CONSERVATOIRE NATIONAL DES ARTS ET METIERS. Centre Régional Associé de Nantes. Mémoire présenté en vue d obtenir l examen probatoire en informatique

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1 CONSERVATOIRE NATIONAL DES ARTS ET METIERS Centre Régional Associé de Nantes Janvier 2005 Mémoire présenté en vue d obtenir l examen probatoire en informatique LA NORME HR XML «Un Vocabulaire pour les Ressources Humaines» Auteur - Jean-François Borgne Jury Présidente - Mme Metais Responsable de module - Mr Briand Responsable de formation - Mr Lastennet Emetteur du sujet - Mr Belleil

2 TABLE DES MATIÈRES I. INTRODUCTION... 3 II. LE CONTEXTE... 4 A. L état des lieux avant la norme HR-XML... 4 B. Création du Consortium HR-XML... 6 III. LA NORMALISATION DES RESSOURCES HUMAINES... 9 A. Assessment Tests d évaluations... 9 B. CPO Librairie d'objets à multitraitement...10 C. Enrollment Participation aux avantages sociaux...10 D. Metrics Performance de la gestion HR...10 E. Payroll Traitement des salaires...11 F. Screening Enquêtes de références...11 G. SEP Staffing and Exchange Protocol...11 H. SIDES Staffing Industry Data Exchange Standards...12 I. Stock Gestion de stock-options...12 J. TimeCard Gestion des temps de travail...13 IV. LES TECHNOLOGIES IMPLIQUÉES...14 A. Le langage XML...14 B. Les espaces de nommage (Namespace)...14 C. Le langage XPATH...15 D. La transformation XSL...15 E. La validation de document XML...15 F. Les "Design Patterns" HR-XML...17 V. LA MISE EN ŒUVRE DE HR-XML...21 A. Les mécanismes d échanges et de transport...21 B. Un exemple de scénario de recrutement...24 C. Les moyens de tests...28 VI. CONCLUSION...29 VII. ANNEXES...30 A. ANNEXE 1 : Exemple de document XML...30 B. ANNEXE 2 : Exemple de document XML SCHEMA...31 VIII. REFERENCES...32 A. Liens Internet...32 B. Bibliographie...33 IX. GLOSSAIRE...34 Jean-François BORGNE Page 2/35

3 I. INTRODUCTION Pouvez-vous me parler de la réalisation la plus importante que vous ayez entreprise? La réponse à cette question posée par un cabinet de recrutement serait une mine d or pour une entreprise désirant sélectionner le meilleur candidat en vue d une embauche. Cependant, comment formaliser cette réponse? Comment collecter les données recueillies pour les stocker dans un système d'analyse, afin de comparer les multiples candidatures? Et surtout, comment transmettre ces informations au client du cabinet de recrutement, tout en garantissant de conserver le sens à ces données? La norme HR-XML propose d apporter une réponse générale à ces questions. Elle est promue par un groupe à but non lucratif, le consortium HR-XML, afin de développer un vocabulaire standard au format XML pour les professionnels de la gestion des ressources humaines. L objectif à travers l explosion de l outil Internet, est d offrir à faible coût un mécanisme d échange et de diffusion des données liées aux ressources humaines, pour augmenter la performance des solutions de gestion des ressources humaines dans un environnement international. Un rappel historique sur l apparition de cette norme permettra de situer le contexte, les acteurs et les enjeux d une telle démarche, puis l étude détaillera les thèmes soumis à la normalisation par le consortium HR-XML, avant d aborder les aspects techniques. Enfin, les mécanismes de mise en œuvre seront présentés, associés à un exemple de scénario de recrutement, afin d apporter un éclairage sur les potentialités de cette norme, notamment avec le déploiement des solutions XML et Web. Jean-François BORGNE Page 3/35

4 II. LE CONTEXTE Un système de gestion de ressources englobe une grande variété de processus de l entreprise. On peut citer par exemple, dans les tâches du service de gestion de ressources humaines, la publication des annonces de postes, la démarche de recrutement, le suivi du statut du personnel, les rapports et notifications aux organismes tiers. La mémorisation des paramètres de ces tâches est réalisée dans le système d information interne de la société, ainsi que dans ceux des organismes externes, ou des fournisseurs de services. Il est aussi possible que les transactions d échanges de ces données lors des mises à jour soient génératrice de copies. Cependant la nature même de la gestion des ressources humaines rend obligatoire ces échanges de synchronisation. Exemple de report de mise à jour d'une information (fig II-1 note 1 ) La figure II-1 montre par exemple, que le cas simple d un changement de nom d une personne, engendre un report de cette mise à jour à tous les niveaux du système de l entreprise et vers les organismes extérieurs. A. L ETAT DES LIEUX AVANT LA NORME HR-XML Dans les années , il existait des obstacles importants pour réaliser une connection en temps réel entre une personne employée, son employeur et l organisme de retraite dont dépendait la personne. En plus de cela, pour des raisons d efficacité, les décideurs d entreprise ont intégré les meilleures solutions commerciales dont chacune pour se différencier des autres, a apporté son lot d innovations technologiques, mais cependant sans aucune concertation d inter-opérabilité entre les solutions. Dès lors, à partir de 1999, cette situation a amené les clients majeurs et les fournisseurs de solutions dans la gestion des ressources humaines, à réfléchir aux pistes à envisager pour résoudre ce problème. L exemple suivant de la figure II-2 a été proposé par le consortium HR-XML lors de la conférence Staffing Industry Executive Forum, du 7 mai Conférence XML Europe 2001 à Berlin, présentation HR-XML: Enabling Pervasive HR e-business - source Jean-François BORGNE Page 4/35

