Sur la transformation de l électricité statique en électricité dynamique
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- Matthieu Jolicoeur
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1 Sur la transformation de l électricité statique en électricité dynamique E. Bichat To cite this version: E. Bichat. Sur la transformation de l électricité statique en électricité dynamique. J. Phys. Theor. Appl., 1875, 4 (1), pp < /jphystap: >. <jpa > HAL Id: jpa Submitted on 1 Jan 1875 HAL is a multi-disciplinary open access archive for the deposit and dissemination of scientific research documents, whether they are published or not. The documents may come from teaching and research institutions in France or abroad, or from public or private research centers. L archive ouverte pluridisciplinaire HAL, est destinée au dépôt et à la diffusion de documents scientifiques de niveau recherche, publiés ou non, émanant des établissements d enseignement et de recherche français ou étrangers, des laboratoires publics ou privés.
2 52 On détermine la constante par la condition que l intensité priinitii-e du courant soit nulle, et l on obtient formule identique à celle de Helmholtz (1). Des raisonnements analogues aux précédents permettront probablement de traiter a priori des cas plus c0111pliqués, tels que ceux des courants interrompus avec ou sans étincelle, soit qu ils aimantent ou qu ils produisent des courants induits dans des circuits extérieurs. SUR LA TRANSFORMATION DE L ÉLECTRICITÉ STATIQUE EN ÉLECTRICITÉ DYNAMIQUE; PAR M. E. BICHAT. On sait que, si, dans le gros fil de la bobine de RuIlmkoriF, on fait passer le courant d une pile successivement interrompu et rétabli, on recueille dans le fil fin deux courants induits de sens contraires. Pour une certaine distance explosiblc~, il selnble qu il n y ait qu un seul courant produit. Ce courant est direct, c est-àdire de même sens que le courant inducteur, et les étincelles produites par le passage de ce courant a travers l air ont tout à fait l apparence d étincelles d électricité statique. Par l intermédiaire on a effectué une véritable transformation d électri- de la bobine, cité dynamique en électricité statique. Réciproquement., cette même bobine peut servir à la transformation df l électricité statique en électricité dynamique. C est ce que 1 ou peut constater expérimentalement de la façon suivante. On met en communication les extrémités du fil fin d une bobine de Rul1111korLf avec les pôles d une Inacl1ine de Holtz. Sur le trajet on place un excitateur muni de deux boules, dont la distance, toujours très-faible d ailleurs, peut être augmentée ou diminuée à (Il Helmholtz, loc. cit. Article published online by EDP Sciences and available at
3 volonté. De cette façon, on fait passer, dans un sens déterminé, analogues à ceux fournis l3ar la pile. une série t ftincelles d électricité statique dans le fil fin de la bobine. On recueille alors dans le gros fil des courants tout a tai t Si l on fait arriver (1(1~, ( IUrants à un petit voltamètre contenant de l eau acidulé". ( 1) obtient d un côté de l oxygène et de l autre de l hydrogène pl l (PH) purs. Si, à la place de l eau acidulée, on met du sulfate de ( uib l t " on reconnait que, a l une des électrodes 3CLl~t IlIC tlt, il se dépose du cuivrc métallique. En étudiant ainsi le sens du courant; au 1I101-t ll t~~ llll! m~ I s1111c trc~ oii constate qu il n y a qu un seul courant n1i~ en éi ideuc( 1 et que ce courant est inverse, c est-à-dire de même sens que celui de la i-nacliiiie de Iloltz. On peut aussi, pour se rendre (miph du s n~ du courant, utiliser le phénomène de la polarisation des électrodes, phénomène qui fut d un si grand secours a Verdet dans scs recherches sur 1 induction produite par l électricité staticlue ; seulement, dans le cas qui nous occupe, il est bon de remplacer la dissolution d iodure de potassium, dont se servait ~-cl~dct, par de I eau simplement acidulée. En résumé, la Inëtllodc que nous venons d indiquer i3( lll( t de transfurmer l étincelle produite par la machine de lloltz t ll un courallt tout à fait identique, au point de vue de ses enets, a, 1 >1 ii de la pilc. En partant des lois connues de l induction, il est facile d expliquer ce qui se passe dans l expérience précédente. Théoriquement, on debait s attendre Ù ti uw ci «.lan", le gros fil deux courants induits, l un direct, l autre inverse, égaux >ii quantité et inégaux en tension. liicn que l un d eux seulenl( 1) ~~rli. mis en c v idcncc dans l expérience que nous a B 011S l al> 1~Í)1 ~ {:(. Il 1 es t possible de constater l existence du second en employant une méthode analogue à celle qui a été utilisée par ~-ci~det dans ses recherches sur l induction statique. Si le couran t ~;} B ( 1 :--( i~~tlwu t seul sc produire. >>1,1 tient encore, comme dans le cas où la bobine fonctionne à la 1.H" ()ll ordinaire, ~1 la diuérencedc t>i>,1>ii 1> 1-ii; courants. Comme (tans ce cas encore, les E_ l~t t ~ ~~ >i,ii,1 - ment augmentés l intérieur de la bobine, et mieux encore si Fon i>.iii j,1 53 si i on introduit un barreau de ;. 1,,>1, dans t f L, barreau de fer doux par un faisceau de fil de fer cl(, ti B -
