RAPPORT D ACTIVITÉ 2009 DIRECTION PRODUCTION NUCLÉAIRE CENTRALES DE GENTILLY-2 ET DE BÉCANCOUR

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1 RAPPORT D ACTIVITÉ 2009 DIRECTION PRODUCTION NUCLÉAIRE CENTRALES DE GENTILLY-2 ET DE BÉCANCOUR

2 Le présent document résume les activités menées aux centrales de Gentilly-2 et de Bécancour en Il présente également les principaux projets et défis de la direction Production nucléaire. Sommaire 3 Message du directeur 4 EXPLOITATION 4 Centrale nucléaire de Gentilly-2 7 Centrale thermique de Bécancour 8 SÛRETÉ NUCLÉAIRE 8 Réglementation 10 Événements liés à l exploitation 10 Santé et sécurité des travailleurs 12 Performance humaine 14 ENVIRONNEMENT 14 Système de gestion environnementale 14 Résultats de la surveillance environnementale 15 Évaluation du rayonnement lié aux rejets 15 Recyclage de matières résiduelles 16 Gestion des déchets radioactifs 18 PROJET DE RÉFECTION 18 Réfection de la centrale de Gentilly-2 18 Construction de l installation de gestion des déchets radioactifs solides (IGDRS) 19 Surveillance et suivi environnementaux 19 Études de sûreté 19 Accueil et formation des travailleurs 20 AFFAIRES EXTERNES 20 Plan des mesures d urgence nucléaire externe 20 Relations avec la communauté 22 Collaborations nationales et internationales 23 PERSPECTIVES

3 MISSION DE LA DIRECTION PRODUCTION NUCLÉAIRE Réaliser les plans de production pour la direction Production nucléaire, dans une perspective de compétitivité et de développement durable. Message du directeur En 2009, les activités à la centrale de Gentilly-2 se sont articulées autour de deux grands axes : l exploitation sûre et fiable de la centrale et la poursuite des préparatifs en vue des travaux de réfection que nous prévoyons amorcer d ici deux ans. Comme en 2008, la centrale a fait l objet d un arrêt planifié au printemps. Les interventions réalisées dans le cadre de cet arrêt s inscrivaient dans un programme de maintenance conçu pour assurer une exploitation optimale de la centrale et comportant aussi des inspections ainsi que des travaux d entretien en continu. Pour mener à bien nos activités, nous pouvons compter sur un effectif compétent et bien encadré. C est d ailleurs avec fierté que je rends hommage à nos employés, dont la vigilance nous a permis de franchir deux caps importants au cours de l année, soit un million d heures travaillées sans accident entraînant une perte de temps de travail et une année d exploitation complète sans accident avec perte de temps. La préparation à la réfection de la centrale va bon train. En 2009, nos efforts ont porté sur l ingénierie détaillée des travaux et sur la réalisation d un examen intégré de la sûreté, en conformité avec les normes et la réglementation de la Commission canadienne de sûreté nucléaire (CCSN). L équipe de projet prend de l ampleur, s enrichissant de nouveaux spécialistes au fur et à mesure des besoins. Nous avons entrepris au printemps la deuxième phase de la construction de l installation de gestion des déchets radioactifs solides, qui s achèvera en Les enceintes de la phase 2 serviront principalement au stockage des déchets générés par la réfection. Le rapport intitulé Évaluation intégrée en matière de sûreté des centrales nucléaires au Canada par le personnel de la CCSN pour 2008, rendu public en juin 2009, indique que Gentilly-2 a de nouveau répondu aux exigences de sûreté nucléaire. Ce rapport a notamment souligné le bon rendement de la centrale dans le domaine de la radioprotection des travailleurs. 3 Le directeur Production nucléaire, Mario Désilets

4 4 RAPPORT D ACTIVITÉ 2009 EXPLOITATION Séparateur-surchauffeur à l étage de la turbine Centrale nucléaire de Gentilly-2 D une puissance de 675 mégawatts (MW), la centrale de Gentilly-2 fournit environ 3 % de la production annuelle totale d Hydro-Québec. En exploitation commerciale depuis octobre 1983, elle est équipée d un réacteur CANDU qui utilise de l uranium naturel comme combustible et de l eau lourde comme modérateur et comme caloporteur. La technologie CANDU a été conçue et développée au Canada. Toutes les centrales nucléaires canadiennes appartiennent à cette filière. Données de production Depuis 1983 Production réelle brute (MWh) Consommation des équipements auxiliaires (MWh) Production réelle nette (MWh) Durée de fonctionnement (h) Coefficient de production brute* (%) 65,4 65,8 78,4 Coefficient de disponibilité (%) 68,9 70,7 82,4 * Le coefficient de production brute correspond au rapport de la production réelle brute à la production maximale théorique (nombre d heures de la période de référence multiplié par la puissance nominale de la centrale, soit 675 MW), exprimé en pourcentage.