5 Le scénario de cet exemple 2 illustre quelques uns des obstacles dans la mise en œuvre d échanges de données efficients entre plusieurs utilisateurs et fournisseurs de solutions de gestion de ressources humaines Echanges en ressources humaines Intégration point à point des ressources humaines (fig II-2 note 2 ) Les obstacles majeurs relevés par ce scénario sont : Intégration des échanges "Point à Point" La règle d intégration entre les solutions de gestions de ressources humaines consiste en une liaison propriétaire point à point, c est à dire le développement d une interface personnalisée avec la solution logicielle. Orientation de gestion par traitement Batch L absence d agrément autour des protocoles transactionnels est un autre frein à la mise en œuvre de transactions étendues et temps réels. Dans le monde des ressources humaines, le mode de traitement prédominant est la gestion des batchs. Une évolution vers le traitement temps réel demanderait donc une compréhension partagée des mécanismes d échanges, de la reconnaissance des transactions valides, des cas d erreurs, et des protocoles d implémentations. Mécanismes de fiabilité et d acquittement Qu une transaction soit accomplie en traitement batch ou temps réel, l émetteur de la transaction doit s assurer de la prise en compte non seulement par le récepteur mais surtout par le système de gestion lui même. A nouveau, l absence d entente sur les formats d échanges rend difficile le déploiement d un tel mécanisme. 2 Schémas traduits d une présentation à la conférence Staffing Industry Executive Forum, du 7 mai 2002 "Choosing SIDES: An Introduction To Staffing Industry Data Exchange Standards" source pages 5 et 28 Jean-François BORGNE Page 5/35

6 Diversité de format de données Chaque fournisseur de système propose sa solution avec un format propriétaire. On peut citer entre autre le format de fichier CSV comma separate values (Excell), les fichiers au format texte à plat, les jeux de transaction respectant plus ou moins la norme EDI, ou encore les formats XML non normalisés. CLIENT Le point de vue du client final CANDIDATE = JOE BROWN AVAILABLE_DATE = 12 JUL 01 PERSON_SURNAME = BROWN PERSON_FIRST NAME =JOE STARTDATETIME=12:07:2001:0900:00 :00 CONTRACTOR=JOE BROWN AVAILABLESTART=12/07/01 Le retour d information n est pas standard! Les champs sont différents!!! SUBJECT_LASTNAME=BROWN SUBJECT_FIRSTNAME=JOE DATESTARTMONTH=JULY DATESTARTDAY=12 DATESTARTYEAR=2001 La même personne identifiée par différentes sociétés (fig II-3 note 2 ) En conclusion, l absence d uniformité et de normalisation dans les transactions d échanges rend impossible l évolution du code logiciel ou encore d accéder aux données depuis une application logicielle standard. B. CREATION DU CONSORTIUM HR-XML Le consortium HR-XML pour Human Ressources XML a été créé en 1999 à l initiative d un ensemble de sociétés majeures dans les services liés à la gestion des ressources humaines. Parmi celles-ci, on trouve en tout premier lieu des sociétés spécialisées dans la mise à disposition de ressources humaines comme Addeco, Manpower, Randstad, Vedior, etc, mais aussi des sociétés éditrices ou supports de solutions logicielles de gestion de ressources humaines comme Oracle, PeopleSoft, Microsoft, IBM, Sun, SAP, etc. Ces sociétés à la pointe de la technologie montrent ainsi leur intérêt pour le développement de solutions de type "e-business XML validé". Le Consortium HR-XML est cependant une organisation indépendante, sans but lucratif, consacrée au développement et à la promotion d'une gamme normative de spécifications XML qui permettent de traiter électroniquement (e-business) et d'automatiser les échanges de données sur les ressources humaines. Tel que le définit le Consortium HR-XML 3, «l'e-business en rapport avec la gestion des ressources humaines ou à tout échange inter-entreprises de données HR (Human Resources) impose un accord entre les participants sur l'accomplissement des transactions ou des échanges de données. Dès lors, l objectif du consortium HR-XML est d'épargner aux employeurs et fournisseurs, le risque et les frais occasionnés par les négociations, et de convenir de mécanismes d'échange sur une base ad-hoc». 3 Extrait traduit du site officiel HR-XML consortium - source Jean-François BORGNE Page 6/35

7 1. SA MISSION La mission du Consortium HR-XML est en tout premier lieu la publication de normes visant à faciliter les échanges de données relatifs à la gestion des ressources humaines. Grâce au développement et à la publication de normes d'échanges ouverts de données basées sur le langage XML (Extensible Markup Language), le consortium procure à toute entreprise le moyen de traiter avec d'autres entreprises sans avoir à établir, étudier ni intégrer d'innombrables mécanismes d'échanges distincts. Le consortium HR-XML propose une standardisation des domaines liés aux thèmes de la gestion des ressources humaines. Les périmètres de ces travaux concernent donc uniquement la standardisation d un vocabulaire et sa description en rapport avec ces thèmes. Afin de faciliter l adoption de ces vocabulaires et de vulgariser la démarche au niveau international, le consortium propose conjointement des scénarios descriptifs de l emploi de ce vocabulaire. Même si le consortium HR-XML peut émettre des recommandations vis à vis des mécanismes d échanges de ce vocabulaire entre des partenaires, la description de ces mécanismes ou leur implémentation est en dehors du périmètre du consortium HR-XML. Dans la même idée, les notions de confidentialité et de sécurité liées à la protection des données privées ne sont pas traitées par le consortium qui recommande aux organismes implémentant la norme HR-XML de prendre les dispositions pour garantir cette protection. 2. LES OBJECTIFS Le HR-XML possède une orientation globale à travers le monde Amérique du nord, Amérique Latine, Asie et Europe. Le consortium HR-XML comprend plusieurs organisations multinationales, dont l attente principale consiste en la production de modèles de données stables, robustes et pérennes afin de pouvoir transmettre les données et leur contexte au sein de, et entre chaque pays. La politique de démarche de standardisation par le consortium HR-XML à l horizon repose sur les objectifs suivants: Augmenter la diffusion et l adoption des standards du Consortium HR-XML, en établissant une certification reconnue de solutions de gestion de ressources humaines. Développer les initiatives internationales, en finalisant la structure du consortium comme organisation internationale, gérer la localisation dans les scénarios HR-XML normalisés, et développer les initiatives locales européennes et japonaises autour du consortium HR- XML. L ensemble des spécifications représentant l état actuel des travaux de normalisation est publié en libre accès sur le site officiel du consortium [HRXML] à l adresse La dernière mise à jour des travaux du consortium HR-XML a été réalisée le 2 août Jean-François BORGNE Page 7/35

