/ Culture : planches de choux (*), de 4m chacune, de lignes de choux/planche. Planches longées par planches de bandes fleuries de chaque côté. Densité de plantation chou : 1,7 chou/m², soit,5m entre rangs et,7m sur le rang Bande Fleurie : semis en godets plastique ou minimottes pour adapter conduits par espèce, en pépinière. Date et densité semis : 7/4 et 1/5 - graines par godet/motte Densité de plantation plantes bande fleurie: plantation sur paillage biodégradable, 1 à mottes par m² de chaque espèce soit 4 mottes par m² de planche.

3 Mesures effectuées et méthodologie des relevés Sur bandes fleuries : Prélèvement faunistique à l aspirateur toutes les semaines. Aspiration de 1 secondes sur zones établies de la bande-fleurie. Tri des débris végétaux et classement des insectes par ordres, familles et espèces (certains) après congélation. Suivi des stades de croissance et de floraison, par espèce, toutes les semaines. Observation des insectes présents sur chaque espèce de plante, pendant 1 minute avec notation en classes pour les ravageurs et en nombre pour les auxiliaires. Sur la culture de choux avec ou sans plantes intra-parcellaire : Suivi hebdomadaire, par observations et comptages visuels des ravageurs (en classes) et auxiliaires (nombre, stade). Les zones d observation étaient constituées en placettes, de choux chacune, à raison de deux par planche (voir schéma 1). Nous avons réalisé ces observations chaque lundi, vers 1h du matin (pour s affranchir de la rosée et des fortes chaleurs qui peuvent perturber les arthropodes) et les notations ont été transcrites en classes (identiques que celles des bandes fleuries). Les huit placettes étaient situées à égales distances des bandes fleuries entre les modalités, mais à deux distances distinctes dans chaque modalité. Suivi des stades de croissance et floraison, par espèce des plantes intra-parcellaires, toutes les semaines. III - Résultats / Discussion Evolution des ravageurs et auxiliaires Sur la culture de choux Les graphiques suivants nous montrent le nombre d individus observés sur les placettes des deux parcelles à différentes dates. Tout insecte (ravageurs et auxiliaires) Modalité 1 Modalité Parcelle Bas 1 classe classe Parcelle Haut 1 classe classe Somme des individus observés sur les placettes du bas, modalité 1, et du haut, modalité Lors du premier comptage, les mêmes espèces colonisent les choux des deux modalités : la quasitotalité des insectes sont des altises (majorité de classe, soit plus de 1) et des pucerons (majorité de classe 1 soit de 1 à 1 individus). Il y a également présence d'aleurodes et de noctuelles. Des auxiliaires (momies d aphidius, adultes et larves de coccinelles) ont par ailleurs été observés sur 5% des choux des parcelles.

4 Alors que les populations de pucerons ont presque disparu, le nombre d'aleurodes ne cesse d augmenter au fil des semaines. Nous pouvons également remarquer une diminution générale de la colonisation des autres insectes Parcelle Haut classe classe Somme des individus observés sur les placettes du haut Moda Parcelle Haut 1 classe classe Après un mois et demi de comptages, une légère baisse de l'occupation des altises et des aleurodes se fait ressentir. Il y a apparition de populations de punaises particulièrement sur la modalité. Dès la mi-août, tous les choux sont de nouveau touchés par des attaques d altises. Somme des individus observés sur les placettes du haut Moda A partir du 1 août et jusqu à la fin de l essai, deux populations de ravageurs persistent dans les parcelles: les altises et les punaises, touchant la majorité des choux Parcelle Haut classe classe Somme des individus observés sur les placettes du haut Moda De manière générale, nous pouvons voir des effectifs de populations à peine plus faibles dans la modalité 1, avec plantes compagnes, que la modalité, sans plante compagne. Parallèlement, l essentiel des ravageurs (punaise, altise..) présents possède peu d auxiliaires susceptibles de les contrôler. Ceux que l on a retrouvés étaient principalement des larves et adultes de coccinelles et momies de micro-hyménoptères, donc avec une cible pucerons.