5 Disponibilité Depuis la mise en service de la centrale de Gentilly-2, l alternateur a été synchronisé avec le réseau électrique pendant heures. Cette performance correspond à un coefficient de disponibilité moyen de 82,4 % depuis En 2009, l alternateur a été synchronisé avec le réseau pendant heures, ce qui correspond à un coefficient de disponibilité annuel de 68,9 %. Arrêts de production Arrêts planifiés Le programme de maintenance de la centrale de Gentilly-2 contribue à une exploitation sûre et fiable des installations. Ce programme prévoit notamment l arrêt du réacteur tous les 12 à 18 mois pour des inspections et des travaux de maintenance. Les arrêts planifiés nécessitent une préparation minutieuse qui dure environ un an. Les intervenants reçoivent une formation spécifique qui peut comporter des exercices sur maquette pour certaines tâches. La centrale de Gentilly-2 a fait l objet d un arrêt planifié du 27 mars au 17 juillet Cet arrêt a permis d inspecter et de réparer certains supports de tuyauterie, de procéder à des essais de pression du bâtiment du réacteur, de remplacer les garnitures d une pompe du modérateur, de vérifier les vannes, d inspecter les générateurs de vapeur et d effectuer des travaux sur les vannes de confinement et sur la machine de chargement du combustible. Arrêts imprévus Des arrêts de production imprévus peuvent survenir à l occasion. En 2009, il y a eu deux arrêts non planifiés à la centrale de Gentilly-2 : 26 février Arrêt forcé de la turbine pour réparation du circuit électrique de déclenchement. 27 octobre Déclenchement du système d arrêt d urgence n o 1 par un défaut sur le réseau électrique d Hydro Québec. Suivi des équipements et des systèmes Des bilans de la santé des systèmes et des équipements sont produits périodiquement par le personnel technique de la centrale et présentés à la Direction. Ces bilans servent notamment à la planification des travaux d entretien et des projets de plus grande envergure nécessaires au fonctionnement optimal et à la pérennité des installations. Dépenses d exploitation Les dépenses d exploitation de la direction Production nucléaire ont atteint 175 M$ en Ces dépenses se répartissent comme suit : Achats de biens (permis et recherche-développement compris) 18 M$ Achats de services 10 M$ Combustible (mazout, eau lourde, uranium) 24 M$ Autres 33 M$ Main-d œuvre (effectif permanent et temporaire) 90 M$ 5

6 6 RAPPORT D ACTIVITÉ 2009 Entretien et maintenance Chaque année, Hydro-Québec consacre plusieurs millions de dollars à l entretien et à la maintenance de la centrale de Gentilly-2 ainsi que des autres installations sur le site, y compris la centrale d appoint de Bécancour, située à proximité. Outre les dépenses courantes engagées pour ce type de travaux, l entreprise a investi 10,8 M$ en 2009 dans des projets et des avant-projets visant à assurer la pérennité des installations, dont les suivants : Principaux investissements en 2009 Réfection du système de ventilation de la salle de commande $ Remplacement du moteur de la pompe d eau de service recirculée $ Remplacement du système de détection de rupture de gaine $ Remplacement du système de détection d'incendie dans le bâtiment de la turbine $ Remplacement de la boucle souterraine d'incendie $ Développement et déploiement d un progiciel d optimisation de la maintenance préventive des équipements $ Contrôles d'accès $ Remplacement des batteries 250 V c.c $ Remplacement des relais de l automatisme de transfert des barres à 6,9 kv $ Ajout de paniers dans les modules de stockage à sec CANSTOR n os 6 et $ Remplacement des cheminées de la centrale de Bécancour $ Remplacement des bancs de batteries et des chargeurs des groupes turbo-alternateurs de la centrale de Bécancour $ Retombées économiques La centrale de Gentilly-2 génère environ 110 M$ de retombées économiques directes par année dans les régions administratives de la Mauricie et du Centre-du-Québec, à raison de 80 % en salaires et de 20 % en achats de biens et de services. De nombreux contrats sont accordés à des entreprises locales ou régionales pour une variété de services : entretien des locaux, des voies d accès et du terrain, travaux d ingénierie ou d urbanisme, etc. La valeur de ces contrats totalise environ 5 M$ par année. Ressources humaines Effectif en 2009 Au 31 décembre 2009, la direction Production nucléaire (centrale nucléaire de Gentilly-2 et centrale thermique de Bécancour) comptait 819 employés permanents ou temporaires. Le graphique ci-dessous montre la répartition de l effectif : Employés de métiers (258) 32 % Employés de bureau (82) 10 % Spécialistes (101) 12 % Cadres (51) 6 % Professionnels (6) 1 % Techniciens (147) 18 % Ingénieurs (174) 21 %