8 3. LA DEMARCHE DE NORMALISATION Le Consortium HR-XML a pour motif de satisfaire aux besoins et priorités de ses membres. N'importe quel membre du HR-consortium peut proposer que le consortium entreprenne une activité de standardisation. Le cycle de vie de normalisation d un schéma HR-XML est le suivant : Pour proposer un schéma, il faut être membre affilié du Consortium HR-XML, satisfaire aux exigences préalables de soumission des propositions et obtenir l aval d au moins 3 organisations sponsors parmi les membres du consortium. Soumettre la proposition au comité de direction BSC (Business Steering Committee) du consortium HR-XML pour examen. Une fois la proposition approuvée, élaborer le plan de développement de la proposition. Modéliser le processus Métier en rapport avec le thème, définir les éléments et les attributs et développer le schéma. Produire la documentation et les exemples de schémas. Exécuter des revues de la spécification avec approbation devant le TSC (Technical Steering Committee), le comité CPO (Cross Process Objects), puis les membres du consortium HR-XML Déployer la spécification approuvée, et ensuite réaliser la maintenance. Jean-François BORGNE Page 8/35

9 III. LA NORMALISATION DES RESSOURCES HUMAINES Bien au delà de l aspect technique d interfaçage de données entre entités traitant de gestion de ressources humaines, le grand défi pour le Consortium HR-XML a été d établir un vocabulaire commun souple et générique entre les différents acteurs et intervenants, pour gérer les notions impliquées dans les ressources humaines. L établissement d une communication entre deux entités nécessite le partage du même cadre de référence pour une bonne compréhension. Pour chaque thème lié à l utilisation de ressources humaines, le consortium HR-XML s est attaché à définir les notions entrant dans les échanges, les classifier, et les documenter afin d obtenir une vison commune permettant de créer le cadre de référence. A. ASSESSMENT TESTS D EVALUATIONS Le terme «assessment» encadre une grande variété de tests, de filtres de sélections et d instruments, des tests techniques comme comportementaux. Il s agit d une fonction essentielle des ressources humaines. Les spécifications et schémas «Assessment» supportent les requêtes de demande d évaluation vers les cabinets prestataires d évaluations, mais aussi la prise en compte du cheminement de l évaluation et de la délivrance de ses résultats. La démarche d évaluation est documentée dans la spécification HR-XML par une décomposition en scénarios décrits à l aide de l outil de modélisation UML [UML]; un exemple de cas d utilisation UML ci-dessous détaille les acteurs de la démarche. Acteurs d une démarche d évaluation (fig III-1 note 4 ) La version 1.0 de la spécification HR-XML Assessments comprend 5 schémas : AssessmentOrderRequest - demande d évaluation à un prestataire. AssessmentOrderAcknowledgement - réception de l ordre d évaluation au client. AssessmentCancelRequest - annulation de la demande d évaluation au client. AssessmentStatusRequest état courant de la démarche d évaluation. 4 Schéma extrait du schéma TimeCard du Consortium HR-XML source Jean-François BORGNE Page 9/35

10 AssessmentResult - transmission au client des résultats d évaluation. B. CPO LIBRAIRIE D'OBJETS A MULTITRAITEMENT. La mission du groupe de travail des objets à multitraitement (Cross Process Object) consiste à mettre à disposition une bibliothèque de schémas en rapport avec les objets qui se retrouvent en commun dans d autres groupes de travail du Consortium. Le but est de généraliser ces objets afin de pouvoir favoriser leur réutilisation. Le groupe de travail a aussi une vision globale sur le travail des autres groupes afin de vérifier la cohérence de la méthodologie employée. Les objets CPO peuvent être des objets simples tel CPO/PersonName (nom de personne), CPO/PostalAddress (adresse postale) et CPO/ContactMethod (méthode de contact), mais ils peuvent aussi représenter des notions plus complexes; deux exemples, la position dans le travail d une personne, et une grille d évaluation de compétences : CPO/JobPositionHeader Le schéma CPO/JobHeader décrit un objet CPO, fournissant les informations pour identifier un travail. L objet travail est en effet un élément fondamental de la modélisation des ressources humaines. Un exemple de données de ce schéma est présenté en ANNEXE 1 : Exemple de document XML. CPO/Competencies Un schéma XML CPO/Compentencies offre aux partenaires concernés des moyens standardisés et pratiques d'échanges d'informations concernant les compétences dans des contextes professionnels variés. La principale difficulté a été de développer un modèle de compétences afin de permettre une taxonomie des compétences référencées par plusieurs parties. En effet, les divergences sur les définitions des aptitudes sont une barrière à l échange de données entre recruteurs par exemple. C. ENROLLMENT PARTICIPATION AUX AVANTAGES SOCIAUX Le groupe de travail de participation aux avantages sociaux (enrollment) du consortium a établi une spécification XML pour réaliser les échanges d informations entre un employeur et les prestataires d'assurances, les organisations de soins et les administrations. Cette spécification est liée aux conditions de vie et d emplois des Etats-Unis; un exemple, les avantages fournis par une organisation à ses employées sont de différents types : assurance médicale, assurance vie, etc. Plusieurs événements peuvent modifier le contrat de participation aux avantages, comme une naissance, un mariage, un changement d adresse, une cessation d activité, Les composants majeurs du schéma Enrollment sont les objets suivants : Subscriber souscripteur du contrat enrollment Dependent - ayants droit de l assuré Coverage - couverture des assurés D. METRICS PERFORMANCE DE LA GESTION HR Le schéma Metrics a pour finalité de permettre d échanger des données de mesure de performance du système de gestion de ressources humaines, afin de permettre à un système externe de réaliser des tableaux de bord de la performance HR. Jean-François BORGNE Page 10/35