5 Pucerons Classe Moyenne de classes de l'occupation des pucerons selon la modalité 1 Modalité 1 Modalité Ce graphique nous indique la moyenne de classes de l occupation des pucerons sur la parcelle du bas, modalité 1 et la parcelle du haut, modalité. Les courbes sont sensiblement identiques, passant d'une moyenne de classe de 1,5 à en un mois. Auxiliaires Les moyennes de classes chutent de, à en 5 semaines pour les deux parcelles. Moyenne de classes de l'occupation des auxiliaires selon la modalité Excepté durant la première semaine d'août où l'occupation est nulle, il y a toujours quelques choux colonisés dans les parcelles. Au vu des espèces constituant ces auxiliaires (coccinelles et microhyménoptères), nous pouvons remarquer que leur évolution suit celle des pucerons, hôtes et proies de ceuxci. Classes 1 Modalité 1 Modalité Gradient géographique Les graphiques suivants permettent d observer la répartition des insectes, toujours en moyenne de classes, pour les deux modalités. Un gradient pourra, ou non, être constaté selon la position des choux sur la parcelle par rapport à la bande fleurie, avec ou sans plantes compagnes. Sur les plantes compagnes (modalité 1) Les graphiques ci-dessous illustrent les résultats des aspirations des bandes fleuries et la somme des insectes auxiliaires et ravageurs comptabilisés sur l ensemble des 1 placettes d observation (1 espèce/ placette - espèces de plantes compagnes) //1 Nb. d'individus Plantes compagnes 1 Micro hyméno. Punaises prédatrices Syrphes Coccinelles larves Coccinelles ad. Cantharides Nb. de plantes colonisées Classes de pucerons par espèce de plante relais ( 1) 1 Classe Classe 4 Classe 1

6 Pour ce contrôle, les pucerons présents sur les plantes compagnes ne semblent pas provenir des bandes fleuries (puceron spécifique sur bleuet). Ce sont principalement les bleuets qui sont le plus fortement touchés puisque tous colonisés (majorité de classe ). Par contre, en termes d auxiliaires, des syrphes et micro-hyménoptères ont été retrouvés dans les aspirations et observés sur les plantes compagnes. Chaque bleuet, Centaurea cyanus avait en moyenne, individu, l'ammi, Ammi majus 1 et la vesce, Vicia sativa,,7. 1/7/1 Nb. d'individus Plantes compagnes Micro hyméno. Punaises prédatrices Syrphes Coccinelles larves Coccinelles ad. Cantharides Nb. de plantes colonisées Classes de pucerons par espèce de plante relais (1 7 1) 1 Classe Classe 4 Classe 1 De nombreuses cicadelles ont été aspirées des bandes fleuries mais ne semblent pas avoir migré sur les plantes compagnes. La forte pression des pucerons sur plantes compagnes au contrôle précédent décroit et devient ici quasi nulle, dès la troisième semaine d observation. Les quelques chrysomélidées aspirées sont des altises. Le nombre d'auxiliaires diminue au fil des semaines même si des syrphes et cantharides apparaissent. /7/1 Nb. d'individus Plantescompagnes 7 1 Micro hyméno. Punaises prédatrices Syrphes Coccinelles larves Coccinelles ad. Cantharides Des micro-hyménoptères, syrphes et coccinelles, ont été observés sur les plantes compagnes et aspirés des bandes fleuries, donc susceptibles de s être déplacés entre les deux, voire sur la culture de choux. La vesce n'est plus attractive, pour les auxiliaires et les ravageurs, son développement végétatif n ayant pas été optimum et ayant subi une attaque de limaces, ce sont donc le bleuet et l'ammi qui attirent les insectes. 1//1 Nb. d'individus Plantes compagnes 1 1 Micro hyméno. Punaises prédratrices Syrphes Coccinelles larves Coccinelles ad. Cantharide Divers insectes auxiliaires et ravageurs ont été aspirés sur les bandes fleuries (cicadelles, hyménoptères, altises, araignées ) mais très peu observés sur plantes compagnes. Seul le bleuet reste colonisé, principalement par des adultes de coccinelles et de syrphes.