7 Nouvelles accréditations En 2009, un nouveau chef de quart et une première opératrice de la salle de commande ont été accrédités par la Commission canadienne de sûreté nucléaire pour exploiter la centrale. Préparation de la relève En 2009, la direction Production nucléaire a amorcé un processus intégré de planification de la main-d œuvre. Ce processus a pour but d assurer que la centrale de Gentilly-2 dispose en tout temps de l expertise nécessaire pour concrétiser les orientations et les stratégies de la direction et pour permettre à celle-ci de réaliser sa mission. Il sert notamment à : prévoir les besoins en effectif et en compétences sur un horizon de cinq ans ; déterminer les enjeux et les défis liés à la maind œuvre au regard de l évolution des technologies, de la réglementation du secteur nucléaire et du contexte d affaires d Hydro-Québec ; déterminer les enjeux et les défis liés à la relève, notamment en ce qui concerne les postes de gestion ainsi que les expertises rares ou uniques ; établir des priorités transversales de recrutement et de formation ainsi que des stratégies connexes, assorties de plans d action et de programmes de suivi. Le processus intégré de planification permettra à la direction de concilier son plan de main-d œuvre avec son plan d affaires et de relever les défis majeurs auxquels elle devra faire face au cours des prochaines années. Centrale thermique de Bécancour En service depuis 1993, la centrale de Bécancour utilise les gaz de combustion du mazout pour faire tourner quatre turbines d une puissance totale de 400 MW. Selon les conditions rattachées à son permis d exploitation, cette centrale peut fonctionner 200 heures par année au maximum. Capable de démarrer sans apport d énergie d appoint, elle sert à la réalimentation des équipements auxiliaires (pompes, équipements de secours et de sûreté) de la centrale de Gentilly-2 en cas de panne prolongée du réseau d Hydro-Québec. L entreprise l utilise aussi pour répondre aux besoins de production pendant la pointe hivernale. Disponibilité En 2009, le coefficient de disponibilité de la centrale de Bécancour s est établi à 91,2 %. Cette centrale a été sollicitée à sept reprises pour répondre aux besoins de pointe du marché québécois. En moyenne, chaque turbine a fonctionné 20 heures. Projets Au printemps 2009, Hydro-Québec a remplacé deux des quatre cheminées de la centrale de Bécancour. Ces travaux s inscrivaient dans le cadre d un projet de 6,4 M$ amorcé en 2008 avec le remplacement des deux autres cheminées. Par ailleurs, la conception et la mise en œuvre d un système de gestion environnementale propre à la centrale de Bécancour se sont poursuivies en L exploitant prévoit obtenir la certification de ce système à la norme internationale ISO 14001:2004 en La centrale de Bécancour

8 8 RAPPORT D ACTIVITÉ 2009 SÛRETÉ NUCLÉAIRE La démarche de sûreté nucléaire a pour objectif de protéger les travailleurs, la population et l environnement contre les risques radiologiques en cas de défaillance humaine ou technique. La prévention des risques s appuie sur le principe de «défense en profondeur», qui se décline sur trois niveaux : prévenir les défaillances, empêcher qu elles prennent de l ampleur lorsqu elles se produisent et en limiter les conséquences éventuelles. Réglementation Au Canada, le secteur nucléaire est réglementé par la Commission canadienne de sûreté nucléaire (CCSN). La CCSN applique un régime d autorisation qui oblige les demandeurs et les titulaires de permis à prouver que leurs activités répondent aux exigences de la législation, de la réglementation et des normes relatives à la sûreté nucléaire. Permis d exploitation Le permis d exploitation de la centrale de Gentilly-2 a été renouvelé par la CCSN en 2006 pour une période de quatre ans, soit jusqu à la fin de La CCSN a établi qu Hydro-Québec avait les compétences voulues pour exploiter la centrale et qu elle prenait les mesures nécessaires pour protéger l environnement ainsi que la santé et la sécurité des personnes, dans le respect des obligations internationales du Canada à l égard de l utilisation pacifique de l énergie nucléaire. Évaluation du rendement en matière de sûreté Chaque année, la CCSN évalue la sûreté des centrales nucléaires canadiennes et publie ses conclusions dans un rapport qu elle rend public. Anciennement appelé Rapport annuel du personnel de la CCSN sur le rendement en matière de sûreté des centrales nucléaires au Canada, ce rapport s intitule maintenant Évaluation intégrée en matière de sûreté des centrales nucléaires au Canada par le personnel de la CCSN. Le 28 janvier 2009, la CCSN a tenu à Bécancour une séance d information publique qui portait notamment sur le rendement de la centrale de Gentilly-2 pour l année Le 11 juin 2009, la CCSN a présenté les grandes lignes de son évaluation 2008 dans le cadre d une réunion publique tenue à Ottawa. Pour la troisième année de suite depuis le renouvellement du permis d exploitation de la centrale de Gentilly-2, en 2006, la CCSN a jugé que celle-ci répondait aux exigences de la réglementation dans chaque domaine de sûreté considéré.

9 Premier opérateur de la machine de chargement à l oeuvre dans la salle de commande Points positifs du rapport Rendement supérieur en ce qui concerne la préparation aux situations d urgence et aux garanties relatives aux obligations liées à la non-prolifération des armes nucléaires. Rendement satisfaisant en ce qui a trait à la grande majorité des autres domaines et programmes de sûreté, notamment : - amélioration soutenue des mesures de radioprotection, la dose collective de rayonnements des travailleurs ayant encore diminué en 2008 pour s établir au niveau le plus bas depuis 2004 ; - progrès réalisés sur le plan de l adhésion aux procédures d exploitation ; - préparation et exécution efficaces de l arrêt planifié de 2008 et bonne coopération du personnel de la centrale au cours des inspections réalisées durant l année. Points à améliorer Mise en œuvre du programme de gestion de la qualité (application des mesures correctives demandées lors d inspections précédentes, retour d expérience en exploitation, évaluations indépendantes et contrôle de la documentation). Travaux d entretien correctif, préventif et électif. Déclarations obligatoires à la CCSN Aux termes de la norme d application de la réglementation S-99 et des conditions de son permis d exploitation, Hydro- Québec doit soumettre des rapports périodiques à la CCSN concernant différents aspects de l exploitation de la centrale de Gentilly-2. De plus, elle doit déclarer dans les délais prescrits tout événement ou situation visé par la norme S-99 (accident du travail, bris d équipement, rejet de substance nucléaire ou dangereuse dans l environnement, etc.). Le tableau ci-dessous montre le nombre d événements et de situations déclarés à la CCSN au cours des dernières années. Événements et situations déclarés à la CCSN (nombre)