11 Les données de transactions liées aux ressources humaines proviennent de sources diverses et variées tel les interviews, l embauche, la gestion de la paie, les promotions, etc La mise en place de schémas d échanges Metrics permet de collecter ces informations et de les traiter ( exemple: calcul du turn-over d une entreprise). E. PAYROLL TRAITEMENT DES SALAIRES Le groupe de travail du consortium consacré aux salaires a développé des schémas XML pour la prise en charge d'une gamme complète d'interfaces avec les salaires (établissement et versement). Le premier projet de ce groupe a été de développer un schéma de support d'échanges de données entre les systèmes de salaires et des tiers administrateurs de plans d'avantages salariaux. Il s agit ici d automatiser tous les échanges entre organismes concernés avant et après la réalisation de la feuille de paie d un employé. La spécification Payroll 1.0 définit les schémas pour les reports de modification de la feuille de paie d un employé. F. SCREENING ENQUETES DE REFERENCES La spécification Consortium HR-XML Screening définit les schémas concernant: Les demandes d une entreprise à des prestataires tiers pour une enquête de vérification des références d un employé (Background Checking). Les retours d enquêtes de références, ou les rapports associés. La notion de Background Checking est une vérification des références d une personne, utilisant une procédure très formalisée. Les risques liés aux procédures de justice aux Etats- Unis, a conduit nombre d employeurs à mener de telles campagnes tous les ans sur leurs employés, ou sur de nouvelles embauches. La notion de Screening représente l enquête sur une personne, partie intégrante du Background Checking, et la recherche d informations plus particulièrement liées aux infractions du code de la route, au contenu du casier judiciaire, ou aux emplois précédents. G. SEP STAFFING AND EXCHANGE PROTOCOL Le groupe de travail de recrutement et d'organisation du personnel du consortium a développé un protocole d'organisation du recrutement et de l'échange de personnel et d'échange ou SEP 2.0 (Staffing and Exchange Protocol), c est à dire un ensemble de schémas XML qui permet de nombreuses transactions de recrutement entre partenaires. Les transactions supportées comprennent par exemple l ouverture de poste vers un site de recutement en ligne, la dépose par les candidats d un CV, l alimentation des données en vue de la comparaison des candidatures. SEP 2.0 a été concu par un ensemble de sociétés comprenant des cabinets de recrutement, des sites portail d emplois, des prestataires en Interim et des vendeurs de solution en gestion de ressource humaines. La démarche comprend un document de spécification et des schémas en rapport avec: SEP/Position Opening l appel à candidature pour un poste SEP/Resume le Curriculum Vitae SEP/Candidate le dépôt de candidature Dans la suite de cette étude, un exemple d application sur la base de SEP 2.0 est développé dans le détail (cf V.B Un exemple de scénario de recrutement). Jean-François BORGNE Page 11/35

12 H. SIDES STAFFING INDUSTRY DATA EXCHANGE STANDARDS La norme d'échanges de données de l'industrie de fourniture en personnel temporaire, SIDES (Staffing Industry Data Exchange Standards) initiée par le Consortium HR-XML, comprend les schémas afin de réaliser les échanges nécessaires à l industrie de pourvoi en personnel temporaire, les prestataires de services, les cabinets de recrutement. Cette norme a reçu le soutien en France des six sociétés principales de prestations d Interim 5 en avril 2002, qui ont annoncé leur volonté d y intégrer les particularités du marché français. Les objets suivants sont recensés par la norme SIDES 1.1 : Staffing Order demande de personnel Human Resource définiton d une ressource humaine Assignment affectation d une ressource Staffing Organization description d un employeur ou d un fournisseur de personnel (cet objet remplace Staffing Customer et Staffing Supplier) Staffing Action démarche de pourvoi en personnel Extended Time Card carte horaire d une ressource pour le suivi des coûts associés Staffing Invoice - facture liée à une démarche de pourvoi en personnel Staffing Worksite description de l environnement de travail I. STOCK GESTION DE STOCK-OPTIONS Le groupe de travail Stock du consortium HR-XML a défini les interfaces d'échanges de plans d'achats d'actions boursières pour les employés ainsi que la gestion des plans de stock-options entre un employeur et un tiers administrateur de plan ou courtier. La demande de gestion des plans de stock-options a énormément augmenté ces dernières années, ce qui a entrainé une complexification du suivi de ces données, et un besoin de faciliter leur gestion entre tous les intervenants, employés, banques ou agents de changes. C est ainsi que l idée de mise en œuvre d'un vocabulaire est apparue afin de décrire les transactions entre ces différentes sources. Le schéma Stock propose les modules suivants : Employee Stock Plans Interface - administration par l employeur du plan de stock-options d un employé. Stock Purchase Plan Coverage - plan d achats par l employé de stock-options. 5 Ce regroupement a donné naissance au groupe de travail SIDES-France source Jean-François BORGNE Page 12/35

13 J. TIMECARD GESTION DES TEMPS DE TRAVAIL Le schéma Timecard (report de pointage des heures de travail) a été développé en tant que version électronique d une carte de report du travail effectué par un employé. La représentation graphique du schéma Timecard est proposée ci contre 6. Ce schéma contient toutes les informations nécessaires pour : renseigner le travail effectué par une ressource humaine dans un outil de gestion de paie, ou de gestion de projets alimenter les exigences légales liées à la gestion de la paie d un travailleur par une société tierce. La spécification TimeCard permet la capture et la transmission des données d une carte de pointage typiquement renseignée par un employé d une agence de travail temporaire à sa société ou à la société responsable du contrat. On y retrouve entre autre l identification de la personne, les données de temps de travail, les coordonnées de la personne qui soumet la carte de pointage, et de celle qui approuve les données déclarées afin de déclencher la facturation. Schéma TimeCard.xsd (fig III-2 note 6 ) 6 Schéma extrait du Shéma TimeCard publié par le Consortium HR-XML source Jean-François BORGNE Page 13/35