4 54 Si, dans l e~périence qui nous occupe, la production apparente d un courant induit inverse unique tient réellement, comme nous v enons de le dire, à la différence de tension des deux courants, on devra voir les effets produits diminuer d intensité si, par un moyen quelconque, on parvient à diminuer la tension du courant direct. C est ce que l on peut faire au moyen de diaphragme. Si l on entoure en effet le faisceau de fils de fer doux de la bobine d un tube de cuivre contiuu, le courant produit, étudié, par exemple, au moyen de la polarisation des électrodes du voltamètre, donne une dév iation galvanoinétrique presque nulle. Cette déviation devient au contraire extrêmement considérable, si l on remplace le tube de cuivre continu par un autre tube de cuivre fendu suivant l une de ses arétes, c est-à-dire si on laisse subsister la ditiérence de tension qui existe naturellement entre les deux courants induits direct et inverse,. Au lieu de produire les étincelles d électricité statique au moyen d une machine de Holtz, on peut les produire au moyen d une seconde bobine de Ruhmkorff. Le gros fil de cette seconde bobine est mis en communication avec les extrémités du fil fin de la première. Sur le trajet se trouve un excitateur. Au moyen de cet excitateur, on peut facilement éliminer le courant inverse, et l on est alors tout à fait dans les mêmes conditions que lorsque l on se sert de la machine de Holtz. On peut aussi fermer complétement l excitateur et lancer ainsi dans le fil fin de la bobine en expérience les deux courants induits direct et inverse. Dans ce dernier cas, la décomposition de l eau dans le voltamètre est aussi énergique, et elle est toujours polaire, ce qui devait arriver si l explication donnée du phénomène est exacte. On a, en effet, dans cette expérience les courants induits développés par les fils seuls, plus ceux qui résultent de l aimantation du fer. Les premiers sont à peu près incapables de décomposer l eau d une façon apparente. Les seconds seuls produisent le dégagement d hydrogène et d oxygène que l on observe. Or ces courants induits une produits par ~/7z~z~zo/z directe qui allgl1zcnte sont toujours inverses : ce sont les seuls mis en évidence. Il est donc tout naturel que l on trouve encore les gaz constituant l eau bien nettement séparés. L expérience faite sous cette seconde forme est peut-être plus intéressante. Elle nous montre, en effet, le courant d une pile transformé en étincelles
5 d électricité statique, et, plus loin, ces mêmes étincelles d électricité statique transformées en un courant produisant des elléts tout à fait analogues à ceux qui eussent été produits directement par la pile servant à exciter la première bobine. 55 A. KUNDT Temporärer Dichroïsmus hervorgebracht durch Zug (Dichroïsme temporaire produit par la traction); Annales de Poggendorff, t. CLI, p La pression ou la traction exercée sur un corps isotrope d~b e- loppe temporairement les phénomènes dc la double réfraction. La grandeur de cette double réfraction est dinércnte pour les rayons de diverses longueur d onde, et, en général aussi, la dispersion exercée par la substance sur les deux faisceaux séparés par la double réfraction n est pas la même. Si l on admet, d après M. Kundt, a qu il y une relation nécessaire entre l absorption et la dispersion de la lumière, l absorption exercée sur les deux faisceaux lumineux devra être ditlérente, d où le phénomène du dicl1roïslllc. Ce dicliroismc temporaire a pu être obtenu avec le caoutcliouc et la gutta-perclia. Si l on une coupe bande mince de caoutchouc brun ordinaire, et qu on la tende entre les doigts, elle manifeste immédiatement un puissant dicliroïsme. Des deux images iouniieb par la loupe dichroscopique, l une est d un brun soii-ibi,e, l autre jaune paille. L absorption la plus forte s exerce sur le faisceau de rayons dont les vibrations coïncident avec la direction de la traction. La gutta-perclia légèrement cliauilee fournit le même phénomène quand on l étire. Toute trace de dichroïsme disparait d ailleurs quand on supprime l action mécanique qui lapait fait naitre. E. BOUTY. J.-C. MAXWELL.2014Ueber Doppelbreechung in einer bewegten Flussigkeit (Double réfraction dans un liquide en mouvement); Annales de Poggendorff. p. 131; D après la théorie du frottement ultérieur tlt " liquidas, ~l~~mncit~ par Poisson, un liquide visqueux se t Ulllllll mm~~~m~t~ h in ait un solide élastique périodiquement liqneile et resolidiiie, de telle ~urtu
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