10 10 RAPPORT D ACTIVITÉ 2009 Événements liés à l exploitation Dans le cours normal de l exploitation, il arrive parfois que des événements donnent lieu à la déclaration d alertes dans un ou plusieurs secteurs de la centrale, même s ils n ont pas d impact sur le fonctionnement des installations, sur l environnement ni sur la population. Certains de ces événements peuvent nécessiter l arrêt de la centrale. Tous les événements sont notifiés à la CCSN, qui a des représentants permanents sur le site. Le personnel de Gentilly-2 est également encouragé à signaler toute situation qui pourrait être améliorée. Alertes sectorielles En 2009, quatre alertes sectorielles ont été déclarées à la suite d événements qui n ont pas eu d impact sur la santé ou la sécurité des travailleurs : 31 août Alerte avec recensement du personnel, motivée par une augmentation de la concentration de tritium dans une des salles du bâtiment des services, ellemême attribuable à la fuite d une unité portative de filtration. 23 septembre Deux alertes déclarées le même jour parce que quelqu un à l interne avait composé par erreur le numéro de téléphone d urgence de la centrale. On a recensé le personnel à titre préventif pour s assurer que personne n était en détresse. 18 novembre Alerte au chlore sans recensement du personnel, déclarée en raison de la fuite d une vanne de raccordement lors du débranchement d un cylindre de chlore. Le cylindre a rapidement été rebranché de façon à colmater la fuite. Santé et sécurité des travailleurs La santé et la sécurité au travail sont au cœur des préoccupations et du succès d Hydro-Québec. Les employés de la direction Production nucléaire s acquittent de leurs tâches dans le respect constant de cet impératif qu est la sécurité au quotidien. L année 2009 s est déroulée sous le signe de la vigilance. Celle-ci a porté ses fruits puisque la direction soulignait, le 12 novembre dernier, sa première année complète d exploitation sans événement entraînant une perte de temps de travail. Outre ce cap important, la direction a aussi franchi celui du million d heures travaillées sans événement entraînant une perte de temps. C est grâce à plusieurs actions concertées que ce bilan élogieux a été possible : les comités santé-sécurité ont été très actifs dans leur milieu, les réunions sur la santé et la sécurité ont été tenues à intervalles réguliers, les rapports pour correctifs ou améliorations relatifs à la santé-sécurité ont systématiquement été traités en priorité, des formations adaptées aux problèmes éprouvés ont été élaborées par les conseillers en prévention, etc.

11 Démarche Agir ensemble en santé et sécurité La caserne des pompiers Pour renforcer la culture de prévention et assurer la sécurité de tous les employés et intervenants à la centrale de Gentilly-2, une nouvelle démarche paritaire, baptisée Agir ensemble en santé et sécurité, a été mise sur pied en Plusieurs initiatives ont vu le jour dans le cadre de cette démarche, dont des rencontres réunissant tous les acteurs clés en la matière à la direction Production nucléaire. À la suite de la rencontre de septembre, une campagne de consultation des travailleurs a été lancée dans le but de recenser leurs attentes et leurs priorités pour Les commentaires des travailleurs ont permis de dresser un portrait global de la situation, et leurs suggestions ont été intégrées au programme de prévention Grâce à ces efforts de prévention, le taux de fréquence des accidents du travail a chuté au niveau record de 0,93 par heures travaillées en Radioprotection des travailleurs La radioprotection est une priorité absolue pour la direction Production nucléaire. En 2009, les efforts déployés à ce chapitre ont principalement porté sur la mise en œuvre des mesures suivantes : l élaboration d une politique de radioprotection, de santé et de sécurité au travail qui démontre l engagement de la Direction et de l ensemble du personnel à l égard de la préservation de la santé des travailleurs et de la population ; l évaluation du programme de radioprotection en prévision de la réfection de la centrale ; l achat et l utilisation de nouveaux matériaux de blindage des rayonnements ionisants ; l élaboration de nouvelles techniques de mesure de la radioactivité. Depuis la mise en service de la centrale de Gentilly-2, il n y a eu aucun dépassement de la limite légale de dose de rayonnements autorisée pour le corps entier. Pour les travailleurs du secteur nucléaire, cette limite s établit à 50 millisieverts (msv) par année et ne peut dépasser 100 msv sur cinq ans. Dose collective (msv-personne) La dose collective correspond à la dose totale de rayonnements reçue par toutes les personnes ayant travaillé sur le site de Gentilly-2 sur une période d un an. Cette dose s exprime en millisieverts-personne. Elle varie d une année à l autre selon la durée et la nature des travaux effectués, notamment pendant les arrêts pour la maintenance des équipements. Le sievert (Sv) est une unité du Système international qui sert à mesurer la dose équivalente de rayonnements à laquelle les gens sont exposés. Les niveaux plus faibles que le sievert sont mesurés en millièmes de sievert (millisievert ou msv) et en millionièmes de sievert (microsievert ou µsv). Un sievert (Sv) équivaut à millisieverts (msv) et à de microsieverts (µsv).