14 IV. LES TECHNOLOGIES IMPLIQUEES Le déploiement du standard HR-XML ne sera effectif comme solution universelle de gestion des ressources humaines, c est à dire support pour l échange des données hétérogènes entre des organismes, que s il utilise lui aussi des technologies reposants sur des standards éprouvés et reconnus comme tels. Ce chapître présente les technologies sous-jacentes à la démarche de normalisation HR-XML. A. LE LANGAGE XML La norme HR-XML repose tout d abord sur la mise en application du métalangage XML définit par le consortium W3C 7 [W3XML04]. Ce métalangage est le pilier fondateur du vocabulaire HR-XML, et lui offre son universalité et sa souplesse. XML est désormais unanimement reconnu comme la technologie de choix en tant que support d'échanges de données entre entités partenaires. Le métalangage XML est un dérivé du langage HTML (Hyper Text Markup Language) utilisé au départ pour décrire les pages de textes affichées sur Internet. Il reprend le principe des balises mais apporte de la souplesse en offrant la possibilité de définir ses propres balises. Le métalangage XML Extensible Markup Language 1.0 se caractérise par son interopérabilité entres différents systèmes, plateformes et solutions logicielles, de part sa nature basée sur une approche textuelle. Une autre caractéristique du langage est la flexibilité par l emploi de balises (nommées Tags) encapsulant une donnée et donnant un sens sémantique à la donnée. Le principe de balisage qui définit la donnée comme élément, avec des attributs optionnels, permet aux ordinateurs d effectuer aisément les opérations d accès, de transfert, d indexation, de recherche, et de sauvegarde, offrant ainsi la base d'un mécanisme de création d un vocabulaire métier personnalisé. Un document XML respecte une structure définie soit par une DTD, soit par un schéma XML (Ces notions seront présentées par la suite). Cette définition de structure du document fixe des règles sur les données contenues par le document, et un utilisateur par l éxécution d un programme applicatif appelé " parseur", peut valider le respect de la structure d un document XML analysé. Une instance d objet HR-XML CPO/JobHeader, décrivant l en-tête de définition d un métier permet de visualiser la structure d un document XML (cf ANNEXE 1 : Exemple de document XML ). "Le langage XML est un métalangage, qui seul ne fait rien de particulier, à part qualifier les données " selon Marie Varandat [VAR04], " c est le logiciel que l on met au dessus d XML qui fait sa puissance La donnée gouverne l architecture et c est précisément là que XML joue un rôle majeur". XML permet ainsi de structurer les données de l entreprise éparpillées dans des applications hétérogènes qui sinon rendent les données difficilement exploitables! B. LES ESPACES DE NOMMAGE (NAMESPACE) Un espace de nommage ou namespace, permet de définir la portée d un élément ou d un attribut dans un document XML. La définition du W3C dans sa recommandation pour les espaces de nommages [W3NS99] est la suivante : 7 W3C (Word Wide Web Consortium) Organisme fondateur de l Internet - source: Jean-François BORGNE Page 14/35

15 " Un espace de nommage XML est une collection de noms, identifiée par une référence d'uri [URI98], qui sont utilisés dans les documents XML comme types d'élément et noms d'attribut. Des références d'uri qui identifient des espaces de nommage sont considérées identiques quand elles sont semblables au caractère près." L espace de nommage a pour objectif de s affranchir des risques de collision et des problèmes de reconnaissance. Ceux-ci pourraient apparaître lors du traitement du fichier par un programme d analyse, si le même élément est dénommé de facon identique pour deux notions de vocabulaire différentes. Le fait d établir un espace de nommage pour un vocabulaire métier et de rattacher dans la définition du schéma, les éléments métiers à cet espace permet de supprimer ses risques. Le consortium HR-XML a défini le namespace utilisé dans tous ses schémas normalisés. C. LE LANGAGE XPATH Le langage XPath est le résultat d'un effort d'homogénéisation de la syntaxe et de la sémantique de fonctions communes à XSLT et Xpointer [W3XPATH99]. L'objectif premier de XPath est de définir la manière d'adresser des parties d'un document XML. En vue de pourvoir à cet objectif premier, cette recommandation fournit également les moyens pour traiter des chaînes de caractères, des nombres et des booléens. XPath utilise une syntaxe compacte et non-xml pour faciliter son utilisation dans des URI et des attributs de balises XML. XPath agit sur les structures abstraites et logiques d'un document XML, plutôt que sur sa syntaxe apparente. Le nom XPath vient de l'utilisation d'une écriture de type "chemins d'accès", comme les URL, pour se déplacer à l'intérieur de la structure hiérarchique d'un document XML. D. LA TRANSFORMATION XSL Une transformation exprimée en XSLT décrit les règles pour transformer un arbre source en un arbre résultat [W3XSL01]. La transformation est obtenue en associant des motifs à des modèles. Les motifs sont appliqués aux éléments de l'arbre source. Le modèle est instancié pour créer une partie de l'arbre résultat. L'arbre résultat est distinct de l'arbre source. La structure de l'arbre résultat peut être complètement différente de la structure de l'arbre source. Pendant la construction de l'arbre résultat, des éléments de l'arbre source peuvent être filtrés et réordonnés, et des structures arbitraires peuvent être ajoutées. E. LA VALIDATION DE DOCUMENT XML La validation d un document XML est réalisée par le programme «parseur XML» avec en entrées, le document xml à analyser sous forme de flux mémoire ou fichier, ainsi que les documents associés DTD ou Schéma XML (ces notions seront détaillées dans les paragraphes suivants). En sortie de l analyse, le parseur indique la validité du fichier traité. Plusieurs méthodes d analyse du document sont enviseagables : La technologie SAX, qui lors de la lecture séquentielle du document XML traite les balises de façon événementielle. La technologie DOM avec une approche objet selon la technologie XPATH, s intéresse plus particulièrement à l arborescence du document, et permet de naviguer entre les balises pour accéder à la donnée. Jean-François BORGNE Page 15/35