7 Durant onze semaines d observations, nous avons répertorié 17 auxiliaires, uniquement sur les plantes compagnes : Nombre moyen d'individu 1, 1, 1,4 1, 1,,,4, 5% (soit 9 individus) sur les bleuets 41% (soit 9 individus) sur les ammis % (soit 11 individus) sur les vesces (essentiellement imputable à la qualité végétative de la plante elle-même et non à son attractivité). Nombre moyen d'auxiliaires par plante relais Bleuet Ammi Vesce Résultats culturaux En fin de culture, nous avons procédé à une récolte d échantillons de choux, puis pesé le poids brut et net (choux parés, commercialisables). Suite à l analyse statistique des données, on peut noter une différence significative de masse entre les choux des deux modalités (1 et ). En effet, les choux provenant de la modalité 1 (avec plantes compagnes) ont une masse moyenne inférieure, de 7,5 g, à ceux provenant de la modalité (sans plante compagne), de 9,5 g. Malgré cette importante différence, il faut relativiser et rappeler que les parcelles des modalités 1 et étaient situées sur des milieux aux caractéristiques agronomiques différentes : fertilisation, précédents culturaux, ancienneté des bandes fleuries. Cette donnée étant fortement biaisée du fait de l hétérogénéité des parcelles entre elles, elle ne pourra être exploitée dans les résultats. Cependant, nous pouvons souligner que les plantes compagnes, en particulier le Centaurea cyanus, peut entraîner une certaine concurrence du fait de son développement végétatif important (même hauteur que le choux adulte). IV Conclusion Cet essai a rencontré quelques difficultés et en particulier pour la modalité qui n a pu être exploitée jusqu au bout malgré tous les efforts mis en œuvre. Concernant la culture elle-même, l évolution et la quantité de ravageurs observés sont similaires sur les deux modalités, avec ou sans plantes compagnes. Les différences relevées ne sont pas suffisamment nettes pour être attribuées à la présence ou non de plantes compagnes dans la parcelle. Pour les plantes compagnes, leur attractivité vis-à-vis des auxiliaires s est révélée intéressante mais n a apparemment pas permis que ceux-ci se déplacent mieux sur la culture infestée. En effet, nous n avons peu ou pas retrouvé d auxiliaires sur la culture, au moment même où celle-ci se trouvait être attaquée de ravageurs et que les plantes compagnes hébergeaient des auxiliaires. Enfin, les insectes observés et aspirés des bandes fleuries, évoluent selon les dates de contrôles et les stades culturaux des espèces présentes. En effet, lorsque celles-ci sont au stade «floraison», la présence d hyménoptères, syrphes et autres insectes pollinisateurs est nettement plus importante. Le lien entre les insectes relevés sur les plantes compagnes et sur les bandes fleuries n est ainsi pas toujours évident. Les stades ne sont pas toujours identiques entre plantes compagnes et bandes fleuries, l attractivité non plus. L effet «de volume attractif» des bandes fleuries renforce cette disparité.

8 Le choix des espèces de plantes compagnes a été relativement pertinent mais leur densité de plantation et leur nombre (1 ou, plutôt que ) seraient des paramètres à repenser afin de ne pas induire trop de concurrence pour la culture et optimiser le temps de mise en place (semis, suivi pépinière & plantation des plantes compagnes). Parallèlement, il semblerait que se focaliser sur un ou deux couples ravageurs/auxiliaires (prédateur ou parasitoïde) permettrait d avoir un suivi plus fin et de ne pas amasser trop de données qui finissent par ne plus être exploitables et/ou nécessitent d autres moyens (logiciel combinant résultats statistiques et cartographie). Année de mise en place : 1 N F.A.M. de l essai : * Code station de l essai : 1-CHO- LI--PCB Renseignements complémentaires auprès de : SERAIL - 1 Chemin du Finday - 91 BRINDAS Mail : station.serail@wanadoo.fr Mots clés : choux biodiversité fonctionnelle bande fleurie plantes compagnes plantes relais - répartition intra parcellaire des auxiliaires Diffusion publique totale (internet) réservée à intranet confidentielle

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