12 12 RAPPORT D ACTIVITÉ 2009 Performance humaine La sûreté nucléaire repose sur une double exigence de performance technique et de performance humaine. Pour assurer une amélioration continue de la performance humaine, Hydro-Québec a instauré une culture de sûreté qui s appuie sur la gestion de la qualité, le retour d expérience, des audits et des outils de prévention d erreurs. La formation des travailleurs reste au cœur du processus d amélioration de la performance humaine. Culture de sûreté La culture de sûreté à la centrale de Gentilly-2 est fondée sur l engagement des dirigeants et la responsabilisation des employés. Les principaux éléments de cette culture sont une attitude interrogative, une démarche rigoureuse et prudente dans l exécution des tâches, des communications claires et la priorité accordée à la sûreté dans la prise de décisions. Gestion de la qualité Programme d actions correctives (PAC) Un programme instauré en 2001 et actualisé en 2007 encourage les employés à signaler tous les points d amélioration possible au chapitre de la sûreté. Les informations recueillies sont consignées dans une base de données en vue de la mise en place de mesures correctives ou d actions préventives visant à réduire le risque d événement significatif et la récurrence de tels événements. Programme de retour d expérience (REX) Hydro-Québec continue de miser sur un programme de retour d expérience interne qui exploite notamment les observations sur le terrain et les rapports pour correctifs ou améliorations (RCA). Ce programme a pour objectifs de repérer les écarts par rapport aux processus, aux encadrements et aux procédures en vigueur et de mettre en œuvre des correctifs à la lumière de l analyse des événements d exploitation. Pour bénéficier d un retour d expérience externe, l entreprise s est associée au Groupe des propriétaires de CANDU et à l Association mondiale des exploitants de centrales nucléaires. Ces deux organismes facilitent l échange d information sur les leçons tirées d événements d exploitation et sur les meilleures pratiques de ce secteur. Ainsi, Gentilly-2 partage régulièrement des renseignements sur ses événements d exploitation avec l ensemble des autres centrales en exploitation au Canada et à l étranger. Groupe des propriétaires de CANDU (COG) Le COG (CANDU Owners Group) regroupe tous les propriétaires de réacteurs CANDU dans le monde. Il a pour vocation de promouvoir la coopération, l assistance mutuelle et l échange d information afin de favoriser la recherche-développement sur la technologie CANDU ainsi que l amélioration des pratiques d exploitation et de maintenance de la filière. Hydro-Québec participe activement aux initiatives du COG dans différents domaines. Association mondiale des exploitants de centrales nucléaires (WANO) La WANO (World Association of Nuclear Operators), dont Hydro-Québec fait partie depuis plusieurs années, regroupe les exploitants de plus de 440 centrales nucléaires réparties dans 35 pays ou régions. Elle a pour but d aider les exploitants à améliorer la sûreté et la fiabilité de leurs installations. Elle organise notamment des missions d assistance technique ainsi que des ateliers et des séminaires pour l échange d information et d idées. Cette association a défini quatre indicateurs pour mesurer et comparer la performance des centrales nucléaires en matière de retour d expérience. Pour une bonne partie de 2009, la centrale de Gentilly-2 s est vu attribuer la meilleure cote pour chacun de ces indicateurs, ce qui montre le souci de la centrale de partager rapidement et efficacement son expérience en exploitation avec ses homologues. En 2009, Gentilly-2 a poursuivi l amélioration de son processus de retour d expérience. Elle a notamment dispensé une formation à une cinquantaine d employés afin d améliorer l intégration de cette étape aux activités quotidiennes de la centrale. L équipe Assurance qualité

13 Outils de prévention des erreurs (OPE) Dans le cours de leurs activités, les travailleurs de Gentilly-2 utilisent différents outils pour prévenir les erreurs susceptibles de provoquer des événements d exploitation. Ces outils sont représentés graphiquement par des pictogrammes affichés à différents endroits de la centrale. Les outils de prévention concernent par exemple l adhésion aux procédures, l attitude interrogative et l autovérification. Programmes de formation Tous les employés de la centrale de Gentilly-2 reçoivent une formation adaptée à leurs fonctions. Ceux qui travaillent en milieu radiologique reçoivent en outre une formation sur les consignes de sécurité et de radioprotection applicables. Le personnel d exploitation reçoit une formation qui s étend sur plusieurs années, et les employés qui ont une accréditation de la CCSN doivent se soumettre à un recyclage périodique. Un simulateur de centrale permet de maîtriser les habiletés nécessaires aux manœuvres courantes et exceptionnelles. De plus, une formation spécifique est donnée au personnel de la centrale et aux entrepreneurs appelés à réaliser les travaux de maintenance prévus pendant les arrêts planifiés, notamment. Dans certains cas, les intervenants s entraînent sur des maquettes d exercice. Plan des mesures d urgence interne Afin que le personnel soit toujours prêt à intervenir de façon efficace, des séances de formation et des exercices sont organisés chaque année dans le cadre du plan des mesures d urgence interne de la centrale de Gentilly-2. En 2009, il y a eu deux exercices majeurs dans le cadre de ce plan : 20 juin Un exercice a mis à l épreuve la sécurité du site de Gentilly-2 en cas d intrusion. Cet d exercice répondait à une exigence réglementaire de la CCSN, qui était présente pour en faire un audit. 9 décembre Un exercice auquel ont participé l Organisation des mesures d urgence (OMU), le personnel de Gentilly-2 et les autorités publiques a confirmé la capacité de l OMU à appliquer et à gérer les mesures d urgence de manière à protéger le personnel, la population, l environnement et les biens d Hydro-Québec. Par ailleurs, l année 2009 a été marquée par la mise en œuvre du Plan des mesures d urgence risques biologiques en prévision d une pandémie de grippe A (H1N1). 13 Prévention des incendies Plusieurs activités de prévention et d intervention sont réalisées chaque année dans le cadre du programme de protection contre les incendies. Les pompiers désignés de la centrale de Gentilly-2 ont accès aux installations ultramodernes de l Académie des pompiers de Bécancour, où ils peuvent s entraîner et améliorer leurs compétences en intervention d urgence. Ces intervenants reçoivent annuellement sept jours de formation théorique et pratique dans divers domaines : lutte contre l incendie, premiers soins, réanimation, déversements de matières dangereuses et sauvetage. L équipe Prévention des incendies