16 1. LE MECANISME DTD A l origine de la première recommandation du W3C pour le langage XML, la structure du document XML est définie par une DTD (Document Type Definition), c est à dire un fichier ou un ensemble de fichiers décrivant de façon formelle les marqueurs (Tags) utilisés pour qualifier un type d élément, ses attributs, et les relations qu ils entretiennent entre eux. La mise en œuvre d une validation par le mécanisme des DTD, n a pas apporté la souplesse souhaitée. Les principaux reproches faits aux DTD XML sont que les descripteurs sont spécifiques. Ils proviennent du Standard Generalized Markup Language (SGML), et diffèrent donc de la syntaxe XML. Ceci complique le traitement pour l utilisateur comme pour le parseur de document, et d autre part, le nombre de types de définitions de données est limité, ce qui peut par exemple pénaliser l interfaçage entre un document XML et une base de données. Pour les raisons évoquées précédemment, le consortium HR-XML a mis en place un autre mécanisme de validation des documents XML, basé sur les schémas XML. 2. LE MECANISME XML SCHEMA DEFINITION LANGUAGE La recommandation XML Schema du W3C présente le mécanisme de validation de document XML par l utilisation de schémas [W3XSD01]. Le tome 0 de la spécification XML Schema est une introduction et n'est pas un document normatif. Son objectif est de fournir un texte facilement compréhensible des fonctions offertes par XML Schema pour comprendre comment créer des schémas avec le langage XML Schema. Les documents normatifs XML Schema tome 1 : Structures et XML Schema tome 2 : Types de données, contiennent une description complète et formelle de la norme. Quelles sont les avancées proposées par la technologie XML Schémas par rapport aux DTD pour la validation d un document XML? Entre autres, les shémas XML présentent les avantages suivants : La syntaxe utilisée est identique à celle d un document XML, avec l utilisation de balises pour réaliser la déclaration de la structure. Les types supportés sont accrus, 44 types XML Schémas contre 10 pour les DTD. De plus, il est possible de définir ses propres types. Une approche objet des types permet d effectuer des dérivations ou des restrictions. Il est possible d indiquer des valeurs de listes, ou le nombre d occurrences d un élément ou d un attribut. Un élément clef, peut être déclaré unique ( et associé à une région). Il est possible de définir des éléments possédant le même nom avec des contenus différents. Il est possible d avoir des éléments avec une valeur nulle ( «nil» ). Une visualisation du schéma XML validant la structure du document XML exemple de l ANNEXE 1 est proposé en ANNEXE 2 : Exemple de document XML SCHEMA. Jean-François BORGNE Page 16/35

17 F. LES "DESIGN PATTERNS" HR-XML Le consortium HR-XML dans sa démarche de normalisation, publie ses recommandations pour l utilisation de la technologie XML Shéma, en fonction de ces propres objectifs. Ces conseils regroupés dans le document 8 XML Schéma Design Guides Lines renseignent des Design Pattern retenus par le consortium. Outre l aspect présentation des conventions, il s agit d un guide des «Best Practises» pour obtenir les schémas les plus souples, et les plus faciles à comprendre pour l utilisateur final. Voici quelques unes de ces «meilleures» démarches 1. TYPES DE DONNEES COMPLEXES Le vocabulaire XML Schéma propose en standard des types de données simples pour définir un élément, comme par exemple boolean, date, decimal, ou encore binary, time Period, Cependant la puissance de ce langage permet aussi de définir des éléments plus complexes, qui sont des agrégations de données structurées par exemple: Définition d un type complexe dans un extrait de schéma XML // Déclaration de l élément : <element name="personname" type="personnametype"/> // Déclaration du type : <complextype name="personnametype"> <sequence> // Un nom légal obligatoire <element name="legalname" type="string" /> // Un ou plusieurs prénoms sont possibles <element name="givenname" type="string" minoccurs="1" maxoccurs="unbounded"/> </sequence> </complextype> Plusieurs instances de PersonName dans un extrait de document XML <PersonName> < GivenName >Marius</ GivenName > < GivenName >Antonin</ GivenName > < GivenName >César</ GivenName > < LegalName > Pagnol</ LegalName > </ PersonName > <PersonName> < GivenName >Fanny</ GivenName > < LegalName > Pagnol</ LegalName > </ PersonName > 2. DERIVATION DE TYPES DE DONNEES Le consortium HRXML préconise ses méthodes 9 d extension de schémas à déployer lors de l implémentation de la norme, car les schémas XML permettent de dériver des types de données afin de spécialiser leur contenu, avec deux options: Dérivation par extension: Elle permet d ajouter du contenu et des éléments à l élément parent qui peut être de type complexe. Dérivation par restriction: Elle autorise la création d un sous type du type de base en le redéfinissant avec une plage restreinte de données, ou en redéfinissant le type de base avec un nombre d occurrences limitées. 8 Document XML Schéma Design Guides Lines recommandation du 18 nov source 9 Document HR-XML-extension 1.0, recommandation du 30 avril source Jean-François BORGNE Page 17/35

18 Exemple d une dérivation de type par extension dans un extrait de Schéma XML <element name=" Citation" type=" Citation " /> <element name=" CitationD" type=" CitationDatées" /> <complextype name=="citation" > <sequence> <element name="auteur" type="string"/> <element name="titre" type="string"/> </sequence> </complextype> <complextype name==" CitationDatées" > <complexcontent> <extension base=" Citation"> <sequence> <element name="datedéclaration" type="date"/> </sequence> </extension> </complexcontent> </complextype> Plusieurs instances dans un extrait de document XML // extrait d'instance de citation < Citation > <Auteur>Tu quoque, fili!!!</auteur> <Titre>César</Titre> </ Citation > // extrait d'instance de citation datée < CitationD > <Auteur>Tu quoque, fili!!!</auteur> <Titre>César</Titre> < DateDéclaration >15 mars 44</ DateDéclaration > </ CitationD> 3. GESTION DES CONTRAINTES Les schémas XML proposent une solution simple permettant de fixer des contraintes sur les éléments d un document XML. On peut définir entre autre la cardinalité d un élément, sa valeur dans une liste,.... Définition de contraintes dans un extrait de Schéma XML <element name="cv"> <complextype> <sequence> <element name="nom" type="string" minoccurs="1" maxoccurs="1"/> <element name="prenom" type="string" minoccurs="1" maxoccurs="1"/> <element name="emploi" type="string" minoccurs="0" maxoccurs="unbounded"/> </sequence> </complextype> </element> Instance dans un extrait de document XML // extrait d'instance de CV < CV > < Nom >Le Magnifique</ Nom > < Prenom >Roland</ Prenom > < Emploi >Intermittent du spectacle</ Emploi > < Emploi >Jeune espoir de la chanson</ Emploi > < Emploi >Vedette</ Emploi > < Emploi >Artiste</ Emploi > < Emploi >Chanteur sur le retour</ Emploi > </ CV > L emploi de ce mécanisme de contraintes internes au schéma oblige cependant à spécialiser le vocabulaire du schéma XML. L'inconvénient de cette méthode est que le schéma pourrait ne plus être utilisé en dehors de son contexte initial, ce qui rend alors sa généralisation plus problématique. Pour contrer cette limitation, et avec l objectif de proposer le plus de souplesse avec un nombre restreint de Schémas XML normatifs, le Consortium HR a donc proposé un autre mécanisme de validation de contraintes, en utilisant la technologie Xpath associé à une transformation XSL. Jean-François BORGNE Page 18/35