14 14 RAPPORT D ACTIVITÉ 2009 ENVIRONNEMENT Système de gestion environnementale Le système de gestion environnementale de la direction Production nucléaire a été certifié à la norme internationale ISO 14001:2004 en décembre Dans la déclaration de principes environnementaux qu elle a signée, la direction s est engagée à adhérer aux principes du développement durable et à mettre en œuvre différents programmes pour limiter les impacts de ses activités sur l environnement et améliorer sa performance environnementale de manière continue. Résultats de la surveillance environnementale Pour évaluer l impact environnemental de ses activités, la centrale de Gentilly-2 applique un programme rigoureux de surveillance. Ce programme précise la nature et la fréquence des échantillonnages réalisés dans un rayon de 15 km autour de la centrale, de même que les différents paramètres d analyse. Les résultats sont transmis trimestriellement aux autorités gouvernementales compétentes, qui ont un droit de regard sur le contenu du programme, et discutés avec celles-ci. Ainsi, plus de échantillons sont prélevés annuellement dans l eau, l air, le sol, les sédiments et certains produits de la chaîne alimentaire, afin d évaluer la présence de contaminants radiologiques dans le milieu. Les résultats des analyses réalisées en 2009 montrent qu à l extérieur de la zone d exclusion du site de la centrale de Gentilly-2, la présence de radioéléments est de l ordre du bruit de fond et que, comme par les années passées, la quantité de radioéléments est largement inférieure aux limites autorisées. Ces faibles quantités n ont pas d impact significatif sur l environnement ni sur la population. En ce qui concerne les contrôles physicochimiques, les paramètres et la fréquence des échantillonnages ont été revus de concert avec le ministère du Développement durable, de l Environnement et des Parcs en février Ces contrôles visent notamment à vérifier la qualité des eaux déversées dans le canal de rejet ainsi que la qualité des eaux de surface et des eaux souterraines à proximité des aires de stockage des déchets radioactifs. Les résultats obtenus en 2009 indiquent que la très grande majorité des cibles et des normes environnementales ont été respectées. Il est à noter que tout dépassement éventuel déclenche une procédure d action corrective ayant pour but d éviter la récurrence de l événement.

15 La piscine de stockage du combustible irradié Évaluation du rayonnement lié aux rejets Les doses radiologiques portées à la fraction de la population la plus exposée aux rejets de la centrale de Gentilly-2 sont très faibles. Comme l indique le tableau cidessous, les doses estimées sont bien en deçà de 1 % de la limite fixée par la CCSN, qui s établit à 1 millisievert (msv) par an, soit microsieverts (μsv). Recyclage de matières résiduelles La direction Production nucléaire adhère au principe du 3RV, qui consiste à privilégier la réduction, le réemploi, le recyclage et la valorisation des matières résiduelles. En 2009, plus de 74 tonnes de matières non radioactives ont été récupérées à des fins de recyclage, dont 37 de papier et de carton, 36 de métal et 1 de cartouches d encre. 15 Doses résultant des rejets radioactifs de la centrale de Gentilly-2 (μsv) , , , , ,18

16 Gestion des déchets radioactifs 16 RAPPORT D ACTIVITÉ 2009 Les centrales nucléaires produisent divers types de déchets radioactifs solides qui se distinguent principalement par leur degré de radioactivité. Les déchets de faible et de moyenne activité de la centrale de Gentilly-2 sont entreposés sur le site, dans l aire de stockage des déchets radioactifs et, depuis 2009, dans la nouvelle installation de gestion des déchets radioactifs solides. Le combustible irradié est quant à lui entreposé dans l aire de stockage à sec. L exploitation des installations de stockage des déchets radioactifs de Gentilly-2 est soumise à un permis assorti de conditions dont le respect est surveillé de près par la CCSN. Aire de stockage à sec du combustible irradié (ASSCI) Le combustible irradié qui est retiré du réacteur séjourne au moins sept ans dans la piscine de stockage adjacente avant d être entreposé dans des modules de stockage à sec CANSTOR situés à l intérieur du périmètre surveillé de la centrale. En 2009, grappes de combustible irradié ont été transférées pour entreposage dans de tels modules. Les sept modules CANSTOR en exploitation à la centrale de Gentilly-2 à la fin de 2009 contenaient grappes de combustible. Deux nouveaux modules ont été construits au cours de l année. La surveillance environnementale des modules CANSTOR a permis de confirmer qu il n y a eu aucune fuite radioactive depuis la mise en service des premiers modules en Installation de gestion des déchets radioactifs solides (IGDRS) Les déchets faiblement et moyennement radioactifs sont désormais stockés dans l installation de gestion des déchets radioactifs solides (IGDRS). En 2009, Hydro-Québec a poursuivi ses efforts en vue de réduire le volume des déchets radioactifs solides produits dans le cadre de l exploitation et de la maintenance de la centrale de Gentilly-2. L acquisition d un compacteur de barils a permis de réduire le volume occupé par 600 barils non réutilisables. Au total, 114 m 3 d espace ont ainsi été récupérés, soit l équivalent de dix conteneurs maritimes de 6 m. Le tableau suivant détaille le volume de déchets radioactifs transférés dans les aires de stockage de déchets radioactifs solides et dans les réservoirs de résines usées situés dans le bâtiment des services de Gentilly-2. Volume de déchets transférés pour entreposage sur le site en 2009 (m 3 ) Déchets faiblement radioactifs (vêtements, chiffons, etc.) 83,3 Déchets moyennement radioactifs (résines usées et filtres usagés) 7,3

17 L IGDRS de la phase 2 Gestion à long terme du combustible irradié La Société de gestion des déchets nucléaires (SGDN), dont Hydro-Québec est membre, a vu le jour en 2002, en vertu de la Loi sur les déchets de combustible nucléaire. Elle a été chargée d élaborer et de mettre en œuvre une méthode de gestion à long terme du combustible irradié au Canada qui soit socialement acceptable, techniquement sûre, écologiquement responsable et économiquement viable. En 2007, le ministre des Ressources naturelles du Canada a approuvé la méthode de gestion recommandée par la SGDN. Appellée Gestion adaptative progressive (GAP), celle-ci allie une méthode technique et un système de gestion pouvant s adapter tant aux changements technologiques et scientifiques qu à l évolution des politiques publiques. Sur le plan technique, l objectif ultime de la GAP est le confinement et l isolement du combustible nucléaire irradié dans un dépôt géologique en profondeur. En 2009, la SGDN a amorcé une consultation publique invitant tous les Canadiens à s exprimer sur le processus de sélection d un site pour la mise en œuvre de la GAP. La consultation a mené la SGDN à Trois-Rivières, à Montréal et à Québec au cours de l été. Le processus de sélection devrait être lancé en Gestion à long terme des déchets radioactifs Hydro-Québec s est jointe à un comité de représentants de l industrie nucléaire canadienne dont le mandat est de formuler des options et des stratégies communes pour la gestion à long terme des déchets radioactifs autres que le combustible irradié. Au cours des prochaines années, l entreprise participera activement aux discussions de ce comité afin de déterminer une méthode de gestion appropriée pour l entreposage à long terme de ces déchets, dont la responsabilité incombe actuellement à chaque exploitant. Signalons que les déchets faiblement et moyennement radioactifs qui sont générés par l unique réacteur de la centrale de Gentilly-2 représentent une faible proportion des déchets de ce type produits au Canada. 17

18 18 RAPPORT D ACTIVITÉ 2009 Projet de RÉFECTION Le projet de réfection comporte deux volets : la réfection de la centrale de Gentilly-2 et la construction d une installation de gestion des déchets radioactifs solides. Réalisés en conformité avec les réglementations applicables à une réfection de centrale nucléaire, ces travaux prolongeront la vie utile de Gentilly-2 jusqu à l horizon Réfection de la centrale de Gentilly-2 Depuis l annonce, en 2008, de la réfection de Gentilly-2, Hydro-Québec a commencé la préparation aux travaux avec la réalisation de l ingénierie détaillée, l approvisionnement en équipements et la conclusion des principales ententes contractuelles. Énergie atomique du Canada limitée (ÉACL) se chargera du retubage du réacteur et GE Énergie, des travaux touchant le turbo-alternateur, tandis qu AREVA Canada installera un système de ventilation filtrée dans le bâtiment du réacteur. Des négociations ont été amorcées avec d autres fournisseurs de services et d équipements spécialisés dans le domaine nucléaire. La décontamination du circuit caloporteur sera effectuée par Westinghouse. Cette opération réduira considérablement le niveau de radioactivité du circuit de façon à mieux protéger les travailleurs. Construction de l installation de gestion des déchets radioactifs solides (IGDRS) La préparation aux travaux de réfection comprend la phase 2 de la construction de l installation de gestion des déchets radioactifs solides (IGDRS), commencée au printemps de 2009 et dont l achèvement est prévu pour Les enceintes de la phase 2 sont principalement réservées au stockage des déchets qui seront générés par la réfection de la centrale, tels que les tubes de force, les tubes de cuve et les tuyaux d alimentation du réacteur ainsi que les résines provenant de la décontamination chimique du circuit caloporteur. Elles accueilleront en outre les résines de purification qui ont été générées depuis le début de l exploitation de la centrale et qui sont actuellement entreposées dans des réservoirs à l intérieur du bâtiment des services. Les enceintes de la phase 1, construites en , servent au stockage des déchets faiblement ou moyennement radioactifs produits dans le cours normal de l exploitation de la centrale. Retombées économiques En 2009, la construction de l IGDRS de la phase 2 a mobilisé un investissement global de 15,5 M$. Ce projet a eu un impact favorable sur l économie de la Mauricie et du Centredu-Québec grâce à des mesures d optimisation des retombées économiques en région ainsi qu à la clause de sous-traitance régionale et aux travaux du Comité de maximisation des retombées économiques. En effet, la valeur des contrats attribués se répartit comme suit : 50 % pour l entrepreneur général, Les Entreprises Claude Chagnon, et les sous-traitants de l extérieur de la région, et le solde, soit 7,7 M$, pour les sous-traitants de la Mauricie et du Centre-du-Québec. En ce qui concerne l emploi, on comptait 50 personnes de la région parmi les 67 travailleurs présents sur le chantier en moyenne hebdomadaire. Les travailleurs de la région ont donc représenté les trois quarts de l effectif global.