19 La figure Processus de validation des contraintes (fig IV-1) présente cette démarche: 1 Flux XML à analyser 2 3 Flux XML validé 4 Document normatif Schéma XML HR-XML Document des contraintes sur le schéma HR-XML Processus de validation des contraintes (fig IV-1) La validation du flux XML entrant est réalisé en deux étapes : 1. Validation du document XML avec le schéma HR-XML normatif. Le flux XML que je reçois respecte t'il bien la structure normalisée HR-XML? 2. Validation des contraintes Xpath spécifiques afin de vérifier le contenu des éléments. Les données du document sont elles en accord avec mes contraintes métiers? Ce processus de validation garantit l'exploitation en sortie d'un flux XML conforme vis à vis des notions métiers du récepteur de flux. 4. VERBES ET NOMS Le consortium HR-XML s est inspiré, et utilise la technologie des travaux du groupe OAGis [OAGis], notamment les Business Object Documents (BOD) 10 dans ces schémas. Afin de réaliser l interopérabilité entre des systèmes hétérogènes, le groupe de travail OAGis a défini une architecture horizontale de messages d échanges, compréhensible par tous. Ces messages sont ensuite séquencés pour former un scénario. Le scénario permet donc de réaliser une suite de tâches étape par étape. Un scénario peut en appeler un autre, etc Un Business Object Document (BOD) est un message commun horizontal, indépendant du mécanisme de communication, et échangé entre les applications et les composants, entre les entreprises, etc Un message BOD peut être représenté graphiquement comme le montre la figure IV-2, il est décomposé en zones (area). La zone externe du BOD identifie ses verbes, ses noms, sa révision et son environnement d éxécution: La zone ApplicationArea fournit des informations à l infrastructure de communication. La zone DataArea supporte les données métiers du BOD, comprenant : Les verbes (Verbs) - un verbe identifie l action réalisée sur un nom du BOD. Les noms (Nouns) - un nom identifie les données métiers à échanger et comprend : 10 Pour plus de détails sur les BODs, se référer à la documentation de présentation de l architecture BOD source et sur les exemples de scénarios OAGis - source Jean-François BORGNE Page 19/35

20 - Composants (Component) - blocs extensibles d un nom (ex : PurchaseOrder Header) - Composites (Compounds) - blocs basiques utilisés par plusieurs BODS (ex : Quantity), ils sont extensibles pour leur contexte, mais on ne peut pas leur rajouter de champs additionels (ex : OrderedQuantity) - Champs (Field) - élément atomique ( ex : description, nom) OAGIS Business Object Document (fig IV-2 note 10 ) Afin de décrire les scénarios métiers, le groupe OAGis préconise d employer l outil de modélisation UML [UML], et notamment les diagrammes de séquence pour décrire les échanges de messages afin de réaliser un processus métier. Jean-François BORGNE Page 20/35

21 V. LA MISE EN ŒUVRE DE HR-XML Après avoir présenté les thèmes et le vocabulaire développés par le consortium HR-XML, puis détaillé les technologies utilisées pour la mise en œuvre de ce vocabulaire, quelles sont les infrastructures qui vont permettre de déployer la technologie HR-XML entre les partenaires intéressés? A. LES MECANISMES D ECHANGES ET DE TRANSPORT Le consortium HR-XML s est fixé comme objectif de garantir une indépendance vis à vis des technologies et mécanismes d échanges et de transports. La cible du consortium est en priorité la définition du vocabulaire métier, et non du format d échange pour transmettre ce vocabulaire. Une des implémentations avalisée par le consortium HR-XML est proposée par le groupement OAGis [OAGis] avec sa technologie de BODs formant une enveloppe pour les données métiers HR-XML. L architecture de message BODS est elle-même indépendante du mécanisme de communication sous-jacent. Il est possible de l implémenter sur un protocole simple comme HTTP, ou SMTP, ou dans une enveloppe de messages ebxml par exemple ou encore sur des architectures plus évoluées comme un service Web. Sécurité Fiabilité des échanges Messagerie (ebxml, OAGIs, ) Transactions METADONNEES: Instance Schema HR-XML SOAP et XML Transport, couche réseaux (HTTP et SSL, FTP, Peer-to-Peer ) Exemple de protocoles de transmission d un message fig V-1 Quelque soit l implémentation choisie, l intégration du vocabulaire HR-XML est donc réalisée par l encapsulation des données métiers dans plusieurs protocoles, qui proposent chacun leurs couches spécifiques, juqu à aboutir à la constitution du message échangé. Jean-François BORGNE Page 21/35

22 1. LA TECHNOLOGIE EBXML Le schéma suivant permet de comprendre l'architecture d'un système qui s appuie sur la technologie ebxml [EBXML]. Ce cas d'utilisation commence par la configuration des interfaces ebxml et aboutit à l'exécution d échanges de transactions d'affaires entre deux companies. Encapsule le message métier HR-XML Détail message ebxml Déploiement ebxml entre 2 compagnies (fig V-2 note 11 ) Ce type de transactions repose sur trois phases: L enregistrement du profil de la compagnie A (point 1,2,3) La récupération par la companie B du profil de la compagnie A. (point 4) La réalisation ensuite de la conversation ( point 5), qui encapsule les messages HR-XML métiers. La valeur ajoutée des services de messages ebxml est de proposer un framework pour échanger des messages métiers sur une grande variété de protocoles de transport (HTTP, FTP, SMTP, SOAP ). Ce framework est alors responsable de la réalisation des échanges en offrant des garanties en terme de sécurité, de fiabilité de délivrance de message, et de qualité de service. 11 Schémas extraits du site européen de présentation de la technologie ebxml source Jean-François BORGNE Page 22/35

23 2. LA TECHNOLOGIE WEB SERVICES Un Service Web est une application logicielle qui au travers d'un réseau permet à deux machines d'interagir par le biais de messages SOAP respectant une description publiée dans une interface WSDL, et transportée typiquement par un protocole HTTP. L'architecture des Services Web fournit les outils pour développer sur des environnements multi-plateformes, des applications d'échanges de services au travers d'un réseau, et qui proposent: Un langage général d'échange de messages Un mécanisme standard pour la découverte ou la recherche de services Un encodage indépendant de la plateforme d'implémentation Des descriptions d'interfaces au travers de standards. L'évolution future au sein des systèmes d'information, sera l'implémentation de ces Services Web avec une vision orientée métier plutôt que technique, et une organisation des services autour des métiers; Il s'agit des architectures orientées services [SOA]. La figure V-3 en présente un exemple où la notion de gestion des ressources humaines est répartie entre les couches services, communiquant à l'aide d'un protocole d'échange reposant sur la recommandation SEP Staffing and Exchange Protocol (cf III.G) de la norme HR-XML. Exemple d'implémentation SOA utilisant la norme HR-XML (fig V-3 note 12 ) 12 Schéma extrait de la conférence Software Oriented Architecture (SOA) du 11 Oct 2004 à CHICAGO présentée par DAVID BALILES (Microsoft) source Jean-François BORGNE Page 23/35

24 B. UN EXEMPLE DE SCENARIO DE RECRUTEMENT Un exemple de scénario de recrutement 13 est présenté par la figure fig V-4 dans lequel un cabinet de recrutement SARAH [SARAH] sélectionne un candidat parmi plusieurs, pour une société cliente InHouse, sur un système automatisé de recueil de candidature (Applicant Tracking System). Plusieurs sites internet de dépôt de candidatures comme «myfuturejobs.com», publient l offre de candidature du poste, et renseignent automatiquement le système de recueil de candidature, lorsqu un internaute intéressé répond à l offre par une candidature sur le site. Petit à petit, la base de donnée de candidatures est alimentée, puis le cabinet de recrutement effectue sa sélection pour l offre de poste et la soumet à sa société cliente. Exemple de scénario de recrutement (fig V-4 note 13 ) Ce schéma met en évidence, dans le déroulement du scénario, la place des schémas HR- XML SEP-Position, SEP-Resume et SEP-Candidate. Ils interviennent comme support d échanges entre les systèmes informatisés, afin de transmettre les informations métiers souhaitées. Les bases de données des systèmes sont correctement renseignées, ce qui permet de fiabiliser la sélection de candidatures du cabinet SARAH. 13 L exemple et les schémas présentés dans ce paragraphe sont extraits du document "Staffing Exchange Protocol" du consortium HR-XML : source Jean-François BORGNE Page 24/35

25 1. SEP POSITION Lors de la première démarche d échange, «l offre de poste» est diffusée à l'aide d'un schéma SEP/PositionOpenning.xsd 14, qui comprend la définition du poste souhaité, les informations de mise à disposition du poste, ainsi que le profil du poste. Langue Enregistrement de la demande d offre de poste Informations liées à la publication de l offre Schéma PositionOpening (fig V-5 note 14 ) Informations sur entité soumettant l offre de poste Détails de l offre (PositionProfileType) Les informations de l'ouverture de poste sont détaillées dans le sous-type PositionProfile. Langue ID profil Nom du profil Informations temporelles liées à l offre de poste Organisation Détail complet de l offre (PositionDetailType) Description textuelle de l offre Informations supplémentaires (lien vers un site, photo,etc ) Schéma PositionProfile (fig V-6 note 14 ) 14 L intégralité du schéma SEP/PositionOpening est visualisable au format XML - source : Jean-François BORGNE Page 25/35

26 2. SEP RESUME Suite à la réponse d un candidat sur le site Internet annonceur, les données saisies par celuici, et correspondant à son Curriculum Vitae sont formatées en HR-XML, et envoyées vers le système de recueil de candidatures à l aide d un message au format du schéma SEP/Resume.xsd 15. Schémas Resume et StructuredXMLResume (fig V-7 note 15 ) Un schéma Resume comprend un ID, et au choix une zone décrivant le Curriculum Vitae au format XML structuré, ou non structuré. Le format XML structuré est organisé en rubriques identifiées ( ex : objectifs, historique d emplois, formation scolaire, listes des publications, qualifications, etc ) La rubrique DistributionGuidesLines permet au candidat de restreindre la diffusion de sa candidature en indiquant les sociétés à qui il accepte ou refuse de diffuser sa candidature. Le système de recueil de candidatures reçoit l information et peut soit la convertir au format de sa base de données interne, ou stocker directement ses informations dans une base de données exploitant nativement des fichiers XML. Cette deuxième solution offre des possibilités de traitement et de filtrage, facilitant ainsi la sélection des candidatures. Par exemple, le type PositionMatchingType est renseigné avec les critères de sélection, lors de la déclaration de l offre de poste dans le champ SEP/PositionOpening/PositionDetail, le même type de donnée se retrouve lors de la proposition de candidature dans le champ SEP/Candidate/PreferredPosition, ce qui permet alors d effectuer un filtrage des offres par comparaison des données similaires. 15 L intégralité du schéma SEP/Resume est visualisable au format XML : Jean-François BORGNE Page 26/35

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