19 Surveillance et suivi environnementaux Conformément aux engagements d Hydro-Québec, la phase 2 de la construction de l IGDRS fait l objet d une surveillance environnementale. Les entrepreneurs et leur personnel ont tous été sensibilisés aux bonnes pratiques environnementales devant être mises en œuvre au quotidien, conformément aux exigences de leurs contrats respectifs. Pendant les travaux, on a procédé à des tournées régulières d inspection du chantier de l IGDRS pour vérifier l application des mesures environnementales. Chaque inspection a été documentée en bonne et due forme, et des mesures correctives ont été prises au besoin. Cette surveillance rigoureuse a permis de constater que les travaux de 2009 n ont eu aucun impact sur l environnement. Parallèlement, plusieurs suivis environnementaux ont été réalisés dans les différents secteurs de la zone d étude du projet de réfection de la centrale pour documenter l utilisation du milieu par les oiseaux, les mammifères terrestres ainsi que les reptiles et les amphibiens. De plus, des spécialistes de l environnement d Hydro- Québec se sont rendus à la centrale de Point Lepreau, au Nouveau-Brunswick, afin de tirer des enseignements de l expérience acquise en gestion de déchets radioactifs pendant la réfection de cette installation. Études de sûreté Conformément à la réglementation de la CCSN concernant les projets de réfection, Hydro-Québec a entrepris diverses études liées à la sûreté de la centrale. Celles-ci apporteront des précisions aux analyses commencées en 2002, pendant l avant-projet, qui ont éclairé les décisions relatives à la réfection de la centrale. Les études en cours comprennent également un examen intégré de la sûreté des équipements et des systèmes, qui constitue une étape importante dans la préparation des travaux de réfection. Cet examen, qui sera mené à bien à l été 2010, permettra notamment d établir la méthodologie qui sera utilisée pour assurer la conformité des travaux aux normes et aux codes applicables. Salle de formation équipée d un simulateur de la salle de commande Accueil et formation des travailleurs En 2009, Hydro-Québec a mis en place un programme d accueil pour les travailleurs qui participeront à la réfection. Ce programme, qui s adresse tant au personnel d Hydro-Québec qu aux ressources externes, permettra de familiariser les travailleurs avec les contrôles d accès, les installations en centrale, les règles de radioprotection ainsi que les procédures de santé-sécurité qui s appliqueront sur le chantier. Un programme de formation des travailleurs qui seront affectés aux travaux en centrale a également été instauré, tant pour le personnel d Hydro-Québec que pour les ressources externes. En 2010, on aménagera un centre de formation où des maquettes permettront aux travailleurs de s exercer aux différentes manœuvres et d acquérir la dextérité et la rapidité voulues. 19

20 20 RAPPORT D ACTIVITÉ 2009 AFFAIRES EXTERNES Exercice de déploiement des mesures d urgence Plan des mesures d urgence nucléaire externe Aux termes d une entente avec le ministère de la Sécurité publique du Québec, Hydro Québec contribue financièrement à la planification et à l organisation du Plan des mesures d urgence nucléaire externe de la centrale de Gentilly-2 (PMUNE-G2). En 2009, la contribution de l entreprise a atteint $. Hydro-Québec participe également à la formation des intervenants externes du PMUNE-G2. Système d alerte multirisques Hydro-Québec fournit une aide technique et financière à la Ville de Bécancour pour le choix et la mise en œuvre d un système multirisques destiné à alerter rapidement la population locale. L administration municipale, qui est responsable de la réalisation de ce projet, a poursuivi le travail en Elle devrait prendre une décision définitive et lancer un appel d offres en Relations avec la communauté En 2009, Hydro-Québec a été très présente auprès de la communauté. L entreprise a diffusé des documents d information sur l exploitation de la centrale de Gentilly-2 (notamment le Rapport d activité 2008) de même que sur le projet de réfection de la centrale et sur la construction de l installation de gestion des déchets radioactifs solides (IGDRS). Ces documents ont été transmis à plus de ménages de Bécancour, de Nicolet, de Champlain et de Saint-Pierre-les-Becquets. Par ailleurs, lors d une première réunion avec des représentants du milieu, tenue à Bécancour le 7 octobre 2009, Hydro-Québec a présenté un exposé sur le rôle de la centrale de Gentilly-2 dans le contexte canadien, sur le projet de réfection et sur les résultats des études de suivi environnemental réalisées depuis l annonce du projet. De leur côté, les représentants du milieu ont eu l occasion d exprimer leur intérêt et leurs préoccupations à l égard du projet et de l exploitation de la centrale.

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